person:pierre bourdieu

    • La barrière mobile est l’intervalle de temps entre le numéro le plus récent d’une revue paru en ligne ou sous forme imprimée et la diffusion de ce numéro via le portail PERSEE. Chaque éditeur détermine cette donnée qui peut aller de 3 à 5 années selon les revues. L’emploi de cette barrière mobile permet de garantir la commercialisation de la production courante d’une revue et de protéger ainsi les éditeurs contre d’éventuelles pertes de revenus découlant de l’arrêt d’abonnement à leurs publications, dans la mesure où l’accès au contenu des collections via PERSEE est libre et gratuit. En outre, cette notion conforte une des missions fondamentales de PERSEE qui est la préservation et la valorisation du patrimoine scientifique et non l’édition courante de revues.

  • Al Jazeera, la fin d’une légende – En point de Mire – Actualité et Flashback
    http://www.renenaba.com/al-jazeera-la-fin-dune-legende

    Réédition d’un scénario éculé, le dispositif en vigueur à l’encontre de la Syrie a été identique à celui mis en place à propos de l’Irak, justifiant une fois de plus le constat de Pierre Bourdieu sur « la circulation circulaire de l’information », tant au Qatar, à travers Al Jazira, qu’en France, via le quotidien Libération.

    Ainsi Ahmad Ibrahim Hilal, responsable de l’information sur la chaîne transfrontière qatariote, a agi depuis les combats de Syrie, il y a un an, en couple et en boucle avec son propre frère Anas Al Abda, proche du courant islamiste syrien et membre du CNT, au diapason du tandem parisien formé par Basma Kodmani, porte-parole du CNT et sa sœur Hala Kodmani, animatrice du cellule oppositionnelle syrienne à Paris et chargée de la chronique Syrie au quotidien français Libération dans une fâcheuse confusion des genres.

  • Al Jazeera, la fin d’une légende
    http://www.renenaba.com/al-jazeera-la-fin-dune-legende

    Réédition d’un scénario éculé, le dispositif en vigueur à l’encontre de la Syrie a été identique à celui mis en place à propos de l’Irak, justifiant une fois de plus le constat de Pierre Bourdieu sur « la circulation circulaire de l’information », tant au Qatar, à travers Al Jazira, qu’en France, via le quotidien Libération.

    Ainsi Ahmad Ibrahim Hilal, responsable de l’information sur la chaîne transfrontière qatariote, a agi depuis les combats de Syrie, il y a un an, en couple et en boucle avec son propre frère Anas Al Abda, proche du courant islamiste syrien et membre du CNT, au diapason du tandem parisien formé par Basma Kodmani, porte-parole du CNT et sa sœur Hala Kodmani, animatrice du cellule oppositionnelle syrienne à Paris et chargée de la chronique Syrie au quotidien français Libération dans une fâcheuse confusion des genres.

    Ce dispositif, amplifié en France au niveau arabophone par Radio Orient, la radio du chef de l’opposition libanaise, Saad Hariri, qui plus est partie prenante du conflit de Syrie – du jamais vu dans les annales de la communication internationale- a frappé de caducité le discours médiatique occidental au même titre que le discours officiel syrien, en ce qu’il est obéré par « le syndrome Ahmad Chalabi » du nom de ce transfuge irakien qui avait alimenté la presse américaine des informations fallacieuses sur l’arsenal irakien, via sa nièce journaliste en poste dans l’une des principautés du golfe, implosant la crédibilité de l’employeur de la journaliste vedette du New York Times, Judith Miller, passée à la postérité comme étant « l’arme de destruction massive de la crédibilité du New York Times dans la guerre d’Irak ».

    Sous l’apparence de l’indépendance et du professionnalisme, Al Jazira a épousé les oscillations de la diplomatie qatariote, d’abord enthousiaste à l’égard de l’élan populaire arabe, plus réservée lorsque les flammes de la contestation ont atteint les rivages pétro monarchiques.

  • Bonnes feuilles de « Les aventures de Karl Marx contre le baron de Münchhausen » (Michael Löwy) | Contretemps
    http://www.contretemps.eu/fr/lectures/bonnes-feuilles-aventures-karl-marx-contre-baron-m%C3%BCnchhausen-michae

    Ce livre traite du rapport entre visions du monde (idéologiques ou utopiques) et connaissance, dans le domaine des sciences sociales, à partir d’une discussion des principales tentatives d’élaborer un modèle d’objectivité scientifique apparues au sein du positivisme, de l’historicisme et du marxisme. Il s’agit de montrer que, contrairement à ce que prétend le positivisme, toute connaissance et interprétation de la réalité sociale est liée, d’une façon directe ou indirecte, à une des grandes visions sociales du monde, à une perspective globale socialement conditionnée. Ce que Pierre Bourdieu désignait comme « les catégories de pensée impensées qui délimitent le pensable et prédéterminent le pensé ».

  • L’ontologie politique de Bourdieu - La Vie des idées
    http://www.laviedesidees.fr/L-ontologie-politique-de-Bourdieu.html

    A propos de C. Gautier, La Force du social. Enquête philosophique sur la sociologie des pratiques de Pierre Bourdieu , Les éditions du Cerf, « Passages », Paris, 2012

    L’auteur étudie de manière systématique les « décisions théoriques » qui structurent la vision du monde social que développe #Bourdieu à travers son œuvre, et particulièrement dans l’Esquisse d’une théorie de la pratique (1972), Le Sens pratique (1980), et les Méditations pascaliennes (1997).

    [...] faisant référence à l’effectivité de la contrainte sociale sur les individus, à l’épreuve – au sens d’expérience – de la discontinuité des deux plans, le registre de la #force doit permettre d’éviter l’épineux problème de la « nature transcendante ou immanente » (p. 37) de la domination : la sociologie de Bourdieu ne vise pas à en dégager le sens final mais à rendre compte, « dans et par l’histoire », de l’institution des groupes sociaux et des règles qu’ils imposent « qui sont comme autant de modalités d’attribution, de captation et de distribution de cette même force » (p. 37). Ici réside la visée critique de la sociologie de Bourdieu : la force se présente comme une propriété disséminée mais toujours présente dans les rapports sociaux, dont il convient de comparer et de révéler localement les modalités de manifestation dans la pratique (définie comme « forme générale des conduites des agents sociaux », p. 161).

    #sociologie #philosophie

  • Les deux faces de l’Etat | Pierre Bourdieu
    http://www.monde-diplomatique.fr/2012/01/BOURDIEU/47168

    Au moment où des Etats abandonnent leur souveraineté budgétaire à des instances supranationales, la sociologie historique rappelle ce que les dynamiques d’intégration comportent de violence et de dépossession. / #Culture, Éducation, État, #Idées, #Inégalités - (...) / Culture, Éducation, État, Idées, Inégalités - 2012/01

    #Éducation #État #2012/01

  • L’école rongée par l’esprit de calcul | Allan Popelard
    http://www.monde-diplomatique.fr/2012/05/POPELARD/47690

    Dans les années 1960, Pierre Bourdieu et Jean-Claude Passeron avaient mis en évidence les mécanismes par lesquels l’école participait à la reproduction des inégalités sociales . L’ouvrage La Nouvelle Ecole capitaliste, des chercheurs Christian Laval, Francis Vergne, Pierre Clément et Guy Dreux , se (...) / #France, #Royaume-Uni, #Enfance, Éducation, Fonction publique, #Inégalités, #Jeunes, #Mutation, Service public, #Privatisation, #Néolibéralisme - 2012/05

    #Éducation #Fonction_publique #Service_public #2012/05

  • La fabrique des débats publics | Pierre Bourdieu (Le Monde diplomatique)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2012/01/BOURDIEU/47159

    On en vient ici à la notion moderne d’opinion publique. Qu’est-ce que cette opinion publique qu’invoquent les créateurs de droit des sociétés modernes, des sociétés dans lesquelles le droit existe ? C’est tacitement l’opinion de tous, de la majorité ou de ceux qui comptent, ceux qui sont dignes d’avoir une opinion. Je pense que la définition patente dans une société qui se prétend démocratique, à savoir que l’opinion officielle, c’est l’opinion de tous, cache une définition latente, à savoir que l’opinion publique est l’opinion de ceux qui sont dignes d’avoir une opinion. Il y a une sorte de définition censitaire de l’opinion publique comme opinion éclairée, comme opinion digne de ce nom. (...) Source : Le Monde diplomatique

  • La fabrique des débats publics | Pierre Bourdieu
    http://www.monde-diplomatique.fr/2012/01/BOURDIEU/47159

    Comment se délimite l’espace des discours officiels, par quel prodige l’opinion d’une minorité se transforme-t-elle en « opinion publique » ? C’est ce qu’explique Pierre Bourdieu dans ce cours sur l’Etat donné en 1990 au Collège de #France et publié ce mois-ci. / France, État, #Idées, #Inégalités, (...) / France, État, Idées, Inégalités, #Politique, Sondage d’opinion - 2012/01

    #État #Sondage_d'opinion #2012/01

  • #Salaire minimum ou #esclavage par Jacques RICHAUD
    http://www.legrandsoir.info/salaire-minimum-ou-esclavage.html

    Une offensive plus frontale, encouragée par la docilité du monde du travail déjà fragilisé par la crise économique et le chômage, et porteur de lourdes inquiétudes pour un lendemain proche, ose désormais poser explicitement la question de l’abrogation du ‘salaire minimum’, le MEDEF en rêvait, le gouvernement le propose…’Rendez les précaires, vous les rendrez dociles’ avait résumé Pierre Bourdieu pour expliquer la tolérance au pire du monde du travail. Il ne manquait pas de voix et d’experts même à gauche pour exploiter cette opportunité

    • - Les intellectuels - de tous bords – sont issus de la bourgeoisie. Leurs travaux, leurs discours ne sont-ils pas, finalement, conformes aux intérêts des classes dirigeantes ?

      Quand je lis un auteur comme Jacques Rancière, par exemple, et que je constate que tout son discours depuis 40 ans se résume – que dit-il d’autre ? Rien ! – à une exaltation populiste d’une sorte de savoir politique, culturel, scientifique… spontané de la classe ouvrière, de compétence égale de tous avec tous, je ressens de la colère et du dégoût… Car c’est ignorer délibérément les inégalités réelles, et les effets de la dépossession culturelle, c’est ignorer le fonctionnement du système scolaire, c’est ignorer comment se forment et comment se transforment les opinions politiques, etc. Et c’est même empêcher de poser tous ces problèmes ! Quand il ose affirmer qu’essayer d’analyser les inégalités (notamment scolaires), comme l’a fait Pierre Bourdieu, aboutirait à figer les gens dans cette inégalité et à les priver de leur liberté, de leur mobilité, je trouve ce genre de propos vraiment grotesques et même indécents (pour rester poli). Il est un cas typique du penseur bourgeois qui se penche de haut sur le peuple, qu’il ne rencontre jamais ailleurs que dans des livres du XIXe siècle… et qui fantasme sur les gens qu’il ne connaît pas (n’est-ce pas ce « savoir spontané » des classes populaires qui les conduit, par exemple, à l’auto-élimination scolaire que j’ai évoquée plus haut, et que Rancière croit sans doute être une invention de sociologues, si toutefois il en a entendu parler). Postuler une égalité principielle de tous avec tous, comme il le fait, c’est refuser de voir ce qu’est l’inégalité dans la réalité, ses mécanismes de fonctionnement et de perpétuation, et aussi ses effets dans les modes de pensée et d’agir, dans le rapport à la politique, dans les vies.... C’est donc tout simplement ratifier et reconduire l’inégalité à partir d’une position idéaliste qui n’a que l’apparence de la radicalité politique mais qui en est tout le contraire. Je sais que c’est payant : on l’applaudit partout, car cette façon de fantasmer le peuple est largement partagée dans les milieux intellectuels. Mais cela n’en est que plus révoltant, car ce genre de discours empêche de comprendre les inégalités telles qu’elles sont, et donc de les combattre. Cela conforte l’ordre établi.
      Pour reprendre le modèle qu’affectionne Rancière et qui découle logiquement de sa perspective de maître ignorant du monde social, celui du tirage au sort dans la Grèce antique, je dois dire que je ne voudrais pas que ma mère soit tirée au sort pour gouverner la Cité, sinon cela donnerait l’application du programme du Front National : rétablissement de la peine de mort, expulsion des immigrés, durcissement des politiques pénales, sortie des enfants du système scolaire à quatorze ans… Par conséquent, il convient d’analyser –oui, analyser ! – comment se forment ce type d’opinions, comment elles se répètent, à quelles conditions elles peuvent changer…
      En réalité, Rancière est resté l’intellectuel maoïste bourgeois qu’il a été autrefois – l’accablant maoïsme de l’Ecole normale supérieure, c’est-à-dire les philosophes et leurs pauvres - et qui s’enthousiasmait pour la Révolution culturelle populaire chinoise, qu’il opposait à Bourdieu et aux savants, dans son livre de 1973 contre Althusser, et dont on sait bien qu’elle était décrétée d’en haut et imposée au peuple qui était censé la porter. C’est la vérité de la position de Rancière : il n’a pas changé... il a simplement gommé la référence à la Chine. Je hais ce populisme-là, qu’il est nécessaire de rejeter autant que les autres formes de populisme si l’on veut se donner les moyens de penser ce que peut être la participation des classes populaires à la politique, et si l’on veut se donner les moyens de réfléchir à une politique émancipatrice qui ne soit pas simplement une mythologie d’intellectuels pour intellectuels.

    • sur le fond je suis assez d’accord avec lui mais il oublie quand même que le pouvoir actuel est déjà en train d’appliquer le programme de sa mère

    • Il y a de belles pages dans Retours sur notamment sur l’articulation entre problématiques dites « de société » et « sociales » ; mais j’ai la flemme de les recopier et je ne trouve pas le texte de cet entretien sur google.

    • Débat entre Rancière et Bourdieu relayé par @pariaurbain :
      http://seenthis.net/messages/150990

      Je dirais que Bourdieu est dans la méthodologie, la modélisation factuelle (et approximative, comme tout modèle assumé) pour expliquer le réel à travers les phénomènes dominants (et donc la suprématie des schémas de domination paralysants), quand Rancière est dans l’idéologie « idéaliste », pour tenter d’infléchir le réel, en s’appuyant les phénomènes, éventuellement marginaux, dynamisant la structure sociale, mais ce faisant, il donne l’impression de prendre ses désirs pour des réalités...

  • La Chine est folle de mode, mais les acheteurs de produits de luxe auraient « plus d’argent que de goût ». Vraiment ?

    Fear of a Chinese Luxury Consumer Market | threadbared
    http://iheartthreadbared.wordpress.com/2012/02/14/chinese-luxury-consumer

    The seeming paradox between the fantasy and fear of the Chinese luxury consumer is understandable when we consider the social function of taste judgments. According to the French sociologist Pierre Bourdieu, judgments of taste legitimate social differences between and within social classes. Representations of the tacky Chinese luxury consumer serve to differentiate them from non-Chinese luxury fashion consumers. Criticisms of Chinese tastes (“it’s no longer fashionable to make sure everyone knows what brand you carry or wear from meters away”) and consumer behaviors (“simply buying all that shit”) suggest that Chinese luxury consumers are poseurs who are neither genuinely fashionable nor genuinely of the elite class (“cash-rich”).

    #consommation #luxe #Asie

  • Le sociologue devant l’État | Pierre Bourdieu (L’Humanité)
    http://www.humanite.fr/culture/le-sociologue-devant-l%E2%80%99etat-488311

    Je crois qu’on peut dire de la sociologie ce qu’on dirait de la Sécurité sociale  : elle est un produit (indirect) des luttes sociales. Je dis indirect parce qu’il va de soi que la sociologie – le poste de sociologue d’État – n’est pas née directement en réponse à des événements politiques. Si l’impulsion vient du dehors, de ceux qui attendent de quelque chose comme une science sociale qu’elle apporte des solutions aux «  problèmes sociaux  » (…), elle reçoit sa forme propre de la logique relativement autonome de l’institution universitaire. (...) Je crois qu’on peut dire de la sociologie ce qu’on dirait de la Sécurité sociale  : elle est un produit (indirect) des luttes sociales. Je dis indirect parce qu’il va de soi que la sociologie – le poste de sociologue d’État – n’est pas (...) Source : L’Humanité

  • Le sociologue devant l’État | Humanite
    http://www.humanite.fr/culture/le-sociologue-devant-l%E2%80%99etat-488311

    Inédit. Le Sociologue devant l’État – Communication au XIe colloque : « Les sciences sociales dans les années 1980, 
défis et tâches », organisé par l’Association internationale des sociologues de langue française, 
à Paris, du 27 septembre au 1er octobre 1982.

    Je crois qu’on peut dire de la sociologie ce qu’on dirait de la Sécurité sociale : elle est un produit (indirect) des luttes sociales. Je dis indirect parce qu’il va de soi que la sociologie – le poste de sociologue d’État – n’est pas née directement en réponse à des événements politiques. Si l’impulsion vient du dehors, de ceux qui attendent de quelque chose comme une science sociale qu’elle apporte des solutions aux «  problèmes sociaux  » (…), elle reçoit sa forme propre de la logique relativement autonome de l’institution universitaire. Je l’ai déjà indiqué ailleurs, la sociologie comme science universitairement reconnue est née d’une sorte de malentendu ou de tricherie (sans tricheur). Faire reconnaître la sociologie, faire admettre qu’il s’agit d’une discipline universitaire comme les autres et, secondairement ou simultanément, tenter d’en faire une science, c’est faire disparaître, au moins dans les limites du champ universitaire, la question des fonctions de la sociologie, de la raison d’être.

    #sociologie #État #Pierre_Bourdieu

  • Les trous de mémoire d’Edwy Plenel : À propos des Nouveaux chiens de garde, de Serge Halimi | Henri Maler (Acrimed)
    http://www.acrimed.org/article3759.html

    Dans un article précédent, consacré à la façon dont Edwy Plenel réécrivait l’histoire de son opposition sans failles à Denis Robert, nous écrivions : « L’erreur est humaine, dit-on. Les errements aussi. Mais quand on rédige publiquement son autobiographie, on s’expose à des trous de mémoire et l’on impose à la critique des médias de lutter contre l’amnésie. » Or Edwy Plenel, prenant prétexte de la publication par Mediapart d’une série d’articles consacrés à Pierre Bourdieu réédite sur son blog, assortie d’une sorte de préface, l’article virulent contre Les Nouveaux chiens de garde de Serge Halimi : un article dont il avait souhaité ou imposé la publication dans les colonnes du Monde Diplomatique en février 1998. « Rien ne remplace le jugement sur pièces », déclare Plenel, en guise de justification de cette réédition. Force est de constater qu’il manque quelques pièces au dossier… Source : Acrimed


  • http://lodel.ehess.fr/cse/docannexe.php?id=1442

    PENSER L’ETAT AVEC PIERRE BOURDIEU
    Lundi 23 janvier 2012 de 9h à 18h
    Collège de France - Salle 2

    Cette journée d’étude internationale consacrée à l’ouvrage de Pierre Bourdieu Sur l’État, qui vient de paraître aux Editions du Seuil/Raisons d’agir, réunira sociologues, historiens, anthropologues et politistes, pour confronter la réflexion que propose ce texte inédit, tiré des cours qu’il a donnés au Collège de France en 1990-1992, aux recherches contemporaines sur l’Etat.

  • Pierre Bourdieu, Blaise Pascal et les demi-savants de la philosophie | Jacques Bouveresse (Le Monde)
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/01/23/pierre-bourdieu-blaise-pascal-et-les-demi-savants-de-la-philosophie_1633320_

    Bourdieu dit du sociologue, dont la tâche consiste à relater les choses du monde social et à les dire, autant que possible, comme elles sont, qu’il est entouré de gens qui ont tendance à ignorer le monde social. Mais il considère comme essentiel de faire une différence entre ceux qui se contentent de ne pas en parler et ceux qui, tout en s’en défendant, en traitent bel et bien, et le font en toute ignorance et sur un mode qui est en fait celui de la dénégation. C’est évidemment à la deuxième catégorie qu’appartiennent, à ses yeux, les philosophes. (...) Source : Le Monde

  • Pour un savoir engagé | Pierre Bourdieu (Le Monde diplomatique)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2002/02/BOURDIEU/16120

    Depuis les grèves de novembre et décembre 1995 en France, les interventions de Pierre Bourdieu ont été l’objet de critiques, souvent violentes, notamment de la part des journalistes et des intellectuels médiatiques dont il avait analysé le rôle social. Ce qui semble les avoir choqués avant tout, c’est qu’un « savant » intervienne aussi activement dans le domaine « politique ». L’implication du sociologue dans l’espace public remonte néanmoins au début des années 1960, à propos de la guerre d’Algérie. (...) Source : Le Monde diplomatique

  • Pierre Bourdieu : pourquoi tant de haine ? (Marianne)
    http://www.marianne2.fr/Pierre-Bourdieu-pourquoi-tant-de-haine_a214289.html

    Est-il possible que cet anniversaire ainsi que la publication au Seuil de ses cours inédits au Collège de France soient l’occasion d’un revirement dans la manière dont le bouillant sociologue est perçu en son pays ? De son vivant, Bourdieu a réussi à s’aliéner à peu près tout le monde, dans tous les domaines. Mais, par un retournement assez courant, les mêmes causes qui hier cristallisèrent la haine pourraient bien aujourd’hui le faire aimer... Qui a dit que nous détestions être dérangés ? Source : Marianne

  • Pierre Bourdieu, l’intellectuel et le politique | Daniel Bensaïd (Contretemps)
    http://www.contretemps.eu/interventions/pierre-bourdieu-intellectuel-politique

    En retournant son propre capital symbolique contre le discours dominant de l’expertise et de la compétence, en opposant « un effet d’autorité à un autre », en détournant au service des dominés les stratégies de domination, Bourdieu légitimait une parole de résistance et répondait au vieil appel de Nizan de trahir la bourgeoisie pour l’homme. Les intelligences serviles de la contre-réforme libérale n’ont pas pardonné à l’intellectuel plébéien cette honorable trahison. (...) Source : Contretemps