person:pierre carles

  • " Ni Vieux Ni Traîtres " ( 2006 ) de Pierre Carles et Georges Minangoy
    http://enuncombatdouteux.blogspot.com/2019/03/ni-vieux-ni-traitres-2006-de-pierre.html
    https://youtu.be/LwEPMoMFvZ0

    Les deux réalisateurs Pierre Carles et Georges Minangoy vont à la rencontre d’anciens partisans français et catalans engagés dans la lutte anti-franquiste anarchiste des années 1970. Ils interviewent dans ce film d’anciens membres des GARI et du groupe Action directe ainsi que certains de leurs amis.

    Le documentaire inclut plusieurs débats au sujet de la légitimité de l’utilisation de la violence afin de résister contre les abus du système capitaliste. Les anciens membres d’Action Directe reviennent sur les actions réalisées en Espagne franquiste et en France dans les années 1970, ils débattent au sujet de la légitimité de leur actions.

  • Pourquoi le NPA refuse-t-il de répondre ? Michel Collon - 30 Août 2018 - Investigaction

    https://www.investigaction.net/fr/pourquoi-le-npa-refuse-t-il-de-repondre

    Texte de la lettre adressée en mars par Michel Collon à la direction du NPA et restée sans réponse. Sur son site, le NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste français) publie un ramassis de calomnies signé Ornella Guyet contre Michel Collon, fondateur et directeur du site Investig’Action. Or, cette pseudo-journaliste s’est aussi acharnée contre Jeremy Corbyn, François Ruffin, Pierre Carles, Frédéric Lordon, Alain Gresh, Noam Chomsky… Toute ressemblance avec les campagnes de diabolisation menée par le lobby sioniste… n’est pas fortuite. Le NPA répondra-t-il enfin ?

    Au comité national dirigeant le NPA,

    Bonjour,

    Vous diffusez sur votre site un article fort long[1] qui me calomnie sur base de rumeurs, ragots et déformations. Vous m’accusez d’ « imposture journalistique », de « mercantilisme » et de complicité avec des dictatures. Vous me prêtez des amitiés avec des gens que je ne fréquente pas ou que je dénonce.

    L’auteur de ce torchon, véritable degré zéro du journalisme, s’appelle Ornella Guyet. J’y ai relevé 70 erreurs factuelles, fautes journalistiques grossières ou calomnies pures et simples. Si vous en doutez, je suis prêt à en discuter avec vous. Je me limiterai ici à vous poser cinq questions :

    Comptez-vous publier aussi les articles dans lesquels Ornella Guyet a agressé et calomnié d’autres progressistes : Jeremy Corbyn, François Ruffin, Pierre Carles, Frédéric Lordon, Hervé Kempf, Alain Gresh et Noam Chomsky ?

    Savez-vous que Guyet a répandu ses calomnies sous divers pseudonymes, destinés à faire croire qu’il s’agissait d’un mouvement d’opinion et non d’une seule personne ? Savez-vous qui finance toute cette activité ?

    Savez-vous que la source primaire de Guyet est le site Conspiracy Watch, tenu par Rudy Reichstadt, proche de Bernard Henri-Lévy ? Ce site se nourrit en permanence du théoricien islamophobe Pierre-André Taguieff et recopie les pires délires des néocons islamophobes US : Daniel Pipes, Norman Podhoretz et le site d’extrême droite MEMRI. Comment expliquez-vous que les critiques d’Ornella Guyet épargnent les Etats-Unis, Israël et leurs alliés des pétromonarchies réactionnaires ?

    Savez-vous que le travail « journalistique » de cette personne a été sévèrement critiqué par Le Monde Diplomatique, Acrimed et d’autres groupes ? Savez-vous qu’elle a toujours refusé tout débat public ? Parce que manifestement elle se sait incapable de répondre aux critiques sur ses méthodes tendancieuses, et a d’ailleurs fini par arrêter l’activité de son site.

    Sur votre site, vous affirmez « avoir reçu cette contribution » de Guyet et « la publier bien volontiers ». Mais d’après elle[2] c’est vous qui lui auriez commandé ce torchon. Qui dit vrai ?

    Beaucoup de gens me demandent comment il est possible qu’une organisation de gauche reprenne de telles calomnies. Et je vous le demande à mon tour. Votre publication me cause du tort ainsi qu’à toute l’équipe de jeunes journalistes d’Investig’Action qui travaille dur contre la pensée dominante et la désinformation. Héberger ce ramassis de mensonges alors qu’Investig’Action est déjà la cible des néocons, du lobby pro-Israël et de certains journalistes chiens de garde, qui répandent les mêmes attaques que Guyet, cela vous place dans un curieux voisinage, non ?

    Je vous demande donc de retirer cet article et d’en informer vos lecteurs. Je me tiens à votre disposition si vous souhaitez des éclaircissements quant aux accusations que cette personne porte contre moi. Si vous refusez, je vous demande d’en débattre publiquement avec moi.

    Je n’ai aucun problème avec le fait qu’on critique mes analyses en échangeant des arguments politiques. J’estime même que la gauche française devrait davantage discuter sereinement ses divergences. On reste trop entre soi. Mais remplacer ce débat par des insultes et calomnies, en recopiant les attaques de nos ennemis de classe, me semble le contraire du véritable débat politique et un signe de faiblesse.

    Bien à vous
    Michel Collon
    Investig’Action – Bruxelles

    Notes :

    [1] http://tantquillefaudra.org/debats/article/michel-collon-un-militant-de-la-347

    [2] « Le NPA, dont la Commission nationale anti-fasciste (Cnaf) m’a commandé il y a plusieurs mois… un dossier sur Michel Collon, qui a été l’article le plus abouti que j’ai publié à ce jour à son sujet. » http://www.confusionnisme.info/index.php/2015/10/05/le-martyre-de-saint-michel

    #ornella_guyet #NPA #Michel_Collon #Jeremy_Corbyn #François_Ruffin #Pierre_Carles #Frédéric_Lordon #Alain_Gresh #Noam_Chomsky #calomnies #information #débat #conspiracy_watch #rudy_reichstadt #bernard_henri-lévy #BHL #pierre-andré_taguieff #daniel_pipes #norman_Podhoretz #MEMRI

  • [L’engrenage] Diffusion « Operation Correa 2 : On revient de loin » de Pierre Carles - Nina Faure
    https://grenoble.indymedia.org/2018-05-01-Diffusion-Operation-Correa-2-On

    Depuis 2007 en Équateur, le gouvernement de Rafael Correa a refusé de payer une partie de la dette publique, récupéré la souveraineté sur ses ressources naturelles face aux multinationales. Grâce à des politiques de redistribution, la pauvreté et les inégalités ont baissé fortement tandis que la classe moyenne a doublé en huit ans. Pierre Carles, Nina Faure et leur équipe débarquent tout feu tout flamme dans ce nouvel Eldorado. Mais, à leur arrivée, les rues s’embrasent. En sillonnant le pays en (...)

    #Agenda

  • Strip-tease chez les prédateurs
    Collection de strip-tease chez les riches et les puissant·es

    Daniel Robert et Le désarroi esthétique
    https://www.dailymotion.com/video/x2229gy

    Éveline, reine d’Afrique P1 - L’optimisme des gens heureux
    https://www.youtube.com/watch?v=kbLtyApruxo


    (à 15:20 - sur l’énergie renouvelable et le développement durable ... )

    Éveline, reine d’Afrique P2 - Un château n’a pas de prix.
    https://www.youtube.com/watch?v=6PljMtz2e40

    Claude Challes P1 - La compassion
    https://www.youtube.com/watch?v=pXuyWdpU44I

    Claude Challes P2 - Dans l’enfer de Bali
    https://www.youtube.com/watch?v=vbCyfNgTAXM

    Divertimento - Machisme chez les concertistes
    https://www.youtube.com/watch?v=5jxgIlo10ZA

    Les caprices du chef
    https://www.youtube.com/watch?v=WmB4t-e736o

  • [L’engrenage] Diffusion « Operation Correa 1 : Les ânes ont soif » de Pierre Carles (Prix libre)
    https://grenoble.indymedia.org/2018-03-24-Diffusion-Operation-Correa-1-Les

    La visite en France d’un champion de la croissance économique passe rarement inaperçue, même lorsqu’elle ne présente qu’un intérêt médiocre. Un serrage de louches sur le perron de l’Elysée avec un président chinois ou une chancelière allemande rameute à coup sûr le ban et l’arrière-ban des troupes journalistiques. Pourquoi alors la presse hexagonale a-t-elle boudé le dernier séjour à Paris de Rafael Correa ? Le 6 novembre 2013, le président équatorien était à la Sorbonne pour décrire le modèle économique en (...)

    #Agenda

    • Il y avait un we promotionnel il y a pas longtemps. Je me suis régalée.
      on en parle un peu ici : https://seenthis.net/messages/657532
      et là : https://seenthis.net/messages/651611

      J’avais découvert Judith Bernard via ASI quant il y avait encore la TV et j’ai toujours trouvé interessant ce qu’elle faisait à l’époque. Avec Pierre Carles (découvert via rezo) et le sexisme de Shnedeirmann (qui m’enervait depuis longtemps) et aussi du mec pseudo scientifique dont j’ai oublié le nom, j’ai pas continué à suivre quant illes ont poursuivi sur le web. Mais dans Hors-série il m’a pas semblé y avoir Shneiderman, et j’ai bien aimé. Les 30€ annuels me semble bien dépensés vu la qualité des émissions.
      Les trois « dans le myth » Anonymous-cyborg et sorcières sont passionnant. La laideur féminine, l’emission avec G.Sellier a voire aussi. J’en ai stocké quelques unes que je compte écouté en dessinant probablement la semaine prochaine. J’ai téléchargé que le son car j’ai surtout pris des entretiens Lordon, celui sur la misarchie, les prédateurs au pouvoir, une sur les chants inuits (qui devrait intéressé @simplicissimus aussi) et d’autres que j’ai pas en tête ...

    • De ce que Judith Bernard m’a raconté, elle travaillait pour ASI version web après le mouvement des instits où elle s’est fait connaître. C’est suite à des divergences politiques (exactement, toujours d’après ce qu’elle m’a expliqué, une histoire de prise de position explicite ou non) que Bernard et Shneiderman ont décidé de la formule suivante : ASI héberge et produit HS. Ils sont indépendants mais hébergés et produits.

    • A propos de G. Sellier @mad_meg . Tout ce qu’elle raconte sur les politiques publiques du CNC et de la Cinémathèque est passionnant. Et puis Laura Raim l’invite à parler de cinéma. Et là mes roues en sont tombées. C’est très bizarre et assez affligeant. D’ailleurs je conseille vivement les premiers commentaires de cette émission avec des personnes qui visiblement pensent et parlent un peu mieux que moi... Mais alors ? Ne peut-on vraiment pas du tout penser le cinéma comme un objet un petit peu indépendant de ceux et celles qui l’ont fabriqué ? Et pareil : pour moi entre un personnage, un ou une auteur, et enfin le film lui-même ne peut-on pas imaginer une distance. Bon merde ça m’énerve excusez-moi

    • Elle dit qu’elle est en réaction à l’habitude française qui exclue tout débat sur le fond et réduit les films à des questions formelles. Je sais que sur ca on est souvent en désaccord. Les œuvres ne sortent pas du néant, elles sont d’une certaine époque, d’une certaine origine culturelle... Pourquoi est ce qu’on ne pourrait pas mettre en relation l’auteur et ou il se situe. Surtout dans le ciné dit d’auteur. Le contexte socio-culturel de la création des films je ne trouve pas réducteur de le connaitre et d’en discuter. Tu ne reçoit pas un film hong-kongais de la meme manière qu’un film suédois et un auteur pedophile ou/et violeur ca donnt un contexte a son discours qu’on peu vouloir prendre en consideration sur l’appreciation de son discours artistique.

    • « Je sais que sur ca on est souvent en désaccord. »
      Il ne me semble pas que ce soit figé, en tout cas pas de mon côté.
      Moi ce qui me gêne vraiment, notamment dans le site https://www.lecinemaestpolitique.fr, c’est la tendance systématique à jeter aux ordures un film sur le simple constat de ce qui s’y passe. Ainsi que le raccourci personnage mauvais=discours mauvais=film mauvais. Il me semble que les auteurs ne sont pas si con·ne·s que ça.

    • Si je pensait que changer d’avis est exclue (de ta part et de la mienne) je prendrait pas la peine de discuter.

      Par rapport au site le cinéma est politique, le critère d’évaluation du ciné par les membres du site est la politique. En fait le ciné est plutot un prétexte à parler de féminisme, homophobie, racisme, transphobie, classes sociales... et de se servir du ciné comme un réservoir d’exemple de stéréotypes. C’est dans cet esprit que j’ai écrit un article là bas il y a quelques années. Ca me semble logique que les membre du site déconseillent les films qui ne sont pas satisfaisant sur le critère du discours tenu vu que c’est le critère du site. C’est un peu comme si il y avait un site « le cinéma est lumière » et que tu reprochait aux membres du site de se servir de la lumière comme critère pour évalué le cinéma et de pas s’interessé aux autres aspects des films. Si l’éclairage est mauvais, le site « le cinéma est lumière » déconseillera le film, et cela même si le montage est excellent et les acteurices époustoufflant·es. C’est la même chose que pour Sellier, comme elle l’explique le discours sur ce que racontent les films à été méprisé dans la critique ciné française pendant des années. C’est toujours pas fini d’ailleurs vu que les personnes qui s’intéressent à ce que disent les films, et pas à comment ils le disent, sont toujours facilement traité de con·nes. Ca me semble important, utile et bienvenu d’analysé le discours tenu par les films produits par Weinstein, de démonté le racisme des comédies françaises, d’analysé la culture du viol dans star war... Des critiques sur le génie grandios de Star war c’est pas ce qui manque, par contre de la critique politique on en trouve que depuis peu de temps.

      Par rapport aux gens du site le cinéma est politique que j’ai rencontré pour la plus part, illes ont des films qu’ils apprécient malgré le fait que politiquement ca leur déplaise. De mon coté ca m’arrive aussi, mais j’avoue qu’un film qui me dit des trucs misogynes, racistes, homophobes... ca me gâche le plaisir.

      J’ai pas mal édité ce message car je l’ai écrit un peu précipitamment tout à l’heur, j’espère que ca te pose pas de problème.

    • Non @mad_meg aucun problème. Plusieurs remarques viennent toutefois à mon esprit...
      Si un·e personnage, principal·e ou pas, a un comportement que les membres du site désapprouvent, j’ai souvent l’impression qu’aucune problématique n’est posée sur la distance possible entre le film et ce personnage. Cela me parait grave et susceptible de détériorer complètement la renommée du site. Bien sur, ce n’est pas le cas pour tous les articles mais certains, dans ce sens, m’ont bien semblé complètement à côté de la plaque. Rien n’est simple lorsqu’on affirme « le film dit... ». Il faut attraper ça avec des pincettes, et précisément, pour tenter de trouver un discours critique fertile. Ou alors (et c’est possible) on affirme haut et fort que compte tenu du monde audiovisuel actuel tout films contenant des violences sexistes est politiquement à bannir grâce au raccourci viol dans un film=film qui promeut la culture du viol.
      Et biensur, certains autres articles m’ont semblé tout à fait originaux et moralement/politiquement salvateurs (l’article sur Death Proof, ...).

      Je finis sur ton exemple le cinéma est politique et le cinéma est lumière. Cela me semble tout différent. Je ne crois pas qu’on puisse parler d’un film autrement que sur un plan politique. On peut bien sur aimer un film pour d’autres raisons que le supposé discours politique du film. Evidemment. Mais c’est comme si, dans un film tout était politique. De l’intérieur du film, ce qui s’y passe, narrativement mais aussi techniquement, et aussi de l’extérieur, quel système, quelle époque, l’accouche. On peut aussi l’apprécier pour d’autres raisons certes. Mais alors, que dirais « le cinéma est lumière » d’un film pornographique de vidéo club ? Non non... je crois que le politique chapeaute tout autre critère.

    • J’ai écrit ça sur LCEP à propos de La Leçon de piano :
      Compte tenu de la date de cet article et des nombreux commentaires qui y ont fait suite, il est un peu vain d’en faire quelque chose. Toutefois essayons.

      Julie G je ne me permettrai aucun reproche à votre analyse.
      Je me permettrai toutefois de vous proposer une autre grille de lecture, un autre point de vue. Je vois bien en effet votre volonté de prendre ce film comme un creuset à partir duquel vous élargissez votre propos à tout un ensemble de films et plus généralement de médias. Ainsi votre article fait fi de la date de production du film, du reste de l’œuvre de sa réalisatrice ainsi que de son mode de production. C’est un choix très clair qui vous permet, entre autre, de mettre les points sur les « i » en notant les violences dont l’héroïne est victime.

      Je crois que c’est tout le travail de Jane Champion que de prendre le point de vue de ses personnages féminins pour étudier, le plus précisément possible la manière qu’elles ont de résister à un monde qui les écrase et les détruit. C’est d’ailleurs d’après moi toute la richesse du cinéma que de pouvoir mettre en scène des personnages mauvais (raciste, misogyne, fasciste, ...), des personnages qui dégoûtent, en les rendant donc plus humains mais sans faire l’éloge de leurs méfaits.
      Pour La Leçon de piano, Jane Campignon me semble s’attacher à décrire les nuances de ce personnage trouble qui, en effet, finira par trouver une source de liberté dans le personnage joué par Harvey Keitel. Je ne crois pas qu’elle en fait une règle absolue : oppresse ou viole ton égérie elle finira par t’aimer. Je repense aussi à la scène d’un érotisme fou (chacun sa sensibilité) du trou dans la chaussette. Justement, il me semble que cette scène est absolument rare dans le cinéma mainstream et d’autant plus dans le cinéma primé à Cannes. Vous parlez de la sacro sainte pénétration je crois pourtant que personne d’autre que Jane Camion n’a su dans le cinéma explorer autant les questions de désir féminin.

      Enfin, vous citez d’autres œuvres cinématographiques ou télévisuelles où des femmes ont eu une place importante, scénaristes, réalisatrices... Tout les cas que vous citez sont les produits de système extrêmement rigoureux en terme de production (studio hollywoodien, major, chaîne de télé,...). Depuis ses débuts Jane Campion a pris soin de son indépendance (au début...) pour explorer les thématiques qui lui tenait à cœur.

    • J’avais pas eu le temps de te répondre la dernière fois et merci à toi de relancé la discutions avec un exemple précis. C’est justement ce que j’allais te demandé pour discuter plus concrètement. Comme j’ai vu la leçon de piano une seule fois et il y a longtemps et que je connais mal la filmographie de Campion (j’ai beaucoup apprécié sa série Top of the lake), que je me souviens pas du texte de Julie G, il faut que je me rafraîchisse la mémoire. Je révise et je te répondre la semaine prochaine.

      Par rapport à cette phrase :

      Ou alors (et c’est possible) on affirme haut et fort que compte tenu du monde audiovisuel actuel tout films contenant des violences sexistes est politiquement à bannir grâce au raccourci viol dans un film=film qui promeut la culture du viol.

      Avec ce genre de phrase j’ai pas l’impression que tu comprenne ce qu’est la culture du viol. Le site ne préconise pas le bannissement de films. Les films sont des supports à discutions sur les stéréotypes culturels, le cinéma est choisi pour son coté industriel (plus de critique des Disney, Batman que de Campion).

      Par rapport à Campion la possiblilité qu’une scène d’un de ses films vehicule des clichés sur le viol ne met pas en cause ni la qualité du film en question ni l’independance de Campion. Je voie pas comment on peu se prétendre immunisé contre le patriarcat et je pense que c’est interessant d’avoir des interrogations y compris vis à vis des réalisatrices et du ciné indé. Mais peut être que il n’y a rien de problématique vis à vis de la culture du viol dans la leçon de piano comme tu le dit, là dessus je te répond dans quelques jours.

    • Je reviens après la lecture de l’article de Julie G sur La leçon de piano.
      Je reprend ton commentaire pour y répondre précisément.

      Pour La Leçon de piano, Jane Campignon me semble s’attacher à décrire les nuances de ce personnage trouble qui, en effet, finira par trouver une source de liberté dans le personnage joué par Harvey Keitel. Je ne crois pas qu’elle en fait une règle absolue : oppresse ou viole ton égérie elle finira par t’aimer.

      Julie G ne prétend pas que Campion fasse une règle absolue de ce stéréotype. Julie G dit que Campion utilise se stéréotype sans s’en rendre compte et ne le dépasse pas, elle le valide dans son scénario. Le fait que Harvey Keitel soit un agresseur sexuel est atténué et les exemples d’inversion de culpabilité propre à la culture du viol sont bien présents.

      Je repense aussi à la scène d’un érotisme fou (chacun sa sensibilité) du trou dans la chaussette. Justement, il me semble que cette scène est absolument rare dans le cinéma mainstream et d’autant plus dans le cinéma primé à Cannes. Vous parlez de la sacro sainte pénétration je crois pourtant que personne d’autre que Jane Camion n’a su dans le cinéma explorer autant les questions de désir féminin.

      Oui mais l’article ne parle que de la leçon de piano et prend la peine de dire que le film est beau et que l’oeuvre de Camprion est féministe. Le fait qu’il y ai des scènes qui explore un érotisme différent dans ce film ou dans d’autres de Campion, ne change pas la pértinance des remarques faites par Julie G sur les scènes qui lui ont posé problème.

      Par rapport à l’époque, c’était pas tourné au XIXeme, et le féminisme existe depuis deux siècles. Meme si c’était une oeuvre de jeunesse, ca ne change pas que les stéréotypes : « elle est devenu amoureuse de son agresseur » et « les agresseurs sont en fait de grands amoureux » sont présents dans se film et qu’on en avait jamais parlé. En parlé comme le fait Julie G ne fait pas de la leçon de piano un film à bannir, ni un mauvais film. C’est juste qu’il est important et utile de bien comprendre que les clichés de « elle est devenu amoureuse de son agresseur » et « les agresseurs sont en fait de grands amoureux » sont très commun, y compris dans le ciné d’auteurices, y compris dans le ciné réalisé par des femmes, y compris dans le ciné réalisé par des femmes féministes.

      Du coup je comprend pas ce que tu reproche ici à Julie G. Elle ne dit pas que le film est à bannir, elle ne dit pas que Campion est une mauvaise féministe ou qu’elle n’aurait pas d’indépendance. C’est très bien que Campion soit indépendante, mais c’est pas le sujet. Le sujet c’est la culture du viol et aussi la culture colonial (cf la partie sur les maoris) qui est insidieuse au point qu’on la trouve là ou on aurait pas cru la trouvé.

    • Je te conseil ces textes
      https://womenandfiction.blog/2016/03/31/un-viol-disparait-zone-grise-et-mere-coupable

      L’utilisation de ce vocabulaire anachronique a des limites, mais pour moi, il s’agit d’un préalable nécessaire à toute étude, pour éviter de reconduire la culture du viol sans regard critique, pour éviter de présenter les violences sexuelles comme normales : à partir du moment où les bons mots sont utilisés, on peut contextualiser, proposer des nuances, mettre en valeur le traitement des violences sexuelles spécifique à la trilogie (très riche et surtout contradictoire chez Beaumarchais, entre analyse des rapports sociaux de pouvoir et naturalisation des violences).

      –----
      Laclos, Casanova et la culture du viol, ou du danger de fétichiser le XVIIIe siècle
      http://imaristo.hypotheses.org/166

      Je passe sur la déconstruction de cette théorie et de ses conséquences politiques[8] pour me concentrer plutôt sur son sous-bassement épistémologique : une vision tronquée et partielle de la littérature et de la culture du XVIIIe siècle, au service d’une thèse idéologique de type réactionnaire. Ce que je veux défendre ici, c’est l’idée qu’une attention portée à ce que la pensée féministe appelle, depuis les années 1970, la « culture du viol » (soit, suivant une définition minimale, un ensemble de discours et de représentations qui tendent à minimiser, tolérer, voire même excuser ou encourager le viol des femmes) non seulement n’est pas une lecture a priori anachronique de la littérature du XVIIIe siècle, mais pourrait même rendre compte de la réalité de la présence du viol dans ces textes de manière beaucoup plus satisfaisante, et nous permettre de mieux saisir la puissance critique et libératoire de certains d’entre eux, à l’image de cette page des Liaisons dangereuses avec laquelle j’ai commencé ce billet.

  • Un berger à l’Élysée
    http://www.nova-cinema.org/prog/2017/160-family-affairs/entre-deux-tours-betes-et-mechants/article/un-berger-a-l-elysee-18172

    Pierre Carles & Philippe Lespinasse, 2017, FR, video, VO FR ,110’

    Revenu bredouille d’Équateur, dans le sens où il n’a pas réussi à convaincre Rafael Correa de se présenter aux élections présidentielles hexagonales, Pierre Carles a-t-il fini par transposer ses derniers espoirs politiques sur un député béarnais conservateur ? Quelle est la part de mise en scène et de documentaire dans ce nouveau projet mené en compagnie de Philippe Lespinasse ? Une chose est sûre : le sujet de leur film est un candidat qualifié à l’élection présidentielle, qui n’est passé ni par l’ENA, ni par Sciences Po mais par… le lycée agricole de Pau Montardon. Ancien berger, fils de petit paysan pyrénéen, cet élu atypique dans le paysage politique se bat pour le maintien des services publics mais aussi de petites ou moyennes (...)

  • On revient de loin
    http://www.nova-cinema.org/prog/2017/160-family-affairs/entre-deux-tours-betes-et-mechants/article/operation-correa-2-on-revient-de-loin

    Pierre Carles & Nina Faure, 2016, FR, 101’

    Depuis 2007 en Équateur, le gouvernement de Rafael Correa a refusé de payer une partie de la dette publique, a récupéré la souveraineté sur ses ressources naturelles face aux multinationales, et a mené des politiques de redistribution ayant diminué la pauvreté et les inégalités. Désespéré par la politique française, Pierre Carles est admiratif et part visiter ce qu’il voit comme un nouvel Eldorado. En 1998, dans « Pas vu pas pris », son premier film, Pierre Carles s’était fait prédire par le présentateur Jacques Chancel : « Vous verrez, vous aussi, un jour, vous côtoierez les grands de ce monde ». Vingt ans plus tard, cette prophétie se réalise : en Équateur, l’adepte de la critique des médias tutoies le président équatorien, lui tape sur l’épaule (...)

  • Choron dernière
    http://www.nova-cinema.org/prog/2017/160-family-affairs/entre-deux-tours-betes-et-mechants/article/choron-derniere

    Pierre Carles & Eric Martin, 2009, FR, DCP, 98’

    « Choron est né pauvre. Il est mort pauvre. Il a vécu comme un riche. Somptueux, généreux, honnête. Vous connaissez beaucoup de patrons à qui il est arrivé d’habiter dans une cave pendant que ses anciens employés pétaient dans la soie ? Pas primable, pas décorable, ininvitable à l’Élysée, le Choron. Grandiose » (Delfeil de Ton). Tourné sur plusieurs années jusqu’à la mort de Georges Bernier alias le Professeur Choron et même après, ce film dessine le portrait du sulfureux et subversif grand oublié du nouveau « Charlie Hebdo », celui qui a fondé le journal en 1971 avec Cavanna, mais qui a été gommé de la photo de famille par l’équipe qui le reprit en 1992. Pierre Carles et Eric Martin ne s’en cachent pas : la motivation première de leur film est de (...)

  • Pierre Carles : « Ma démarche propagandiste, je l’assume »
    http://www.revue-ballast.fr/pierre-carles-demarche-propagandiste-lassume

    Paris, Belleville, Café aux Folies. Les troquets viennent à peine de lever leurs rideaux lorsque Pierre Carles débarque. Accoudés au zinc, il nous rejoint ; le réalisateur est en plein tournage et nous accorde cet entretien, envisagé de longue date, entre deux prises. Expressos, politesses d’usage, le ton est donné : « Pour l’interview, désolé, mais mes images parlent d’elles-mêmes. » Sourire taquin, il conclut : « Allez, fin. » Pierre Carles, ou l’ex-importun du PAF limogé dans les années 1990 pour ses critiques un peu trop acides des médias… D’Ardisson à « l’impertinente Canal », tous l’ont poussé au bord du ring de l’audiovisuel. Il a dès lors gagné les salles ombragées des cinémas, un Bourdieu dans les bagages. De Pas vu, pas pris (1998) à On revient de loin (2016), Carles s’échine à faire vivre ses documentaires à charge : des tirs de barrage contre les représentations dominantes. Mais comment ne pas s’essouffler après plus de deux décennies de création radicale, comment rester militant sans virer militaire, être alternatif en plus d’indépendant ? Rencontre sans gants avec celui qui soutient que « les films peuvent parfois changer le monde » et qu’il faudrait « interdire les sondages ».

    « Si la propagande revient à propager des idées minoritaires et des points de vue de dominés, il n’y a aucun scrupule à avoir à en faire. »

    « David Pujadas est un partisan ! C’est un militant de l’ordre établi ; un ordre injuste, il n’est pas inutile de le préciser. »

    « Comment les gens pourraient-ils voter pour un candidat prônant la décroissance économique s’ils ne savent pas que ce courant de pensée existe ? »

    • Il y a quelques semaines, des propos du réalisateur libertaire Yannis Youlountas ont fait polémique autour de votre nouveau film sur Jean Lassalle, Un berger à l’Élysée ? Vous semblez présenter le député comme porté par des idées révolutionnaires, de « gauche », comme le tenant d’une common decency populaire qui défie le système. Youlountas assure que Lassalle est « un réactionnaire », un imposteur…

      Jean Lassalle n’est pas un réactionnaire au sens « retour à des valeurs rétrogrades », plutôt un conservateur. Conservateur dans la mesure où cet ancien berger, ce fils de petit paysan pyrénéen, veut conserver en l’état un certain modèle de production, celui, pour simplifier, de certains paysans de moyenne montagne, des petites ou moyennes exploitations agricoles comme celle que dirige son frère Julien, éleveur de brebis et producteur de fromages AOP Ossau-Iraty. Lassalle milite aussi pour que les services publics, notamment la maternité d’Oloron-Sainte-Marie, ne ferment pas. Même chose pour une gendarmerie de montagne. Enfin, il a effectué une grève de la faim de 39 jours pour éviter qu’une usine de la vallée d’Aspe ne soit délocalisée. Est-ce rétrograde que de se battre pour le maintien de l’activité au pays, sur des terres parfois dévastés par l’exode rural ? Est-ce rétrograde que de penser que les PME à taille humaine, ne pratiquant pas forcément les cadences infernales, pourraient être des exemples à suivre ? Il n’est pas inutile de se poser la question, me semble t-il. Dans certaines circonstances historiques, on peut penser que ce conservatisme-là est moins nuisible voire plus révolutionnaire que la modernité vantée par Macron et Cie. Mais tout ce que je raconte là devrait figurer dans le film Un berger à l’Élysée ?, coréalisé par Philippe Lespinasse. Ou alors c’est que nous avons raté notre coup.

    • @marielle, Ce Youloutas accuse Jean Lassalle de la même façon que ces maitres une bande de « pseudo-antifa » dont « Ornella » "libertaire" pigeant à Témoignage Chrétien, Streetpress et autres médias mainstream. De quel droit s’arrogent ils ces gens celui d’insulter tout ces gens de la gauche, du peuple, en faisant des amalgames foireux, attaques ad hominem, et autres « complotismes » chers à une élite dominante ? Youlountas est un petit marquis du système bien plus que Jean Lassalle. Il y a pas pire que ces petits bourgeois que sont les libertaires (ça ne veux plus rien dire de nos jours) et autres antifa auto-proclammés qui ne disent rien sur le système en place et n’attaquent que des gens de la gauche ou indépendant. Oui comme tu dis en ces temps de crise grave on a besoin de tout le monde sans avoir a traiter les gens de fascistes antisémites et autres complotisme. Merci à vous Marielle ..

    • N’importe quoi @elihanah, aucun rapport entre Yanis et Ornella, ou autre connerie dans ce genre. Yanis Youlountas est un militant anarchiste de longue date, et qui a été à l’intérieur des luttes en Grèce pour de vrai, notamment. Il parle d’un point de vue anarchiste, et son argumentation peut se comprendre et il peut y avoir débat dessus (personnellement je suis d’accord avec des choses des deux côtés). Questions amalgames foireux et attaques ad hominem tu t’imposes pas mal aussi, à ce que je vois, dans ce message (mais j’en ai vu dans d’autres).

    • https://seenthis.net/messages/556433 via La Feuille

      https://seenthis.net/messages/466224 via Lukas Stella

      LE CAPITALISME NOUS RAVAGE, RAVAGEONS LE CAPITALISME !

      Ce qui se passe en Grèce, comme ailleurs, est un crime contre l’humanité, un crime contre la vie, un crime contre la nature.
      Morceau par morceau, étape par étape, tout est à vendre. Mais la stratégie du choc — troublante et culpabilisante — ne bat plus son plein : de plus en plus de gens comprennent de mieux en mieux que tout n’est qu’un prétexte à l’enrichissement des plus riches et à l’exploitation des plus pauvres.

      Le capitalisme n’est pas en crise. Le capitalisme triomphe, s’étend et se durcit dans son apogée néolibérale.
      La Grèce n’est pas non plus en crise. Ce n’est qu’un pillage parmi d’autres : pas le premier, pas le dernier, quelle qu’en soit la cause.
      De même, cette dette n’est pas notre dette, c’est l’arme principale de ceux qui nous frappent, nous torturent et nous menacent de mort tous les jours. La troïka et tous ceux qui collaborent avec elle sont des bourreaux, des manipulateurs et des tueurs en série. Ce sont, de surcroit, des pervers puisqu’ils s’appliquent parallèlement à culpabiliser leurs victimes.

      Ce qui se passe en Grèce, comme ailleurs, est un crime contre l’humanité, un crime contre la vie, un crime contre la nature.
      Un jour, c’est certain, l’un des tyrans subira la foudre de la foule ou la colère d’un orphelin. Ce ne sera pour moi que légitime défense. Jamais je ne me désolidariserai de ceux qui retournent l’arme contre leur bourreau. Jamais, je ne tomberai dans le piège de l’obéissance morale à l’injonction de laisser à l’État le seul droit de frapper.

      Non, l’État ne nous défend pas, mais sert les intérêts des puissants.
      Non, Tsipras n’est pas une victime, mais un collaborateur.
      Non, nous ne sommes coupables que d’une chose : nous être insuffisamment rebellés jusqu’ici.
      Le capitalisme nous ravage, ravageons le capitalisme !

      Yannis Youlountas

    • @rastapopoulos Excusez moi, mais il est cité en tant qu’ami par des groupes de pseudos-antifa (anonymes) qui attaquent plus des gens de gauche que de droite ou d’extrême droite. Chouard Etienne par exemple qui a bien « discuté » avec Soral (qui s’invite partout celui la) mais n’a jamais été au delà de ce qui a été véhiculé dans les médias dominants et le cercle restreint de « l’opposition contrôlé » a laquelle appartient Mr Youlountas : http://youlountas.net/spip.php?rubrique84&lang=fr Avec Clement Sénechal, Pierrick Le Feuvre, Pascal Fautrier, et bien d’autres communiste, anars ou antifa auto-proclamés. Voir les liens entre les sites d’Ornella Guyet et ceux de Mr Youlountas qui démontrent clairement qu’il y a une entente pour discréditer ad homimen (mots en ismes) les personnes indépendantes. Oui pardon mais Mr Y comme d’autres a dû médire, insutler, traité le professeur en lien avec les Streetpress (ou pige Ornella Guyet) et autres journaux appartenant à des milliardaires. Voici sur quoi se base le bon Y :
      d’autres infos et liens sur :
      http://www.lelotenaction.org/pages...
      http://pagedesuie.wordpress.com/201...
      http://rebellyon.info/Alerte-antifa...
      http://sous-la-cendre.info/1273/ale...
      http://paris.indymedia.org/spip.php...
      http://conspishorsdenosvies.noblogs...
      http://www.cinemas-utopia.org/U-blo...
      http://chezfab.hautetfort.com/archi...
      http://reflets.info/lettre-ouverte-...
      http://affreuxsalebeteetmechant.20m...
      http://youtu.be/0sYtULoe69A


      http://nantes.indymedia.org/article
      Or je connais quelque peu ces « anonymes » et les suit depuis plusieurs années et peux vous dire qu’ils sont plus prôche du pouvoir de l’Etat et émarge à l’UE et les fonds privées du réseau culturel UNITED https://justpaste.it/psl2...Je sens que ça va pas plaire mais parfois on perds pas son temps à faire des recherches. Merci et pardon si ça gène votre conception de l’anarchisme ou de l’antifa « nouveau genre » que représentent ces « anonyme ». Je n’en dirais pas plus .Bien à vous.

  • Jean Lassalle ou le mythe de la bonne vieille droite du terroir – Blog YY
    http://blogyy.net/2016/12/26/jean-lassalle-ou-le-mythe-de-la-bonne-vieille-droite-du-terroir

    Jean Lassalle ou le mythe de la bonne vieille droite du terroir

    par Yannis Youlountas · Publication 26/12/2016 · Mis à jour 27/12/2016

    Je ne comprends pas l’engouement subit de certains d’entre vous pour Jean Lassalle : mes potes de Groland appellent à le parrainer, des médias dit de gauche lui déroulent le tapis rouge, Pierre Carles prépare un film-portrait qui sortira en pleine campagne électorale, et l’un d’entre vous vient de me dire qu’il va rejoindre la campagne de ce saint-homme. Bon, je ne voulais pas m’en mêler, mais là je crois que ça va pas être possible.

    JEAN LASSALLE OU LE MYTHE DE LA BONNE VIEILLE DROITE DU TERROIR

    Franchement, je suis estomaqué. Savez-vous vraiment qui est Jean Lassalle, derrière le vernis de ses coups médiatiques ?

    Pro-tunnel du Somport (axe européen E7), Jean Lassalle était le bras droit du sinistre député RPR et surtout banquier Michel Inchauspé, l’un des principaux promoteurs du projet juteux de bétonnage et de goudronnage de la magnifique vallée d’Aspe et chef de file des affairistes du coin. Lassalle a longtemps été le suppléant de son mentor (1988-2002) en charge des sales besognes, avant de le remplacer à partir de 2002. Aux dires de tous, Lassalle a été l’un des pires ennemis des zadistes durant toute la période de cette lutte (qui a connu son apogée avec le grand rassemblement du 22 mai 1994, avec 8000 opposants, jusqu’à la grève de la faim des zadistes, surnommés « les indiens », dont Pétof en 2000). Lassalle n’était pas le « gentil » ou le « romantique » que certains racontent : il insultait, menaçait et lançait des anathèmes contre les zadistes de la vallée d’Aspe (dont l’abri a été incendié, durant une nuit en 1992 et dévasté à nouveau en 1993). C’était la dernière vallée vraiment sauvage des Pyrénées. Maintenant, passe à longueur de temps un armée bruyante et polluante de poids lourds (au lieu du projet de ferroutage que proposaient les opposants, puisque la ligne Pau-Saragosse existait déjà et nécessitait juste une remise en état). Bref, Lassalle a été propulsé en politique par un banquier affairiste du RPR, ses premiers faits de gloire ont été de combattre l’une des premières ZAD historiques en France, et son positionnement politique était déjà la droite et le tout productivisme.

    Bon, j’accélère.

    Pro-poulaga, Lassale a fait tout un pataquès, pour que ses gendarmes chéris ne s’éloignent pas de chez lui, en 2003.

    Militariste à fond la cocarde, il est allé jusqu’à faire des pompes devant des journalistes en octobre 2016 pour manifester son soutien aux bidasses français de retour de leurs missions chez les pauvres bazanés.

    Réactionnaire, il a voté contre le mariage pour tous, en avril 2013.

    Profondément de droite, en dépit de son étiquette centriste, il l’a encore montré en revotant Sarkozy (au terme de son mandat), au second tour de la présidentielle 2012.

    Capitaliste, évidemment, il critique la spéculation financière en mimant les slogans porteurs comme beaucoup d’autres, mais il fait l’éloge simultanément des grands capitaines d’industries, à commencer par Citroën, Renault et Peugeot (ah, la bagnole !)

    Pro-chasse, même s’il n’est pas chasseur lui-même, il s’inquiète de la situation des chasseurs et appelle notamment à les soutenir, en 2011, parce qu’ils seraient en voie de disparition.

    Anti-ours, par clientélisme, alors qu’il était président de l’organisme de tutelle, il a chapeauté le virage laxiste face aux chasseurs, abandonnant l’ourse Cannelle à des battues (tuée en novembre 2004), non content d’avoir déjà commencé à dévaster la vie sauvage de la vallée avec le tunnel, et, par la suite, il a empêché la reproduction des deux derniers ours (des mâles) en bloquant l’introduction de femelles.

    Se rapprochant, depuis trois ans, de la mouvance conspirationniste, Lassalle est un intervenant régulier du plateau de la chaîne d’extrême-droite MetaTV aux côtés de son animateur soralien Tepa, ainsi que du Cercle des Volontaires (photo) aux côtés du confusionniste Raphael Berland et de son gourou Etienne Chouard qu’on ne présente plus (Lassalle fréquente aussi d’autres courants de l’extrême-droite comme Radio Courtoisie).

    Non, franchement, votre blague, si c’en est une, est de mauvais goût. Il faudrait vite nous rassurer, dans les jours qui viennent : « mais non, on déconnait ! » Malheureusement, il semble que ce ne soit pas le cas.

    Oui, bien sûr, on le sait, on nous l’a rabâché cent fois : il a fait une grève de la faim pour « défendre l’emploi industriel » dans son bastion électoral. Un coup médiatique qui l’a fait connaître et dont beaucoup parlent encore. Oui, et alors ? Des grèves de la faim, même des jihadistes en taule en ont fait plusieurs fois. L’essentiel n’est pas là. De plus, quand cinq des opposants au tunnel ont fait une longue grève de la faim, six ans plus tôt, Lassalle n’a pas manifesté la moindre empathie ni fait le moindre geste.

    Vous qui tombez dans le panneau, vous êtes dans le mythe de la bonne vieille droite du terroir.

    Ce mythe est un leurre.

    Comme beaucoup d’autres, Jean Lassalle est un productiviste pur et dur, casseur de ZAD et de nature sauvage, formé par un banquier affairiste et député RPR, capitaliste jusqu’à l’os, démago jusqu’à la moelle, centriste donc de droite, amoureux de la police, lèche-botte des bidasses, lèche-cul des chasseurs, ramasse-crotte de la complosphère, bateleur et arriviste, baratineur avec l’accent.

    Oui, c’est vrai, il a l’accent. Et alors ? On stigmatise l’origine maintenant ? D’autant plus que c’est pas vraiment une référence : Pasqua, Baylet, Aliot, Gaudin…

    Reste le côté fils de berger, façon José Bové en somme, sauf que… c’est du côté FNSEA ! Ben oui, la FNSEA. Savez vous seulement qui est son grand ami et suppléant au parlement ? L’un des pires producteurs de malbouffe dans l’hexagone : Barthélémy Aguerre, le fameux patron de Spanghero, celui qui vous faisait bouffer des lasagnes Findus au cheval roumain :
    https://www.youtube.com/watch?v=8qL9CxrAMN4

    Longtemps après Giscard et son accordéon, Poujade et son topinambour, Pasqua et ses blagues corses, Chirac et ses vaches corréziennes… voilà que ça recommence !

    Vous qui vous bouillonnez d’excitation devant son livre de campagne : « Un berger à l’Elysée », posez-vous juste une question, une toute petite question : si Jean Lassalle se pose en berger à l’Élysée, à votre avis, dans tout ça, vous êtes qui ?

    Y.Y.

    https://www.youtube.com/watch?v=ZZpNfsOQI-g

    • C’est vrai que les politiciens font de plus en plus dans le « mélange des genres » - témoignage d’un certain manque de culture historique de leur part, peut être, mais surtout d’un cynisme indubitable profitant du manque de culture politique et historique de nombre de ceux qui se battent pour un changement de société profond. Et pourtant, connaître les arnaques auxquelles se sont livrés certains politiques considérés comme de gauche, dans le passé, permettrait de tomber à nouveau dans certaines ornières et d’éviter les mauvaises surprises prévisibles (je pense aux manigances d’un Tsipras par exemple). Je me méfie de plus en plus de ceux qui prétendent « renouveler » la politique en utilisant toujours les mêmes ficelles et en pratiquant un fourre-tout idéologique trompeur. Cela ne veut pas dire non plus que je suis passéiste et que je considère qu’il n’y a pas des idées nouvelles à piocher. Loin de là ! Période difficile... bons vœux à tous quand même...

    • Pfffuiit ..après Chouard, Bricmont et tant d’autres le ’collabo’ de classe pseudo-gôchistse, Yannis Youlountas taxe à nouveau un indépendant qui avait la côte comme « conspirateur » dans la lignée des médias mainstream Etes il jaloux ce type ou quoi ?

    • Mots clés : chasse aux sorcières, maccarthysme, ennemi intérieur, nouvelle lutte des classes, état policier, disqualification avec des mots conspirationniste, complotisme comme pires délits des ennemis de l’état aux Usa et Europe chasse aux médias indépendants, alternatifs, l’Axe du Bien (Occident européen anglo-saxon) contre Axe du Mal (autres pays non aligné, insoumis, non endetté par le FMI) https://consortiumnews.com/2017/01/01/the-war-against-alternative-information/Loi votée contre la désinformation aka contre l’information alternative ou dissidente et vote contre les droits issus de l’habéa corpus et autres lois aux Usa pleins pouvoir à l’état policier : https://en.wikipedia.org/wiki/Countering_Foreign_Propaganda_and_Disinformation_Act et https://www.congress.gov/bill/114th-congress/senate-bill/2943/text en Europe une loi pour lutter contre la désinformation pro-russe alléguée, contrôlée par l’OTAN son annexe pour toute l’Europe.
      Dictature merci pour ce moment ............

  • On revient de loin

    http://leblogdocumentaire.fr/on-revient-de-loin-pierre-carles-pays-socialisme-equatorien

    Après #Rafael_Correa en France, #Pierre_Carles en #Equateur… Dans « Les ânes ont soif », le réalisateur de « Pas vu, pas pris » mettait en lumière les oublis volontaires du système médiatique français, peu enclin à inviter le président équatorien sur ses antennes. Avec « On revient de loin », Pierre Carles et son équipe vont voir si l’herbe est plus verte dans la politique menée par Correa. Un #documentaire d’enquête aux airs de fact-checking journalistique qui, s’il ne perpétue pas l’esprit canaille des premières enquêtes de Pierre Carles, n’en demeure pas moins fouillé et instructif. En salles dès aujourd’hui.

    #journalisme #démocratie

  • Ruffin et Lordon, une Nuit à dormir Debout - 23 avril 2016
    http://confusionnisme.info/2016/04/23/ruffin-et-lordon-une-nuit-a-dormir-debout

    Nuit Debout nous donne l’occasion de publier, en partenariat avec plusieurs autres groupes et sites antifascistes, un dossier qui se veut aussi exhaustif que possible sur la galaxie citoyenniste, ses réseaux et ses errements idéologiques. Vous trouverez ci-dessous son sommaire avec des liens cliquables afin de naviguer à l’intérieur aussi aisément que possible. Fruit d’un travail intense qui nous a occupés depuis un mois, nous tenons à remercier tous les camarades qui nous ont aidé à réunir la documentation nécessaire. Bonne lecture !

    Au sommaire de ce dossier :

    Introduction

    La Genèse : une opération d’auto-promotion initiée par François Ruffin et Frédéric Lordon

    Fakir ou le journal de bord d’un réac
    Frédéric Lordon ou la virtuosité bavarde d’un social-chauvin
    > « Le protectionnisme, ça nous fait gerber »

    Ressorts et fonctionnement de la mobilisation

    Une mobilisation 2.0 ?
    Le mythe de la démocratie directe
    Le rapport aux flics

    Stands, commissions et projections

    Les Citoyens constituants, ambassadeurs d’Etienne Chouard
    L’arnaque du tirage au sort chouardien
    Le Parti du Vote blanc
    Demain
    La commission SDF

    Webmasters, vidéastes, artistes et activistes maison

    Xavier Renou
    Benjamin Ball
    Julien Bayou
    Un imaginaire graphique peu original

    Les médias qui soutiennent Nuit Debout

    Judith Bernard
    Acrimed
    Pierre Carles
    Frustration/Ballast/Le Comptoir/Limite
    > Ballast
    > Frustration
    > Limite
    > Jean-Claude Michéa
    Usul ou le dandysme du crotskisme

    Illusions citoyennistes

    Friot ou le projet illuminé d’une crapule stalinienne
    L’arnaque du revenu de base, une autre idéologie du travail
    Monnaies locales : « Argent trop cher, la vie n’a pas de prix »
    Franck Lepage, le rééducateur citoyenniste populaire
    Petit aparté…
    David Graeber, le messie anti-dette à la diète
    Jean-Luc Mélenchon
    Gérard Filoche
    L’oligarchie et ses dérivés
    > Le couple Pinçon-Charlot
    > Hervé Kempf
    > A l’extrême droite
    > 1% vs 99%

    Les multiculturalistes et les fans de Dieudonné

    Indigènes, Europalestine & co
    Jean-Pierre Garnier, l’ami dieudonniste de François Ruffin
    Une banderole contre les « banksters »
    Les soraliens et autres « dissidents »
    > Fakir, plus dissident que les « dissidents »

    Et ailleurs qu’à Paris ?

    Conclusion : peut-on en tirer quelque chose ?

    • C’est ça @val_k t’as quand même des vrais arguments anarchistes, anti-autoritaires, anti-sexistes, etc. Et mélangé à tout ça t’as 400 fois le mot « confusionniste » accolé à 400 personnes différentes (avec le même mot, le même qualificatif du coup), et fort souvent sans argument cette fois. Bref, il existe d’autres critiques anarchistes moins… confuses. :)

    • Je reproduis un fil FB passionné mais intéressant (puisque certains d’entre vous ont supprimé leur profil FB... :)

      Coco Billard
      21 h ·

      Ornella ou l’ultime délire complotiste. Tout le monde est de mèche : Rahbi avec le NPA, Filoche avec Dieudonné, Lordon avec le PIR et les "racialistes", Les Pinçons Charlot en fascistes antisémites complotant avec Benjamin Ball, Pierre Carles et Soral en embuscade avec le Diplo, Acrimed et "Salingue son aile droitière " conspirant avec Finkelkraut, Ugo Palheta et Julien Brygo ….

      (Dommage qu’il manque les extra-terrestres, Hitler et Elvis sinon la boucle était bouclée)

      Isidore Abraham Ducasse Et Lundi AM le célèbre blogue pro flics Et les jeux de mots des affiches qui sont un complot destiné à affadir les mots d’ordre en les lissant ...wtf

      Elisée Reclus Pas mal d antifa du net se trouvent des ennemis partout. Y a des sites qui classent reporterre comme conspirationnistes. ...

      Coco Billard Ornella il y a 10 ans elle faisait rire tout le monde sur les forums dans le genre grande complotiste paranoiaque… mais là elle est prise au sérieux et c’est inquietant… Il faut dire qu’elle mélange des élements vrais (incrust de Ball, flirt soralien ...Voir plus

      François Atreyu Acrimed c’est soralien parce que ça tape sur BHL. Au risque de faire du Ornella, la démonstration fait beaucoup penser aux démonstrations soraliennes

      Isidore Abraham Ducasse Dixit Ornella ex membre d’Acrimed d’ailleurs. Ex diplo aussi

      François Atreyu Même démonstration que là (au risque là aussi d’être "confusionniste" en partageant cette vidéo https://m.youtube.com/watch?v=-A8RGnC2fWo
      Le Petit Soral Illustré avec Parano Magazine
      youtube.com

      Romain Zambon C’est vrai on nage en plein délire ! Toute la gauche radicale y passe . Si ça c’est pas de la théorie du complot ... Par ailleurs la figure tutélaire de ce site aurait bien besoin de quelques séances chez le psy.

      Euryale Youreal merde la je crois que ça va trop loin . C’est con ils se décrédibilisent là sur ce coup et ça tient plus de la confusion mentale. On dirait le verbiage de l’extrême droite .

      Coco Billard "Certains camarades (…) gâchent le très utile travail d’enquête qu’ils accomplissent par ailleurs par une hargne à dénoncer comme confusionniste ou fasciste tout ce qui, à gauche, n’épouse pas tout à fait leurs conceptions quant à l’Etat ou à la nation, quitte à user d’amalgames, de soupçon par chaîne, d’accusations en contamination par capillarité, pour étayer leurs jugements a priori. C’est le cas par exemple d’Ornella Guyet et de son site confusionnisme.info. Parmi les têtes de turcs de ce site, le politicien Jean-Luc Mélenchon (ainsi que d’autres dirigeant-e-s du PG), l’économiste Frédéric Lordon, les journaux Fakir ou Reporterre…
      Par exemple, dans la rubrique « les figures de la confusion », on peut trouver en date du 17 septembre 2015 une « brève » ironisant sur une phrase dans laquelle l’ex-candidat du FdG à la présidentielle accuse le gouvernement allemand (de droite) de vouloir « punir les Etats européens qui ne se plient pas à ses exigences », ceci « après avoir transformé la Grèce en protectorat ». Sur un ton faussement naïf digne du style du Canard enchaîné, mais l’humour en moins, Ornella Guyet se demande si Mélenchon inclut dans sa liste les Etats « qui mènent des politiques directement inspirés [sic] de l’extrême-droite comme celui de Viktor Orban en Hongrie ». Ainsi, un internaute désireux de se documenter sur le confusionnisme apprendra, grâce à Ornella Guyet, que Mélenchon, « figure de la confusion » pourrait bien, alors qu’il est classé à gauche dans le paysage politique, être un défenseur de l’extrême-droite à la sauce Viktor Orban. Or, si quelque chose apporte de la confusion dans cet exemple, c’est bien la présentation malveillante et diffamatoire d’Ornella Guyet. Il y a là un sérieux problème de méthode. En effet, quoi qu’on pense des prises de position de Mélenchon, ce qu’il dit ne défend en rien le régime d’Orban. (…) Bref, Ornella Guyet opère une confusion entre son point de vue hostile à Mélenchon (hostilité légitime mais dont on ne saura pas explicitement sur quelle opposition politique elle repose, Ornella Guyet se gardant bien d’exposer sa propre analyse de la situation européenne) et le travail d’enquête qu’elle mène à juste titre sur les milieux confusionnistes (nous n’avons par exemple rien à redire sur le dossier bien documenté qu’elle a constitué sur l’Agence Info Libre)."http://observatoiredesreseaux.info/.../la-confusion......

      Lucie Lowet Ce qui m’agace le plus, c’est qu’en fin de compte, on en arrive au même résultat qu’avec les complotistes : si tout le monde est pourri, alors à quoi bon faire quoique ce soit ? C’est quand même hyper démobilisant comme dossier. La quête de pureté à ce point me fait flipper.

      Lucie Lowet Ouais bah chuis allée au bout. Si certains contenus semblent intéressants, des contresens ou erreurs manifestes m’empêchent d’y accorder du crédit. Je vais pas m’embarquer sur une recension (mince) des perles, mais j’avoue qu’ils m’ont complètement per...Voir plus

      Fouad Harjane J’hallucine ! Faut arrêter la drogue ou postuler comme scénariste chez Canal +. Faites gaffe, Xavier Mathieu, acteur de la série Baron Noir, prépare un complot avec Bolloré, diffuseur de la série et probablement producteur, patron de la chaîne cryptée. L’ex syndicaliste aurait été vu en compagnie de Bolloré dans le hall des locaux de C+....
      h
      Frédéric Charbonnier
      Frédéric Charbonnier Déjà pour qualifier la revue Ballast d’anarcho-nationaliste faut déjà avoir un pied dans l’erreur. Mettre des adjectifs accolés aux noms de journeaux comme si l:on était soi-même une référence en te balançant 40 pages de liens plutôt que de developper ...Voir plus

      Coco Billard C’est pas les enragés mais juste Ornelle Guyet : toujours elle et ses mêmes obsessions, ça fait des années qu’elle répète le meme article, qu’elle tourne en boucle en s’obsédant sur les memes personnes… rien de nouveau malheureusement

      Frédéric Charbonnier oui pardon j’ai ecrit les enragés sans le vouloir...

    • Ornella Guyet est donc une opportuniste inféodée au système néocolonialiste et ultra-libéral. Ornella Guyet se prétend « de gauche » mais son travail prouve le contraire. Elle vise à discréditer tant les écologistes que les partis de gauche.

      La calomnie fonctionne, même quand elle se base sur du faux.

    • Ce qui est hallucinant, mais peut-être pas très étonnant, c’est la hargne avec laquelle les professionnels du militantisme (d’extrême gauche/anar) crachent sur nuit debout sans jamais y avoir mis les pieds, à la manière d’un syndicaliste bureaucrate dépassé par sa base. J’ai été frappé, la première fois que j’ai assisté à une des ces nuits debout dans ma ville, de ne pas voir un seul militant habituel « organisé » (que ce soit du NPA, AL ou autres syndicalistes bien en vue). Donc forcément, on a ces gens qui se réunissent et qui ont une culture politique relativement faible et après on les accuse de ne pas défendre les idées qui circulent au sein des partis trotskistes ou autres orgas anars, on les accuse de subir des tentatives de noyautage par des groupuscules confusionnistes voire d’extrême droite etc. Tout cela est effectivement plus que #dommage, car les gens qui devraient participer à ce mouvement préfèrent le mépriser plutôt que le faire grandir... Concernant Ornella Guyet (que j’ai quelques fois croisé dans mes années de militantisme étudiant et déjà je la trouvais obsédé par certaines questions sans être bien pertinente) et l’article d’anticons, je les trouve finalement tous les deux assez ridicules dans leur façon de se focaliser sur des trucs finalement peu importants (Chouard n’attire pas des millions de gens aux dernières nouvelles).

    • On parle d’absence de convergence, alors qu’elle est là, sous nos yeux. Les militants passent, les non-militants les rencontrent et réciproquement. Le « meltingpot » est là, et on feint tous de croire que rien ne se passe.
      Les contacts se créent, la politisation des esprits est en quelque sorte de retour. Ou en tout les cas, je crois que s’il ne reste que cela, le retour d’une conscience politique, quelque qu’elle soit, ce serait déjà énorme.

    • Mais les orgas n’ont pas à arrêter tout pour se mettre derrière la bannière Nuit debout.

      Non évidemment, ce n’était pas le sens de mon message, et puis les choses ont l’air différentes d’une ville à l’autre (dans un sens tant mieux), ce que je veux dire c’est qu’il se passe quelque chose et que des gens qui devraient en être heureux (même en y mettant tous les bémols qu’on veut) préfèrent propager des articles comme celui d’Ornella Guyet et se focaliser sur certains aspects au lieu de voir la potentielle dynamique à l’œuvre (je dis bien potentielle, je ne suis pas naïf, peut-être que cela ne donnera rien ou accouchera juste d’un parti politique de plus). Ceci étant, on avait déjà eu le même genre de réactions avec les indignés, alors ça ne devrait peut-être pas me surprendre...

  • Denis Robert : comment les fondateurs de Charlie se sont fait avoir - Rue89 - L’Obs -
    Publié le 03/11/2015
    http://rue89.nouvelobs.com/2015/11/03/denis-robert-comment-les-fondateurs-charlie-sont-fait-avoir-261934

    Le livre a pour titre « Mohicans », et en sous-titre « Connaissez-vous Charlie ? ». Il est signé Denis Robert, et c’est à la fois un livre d’histoire(s) et un pamphlet.

    L’histoire est celle de ces « Mohicans », à l’origine des aventures de Hara-Kiri et de Charlie, et qui se sont fait avoir.


    « Mohicans », de Denis Robert, éd. Julliard, novembre 2015

    Le pamphlet, c’est l’accusation lancée par Denis Robert, journaliste que rien n’arrête, contre Philippe Val et l’avocat Richard Malka, accusés d’avoir fait une OPA sur l’âme de ces « Mohicans » à leur profit.

    Le livre est polémique, il va à l’encontre de forces puissantes, et, comme le reconnaît lui-même Denis Robert, il peut être interprété comme un « règlement de compte » du journaliste de l’affaire Clearstream avec Richard Malka, avocat de Charlie Hebdo et... de la société financière Clearstream.

    Mais ce récit est trop sourcé, trop nourri aux origines de la « saga Charlie » pour être ignoré. C’est une pièce indispensable au puzzle qui a explosé le 7 janvier 2015.

    Denis Robert nous a autorisés à en publier des extraits, qu’il en soit remercié. (Les intertitres sont le choix de la rédaction.) Pierre Haski

  • Legalize Michel Onfray !
    http://www.polemixetlavoixoff.com/legalize-michel-onfray

    Polemix et la voix off http://polemix.dooz.org/legalizemichelonfray.mp3

    … Notre mensuel préféré – Le Monde Diplomatique – n’apprécie pas le philosophe Michel Onfray. Nous on aime… en restant critiques. Comme Onfray et le Diplo nous invitent d’ailleurs à l’être. A voir ! Sur le larbinisme des anciens et nouveaux chiens de garde : Le doc de Pierre Carles : Opération Correa. Cet (...)

  • Pierre Carles : « En France, c’est l’#omerta médiatique sur l’Équateur - The Dissident - The Dissident
    http://the-dissident.eu/6392/pierre-carles-il-y-a-une-omerta-mediatique-sur-la-politique-menee-en-e

    Pourquoi la #politique du président équatorien Rafael Correa, qui va à l’encontre des plans d’#austérité et enregistre depuis huit ans des succès économiques, a-t-elle aussi peu d’écho en France ? Bien connu pour son travail de critique des #médias, le documentariste Pierre Carles s’est penché sur la question dans son dernier #film « Opération Correa Épisode 1 : Les ânes ont soif ». Entretien.

    Qu’est-ce qui vous a poussé à parler de Rafael Correa ?

    À l’origine, Le Monde Diplomatique m’a demandé d’enquêter sur le fait que le journal n’est jamais cité dans les revues de presse radiophoniques, alors qu’il a pourtant le plus grand rayonnement à l’étranger [35 éditions internationales, 19 langues, ndlr]. À côté de ça, le Monde diplomatique a retranscrit la conférence de Rafael Correa du 6 novembre 2013 à la Sorbonne. Je me suis aperçu que ces propos n’avaient pas été repris par les grands médias français. C’était le silence total sur la politique menée depuis huit ans en Équateur. Mes collaborateurs Nina Faure, Aurore Van Opstal, Julien Brygo et Brice Gravelle sont donc allés au contact des responsables d’information français pour les interpeller au sujet de cette omerta médiatique.

    @mdiplo

  • Veillées d’armes, Marcel Ophüls, 1994
    Deuxième fois que je le vois... Et dire qu’il est sorti avant Pas Vu, Pas Pris , Pierre Carles n’a rien inventé. Magnifique ! De la mise en scène, tout n’est que mise en scène, dans tous les sens et tout le temps. Tout. Le journalisme, la guerre, la position de l’Occident. Et pour bien nous le rappeler, Marcel est là, petit chapeau de Fellini, goguenard, insupportable. Il passe de tout à tout, de PPDA à Milosevic, de Shakespeare aux snipers bien réels.
    Le film a fait un flop et je crois que c’est pour ça que Marcel s’est tu pendant longtemps. Moi, il m’a passionné. La première fois que je me suis dit que c’est un peu comme ça que je voulais les voyages...
    Du documentaire, dur, et de la fiction partout. Elle nous oblige à nous rendre compte que ce qui rend la réalité supportable, c’est bien la mise en scène qu’on veut bien y mettre. Pas question de faire comme si on avait rien vu... On a vu le plaisir de Marcel à faire le guignol. Et ça nous rend coupables, comme devant TF1... sauf que devant TF1... On ne se rend compte de rien.
    http://www.cinetrafic.fr/video/bande-annonce/97493/veillees-d-armes-extrait-1
    #Critique_a_2_balles #Marcel_Ophüls #documentaire #Journalisme #1994 #Veillée_d'armes #TF1

  • 20ans de critique des médias - première partie : captation d’une partie de la conférence organisée par l’Université Populaire de Bordeaux avec Serge Halimi, Philippe Poutoux et Pierre Carles.
    https://www.youtube.com/watch?v=88s2GM_FQ7E

    La deuxième partie est trop difficile à monter apparemment. Ya tous les rushs mais ils arrivent pas à en faire un truc cohérent.

    #médias #critique #critique_des_médias #journalisme
    cc @thibnton @mdiplo

    • Aujourd’hui, un cinquième de l’humanité (1,3 milliard de personnes !) est sur Facebook, où s’informe, déjà, près d’un tiers des Américains. Le public fait plus confiance à ses amis qu’aux éditeurs historiques et compte désormais sur Facebook et Twitter pour trier, en son nom, ses infos quotidiennes.

      Personne ne sait plus comment choisir quoi lire, écouter ou regarder. La vidéo aujourd’hui est même plus facile à faire qu’à trouver ou à regarder ! La plupart des contenus sont ignorés. Mais ce qui est retenu se propage très vite par ces réseaux sociaux et les mobiles.

    • Et merci, j’ai lu ça tout à l’heure en sortant d’un débat avec Serge Halimi et Pierre Carles, sur le bilan de la critique des médias. Et c’est un sujet qu’on a pas eu le temps d’aborder (le fait en gros que pour les générations qui arrivent, à assez court terme, le problème est plus Google, Facebook ou Twitter que TF1, Europe1 ou Le Point).

      C’est trop court une aprèm pour tout aborder…

    • J’avais commencé à prendre des notes, mais j’étais assis par terre en ayant mal au dos donc j’ai arrêté. :D
      Mais toute l’aprèm a été captée en vidéo et son, et j’aimerais qu’on fasse un appel à contribution pour que celleux qui ont pris des notes nous les envoient sur le site ou par mail.

      Le plan général c’était :
      – deux débats mouvants (affirmation polémique avec obligation de se positionner puis on peut changer de camp autant de fois qu’on veut dès qu’un argument nous touche) :
      = Les médias mentent.
      = Les gens résistent aux manipulations médiatiques.
      – 30 minutes d’interviews de Halimi et Carles par deux personnes de l’université populaire autour des deux affirmations précédentes et d’autres questions préparées par les gens de l’université populaire
      – interview de Philippe Poutou sur son expérience du monde médiatique durant la campagne présidentielle (c’était très intéressant et très drôle)
      – retour d’expérience d’un délégué CGT cheminot sur la médiatisation des dernières grèves SNCF
      – historique de la critique des médias par Dominique Pinsolle (maître de conf histoire des médias) pendant 10 min
      – pause où on devait se regrouper, discuter de notre expérience et en tirer des questions
      – 1h de questions à Halimi, Carles et Pinsolle
      – discussions informelles le temps que tout le monde parte

      On était environ 200, salle comble, avec 50 personnes refusées à l’entrée pour cause de sécurité !

      Au départ, la dernière partie devait être un débat sur les solutions concrètes, notamment au niveau local, mais yavait clairement pas assez de temps. Il doit y avoir une prochaine réunion d’organisée dans les semaines qui arrivent pour celleux que ça intéresse d’aller plus loin.