person:philippe perchoc

  • NATO in figures – ahead of the Warsaw summit - Think Tank
    http://www.europarl.europa.eu/thinktank/en/document.html?reference=EPRS_ATA%282016%29586604

    Via Philippe Perchoc à Bruxelles

    The end of the Cold War and the 2001 terrorist attacks in the USA changed the face of the North Atlantic Treaty Organization. The alliance has developed, with interventions both within and outside Europe (the Balkans, Afghanistan, the African Horn, and Sub-Saharan Africa). More recently, the alliance has increasingly organised exercises in Europe, in order to reassure its members in the face of military build-up to the East of its borders.

    #otan #cartographie #eu

  • Tchernobyl, 30 ans déjà - par Philippe Perchoc

    https://www.facebook.com/philippe.perchoc/posts/10154804464763378

    Ce matin, une conférence sur les 30 ans de Tchernobyl au Parlement européen. On y découvre que l’UE, qu’on aime tellement critiquer, s’est engagée fortement pour confiner les radiations et pour aider les populations locales (briefing par votre serviteur).

    Et pour vous donner une idée de ce qu’est Tchernobyl, cette vidéo-drone. Car Tchernobyl a créé la première distorsion visible du temps humain avant le réchauffement climatique : c’est la première fois que l’homme accomplit un acte inhumain qui empêche le futur de s’écouler en passé. Après Tchernobyl, il n’y a pas de futur et de passé, mais un futur qui devient un présent continu d’au moins 20 000 ans.
    Et agir en hommes face à cette inhumanité, c’est notre devoir, n’est-ce pas ?

    Voir le brieffing :

    http://www.europarl.europa.eu/RegData/etudes/BRIE/2016/580887/EPRS_BRI%282016%29580887_EN.pdf

    et la courte vidéo signalé par Philippe :

    Postcards from Pripyat, Chernobyl
    https://vimeo.com/112681885

    #tchernobyl #nucléaire

  • Picked up from Face book, un commentaire du très excellent Philippe Perchoc :

    https://www.facebook.com/philippe.perchoc/posts/10154373672168378

    Philippe Perchoc écrit :

    « Günther Anders est décidément un grand philosophe, trop méprisé. En lisant son livre "La menace nucléaire", il me semble donner une des raisons pour lesquelles nos contemporains n’en ont rien à f*** des migrants ou de la guerre en Syrie ou en Ukraine. C’est parce que pour eux, c’est "supra-liminaire".

    "descendre des milliers d’hommes en appuyant sur un bouton est incomparablement plus facile que de tuer un seul homme. A l’infraliminaire, c’est-à-dire l’excitation qui est trop petite pour déclencher une réaction, que nous connaissons grâce à la psychologie, correspond le "supraliminaire" qui est trop grand pour déclencher une réaction comme, par exemple, l’activation d’un mécanisme de freinage". Anders, la menace nucléaire, p. 150

    En gros, on s’émeut plus pour un fait divers au coin de la rue, imaginable, que pour une catastrophe inimaginable (on sait aussi fermer les yeux très fort) qui ne nous fait plus rien. Bienvenue dans le monde moderne. »

    #meurtres_de_masse

  • Russe par intérêt. Le professeur Martens, conscience, connivence et droit international | Nouvelle Europe

    http://www.nouvelle-europe.eu/russe-par-interet-le-professeur-martens-conscience-connivence-et-dro

    Par Philippe Perchoc | 13 avril 2015

    La littérature estonienne est encore trop peu traduite en français. Pourtant, quelques romans de Jaan Kross, comme le Fou du Tsar, sont depuis longtemps accessibles. Dans le contexte de la politique étrangère russe actuelle, Le départ du professeur Martens, roman historique sur un des plus grands jurisconsultes des tsars, questionne les raisons de l’adhésion d’intellectuels non-russes au pouvoir de Moscou.

    #pays_baltes #estonie #russie #culture
    Le Départ du professeur Martens est l’un des plus grands romans de la littérature estonienne, publié en 1984, en République socialiste soviétique d’Estonie. Comme souvent, Jaan Kross illustre la situation en Estonie soviétique à travers un roman historique sur l’empire des tsars. Dans le Fou du Tsar, il questionnait le problème du libéralisme politique, de la censure et des internements psychiatriques en URSS. Dans le Départ du professeur Martens, il illustre une autre dimension, aussi présente dans le Fou du Tsar, à savoir la collaboration de minorités non-russes (allemandes, estoniennes) au régime russe.

  • Politique Internationale - La Revue

    http://www.politiqueinternationale.com/revue/read2.php?id_revue=144&id=1290&search=&content=texte

    Signalé par Philippe Perchoc sur Facebook (et je le remecie)

    le philosophe et géopoliticien Alexandre Douguine a repris à son compte une théorie créée par des émigrés russes dans les années 1920 : l’eurasisme. Selon cette vision du monde, l’Union soviétique n’était qu’un nouvel avatar de l’Empire russe - un espace dont l’étendue et la multi-ethnicité nécessitaient un État centralisé fort, une assimilation forcée des populations frontalières « dangereuses » et une répression constante de toute forme de démocratie, d’autogestion ou de revendication de libertés individuelles. Pour les eurasistes, la Russie représente une civilisation unique dotée de sa propre mission historique : créer un nouveau centre de puissance et de culture qui éclairera le reste du monde - et cela, d’autant plus que l’Occident est voué à la décadence.

    #russie #poutine #eurasie #ukraine

    • Bien entendu, l’Occident sera contre cette Union eurasienne. Les atlantistes et les eurocentristes verront toujours la Russie comme un pays barbare et ennemi, et l’Union eurasienne comme une organisation absolument inacceptable. Pour une raison simple : ces gens-là ont une vision raciste du monde.

    • En Europe, il y a trop de liberté pour les libéraux et pour les pervers, et trop peu de liberté pour le peuple. La démocratie libérale en Europe devient de plus en plus élitiste et anti-démocratique. De mon point de vue, il s’agit d’une forme nouvelle de totalitarisme - un totalitarisme libéral orienté contre la majorité, contre les peuples européens.

    • Désolé pour les commentaires multiples :-) La fin est une sorte d’apothéose...

      G. A. - Vous parlez de la confrontation que se livrent les États-Unis et la Russie autour de l’Ukraine. Quelle vision avez-vous de l’Ukraine elle-même ?

      A. D. - C’est simple : une moitié de l’Ukraine souhaite l’union avec la Russie ; et l’autre moitié, l’union avec l’Occident. On a d’abord vu la rébellion de l’Ouest ukrainien contre l’Est russe, qui s’est soldée par la victoire de l’Ouest et l’instauration d’une junte illégitime à Kiev. Mais le peuple du Sud-Est a pris son destin en main. Ce fut la deuxième partie de la révolution ukrainienne, son « printemps russe ». Aujourd’hui, le Sud-Est est le symbole de la révolte tandis que Kiev et la partie occidentale de l’Ukraine incarnent la réaction. De toute façon, il n’existe pas d’Ukraine unie. En vingt-trois ans d’indépendance, cette unité ne s’est jamais formée. Il est évident que, malgré la position modérée de Moscou, la révolution russe qui se déroule actuellement dans le Sud-Est a pour objectif ultime le rattachement de cette moitié de l’Ukraine à la Russie. Les néo-nazis ukrainiens nous lancent un défi. Or la Russie s’est déjà déclarée garante de la sécurité de la population russe du sud et de l’est de l’Ukraine. Poutine est obligé d’intervenir militairement. Il n’a pas le choix.

      G. A. - Cette intervention militaire que vous appelez de vos voeux doit-elle se limiter à l’Ukraine orientale ?

      A. D. - Certainement pas. La Renaissance russe ne peut s’arrêter qu’avec la prise de Kiev. Et encore... Une fois Kiev prise, la question se posera : faut-il s’arrêter ou bien continuer la marche vers l’Ouest ? Une décision trop modérée pourrait transformer la victoire russe en défaite... Mais chaque chose en son temps. Aujourd’hui, il convient déjà de mettre fin aux exactions de la junte de Kiev en Ukraine orientale. À l’instar de Caton l’Ancien qui répétait de façon obsessionnelle son Delenda Carthago est, malgré les rires de l’assistance, je suis prêt à répéter, inlassablement : « Poutine, il est temps de faire entrer nos troupes en Ukraine ! » Ceux qui défient le peuple russe doivent être écrasés.

    • Il y a un site que j’ai trouvé sur les divers développements de l’Ukraine durant le siècle 1900 et c’est très intéressant, car depuis leur premier mouvement d’émancipation de l’URSS vers les années entre 1919 à 1922, les Ukrainiens se sont toujours foutu dessus.
      Puis les bolchéviques ont repris toute une zone et c’est Staline qui a dessiné les frontières actuelles de l’Ukraine, non comprise la Crimée.
      La Crimée a été cédée à l’Ukraine par Nikita Khrouchtchev alors qu’il était complètement bourré.
      Khrouchtchev qui était pro-américain jusqu’au jour où je ne me souviens plus quel président américain ait trahi les Russes.

      Il faut connaître les termes américains. Pour eux « amis » veut dire « partenaires » alors que par chez nous, quand on dit « amis » on se plaît à y croire !

  • Where the European brains go | Forum Alpbach

    http://www.alpbach.org/alpbuzz/where-the-european-brains-move

    Signalé par Philippe Perchoc sur Facebook

    Gain or drain: How many professionals moved within Europe in the last ten years? Which are the countries that attract qualified workers, which countries suffer from the most brain drain? We looked at the numbers.

    The colours on the map indicate whether a country lost or gained more professionals since 2003. Green means that more brains moved here than left (brain gain), red means more brains left this country than moving here (brain drain). Click on a country for extra information.

    Note: There is not enough data on professional migration to and from Croatia yet.

    #cartographie #visualisation #cerveaux #savoir

    • Les pays des #Balkans de l’Ouest ne se trouvent pas sur cette carte entre des perdants statistiques du #brain_drain ?

      – Ils perdaient déjà pendant des années 1990 énormément des gens qualifiés (plus que 60%)
      – Ils ne sont pas dans la CE
      – Leurs qualifications pour des jeunes en générale ne sont pas suffisantes pour des demandes des marchés globalisées.

  • Ukraine : Le Maïdan, au coeur de l’Europe

    http://blogs.mediapart.fr/blog/anna-colin-lebedev/021213/le-maidan-au-coeur-de-l-europe

    Une citation très intéressante de Philippe Perchoc, spécialiste des pays baltes et des confins orientaux de l’Union Européenne :

    « Depuis 20 ans, un nouveau Rideau de Fer s’est peu à peu levé à l’Est des nouvelles frontières de l’Union Européenne. Avec Schengen, avec nos règles, nos nouvelles frontières, nos visas, nos contrôles, nos expulsions. Nous nous sommes arrogés le monopole d’être Européens. Et nos voisins Européens, nous en avons fait des "voisins de l’Europe", les jetant dans les bras de ceux qui avaient autre chose à leur proposer.

    La seule façon d’être Européens n’est pas à travers le marché, les règles, la conditionnalité. L’Europe, c’est une façon d’être au monde et c’est une volonté. Une volonté de s’affirmer comme tel.

    Européens. Arrêtons de fermer les yeux et ouvrons les bras. »

    #ukraine #europe

  • Philippe Perchoc sur Facebook vient de nous offrir une belle citation
    d’Eric Hobsbawm : histoire, géographie et cartographie

    « Le passé est un autre pays, mais il a laissé sa marque sur ceux qui y ont vécu jadis. Il a aussi laissé sa marque sur ceux qui sont trop jeunes pour l’avoir connu, sauf par ouï-dire, ou qui même, dans une civilisation structurée anhistoriquement, l’ont traité, pour reprendre le nom d’un jeu populaire de la fin du XXe siècle, comme un « Trivial Pursuit » - un passe-temps futile. Pourtant, c’est le travail de l’historien autobiographe de ne pas seulement le revisiter, mais de le cartographier. Car sans une telle carte, comment pouvons-nous retracer les chemins d’une vie à travers ses paysages changeants, comprendre pourquoi et où nous avons hésité et trébuché, ou comment nous avons vécu parmi ceux qui étaient mêlés à nos vies et dont elles dépendaient ? Ces éléments projettent une lumière sur des vies individuelles, mais sur le monde. »

    Eric Hobsbawm, Franc-tireur, autobiographie, Hachette, Paris, 2002, p.21

    #histoire #géographie #cartographie #perception #représentation #Imaginaire