person:philippe pelletier

  • La #passion_du_monde

    « La Passion du Monde » anime le parcours et l’oeuvre de Elisée Reclus, géographe et anarchiste français (1830-1905). Le film de #Nicolas_Eprendre fait le portrait d’une personnalité peu banale, tout à la fois grand voyageur, scientifique reconnu et homme de conviction. Les photographies de Nadar nous transmettent un regard plein de bonhomie et d’acuité. La voix de Carlo Brandt donne vie à des pages qui mêlent poésie et humour, pensée scientifique et politique. Hélène Sarrazin (biographe), Kenneth White (écrivain), Philippe Pelletier et Federico Ferretti (géographes), dressent tour à tour la figure d’un homme qui nous est proche,et dont les analyses font échos aux nôtres en ce début de 21 siècle.

    https://rutube.ru/video/ce25efad21e1675e31526834fc641d87
    #Reclus #Elisée_Reclus #géographie #anarchisme #géographie_anarchiste #film #documentaire #votation #droit_de_suffrage #obéissance #vote #trahison #suffrage #agir #ruisseau #eau #Terre #géographie #Kenneth_White #marche #marche_méditative #fleuves #frontière #commune_de_Paris #Bakunine #Fédération_jurasienne #exil #Lugano #anarchisme #esclavage #Suisse #cartographie #Charles_Perron #paysage #justice #droit

    Reprise de cette citation de Reclus sur les #frontières :

    Frontières = « lignes artificielles imposées par la violence, la guerre, l’astuce des Rois et sanctionnées par la couardise des peuples... »

    Extrait de L’homme et la terre (vers min.45) :

    « L’homme vraiment civilisé aide la terre au lieu de s’acharner brutalement contre elle. Il apprend, aussi, comme artiste. A donné au #paysage qui l’entoure plus de charme, de grâce, ou de majesté. Devenu la conscience de la Terre, l’homme digne de sa mission assume par cela-même une part de responsabilité dans l’#harmonie et la #beauté de la #nature environnante. »

    Kenneth White, min. 47’22 :

    « Le mot #monde a chez lui un sens autre que socio-politique. En général, quand on dit le monde aujourd’hui, ça veut dire le monde socio-politique. Chez lui ça veut dire ’un espace où vivre pleinement’. C’est un sens très ancien du monde. (...) Sa géographie universelle c’est d’un côté un panorama puissant et poétique de la Terre, mais c’est aussi une idée du monde. Il a une idée, une conception du monde. (...) »

    Kenneth White cite Reclus, tiré d’une lettre à un ami vers la fin de sa vie :

    « Vous me dites que mon poème n’est pas réalisable, que c’est un rêve. Ou bien nous pouvons réaliser ce rêve pour la société toute entière. Dans ce cas, travaillons avec énergie. Ou bien nous ne pouvons le réaliser que pour un petit nombre, et dans ce cas là, travaillons encore et toujours ».

    ping @reka

    • Toutes ces frontières ne sont que des lignes artificielles imposées par la violence, la guerre, l’astuce des rois… Elisée Reclus (1868)

      Les gouvernants, les dirigeants, les « décideurs » organisent aujourd’hui la distinction, le tri, le choix entre des individus qui subissent de plein fouet les horreurs, qu’elles soient la conséquence des guerres, ou celle de conditions sociales et économiques désastreuses, du Capitalisme qui submerge la planète, des États qui font « survivre » leurs peuples sous le joug, etc.

      Le vocabulaire sert aujourd’hui à légitimer un distinguo totalement arbitraire et « amoral » entre réfugiés et migrants, attribuant aux premiers un condescendant intérêt car ceux-là fuient les horreurs de la guerre et aux seconds un mépris non dissimulé, car eux ne fuient leurs pays d’origine que pour des raisons économiques et/ou sociales : la pauvreté et la misère dans lesquelles leurs Etats et leurs patronats les ont plongés ! Pourtant c’est un fait : les mêmes causes, partout, produisent les mêmes effets !

      Les guerres et les armements profitent en premier lieu aux capitalistes qui en font un commerce juteux pendant que les peuples, toujours en premières lignes, en payent le prix fort. Les frontières qui servent de paravents aux turpitudes nationalistes et aux exactions des Etats quand ceux-ci se permettent d’imposer à leurs peuples les pires des conditions d’existence… Les classes dirigeantes qui ne s’intéressent qu’à leurs propres intérêts au détriment de leurs congénères dès lors que c’est le portefeuille qui leur sert de référent « patriotique ». Et, au bout du bout, à côté de la question préoccupante de l’afflux de réfugié-e-s qui s’éloignent de ces terres de mort et de malheur, c’est les discours de haine, de racisme, de xénophobie qui servent d’exutoire dans une ambiance de fascisme, ici cocardier.

      Pour nous anarchistes, à côté des réponses immédiates concernant l’accueil et la prise en charge des réfugié-e-s, réponses à caractère uniquement humanitaire, nous devons faire valoir que les causes des guerres et les multitudes de morts et de malheurs qui les accompagnent, que tout cela est la conséquence directe des systèmes inégalitaires qui régissent l’Humanité : Capitalisme, profits, divisions de la société en classes, Etats qui usurpent le pouvoir des peuples, frontières qui séparent les individus, les divisent, les opposent et nient l’Humanité.

      Ni patrie, ni frontières !
      Pour le communisme libertaire, l’internationalisme
      la solidarité, la liberté de circulation et le fédéralisme !!!

      http://infosetanalyseslibertaires.org/index.php/2016/03/18/toutes-ces-frontieres-ne-sont-que-des-lignes-artificiell

    • Élisée Reclus, la passion du monde

      Le film de Nicolas Eprendre fait le portrait d’une personnalité peu banale, tout à la fois grand voyageur, scientifique reconnu et homme de conviction. Les photographies de Nadar nous transmettent un regard plein de bonhommie et d’acuité. La voix de Carlo Brandt donne vie à des pages qui mêlent poésie et humour, pensée scientifique et politique. Hélène Sarrazin (biographe), Kenneth White (écrivain), Philippe Pelletier et Federico Ferretti (géographe), dressent tour à tour la figure d’un homme qui nous est proche, et dont les analyses font échos aux nôtres en ce début de 21è siècle.



      http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/37082_1

  • Journées d’études sur la cartographie avec Philippe #Rekacewicz (Preview) · #arnalgeo · #Storify

    https://storify.com/arnalgeo/journees-d-etudes-sur-la-cartographie/preview

    Le Storify des 2 journées consacrées à la #cartographie au lycée Claude Fauriel de #Saint-Etienne.


    Mardi 24 Avril 2018 :

    8 h – 10 h : « La carte, un univers entre réel et imaginaire »
    (conférence de Philippe Rekacewicz cartographe.
    LS1 et ECS1).

    14 h – 16 h : « Atelier carto : cartographie émotionnelle et sensible, cartographie personnelle » par P Rekacewicz.
    (Réservé LS1 option carto)

    19 h – 20 h 30 : « Café géographique : Géographie libertaire, cartographie radicale, peut-on voir le monde autrement ? »
    avec Philippe Pelletier Professeur de Géographie à l’Université
    Lyon – Lumière (spécialiste d’ Elisée Reclus) et Philippe Rekacewicz cartographe.

    Mercredi 25 Avril :

    8 h – 10 h : « Cartographie géopolitique : Les vrais pouvoirs de la carte » (conférence de Philippe Rekacewicz. ECS1 et LS1)

    10 h – 12 h : « Atelier carto : développement, mondialisation, géopolitique »
    (par P Rekacewicz. Réservé ECS1)

    Les compte-rendus détaillés vont suivre.

  • ÉLISÉE RECLUS, LA PASSION DU MONDE
    « La Passion du Monde » anime le parcours et l’oeuvre de Elisée Reclus, géographe et anarchiste français (1830-1905). Le film de Nicolas Eprendre fait le portrait d’une personnalité peu banale, tout à la fois grand voyageur, scientifique reconnu et homme de conviction.
    Les photographies de Nadar nous transmettent un regard plein de bonhomie et d’acuité. La voix de Carlo Brandt donne vie à des pages qui mêlent poésie et humour, pensée scientifique et politique. Hélène Sarrazin (biographe), Kenneth White (écrivain), Philippe Pelletier et Federico Ferretti (géographes), dressent tour à tour la figure d’un homme qui nous est proche,et dont les analyses font échos aux nôtres en ce début de 21 siècle.

    https://rutube.ru/video/ce25efad21e1675e31526834fc641d87

  • Un an après la loi, où en est la France de sa #transition_énergétique ?
    http://www.lemonde.fr/energies/article/2016/07/22/ou-en-est-la-france-de-sa-transition-energetique_4973371_1653054.html

    #Énergie :

    « Même avec la loi de transition énergétique, l’objectif pour 2020 ne sera pas atteint. Il est trop tard pour combler le retard », estime Jean-Louis Bal, président du Syndicat des énergies renouvelables. En revanche, il n’est pas trop tard pour se mettre en position d’atteindre l’objectif de 2030. » A cet égard, il salue les appels d’offres pour le photovoltaïque, le petit hydraulique et la biomasse, qui « sécurisent ces filières ». Même si, pour les énergies marines, le cap devra être « revu à la hausse ».

    #Logement :

    « Pour atteindre l’objectif des 500 000 logements rénovés, il faut une stabilité des règles et des aides actuelles », insiste Philippe Pelletier, président du Plan bâtiment durable qui se dit, à cette condition, confiant dans la capacité des acteurs à relever le défi.

    #Mobilité :

    Cette approche « mise trop peu sur le potentiel de report du véhicule motorisé individuel vers les nouvelles formes de mobilité partagée, de transport en commun et de mobilités actives (vélo, marche à pied) », regrette le Réseau action climat, qui appelle par ailleurs le gouvernement à une « mise en cohérence » de la politique de transports avec la transition énergétique.

    Bilan :

    Mais au final, les mesures engagées ne sont « pas suffisantes pour répondre aux enjeux de la loi », jugent, dans un bilan commun, une dizaine d’ONG qui interrogent : « Le gouvernement reste-t-il au milieu du gué ou confirme-t-il sa volonté de changement de cap ? » Faute de quoi, craignent-elles, « la loi sur la transition énergétique restera comme une parenthèse très vite refermée. »

  • Compte rendu de livre :
    Jean-Didier Vincent, Élisée Reclus, géographe, anarchiste, écologiste / Federico Ferretti, Élisée Reclus, pour une géographie nouvelle / Christophe Brun, Élisée Reclus, Les grands textes

    Longtemps marginalisé, voire ignoré, par les géographes héritiers de Vidal de la Blache, Élisée Reclus a été « redécouvert » par Yves Lacoste et la revue Hérodote, son nom utilisé par Roger Brunet (GIP-Reclus, Réseau d’Étude des Changements dans les Localisations et les Unités Spatiales) et son œuvre analysée depuis par divers auteurs, dont Philippe Pelletier en 2009. Trois nouveaux ouvrages, deux biographies et un recueil d’articles viennent s’ajouter à cette exégèse d’un géographe devenu central dans la réflexion sur la géographie et son insertion dans le monde contemporain.

    http://tem.revues.org/3012
    #géographie #Elisée_Reclus #géographie #anarchisme #écologie
    cc @fil

  • LE RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE ANTHROPIQUE, UN MENSONGE QUI ARRANGE
    Antoine, janvier 2016

    La COP21 qui s’est tenue à Paris en décembre 2015, pour accoucher d’une broutille, a remis la question du climat sur le devant de la scène politico-médiatique et m’a donné envie de faire le point sur ce sujet controversé. Le dernier « résumé pour les décideurs » de 2014 publié par le GIEC, agence de l’ONU, a servi de base de travail lors de cette grande foire internationale.
    L’ONU (Organisation des Nations unies) est une organisation internationale censée apporter la paix dans le monde. Elle comprend de nombreuses agences qui sont malheureusement au service des multinationales et des élites politiques, et pas au service des peuples.
    L’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) par exemple, suite à un accord de 1959, n’a pas le droit de s’exprimer, ni d’agir en faveur des populations contaminées par la radioactivité sans l’aval de l’AIEA (Agence Internationale de l’Énergie Atomique)
    L’AIEA est un autre exemple de structure de l’ONU peu indépendante, à la fois gendarme (très gentil) et complice de la prolifération nucléaire dans le monde. Fukushima en est une illustration magistrale : depuis le 11 mars 2011, début de ce terrible accident nucléaire, l’AIEA s’emploie à minimiser la gravité de la catastrophe pour ne pas nuire au développement de l’énergie nucléaire dans le monde.
    Je pense aussi à la FAO (Organisation des Nations-Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture) qui prend comme alibi la faim dans le monde (qu’elle a peu combattu) pour promouvoir le développement des OGM.
    Mais revenons au GIEC, l’agence de l’ONU la plus médiatisée ces dernières années. Il y a en effet un enjeu financier colossal autour des choix énergétiques, et bien sûr un lobbying effroyable.

    LA CRÉATION DU GIEC

    Le GIEC fut créé en 1988 à la demande du G7 (G20 aujourd’hui) sous la pression de Ronald Reagan et Margaret Thatcher. 
    Dans les années 1970 Thatcher, premier ministre, était en difficulté à cause des mineurs britanniques qui menaient de fortes grèves générant coupures d’électricité. Elle n’avait pas confiance dans les compagnies pétrolières ; sa préférence était l’énergie nucléaire.
    En 1979, à Genève, se tient la première Conférence mondiale sur le climat. Alors que la crainte dans ces années là était celle d’un refroidissement planétaire, est déclaré que le dioxyde de carbone(CO2) émis par les activités humaines pourrait réchauffer la planète et avoir de graves conséquences.
Très opportuniste, Margaret Thatcher s’empare de cette pensée nouvelle pour faire la promotion de l’énergie nucléaire. La France déjà très engagée dans le nucléaire, sous la présidence de François Mitterrand, avec Jacques Delors président de la Commission européenne et représentant la France lors des grands sommets internationaux, appuie cette ligne politique.
    Et le GIEC (Groupe Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat) va naître en novembre 1988 et tout faire pour prouver la véracité de ce réchauffement climatique anthropique. Le lobby nucléaire y est dès le départ très présent.
Il est amusant de constater que le GIEC s’est renommé « Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat » dans les traductions suivantes. L’appellation anglophone IPCC (Intergovernmental Panel on Climate Change) ne contient pas ce mot. Le GIEC est un « Groupe Intergouvernemental » c’est à dire avant tout une structure soumise aux forces politiques.

    UN MENSONGE QUI ARRANGE

    Depuis sa création le GIEC publie tous les six ans environ un épais rapport de plusieurs milliers de pages, ainsi qu’un « résumé pour les décideurs » de 20 à 40 pages servant de base aux négociations climatiques internationales. Le cinquième et dernier rapport date de 2014. Au fil des ans, ces résumés sont devenus de plus en plus illisibles.
    Les trois premiers rapports du GIEC restaient prudents. En 1995, le GIEC concluait en disant qu’aucune des études n’avait apporté la preuve que le changement climatique puisse être attribué aux gaz à effet de serre. En 2001, le GIEC soulignait qu’en matière de modélisation du climat, ils étaient face à un « système chaotique couplé et non linéaire » et que les prédictions à long terme s’avéraient impossibles.
    Mais dès le 4 ème rapport (AR4), fin 2007, sans aucune donnée nouvelle, le GIEC affirme que la réalité et l’ampleur du réchauffement climatique sont « sans équivoque ». L’effet de serre du CO2 serait la cause d’un réchauffement pouvant atteindre 6,4° en 2100 si rien n’était fait ; cela provoquerait aridité, désertification, catastrophes climatiques et montée des océans. Des prédictions avec un écart allant de 0,2° à 6,4° ! Une marge d’incertitude invalidant leurs conclusions.
    AR4 affirmait entre autres que les glaciers de l’Himalaya pourraient disparaître en 2035 voire avant. Le GIEC dût démentir en 2010 suite aux protestations des scientifiques. Des études ont confirmé qu’il n’y avait aucun recul inquiétant des glaciers en Himalaya et plusieurs scientifiques et ex-experts du GIEC démissionnèrent pour exprimer leurs désaccords quant aux méthodes de travail et ses conclusions.
    En tant que vice-président dans l’administration Clinton, Al Gore aida à promouvoir le protocole de Kyoto en 1997, traité international visant à réduire les émissions de CO2.
    En 2006, dans son film « une vérité qui dérange », Al Gore se met en scène pour expliquer la future catastrophe planétaire liée aux activités humaines. Ce film quasi hollywoodien très médiatisé, avec ses images d’apocalypse et sa courbe impressionnante « en crosse de hockey » pour illustrer le réchauffement depuis la période industrielle, eut un retentissement international.
    Mais cette courbe était fausse ! (et ce n’était pas la seule erreur). Elle avait été sciemment falsifiée. Ce mensonge scandaleux à des fins idéologiques aurait dû entraîner la dissolution du GIEC. Mais non, le GIEC admit son « erreur », la courbe disparut du rapport suivant et le film reçut 5 prix, 2 nominations et le prix Nobel de la paix fut attribué en 2007 au GIEC et à Al Gore !!
    Puis il y eut en 2009, peu avant le sommet de Copenhague, la « Climategate », autre affaire très grave. Des hackers avaient diffusé plus de 5000 e-mails de hauts membres du GIEC. Dans ces échanges apparaissaient clairement les manipulations des données scientifiques pour les faire coller à leur théorie réchauffiste, ainsi que des rapports de scientifiques censurés « comme non conforme » à la version officielle du GIEC. On y vit aussi leurs méthodes d’intimidation contre ces scientifiques « dissidents ».
    Le président du GIEC, Rajendra Pachauri, faisant l’objet d’une plainte pour harcèlement sexuel, dût démissionner le 24 Février 2015. Ce n’était pas le seul scandale le concernant ; il était également visé par des accusations de conflits d’intérêts et d’enrichissement personnel.
    Dans le 5ème et dernier rapport (2014), sans nouvelles données scientifiques, le GIEC devient plus affirmatif encore : le réchauffement du système climatique est dû aux activités humaines (probabilité de plus de 95 %) et il faut mettre fin à l’utilisation des énergies fossiles, principales responsables.

    QU’EN EST-IL DE CE SOI-DISANT RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE ANTHROPIQUE ?

    Tout d’abord, il est bon de rappeler que le climat de la Terre n’a jamais été constant et a sans cesse changé. De plus la climatologie est une science récente qui ne s’est développée qu’après la seconde guerre mondiale.
    L’atmosphère de la Terre se compose d’une multitude de gaz dont une petite partie sont des gaz à effet de serre. Le principal gaz à effet de serre est la vapeur d’eau (H20). Heureusement qu’elle est là sinon il y aurait sur Terre 30°C de moins, soit une température moyenne de -18°C.
    Le C02 est un gaz à effet de serre assez mineur ; c’est le seul qui augmente de façon significative. Depuis 20 ans, son augmentation semble se limiter d’elle-même dans une période pourtant fortement émettrice.
    Pourquoi le CO2 a t-il augmenté ? la raison principale semble avoir peu de lien avec les activités humaines, mais venir surtout des cycles solaires ; le soleil ayant connu une période d’activité intense depuis 1950, cause non prise en compte par le GIEC.
    La hausse des températures, du niveau des océans et le recul des glaciers seraient liés à la lente récupération de la Terre depuis 1715, fin du dernier « petit âge glaciaire ». Cette alternance entre petits âges glaciaires et périodes plus chaudes a pu être observée dans l’histoire de la Terre grâce à l’analyse des carottes glaciaires sur une période de 600 000 ans.
    Le CO2 suit les changements de températures. Il est une conséquence et non une cause. Quand il fait froid, les océans absorbent plus de CO2, et quand il fait chaud, c’est l’inverse, ils en rejettent davantage. Le taux de CO2 d’origine anthropique dans l’atmosphère serait d’environ 5 %.
    Les océans représentent la majeure partie de la surface du globe et constituent un immense réservoir de CO2 contenant 60 fois sa quantité dans l’atmosphère. 
Depuis 2003, 3000 balises Argo sont installées sur tous les océans du globe et leurs données sont transmises par satellite. Ces capteurs ne constatent aucune évolution significative de la température des océans depuis leur mise en place. 
Depuis le début du XXIème siècle, les instituts spécialisés parlent de « pause », le GIEC emploie le mot « hiatus ». Le taux de réchauffement durant la période 1970-1998 était d’environ 0,17°C par décennie, alors que durant 1998-2012, ce taux est passé à environ 0,04°C par décennie (chiffres du MET Office, un des 3 plus importants centres de météorologie mondiale, utilisés par le GIEC).
    Des records de température sont toujours observés, ce qui n’est pas en contradiction avec l’ambiance de fond qui, elle, est quasi stationnaire.
Il y a aussi le phénomène El Nino qui est à l’origine de phénomènes météo exceptionnels perturbant le climat planétaire. Il est particulièrement puissant en 2015-début 2016. Son influence reste faible en Europe.

    DES PRÉDICTIONS PEU SCIENTIFIQUES

    Les mesures récentes, en particulier celles provenant des satellites et des balises Argo, sont trop éloignées des projections du GIEC pour valider leur théorie. De plus leurs modélisations ne concordent pas avec les cycles du passé. Comment pourraient-ils faire des prédictions justes pour l’avenir !?
    Un rapport très complet datant de 2009, signé par 37 spécialistes internationaux concluait par : les causes anthropiques du changement climatique restent marginales devant les causes naturelles.
    Le soleil sortirait d’un cycle d’environ 60 ans d’activité intense et la tendance pourrait s’inverser et amener alors un refroidissement jusqu’en 2030.
    De nombreux facteurs ont une influence sur le climat : les cycles solaires, le rayonnement cosmique (c’est à dire les particules chargées d’énergie qui pénètrent dans l’atmosphère terrestre), la formation des nuages, la dynamique des océans, le volcanisme et d’autres encore.
Les phénomènes météorologiques sont de nature chaotique et d’une prédiction aléatoire. La prévision climatique est complexe. Personne n’est en mesure de savoir vers quoi évoluera le climat d’ici la fin du XXIème siècle.
    Malgré ce catastrophisme autour du réchauffement climatique, la banquise antarctique s’étend depuis 30 ans, les glaces arctiques ré-augmentent depuis 2013, les glaciers himalayens restent stables et les ours polaires ont l’air de bien se porter. Mais de tout ça, les médias ne parlent pas.
Et puis, si même il devait y avoir un réchauffement climatique, il faudrait une étude scientifique sérieuse pour savoir si cela représenterait vraiment une catastrophe.
    L’être humain et l’animal ne peuvent vivre sans oxygène comme les plantes ne peuvent se passer de CO2. Le CO2 est couramment utilisé dans les serres pour accroître le rendement des cultures. Aujourd’hui, le pourcentage de CO2 dans l’atmosphère est de 0,04%. Un humain peut vivre dans une atmosphère contenant jusqu’à 5% de CO2. A ne pas confondre avec le monoxyde de carbone (CO), gaz toxique qui résulte de la combustion incomplète du bois, charbon, pétrole, gaz, etc...

    QUE PENSER DE TOUT ÇA ?

    Tout d’abord, les différentes affaires, erreurs et mensonges montrent qu’il n’y a aucune rigueur scientifique dans les travaux du GIEC, une structure pourtant censée synthétiser les travaux de qualité de nombreux scientifiques.
Nous subissons une effroyable propagande idéologique. Il est d’ailleurs politiquement très incorrect de contester leurs thèses et tout est fait pour discréditer les contradicteurs en les raillant ou en censurant leur travail. D’où les départs de scientifiques du GIEC ( ou leur prises de position contredisant la doxa réchauffiste, comme Judith Curry, une des climatologues les plus emblématiques )
    Et surtout, il apparaît clairement qu’il y a de graves problèmes bien plus urgents à se préoccuper que cet éventuel réchauffement climatique futur.
    Le matraquage permanent des médias autour de ce « global warming » anthropique sert à tout justifier : une inondation inédite, une tornade comme jamais auparavant, des sécheresses dévastatrices de plus en sévères, des ouragans plus puissants que jamais, et même des truffes en baisse et des chenilles processionnaires en plus ! Diantre, vivrions nous les débuts de l’apocalypse ! Tout est pain béni pour servir ce dogme. 
    Face au GIEC, certains « climato-sceptiques » ont des intérêts politiques et financiers aussi peu louables. L’enjeu climatique oppose l’industrie pétrolière et l’industrie nucléaire. S’y ajoute le récent enjeu des énergies renouvelables, et les affrontements entre multinationales sont impitoyables. Cette fixation sur le CO2 est aussi un moyen de tenir à distance l’émergence économique des nouvelles puissances.
    Le GIEC tente de donner à l’industrie nucléaire une dernière chance. Concernant la France, il est peu probable qu’elle soit économiquement en mesure d’investir les sommes énormes qu’elle a dépensé depuis les années 1970 pour renouveler son parc nucléaire vieillissant. D’autant plus qu’il n’y a rien de nouveau depuis longtemps sur le plan technologique. Les EPR sont très coûteux, d’une technologie ancienne, dangereuse et pas au point.
    Quant au projet expérimental ITER à Cadarache sur la fusion nucléaire, il ne verra probablement jamais le jour. C’est un projet pharaonique des années 80, complètement obsolète, au coût faramineux encore inconnu, qu’ils n’arriveront pas même à construire. Une majorité de scientifiques n’y croit pas. (Je reviendrai prochainement sur ITER)
    Le nucléaire produit aujourd’hui à peine plus de 10% de l’électricité mondiale et ne représente que 1,8% de la consommation mondiale d’énergie. Malgré l’alibi d’être une « énergie décarbonée » pouvant lutter contre le réchauffement climatique, un nouvel essor de l’énergie nucléaire semble peu probable. La France se trouve donc dans une impasse avec des centrales dangereuses et vieillissantes qui fournissent 77 % de son énergie électrique.
    Mais une nouvelle économie repeinte en vert se porte bien et mise sur de juteux profits futurs grâce aux thèses du GIEC. Les cabinets et consultants sur « l’empreinte carbone » prospèrent. La vente des voitures électriques espère décoller.
    De nombreuses institutions environnementalistes (WWF, Réseau Action Climat, Greenpeace, Réseau Sortir du nucléaire,…) se sont bien sûr ralliées au discours dominant et à cette croisade, rejoignant ainsi pronucléaires et autres lobbies malpropres, et détournant les militants écologistes des vrais combats à mener. WWF et Greenpeace ont été associés au GIEC dès sa création.
    Le matraquage autour de ce réchauffement idéologique a réussi à formater la pensée de nombreux militants qui sont devenus les relais zélés de cette propagande. Les personnes contestant ce dogme ont vite droit à des insultes et se voient même traiter de révisionnistes !

    DE VRAIES CATASTROPHES SONT DEVANT NOS YEUX

    Le danger de la science comme de la religion est de faire d’une théorie une grille de lecture unique et imposée. Les croyances ne devraient pas avoir leur place dans une étude scientifique.
    Cette propagande sur une catastrophe climatique à venir permet de laisser dans l’ombre les catastrophes mondiales bien réelles, catastrophes à la fois humaines et environnementales : les guerres et la faim dans le monde, la pollution de l’air, des sols, des mers et des rivières (par des composants chimiques plus problématiques que le CO2), l’appauvrissement de la biodiversité, les déchets nucléaires...
    Impossible de passer sous silence la terrible catastrophe nucléaire en cours à Fukushima. Matsuhei Murata, ancien ambassadeur du Japon en Suisse, parlait, il y a quelques jours, d’un accident encore jamais vécu par l’humanité et toujours pas maîtrisé. Les cœurs fondus des réacteurs restent inaccessibles à cause de leur niveau de radiation, détruisant même les robots envoyés. De grandes quantités de radionucléides mortels sont rejetés sans cesse dans la mer et dans l’atmosphère, et ont atteint l’ouest des États-Unis. Aucune perspective de solution à ce jour. M.Murata souhaite que le Japon se retire de l’accueil des jeux Olympiques de 2020 pour consacrer tous les efforts à la crise de Fukushima.

    FERA-T-IL BEAU DEMAIN ?

    La COP21, à Paris en décembre 2015, a coûté plus de 180 millions d’€ et s’est terminée par un accord international, qualifié d’historique, ratifié par 195 États : stabiliser le réchauffement climatique dû aux activités humaines bien en dessous de 2°C d’ici à 2100 (sans aucun engagement chiffré des États).
Quel gaspillage d’argent public et quel égarement !
    L’Homme ne commande quasiment rien du climat de la Terre. Ce sont là des forces naturelles bien plus puissantes qui sont à l’œuvre. Qu’en sera t-il du climat et de la température de la fin du siècle ? Fera t-il plus chaud ou plus froid ? Nous l’ignorons !
    Le GIEC devrait être dissous. Rester aussi influent sur la scène internationale après une telle accumulation de mensonges, d’erreurs et de manipulations, montre la puissance des lobbies et forces politiques qui sont derrière cette structure.
    Si l’ONU et ses agences se démenaient autant pour le bienfait de l’humanité qu’elles le font pour le monde des affaires, nous pourrions être confiants dans l’avenir.
    Les multinationales ont pris le pouvoir et mènent le monde. Les dirigeants ne sont que des marionnettes pour les servir et nous endormir. Ils se plient aux impératifs du monde économique et délaissent les vrais problèmes de notre siècle.
    Il est urgent de remettre en cause nos sociétés occidentales, qui tirent le monde vers le pire, et de revoir radicalement leur fonctionnement (production, consommation, distribution)
    Parler du temps permet souvent de ne pas aborder les choses essentielles !
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    INFORMATION

    Ce billet ne reflète en aucune manière une éventuelle position de la coordination anti-nucléaire du Sud-Est, mais son contenu est très largement partagé par ses participants, même s’il n’est pas unanime. La CANSE n’a d’autre "doctrine" que le contenu de sa charte, à savoir l’arrêt immédiat du nucléaire. Il est bien sûr du devoir de tous de manifester critiques, interrogations ou doutes quant au contenu des billets.
http://coordination-antinucleaire-sudest.net/2012/index.php?post/2016/01/07/un-mensonge-qui-arrange

    PRINCIPALES SOURCES

    GIEC (rapports graphiques,résumé) https://www.ipcc.ch/report/ar5/syr/index_fr.shtml
    Rapport complet : http://www.climatechange2013.org/images/report/WG1AR5_ALL_FINAL.pdf ( 374 Mo-1552 pages)
concernant le hiatus, voir TS.3 page 61/62/63 : http://www.climatechange2013.org/images/report/WG1AR5_TS_FINAL.pdf
    Les 3 pages extraites de ce rapport : Hiatus dans le rapport du GIEC
    "L’innocence du carbone, l’effet de serre remis en question" de François Gervais (2013)
    "Climat et capitalisme vert" de Philippe Pelletier (2015)
    "Le réchauffement de la planète : une escroquerie" (documentaire chaîne planet 2013) : https://www.youtube.com/watch?v=zBLTDscToOo


    http://www.wikistrike.com/article-climategate-hackers-sceptiques-rapports-du-giec-comment-ca-march
    L’effet de serre remis en question (2015) Conférence-débat avec François Gervais : https://www.youtube.com/watch?v=6XDdfCLY3TI

    Les indicateurs du climat :
    Antarctique : http://www.nasa.gov/content/goddard/antarctic-sea-ice-reaches-new-record-maximum
    Arctique : https://sites.google.com/site/arctischepinguin/home/piomas
    Himalaya : http://www.nasa.gov/content/goddard/antarctic-sea-ice-reaches-new-record-maximum
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    DU DOGME DES PROPHÈTES

    Occuper le temps à parler des prédictions hypothétiques du temps qu’il va faire occulte l’intoxication générale de la nature et de notre mental qui ont lieu ici et maintenant.
    Ce que les prédicateurs du réchauffement climatique omettent en dit plus long sur leurs intentions que ce qu’ils affirment. Derrières les supposées conséquences catastrophiques du dioxyde de carbone se dissimule la réelle toxicité du monoxyde de carbone. C’est l’omission qui crée l’illusion.
    L’urgence climatique, comme État d’urgence permanent, est une croyance dogmatique, un enfumage médiatique qui empoisonne notre survie et masque l’urgence écologique et sociale de nos conditions d’existence.

    Lukas Stella

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    CATASTROPHISME ET SOUMISSION DURABLE

    "En achevant de saper toutes les bases matérielles sur lesquelles elle reposait, la société industrielle crée des conditions d’insécurité, de précarité de tout, telles que seul un surcroît d’organisation, c’est-à-dire d’asservissement à la machine sociale, peut encore faire passer cet agrégat de terrifiantes incertitudes pour un monde viable."
    "Le catastrophisme exprime bien sûr avant tout les peurs et les tristes espoirs de tous ceux qui attendent leur salut d’une sécurisation par le renforcement des contraintes."

    René Riesel, Jaime Semprun, Catastrophisme, administration du désastre et soumission durable, 2008

  • La géographie du post-fascisme - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2015/12/15/la-geographie-du-post-fascisme_1420997
    par Philippe Pelletier

    Le nationalisme du postfascisme ne relève plus d’un printemps des peuples qui auraient enfin réalisé leur unité nationale mais du refus d’un mondialisme piloté par les élites de la Banque mondiale, du Conseil de sécurité des Nations unies, de la Commission de Bruxelles ou du Giec. Il est toujours identitaire ou chauvin, mais ses partisans ne sont guère enclins à partir au Sahel pour défendre les mines d’uranium d’Areva, ou en Mésopotamie pour lutter contre Daech, puisqu’une armée de métier fait le travail.

    C’est plutôt le « chacun chez soi » qui prime, ainsi que le goût de « l’ordre », en fait de la hiérarchie. Il n’y a plus de commandos dévastant les bourses du travail comme en Romagne dans les années 20, mais des défilés plus ou moins tranquilles. Le culte du chef est toujours présent, même si, autre temps autres mœurs, ce sont aussi des cheftaines.

    Une partie de la classe moyenne oubliée veut sa part du gâteau politique qui consiste en indemnités, parfois confortables, et autres avantages financiers ou symboliques. Telles sont les caractéristiques du postfascisme qui ne reculera que face au réveil autogestionnaire du peuple opposé à toute délégation de pouvoir, fût-elle frontiste.

  • La #COP21 et le retour des #climatosceptiques
    http://www.lemonde.fr/cop21/article/2015/11/27/le-retour-des-climatosceptiques_4819248_4527432.html

    A chaque étape-clé des négociations climatiques, les climatosceptiques refont surface. La conférence de Paris qui s’ouvre le 30 novembre ne fait pas exception. Comme celle de ­Copenhague, en décembre 2009, elle a été marquée par une recrudescence de l’activisme d’un petit réseau de personnalités niant la réalité du réchauffement en cours ou son origine anthropique.

    En France, l’événement le plus visible de ce retour des climatosceptiques a été l’ouvrage de #Philippe_Verdier, chef du service météo de France Télévisions, Climat investigation (Ring, 330 pages, 18 euros).

    [...]

    Le retour des climatosceptiques français s’est également opéré dans les coulisses, loin de la scène médiatique. L’#Académie_des_sciences a ainsi été le théâtre, tout au long de l’année, d’un affrontement discret, mais âpre, ­entre ­climatosceptiques et tenants du consen­sus scientifique.

    [...]

    D’autres cénacles, moins prestigieux que l’Académie des sciences, sont également au centre de l’attention des climatosceptiques. Le 18 novembre, la Maison de la #himie accueillait un colloque sur «  Chimie et changement climatique  » dont l’une des deux présentations introductives, donnée par #Vincent_Courtillot, assurait que «  l’importance relative du Soleil et des gaz à effet de serre dans l’évolution récente du climat terrestre reste encore une question ouverte  »…

    De même, au sein de l’Association des anciens élèves de l’#École_polytechnique (AX), la possible création d’un groupe de réflexion sur le climat a suscité, à la mi-novembre, une levée de boucliers. Le thème lui-même n’était pas en cause, mais plusieurs membres de l’AX se sont émus de ce que le groupe, animé par Christian Gérondeau, président délégué de l’Automobile Club de France et l’une des figures du mouvement climatosceptique français, ne soit rien d’autre qu’un instrument de dénégation du consensus scientifique.

    La réalité du problème climatique dérange et bouscule des convictions profondes. «  Intégrer les limites planétaires dans sa vision du monde, interroger son rapport au #progrès, à la #croissance_économique  : c’est une vraie difficulté, dit Valérie Masson-Delmotte. Cette réticence s’exprime dans toutes les strates de la ­société, y compris parmi les scientifiques de nombreux domaines…  »

    #climat #sciences

  • Climat et Capitalisme Vert : échange avec Philippe Pelletier
    http://rebellyon.info/Climat-et-Capitalisme-Vert-echange-avec

    Dans ce moment de pression autour de la COP21, le groupe graine d’anar de la Fédération Anarchiste vous invite à un échange avec Philippe Pelletier, géographe anarchiste, autour des thèmes du capitalisme vert et du climat. Dans le cadre du Festival libertaire édition 2015. - Infos locales / Ecologie (...) — graine d’anar, Infos locales, Ecologie - nucléaire - alternatives, Globalisation - capitalisme, Une, Fédération Anarchiste - Graine d’Anar

  • Inondations, urbanisation, changement climatique..., par Thierry Uso
    http://www.eauxglacees.com/Inondations-urbanisation

    Les incantations, les constructions bureaucratiques, et l’amère réalité... Les crues cévenols ne sont pas des fatalités : http://libelalettredorion.blogs.lib... Philippe Pelletier est membre de la Fédération Anarchiste et géographe. Il est l’auteur d’une superbe biographie d’Elysée Reclus, anarchiste et géographe comme lui. Mais il est malheureusement aussi un peu climatosceptique, ce qui lui fait dire une contre-vérité dans un article qui est par ailleurs excellent. Les épisodes cévenols ont certes (...)

  • Élisée Reclus et le génocide arménien - Libération.fr
    http://geographiesenmouvement.blogs.liberation.fr/2015/04/26/elisee-reclus-et-le-genocide-armenien

    Le géographe #Élisée_Reclus (1830-1905) est l’un des premiers, sinon le premier, à avoir cartographié le #génocide_des_Arméniens. Comme quoi, la #cartographie thématique et sa représentation d’événements géopolitiques existaient déjà un siècle avant aujourd’hui.

    Par Philippe Pelletier

    Cette carte, à l’échelle 1 : 7 500 000, se trouve dans le volume V de son dernier ouvrage, L’Homme et la Terre (1905). Intitulée « Lieux de massacres des Arméniens », elle repère les différents « lieux d’égorgement ou de lutte » qui eurent lieu d’août 1894 à novembre 1896 à l’est de l’Anatolie. Il y ajoute, en légende, les sites de Constantinople et d’Ezeroum, précisant que « de 1896 à 1904, les tueries n’ont point cessé, mais elles ont été moins systématiques ».

    Élisée Reclus, qui décède en 1905, n’a donc pu voir leur reprise en 1915-1916. Mais, en ces temps de commémoration du génocide arménien, il n’est pas inutile de voir quelle analyse il en faisait de ses prémisses.

  • 4e salon des éditions libertaires
    http://blogs.radiocanut.org/archives/2014/11/25/4e-salon-des-editions-libertaires

    samedi 22 novembre 2014 : l’introduction et la présentation du salon ainsi que le rappel de la campagne de dons de radio Canut. l’interview de la revue Foutou’art et dessinateur Puiss de « Crucifix ». l’interview de Laurent Diox : auteur du livre « Henriette et le bonhomme-bobine » (Éditions Maï) rencontre et présentation des CIRA (Centre International de Recherches sur l’Anarchisme) de Lausanne et Marseille. la présentation du mensuel CQFD dimanche 23 novembre 2014 l’intro de la journée la rencontre avec Philippe Pelletier (auteur de « Géographie et anarchie : Reclus, Kropotkine, Metchnikoff » aux éditions du Monde Libertaire) et Renzo Forero. la rencontre avec Jean-Marc Delpech auteur de « Alexandre Jacob, l’honnête cambrioleur » paru à l’Atelier de Création Libertaire. des toulousains (...)

  • geographies en mouvement

    http://geographiesenmouvement.blogs.liberation.fr

    Un blog de Brice Gruet, Martine Tabeaud, Louis Marrou, Philippe Pelletier et Gilles Fumey.

    http://geographiesenmouvement.blogs.liberation.fr/blog/2014/07/les-champions-de-la-petite-balle-orange.html#more

    Un blog de géographie, toujours une bonne nouvelle, surtout en aussi bonne compagnie !

    #géographie

  • Marina Silva, avant-garde de l’écolo-religion - La lettre d’Orion
    http://libelalettredorion.blogs.liberation.fr/mon-blog/2014/10/marina-silva-avant-garde-de-l%C3%A9colo-religion
    par Philippe Pelletier

    On connaît le poids de la religion en Amérique latine. Est-il nécessaire de rappeler l’origine argentine du nouveau pape qui symbolise la nouvelle offensive idéologique et stratégique de cette Église qui fricotait autrefois avec le marxisme, mais qui se sent beaucoup plus à l’aise avec l’écologisme ? Car les deux ont le même schéma de transcendance : placer Dieu ou la nature au-dessus de l’humanité. Le biocentrisme écolo rejoint ainsi sans problème la « défense de la vie » chez les cathos ou les évangélistes.

    Avec en prime le prêchi-prêcha moralisateur car « la notion [sic] de dette écologique nous invite précisément à repenser l’éthique environnementale à partir des fautes du passé. […] Nous est-il dès lors possible de l’annuler [la dette], ou pour le dire plus directement de pardonner ? » [12]. Ou encore « comment sanctionner les générations passées ? » [13].

    Faute, pardon, sanction : pas de doute, c’est un langage de prêtre.

  • Les crues cévenoles ne sont pas des fatalités - La lettre d’Orion
    http://libelalettredorion.blogs.liberation.fr/mon-blog/2014/09/les-crues-c%C3%A9venoles-ne-sont-pas-des-fatalit

    Les crues cévenoles ne sont pas des fatalités

    http://libelalettredorion.blogs.liberation.fr/Philippe_Pelletier.JPG
    Philippe Pelletier

    Chaque année survient l’épisode des « #pluies cévenoles », bien connu des climatologues, des météorologues ou des géographes. Chaque année des inondations surviennent dans les zones habitées, parfois dramatiques. Et chaque année, les médias télévisuels mettent spectaculairement le focus sur les dégâts ou les malheurs sans s’interroger sérieusement sur l’enchaînement des causes et des conséquences. Et encore moins sans vraiment dénoncer les responsabilités.

    Les pluies à cette époque dans le Languedoc sont récurrentes, attendues si l’on peut dire. Les masses d’air venues du sud, chargées d’humidité après leur passage au-dessus de la mer Méditerranée, rencontrent en effet sur la terre des masses d’air venues du nord et déjà plus froides. Butant sur la chaîne des Cévennes, elles montent en altitude et déclenchent des précipitations, d’abord sur les sommets mais pouvant aussi gagner la plaine.

    C’est ce qui s’est passé à Lamalou-les-Bains (semaine 38 en 2014) ou à Alès, puis à Montpellier ou à Lunel (semaine 40). Des experts et des médias parlent promptement d’« événements exceptionnels ». Des micros-trottoirs glanés par des micros paresseux parlent même de « jamais vu ».

    Jamais vu ? Peut-être pour telle ou telle personne croisée par hasard, habitant récent ou ancien de la région, on l’ignore… En revanche jamais vu de mémoire d’hommes et de mémoire locale, certainement pas [1].

    #risques, #écologisme
    #géographie
    #citoyen

  • La lettre d’Orion : avril 2014

    Le nouveau blog de Philippe Pelletier, #géographe #libertaire.

    http://libelalettredorion.blogs.liberation.fr/Philippe_Pelletier.JPG
    Accueil | La disparition du vol MH 370, un mystère géographique »
    vendredi 11 avril 2014
    De nouvelles régions, ou le degré zéro de la #géographie

    La question n’est pas nouvelle, la réponse non plus : Pierre-Joseph Proudhon proposait 12 provinces (1846), Auguste Comte 17 intendances (1854), Frédéric Le Play 13 provinces (1864), Ferdinand Lepelletier 27 provinces (1896), Pierre Foncin 32 régions (1898), si on s’en tient au seul XIXe siècle…

    Se focaliser sur le nombre est malheureusement un moyen d’esquiver la problématique de fond : des régions pourquoi faire ?

    La régionalisation en France est historiquement liée à la question du #territoire politique mais aussi économique. C’est cette seconde fonction qui l’emporte de nos jours, mais sous des modalités nouvelles. En outre, la question des #régions passe par celle des départements (et des communes).
    http://libelalettredorion.blogs.liberation.fr/mon-blog/2014/04/index.html

  • Le Japon quatre fois frappé | Philippe Pelletier (Echogeo)
    http://echogeo.revues.org/12327

    Il est temps aussi, simultanément, que la jeunesse du Japon et du monde entier qui est fascinée par la J-Pop analyse de façon critique l’idéologie qui lui est en partie sous-jacente. Cette culture post-moderne est certes décomplexée vis-à-vis de la technologie, des robots et des outils informatiques divers, mais elle se combine aussi à un délire technologique dont les centrales nucléaires offertes aux séismes en sont les plus terribles expressions. La jeunesse japonaise qui n’a pas connu les bombardements de la guerre et qui fricote virtuellement avec les périls nucléaires ou militaires, les Godzilla ou les Akira, est désormais confrontée concrètement à une menace bien réelle. Cela va lui demander une prise de conscience, un fort esprit critique, une forme de renoncement, mais tel est l’enjeu du futur, et déjà du présent. (...)