person:philippe séguin

  • Comaguer - 5 Février 2019 - Radio Galère

    – Manifestations à Marseille
    – Tchad, arrivés dans l’ordre : bénalla, suivi par emmanuel macron, suivi par benjamin netanyahou
    – Venezuela, le point
    – Décès de Josette Audin, les manipulations de macron
    – Rappel, le traité de Maastricht, le discours de Philippe Seguin

    https://radiogalere.org/wp-content/uploads/2019/02/2019-02-05-Emission-Comaguer-1.mp3

    #Audio #Radio #Information_Alternative #Géopolitique #Analyse

  • Les GJ et l’État
    http://www.dedefensa.org/article/les-gj-et-letat

    Les GJ et l’État

    Henri Guaino, qui fut conseiller de Sarkozy et qui mériterait mieux comme référence pour le situer, est un des rares personnages d’une certaine qualité dans le monde politique français. Pour cette raison, ses possibilités d’affirmation publique, et par là d’influence, sont restées limitées ; sa grande affaire, finalement, fut d’être un “homme secret”, c’est-à-dire la plume et le conseil d’un président de la République plutôt douteux, et par conséquent autant pour l’affirmation publique et l’influence.

    Guaino a quelque chose, avec un “petit quelque chose”, qui le rapproche de Philippe Séguin (et peut-être de Michel Jobert, lui-même avec un lien secret avec Séguin) : un de ces hommes foncièrement honnêtes en politique, avec une belle hauteur de vue, un sens très patriotique du devoir et du service (...)

  • (7) Soutien à la journaliste Nadia Daam, menacée par des trolls - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2017/11/03/soutien-a-la-journaliste-nadia-daam-menacee-par-des-trolls_1607591

    Pas des trolls, des cyberharceleurs. Que fait la justice ?

    Attaques contre ses comptes électroniques, injures pornographiques, menaces de mort, menaces de viol, menaces sur son enfant, tentative d’intrusion à son domicile au milieu de la nuit : voilà ce que subit une journaliste pour avoir dénoncé, dans une chronique diffusée sur Europe 1, le sabotage d’un numéro de téléphone destiné à aider les femmes victimes de harcèlement de rue par des activistes issus de ce forum 18-25, lieu d’une parole libre qui parfois dérape dans une violence faussement ludique. Ce qui arrive à Nadia Daam depuis cette chronique lui donne tragiquement raison.

    #Cyberharcèlement #Forum_jeux_vidéo #Fachosphère

    • Une « campagne de cyber-harcèlement » d’après l’expression d’Europe 1, orchestrée par des « trolls » œuvrant sur le « Forum Blabla 18-25 ans » du site internet #Jeuxvideo.com. Cet espace de discussion en ligne, qui appartient au groupe Webedia du milliardaire #Marc_Ladreit_de_Lacharrière, est connu pour être un repaire actif de militants antiféministes, dont certains sont proches de la fachosphère.

      J’ai déjà entendu ce nom là quelque part.


      Mais oui ! bien sur, le voilà ce gros plein de thunes avec tous ces amis.es
      qui est le milliardaire Marc Ladreit de Lacharrière ?
      http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2017/article/2017/01/26/marc-ladreit-de-lacharriere-l-influence-des-salons-et-de-l-argent_5069370_48

      C’était en mai 2010. Sous les ors de l’hôtel Matignon, François Fillon recevait La Revue des deux mondes et célébrait un numéro spécialement consacré à Philippe Séguin, disparu quelques mois plus tôt. De son pupitre, le premier ministre avait salué les orphelins de l’ancien président du RPR et les contributeurs exceptionnels de ce hors-série. Parmi eux, « Marc Ladreit de Lacharrière, membre de l’Institut », ainsi que le clame chaque mois la couverture orange de la plus vieille et balzacienne revue française.

      La Revue des deux mondes, dont Pénélope Fillon a touché 5 000 euros brut par mois entre mai 2012 et décembre 2013, n’est qu’une toute petite parcelle du vaste empire Fimalac. Finance, hôtellerie, immobilier, loisirs, digital, spectacles, presse, le holding de Marc Ladreit de Lacharrière, créé en 1991, pèse aujourd’hui 3 milliards d’euros en Bourse. La vieille dame de bientôt 200 ans est à la fois l’antiquité du groupe et le salon littéraire et politique de « MLL », comme on l’appelle. Mieux que Fitch, cette agence de notation qui fait la loi dans le CAC 40, davantage encore que « sa » salle Pleyel rachetée en 2016, la revue raconte les manières de ce milliardaire de 76 ans soucieux d’être dans le monde – du club Le Siècle au cercle Bilderberg en passant par le Jockey Club.

      Au George V, palace des Champs-Elysées, les dîners-débats de la revue voient chaque mois se succéder les grands de la politique française : François Fillon, mais aussi Giscard, Barre, Sarkozy, Hollande, Fabius, Le Drian, Ayrault.... « Ladreit » n’est jamais aussi heureux que lorsqu’il peut présenter à un ministre un chanteur, un architecte, un banquier ou un intellectuel – et inversement. De sa main droite, le « grand mécène » du Louvre, 32e plus grosse fortune de France, donne de l’argent aux arts ; de l’autre, il prodigue expertises et avis à ses amis. François Fillon, par exemple.

      Le 21 septembre 2007, le premier ministre...

      Inutile d’aller plus loin, le reste de l’article est protégé.

  • Trente ans de projets miracles et un #emploi toujours en plan
    http://alencontre.org/europe/france/trente-ans-de-projets-miracles-et-un-emploi-toujours-en-plan.html
    Notons que la principale qualité de Pierre Gattaz est d’être sorti du vagin de sa mère !

    Il est vrai que, depuis plusieurs décennies, les plans providentiels se sont empilés sans produire de résultats mirobolants, sinon des coups de rabot dans des droits sociaux, ce qui n’a pas désespéré employeurs et actionnaires. Petit voyage dans le temps.

    • 1986 : un Gattaz déjà flexible. Inventeur du terme « flexibilité », le président du CNPF (père du Medef), Yvon Gattaz (père de Pierre), lance en 1984 la revendication des Enca (emplois nouveaux à contraintes allégées). En échange de la suppression de l’accord obligatoire de l’Inspection du travail à tout licenciement économique et de quelques autres broutilles, comme la révision des seuils sociaux. Il s’engage à embaucher « 471’000 chômeurs, dont 400’000 la première année ». Le Canard dévoile la supercherie, mais, deux ans plus tard, Philippe Séguin, ministre des Affaires sociales de Chirac, s’exécute en partie en mettant l’Inspection du travail au placard. Ce dispositif se double du recrutement massif de jeunes (800’000), mais pour des petits boulots.

    Taux de #chômage au sens du BIT au moment de la réforme : 8,6% de la population active ; un an plus tard : 8,8%.
    Les indigestes Enca n’ont guère nourri l’emploi.

    #histoire #affabulateurs

  • La fin du travail, le nerf de la guerre, Philippe Escande
    « Retours sur le futur (5/5). Des auteurs ont anticipé la société à venir dans des livres vendus à des milliers d’exemplaires. En 1997, Jeremy Rifkin théorisait ce qui allait inspirer la gauche française lors de nombreux débats politiques : la destruction des emplois par la technologie. »

    http://www.lemonde.fr/festival/article/2017/08/18/la-fin-du-travail-le-nerf-de-la-guerre_5174023_4415198.html

    Michel Rocard ne s’y était pas trompé : ce livre est « effrayant ». Dans la préface de l’édition française, il écrit qu’il est sidéré par l’ampleur du défi lancé par l’auteur de La Fin du travail (Jeremy Rifkin, La Découverte, 1997. Publication originale : The End of Work, 1995). Depuis plus de cinq mille ans, l’homme courbe l’échine sous le poids de ses obligations, et voilà que Jeremy Rifkin, spécialiste de prospective, annonce sa libération.

    Dans cet essai « torrentiel, déconcertant et parfois agaçant » – toujours selon Rocard –, l’auteur prédit que la technologie va progressivement faire disparaître la force de travail humaine et qu’il convient de s’y préparer en investissant massivement dans l’économie sociale. Il faut anticiper le chômage et l’extension de la misère, et aviver l’espoir de l’avènement d’une société moins marchande et plus solidaire.

    Il est déconcertant de constater qu’un débat lancé il y a plus de vingt ans ait refait surface, en France, lors de la campagne présidentielle de 2017. Bien des idées du candidat du Parti socialiste, Benoît Hamon, résonnent étrangement avec celles proposées par Rifkin : les robots vont tuer l’emploi, un revenu universel est nécessaire et il faut renforcer un tiers secteur non marchand. L’Américain a multiplié ses disciples.

    Vendu à 125 000 exemplaires aux Etats-Unis – ce qui est loin d’en faire un best-seller –, le livre a connu une belle carrière internationale. Traduit en dix-sept langues, il a lancé la carrière de son auteur et l’a installé dans le fauteuil confortable de prophète d’un monde nouveau, marqué par la triple révolution numérique, biologique et écologique. (

    Papy débonnaire
    Son ouvrage précédent, Au-delà du bœuf (Beyond Beef, Dutton Adult, 1992), plaidoyer d’un végétarien convaincu qui dénonce la consommation de viande et l’élevage bovin, ne laissait pas prévoir qu’il allait s’attaquer aussi abruptement à l’un des fondements de l’activité humaine. Douceur du regard, calvitie de notaire et moustache de sergent-major, on lui donnerait le Bon Dieu sans confession.

    Un révolutionnaire se cache pourtant derrière Jeremy Rifkin, ce papy débonnaire aux costumes soignés et aux pochettes de soie assorties. Son premier engagement, celui qui déterminera tout le reste, a lieu en 1967 quand, jeune diplômé en droit, il organise la première manifestation nationale contre la guerre au Vietnam. Plus tard, il épouse la cause de la lutte contre les manipulations génétiques. Il trouble, avec ses camarades, les cénacles de l’Académie des sciences, en déployant ses banderoles et en chantant « Nous ne voulons pas être clonés », sur l’air de l’hymne aux droits civiques (We Shall not Be Moved).

    En 1977, dans le Library Journal, le critique Ken Nash presse le destin de ce jeune homme qui n’avait pourtant produit qu’un seul livre (Own Your Own Job, Bantam Books, 1977) : « Le socialisme de Rifkin est aussi américain que la tarte aux pommes, écrit Nash. Il est peut-être notre plus talentueux vulgarisateur d’idées radicales. » La France va adorer.

    Multiples retirages

    Quelques mois après la publication de The End of Work, le sociologue français Alain Caillé dévore le livre et rêve d’une édition française. Théoricien du don et militant de l’anti-utilitarisme, alternative humaniste au libéralisme et au marxisme, il retrouve ses thèmes dans l’ouvrage de Rifkin : l’impasse de l’économie marchande qui exclut de l’emploi et la nécessité d’encourager l’économie solidaire.

    Il fait le siège de son éditeur, La Découverte, pour le convaincre de le publier. « Ça ne se vendra pas », le prévient François Gèze, le patron de la maison. A tort : il a vendu plus de 30 000 exemplaires la première année de sa sortie, sans compter les multiples retirages, qui élèvent le nombre à 57 000. « Et il s’en vend toujours aujourd’hui », pointe l’éditeur. Il faut dire qu’il avait réussi à convaincre son ami Michel Rocard de préfacer l’ouvrage.

    Philippe Séguin, à l’époque président de l’Assemblée nationale (1993-1997) et autre amoureux du débat sur le travail, avait décliné car Jeremy Rifkin exerce déjà sur le personnel politique, français comme européen, un attrait indéniable. Comme si ses idées originales ouvraient de nouveaux horizons à des décideurs en panne de solutions nouvelles. Avant la sortie de l’édition française, il était l’invité d’honneur d’une conférence de deux jours organisée par Philippe Séguin à Epinal, son fief des Vosges, rassemblant leaders syndicaux et chefs d’entreprise.

    « Nouvel esprit de paresse »

    Le succès de l’ouvrage est aussi dû à un concours de circonstances exceptionnel : rincés par une crise qui n’en finit pas en ce milieu des années 1990, les Français sont en proie au doute. « Contre le chômage, on a tout essayé », reconnaît, en 1993, le président François Mitterrand. On imagine alors la disparition de l’emploi. Un an avant la traduction de Rifkin, la sociologue et philosophe Dominique Méda publie Le Travail, une valeur en voie de disparition (Alto, 1995). Un tabou saute. La droite hurle à l’Assemblée face à ce « nouvel esprit de paresse ».

    Dans le même temps, la romancière Viviane Forrester fait un tabac avec son Horreur économique (Fayard, 350 000 exemplaires). L’entreprise n’est plus tendance, le débat s’installe à gauche. Mais nous sommes en France, et l’argumentaire économique promu par Rifkin vire à la controverse philosophique.

    Pour Méda, comme pour André Gorz et d’autres penseurs de gauche, la question du progrès technologique n’est pas centrale. Il s’agit d’affirmer que le travail, valeur réhabilitée au XVIIIe siècle avec les Lumières, ne constitue pas l’essence de l’homme et que l’entreprise ne doit pas être son seul horizon. Il convient d’en réduire la durée pour se consacrer à d’autres activités plus épanouissantes : la famille, la communauté, l’enrichissement intellectuel… La conclusion est identique à celle de l’Américain mais prend d’autres chemins.
    « Je ne dis pas que le travail va disparaître, assure la sociologue, mais je souhaite qu’il prenne moins de place. » Une idée que partage également l’économiste Gilbert Cette, professeur à l’université d’Aix-Marseille, et qu’il traduit en des termes plus économiques :
    « Augmenter le temps de loisirs est une forme de redistribution des gains de productivité. »

    Déprime des salariés

    A ces données s’ajoutent une déprime des salariés (le plus grand succès des éditions La Découverte à cette époque sera d’ailleurs Le Harcèlement moral, de Marie-France Hirigoyen, en 1998, vendu à 600 000 exemplaires…) et une réflexion à gauche qui s’oriente de plus en plus vers la réduction du temps de travail.

    A la faveur de la dissolution du Parlement par Jacques Chirac en 1997, la gauche, exsangue cinq ans plus tôt, revient au pouvoir. A court d’idées neuves, elle saute sur la réduction du temps de travail, soufflée à Martine Aubry par Dominique Strauss-Kahn. Gilbert Cette intègre le cabinet de la ministre et donne une réalité à ce vieux rêve.
    Jeremy Rifkin ne pouvait imaginer pareille consécration : la plus importante réforme sociale de l’après-guerre en France, mise en route deux ans après la parution de son livre qui en faisait l’apologie ! Pourtant, la destruction des emplois par la technologie, thèse principale du livre, n’a pas abouti à une disparition du travail mais à sa transformation. Le drame que décrivait si bien l’auteur n’était pas celui de la fin du salariat mais de la désindustrialisation.

    Légitimité du débat

    Et si le débat revient aujourd’hui avec la peur de l’avènement des robots, la plupart des spécialistes en rejettent l’idée, de surcroît contredite par les faits : vingt ans après sa prédiction funeste, le taux de chômage mondial est plus bas qu’à l’époque (1 % de moins) ! Vieille opposition du scientifique face au vulgarisateur qui noircit le trait pour mieux vendre son message au risque de le déformer…
    « Monsieur Rifkin est un charlatan ! C’est un consultant qui a eu le flair d’enfourcher, au bon moment, les grandes peurs collectives de notre fin de siècle : les risques liés au progrès technologique et le chômage », lançait Olivier Blanchard, ancien chef économiste au FMI et enseignant au MIT, l’un des rares de sa profession qui soit entré dans le débat. Les autres ont préféré l’ignorer.

    Jennifer Hunt est l’une des plus grands spécialistes du travail aux Etats-Unis. Elle fut chef économiste au ministère du travail américain pendant la mandature de Barack Obama. « J’étais professeure à l’université Yale à l’époque, dit-elle. Nous ne le connaissions même pas. En 1995, nous sortions de la récession, c’était le début de la nouvelle économie et la croissance de l’emploi était très rapide. » Tout juste reconnaît-elle qu’il est parfois utile « d’avoir des gens qui ne sont pas contraints par une discipline et par des faits scientifiques ». Pour l’économiste Daniel Cohen, « Ce livre est arrivé à un moment de grande fatigue. Il est faux de dire que le travail disparaît, mais le débat sur la finalité de celui-ci est légitime ».

    Conférences convoitées
    C’est finalement le destin des Rifkin, Attali ou Minc de saisir l’air du temps, de lire beaucoup et de former, à partir de cela, des idées bien plus audacieuses que celles de la communauté scientifique… Et d’en faire commerce. Les conférences de Jeremy Rifkin, réclamées par toutes les grandes entreprises et organisations mondiales, se monnayent entre 20 000 et 40 000 euros.

    Sa société de conseil enchaîne les contrats avec la Commission européenne, le gouvernement allemand, la ville de La Haye, le Luxembourg, la région des Hauts-de-France… Les missions sont facturées entre 350 000 et 450 000 euros – « Le prix d’un rond-point », tempère modestement le prospectiviste –. « Sa notoriété et son charisme nous ont permis de rassembler tous les acteurs de la région autour d’un projet mobilisateur », insiste l’ancien ministre Philippe Vasseur, qui a monté avec lui le projet de « Troisième révolution industrielle » pour les Hauts-de-France.

    La Fin du travail a permis à Rifkin de gagner ses galons de millénariste en chef. Après la fin du bœuf et celle du travail, sont intervenues celles de la propriété (L’Age de l’accès, La Découverte, 2005) et des énergies fossiles (La Troisième Révolution industrielle, Les Liens qui libèrent, 2012). Il prédit maintenant la fin du capitalisme par sa dissolution dans le collaboratif (La Nouvelle Société du coût marginal zéro, Babel, 2016), voire la fin de l’espèce humaine, si l’on ne prend pas de mesure contre le réchauffement climatique.

    Des idées fortes qui retentissent dans une Europe en proie aux doutes existentiels. « Si je devais renaître, j’aimerais que ce soit en France ou en Italie », a coutume de lancer Jeremy Rifkin. Il en est déjà le citoyen de cœur et, avec ses certitudes, il est au moins le prophète d’un monde incertain.

    https://seenthis.net/messages/262461

    #Rifkin #Travail #emploi

  • Les raisons du soutien de Dupont-Aignan à Marine Le Pen
    http://www.lefigaro.fr/elections/presidentielles/2017/04/29/35003-20170429ARTFIG00093-les-raisons-du-soutien-de-dupont-aignan-a-marine-

    La deuxième logique de cet accord est la recherche d’un intérêt politique pour le président de Debout La France. Ayant mis sur la table le poste de premier ministre, que Marine Le Pen a accepté de lui confier, il joue son avenir politique, en visant un poste très important, tout en prenant le risque d’entrer dans la sphère encore diabolisée du Front national. Tout ce qui reste d’un Front républicain, même fissuré, va désormais se tourner également contre lui. Les adversaires du FN le désigneront probablement comme un allié du diable. La question est de savoir si, pour Dupont-Aignan, cette alliance est un aller sans retour ou pas. En cas d’échec de Marine Le Pen, personne ne sait si son mouvement pourra résister aux conséquences de cette alliance.

    #Linfiltré #PhoneStories #FN #Fachosphere

  • Sur la rafle du Vél d’Hiv, Marine Le Pen veut ramener la France trente ans en arrière | Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/143159/le-pen-rafle-vel-hiv

    Ses propos s’inscrivent dans une école de pensée qui a été longtemps majoritaire en France, notamment sous De Gaulle et Mitterrand : celle qui consiste à dire que Vichy et l’État français ne constituaient qu’une autorité de fait, « nulle et non avenue » selon les mots de De Gaulle, et qui n’avaient pu prétendre à aucun moment représenter leur pays, quel que fût le soutien populaire dont ils avaient bénéficié ; que le vote des pleins pouvoirs à Pétain le 10 juillet 1940 étant anticonstitutionnel, les décisions de Vichy ne pouvaient pas être attribuées à une France qui, à ce moment-là, était à Londres. Et qui conclut donc que les positions de Chirac et de ses successeurs constituent une repentance et une autoflagellation malvenue... (Ce qui est oublier que, dans leurs discours, Chirac comme Hollande distinguaient en fait deux France : « Il y a aussi la France, droite, généreuse, fidèle à ses traditions, à son génie. Et cette France-là n’a jamais été à Vichy », lançait Chirac, tandis que son successeur rendait « hommage à tous ces Français qui ont permis que survivent les trois quarts des Juifs de France »).

    On trouve trace de cette école de pensée dans des critiques de divers responsables politiques (Marie-France Garaud, Jean-Pierre Chevènement, Philippe Séguin ou Henri Guaino, par exemple, avaient critiqué les discours élyséens), mais aussi, de manière plus extrême, dans les écrits d’un Éric Zemmour affirmant que le 16 juillet 1995, Jacques Chirac avait « raflé » le général De Gaulle. Le polémiste avait aussi défendu le rôle du régime de Vichy dans la protection des juifs français, thèse critiquée par de nombreux historiens.

    En 2012, au moment du discours de François Hollande, l’un des meilleurs spécialistes français de Vichy, Henry Rousso, jugeait pourtant que ce passé avait « enfin trouvé sa place » et qu’on avait assisté à une « normalisation » de la mémoire.

    #Linfiltré #PhoneStories #FN

  • #Revue_de_Presse du jour comprenant l’actualité nationale et internationale de ce samedi 26 novembre 2016
    https://www.crashdebug.fr/revue-de-presse/12733-revue-de-presse-du-jour-comprenant-l-actualite-nationale-et-interna

    https://www.crashdebug.fr/images/stories/addons/images/Images+globales/2015/decembre/revue_de_presse_02_12_2015.png

    Bonjour, enfin le week end, j’ai toutefois, comme à l’accoutumée, pris le temps de parcourir les titres de presse, et voici la Revue de presse du jour.

    Amicalement,

    f.

    Actualités françaises :

    26.11.2016

    Henri Guaino : "Ce n’est pas parce que l’on va se prosterner à Colombey ou parce qu’on se revendique du gaullisme social que l’on exprime des choix politiques qui ont quelque chose à voir avec le Général De Gaulle ou avec Philippe Seguin" (Atlantico.fr)

    Les impôts locaux augmenteront encore en 2017 (Agoravox.fr)

    L’idée d’un contrat de travail unique ne fait pas recette auprès des Français (Les Echos.fr)

    25.11.2016

    Airbus : 1000 emplois supprimés, 1000 milliards de commandes (L’Humanité.fr)

    Manifestation à Paris de 200 policiers « en colère », entre la (...)

    #En_vedette

  • Henri Guaino : « Ce n’est pas parce que l’on va se prosterner à Colombey ou qu’on se revendique du gaullisme social que l’on exprime des choix politiques qui ont quelque chose à voir avec le Général de Gaulle ou Philippe Seguin »
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/12734-henri-guaino-ce-n-est-pas-parce-que-l-on-va-se-prosterner-a-colombe

    Henri Guaino prend position sur l’avancée de la primaire de la droite et du centre. Selon lui, les programmes défendus par les finalistes sont dangereux et constituent un véritable risque de casse sociale.

    Atlantico : Henri Guaino, quelle a été votre réaction au premier tour de la primaire ? Ce résultat vous a-t-il surpris ?

    Henri Guaino : Le résultat n’est pas vraiment en soi une surprise. La primaire induit forcément des résultats qui n’ont rien à voir avec ce que peut être l’opinion de l’ensemble des Français. Le soi-disant peuple de droite qui a voté à la primaire de la droite et du centre, ce n’est pas le peuple français. 4 millions de votants dont peut-être une partie venue de la gauche sont à comparer avec 45 millions de Français inscrits sur les listes électorales, (...)

    #En_vedette #Liberté,_Égalité,_Fraternité... #Actualités_France

  • Jacques Sapir : « François Fillon prétend parler comme de Gaulle mais il pense comme Jean Monnet »
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/12714-jacques-sapir-francois-fillon-pretend-parler-comme-de-gaulle-mais-i

    François Fillon ou la fausse surprise. François Fillon est cet ancien bras droit du gaulliste Philippe Séguin qui a porté, cinq années durant, le costume de premier ministre de “Sarko l’Américain”. A son bilan : la forfaiture du traité de Lisbonne, la réintégration de la France dans l’OTAN, la destruction de la Libye, l’explosion de la dette et la forte montée du chômage. Liste bien sûr non exhaustive. Aujourd’hui, il se dit l’héritier de Margaret Thatcher et de Gerhard Schröder et nous propose un programme néo-libéral en tout point conforme aux volontés du club Bilderberg… OD

    L’un des faits marquants de la campagne pour les « primaires » de la Droite et du Centre, dont le premier tour se déroulait le dimanche 20 novembre a été la spectaculaire remontée de François Fillon. Cette remontée s’est soldé par un (...)

  • Le temps des losers
    http://www.dedefensa.org/article/le-temps-des-losers

    Le temps des losers

    21 novembre 2016 – Il y a des époques où être parmi les “perdants” (losers, dit-on), ou classé parmi eux, représente un honneur et comme un brevet de noblesse. C’était le cas de Michel Jobert, de Philippe Séguin, et aujourd’hui, ou plutôt jusqu’à aujourd’hui, de François Fillon. On voit où je veux en venir sans nécessairement me comprendre ni comprendre pourquoi : pour moi, il y a un fil rouge qui relie Fillon à Séguin (c’est connu) et les deux à Jobert (cela l’est moins).

    (Ne cherchez pas de sens politique dans ce fil rouge, du moins selon la politique courante et habituelle. Ce fil rouge concerne les caractères, les âmes et les affinités particulières, ce qui relève du domaine de l’intuition et vous fait dire : “ceux-là, dans certaines circonstances dont ils ignorent tout mais qui seront (...)

  • BONNE ANNÉE EN FORME DE BRAS D’HONNEUR À LA LÉGION D’HONNEUR - Là-bas si j’y suis
    http://la-bas.org/la-bas-magazine/textes-a-l-appui/bonne-annee-en-forme-de-bras-d-honneur-a-la-legion-d-honneur

    Anniversaire des attentats
    BONNE ANNÉE EN FORME DE BRAS D’HONNEUR À LA LÉGION D’HONNEUR

    Le lundi 4 janvier 2016, par Daniel Mermet

    La Légion d’honneur vient d’être attribuée par le gouvernement à plusieurs victimes des attentats de Charlie. Quinze d’entre eux figurent sur la promotion du 1er janvier 2016. Wolinski et Bernard Maris l’avait déjà reçue. Mais les autres, auraient-ils tous été d’accord pour accepter ce genre d’honneur qui fut refusé par Daumier, Aimé Césaire, Sartre, Catherine Deneuve, Tardi et beaucoup d’autres ? Est-il légitime d’imposer une telle distinction sans le consentement de celui qui la reçoit ? Sans doute faut-il obtenir que les ayants droit ne fassent pas opposition. Mais Charb, par exemple. Vous êtes bien sûr que Charb aurait accepté ? Et Cabu ? Vous en êtes certain ? Car attention, il se pourrait alors que le génial (et modeste) Cabu se fasse virer du Canard enchaîné à titre posthume ! Voici pourquoi.

    (dessin : Charb) {JPEG}
    Cliquez sur l’image pour l’agrandir

    C’est un principe au Canard depuis toujours, surtout pas de Légion d’honneur. Les collaborateurs doivent la refuser sous peine de prendre la porte. En 1933, Pierre Scize fut viré pour avoir accepté « ce ruban malheureux et rouge comme la honte », comme dit Léo Ferré. C’est pourtant pour avoir perdu son bras gauche arraché dans les tranchées que Pierre Scize avait reçu cette distinction.

    Il est vrai que ceux qui l’ont refusée forment un superbe cortège à travers l’Histoire, Daumier, Littré, Courbet, George Sand, Maupassant, Pierre et Marie Curie, Sartre, Simone de Beauvoir, Albert Camus, Antoine Pinay, André Gide, Jacques Prévert, Aimé Césaire, Bourvil, Philippe Séguin, Catherine Deneuve, sans parler de Berlioz ou de Tardi, on peut dire que ceux-là sont légion et qu’ils ont le sens de l’honneur. La plupart de ceux de Charlie auraient naturellement choisi la compagnie de ces réfractaires mais l’État n’a pas hésité à contourner leur mémoire et à les faire rentrer symboliquement dans l’ordre.

    Erik Satie disait : « la refuser c’est bien, mais encore aurait-il fallu ne rien faire pour la mériter ». Le bras d’honneur à la Légion d’honneur, c’est une riche histoire. Au président de la République Vincent Auriol qui lui propose le fatal insigne, l’écrivain Marcel Aymé répond : « Votre Légion d’honneur, monsieur le Président, sauf votre respect, vous pouvez vous la carrer dans le train. » Marcel Aymé n’était pas vraiment un type de gauche mais vous imaginez Charb répondant la même chose à Manuel Valls ? Avec le dessin correspondant ? Au journal de 20 heures ? On peut rêver. Ça console. Un peu. Car ils sont morts pour de vrai, les amis, morts assassinés. Le respect s’impose devant ces copains déchiquetés, ces bouts de copain. Mais les communicants élyséens s’en foutent, ils peuvent utiliser tout ça à leur guise selon leur stratégie et leurs échéances, la propagande en somme.
    Car sinon, face à face de leur vivant, l’un de ces décorés de force n’aurait pas manqué d’en rajouter une petite couche en citant Jean Yanne : « La Légion d’honneur, c’est comme les hémorroïdes, n’importe quel trou du cul peut l’avoir. »

    Un autre n’aurait pas manqué d’évoquer un illustre récalcitrant, le peintre Gustave Courbet (1819-1877), l’ami de Proudhon et de Bakounine, l’élu de la Commune de Paris accusé d’avoir fait renverser la colonne Vendôme, symbole de l’impérialisme napoléonien. Mais en 1869, deux années avant la Commune de Paris, Napoléon III propose la Légion d’honneur à un Gustave Courbet en plein succès. On le voit, Hollande et Valls n’ont rien inventé. Discréditer des opposants avec des hochets, les déshonorer en les honorant, c’est une vieille ficelle usée par tous les pouvoirs, c’est la corruption symbolique, voyez avec un petit bout de ferraille en forme de croix et un ruban rouge, pas besoin d’argent pour avoir à sa botte qui l’on veut.

    Mais voici la réponse de celui qui a peint l’Origine du Monde : « Souffrez, Monsieur, que je décline l’honneur que vous avez cru me faire. J’ai cinquante ans et j’ai toujours vécu libre. Laissez-moi terminer mon existence libre ; quand je serai mort, il faudra qu’on dise de moi : celui-là n’a jamais appartenu à aucune école, à aucune église, à aucune institution, à aucune académie, surtout à aucun régime, si ce n’est celui de la liberté ! »

    Ce qui ne donne pas envie d’être mort, c’est que n’importe qui parle à votre place. Avec ceux-là on fait des livres, des films, des émissions spéciales avec des invités en larmes et en promo, et qui vous ignoraient de votre vivant. On fait de l’audience, on fait du fric, bientôt un musée, un parc d’attraction "Charlieland", des produits dérivés, t-shirts, porte-clés, boules neigeuses avec de la neige qui tombe sur les cadavres. Pourquoi pas ? Souvenez-vous, deux jours après les tueries, le 11 janvier 2015, lors du grand rassemblement dans Paris, quatre millions dans les rues, le gouvernement français violait déjà leur mémoire et violait aussi la profonde vague d’émotion populaire, en invitant parmi les chefs d’État en tête de la marche des bienfaiteurs de l’humanité comme Ali Bongo, Viktor Orban ou Benjamin Netanyahou. Le cynisme des communicants est sans limite. C’était il y a un an. Cette année c’est la Légion d’honneur, c’est l’année des hémorroïdes. Bonne année.

    Daniel Mermet

    #Charlie #Charlie #la-bas #légion_d'honneur #Charlie #Daniel_Mermet #Charlie #attentats

  • La criante actualité du discours de Philippe Seguin contre Maastricht. : J’ai dû louper un épisode...
    http://j-ai-du-louper-un-episode.hautetfort.com/archive/2014/01/21/la-criante-actualite-du-discours-de-philippe-s

    La criante actualité du discours de Philippe Seguin contre Maastricht.

    C’est Laurent Pinsolle qui me l’a fait découvrir, ce discours. Et chacun aurait intérêt à l’écouter !

    Bien sûr, il y a un art rhétorique certain, mais mis au service des idées. Ca change fichtrement du langage mou des politiques actuels, plus versés dans la comm’ que dans le débat d’idées... Mais surtout, il y a le fond, une vraie réflexion sur la nature de l’Europe, de la Nation et de la souveraineté nationale. Il était un temps où certains mots n’étaient pas laissés à l’extrême-droite, apparemment....

    Là, vous avez une version brève ( 20 mn), mais la version longue et la transcription sont là : http://www.assemblee-nationale.fr/connaissance/revision5_...

    http://www.dailymotion.com/video/xbsxcm_extrait-du-discours-de-m-philippe-s_news

    ....

    #Maastricht
    #Philippe-Séguin
    #union-européenne
    #Europe
    #Nation
    #souveraineté-nationale

  • Le train n’est pas un moyen de transport durable lorsqu’il roule à vide, c’est à dire, les 3/4 du temps pour les TER :

    L’autre face du transport régional est moins plaisante. Les TER sont aux trois quarts vides, ils polluent et coûtent cher au contribuable.

    « Cadencés ». Reprenons. Côté fréquentation, ce n’est pas bon. Certes, en période de pointe et à proximité des villes, les trains sont bien remplis, voire bondés - plus d’un tiers des trains entre 6 heures et 9 heures sont chargés au-delà de 90% -, mais, pour que la moyenne d’occupation, tous TER confondus, soit seulement de 26%, cela veut dire que beaucoup de rames circulent à vide. On comprend mieux le bilan écologique désastreux du TER que dresse la Cour des comptes.

    Faut-il désormais acter l’échec du rail local ?

    http://www.liberation.fr/economie/0101605172-des-ter-polluants-et-chers

    • Tu ressuscites Philippe Seguin ? ce billet date de 2009 !

      Mais oui, regardons de plus près.

      La rame, même neuve, carbure le plus souvent au gas-oil : 90% des lignes de chemin de fer ne sont pas électrifiées et ne le seront jamais, faute d’un trafic suffisant.

      Oui mais l’affirmation est trompeuse. Les 90% de ces lignes sont déjà fermées à tout trafic et en train d’être transformées en vélorail. Rien à voir avec les TER
      Très rares sont les lignes non électrifiées ouvertes au trafic voyageur (peut être 10% du trafic TER), et sur ces lignes, en milieu, le trafic est en général assuré par un autorail monocaisse, semblable à un autobus. Mais en milieu rural effectivement, et partout où la densité démographique est faible, les rendements environnementaux seront moins bons. Pour distribuer le courrier, le facteur dépense aussi beaucoup plus d’énergie par habitant à la campagne qu’en ville. L’aménagement du territoire à un coût. Ramener tout le monde en ville plairait mieux à la Cour des Comptes c’est sûr, mais à quel coût global ?

      Et de suggérer aux présidents de région de privilégier « des bus à horaires cadencés », 30% moins polluants.

      On croirait un tract du lobby routier. Un bus dans les bouchons le matin, ça consomme 30% de moins ?

      Certes, en période de pointe et à proximité des villes, les trains sont bien remplis, voire bondés - plus d’un tiers des trains entre 6 heures et 9 heures sont chargés au-delà de 90% -, mais, pour que la moyenne d’occupation, tous TER confondus, soit seulement de 26%, cela veut dire que beaucoup de rames circulent à vide

      Oui, c’est tout le problème du déséquilibre entre les déplacements centripètes (vers les centres urbains) et centrifuges (vers la campagnes) en fonction des horaires et de la concentration des déplacements sur un temps limité. Le TER qui fait un aller plein fera forcément un retour vide, et en journée on est en heure creuse.
      Le cadencement est un investissement pour proposer une offre au voyageur alternative à la voiture. Sans cadencement, le voyageur ne peut se passer de sa voiture car selon l’heure de son déplacement s’il n’y a pas de trains, il doit se débrouiller autrement. La hausse du trafic TER indique que cela semble fonctionner. La cour des comptes semble tirer des conclusions un peu hâtives, ou orientées..
      Sachant qu’en 2009, Sarkozy cherchait à épingler le train de vie couteux des régions (tenues par les socialistes), je ne serais pas surpris que la cour des comptes ne soit pas tout à fait neutre dans l’histoire.
      La droite a toujours eu plus de sympathie pour les chauffeurs routiers et de bus, isolés, malléables et corvéables à merci, que pour les cheminots syndicalistes, « privilégiés » et trop chers.

      Enfin si on parle de traction diesel sur le rail, à quand une cour des comptes qui se penchera sur le cas du fret ? Aujourd’hui, une grande partie du trafic Fret repris par les opérateurs privés (ECR, Veolia..) est assuré en locomotive diesel même sur les lignes électrifiées : c’est plus pratique, ces compagnies n’ayant pas à s’adapter aux différents systèmes d’électrification européens, ça leur coûte moins cher...
      Et comme dirait l’autre, l’environnement, ça commence à bien faire...

    • Rien d’étonnant à ce que le rail soit inadapté à la desserte des campagnes ; c’est d’ailleurs le constat fondateur de l’actuelle SNCF, qui s’est empressé dès sa création de fermer l’immense majorité des lignes existantes, notamment à voie étroite et en campagne, dès sa création, au point d’en laisser d’amusants vestiges un peu partout en France.

      Que reste-t-il alors au train si ce n’est l’interurbain (ou la desserte des deux ou trois agglomérations de taille moyenne ayant la « chance » de se voir traverser par une ligne inter-urbaine ?)

      Ceci est évidemment à comparer avec l’emprise notamment en terrain à logements du rail en centre-ville. Google Maps est le meilleur outil pour prendre conscience du poids de cette emprise dans des villes de plus en plus mal desservies par le train comme par exemple Clermont-Ferrand, Charolles, ou Montluçon. Acter l’absence de service rendu par la SNCF dans ces villes aurait le mérite de rendre le foncier aux citoyens en manque de logements.

    • Le ferroviaire, transport collectif et rigide (sur rails en acier..) a été tué l’essor de l’individualisme, l’idéologie du juste-à-temps, du flux tendu et de la flexibilité : en gros le tout routier, le tout pétrole. En Auvergne, VGE a préféré construire une autoroute pour la traversée nord-sud, que moderniser les 2 lignes SNCF déjà existantes sur ce trajet.
      Avec en point d’orgue, son oeuvre d’art majestueuse, le viaduc de Millau, comme pour assommer le viaduc de Garabit qu’Eiffel avait construit en son temps sur la ligne SNCF qui passe en dessous. Ligne qui utilisait bien avant l’heure l’hydroélectricité des barrages sur la Tuyère pour compenser la pauvreté en charbon du Massif Central...

      Le coup de grâce a été le fratricide TGV, icone de la pensée « charter » et du haut débit parigocentré... Qui nous a rendu insupportable l’idée même du train de nuit, ou de la correspondance avec un TER..
      Donc oui, il y a plein de terrains vagues en centre-ville vestige d’un passé révolu, mais je suis surpris qu’il en reste encore, la SNCF ayant déjà longtemps bradé tout cela pour y faire des parkings et des bureaux commerciaux.
      Pour les logements sociaux, faut pas abuser non plus, là je crois que tu rêves :-)

    • Détrompe-toi, trop souvent, la SNCF, avec le soutien alors indéfectible de l’état est parvenu à refourguer les terrains (pollués) et bâtiments aux communes avec interdiction pour elles d’en faire quoi que ce soit, pour le plus grand bonheur de riverains heureux de jouir d’un voisinage inconstructible. Les bâtiments de France se sont empressés de sanctuariser les si ironiquement nommés ouvrages d’art portant les voies, désormais splendides monuments funéraires à la gloire d’un service défunt dès qu’il fût nationalisé. Car, oui, dans chaque village orné d’un tel splendide monument, chaque année la mairie en rappelle le coût et les anciens ne se privent guère d’en conter l’histoire d’avant la SNCF, celle d’avant la guerre, celle de l’époque où le train servait effectivement les campagnes, parce qu’il n’était alors ni nationalisé, ni rationalisé.

    • La SNCF avant la nationalisation ? Des compagnies privées concurrentes, avec chacun sa magistrale gare parisienne, qui fait que tu ne peux pas aller de Nevers à Dijon sans passer par les divins couloirs du métro parisien. Dans les années 80 le réseau marchait encore bien. La Poste et la Sernam utilisait encore un maximum le train plutôt que le camion. Les papis mamies pouvaient mettre leurs valises en bagages accompagnés sur le même train sans se ruiner. Bizarrement, tout ça s’est cassé la gueule en même temps que le mur de Berlin ...

    • Tout à fait : dix fois plus de voies, au service du local.

      Qui a donc assez d’argent dans les campagnes pour vouloir se rendre dans une grande ville ? les ouvriers peut-être ? A quoi y faire ? Aller pointer à l’usine ? Par contre, pour subir les vagues d’urbains déprimés en RTTs venus se détendre à tout prix au mépris des habitants de toujours, bah, ça oui, le train c’est bien.

      Depuis la création de la SNCF, à la libération, dix fois moins de liaisons, toutes interconnectées (sauf à Paris), au service de l’industrie, l’armée, Paris.

      Par contre, pour subir les vagues d’urbains déprimés en RTTs venus se détendre à tout prix au mépris des habitants de toujours, bah, ça oui, le train c’est bien : pour gerber en province la merde des villes.

      Autant dire que dans les campagnes, on fleurira la tombe de la SNCF, d’ailleurs déjà érigée par les ouvrages d’art embaumés des voies abandonnées. Dans les villes moyennes, qui lui doivent leur relative prospérité, évidemment, c’est autre chose.

  • Ecole : les inégalités entre les communes se creusent - Localtis.info
    http://www.localtis.info/servlet/ContentServer?c=artJour&cid=1229493082354&pagename=Localtis/artJour/artJour

    A titre d’exemple, l’Etat n’a pas tranché sur le caractère obligatoire ou non de l’acquisition par les communes, du matériel informatique à usage pédagogique. « Dans quelle catégorie classer l’ordinateur, ses logiciels, sa connexion au réseau ? », s’interroge le rapport. Conséquence tout aussi grave, a noté Philippe Séguin, les résultats de « ce flou juridique sont de grandes disparités d’équipement entre communes ». Ainsi l’enquête a montré que les dotations pour les fournitures varient du simple au double : de 31 euros à 64 euros par élève. « C’est dire que l’école est ’plus ou moins’ gratuite selon le lieu où l’on habite. » Le même constat, « préoccupant » selon le président, s’applique aux dispositifs péri et extra scolaires et à l’accompagnement éducatif, relevant du libre choix des commune et non pas d’une obligation légale. Les prestations offertes varient en fonction des moyens dont disposent les communes et des décisions des élus. "Dans ces conditions, peut-on encore parler d’égalité

    #éducation #enfance

  • Le Figaro - Formation : Séguin fustige la formation professionnelle
    http://www.lefigaro.fr/formation/2008/10/02/01015-20081002ARTFIG00323-seguin-fustige-la-formation-professionnelle-.php

    Leur constat est sans appel : le système est « inadapté aux besoins des individus et des entreprises ». Pis, il est « à la fois inéquitable, inefficace et coûteux », selon le premier président de la Cour, Philippe Séguin. « Moins vous êtes formés, moins vous avez de chances de bénéficier d’une formation »,abonde Marie-Thérèse Cornette, présidente de la 5e chambre. Pour la Cour des comptes, la formation doit donc « cibler ceux qui en ont le plus besoin » (salariés peu qualifiés, chômeurs…). D’où l’appel à une « discrimination positive » en la matière.

    #travail #formation #inégalités