person:pierre bédier

  • RSA : le coup de gueule estival des départements

    Plusieurs départements reprochent au gouvernement de devoir assurer le versement du RSA. sans soutiendu gouvernement.
    Le ton monte entre le gouvernement et les conseils départementaux. Leurs dépenses sociales augmentent mais ne sont pas compensées par l’État.

    « C’est une punition absurde ! », tempête Henri Nayrou, le président (PS) du conseil départemental de l’Ariège qui dénonce le fait que « depuis quatre jours, le département paie le RSA pour l’État ». « L’État a pris une décision d’une violence extrême », renchérit Pierre Bédier, son homologue (LR) des Yvelines.

    Cet été, un sujet met d’accord les 104 présidents de départements français, tous bords politiques confondus : le financement des minima sociaux, dont le plus important est le RSA (revenu de solidarité active). En clair, les départements estiment avoir été punis au début de l’été par le gouvernement.

    Petit rappel des faits. Fin mai, le gouvernement d’Édouard Philippe s’était engagé à alléger la facture des départements en matière sociale. Depuis la loi de décembre 2003 sur la décentralisation, ce sont en effet les départements qui versent le RSA à leurs administrés. À l’époque, l’État avait promis qu’il rembourserait « à l’euro près » cette nouvelle charge en vertu de la solidarité nationale. Las. Ces dernières années, les départements ont vu leurs dépenses sociales s’emballer et la promesse de l’État de rembourser s’effilocher, quel que soit le gouvernement.
    « Le gouvernement est revenu le lendemain sur sa promesse »

    Peu après son arrivée au pouvoir, le 6 juillet 2017, Emmanuel Macron avait affirmé sa volonté de trouver une solution. Pour accorder une respiration aux départements, le gouvernement leur a donc proposé, après de longues tractations, une aide annuelle de 200 millions d’euros (M€) pendant trois ans, à laquelle devaient s’ajouter des recettes supplémentaires – de près de 500 M€ - liées à un déplafonnement de la part départemental des droits de mutation (ou droits de notaire) de 4,5 à 4,7 %.

    « C’était un soin palliatif, mais nous l’avions accepté de bon cœur au regard de la situation désastreuse des départements les plus fragiles », éclaire l’UDI Patrick Weiten, président du Conseil départementale de Moselle.

    Fin juin, patatras. Une majorité de départements refuse de signer le projet de contrats financiers voulus par l’État. « Par ricochet, le gouvernement est revenu le lendemain sur sa promesse. Il s’est dédit », raconte, accablé, Pierre Monzani, le président de l’association des départements de France (ADF) qui précise : « Depuis, le dialogue est rompu. »
    « Notre sucre d’orge s’est envolé ! »

    « Ne mélangeons pas les sujets, défend-on à Bercy. L’annulation de la hausse des frais de notaire et les contrats financiers sont deux sujets différents. Une réflexion est en cours sur les dépenses sociales. »

    En attendant, retour à la case départ en plein été, donc, au grand damne des départements. « Notre sucre d’orge s’est envolé ! », s’étrangle Henri Nayrou, le président (PS) du département rural – et pauvre — de l’Ariège qui a fait ses comptes : cette année, avec la hausse des bénéficiaires, ses dépenses pour le RSA s’élèvent à plus de 35 M€ quand la compensation de l’État ne représente que 19,4 M€. Soit le même montant… qu’en 2005.

  • Février 2017 en perspective
    http://www.monde-diplomatique.fr/2017/02/A/57158 #st

    Qu’est-ce qu’un bien-être écologiquement viable ? Comment distinguer entre le nécessaire et le futile ? L’écologie politique s’est bâtie autour de ces questions. En Espagne, les forces progressistes ont conquis des mairies et se frottent désormais à l’exercice du pouvoir. Une situation qui rappelle celle de certaines municipalités à la fin du franquisme. Pour gagner une élection en France, mieux vaut savoir s’entourer : MM. François Fillon et Pierre Bédier l’illustrent chez Les Républicains, mais la gauche de gouvernement n’est pas en reste. Sélection d’archives en rapport avec le numéro du mois.

    http://zinc.mondediplo.net/messages/50452 via Le Monde diplomatique

  • Pierre Bédier et son « système »
    http://www.monde-diplomatique.fr/2017/02/A/57048 #st

    À l’issue de six mois d’enquête et de plusieurs dizaines d’entretiens, nous avons souhaité rencontrer M. Pierre Bédier, président du Conseil départemental des Yvelines, pour le confronter à nos informations et recueillir son point de vue. Il a accepté de s’expliquer longuement sur le système décrit dans l’article paru dans « Le Monde diplomatique » de février 2017 : « Dans les Yvelines, le clientélisme au quotidien ».
    http://www.monde-diplomatique.fr/2017/02/GARCIA/57133

    En répondant à notre souci de contradiction avec son franc-parler, il permet de mieux comprendre le fonctionnement au quotidien de la vie politique locale en France. Nous avons retenu les principaux passages de cet entretien qui a eu lieu à Versailles, le 29 septembre 2016. Les propos retranscrits ont été relus par M. Bédier. Les précisions entre crochets sont apportées par la rédaction.

    http://zinc.mondediplo.net/messages/50308 via Le Monde diplomatique

  • Les Yvelines mettent l’éducation de rue à la rue | L’Humanité
    http://www.humanite.fr/les-yvelines-mettent-leducation-de-rue-la-rue-593402

    le nombre de centres de PMI devrait passer de 69 
à 21 fin 2016, et celui des plannings familiaux de 26 aujourd’hui à 12 fin 2016. Contactés hier, les services de Pierre Bédier n’ont pas souhaité commenter ces choix budgétaires pour le moins «  ciblés  ».

  • L’éducation des jeunes « marginalisés » sacrifiée au nom de l’austérité ?
    http://www.bastamag.net/L-education-des-jeunes-marginalises-sacrifiee-au-nom-de-l-austerite

    Il y aura du monde ce vendredi 18 décembre devant le siège du Conseil général des Yvelines, dirigé par Pierre Bédier (Les Républicains). Les élus doivent voter la suppression – ou non – de leurs conventions avec plusieurs associations chargées de faire de la prévention auprès des jeunes des quartiers de onze villes du département. « Si la décision se confirmait, plus de 3500 adolescents et adolescentes ne seraient plus accompagnés individuellement, prévient le collectif Prévention spécialisée des (...)

    En bref

    / #Classes_populaires, #Education

  • L’éducation des jeunes « marginalisés » sacrifiée au nom de l’austérité ?
    http://www.bastamag.net/Le-Conseil-general-des-Yvelines-va-t-il-amputer-une-partie-de-son-budget

    Il y aura du monde ce vendredi 18 décembre devant le siège du Conseil général des Yvelines, dirigé par Pierre Bédier (Les Républicains). Les élus doivent voter la suppression – ou non – de leurs conventions avec plusieurs associations chargées de faire de la prévention auprès des jeunes des quartiers de onze villes du département. « Si la décision se confirmait, plus de 3500 adolescents et adolescentes ne seraient plus accompagnés individuellement, prévient le collectif Prévention spécialisée des (...)

    En bref

    / #Classes_populaires, #Education

  • Condamné pour corruption, investi par l’UMP, élu par les électeurs CSP++ des Yvelines, les condamnés retournent à l’Assemblée :

    Pierre Bédier, 55 ans, a fait son retour en politique après avoir été condamné en 2009 à 18 mois de prison avec sursis assortie d’inéligibilité pour corruption passive et recel d’abus de biens sociaux.

    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/06/30/97001-20130630FILWWW00190-cantonale-partielle-bedier-ump-en-tete.php

    DSK et Cahuzac reviendront bien un jour, soyez-en assuré !

    Question : un boycott des entreprises employant des salariés de Mantes-la-jolie est-il envisageable, ou les belles paroles des démocrates en peau de lapin s’éteindront-elles aussi vite qu’elles auront été prononcées ?

    Car tout ceci avait été soigneusement préparé, jusqu’à employer les règles sur la parité au profit du condamné :

    Le 16 mai 2013, Michel Vialay, maire de Mantes-la-Jolie et conseiller général du canton du même nom, qui se confond avec la commune, démissionne de son siège à l’assemblée départementale ouvrant ainsi la voie à une nouvelle candidature de Pierre Bédier, redevenu éligible, à l’élection cantonale partielle qui se déroulera les 30 juin et 6 juillet prochains.

    Pourtant une remplaçante avait élue pour remplacer Michel Vialay au Conseil général des Yvelines en cas démission. Mais celle-ci, a aussitôt démissionné de son mandat pour permettre à son mari de se présenter… Il s’agit en effet de Pascale Bédier, qui n’est autre que la femme de Pierre Bédier, ce qui tendrait à prouver que cet épisode avait été soigneusement préparé.

    http://alternatives-economiques.fr/blogs/abherve/2013/06/12/une-election-pour-convenances-personnelles-a-mantes-la-joli

    • L’intégrité, l’honnêteté, la corruption... ça semble être le cadet des soucis des électeurs.. surtout ceux de droite, mais le PS leur dispute le monopole...
      On veut élire des représentants qui nous ressemblent...
      La France est un pays latin, la corruption est endémique. N’oublions pas qu’on est plus près de l’Italie que de la Scandinavie...
      http://seenthis.net/messages/146870

      un autre exemple aujourd’hui
      http://fr.news.yahoo.com/sarkozy-%C3%A0-%C3%A9galit%C3%A9-fillon-chez-fran%C3%A7ais-pl%C3%A9bi

      Chez les sympathisants de l’UMP, 87% souhaitent la candidature de l’ancien président contre 13% sont d’un avis contraire, tandis que 46% sont favorables à celle de l’ancien Premier ministre, contre 54% qui ne le sont pas.
      (...)
      En termes de qualités, c’est presque toujours « plutôt Nicolas Sarkozy » qui l’emporte aux yeux des sympathisants UMP massivement pour « le dynamisme » (à 94%) ou « l’autorité » (90%), moins fortement (55 ou 56%) pour « la sympathie », « le sérieux » ou « la sensibilité aux préoccupations des Français ». François Fillon ne l’emporte, à 47% contre 44% à son rival, que pour « l’honnêteté ».

    • Je pense surtout qu’ils (les électeurs) ne sont pas informés.

      A propos de ce sondage qui parvient à expliquer que Sarko et Fillon sont has been, l’article parvient tout de même à éluder le fait que Copé, celui qui s’attend à être le seul candidat UMP légitime, est encore bien plus loin dans le bas de panier que Fillon ou Sarko...

    • Je pense surtout qu’ils (les électeurs) ne sont pas informés.

      Je crois qu’ils sont informés, mais tout ça est une information abstraite qui ne leur parle pas. ça ne pénètre pas, ça glisse sur leur esprit comme la goutte d’eau sur une plume :-)

      Et puis les sympathisants UMP ne veulent pas savoir. C’est le syndrome du supporter. C’est pareil en face, au PS. Tant que la victoire est à l’arrivée, on est peu regardant sur la manière, y a que le résultat qui compte... Foot, cyclisme, ou politique, je ne vois que des points communs..

    • Je teste les connaissances effectives de ces choses là sur mes proches et moins proches. Elle est vraiment désespérément partielle. Et en effet, un vote se résume à faire gagner une équipe plutôt qu’une autre... et on vote donc pour l’équipe qu’on connait, comme un lyonnais supportera l’ASSE si l’OL n’est pas présente... et un « partisan de gauche » votera pour le PS si les autres sont invisibles (et les autres sont méticuleusement rendus invisibles au milieu de la masse de choses dont le citoyen moyen est envahi toute la journée, entre les chiens écrasés et les horoscopes débilitants...).

    • Un autre exemple d’insignifiance de la question de la probité à droite, avec celui qui se casse les dents sur un credo absolument non-porteur : l’intégrité, l’honneur.
      En marketing politique, Bayrou est un looser.
      Il a 100 ans d’avance, ou 50 ans de retard. Mais là il est à côté de la plaque... Il faudrait un miracle pour que l’opinion (de droite) se retourne et préfère Bayrou à Marine le Pen...

      Pourquoi cette omniprésence médiatique de François Bayrou ? Sans doute parce qu’il estime avoir un droit de suite, après avoir été l’un des premiers, avec le député centriste Charles-Amédée de Courson, à avoir dénoncé un « scandale d’Etat ». Il avait notamment contesté le choix de recourir à un tribunal arbitral en 2008, élément au coeur de l’enquête actuelle. Ce qui lui permet de confier à un journaliste de L’Opinion : « Un jour, on reconnaîtra que j’ai sauvé l’honneur de la droite. »

      http://www.lexpress.fr/actualite/politique/affaire-tapie-bayrou-poursuit-sa-croisade-contre-un-scandale-d-etat_1262634