person:pierre

  • Rapport sur les inégalités en France 2019 (Observatoire des Inégalités, 04.06.19)
    https://www.inegalites.fr/l-observatoire-des-inegalites-publie-le-troisieme-rapport-sur-les-inegali

    La troisième édition du Rapport sur les #inégalités en #France dresse un panorama complet de la situation française, des #revenus à l’#éducation, en passant par le #logement ou l’#emploi notamment. Il met en évidence les #écarts qui existent entre milieux sociaux.

    • En France, les pauvres vivent 13 ans de moins que les riches (Marc Landré, Le Figaro, 05.06.19)
      http://www.lefigaro.fr/conjoncture/en-france-les-pauvres-vivent-13-ans-de-moins-que-les-riches-20190604

      En matière de REVENUS

      ● En moyenne, les Français les 10% les plus aisés perçoivent des revenus 8,7 fois plus élevés sur les 10% les plus pauvres, après impôts et prestations sociales. La France est le pays en Europe, après la Suisse, où les riches sont les plus riches : le 1% le plus riche récupère presque 6% des revenus de l’ensemble des ménages et touche au moins 7000 euros par mois, contre 5800 au Royaume-Uni. Les 10% reçoivent 23,8% de l’ensemble des revenus.
      ● Les écarts de patrimoine sont bien plus élevés que ceux des revenus. Le 1% le plus fortuné de France possède 17% de l’ensemble du patrimoine des ménages et les 10% presque la moitié. Le patrimoine médian des cadres est supérieur à 200.000 euros, versus 16.400 euros pour celui des ouvriers non qualifiés.
      ● En bas de l’échelle, 5 millions de personnes pauvres vivent avec moins de 855 euros par mois pour une personne seule.
       » LIRE AUSSI - Jean-Pierre Robin : « Les inégalités ne cessent de se creuser tout au long de la vie, de 2 à 102 ans »
      En matière d’ÉDUCATION

      ● En CE2, les élèves les moins favorisés obtiennent une note moyenne de 57 sur 100 en français et 58 en math, contre respectivement 87 et 85 pour le quart issu des milieux les plus favorisés. Les inégalités se creusent à la sortie du collège avec un taux d’accès en seconde générale ou technologique 2 fois plus élevé pour les élèves d’origine favorisée, à près de 85%, que pour les autres. Et encore plus dans le supérieur où les enfants de cadres supérieurs sont 2,9 fois plus nombreux parmi les étudiants que ceux issus de la classe ouvrière.
      ● Bonne nouvelle, la part des jeunes qui quittent le système scolaire avec un faible niveau d’éducation (au maximum le brevet) est passée en dix ans de 11,3% à 8,9%, soit une baisse de 2,4 points depuis 2007.
      ● En termes d’éducation, les filles ont dépassé les garçons et composent 55% des étudiants. Mais les filières qui permettent d’accéder à des emplois mieux rémunérés sont encore majoritairement l’apanage des jeunes hommes : seules 40,3% des étudiants des filières scientifiques sont des femmes. Et il y a 2,6 fois plus de garçons que de filles (dont la part dans les inscrits ne progresse plus) dans les écoles d’ingénieurs.
       » LIRE AUSSI - Pauvreté en France : les chiffres à connaître
      En matière de TRAVAIL

      ● Le taux de chômage des non-diplômés est 3,7 fois plus élevé que celui des titulaires d’un diplôme du supérieur long qui connaissent une situation de quasi plein-emploi.
      ● Le taux de chômage des personnes immigrées est de 16,3%, versus 8,6% pour les personnes nées en France. L’observatoire des inégalités chiffre aussi à 5,4 millions le nombre d’emplois interdits aux étrangères extérieurs à l’UE, soit plus d’un emploi sur cinq.
      ● Les jeunes non diplômés en emploi sont à 65% en CDD ou intérim, soit 3,6% plus souvent que les diplômés de niveau bac+5. Plus globalement, le taux de chômage des jeunes actifs de moins de 25 ans, bien qu’en baisse depuis quelque temps, avait augmenté de plus de 8 points entre 2001 et 2013.
      ● D’après le décompte effectué par l’observatoire, qui agrège les personnes au chômage, en CDD ou encore en intérim, plus de 8 millions de personnes sont en France en situation de mal emploi, un phénomène synonyme de « précarité qui augmente depuis 2014 », soit un actif sur quatre.
      ● La part des salariés soumis à des contraintes de rythme de travail (travail à la chaîne, normes de production, travail de nuit...) atteint désormais 35%, stable depuis 2013.
       » LIRE AUSSI - Les femmes pâtissent encore d’inégalités de salaires
      En matière de MODE DE VIE

      ● 800.000 personnes n’ont pas de domicile personnel, dont 643.000 sont hébergées dans des conditions de confort plus ou moins acceptables. 143.000 n’ont aucun domicile et recourent à l’hébergement social et 11.000 d’entre elles au minimum dorment à la rue.
      ● 26,1% des ménages immigrés habitent dans un logement trop petit, soit 3,7 fois plus que les non-immigrés.
      ● Les conditions matérielles de vie ont des répercussions majeures sur la santé et donc la durée de vie : 13 années séparent l’espérance de vie des 5% les plus pauvres (71,7 ans) des 5% les plus riches (84,4 ans).
      ● 98% des cadres sup effectuent des démarches administratives en ligne, proportion 1,4 fois plus élevée que chez les ouvriers.
      ● 42% des 20% les plus riches sont allés plus de trois fois au cinéma dans l’année, soit 2,5 fois plus en moyenne que chez les plus pauvres.
      ● À la télévision, les cadres supérieurs y sont 15 fois plus visibles que les ouvriers dans les œuvres de fiction et les programmes d’information. « Cependant, avec les manifestations des ‘‘gilets jaunes’’, on a vu apparaître quelques figures moins favorisées sur les plateaux de télévision », note l’observatoire.

  • Dans les Cévennes, où il fait froid en ce début de mai, il n’empêche on déguste les pleurotes élevées en cave par une chouette voisine, sont-ce les champignons mais cela donne de nouvelles idées de reconstruction pour Notre Dame (pour le concours d’architecture du Terrier), je continue de travailler sur Le Rapport sexuel existe en ayant quelques idées pour la couverture du livre, Valérie peint le portrait de Zoé, un soir je regarde Film de Buster Keaton et Samuel Beckett, dans une pièce isolée de la maison je tombe sur une ancienne photographie de Berlin, pensée pour @peweck, et au retour de nos Cévennes glacées, on traverse la Margeride et Haute-Loire enneigées, concert du Surnat’ (Tallman, la version concert) à l’Echangeur avec en première partie deux formations issues du Collectif 2035, Where is Mr R.? Et Morgane Carnet, le lendemain Emile et moi tombons sur un vieux cadre de piano, je ne verrai donc pas Simone Barbès ou la vertu de Marie-Claude Treilhou, Au Tracé provisoire, concerts de Burkhard Stangle en duo avec dieb13, puis eRikm et Anthony Pateras, le 22 à Asnières c’est pas forcément ma tasse d’oolong, je revois avec plaisir Inherent Vice de Paul Thomas Anderson, sortie du numéro 9 de La Moitié du fourbi intitulé Vite, Bruno Angelini, Michele Rabbia et Tore Brunborg accueillent les images vidéos d’Al’l (je n’en pense pas forcément grand chose, je parle des images), je maintiens une certaine idolâtrie pour Jim Jarmusch dont je vois chaque film à sa sortie depuis Stranger Than Paradise, j’ai remis la main sur le numéro de Palettes qu’Alain Jaubert a consacré à la Grande Jatte de Pierre Georges Seurat (et auquel j’avais contribué au millénaire dernier), Monrovia, Indiana de Frédéric Wiseman nous montre la première puissance mondiale en son centre et son coeur (par ailleurs cardiaque le coeur), je pars à la recherche du troisième point de fuite avec Marilou et cela devient toute une aventure en html, je remets la main sur des archives personnelles pas toutes avouables, comme ma contribution à Bonne idée de Jean-Jacques Goldman, c’est l’anniversaire de Julia, je suis époustouflé par Passion de Ryusuke Hamaguchi, je revois Carnaval de Thomas Vincent, Printemps de Sylvaine Hélary à l_Echangeur_ est une joie sans mélange, Elena, Christian Wallumrod et Kim Myhr nous laissent un peu sur notre faim et Chris Corsano est un batteur extraordinaire, tout ce au travers de quoi je passe d’archives personnelles à la recherche du troisième point de fuite, très belles toiles de Bernard Frize à Beaubourg, quelques oeuvres du musée découvertes par Zoé, un peu scotchée dit-elle par Giuseppe Penone, Louis Sclavis invite trois violoncellistes, quel dommage que cela ne se passe pas dans une bonne salle de concert !

    http://www.desordre.net/photographie/numerique/divers/201905.htm

    Quel joli mois de mai !

  • Révélations pour comprendre ce monde - Le Zoom - Pierre Hillard (TV Libertés)
    https://www.crashdebug.fr/loisirss/73-livres/16104-revelations-pour-comprendre-ce-monde-le-zoom-pierre-hillard-tv-libe

    Je viens de payer le service push, nous avons plus de 11.000 abonnés, aussi il avait été suspendu, car il devait être augmenté. Nous avons eu un bon prix pour 20.000 utilisateurs.

    Source : Youtube.com

    Information complémentaire :

    #En_vedette #Livres #Loisirs

  • Du consensus vacillant sur le libre-échange et de ses conséquences pour Euratechnologies
    http://onpk.net/index.php/2019/06/07/735-du-consensus-vacillant-sur-le-libre-change

    En début de semaine, j’ai participé à un échange avec Pierre Moscovici : le commissaire européen faisait un tour dans le Nord et le Pas-de-Calais pour parler Brexit (entre autres). Dans cette discussion, forcément convenue et hyper-calibrée, j’ai été marqué par un aveu de la part...

    #Connexe_s_

  • Le numéro 13 de notre magazine critique et théorique consacré aux bandes dessinées, Pré Carré , est en cours de maquettage, sous les petits doigts habiles de Pierre Constantin qui va me remplacer à cette tâche après mes quatre ans de bons et loyaux services (pour tout dire, je suis grave soulagé).

    Si tout se passe bien, si la couverture de Oriane Lassus est tirée à temps en sérigraphie dans l’atelier de PCCBA, si Identic a imprimé à temps le cahier central, si le cahier mobile arrive à temps de Lyon, si tout ça est monté ensemble à temps, hé bien vous pourrez le découvrir au THC Circus, à « la générale » (Paris https://www.lagenerale.fr/?p=13191) le week end des 15 et 16
    juin, au stand PCCBA où vous serez accueillis par moi.

    Au sommaire, des tas de trucs, comme toujours, de Gwladys Le Cuff, Alexandra Achard, Guillaume Massard, Samplerman, Jean-François Savang, Loïc Largier, François Poudevigne, Pedro Moura, Thomas Gosselin, moi-même et notre toute nouvelle collaboratrice, Claude Dominique.

    #pré_carré #bande_dessinée #critique #théorie #revue

  • Rapport #2018 sur les centres et locaux de rétention administrative

    24 centres de rétention sont passés au crible : #statistiques précises, témoignages et spécificités locales. Analyses et #chiffres inédits pour décrypter une politique migratoire menée au détriment des #droits_fondamentaux des personnes étrangères.

    Rapport commun sur les centres de rétention administrative par ASSFAM Groupe SOS Solidarités, Forum réfugiés-Cosi, France terre d’asile, La Cimade, Ordre de Malte France et Solidarité Mayotte.

    Les six associations intervenant dans les centres de rétention administrative présentent leur neuvième rapport commun sur ces lieux anxiogènes marqués par la violence, résultat d’un durcissement de la politique d’éloignement.

    L’année 2018 a été marquée par une utilisation importante de l’#enfermement des personnes étrangères en centres de rétention administrative, y compris les plus vulnérables. Ainsi, plus de 45000 personnes ont été placées dans des lieux de rétention administrative, en métropole et en outre-mer. Le gouvernement a également décidé d’accroître très fortement la capacité de ces lieux de privation de liberté avec 480 places supplémentaires en métropole (de 1069 à 1549) par le moyen d’ouvertures de #LRA, de réouvertures de #CRA, d’extensions des centres déjà existants.

    Cette #politique_d’enfermement s’est encore renforcée à travers l’adoption de la loi du 10 septembre 2018 qui a instauré au 1er janvier 2019 le doublement de la durée maximale de rétention, passée de 45 à 90 jours. Aucun gouvernement français n’avait jusque-là proposé une telle durée de privation de liberté pour tenter d’éloigner des personnes étrangères.

    Dans ce rapport, nos associations font le constat alarmant d’une forte dégradation du respect des droits des personnes enfermées. Nos associations en appellent donc au gouvernement pour que cessent le recours prioritaire à l’enfermement dans la politique d’éloignement des personnes étrangères et la violation des droits qui s’attachent, en toute circonstance, à la privation de liberté.


    https://www.lacimade.org/publication/rapport-2018-centres-locaux-retention-administrative
    #rétention #détention_administrative #France #migrations #asile #réfugiés #rapport

    • Les centres de rétention administratives fonctionnent à plein régime

      Dans un rapport publié ce mardi, six associations dont la Cimade et France Terre d’Asile s’inquiètent du nombre élevé d’étrangers placés en rétention en 2018

      Les centres de rétention ont été « utilisés à plein régime » en 2018, indiquent six associations dans un rapport présenté ce mardi.
      Selon leurs chiffres, 45.851 personnes ont été placées en rétention l’an dernier, contre 46.800 en 2017. La durée moyenne de rétention a en revanche augmenté.
      « La grande promiscuité, conjuguée à l’enfermement de personnes en grande précarité ou affectées de troubles psychologiques pour certaines, ont abouti à des tensions très fortes », soulignent les auteurs du document.

      Elles tirent la sonnette d’alarme. Dans un rapport publié ce mardi, six associations (Assfam-Groupe SOS, Forum Réfugiés-Cosi, France Terre d’Asile, Cimade, Ordre de Malte, Solidarité Mayotte) estiment que les centres de rétention ont été « utilisés à plein régime » en 2018. Selon leurs chiffres, 45.851 personnes ont été placées en rétention l’an dernier, dont 26.614 en métropole, contre 46.800 en 2017. Mais la durée moyenne de rétention a augmenté. Elles s’inquiètent notamment d’« une détérioration des droits » des étrangers enfermés dans ces lieux dans l’attente de leur éventuelle expulsion.

      Lors d’une conférence de presse, David Rohi, en charge des questions de rétention à la Cimade, a notamment dénoncé une « une banalisation de l’enfermement qui s’est fortement aggravée depuis l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron ». Le rapport de 132 pages pointe un « usage quasi systématique de la rétention par de nombreuses préfectures ». « La France demeure le pays européen qui a le plus recours à l’enfermement des personnes étrangères en vue de les éloigner », est-il écrit.
      « Remplir davantage les CRA »

      Ces associations rappellent que le gouvernement a décidé l’an dernier « d’accroître très fortement la capacité de ces lieux de privation de liberté » avec 480 places supplémentaires en métropole (portées à 1.549). Un tel développement « n’avait plus été constaté depuis plus d’une décennie », assurent-elles. Selon elles, « les préfets ont reçu pour instruction de remplir davantage » les centres de rétention administrative (CRA) et « cet usage intensif de la rétention s’est encore accentué au second semestre et a généré des conséquences graves pour les personnes enfermées ».

      « Cette année, des révoltes inédites ont eu lieu dans les CRA : des émeutes, des feux de lits, des grèves de la faim, des automutilations et même un suicide », énumère David Rohi. Il s’agit, dit-il, « d’actes de désespoir » provoqué par un « sentiment d’injustice extrêmement fort ». Il appelle par conséquent le gouvernement « à changer de politique d’enfermement ».

      « On enferme et puis on voit ensuite »

      Par ailleurs, les auteurs du rapport remarquent que la durée moyenne de rétention a « sensiblement » augmenté l’an dernier, à 14,6 jours, et que le « nombre de personnes enfermées durant plus de 30 jours a explosé, passant de 2.468 en 2016 à 4.432 en 2018 ». Les associations redoutent une aggravation de cette tendance en 2019 avec l’entrée en vigueur, le 1er janvier, de la loi asile-immigration, qui a doublé de 45 à 90 jours la durée maximale de la rétention.

      Directeur général de France Terre d’Asile, Pierre Henry est un peu pessimiste. Le « diagnostic ne s’arrange pas », observe-t-il. « On enferme et puis on voit ensuite », complète Céline Guyot d’Assfam-Groupe SOS. Les associations s’inquiètent également du « nombre élevé de familles avec enfants enfermées en rétention » au cours de l’année 2018 : 1.221 enfants à Mayotte et 114 familles comptant 208 enfants en métropole. Pour Laetitia N’Diaye de l’Ordre de Malte, « les enfants sont traumatisés par cet univers carcéral : troubles du sommeil, angoisses fortes, mutisme, perte d’appétit… »

      https://m.20minutes.fr/amp/a/2532871
      #machine_à_enfermer

    • Centres de rétention pour migrants : les associations dénoncent une « #banalisation de l’enfermement »

      Les conditions de vie dans ces centres, où sont enfermés des étrangers que la France ne veut pas garder sur son territoire, se dégradent, selon le rapport annuel de plusieurs associations, dont la Cimade, présenté mardi.

      En France, plus de 45 000 migrants ont été enfermés dans des centres ou des locaux de rétention administrative en 2018. Un chiffre stable par rapport à 2017, selon le rapport annuel de plusieurs associations, dont la Cimade, présenté mardi 4 juin. Les associations dénoncent une « banalisation de l’enfermement » dans ces lieux de rétention et constatent « une forte dégradation du respect des droits des personnes enfermées ».

      En France métropolitaine, près de 40% des personnes enfermées ont ainsi été libérées par des juges, en raison du non-respect de leurs droits par les autorités. « L’usage quasi systématique de la rétention par de nombreuses préfectures s’accompagne trop souvent d’un défaut d’examen approfondi des situations personnelles », explique le rapport.
      Un « déficit » de protection des femmes

      En 2018, près de 500 places supplémentaires ont été créées en France métropolitaine. Un développement inédit depuis une décennie, qui s’accompagne d’un allongement de la durée de rétention. En moyenne, une personne enfermée dans un centre reste près de 15 jours contre 12,8 jours en 2017. Le rapport dénonce également le doublement de la durée maximale de rétention, passée de 45 à 90 jours depuis le mois de janvier, ainsi que les procédures abusives d’enfermement.

      Stress, pression, sentiment d’injustice, violences : les conditions de rétention sont de plus en plus difficiles, précise le rapport. Certains migrants enfermés ont manifesté, selon les associations, de fortes atteintes sur le plan psychologique. La rétention reste majoritairement masculine, 93% d’hommes et 7% de femmes. Les associations pointent du doigt « un déficit de protection des femmes victimes de la traite des êtres humains. » Certaines femmes ont été ou en sont victimes au moment de leur placement en rétention en centre. Quand elles manifestent « leur volonté de sortir du réseau, leur situation administrative prévaut trop souvent sur leur statut de victimes », explique le rapport.

      https://mobile.francetvinfo.fr/monde/europe/migrants/centres-de-retention-pour-migrants-les-associations-denoncent-un

  • Dans la tête d’un programmateur de festival d’été - Arts et scènes - Télérama.fr
    https://www.telerama.fr/scenes/dans-la-tete-dun-programmateur-de-festival-dete,n6273267.php

    Théâtre, chanson française ou art lyrique, comment réussir la programmation d’un festival ? Les organisateurs Jean Varela du Printemps des comédiens, Pierre Pauly des Francofolies et Olivier Desbordes de Saint-Céré nous donnent leurs recettes pour séduire les spectateurs.

  • Un commentaire sur la-bas.org :

    29 mai à 15:22, par David Garcia
    Petite anecdote sur la journée d’hier..

    Suite à la publication du nouvel article de Disclose, sur l’arrivée du bateau saoudien dans le port de Fos, pour charger des munitions destinées aux canons caesar tueurs de civils vendus par la France, je dis à ma compagne par SMS qu’il faudrait une mobilisation sur le port, de la part des camarades, pour entraver cette saloperie.. J’étais même prêt à y aller tellement j’étais en colère.

    Ni une ni deux ma douce et tendre relaie le message sur les réseaux sociaux, notamment les pages FB de L’UD CGT 13, et entre en contact avec un camarade docker... Qui n’était pas encore au courant. Environ une heure plus tard, les dockers publient un communiqué affirmant qu’ « aucune cargaison de munitions ne sera chargée sur Marseille, uniquement des transformateurs » qui étaient déjà prévus dans les marchandises. L’appel est relayé par des camarades assez médiatiques également (Charles Hoareau entre autres), et atterrit finalement aux oreilles du député communiste de la 13eme circonscription des bdrh, Pierre Dharreville. Ça tombe bien, celui-ci devant se rendre sous peu à l’assemblée, dans la foulée il posera une question sur le sujet à ce tas de VENDUS qui se nomme « gouvernement »... Bien sûr, ceux-ci jureront la main sur le cœur qu’ « il n’y avait pas de cargaison de munitions sur ce bateau ». Normal, tas d’ordures : elles n’y sont pas car les copains ont REFUSÉ de collaborer à votre business méprisable.

  • ‘They Were Conned’: How Reckless Loans Devastated a Generation of Taxi Drivers - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2019/05/19/nyregion/nyc-taxis-medallions-suicides.html


    Mohammed Hoque with his three children in their studio apartment in Jamaica, Queens.

    May 19, 2019 - The phone call that ruined Mohammed Hoque’s life came in April 2014 as he began another long day driving a New York City taxi, a job he had held since emigrating from Bangladesh nine years earlier.

    The call came from a prominent businessman who was selling a medallion, the coveted city permit that allows a driver to own a yellow cab instead of working for someone else. If Mr. Hoque gave him $50,000 that day, he promised to arrange a loan for the purchase.

    After years chafing under bosses he hated, Mr. Hoque thought his dreams of wealth and independence were coming true. He emptied his bank account, borrowed from friends and hurried to the man’s office in Astoria, Queens. Mr. Hoque handed over a check and received a stack of papers. He signed his name and left, eager to tell his wife.

    Mr. Hoque made about $30,000 that year. He had no idea, he said later, that he had just signed a contract that required him to pay $1.7 million.

    Over the past year, a spate of suicides by taxi drivers in New York City has highlighted in brutal terms the overwhelming debt and financial plight of medallion owners. All along, officials have blamed the crisis on competition from ride-hailing companies such as Uber and Lyft.

    But a New York Times investigation found much of the devastation can be traced to a handful of powerful industry leaders who steadily and artificially drove up the price of taxi medallions, creating a bubble that eventually burst. Over more than a decade, they channeled thousands of drivers into reckless loans and extracted hundreds of millions of dollars before the market collapsed.

    These business practices generated huge profits for bankers, brokers, lawyers, investors, fleet owners and debt collectors. The leaders of nonprofit credit unions became multimillionaires. Medallion brokers grew rich enough to buy yachts and waterfront properties. One of the most successful bankers hired the rap star Nicki Minaj to perform at a family party.

    But the methods stripped immigrant families of their life savings, crushed drivers under debt they could not repay and engulfed an industry that has long defined New York. More than 950 medallion owners have filed for bankruptcy, according to a Times analysis of court records. Thousands more are barely hanging on.

    The practices were strikingly similar to those behind the housing market crash that led to the 2008 global economic meltdown: Banks and loosely regulated private lenders wrote risky loans and encouraged frequent refinancing; drivers took on debt they could not afford, under terms they often did not understand.

    Some big banks even entered the taxi industry in the aftermath of the housing crash, seeking a new market, with new borrowers.

    The combination of easy money, eager borrowers and the lure of a rare asset helped prices soar far above what medallions were really worth. Some industry leaders fed the frenzy by purposefully overpaying for medallions in order to inflate prices, The Times found.

    Between 2002 and 2014, the price of a medallion rose to more than $1 million from $200,000, even though city records showed that driver incomes barely changed.

    About 4,000 drivers bought medallions in that period, records show. They were excited to buy, but they were enticed by a dubious premise.

    What Actually Happened to New York’s Taxi DriversMay 28, 2019

    After the medallion market collapsed, Mayor Bill de Blasio opted not to fund a bailout, and earlier this year, the City Council speaker, Corey Johnson, shut down the committee overseeing the taxi industry, saying it had completed most of its work.

    Over 10 months, The Times interviewed 450 people, built a database of every medallion sale since 1995 and reviewed thousands of individual loans and other documents, including internal bank records and confidential profit-sharing agreements.

    The investigation found example after example of drivers trapped in exploitative loans, including hundreds who signed interest-only loans that required them to pay exorbitant fees, forfeit their legal rights and give up almost all their monthly income, indefinitely.

    A Pakistani immigrant who thought he was just buying a car ended up with a $780,000 medallion loan that left him unable to pay rent. A Bangladeshi immigrant said he was told to lie about his income on his loan application; he eventually lost his medallion. A Haitian immigrant who worked to exhaustion to make his monthly payments discovered he had been paying only interest and went bankrupt.

    Abdur Rahim, who is from Bangladesh, is one of several cab drivers who allege they were duped into signing exploitative loans. 
    It is unclear if the practices violated any laws. But after reviewing The Times’s findings, experts said the methods were among the worst that have been used since the housing crash.

    “I don’t think I could concoct a more predatory scheme if I tried,” said Roger Bertling, the senior instructor at Harvard Law School’s clinic on predatory lending and consumer protection. “This was modern-day indentured servitude.”

    Lenders developed their techniques in New York but spread them to Chicago, Boston, San Francisco and elsewhere, transforming taxi industries across the United States.

    In interviews, lenders denied wrongdoing. They noted that regulators approved their practices, and said some borrowers made poor decisions and assumed too much debt. They said some drivers were happy to use climbing medallion values as collateral to take out cash, and that those who sold their medallions at the height of the market made money.

    The lenders said they believed medallion values would keep increasing, as they almost always had. No one, they said, could have predicted Uber and Lyft would emerge to undercut the business.

    “People love to blame banks for things that happen because they’re big bad banks,” said Robert Familant, the former head of Progressive Credit Union, a small nonprofit that specialized in medallion loans. “We didn’t do anything, in my opinion, other than try to help small businesspeople become successful.”

    Mr. Familant made about $30 million in salary and deferred payouts during the bubble, including $4.8 million in bonuses and incentives in 2014, the year it burst, according to disclosure forms.

    Meera Joshi, who joined the Taxi and Limousine Commission in 2011 and became chairwoman in 2014, said it was not the city’s job to regulate lending. But she acknowledged that officials saw red flags and could have done something.

    “There were lots of players, and lots of people just watched it happen. So the T.L.C. watched it happen. The lenders watched it happen. The borrowers watched it happen as their investment went up, and it wasn’t until it started falling apart that people started taking action and pointing fingers,” said Ms. Joshi, who left the commission in March. “It was a party. Why stop it?”

    Every day, about 250,000 people hail a New York City yellow taxi. Most probably do not know they are participating in an unconventional economic system about as old as the Empire State Building.

    The city created taxi medallions in 1937. Unlicensed cabs crowded city streets, so officials designed about 12,000 specialized tin plates and made it illegal to operate a taxi without one bolted to the hood of the car. The city sold each medallion for $10.

    People who bought medallions could sell them, just like any other asset. The only restriction: Officials designated roughly half as “independent medallions” and eventually required that those always be owned by whoever was driving that cab.

    Over time, as yellow taxis became symbols of New York, a cutthroat industry grew around them. A few entrepreneurs obtained most of the nonindependent medallions and built fleets that controlled the market. They were family operations largely based in the industrial neighborhoods of Hell’s Kitchen in Manhattan and Long Island City in Queens.

    Allegations of corruption, racism and exploitation dogged the industry. Some fleet bosses were accused of cheating drivers. Some drivers refused to go outside Manhattan or pick up black and Latino passengers. Fleet drivers typically worked 60 hours a week, made less than minimum wage and received no benefits, according to city studies.

    Still, driving could serve as a path to the middle class. Drivers could save to buy an independent medallion, which would increase their earnings and give them an asset they could someday sell for a retirement nest egg.

    Those who borrowed money to buy a medallion typically had to submit a large down payment and repay within five to 10 years.

    The conservative lending strategy produced modest returns. The city did not release new medallions for almost 60 years, and values slowly climbed, hitting $100,000 in 1985 and $200,000 in 1997.

    “It was a safe and stable asset, and it provided a good life for those of us who were lucky enough to buy them,” said Guy Roberts, who began driving in 1979 and eventually bought medallions and formed a fleet. “Not an easy life, but a good life.”

    “And then,” he said, “everything changed.”

    – Before coming to America, Mohammed Hoque lived comfortably in Chittagong, a city on Bangladesh’s southern coast. He was a serious student and a gifted runner, despite a small and stocky frame. His father and grandfather were teachers; he said he surpassed them, becoming an education official with a master’s degree in management. He supervised dozens of schools and traveled on a government-issued motorcycle. In 2004, when he was 33, he married Fouzia Mahabub. -

    That same year, several of his friends signed up for the green card lottery, and their thirst for opportunity was contagious. He applied, and won.

    His wife had an uncle in Jamaica, Queens, so they went there. They found a studio apartment. Mr. Hoque wanted to work in education, but he did not speak enough English. A friend recommended the taxi industry.

    It was an increasingly common move for South Asian immigrants. In 2005, about 40 percent of New York cabbies were born in Bangladesh, India or Pakistan, according to the United States Census Bureau. Over all, just 9 percent were born in the United States.

    Mr. Hoque and his wife emigrated from Bangladesh, and have rented the same apartment in Queens since 2005.

    Mr. Hoque joined Taxifleet Management, a large fleet run by the Weingartens, a Russian immigrant family whose patriarchs called themselves the “Three Wise Men.”

    He worked 5 a.m. to 5 p.m., six days a week. On a good day, he said, he brought home $100. He often felt lonely on the road, and he developed back pain from sitting all day and diabetes, medical records show.

    He could have worked fewer shifts. He also could have moved out of the studio. But he drove as much as feasible and spent as little as possible. He had heard the city would soon be auctioning off new medallions. He was saving to buy one.

    Andrew Murstein, left, with his father, Alvin.CreditChester Higgins Jr./The New York Times
    In the early 2000s, a new generation took power in New York’s cab industry. They were the sons of longtime industry leaders, and they had new ideas for making money.

    Few people represented the shift better than Andrew Murstein.

    Mr. Murstein was the grandson of a Polish immigrant who bought one of the first medallions, built one of the city’s biggest fleets and began informally lending to other buyers in the 1970s. Mr. Murstein attended business school and started his career at Bear Stearns and Salomon Brothers, the investment banks.

    When he joined the taxi business, he has said, he pushed his family to sell off many medallions and to establish a bank to focus on lending. Medallion Financial went public in 1996. Its motto was, “In niches, there are riches.”

    Dozens of industry veterans said Mr. Murstein and his father, Alvin, were among those who helped to move the industry to less conservative lending practices. The industry veterans said the Mursteins, as well as others, started saying medallion values would always rise and used that idea to focus on lending to lower-income drivers, which was riskier but more profitable.

    The strategy began to be used by the industry’s other major lenders — Progressive Credit Union, Melrose Credit Union and Lomto Credit Union, all family-run nonprofits that made essentially all their money from medallion loans, according to financial disclosures.

    “We didn’t want to be the one left behind,” said Monte Silberger, Lomto’s controller and then chief financial officer from 1999 to 2017.

    The lenders began accepting smaller down payments. By 2013, many medallion buyers were not handing over any down payment at all, according to an analysis of buyer applications submitted to the city.

    “It got to a point where we didn’t even check their income or credit score,” Mr. Silberger said. “It didn’t matter.”

    Lenders also encouraged existing borrowers to refinance and take out more money when medallion prices rose, according to interviews with dozens of borrowers and loan officers. There is no comprehensive data, but bank disclosures suggest that thousands of owners refinanced.

    Industry veterans said it became common for owners to refinance to buy a house or to put children through college. “You’d walk into the bank and walk out 30 minutes later with an extra $200,000,” said Lou Bakalar, a broker who arranged loans.

    Yvon Augustin has been living with help from his children ever since he declared bankruptcy and lost his taxi medallion.

    Some pointed to the refinancing to argue that irresponsible borrowers fueled the crisis. “Medallion owners were misusing it,” said Aleksey Medvedovskiy, a fleet owner who also worked as a broker. “They used it as an A.T.M.”

    As lenders loosened standards, they increased returns. Rather than raising interest rates, they made borrowers pay a mix of costs — origination fees, legal fees, financing fees, refinancing fees, filing fees, fees for paying too late and fees for paying too early, according to a Times review of more than 500 loans included in legal cases. Many lenders also made borrowers split their loan and pay a much higher rate on the second loan, documents show.

    Lenders also extended loan lengths. Instead of requiring repayment in five or 10 years, they developed deals that lasted as long as 50 years, locking in decades of interest payments. And some wrote interest-only loans that could continue forever.

    “We couldn’t figure out why the company was doing so many interest-only loans,” said Michelle Pirritano, a Medallion Financial loan analyst from 2007 to 2011. “It was a good revenue stream, but it didn’t really make sense as a loan. I mean, it wasn’t really a loan, because it wasn’t being repaid.”

    Almost every loan reviewed by The Times included a clause that spiked the interest rate to as high as 24 percent if it was not repaid in three years. Lenders included the clause — called a “balloon” — so that borrowers almost always had to extend the loan, possibly at a higher rate than in the original terms, and with additional fees.

    Yvon Augustin was caught in one of those loans. He bought a medallion in 2006, a decade after emigrating from Haiti. He said he paid $2,275 every month — more than half his income, he said — and thought he was paying off the loan. But last year, his bank used the balloon to demand that he repay everything. That is when he learned he had been paying only the interest, he said.

    Mr. Augustin, 69, declared bankruptcy and lost his medallion. He lives off assistance from his children.

    During the global financial crisis, Eugene Haber, a lawyer for the taxi industry, started getting calls from bankers he had never met.

    Mr. Haber had written a template for medallion loans in the 1970s. By 2008, his thick mustache had turned white, and he thought he knew everybody in the industry. Suddenly, new bankers began calling his suite in a Long Island office park. Capital One, Signature Bank, New York Commercial Bank and others wanted to issue medallion loans, he said.

    Some of the banks were looking for new borrowers after the housing market collapsed, Mr. Haber said. “They needed somewhere else to invest,” he said. He said he represented some banks at loan signings but eventually became embittered because he believed banks were knowingly lending to people who could not repay.

    Instead of lending directly, the big banks worked through powerful industry players. They enlisted large fleet owners and brokers — especially Neil Greenbaum, Richard Chipman, Savas Konstantinides, Roman Sapino and Basil Messados — to use the banks’ money to lend to medallion buyers. In return, the owners and brokers received a cut of the monthly payments and sometimes an additional fee.

    The fleet owners and brokers, who technically issued the loans, did not face the same scrutiny as banks.

    “They did loans that were frankly insane,” said Larry Fisher, who from 2003 to 2016 oversaw medallion lending at Melrose Credit Union, one of the biggest lenders originally in the industry. “It contributed to the price increases and put a lot of pressure on the rest of us to keep up.”

    Evgeny Freidman, a fleet owner, has said he purposely overbid for taxi medallions in order to drive up their value.CreditSasha Maslov
    Still, Mr. Fisher said, Melrose followed lending rules. “A lot of people tend to blame others for their own misfortune,” he said. “If they want to blame the lender for the medallion going down the tubes the way it has, I think they’re misplaced.”

    Mr. Konstantinides, a fleet owner and the broker and lender who arranged Mr. Hoque’s loans, said every loan issued by his company abided by federal and state banking guidelines. “I am very sympathetic to the plight of immigrant families who are seeking a better life in this country and in this city,” said Mr. Konstantinides, who added that he was also an immigrant.

    Walter Rabin, who led Capital One’s medallion lending division between 2007 and 2012 and has led Signature Bank’s medallion lending division since, said he was one of the industry’s most conservative lenders. He said he could not speak for the brokers and fleet owners with whom he worked.

    Mr. Rabin and other Signature executives denied fault for the market collapse and blamed the city for allowing ride-hail companies to enter with little regulation. “It’s the City of New York that took the biggest advantage of the drivers,” said Joseph J. DePaolo, the president and chief executive of Signature. “It’s not the banks.”

    New York Commercial Bank said in a statement that it began issuing medallion loans before the housing crisis and that they were a very small part of its business. The bank did not engage in risky lending practices, a spokesman said.

    Mr. Messados said in an interview that he disagreed with interest-only loans and other one-sided terms. But he said he was caught between banks developing the loans and drivers clamoring for them. “They were insisting on this,” he said. “What are you supposed to do? Say, ‘I’m not doing the sale?’”

    Several lenders challenged the idea that borrowers were unsophisticated. They said that some got better deals by negotiating with multiple lenders at once.

    Mr. Greenbaum, Mr. Chipman and Mr. Sapino declined to comment, as did Capital One.

    Some fleet owners worked to manipulate prices. In the most prominent example, Evgeny Freidman, a brash Russian immigrant who owned so many medallions that some called him “The Taxi King,” said he purposefully overpaid for medallions sold at city auctions. He reasoned that the higher prices would become the industry standard, making the medallions he already owned worth more. Mr. Freidman, who was partners with Michael Cohen, President Trump’s former lawyer, disclosed the plan in a 2012 speech at Yeshiva University. He recently pleaded guilty to felony tax fraud. He declined to comment.

    As medallion prices kept increasing, the industry became strained. Drivers had to work longer hours to make monthly payments. Eventually, loan records show, many drivers had to use almost all their income on payments.

    “The prices got to be ridiculous,” said Vincent Sapone, the retired manager of the League of Mutual Taxi Owners, an owner association. “When it got close to $1 million, nobody was going to pay that amount of money, unless they came from another country. Nobody from Brooklyn was going to pay that.”

    Some drivers have alleged in court that lenders tricked them into signing loans.

    Muhammad Ashraf, who is not fluent in English, said he thought he was getting a loan to purchase a car but ended up in debt to buy a taxi medallion instead.

    Muhammad Ashraf, a Pakistani immigrant, alleged that a broker, Heath Candero, duped him into a $780,000 interest-only loan. He said in an interview in Urdu that he could not speak English fluently and thought he was just signing a loan to buy a car. He said he found out about the loan when his bank sued him for not fully repaying. The bank eventually decided not to pursue a case against Mr. Ashraf. He also filed a lawsuit against Mr. Candero. That case was dismissed. A lawyer for Mr. Candero declined to comment.

    Abdur Rahim, a Bangladeshi immigrant, alleged that his lender, Bay Ridge Credit Union, inserted hidden fees. In an interview, he added he was told to lie on his loan application. The application, reviewed by The Times, said he made $128,389, but he said his tax return showed he made about $25,000. In court, Bay Ridge has denied there were hidden fees and said Mr. Rahim was “confusing the predatory-lending statute with a mere bad investment.” The credit union declined to comment.

    Several employees of lenders said they were pushed to write loans, encouraged by bonuses and perks such as tickets to sporting events and free trips to the Bahamas.

    They also said drivers almost never had lawyers at loan closings. Borrowers instead trusted their broker to represent them, even though, unbeknown to them, the broker was often getting paid by the bank.

    Stan Zurbin, who between 2009 and 2012 did consulting work for a lender that issued medallion loans, said that as prices rose, lenders in the industry increasingly lent to immigrants.

    “They didn’t have 750 credit scores, let’s just say,” he said. “A lot of them had just come into the country. A lot of them just had no idea what they were signing.”

    The $1 million medallion
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    Mrs. Hoque did not want her husband to buy a medallion. She wanted to use their savings to buy a house. They had their first child in 2008, and they planned to have more. They needed to leave the studio apartment, and she thought a home would be a safer investment.

    But Mr. Hoque could not shake the idea, especially after several friends bought medallions at the city’s February 2014 auction.

    One friend introduced him to a man called “Big Savas.” It was Mr. Konstantinides, a fleet owner who also had a brokerage and a lending company, Mega Funding.

    The call came a few weeks later. A medallion owner had died, and the family was selling for $1 million.

    Mr. Hoque said he later learned the $50,000 he paid up front was just for taxes. Mega eventually requested twice that amount for fees and a down payment, records show. Mr. Hoque said he maxed out credit cards and borrowed from a dozen friends and relatives.

    Fees and interest would bring the total repayment to more than $1.7 million, documents show. It was split into two loans, both issued by Mega with New York Commercial Bank. The loans made him pay $5,000 a month — most of the $6,400 he could earn as a medallion owner.

    Mohammed Hoque’s Medallion Loans Consumed Most of His Taxi Revenue
    After paying his two medallion loans and business costs, Mr. Hoque had about $1,400 left over each month to pay the rent on his studio apartment in Queens and cover his living expenses.

    Estimated monthly revenue $11,845

    Gas $1,500

    Income after expenses $1,400

    Vehicle maintenance $1,300

    Medallion loan 1 $4,114

    Insurance $1,200

    Car loan $650

    Credit card fees $400

    Medallion loan 2 $881

    Other work-related expenses $400

    By the time the deal closed in July 2014, Mr. Hoque had heard of a new company called Uber. He wondered if it would hurt the business, but nobody seemed to be worried.

    As Mr. Hoque drove to the Taxi and Limousine Commission’s downtown office for final approval of the purchase, he fantasized about becoming rich, buying a big house and bringing his siblings to America. After a commission official reviewed his application and loan records, he said he was ushered into the elegant “Taxi of Tomorrow” room. An official pointed a camera. Mr. Hoque smiled.

    “These are little cash cows running around the city spitting out money,” Mr. Murstein said, beaming in a navy suit and pink tie.

    He did not mention he was quietly leaving the business, a move that would benefit him when the market collapsed.

    By the time of the appearance, Medallion Financial had been cutting the number of medallion loans on its books for years, according to disclosures it filed with the Securities and Exchange Commission. Mr. Murstein later said the company started exiting the business and focusing on other ventures before 2010.

    Mr. Murstein declined numerous interview requests. He also declined to answer some written questions, including why he promoted medallions while exiting the business. In emails and through a spokesman, he acknowledged that Medallion Financial reduced down payments but said it rarely issued interest-only loans or charged borrowers for repaying loans too early.

    “Many times, we did not match what our competitors were willing to do and in retrospect, thankfully, we lost the business,” he wrote to The Times.

    Interviews with three former staffers, and a Times review of loan documents that were filed as part of lawsuits brought by Medallion Financial against borrowers, indicate the company issued many interest-only loans and routinely included a provision allowing it to charge borrowers for repaying loans too early.

    Other lenders also left the taxi industry or took precautions long before the market collapsed.

    The credit unions specializing in the industry kept making new loans. But between 2010 and 2014, they sold the loans to other financial institutions more often than in the previous five years, disclosure forms show. Progressive Credit Union, run by Mr. Familant, sold loans off almost twice as often, the forms show. By 2012, that credit union was selling the majority of the loans it issued.

    In a statement, Mr. Familant said the selling of loans was a standard banking practice that did not indicate a lack of confidence in the market.

    Several banks used something called a confession of judgment. It was an obscure document in which the borrower admitted defaulting on the loan — even before taking out any money at all — and authorized the bank to do whatever it wanted to collect.

    Larry Fisher was the medallion lending supervisor at Melrose Credit Union, one of the biggest lenders originally in the industry, from 2003 to 2016.
    Congress has banned that practice in consumer loans, but not in business loans, which is how lenders classified medallion deals. Many states have barred it in business loans, too, but New York is not among them.

    Even as some lenders quietly braced for the market to fall, prices kept rising, and profits kept growing.

    By 2014, many of the people who helped create the bubble had made millions of dollars and invested it elsewhere.

    Medallion Financial started focusing on lending to R.V. buyers and bought a professional lacrosse team and a Nascar team, painting the car to look like a taxi. Mr. Murstein and his father made more than $42 million between 2002 and 2014, disclosures show. In 2015, Ms. Minaj, the rap star, performed at his son’s bar mitzvah.

    The Melrose C.E.O., Alan Kaufman, had the highest base salary of any large state-chartered credit union leader in America in 2013 and 2015, records show. His medallion lending supervisor, Mr. Fisher, also made millions.

    It is harder to tell how much fleet owners and brokers made, but in recent years news articles have featured some of them with new boats and houses.

    Mr. Messados’s bank records, filed in a legal case, show that by 2013, he had more than $50 million in non-taxi assets, including three homes and a yacht.

    The bubble bursts

    At least eight drivers have committed suicide, including three medallion owners with overwhelming loans.
    The medallion bubble burst in late 2014. Uber and Lyft may have hastened the crisis, but virtually all of the hundreds of industry veterans interviewed for this article, including many lenders, said inflated prices and risky lending practices would have caused a collapse even if ride-hailing had never been invented.

    At the market’s height, medallion buyers were typically earning about $5,000 a month and paying about $4,500 to their loans, according to an analysis by The Times of city data and loan documents. Many owners could make their payments only by refinancing when medallion values increased, which was unsustainable, some loan officers said.

    City data shows that since Uber entered New York in 2011, yellow cab revenue has decreased by about 10 percent per cab, a significant bite for low-earning drivers but a small drop compared with medallion values, which initially rose and then fell by 90 percent.

    As values fell, borrowers asked for breaks. But many lenders went the opposite direction. They decided to leave the business and called in their loans.

    They used the confessions to get hundreds of judgments that would allow them to take money from bank accounts, court records show. Some tried to get borrowers to give up homes or a relative’s assets. Others seized medallions and quickly resold them for profit, while still charging the original borrowers fees and extra interest. Several drivers have alleged in court that their lenders ordered them to buy life insurance.

    Many lenders hired a debt collector, Anthony Medina, to seize medallions from borrowers who missed payments.

    The scars left on cabs after medallions were removed.

    Mr. Medina left notes telling borrowers they had to give the lender “relief” to get their medallions back. The notes, which were reviewed by The Times, said the seizure was “authorized by vehicle apprehension unit.” Some drivers said Mr. Medina suggested he was a police officer and made them meet him at a park at night and pay $550 extra in cash.

    One man, Jean Demosthenes, a 64-year-old Haitian immigrant who could not speak English, said in an interview in Haitian Creole that Mr. Medina cornered him in Midtown, displayed a gun and took his car.

    In an interview, Mr. Medina denied threatening anyone with a gun. He said he requested cash because drivers who had defaulted could not be trusted to write good checks. He said he met drivers at parks and referred to himself as the vehicle apprehension unit because he wanted to hide his identity out of fear he could be targeted by borrowers.

    “You’re taking words from people that are deadbeats and delinquent people. Of course, they don’t want to see me,” he said. “I’m not the bad guy. I’m just the messenger from the bank.”

    Some lenders, especially Signature Bank, have let borrowers out of their loans for one-time payments of about $250,000. But to get that money, drivers have had to find new loans. Mr. Greenbaum, a fleet owner, has provided many of those loans, sometimes at interest rates of up to 15 percent, loan documents and interviews showed.

    New York Commercial Bank said in its statement it also had modified some loans.

    Other drivers lost everything. Most of the more than 950 owners who declared bankruptcy had to forfeit their medallions. Records indicate many were bought by hedge funds hoping for prices to rise. For now, cabs sit unused.

    Jean Demosthenes said his medallion was repossessed by a man with a gun. The man denied that he was armed.

    Bhairavi Desai, founder of the Taxi Workers Alliance, which represents drivers and independent owners, has asked the city to bail out owners or refund auction purchasers. Others have urged the city to pressure banks to forgive loans or soften terms.

    After reviewing The Times’s findings, Deepak Gupta, a former top official at the United States Consumer Financial Protection Bureau, said the New York Attorney General’s Office should investigate lenders.

    Mr. Gupta also said the state should close the loophole that let lenders classify medallion deals as business loans, even though borrowers had to guarantee them with everything they owned. Consumer loans have far more disclosure rules and protections.

    “These practices were indisputably predatory and would be illegal if they were considered consumer loans, rather than business loans,” he said.

    Last year, amid eight known suicides of drivers, including three medallion owners with overwhelming loans, the city passed a temporary cap on ride-hailing cars, created a task force to study the industry and directed the city taxi commission to do its own analysis of the debt crisis.

    Earlier this year, the Council eliminated the committee overseeing the industry after its chairman, Councilman Rubén Díaz Sr. of the Bronx, said the Council was “controlled by the homosexual community.” The speaker, Mr. Johnson, said, “The vast majority of the legislative work that we have been looking at has already been completed.”

    In a statement, a council spokesman said the committee’s duties had been transferred to the Committee on Transportation. “The Council is working to do as much as it can legislatively to help all drivers,” the spokesman said.

    As of last week, no one had been appointed to the task force.

    On the last day of 2018, Mr. and Mrs. Hoque brought their third child home from the hospital.

    Mr. Hoque cleared space for the boy’s crib, pushing aside his plastic bags of T-shirts and the fan that cooled the studio. He looked around. He could not believe he was still living in the same room.

    His loan had quickly faltered. He could not make the payments and afford rent, and his medallion was seized. Records show he paid more than $12,000 to Mega, and he said he paid another $550 to Mr. Medina to get it back. He borrowed from friends, promising it would not happen again. Then it happened four more times, he said.

    Mr. Konstantinides, the broker, said in his statement that he met with Mr. Hoque many times and twice modified one of his loans in order to lower his monthly payments. He also said he gave Mr. Hoque extra time to make some payments.

    In all, between the initial fees, monthly payments and penalties after the seizures, Mr. Hoque had paid about $400,000 into the medallion by the beginning of this year.

    But he still owed $915,000 more, plus interest, and he did not know what to do. Bankruptcy would cost money, ruin his credit and remove his only income source. And it would mean a shameful end to years of hard work. He believed his only choice was to keep working and to keep paying.

    His cab was supposed to be his ticket to money and freedom, but instead it seemed like a prison cell. Every day, he got in before the sun rose and stayed until the sky began to darken. Mr. Hoque, now 48, tried not to think about home, about what he had given up and what he had dreamed about.

    “It’s an unhuman life,” he said. “I drive and drive and drive. But I don’t know what my destination is.”

    [Read Part 2 of The Times’s investigation: As Thousands of Taxi Drivers Were Trapped in Loans, Top Officials Counted the Money]

    Reporting was contributed by Emma G. Fitzsimmons, Suzanne Hillinger, Derek M. Norman, Elisha Brown, Lindsey Rogers Cook, Pierre-Antoine Louis and Sameen Amin. Doris Burke and Susan Beachy contributed research. Produced by Jeffrey Furticella and Meghan Louttit.

    Follow Brian M. Rosenthal on Twitter at @brianmrosenthal

    #USA #New_York #Taxi #Betrug #Ausbeutung

  • Un trou noir n’a pas de poil - Tënk
    https://www.tenk.fr/les-yeux-fermes/un-trou-noir-n-a-pas-de-poil-d-apres-jean-pierre-luminet.html

    Une voix experte, celle de Jean-Pierre Luminet, nous donne à entendre les distorsions provoquées par les trous noirs, non seulement dans un univers chiffonné mais aussi dans la pensée humaine. Jean-Pierre Luminet a été parmi les premiers à étudier les effets du passage d’une étoile au voisinage d’un trou noir supermassif, le premier également à démontrer que ce phénomène pouvait se traduire, entre autres, par une destruction de l’étoile sous forme de crêpe astrale...

    https://phauneradio.com
    #trou_noir

  • Le politologue Loïc Blondiaux : “Le Grand Débat national prend parfois des allures de monologue” - Idées - Télérama.fr
    https://www.telerama.fr/idees/le-politologue-loic-blondiaux-le-grand-debat-national-prend-parfois-des-all

    Voulez-vous dire que le moment politique que nous vivons peut déboucher sur la fin de la démocratie ?
    Le slogan « Vous ne nous représentez pas » est une des figures classiques de la contestation du gouvernement représentatif. Depuis la Révolution française, les représentants ont toujours été accusés de ne pas représenter les citoyens avec assez de fidélité, de ne pas être assez à l’écoute. Mais aujourd’hui, le passage au « Nous ne voulons pas être représentés » apparaît comme un tournant dans l’histoire de nos systèmes politiques. Cette critique qui émerge et s’exprime dans le cadre du mouvement des Gilets jaunes est d’une radicalité nouvelle. Elle dénonce la trahison des représentants. Elle refuse le recours à la représentation pour l’organisation même du mouvement. Et elle prône des solutions politiques telles que le référendum d’initiative citoyenne ou le tirage au sort, qui renvoient à une tout autre forme d’expression de la souveraineté populaire que la représentation.

    Cette critique radicale de toute médiation, celle des élus, des partis, des syndicats, marque une aspiration à la démocratie directe, dont les possibilités de matérialisation ne sont pas infinies. Soit on envisage une forme de « démocratie immédiate », pour reprendre l’expression de Pierre Rosanvallon, outillée par le référendum, les réseaux sociaux et les plateformes numériques, laissant espérer une forme d’autogouvernement du peuple à l’échelle nationale. On peut essayer de l’expérimenter, mais on n’a jamais vu qu’une telle forme de démocratie sans intermédiaires puisse s’inscrire durablement dans la réalité.

    Soit on bascule dans un régime autoritaire, celui que proposent les « populistes » d’extrême droite, dans lequel un « peuple » prétendument homogène, défini par sa supposée « pureté » morale, a vocation à s’incarner dans la volonté d’un leader. Le risque, on le voit, est élevé.
    “Il devient impératif de prendre enfin au sérieux le recours aux instruments d’interpellation ou d’initiative citoyen­nes tels que le référendum.”

    Comment répondre alors à la crise de la démocratie ?
    Si l’on considère qu’il est possible d’échapper à une dérive autoritaire, on peut faire le pari de certains théoriciens : inventer une alternative, celle par exemple du municipalisme libertaire de Murray Bookchin, penseur américain de l’écologie et de l’organisation politique. Elle consiste à faire reposer la démocratie sur des formes d’auto-organisation citoyenne à l’échelle municipale et sur un principe de fédération d’inspiration proudhonienne, où chaque entité locale envoie des représentants à l’échelle supérieure dans une logique confédérative. C’est un saut dans l’inconnu et les défenseurs de ce modèle n’ont pas encore eu la possibilité de l’expérimenter. Mais pourquoi pas ?

    _ Tout se joue à l’école. La pédagogie, les savoirs, les expériences valorisés par notre système scolaire ne sont pas compatibles avec l’exercice futur de la démocratie. On apprend à se comporter en individu compétiteur égoïste ; on ne développe pas l’esprit de coopération, le travail de groupe. On n’insiste pas suffisamment sur l’expression orale, qui prépare à l’exercice de la parole politique. Seul l’écrit est valorisé. On culpabilise ceux qui échouent.

    A l’inverse, on survalorise ceux qui réussissent et se conforment à des modèles d’imitation de ce qui existe déjà. On ne favorise pas les capacités d’invention. Et on crée beaucoup de frustration, de sentiment d’illégitimité, de défiance à l’égard de soi-même et des autres en poursuivant cette pédagogie ultra compétitive, ultra individualiste, qui insiste sur les performances et les savoirs abstraits au détriment des savoirs d’expérience. _

    Malheureusement, les réformes en cours, Parcoursup par exemple, accentuent encore ces caractères antidémocratiques de notre système scolaire. Tout cela contribue largement à maintenir la distance que l’on voit aujourd’hui entre l’arrogance des élites sur-sélectionnées et sûres d’elles-mêmes et la souffrance en miroir de ceux qui ont échoué dans leur scolarité.


    #Démocratie #Education #Gilets_jaunes

    • Globalement, je n’aime pas le terme « paywall ». Il faut bien que les médias, les éditeurs, les auteurs,... vivent. Je suis éditeur, et je suis content que les livres se vendent, car cela permet d’en éditer d’autres. Si on refuse toute vente numérique, alors il n’y aura plus que les « mécènes » et autres « publicitaires » pour s’exprimer... déjà qu’ils sont majoritaires, ne leur laissons pas l’exclusivité.

      Sur l’interview, effectivement il date de quelques mois. Mais je crois qu’il ne faut pas se limiter à l’urgence. Les choses de fond ne changent pas si vite.

      Et puis j’aime beaucoup l’extrait que j’ai mis en gras... qui recouvre pleinement un livre que nous venons de publier : « A l’école du partage : les communs dans l’enseignement ».

  • Elections européennes 2019 : radiations, irrégularités… certains électeurs n’ont pas pu voter
    https://www.lemonde.fr/international/article/2019/05/27/elections-europeennes-2019-radiations-irregularites-certains-electeurs-n-ont

    Le 26 mai, les Français se sont davantage mobilisés que lors des précédents scrutins européens : avec 50,12 %, la participation a atteint son plus haut niveau depuis 1994. Mais certains électeurs n’ont pas pu voter, alors même qu’ils pensaient être correctement inscrits sur les listes électorales. Dans la presse régionale et sur les réseaux sociaux, de nombreux témoignages font état de radiations incomprises.

    « J’ai toujours voté, j’ai toujours été inscrite sur les listes électorales, je n’ai pas déménagé, bref ma situation n’a pas changé et ce matin je n’ai pas pu voter ! Un assesseur m’a expliqué que j’avais été radiée », a expliqué à La Dépêche du Midi Anne-Christine, une habitante de Tournefeuille (Haute-Garonne). Des problèmes ont également été signalés à Lyon. « J’ai voté en 2017, je n’ai pas déménagé, ma situation est banale et je suis frustrée parce que je voulais voter, je voulais m’exprimer ainsi », a protesté une électrice auprès de l’AFP. Des cas similaires ont été relayés par la presse régionale dans le sud de la France et en Alsace .../...

    Avant même le scrutin, les maires de France avaient alerté sur de possibles irrégularités au cours de la journée de dimanche. « On a eu des électeurs radiés à tort, des problèmes assez fréquents de civilité, d’état civil, des dates de naissance erronées, des gens inscrits deux fois, a contrario des gens qui ne sont pas inscrits », alertait Pierre Breteau, président des maires d’Ille-et-Vilaine.

    Dans le viseur des électeurs et des élus locaux : l’Insee et le répertoire électoral unique (REU), voté en 2016 et mis en œuvre par l’organisme public, pour la première fois lors du scrutin européen de dimanche. De quoi s’agit-il ?

    #REU : une certaine idée du cafouillage.

  • Femme défenestrée par son compagnon : une indemnisation totale demandée
    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/femme-defenestree-par-son-compagnon-une-indemnisation-totale-demandee-20190

    Le 24 août 2013 au Mans, des policiers interviennent dans l’appartement d’Aïda (le prénom a été changé) conseillant à cette femme de 25 ans, victime de violences conjugales régulières, de ne pas rester dormir à son domicile. Aïda cherche en vain une solution d’hébergement puis revient passer la nuit chez elle, faute de solution. Elle sera découverte par la police, inconsciente, gisant au pied de son immeuble après avoir été défenestrée du deuxième étage par son compagnon. Aïda reste paraplégique et son agresseur est condamné à 15 ans de réclusion en juin 2016. Dans son arrêt civil, la cour d’assises fixe une avance de 90.000 euros sur le total de l’indemnisation à venir pour les préjudices subis.

    L’auteur des faits n’étant pas solvable, l’avocat saisit la Commission d’indemnisation des victimes d’infractions (Civi) pour que l’État verse une avance des fonds. Mais le Fonds de garantie des victimes (FGTI) ne propose qu’une indemnisation partielle, estimant qu’il y avait « partage de responsabilités » et que la victime a commis une faute civile en retournant à son domicile le soir des faits. En février 2018, la Civi retient également le partage de responsabilités et propose de verser 67.500 euros, soit une décote de 25%.

  • « La science-fiction aborde des enjeux planétaires » : entretien avec trois maîtres de la SF
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2019/05/26/la-science-fiction-aborde-des-enjeux-planetaires-entretien-avec-trois-maitre

    La science-fiction française a un faible pour l’anticipation. Depuis les années 1970, il existe un courant de la SF très engagé. Est-ce que le rôle de l’écrivain de science-fiction est politique ?

    Jean-Michel Truong : Je ne le conçois pas autrement. Notre mission, c’est d’exercer le ministère de la vigilance en mettant à profit notre capacité à nous projeter dans un futur plus ou moins lointain pour faire le diagnostic de la situation présente et avertir des dérives possibles. Les bons auteurs de science-fiction devraient uniquement concevoir leur rôle comme politique. Mais beaucoup d’entre eux s’en méfient et préfèrent appliquer leur talent à des sujets anodins…

    Pierre Bordage : Tu as sorti les sabres ! Il y a aussi une part de divertissement dans le récit à laquelle je tiens beaucoup. Si je dois soulever des réflexions pour le lecteur, je veux que ce soit sous forme d’aventures. Qu’il soit entraîné par l’histoire et amené à se poser des questions naturellement. Je n’impose pas mes idées. Pour moi, la SF est une littérature du grattage, elle doit divertir, faire réfléchir et soulever des enjeux philosophiques. Dans le space opera par exemple, en se projetant dans l’espace-temps, on interroge la nature même de l’être humain.

    Jean-Michel Truong : Le divertissement est indispensable, c’est sûr, mais il doit se mettre au service de la réflexion.

    Alain Damasio : Je n’aime pas trop le terme « divertir », parce que je l’associe toujours à son étymologie « sortir de la voie ». Je défends plutôt le « subvertissement ». La science-fiction a une ampleur que n’a pas souvent la littérature blanche qui reste très intimiste. En SF, on aborde des enjeux planétaires. En touchant des affects et des percepts, on va chercher un public qui n’ouvrirait pas un essai de philosophie ou de sociologie, mais qui est content de spéculer et de réfléchir à la société. L’identification au personnage est un vecteur extraordinaire qui permet d’embarquer le lecteur dans un vaisseau spatial. C’est la clé de tout. Mais la SF est forcément politique. On va nécessairement croiser le champ politique à un moment donné du récit et soulever des questions sur le vivre-ensemble, le rapport au pouvoir, le lien collectif…

  • Orange’s Sea Cable Repair Fleet Looks Beyond Investment Boom
    https://www.bloomberg.com/news/articles/2019-05-24/orange-s-sea-cable-repair-fleet-looks-beyond-investment-boom


    The Pierre de Fermat ship
    Source : Orange SA

    • Phone carrier assessing opportunities in offshore wind sector
    • France sees strategic interest in marine cable expertise

    For decades, ships owned by French phone carrier Orange SA have traveled the world’s oceans, installing and fixing the undersea cables that carry internet traffic from one continent to another.

    The fleet of six run by Orange Marine is now looking to diversify, even with the biggest investment boom for the infrastructure since the 1990s. Instead of creating more business, the new high-capacity lines being financed by the tech giants are expected to put older cables out of service, meaning less work for the seaborne repairmen.

    One cable that started up last year highlights the issue. The line, running from the U.S. state of Virginia to Sopelana, Spain, accounts for half the capacity of the dozen or so trans-Atlantic cables. Known as Marea, the 6,600-kilometer (4,101-mile) link owned by Facebook Inc., Microsoft Corp. and Telefonica SA’s Telxius offers the fastest data transmission speeds in the world.

    Jean-Luc Vuillemin, who oversees Orange Marine, sees potential opportunities in servicing offshore wind turbines, he said in an interview on the Pierre de Fermat, a 100-meter ship named after the 17th-century mathematician and docked at the Brest port in northwest France.

    The ecosystem is pretty favorable right now but this may change in the future,” Vuillemin said. “You need to diversify when the business is in order, so we’re thinking about the next steps.

    Orange Marine is a small yet profitable business for France’s dominant phone carrier, generating about 100 million euros ($112 million) of annual sales out of Orange’s roughly 41 billion euros of revenue. But it’s considered a strategic asset by the company, whose largest shareholder is the French state.

    Being able to quickly repair cables can be crucial in an emergency, as Algeria experienced in 2015 when a link between Annaba in the country’s northeast and Marseille in southern France was cut by an anchor, disrupting internet service in the North African nation for almost a week.

    Together, Orange Marine and its France-based competitor at Nokia Oyj, Alcatel Submarine Networks, own about one-quarter of the 40 or so ships focused on subsea cables globally, Vuillemin said.

    Our Western economies are increasingly dependent on these subsea cables. Orange Marine provides strategic autonomy. It’s a matter of sovereignty,” he said.

  • L’OGM est dans le pré - Isabelle Paré - 24 Mai 2019 - Le devoir(Canada)
    https://www.ledevoir.com/societe/environnement/555114/l-ogm-est-dans-le-pre

    Près de 25 ans après l’introduction des premières cultures OGM au Canada, les plantes trans-géniques règnent en maîtres dans les champs. Or, l’histoire démontre que leur dispersion dans l’environnement n’est pas sans risque pour tout le secteur agricole.

    Dans son coin du Lac-Saint-Jean, le producteur de grains biologiques Guillaume Dallaire, de la ferme Tournevent, est un des rares producteurs de canola biologique au Québec, encore suffisamment isolé pour pouvoir produire une récolte sans traces d’OGM.

    « On a été cherché nos grains dans un coin reculé de l’Ouest. Les variétés traditionnelles de la région ont été contaminées par le pollen qui se diffuse très facilement par le vent ou les insectes. Il faut s’éloigner de plusieurs kilomètres pour cultiver, se concentrer dans des zones forestières », explique ce producteur, le seul à opérer une huilerie de canola bio au Québec.

    Comme le village gaulois encerclé par l’armée romaine, les producteurs bio sont de plus en plus isolés au sein d’une mer de maïs, de soja et de canola transgéniques, et à risque de perdre leur certification en cas de contamination.

    Selon un rapport du Réseau canadien d’action sur les biotechnologies (RCAB), la contamination par des cultures génétiquement modifiées (GM) a rendu presque impossible celles d’espèces non GM dans certaines régions.

    En Saskatchewan, en sept ans, la presque totalité des cultures de canola naturelles a été contaminée par pollinisation croisée. En raison de son fin pollen transporté par le vent, les insectes et les animaux, le canola GM pose un risque accru de contamination.

    Encerclés
    Ici, de petits producteurs comme Guillaume Dallaire essaient tant bien que mal de résister à cette invasion.

    « On aimerait faire plus, car la demande pour le bio est là, mais il existe peu d’espaces libres de cultures GM. La contamination, c’est notre préoccupation constante. C’est le futur de notre huilerie qui est en jeu », soutient ce dernier.

    En 2016, pas moins de 90 % du canola cultivé au Québec était génétiquement modifié, ainsi que 84 % du maïs-grain et 64 % du soja, selon des chiffres du gouvernement.

    La superficie destinée aux cultures GM au Québec est cinq fois plus grande que dans l’Europe tout entière, affirme Guillaume Rehn, coordonnateur de Vigilance OGM, un organisme qui milite pour un suivi plus serré des OGM au Canada.

    Entre 2000 et 2018, la superficie des terres dédiées à la culture du maïs GM a triplé, et celle dévolue à la culture du soja GM a été multipliée par 10, totalisant 600 000 hectares de terres au Québec.

    D’un champ à l’autre
    Le maïs GM pose aussi un risque particulièrement élevé pour les producteurs de grains non GM ou bios, compte tenu de la volatilité de son pollen. « C’est difficile de m’isoler de mes voisins qui ont des cultures GM. Il faut des brise-vent, des bandes tampons d’autres plantes le long de mes champs », explique le producteur de grains bios Pierre Labonté.

    La contamination génétique menace non seulement les récoltes bios, mais aussi les semenciers, qui voient parfois leurs lots contaminés lors du stockage dans des silos ou lors du transport.
    Selon La Terre de chez nous, 50 % des échantillons non OGM testés en Montérégie par des producteurs bios contenait plus de 0,5 % d’OGM, alors que de 5 à 10 % en contenaient plus de 1 %. Un seuil suffisant pour « être déclassé » de la certification bio, ajoute M. Labonté, président du Syndicat des producteurs de grains biologiques du Québec.

    Ces producteurs doivent redoubler de prudence et faire analyser leurs semences avant les semis pour éviter l’introduction inopinée d’intrus GM dans leurs terres. Sinon, c’est toute leur production qui pourrait être vendue à un prix deux à trois fois inférieur.

    Aucun seuil de « traces d’OGM » à ne pas dépasser n’a été établi pour maintenir la certification bio, mais tous s’accordent pour dire que ces traces ne doivent pas excéder la barre de 0,9 %.

    « Quand on vend notre soja au Japon ou en Corée pour la consommation humaine, ils sont très exigeants. C’est l’acheteur qui a le dernier mot », affirme Pierre Labonté.

    Malgré la hausse de la demande pour les grains bios, la production demeure limitée par l’omniprésence des cultures GM sur le territoire, dit-il. « On n’est que 300 au Québec. On n’a pas un gros poids pour forcer les autres producteurs à faire attention à la contamination. Tout ce qu’on peut faire, c’est se protéger », dit-il.

    Un enjeu d’avenir
    Pour l’organisme Vigilance OGM, c’est toute la filière des cultures GM qu’il faudrait surveiller de plus près. Des lacunes survenues au fil des ans ont mené à de lourdes pertes, notamment pour les producteurs de lin canadiens qui ont perdu dans les années 2000, après une contamination, une part de leurs débouchés en Europe, où la culture de grains GM est interdite.

    L’approbation récente de la luzerne GM par le Canada, une vivace qui n’aurait plus besoin d’être plantée chaque année, fait aussi craindre le pire.

    « Ça veut dire une perte d’autonomie importante pour les producteurs qui cultivent leur propre luzerne pour nourrir leurs bêtes, croit M. Rehn. Sans compter le risque d’introduction dans la chaîne alimentaire, et celui que la luzerne naturelle finisse par être éradiquée. »

    #ogm #agriculture #monsanto #alimentation #semences #agrobusiness #santé #quelle_agriculture_pour_demain_ #environnement #multinationales #nature_/_ecologie #europe #agrochimie #génétique #agro-industrie #contamination

  • Elia Suleiman, IT MUST BE HEAVEN

    Cannes, compétition. Le monde comme microcosme de la Palestine | Vendredi, 24 Mai, 2019 | Pierre Barbancey | L’Humanité
    https://www.humanite.fr/competition-le-monde-comme-microcosme-de-la-palestine-672687

    (...) Si loin, si proche. L’atmosphère sécuritaire, violente a envahi le globe, nous dit Elia Suleiman. Mais il ne fait surtout pas œuvre de documentaire géopolitique. D’abord, il utilise son arme de prédilection, arme fatale, le loufoque, voire le burlesque et l’absurde. Le rire lucide. Les instants sont d’autant plus décalés qu’ils éclatent à l’image, avec très peu de dialogues. Lui parle à juste titre de « poésie du silence qui est au cœur du langage cinématographique ». On l’oublie trop souvent. Une caresse tendre pour ceux qui subissent le dérèglement du monde, chauffeur de taxi à Big Apple ou SDF à Paname.

    La réflexion est moins légère qu’il n’y paraît. Que signifie « être chez soi » quand les traces du passé s’envolent, que les chansons traditionnelles font place à une musique synthétique sans frontières et que tout se ressemble ? ES finit par rentrer à Nazareth, en ayant observé qu’il est chez lui partout et nulle part à la fois. Heureusement, le citronnier qu’il avait planté avant de partir a poussé. Les fruits mûrissent, éclatants. L’espoir existe encore.


    Bande-Annonce : http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19584173&cfilm=266837.html

    #Elia_Suleiman

  • Christophe Castaner et la Pitié-Salpêtrière : premier désaveu pour la loi sur les « infox »
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2019/05/22/premier-desaveu-pour-la-loi-sur-les-infox_5465717_823448.html

    Les plaignants qui dénonçaient les propos du ministre de l’intérieur sur Twitter, alors que ce dernier parlait d’attaque contre l’hôpital le 1er mai, ont été déboutés par la justice.

    Baptême du feu pour la loi sur les infox, censée lutter contre la diffusion de fausses nouvelles et promulguée le 23 décembre 2018. Désireux de prendre le gouvernement à son propre jeu, deux parlementaires du Parti communiste (PCF), le sénateur des Hauts-de-Seine Pierre Ouzoulias et la députée européenne Marie-Pierre Vieu, ont voulu démontrer que « la loi sur les fausses nouvelles qui devait tout régler ne règle rien ».

    Ils ont ainsi attaqué devant le tribunal de grande instance de Paris les déclarations faites sur le réseau social Twitter le 1er mai par Christophe Castaner après l’entrée de manifestants dans un hôpital parisien.

    « Ici, à la Pitié-Salpêtrière, on a attaqué un hôpital. On a agressé son personnel soignant. Et on a blessé un policier mobilisé pour le protéger. Indéfectible soutien à nos forces de l’ordre : elles sont la fierté de la République », avait tweeté le ministre de l’intérieur. Ces déclarations avaient ensuite été démenties par les faits : l’événement reconstitué par différents journaux, dont Le Monde, avait finalement peu à voir avec la version du ministre. Ce dernier en avait d’ailleurs convenu, reconnaissant que le terme « d’attaque » n’était pas approprié.

    S’emparant de cette infox, les deux parlementaires ont assigné en référé Twitter devant le tribunal de grande instance de Paris, enjoignant au réseau social de supprimer le Tweet de Christophe Castaner, et ce, afin de « faire cesser la diffusion d’allégations ou d’imputations présentées comme inexactes et trompeuses ».

    Dans un jugement rendu le 17 mai, le tribunal a débouté les plaignants, ce qui était précisément le but recherché. « Nous voulions démontrer par l’absurde – ce qui est parfois comme en mathématiques la méthode la plus efficace – que cette loi ne servait à rien », explique Pierre Ouzoulias, qui rappelle que le Sénat avait « refusé deux fois – à l’exception des sénateurs La République en marche – de discuter du texte [par une procédure de renvoi en commission]. Au mieux, il était inutile, au pire liberticide ».

    Pourquoi s’en être pris à Christophe Castaner ? « Au Sénat, on nous a présenté cette loi comme une façon de mettre fin aux ingérences de la Russie. On voit bien que l’ingérence peut venir d’ailleurs. » En s’emparant de cette affaire, les juges rappellent les conditions drastiques d’application de cette loi, qui ne peut s’exercer que pendant les périodes électorales.

    Sur la fausseté de l’information, le tribunal a tout d’abord jugé que, si « le message de Christophe Castaner apparaît exagéré (…), cette exagération porte sur des faits qui, eux, sont réels. (…) La condition selon laquelle l’allégation doit être manifestement inexacte ou trompeuse n’est pas remplie. »

    Ensuite, il aurait fallu que la diffusion du « Tweet litigieux » soit « cumulativement massive, artificielle ou automatisée ». Autrement dit, Christophe Castaner aurait par exemple dû acheter de la publicité à Twitter pour accroître la caisse de résonance de son message. Or, les juges n’ont trouvé aucun « élément démontrant l’utilisation de tels procédés ».

    Enfin, le juge des référés devait « apprécier le caractère manifeste du risque d’altération de la sincérité du scrutin, lié à la diffusion de ce Tweet », et ce, à quelques semaines alors seulement des élections européennes, qui se tiendront le 26 mai.

    Au final, grâce aux différentes versions de l’événement relatées dans les journaux, « chaque électeur [a pu] se faire une opinion éclairée, sans risque de manipulation ». Cette dernière condition du texte est par essence absurde, selon Pierre Ouzoulias : « Jamais personne ne pourra prouver qu’une fausse nouvelle puisse avoir de l’influence sur un scrutin qui ne s’est pas encore déroulé. »

    Dernière difficulté, le tribunal a jugé que Twitter France n’était pas l’entité à saisir. Les plaignants auraient dû se tourner vers Twitter Irlande. Or, dans la mesure où c’est une société étrangère, cela freine la « procédure d’urgence ». « Le texte montre surtout qu’il faut une véritable régulation des contenus sur les réseaux sociaux », conclut M. Ouzoulias.

  • « En mutiler un pour en terroriser mille »
    Documentaire inédit par StreetPress : Gilets Jaunes, une répression d’État
    https://www.streetpress.com/sujet/1558444107-documentaire-gilets-jaunes-une-repression-etat
    https://www.youtube.com/watch?v=3MjuoDpKLfI

    Depuis six mois une répression inédite s’abat sur le mouvement des Gilets jaunes. À travers les témoignages de blessés, spécialistes et militants, le documentaire inédit de StreetPress décrypte les dérives du maintien de l’ordre.

    La réponse policière et judiciaire au mouvement social des Gilets jaunes est un fait politique majeur. Rarement un mouvement social n’a été autant réprimé. Les chiffres officiels, forcément parcellaires, donnent le tournis : 3.830 blessés, 8.700 gardés à vue, 13.460 tirs de LBD 40 et 1.428 tirs de grenades lacrymogènes instantanées explosives selon le ministère de l’Intérieur.

    Dans ce documentaire inédit, StreetPress décrypte le tournant opéré dans la stratégie de maintien de l’ordre grâce aux témoignages de blessés, de militants, de sociologues, de journalistes, d’un avocat, d’un policier et d’un ancien ministre de l’Intérieur. Une politique de gestion des foules en gestation depuis près de 50 ans dans les quartiers populaires, les ZAD et aux abords des stades.

    Un film de Cléo Bertet, Matthieu Bidan et Mathieu Molard, avec la participation de (par ordre d’apparition) Vanessa Langard, Gilet jaune blessée, collectif des mutilés pour l’exemple – Pierre Douillard, doctorant en sociologie urbaine, auteur du livre L’arme à l’oeil – Adrien Verplancke, Gilet jaune – Cécile Amar, journaliste, L’Obs, co-auteure du livre Le peuple et le président – Youcef Brakni, professeur d’histoire géographie, comité Vérité et Justice pour Adama – Denis Jacob, Alternative Police CFDT – Marion Guémas, Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture (ACAT) – Aurélien Restelli, doctorant en sociologie, spécialiste du maintien de l’ordre – Daniel Vaillant, ancien ministre de l’Intérieur (PS) – Vitalia, Gilet jaune blessée, collectif des mutilés pour l’exemple – Camille Polloni, journaliste Police/Justice, Les Jours – Nicolas Krameyer, Amnesty International France – Raphaël Kempf, avocat au barreau de Paris.

    + Beaucoup de liens pour aller plus loin à retrouver sur le site...

    #violences_policières #maintien_de_l'ordre #militarisation

  • #Parcoursup : « Il ne s’agit pas d’un bug, mais d’un surbooking des établissements »

    assure Pierre Ouzoulias | Public Senat

    https://www.publicsenat.fr/article/parlementaire/parcoursup-il-ne-s-agit-pas-d-un-bug-mais-d-un-surbooking-des-etablissem

    Parcoursup : « Il ne s’agit pas d’un bug, mais d’un surbooking des établissements », assure Pierre Ouzoulias
    Le sénateur des Hauts-de-Seine est revenu sur la désillusion vécue par de nombreux lycéens lors de l’ouverture de la plateforme Parcoursup et accuse la ministre de l’Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, d’être responsable.

  • je relaie ceci, lu sur Bulledair.

    Réponse de Wilfrid Lupano au ministre de la Culture.

    Monsieur le ministre,

    À ma très grande surprise, vous m’avez adressé la semaine dernière un courrier pour m’annoncer que vous me décerniez le grade de chevalier des arts et lettres.
    Je vous remercie de cette délicate attention, mais j’ai bien peur de devoir refuser cet « honneur ».
    Déjà, spontanément, je n’ai jamais été très excité par les médailles. Pierre Desproges disait « les décorations, c’est la libido des vieux ». Je me plais à penser que je n’en suis pas encore là. Il y a cependant des distinctions plus réjouissantes que d’autres, et celle-ci a l’inconvénient, monsieur le ministre, d’être remise par un représentant politique.
    Or, comment accepter la moindre distinction de la part d’un gouvernement qui, en tout point, me fait honte ?
    Car oui, il s’agit bien de honte.

    J’ai honte de ce que votre gouvernement fait des services publics, au nom du refus dogmatique de faire payer aux grandes entreprises et aux plus grosses fortunes les impôts dont elles devraient s’acquitter. « il n’y a pas d’argent magique » martèle votre leader. Il y a en revanche un argent légal que monsieur Macron refuse d’aller chercher pour ne pas déplaire à ceux qui ont financé sa campagne.
    J’ai honte, lorsque j’entends monsieur Castaner s’indigner que l’on puisse « s’attaquer à un hôpital », comme il l’a fait récemment, alors que c’est bien votre gouvernement qui fait le plus de mal aux services de santé, et pas trois gilets jaunes qui cherchent à se mettre à l’abri au mauvais endroit.
    J’ai honte de ce gouvernement qui en supprimant l’ISF, a divisé par deux les ressources des associations qui prennent à leur charge les plus faibles, les plus démunis, les laissés pour compte, à la place de l’état.

    J’ai honte lorsque votre gouvernement refuse d’accueillir l’Aquarius et ses 160 réfugiés qui demandent de l’aide, et encore plus honte lorsque monsieur Castaner, encore lui, accuse les ONG qui tentent par tous les moyens de sauver des vies d’être « complices » des passeurs.
    J’ai honte lorsque je vois la police « escorter » les militants de Génération Identitaire après leur coup de com’ au col de Briançon pour les « protéger » contre les militants favorables à l’accueil des réfugiés. Certains de ces derniers furent d’ailleurs interpelés, alors que tous les membres de Génération Identitaire sont rentrés chez eux fêter leur coup de publicité.
    J’ai honte de votre politique indigne d’accueil des migrants, et en particulier des mineurs isolés. Le gouvernement auquel vous appartenez a accéléré le rythme des expulsions, voté l’allongement à 90 jours de la période de rétention pour les étrangers en situation irrégulière. De la prison, donc, pour des personnes n’ayant commis aucun crime, hommes, femmes, enfants, nouveaux-nés. Pendant ce temps, des préfets plusieurs fois condamnés pour non respect du droit d’asile sont maintenus en poste.
    Pour de sordides calculs électoraux, le gouvernement auquel vous appartenez foule aux pieds tous les principes philosophiques et moraux qui sont à la base de la constitution et de l’histoire de ce pays, et passe à côté du sens de l’Histoire. Soyez certain que l’Histoire s’en souviendra.

    J’ai honte de l’incapacité de ce gouvernement à prendre en compte l’urgence écologique, qui devrait pourtant être le seul sujet à vous préoccuper vraiment. En dehors d’effets d’annonce, rien dans les mesures prises depuis deux ans n’est à la hauteur des enjeux de notre époque. Ni sur la sortie des énergies fossiles, ni sur le développement du bio, des énergies renouvelables ou la condition animale. Votre gouvernement reste le loyal service après-vente des lobbies, de l’industrie agroalimentaire, des laboratoires, des marchands d’armes…

    J’ai honte, monsieur le ministre, de ce gouvernement mal élu ( le plus mal de la l’histoire de la cinquième république) qui ne tient plus que par sa police ultra violente.
    J’ai honte de voir, depuis des mois, partout en France, éclater des yeux, exploser des mains ou des visages sous les coups de la police, de Notre Dame des Landes aux Champs-Elysées, à Toulouse, Biarritz, Nantes. Le monde entier s’alarme de la dérive sécuritaire de votre gouvernement, de l’utilisation abusive d’armes de guerre dans le maintien de l’ordre, mais vous, vous trouvez que tout va bien.
    Je pense à Maxime Peugeot, 21 ans, et à sa main arrachée par une grenade dans un champ de Notre Dame des Landes. Qu’est-ce qui pouvait bien menacer à ce point la sécurité de la France, dans ce champ à vache du bocage breton, pour qu’on en arrive à faire usage d’une telle violence ? 2500 gendarmes, une opération de guerre à plusieurs millions d’euros menée pour détruire une trentaine de cabanes en bois ( « il n’y a pas d’argent magique »…) et procéder à une dizaine d’expulsions… Je pense à Lola Villabriga, 19 ans, défigurée à Biarritz par un tir de LBD que rien ne justifiait et qui vit désormais avec des plaques d’acier dans la mâchoire, alors que c’était sa première manifestation. Je cite deux noms, mais vous le savez sûrement, ils sont aujourd’hui des centaines. Suivez le travail de David Dufresne si le sujet vous intéresse.

    Comme vous le voyez, nous avons peu de points communs, politiquement. Et dans un monde où les distinctions culturelles seraient remises par le milieu culturel lui-même, sans intervention du politique, j’aurais accepté celle-ci avec honneur et plaisir. Mais il n’y a pas de geste politique qui ne soit aussi symbolique, et je sais déjà que si un jour j’atteins l’âge avancé où on prend son pied à exhiber ses breloques, j’aurais bien peu de plaisir à me rappeler que celle-ci me fut remise par le représentant d’un gouvernement dont j’aurais si ardemment souhaité la chute et la disgrâce.

    Passons malgré tout une bonne journée,

    Wilfrid Lupano

  • Fiscalité dans l’UE : pour Moscovici, « il faut casser la règle de l’unanimité »
    https://www.mediapart.fr/journal/international/190519/fiscalite-dans-lue-pour-moscovici-il-faut-casser-la-regle-de-l-unanimite

    Le commissaire européen Pierre Moscovici, dont le mandat s’achève, répond aux questions de Mediapart sur ses résultats en matière de lutte contre la fraude, l’évasion et l’optimisation fiscale. Selon lui, les limites de ce bilan sont liées à la règle de l’unanimité au Conseil européen.

    #EUROPE #Pierre_Moscovici,_europe,_évasion_fiscale

  • #Adobe menace ses clients

    reçu ce jour :

    Cher client,
    Adobe s’efforce d’offrir toujours plus d’avantages à ses clients, notamment en déployant les nouvelles fonctionnalités les plus attendues, des correctifs majeurs et des mises à niveau de sécurité. Pour cette raison, nous recommandons à l’ensemble de nos clients d’utiliser la dernière version des applications Creative Cloud.
    Nous avons récemment mis fin au support d’anciennes versions des applications Creative Cloud. Par conséquent, en vertu des dispositions du contrat qui nous lie mutuellement, vous n’êtes plus autorisé à utiliser ces versions. Compte tenu des préférences que vous avez définies, nous ne sommes pas en mesure de voir si vous utilisez l’une de ces versions.
    *Sachez qu’en utilisant des versions non autorisées, vous vous exposez à une plainte pour contrefaçon de droits de tiers.*
    Nous vous invitons à passer à la dernière version de ces applications en suivant les instructions fournies ci-dessous. En procédant à cette mise à jour, vous continuerez de bénéficier de tous les avantages de Creative Cloud.

    #sans_déconner

    • Une étudiante dans une école d’arts graphiques de ma connaissance s’est vue obligée, à tarif préférentiel mais quand même faut raquer, de prendre toute la suite Adobe.
      Pas question de leur apprendre à être autonomes avec leurs outils, genre Gimp, sous prétexte que c’est une école professionnalisante. Entendez par là que si le monde pro utilise Phshp alors faut savoir se servir de ça et de rien d’autres.
      Ça me fait penser à une location avantageuse de moissonneuse qui fabrique des bottes géantes qui t’obligent à acheter un grand hangar pour pailler tes vaches mais … à la reprendre les années suivantes, mais plus cher hein, quand même.

      #libertés

    • @touti pour avoir largement pratiqué les deux (et devoir quotidiennement travailler sur un logiciel graphique depuis mon premier amiga, aaah, mon Deluxe paint !), il n’y a pas que des différences de marché qui imposent PsP contre Gimp. Faut pas trop déconner non plus.
      Qu’on oblige qui que ce soit à raquer pour ça est un autre problème, scandaleux sans aucun doute, oui (et se taper toute la suite Adobe franchement dégueulasse si on ne veut qu’un logiciel graphique, c’est de la subordination de vente et c’est interdit par le code français du commerce, aux alentours de l’article L113 si ma mémoire est bonne mais y’a forcément des juristes plus pointus que moi ici !), mais faire croire qu’on peut indifféremment faire un travail complet sur l’un ou l’autre logiciel est une blague. Si tu dis ça à ton amie étudiante, tu lui vends des tas d’obstacles au travail pour une promesse de bonheur et c’est nul.

    • C’est marrant @l_l_de_mars parce que GIMP je m’en sers professionnellement et j’ouvre même des psd dedans (oulala). Certes, le passage a été long, mais je me fais pas chier à payer un truc qui fait l’équivalent de ce que je veux, c’est pas la technique qui commande, c’est mon cerveau. Et du travail graphique j’en ai fait sur PC en lançant les programmes depuis MSDOS et sur Silicon Graphics nanana Donc dire que je déconne ou que je mens est pure calomnie !

      Ce que je dénonce c’est la politique d’#hégémonie d’Adobe ou d’autres qui sont de le même veine. Forcer des débutants à commencer sur un logiciel c’est s’accaparer leurs cerveaux en leur faisant croire qu’ils ne peuvent faire qu’avec ce truc et pas un autre.
      #guerre_culturelle

    • Pareil que @touti : graphisme pro 100% Linux depuis 14 ans.

      Oui, il faut désapprendre les logiciels propriétaires, mais en fait, depuis 14 ans que je suis sous Linux, je me démerde avec des tas de logiciels différents et je n’ai plus de soucis d’adaptation. En gros, c’est toujours plus ou moins la même chose et même en pro, on utilise quoi d’un logiciel, au final ? 15-20% des possibilités, en usage intensif.

      Non, le souci, c’est le confort de l’habitude.

    • je vais me faire adorer sur Seenthis et chez tous mes proches libristes....
      Bon.
      @touti @monolecte si vous en êtes persuadés, libre à vous. J’ai aucune raison d’essayer de vous convaincre d’un truc qui n’engage que vos pratiques, vos exigences, vos objectifs et l’adaptation à vos usages des performances et des limite d’un outil. Le telos, pour moi, ce n’est pas le bien , mais la rigoureuse capacité d’un outil à se faire oublier devant mes exigences. Et l’intelligence qui en a guidé l’organisation, la prise en main, la fluidité des solutions proposées, et son aptitude à proposer plusieurs voies pour le même problème.

      c’est pas la technique qui commande, c’est mon cerveau

      est une déclaration qui rencontre assez vite ses limites

      Comme on ne peut pas passer dix heures ici à comparer ce que nous foutons réellement, matériellement (on parle de processus de travail, d’efficacité, d’intelligence ergologique bien plus que de performances éventuelle des productions comme caractères elles-mêmes) comme objets plastiques dans différents domaines de l’image fixe et animés et les moyens que nous offrent les différents logiciels pour y parvenir sans se confronter matériellement aux problèmes posés dans tous les détails, que dire ? Pas grand chose d’autre que : si ça vous convient, parfait.
      Ce qu’il faudrait faire un jour, si on veut causer sérieusement des problèmes de ce genre - que je rencontre régulièrement dans ma sphère politique ou l’éthique aveugle les autres champs trop régulièrement -, point par point, problème par problème, dans une chaine graphique, c’est de tester, en double, avec un objectif complet et complexe, les deux logiciels.
      Je n’ai pu le faire que seul en testant les deux bidules (ce qui implique l’abandon d’une précision nécessaire de mesure du TEMPS, notion essentielle dans un chaîne de travail), dans toutes sortes de version (je couple psp avec le Painter de Corel pour certains détails). Je me suis beaucoup fatigué à ce jeu et j’ai laissé tomber Gimp au bout de ? Je sais plus. Bref, j’ai laissé tomber. Et je n’en conseille jamais l’usage à qui que ce soit. Tant pis.
      Rapidement, je dirais que PSp a l’air d’avoir été pensé par des usagers (graphistes, plasticiens) et gimp par des concepteurs de logiciel qui voulaient faire un outil concurrentiel libre sans en avoir eux mêmes besoin. Les différentes versions, pas à pas, pallient des problèmes qui n’auraient jamais vus le jour sans un manque criant de nécessité de ce logiciel par ses concepteurs même. A chaque fois que j’ai vu Gimp avancer dans son histoire, c’est en intégrant des outils de psp plus tard, et plus ou moins bien.
      Je n’ai aucun problème d’adaptation, aucune sorte d’habitude, quand je rencontre un logiciel mieux conçu qu’un autre, je change sans vergogne (j’ai passé ma vie à changer de logiciel de montage video, sautant de l’un à l’autre au gré des versions quand ça avait du sens. Je fais la même chose musicalement, qu’il s’agisse de logiciels de compos, de montage sonore, de modulaires ou de sculpture sonore. Je suis infidèle absolument).

      Que Adobe soit hégémonique de façon brutale, oui, c’est un fait, c’est au-delà de déplaisant, je me suis même beaucoup) agacé de les voir racheter des outils de macromedia en n’en faisant rien d’intéressant ou de se lancer dans la PAO sans aucune forme d’imagination logicielle ; et la version cloud, cette conception même de l’outillage et des usages, me dégoûte absolument ; en termes de subordination totale de l’usager à une mainmise technique unilatérale, on peu difficilement faire mieux que cette location.
      Ceci ne me rend pas aveugle aux faiblesses de Gimp.
      Donc, qu’ai je fait ? rien que pour psp, un dual boot pour le linux des camarades que je forme pour l’affiche ou d’autres trucs, c’est la solution que nous avons choisie.

    • L’occasion d’avouer que moi non plus que je n’ai jamais réussi à travailler avec Gimp. Même impression, comme L.L., d’être face à un logiciel développé par des codeurs, pas par des usagers graphistes.

      Depuis une grosse année, en revanche, j’ai totalement basculé sur Affinity Photo et Affinity Designer. Pour le coup, c’est la première fois que j’arrive à abandonner Photoshop et Illustrator. Alors certes je ne suis plus le gros utilisateur que j’étais avec ces logiciels quand je faisais du print, mais tout de même j’ai mes habitudes et des besoins précis, et c’est la première fois que je m’en sors complètement dans Photoshop et Illustrator.

      Alors c’est pas du libre. Mais le modèle économique est largement plus raisonnable qu’Adobe, vu que c’est 55€ une bonne fois pour toute pour chaque logiciel, c’est quand même pas cher vu la qualité des bouzins.

      Accessoirement les deux existent aussi sur iPad (attention : c’est un nouvel achat de 22€ pour les versions iOS), ça peut être intéressant pour profiter de la qualité d’un écran haute définition, et éventuellement pour l’usage du crayon.

      Par ailleurs je teste la bêta de leur « Affinity Publisher », qui concurrencera InDesign. Pour l’instant c’est très prometteur ; pas encore utilisable en production (notamment : pas encore d’images ancrées), mais je suis assez confiant dans le fait que pour moi ça fera l’affaire (surtout que je ne fais plus de livres de 256 pages pour mon boulot…).

      Ah si, le gros manque : ça ne gère pas les textes en arabe. (Mais essaie de faire de l’arabe avec les versions usuelles de Photoshop et Illustrator, tu vas rigoler.)

    • Dans tous les cas, je n’ai jamais considéré ni Psp ni Gimp comme des logiciels répondant à mes exigences de facilité et de convivialité d’interfaces. Ça c’est un peu amélioré quand les codeurs ont arrêté de croire qu’ils étaient de supers créateurs et lâchés un peu de leur superbe pour développer avec celleux pour qui étaient destinés les applications.
      En sortant des Beaux-arts, j’ai passé beaucoup d’années à tester des interfaces pour que les codeurs les modifient, au début avec la DP422, Harry puis Matador puis chez Duboi … J’ai pratiqué différents logiciels visuels pour des effets spéciaux cinéma mais pas que, j’ai dû me reformer une vingtaine de fois, voire plus. Je suis passée des effets vidéos/télé/cinéma au … web, par nécessité mentale et politique. J’en ai eu ras le bol du turnover de l’ultra libéralisme et des productions de merde qui méprisent l’humain. Nous sommes devenus des presses boutons interchangeables (surtout avec un plafond de béton pour les femmes) qui font toujours la même chose mais avec des interfaces différentes. A part sur les effets spéciaux en image mouvement 3D de matières comme la foule etc, je ne vois pas où se situe le progrès. La technique a mis au pas les jeunes dingues d’informatique sans aucune réflexion sur ce qu’ils produisaient. On a fini par fabriquer des images au mètre en mettant dehors les vieux qui savaient ce qu’était le montage d’un film, une marchandisation complète, avant de mettre les jeunes dehors pour en prendre des moins chers. Donc j’ai beaucoup de raisons pour m’être éloigné du processus industriel de la « création », ça ne m’intéresse plus.

      Cependant, je trouve que les outils graphiques peinent à intégrer des trucs du web qui sont intuitifs et assez géniaux comme la css ou la gestion global des couleurs. (A moins que Psp le fasse aujourd’hui ?) Et l’inverse est aussi valable, on attend des variables css faciles à utiliser pour les courbes ou le mouvement par exemple.

      @l_l_de_mars Le libre n’est pas donné à tous c’est une question d’habitude, et l’habitude est liée à ce qu’on met dans sa notion de liberté. Si ta notion du confort passe avant tes idées éthiques et politiques, libre à toi d’utiliser Psp, mais arrête de t’exprimer de façon méprisante pour toutes celleux qui ne font pas comme toi.

    • @touti @

      Si ta notion du confort passe avant tes idées éthiques

      travailler avec les bons outils = confort ?
      on n’a pas du tout la même conception du travail :
      si mes camarades fabriquaient des meuleuses de merde avec leurs petits doigts communistes d’amour, j’irais quand même meuler avec ce que j’estime être le meilleur outil en me le procurant dans un magasin (j’ai le même rapport politique que @philippe_de_jonckheere à l’appropriation, le prix de la meuleuse n’est donc pas un critère).

      Le libre est donné à tous depuis un bon moment, j’ai familiarisé sans peine ma vieille maman (75 ans) avec Ubuntu parce qu’elle voulait voir ce que c’était « le libre » (parce qu’elle m’entend parler du copyleft depuis 20 ans). C’est donc pas le problème.
      Essayé aussi Scribus pour monter une plaquette en urgence avec des camarades pour une manif. J’ai envoyé tout chier à la fin de la journée par ce que le temps començait à manquer, pour tout refaire illico et correctement avec Xpress (ça aurait pu être indesign, ça n’a pas d’importance, ils ont tous les deux de gros défauts) en disant au camarade qui voulait absolument faire ça en libre au début qu’il pouvait bien le faire tout seul si vraiment il voulait s’acharner : à chaque question que je lui posais pour avancer, il me disait : je sais pas si on peut faire ça.
      Je veux bien admettre qu’il était pas le meilleur maquettiste du monde, mais j’ai jamais eu besoin de cinq heures pour prendre en main un logiciel de texte. Si celui-ci avait été conçu par des maquettistes, des typographes, conscients des besoins et des usages, ça aurait surement été différent.

      et politiques, libre à toi d’utiliser Psp, mais arrête de t’exprimer de façon méprisante pour toutes celleux qui ne font pas comme toi.

      désolé pour mon ton. Je te méprise pas. Quand je dis à quelqu’un « fais ce que tu veux », je veux dire « fais ce que tu veux ». Pas d’implicite là-dedans. J’ai peut-être pas les rondeurs qu’il faut à l’écrit, mais c’est bien pire à l’oral.

      « il en a décidé ainsi »
      Sénèque
      (moment désabusé et assez drôle chez lui où il établit la limite au champ d’action bienveillantes des uns envers les autres)

      ni plus, ni moins

    • Je travaille sur la suite Adobe 5.5 et je fais de la résistance pour ne pas passer au cloud (et malgré l’insistance d’un client qui préfèrerait). Cela me contraint à ne pas aller au-delà de la version 10.12 de mac sinon ça merdouille (d’après ce que j’ai lu à propos de la compatibilité adobe/mac). @arno je me suis bien emmerdé avec illustrator pour insérer un texte arabe sur une carte. Et sinon j’attends avec impatience que le logiciel de mise en page d’Affinity soit au point pour passer à Affinity.

    • Sinon, sur les raisons du courrier d’Adobe, l’explication qui circule (non confirmée officiellement donc), c’est qu’ils ont un procès avec Dolby, qui les poursuit pour une histoire de propriété intellectuelle et de violation de contrat :
      https://www.macrumors.com/2019/05/13/adobe-creative-cloud-legal-action-older-apps

      In a statement to AppleInsider, Adobe said that it could not comment on the third-party infringement issue because it “concerns ongoing litigation.”

      Adobe recently discontinued certain older versions of Creative Cloud applications. Customers using those versions have been notified that they are no longer licensed to use them and were provided guidance on how to upgrade to the latest authorized versions.

      Unfortunately, customers who continue to use or deploy older, unauthorized versions of Creative Cloud may face potential claims of infringement by third parties. We cannot comment on claims of third-party infringement, as it concerns ongoing litigation.

      Adobe is in the midst of a lawsuit with Dolby and has accused Adobe of copyright infringement and breach of contract, which could be the reason why past versions of Creative Cloud apps are now restricted.

    • Pour le coup, autant je suis carrément dans le camp des voleurs de logiciels propriétaires, autant je sais que Scribus (que j’ai pratiqué moi même avec douleur) a été utilisé par les créateurs du Tigre pendant toute son existence ce qui laisse penser qu’on peut faire de belles choses avec…

    • @baroug c’est beau l’abnégation
      je suis très admiratif
      je sais aussi qu’en passant dix fois plus de temps sur tout, je suis capable d’obtenir avec Gimp ce que j’obtiens avec psp (j’ai déjà du faire des planches avec des pinceaux hypo merdiques, en prenant un temps fou, dans des conditions où je pouvais pas faire autrement. J’ai pas décidé pour autant que j’allais renoncer à vie aux poils de martre Isabey à partir de là).
      tu me croiras si tu veux : j’ai trouvé aucune raison de faire un truc aussi fou de ma vie et de mon temps !
      le point sur lequel, franchement, j’achoppais depuis le début, c’est moins une guerre de position personnelle que le rapport à l’enseignement, aux conseils, etc. Conseiller des outils moyens en prétendant qu’ils en valent des bons, c’est vraiment nul. Je peux tout-à fait imaginer que des étudiants, des stagiaires, des potes qui commencent un travail, me demandent s’il existe des outils libres pour tel ou tel truc. Je leur parlerai de Gimp, mais je leur ferai pas croire qu’ils auront entre les mains un outil aussi intelligemment conçu et efficace que psp, parce que c’est simplement faux. Un de mes chers amis libristes, dont le principal travail une grande partie de vie (il fait autre chose depuis 4 ans, peut-être que des trucs ont bougé) aura été de former les gens sur des outils videos libres ne leur prétend jamais qu’ils ont l’équivalent du dernier Première ou Final cut. Il commençait toujours par évoquer la balance éthique / performance sans barguigner.

    • Creative Cloud : Adobe intime à ses clients de ne plus utiliser d’anciennes versions de leurs apps | MacGeneration
      https://www.macg.co/logiciels/2019/05/creative-cloud-adobe-intime-ses-clients-de-ne-plus-utiliser-danciennes-versions

      Adobe ne précise pas qui est le « tiers » qui est susceptible de prendre des recours à l’encontre de ces abonnés. Il s’agit peut-être de Dolby, qui a intenté un procès à Adobe aux États-Unis en mars pour « violation de copyright et rupture de contrat ».
      Dolby reproche à l’éditeur de ne pas lui permettre de vérifier le nombre de personnes utilisant les applications du Creative Cloud incluant des technologies Dolby. Or, le montant des licences payé par Adobe à Dolby est calculé en fonction de ce nombre d’utilisateurs.

      Une autre interprétation,…

      Adobe Creative Cloud is turning into a big legal mess - SlashGear
      https://www.slashgear.com/adobe-creative-cloud-is-turning-into-a-big-legal-mess-13576505

      In short, Dolby is suing Adobe and Adobe is now warning users they might be sued by someone like Dolby in turn. It’s plausible but almost unlikely that the most recent version of Adobe CC software no longer includes Dolby-licensed technologies. It is more likely to be using vague legal threats to “convince” users to move up the subscription ladder and pay for the guarantee not to be sued by unnamed third-parties.

    • j’ai trouvé aucune raison de faire un truc aussi fou de ma vie et de mon temps !

      Je pense que dans le cas de Laetitia Bianchi et Raphaël Metz, 15 ans d’utilisation quotidienne en a fait des expert qui auraient probablement du mal à aller à la même vitesse sous indesign ou autre. Aucun doute que Gimp est moins bien foutu que Photoshop, et que c’est valable pour beaucoup de couples proprio-libres, mais il est encore plus certain que l’habitude et l’usage sont premiers, dans l’appréhension d’un logiciel.

    • Conseiller des outils moyens en prétendant qu’ils en valent des bons, c’est vraiment nul. Je peux tout-à fait imaginer que des étudiants, des stagiaires, des potes qui commencent un travail, me demandent s’il existe des outils libres pour tel ou tel truc. Je leur parlerai de Gimp, mais je leur ferai pas croire qu’ils auront entre les mains un outil aussi intelligemment conçu et efficace que psp, parce que c’est simplement faux.

      Comme je suis vraiment nulle, je ne vois pas bien l’intérêt de discuter avec quelqu’un adepte des procès d’intention et du mépris.
      Avec une optique centrée sur un usage purement technique quand je parle d’autonomie et d’outils libres, on risque pas d’aller loin.

      Et ça me fait bien rire que grâce à ta grande magnanimité tu parles de Gimp à un·e quelconque débutant·e. Je doute qu’ille ait encore envie d’essayer Gimp après une telle présentation. Tu as gagné le premier prix de vendeur de moissonneuse batteuse à grandes bottes @l_l_de_mars !

    • @baroug tu sais avec quoi ils composaient « R de réel » ?
      @touti l’un n’est pas censé empêcher l’autre. Si la construction, la création, la culture ou l’élevage éthiquement pensé étaient accompagnés d’un médiocrité générale du résultat, quel serait le sens de tout ça ? Il se trouve que la plupart des réalisations collectives dont je suis entouré sons supérieures à leur équivalent industriel, marchand. Et que je ne doute pas que c’est la meilleure des motivations pour arrêter de s’encombrer de saloperies.
      Ce n’est pas le cas pour ce logiciel. s’arque bouter à des réalisations médiocres sous le prétexte qu’elles sont faites selon l’éthique (à définir), c’est quoi le sens ? Je vois pas.

      Quand une chorale amateur, sous le prétexte même de son amateurisme, n’a pas l’ambition de se placer à la hauteur des exigences des chorales dites professionnelles (à définir) , tu crois que je vais aller me faire chier deux heures à l’écouter ? Sachant que je dois des grands bouleversements à des chœurs baroques amateurs, je n’ai aucune espèce d’indulgence ou de sympathie pour celles qui , médiocres, se réfugient derrière leur bon cœur, leur bonne volonté, pour massacrer ce qu’ils chantent.
      Je suis fatigué des dessins merdiques qu’on doit trouver cool sur un affiche parce qu’elle est faite bénévolement par un pote qui l’a mis sous copyleft ; j’en ai ras la couenne des repas végans insipides et sinistres des cantines camarades qu’on doit trouver chouettes parce que l’équipe de bénévoles du jour les ont préparés selon les belles règles éthiques sans jamais se soucier de ce truc qu’on appelle la cuisine. Faire libre n’interdit pas de faire bien.
      C’est un procès d’intention, ça ? c’est tout ce que tu as trouvé pour te débarrasser du problème posé par l’angle mort d’une grande quantité de nos productions si éthiques qu’elles oublient d’être autre chose ?

    • Oui c’est un procès d’intention dès lors que tu inventes un discours que je n’ai jamais tenu.

      Donc maintenant pour toi le libre interdirait de faire bien. Dès lors qu’il y’a du libre, c’est ridicule et c’est un effet de mode d’ignorants prétentieux ? Oulala, c’est facile de taper sur les 0,1% de personnes qui en ont entendu parlé un jour, s’y sont intéressés et ont décidé d’essayer de s’y investir parce que le système marchand les révulse. Bon, certes ils n’ont pas fait non plus d’école de graphisme, ni étudiés la sémiologie, ni lu Deleuze et ont pas le fric non plus pour se payer psp, alors ils bidouillent des trucs pas toujours avec bonheur pour toi qui sait.

      Il y a bien autant de merdes faites avec psp qu’avec Gimp, rassure toi. Le monde regorge de personnes qui ont de la merde dans les yeux et pensent qu’en achetant Psp ils vont devenir graphistes, le numérique c’est magique, mais non. J’ai justement un gars qui vient de péter le travail d’un graphiste en recentrant tout, aahh la symétrie du débutant quel horreur, et en ajoutant un fond gris atroce, c’est nul à chier, mais il est très fier de lui. Dans ces cas là, je suis très circonspecte sur mon jugement et je cherche à comprendre ce qui motive un tel manque de discernement. Et là, c’est clairement pas une question d’outil, c’est culturel, un manque flagrant d’éducation à l’image et une culture de la toute puissance de l’égo qui prime sur tout. Ouvrir les yeux et savoir utiliser des mots pour apprendre, ne serait-ce qu’à distinguer formes couleurs et signifiants c’est pas du tout vers quoi notre société de paillettes se dirige.
      Justement, dans cette école de graphisme dont je parlais, ils sont même pas foutu d’avoir une bibliothèque de références. Résultat : des horreurs scolairement bien faites qui sont accrochés aux expos de l’école et qui me dépriment totalement, quel ennui. Rien à voir avec une histoire de logiciel, juste un regard étroit noyé de pubs.

      Bref, noyer le poisson du libre au milieu des alternatifs c’est facile, comme de taper sur ceux qui font autrement, je me demandais même quand les vegans allaient y avoir droit eux aussi. Et hop, voila, on est arrivé au #point_vegan.
      Prendre le risque de tenter de nouvelles recettes c’est très courageux même si c’est raté, c’est comme ça que je considère les capacités d’invention, au moins au départ, dans le chaos, le raté, l’essai.
      Mais comme je suis fière d’avoir régalé des potes qui détestaient le tofu, j’estime que peu importe la casserole pourvu qu’on ait le sens du goût !

    • @touti

      Donc maintenant pour toi le libre interdirait de faire bien.

       ?????

      Lis moins vite, ce sera pas plus mal.

      Bref, noyer le poisson du libre au milieu des alternatifs c’est facile, comme de taper sur ceux qui font autrement, je me demandais même quand les vegans allaient y avoir droit eux aussi. Et hop, voila, on est arrivé au #point_vegan.

      essaie de ne pas imaginer les gens qui te parlent :
      j’étais hier à la cantine de la mg pour le enième repas végan, suivant une rencontre avec Pierre Madelin. Repas plus soucieux de son éthique que du reste. Je n’en peux plus de bouffer de cette façon (et je me refuse, comme je le disais très clairement en égrenant les conséquences d’un tel mode de pensée, à vivre de cette façon).

      Je parle de ce que j’affronte tous les jours dans ma vie politique depuis des années. Fin de la conversation pour moi. Je suis pas ton homme de paille. Le mépris vient effectivement de commencer. Salut.

    • @baroug tu sais avec quoi ils composaient « R de réel » ?

      Je ne suis pas sur quils étaient deja sur scribus à l’epoque, le logiciel n’etait pas encore au point et eux peut-être pas encore dans cette demarche la ; il me semble qu’ils en parlent quelque part mais je serais bien incapable de dire ou...

    • @baroug je suis même sûr du contraire ; Scribus, si j’en crois la fiche wpedia est créé en 2003. « R de Réel », c’est 2000/2004. J’ai jamais causé de ça avec eux, et je les ai perdus de vue depuis quelques temps. Je me demande sur quoi ils composaient. Je vais fouiner dans la bibliothèque, c’est peut-être écrit dans les numéros.

    • Juste quelques remarques :
      La dernière fois que tu as essayé d’utiliser Gimp pendant plus de 5 minutes, c’était quand ?
      C’est quoi au juste pour toi, un Pro (avé la majuscule) ?
      Penses-tu que les mêmes gus, sympa par ailleurs, qui font des trucs faiblards avec Gimp feraient mieux avec PS ?
      Je suppose que tu apprécies les livres, tutos, stages et autres moyens de formation professionnelle où on t’explique que pour éclaircir une image, il faut appuyer sur Contrl M (Pomme M pour les Vrais Pros), puis cliquer sur l’icône ☉ en bas à droite ? (mais Adobe travaille sur l’intelligence artificielle, ne t’inquiète !)

    • Oui c’est un procès d’intention dès lors que tu inventes un discours que je n’ai jamais tenu.

      Donc maintenant pour toi le libre interdirait de faire bien.

      Il ne me semble pas avoir lu ça (donc procès d’intention juste après avoir critiqué un procès d’intention ?).

      Il a été dit que le libre/éthique/mon-bord-politique n’est pas garant de faire bien, mais à aucun moment ça ne dit que ça peut jamais être bien. Il ne me semble pas que ce soit la même chose.

      De fait, la description de Gimp loin plus haut n’est pas une supposition, quand on a suivi un peu l’histoire de Gimp c’est très exactement ça : ça n’a jamais été conçu en étant piloté par les vrais utilisateurs finaux, mais pas deux développeurs. Et effectivement aussi la plupart des mises à jour ont été de corriger des problèmes justement dû parce que pas conçu par les utilisateurs ou pour ajouter des copies de fonctions de PSP longtemps (très longtemps, des années) plus tard.

      Après c’est totalement normal hein : Gimp c’est genre… UNE personne qui le maintient ou presque (et oui : c’est ça souvent le logiciel libre, même chez les gros trucs connus). Et en face c’est des centaines de gens avec des milliards de dollars. On peut pas faire des miracles non plus… et en fait c’est même un miracle tout ce que ça sait déjà bien faire avec si peu de moyens réels.

      Sur les logiciels (libres) que je produis moi, je râle quand l’ergonomie est pourrie, et qu’on n’a pas le temps/les moyens de l’améliorer, alors c’est logique que j’ai le même regard sur les problèmes ergonomiques pour les autres logiciels. Le fait de comprendre les raisons n’empêchent pas que factuellement ya toujours ces soucis ergonomiques.

      Donc suivant la quantité de choses qu’on a à faire dessus, bah c’est comme réparer un vélo avec des outils en plastique quoi : c’est vite relou. :D

      J’en connais qui persiste hein (wink wink). Mais je comprends qu’on cherche (sans forcément vouloir rester sur Adobe !) à utiliser un truc plus agréable au quotidien, Affinity ou autre.

    • @innomine1 je comprends pas la langue que tu parles, désolé. Je suppose que c’est l’ironie, mais je pratique pas assez souvent pour la conversation courante
      @rastapopoulos

      Sur les logiciels (libres) que je produis moi, je râle quand l’ergonomie est pourrie, et qu’on n’a pas le temps/les moyens de l’améliorer, alors c’est logique que j’ai le même regard sur les problèmes ergonomiques pour les autres logiciels. Le fait de comprendre les raisons n’empêchent pas que factuellement ya toujours ces soucis ergonomiques.

      si tu bosses sur des logiciels sons, images, pao, je peux bétatester si tu veux. Et si t’as besoin de peaufiner des interfaces graphiques, je peux donner un coup de main de temps en temps.

    • ah d’accord @arno & @simplicissimus [edited] — merci pour l’info c’est encore plus intéressant : Adobe a (putativement) volé un brevet à Dolby et l’a vendu (cher) à ses clients — et comme ça leur retombe sur le coin du nez, il explique que oui mais non, c’est les utilisateurs en fait qui sont coupables : tous des receleurs de propriété intellectuelle volée ! Si on appliquait la jurisprudence TPB il faudrait faire fermer Adobe.

    • Ca fait 3 fois que je rédige un truc. Et que je passe à autre chose parce que je sais que ça ne sert pas à grand’chose.

      J’ai arrêté de me poser la question de la qualité de PS le jour où j’ai cessé de vouloir à tout prix l’installer. Depuis, j’installe Gimp, parce que ça prend 3 minutes, et j’utilise Gimp, parce que finalement, quand je retombe sur PS, je me demande comment il faut faire ceci ou cela, comme ça me le faisait à l’époque où je ne savais pas utiliser Gimp. Ca a déjà été dit, mais un outil complexe, quoi qu’on en dise, ça reste toujours complexe, et voir des trésors d’ergonomie dans le fait de l’avoir comprise n’est pas forcément la bonne explication.

      Après, impossible de nier qu’un artisan maîtrisant ses outils, ça ne sert à rien de tenter de le convaincre d’en changer par l’argument qu’il finance le diable en utilisant ces outils particulier. La morale vs le gagne-pain, c’est pas forcément très efficient comme arbitrage. On le comprend bien. On peut le comprendre. Vraiment. Enfin je le comprends.

      N’empêche que personnellement, ça me va bien de ne pas leur filer un centime, à ces parasites. Ils nous ont fait de super outils à une époque, on est d’accord. Mais ils vivent désormais sur une méga-rente, quoi qu’on en dise, et je suis très keynésien (ce qui est très très très raisonnable, relativement à d’autres économistes), c’est à dire que de mon point de vue, si l’argent qui rentre n’est pas redistribué, c’est de la rente, et comme tout le monde le sait... « il faut euthanasier les rentiers », comme le disait, donc, Keynes.