person:pierre curie

  • Patrimoine scientifique : ces instruments sauvés de l’oubli
    https://www.lemonde.fr/sciences/article/2018/12/18/patrimoine-scientifique-ces-instruments-sauves-de-l-oubli_5399475_1650684.ht

    La science condamne à l’obsolescence les instruments qui lui permettent de progresser. Cet héritage, souvent menacé, est protégé par des passionnés et des institutions. Petit échantillon de machines oubliées, dont la forme et la fonction nous intriguent aujourd’hui.

    Un déménagement, la livraison d’une nouvelle machine, quoi de plus banal dans la vie d’un laboratoire scientifique ? Mais que faire des anciens instruments que l’on n’utilise plus ? Au mieux, ils moisissent dans quelque sous-sol, au pire ils disparaissent, jetés à la benne. Une pratique qui ne date pas d’hier : certains physiciens se désolent encore de la perte de centaines de magnifiques instruments d’optique en laiton et bois précieux lors du déménagement des laboratoires de la Sorbonne vers la toute nouvelle université de Jussieu dans les années 1960.

    Pourtant, au-delà de leur beauté, ces instruments scientifiques démodés sont de précieux témoins des évolutions des sciences et des techniques. Des amateurs passionnés et quelques institutions tentent de les préserver. Parmi les premiers, Christian Durix est l’organisateur de Bricasciences, un « salon des curiosités et antiquités scientifiques », qui se tient chaque automne à Bures-sur-Yvette (Essonne). On y trouve les objets les plus insolites, comme un appareil d’électrothérapie destiné à soigner le patient en lui envoyant des décharges électriques. « Ce salon a un double but : préserver le patrimoine et inciter aux vocations scientifiques, expose-t-il. Tous ces objets ont une histoire, on sent encore la main de leur inventeur ou de leur fabricant. Ces objets sont une clé d’entrée vers la science. Mais, dans certains cas, on ne comprend déjà plus à quoi ils servaient. » Hélas, la plupart des collectionneurs sont vieillissants, et la relève se fait attendre.

    « Mais que faire des anciens instruments que l’on n’utilise plus ? Au mieux, ils moisissent dans quelque sous-sol, au pire ils disparaissent, jetés à la benne »

    Heureusement, la sauvegarde du patrimoine scientifique ne repose pas uniquement sur la bonne volonté des passionnés. C’est même l’une des missions du Conservatoire national des arts et métiers (CNAM), de « sensibiliser les laboratoires au fait qu’ils possèdent un patrimoine », souligne Cyrille Foasso, responsable des collections d’instruments scientifiques. Une sensibilisation plutôt réussie, puisque des dizaines de particuliers, entreprises et laboratoires contactent chaque année le conservatoire lorsqu’ils pensent détenir un objet scientifique à intérêt patrimonial. Mais seule une minorité de ces objets intégrera les collections. « Nous choisissons les instruments qui racontent l’histoire d’un métier, d’une technique, d’un passé industriel ou d’un fabricant », précise Cyrille Foasso. La beauté n’est pas un critère, mais le caractère unique d’un appareil, si. Tel ce calculateur analogique donné par la société Matra, un ordinateur répandu dans les années 1960, que plus personne ne sait utiliser aujourd’hui. Mais la place manque, et les choix sont cruels : c’est « le Panthéon ou la poubelle ! », résume Cyrille Foasso. D’autant qu’un objet qui entre dans la collection d’un musée peut difficilement être déclassé. Les choix engagent pour longtemps.

    D’autres acteurs comme les universités doivent aujourd’hui prendre le relais et sauvegarder leur passé scientifique et technologique. C’est ce qu’a fait l’Ecole polytechnique, qui a inauguré, en mai dernier, Mus’X, un musée retraçant plus de deux cents ans de recherche et d’enseignement. Près de 1 000 mètres carrés abritent une exposition temporaire chaque année (aujourd’hui consacrée au mathématicien Gaspard Monge) et une exposition permanente. Les appareils d’optique ou de magnétisme y côtoient les uniformes de polytechniciens et les lettres de scientifiques en Egypte avec Napoléon. Bien sûr, un tel musée a un coût : 2,2 millions d’euros, financé en grande partie par un appel au mécénat auprès d’anciens polytechniciens.

    Même avec peu de financements, il arrive que le patrimoine scientifique soit sauvé grâce à quelques passionnés. A l’université de Rennes, deux enseignants-chercheurs en physique, Dominique Bernard et Jean-Paul Taché, ont patiemment récupéré, rénové et inventorié les instruments oubliés dans les caves ou jetés. Un millier d’objets, essentiellement de la seconde moitié du XIXe siècle, ont ainsi été sauvegardés, et parfois remis en état de fonctionnement. Les plus beaux viennent de faire l’objet d’un livre, Un trésor scientifique redécouvert (éd. Rennes en science, 255 pages, 23 euros, sur commande), de Dominique Bernard. Mais cette collection, conservée dans une galerie au sous-sol d’un bâtiment de l’université, n’est accessible qu’à quelques occasions, faute de lieu public et de personnel pour l’exposer. Car mettre à l’abri ne suffit pas. « Il faut faire vivre ces objets, créer des animations qui racontent leur histoire », estime Christian Durix. La science progresse chaque jour, mais ne doit pas en oublier son passé.

    La sphère céleste

    Richement ouvragée, cette sphère céleste, dite sphère de Bürgi, a été construite par l’horloger et fabricant d’instruments scientifiques suisse Jost Bürgi en 1580. Il était également ­mathématicien et l’astronome officiel du comte Guillaume IV de Hesse-Cassel, avant de se mettre au service de l’empereur Rodolphe II à Prague, où il travailla avec Kepler. Cette sphère, chef-d’œuvre de l’orfèvrerie de style Renaissance allemande, ­illustre la vision de l’époque de l’Univers, héritée des Grecs : la Terre est située au centre et entourée par les constellations. L’ensemble reproduit les principaux mouvements célestes tels qu’on les voit depuis la Terre. La sphère est mobile, elle effectue un tour complet en une journée. C’est avant tout une ­horloge qui donne l’heure, les ­minutes, sonne les quarts d’heure. Elle comporte un ­calendrier perpétuel qui précise même les années bissextiles.

    L’électroscope de Curie

    Cet instrument porte un nom ô combien prestigieux : « Electroscope de M. P Curie/Sté Centrale Matériel Scientifique/44 rue des Ecoles, Paris » indique l’inscription gravée à l’intérieur. Il s’agit d’un électroscope, un appareil ­inventé par l’abbé Nollet en 1750, destiné à mesurer la charge électrique d’objets. Son principe : deux feuilles métalliques très fines – souvent de l’or – sont ­suspendues à une électrode. Lorsque ces feuilles se chargent électriquement, elles se repoussent. Mesurer leur séparation permet d’en déduire la charge. Pierre ­Curie a adapté cet instrument pour déterminer le taux de radioactivité d’une substance. En effet, les rayonnements ­radioactifs ionisent les gaz de l’air, les rendant conducteurs. En présence d’un objet radioactif disposé sur un plateau ajouté à l’électroscope, les feuilles métalliques perdent leurs charges électriques, d’autant plus vite que l’air est très ionisé (donc d’autant plus vite que l’objet est radioactif). Il suffit de mesurer la vitesse à laquelle les feuilles métalliques se rapprochent, à l’aide d’une lunette microscopique et d’un chronomètre, pour ­connaître la radioactivité. C’est l’ancêtre des ­compteurs Geiger !

    Le gyroscope de Foucault

    On connaît le pendule de Foucault, dont un des exemplaires est présenté au Panthéon, et qui permet de visualiser la rotation de la Terre. Mais ce n’est pas le seul dispositif imaginé par Léon Foucault (1819-1868). Ce ­gyroscope sert lui aussi, comme le pendule, à montrer que la Terre tourne sur elle-même. Son principe : c’est une toupie, dont la roue tourne très vite (de 150 à 200 tours par minute), créant un effet étonnant : la toupie reste dans sa position, même instable, comme si elle n’était plus soumise à son poids. Cet effet est dû à la conservation du moment angulaire, une loi fondamentale de la physique. Mais, en fait, le gyroscope n’est pas tout à fait immobile dans notre référentiel Terre : la Terre tourne, mais notre gyroscope est ­immobile par rapport aux étoiles fixes, et on observe donc un léger mouvement de rotation du gyroscope à condition de mesurer suffisamment longtemps (une dizaine de minutes suffisent). Ce ­gyroscope a été fabriqué par la maison Gustave Froment, fondée en 1844. Aujourd’hui, de nombreux smartphones sont équipés de gyroscopes, très utiles pour les jeux.

    Le diapason de Koenig

    Seriez-vous capable d’entendre les sons émis par ce diapason géant de 1,30 mètre de hauteur ? Tout dépend de votre âge. En effet, ce diapason crée des sons à des fréquences variables entre 16 et 32 hertz, à la limite de l’audition humaine des sons graves. Or, si les jeunes entendent généralement à partir de 20 hertz (et jusqu’à 20 000 hertz dans les aigus), cette capacité diminue avec l’âge. Ce diapason a été construit par Rudolf ­Koenig, un physicien allemand spécialisé en acoustique (1832-1901), qui a notamment été l’élève du célèbre luthier français Jean- Baptiste Vuillaume. Ce diapason a la particularité d’être réglable : à l’aide de poids que l’on déplace sur ses branches, on modifie la fréquence de vibration. Plus les masses sont hautes, plus les branches vibrent lentement, et plus le son est grave. Rudolf Koenig a construit d’autres instruments acoustiques, comme des résonateurs de Helmoltz, permettant de dire si une fréquence est présente dans un son (elle fait alors résonner ces résonateurs, qui sont des sortes de sphères en laiton d’une fréquence propre bien précise). Il a également inventé un étonnant « analyseur harmonique à flamme », où les vibrations sonores renforcées par les résonateurs de Hermoltz mettent de l’air en mouvement, ce qui agite une flamme. On peut ainsi réellement visualiser les différents sons selon leur fréquence !

    Les bâtonnets de Neper

    Bâtonnets de Neper, bâton de Napier, ­réglette de Neper… cette invention possède de multiples appellations, à l’instar de son concepteur, le mathématicien et physicien écossais John Napier (1550-1617), connu sous le nom de Jean Neper en français. Ces bâtonnets servent à effectuer facilement des multiplications, des divisions, des ­calculs de puissances et même de racines carrées. C’est l’année de sa mort, en 1617, que John Napier publie un ouvrage intitulé Rabdologie, dans lequel il explique comment calculer à l’aide de ces bâtonnets. Ceux-ci sont gravés de nombres et disposés sur un plateau. En haut du bâtonnet est ­indiqué le nombre principal et, en dessous, tous les nombres de sa table de multiplication. Ainsi, le bâtonnet 8 comporte les nombres 16, 24, 32, etc. Pour une multiplication par un nombre à un chiffre, la lecture ­s’effectue directement, mais il faut faire quelques additions en plus pour les multiplications plus complexes. Ce système de calcul sera peaufiné au XIXe siècle, grâce à l’introduction de bâtonnets inclinés, ­facilitant la lecture. Ces bâtonnets de Neper font partie de la grande famille des abaques, les instruments mécaniques facilitant le calcul, dont le plus connu est le boulier. Même si les abaques sont ­toujours utilisés, ils ont été détrônés par les moyens automatiques de calcul, nés avec la Pascaline, la machine à calculer de Blaise Pascal, en 1646.

    Le goniomètre à cercle divisé

    Cet appareil, comme tous les goniomètres, sert à mesurer les angles. Il a été construit par les frères Emile (1834-1895) et Léon Brünner (1840-1894), fabricants parisiens d’instruments astronomiques et de cartographie. Il permet de mesurer très précisément les angles des cristaux, et la manière dont ils dévient ou réfléchissent la lumière. On peut en déduire de nombreuses propriétés, comme la longueur d’onde d’une lumière, l’indice de diffraction d’un cristal (sa capacité à dévier la lumière) ou l’épaisseur d’une lamelle de cristal. Il est composé d’un collimateur qui permet d’obtenir un faisceau de rayons de lumière parallèles, d’une ­lunette de visée et d’une plate-forme sur laquelle on place le cristal. Ces trois dispositifs tournent autour d’un même axe vertical. Un cercle muni de graduations (d’où le nom de goniomètre à cercle divisé) et deux oculaires permettent d’observer précisément ces graduations. On atteignait ainsi une grande précision : il était possible de mesurer des angles de 2 secondes d’arc (2/3600 degrés) avec une précision de 0,2 seconde d’arc.

    La machine à calculer universelle

    Cette machine à calculer universelle est un prototype développé par Louis Couffignal, mathématicien français (1902-1966). Mais sa production industrielle ne verra jamais le jour. Pourtant, Couffignal est un de ceux qui défendent le système binaire, aujourd’hui utilisé dans tous les ordinateurs, au détriment du système décimal. A la tête du Laboratoire de calcul mécanique de l’Institut Blaise-Pascal du CNRS à Paris, il reçoit pour mission de réaliser une « machine universelle », c’est-à-dire le premier ­ordinateur français. Cette maquette expérimentale réalisée entre 1947 et 1952 se heurte à plusieurs difficultés, notamment celle de l’approvisionnement en composants suffisamment fiables, et le manque de chercheurs formés. Mais surtout, Louis Couffignal confie la réalisation du calculateur à la société Logabax, qui connaît à ce moment de grandes difficultés financières et renonce à cette fabrication. Aucun constructeur ne souhaite prendre le relais, et le projet est définitivement abandonné en 1953. Le CNRS se cantonne dès lors aux mathématiques appliquées pour le calcul électronique, et ne s’occupe plus de construction de machines.

    L’œuf électrique

    L’œuf électrique permet de reproduire des aurores boréales en laboratoire. Conçu en 1862 par le savant genevois Auguste de La Rive ­(1801-1873), il est généralement constitué d’une sphère de verre munie d’un ­robinet permettant de faire le vide. Celui-ci, construit avant 1864 par le Suisse Eugen Schwerd, comporte deux sphères. A l’intérieur de chaque œuf figure une tige en fer doux, reliée à une bobine d’induction qui produit des décharges électriques lumineuses. Auguste de La Rive observe que, si l’on aimante la tige de fer, les décharges forment un anneau ­coloré semblable à une aurore boréale, qui se déplace dans un sens ou dans l’autre selon la direction du courant dans la tige de fer. Tous les ­travaux sur œufs électriques, débutés par l’Anglais Francis Hauksbee (1666-1713), puis l’abbé Nollet (1700-1770) en France et ­l’Anglais ­Humphry Davy ­(1778-1829), ont permis l’émergence, quelques décennies plus tard, de nos ampoules électriques.

  • Marie Curie 1867-1934

    La vie entière de Marie Curie est consacrée à la science et son parcours est celui d’une pionnière. Après avoir découvert, avec Pierre Curie, deux nouveaux éléments chimiques radioactifs (1898), elle est la première femme à obtenir un poste de professeur à la Faculté des Sciences de Paris (1908) et, deux fois lauréate du prix Nobel (1903 et 1911), elle siège aux Conseils de Physique Solvay (1911-1933). Elle est aussi la première femme à devenir membre de l’Académie de médecine (1922).

    Cette exposition virtuelle créée par le Musée Curie, en évoquant sa vie et son œuvre scientifique, donne à redécouvrir un pan majeur de l’histoire de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle.

    https://explore.univ-psl.fr/fr/exposition-virtuelle/marie-curie-1867-1934-0
    #exposition_virtuelle

    Et pour une petite question #genre... n’oublions pas qu’elle s’appelle :
    #Marie_Skłodowska-Curie, mais que systématiquement son nom d’avant le mariage n’est pas mentionné...

    via @ville_en

  • A l’ombre des centrales nucléaires (1) : L’aventure de l’atome, un avenir radieux
    https://www.franceculture.fr/emissions/lsd-la-serie-documentaire/lombre-des-centrales-nucleaires-1-laventure-de-latome-un-avenir

    Comment la France est-elle devenue le pays le plus nucléarisé du monde ?

    Avec la découverte des rayons X et des qualités phosphorescentes du radium, dès le début du XXe siècle on utilise la radioactivité pour fabriquer onguents, médicaments et cosmétiques, et même du camembert ! Pierre et Marie Curie obtiendront tous deux le Prix Nobel de physique en 1903, et Marie Curie un second prix Nobel de chimie en 1911.

    Il n’y a pas que les crèmes. Il y avait tout un tas de produits de toutes natures : du chocolat radioactif, des pâtes alimentaires radioactives, du coton, etc. Cécile Raynal

    Dès 1937, le radium est inscrit comme poison dans la pharmacopée, et donc on interdit l’utilisation du radium dans les produits de beauté. Claude Huynh

    Ce n’est qu’en comprenant les pouvoirs destructeurs de la fission de l’atome qu’il sera utilisé comme arme, puis comme générateur d’électricité. Or avec des mines d’uranium basées essentiellement en Afrique, cette énergie nouvelle redessine dès ses débuts une géopolitique mondiale de conflits où très clairement nucléaire civil et militaire s’avèrent être indissociables. Mais une fois la boîte de Pandore ouverte, plus de raison de s’arrêter en si bon chemin...

    Les premiers usages qui ont été mis en place au niveau du développement du nucléaire, c’était pour la bombe. La France a été pionnière au niveau de la découverte avec Joliot-Curie, avec Marie Curie. (...) Tout de suite à la fin de la guerre, De Gaulle qui était revenu au pouvoir créé le commissariat à l’énergie atomique pour que la France possède, le plus rapidement possible, la bombe. Patrice Bouveret

    Ce documentaire va expliquer comment la France est devenue le pays le plus nucléarisé du monde. Dès 1945, Charles De Gaulle crée le Commissariat à l’Energie Atomique pour fabriquer la bombe atomique. Devenue une puissance nucléaire civile et militaire, la France s’autorise tous les essais atomiques depuis le désert du Sahara jusqu’aux îles de Polynésie française. L’histoire de la montée en puissance du nucléaire se heurte alors aux débuts d’un désaveu… qui proviendra de l’intérieur, des physiciens eux-mêmes. Les époux Joliot-Curie lancent dès 1950 l’appel de Stockholm visant à l’interdiction de la bombe atomique. Ainsi naît une vraie contestation contre le nucléaire militaire, mais aussi civil. Dans les années 70 différents mouvements écologistes émergent et s’expriment avec les manifestations de Plogoff et de Creys-Malville pour les plus connues, encrant l’installation d’une opposition durable et forte des anti-nucléaire.

    Tout a commencé par Fessenheim. Manifestation contre l’idée de Fessenheim, puis contre la construction de Fessenheim. c’était un mouvement qui était anti-nucléaire. Mais surtout, anti « se faire imposer quelque chose que l’on ne comprend pas » et donc on sait par ce mot, nucléaire, que ça rappelle la bombe atomique. Jean-Marie Brom

    C’est toute la semaine. Bon premier épisode.

  • L’histoire oubliée des « radium girls », dont la #mort a sauvé la vie à des milliers d’ouvrières
    https://www.buzzfeed.com/authorkatemoore/lhistoire-oubliee-des-radium-girls-dont-la-mort-a-sauve-la

    Lorsque leur #entreprise font taire le rapport, les ouvrières sont face à un défi d’envergure : prouver le lien de causalité entre leur mystérieuse #maladie et les particules de #radium ingérées au quotidien. Si elles sont persuadées que leur #travail est fautif, elles doivent combattre le consensus de l’époque considérant l’élément comme bénéfique. En réalité, ce n’est qu’à la mort du premier employé masculin de l’usine que les spécialistes prendront les choses au sérieux . En 1925, Harrison Martland, un brillant médecin, met au point des tests prouvant une fois pour toutes que les ouvrières ont bien été intoxiquées au radium.

    Le Dr Martland explique aussi ce qui s’est passé à l’intérieur de leur corps. Dès 1901, on savait qu’une exposition externe au radium pouvait être extrêmement nocive : Pierre Curie avait lui-même déclaré qu’il ne voulait pas entrer dans une pièce contenant un kilo de radium pur, tant il risquait de voir brûlée toute la peau de son corps, de perdre la vue et probablement la vie. Martland allait découvrir qu’une ingestion de radium, même à très faible dose, pouvait causer des dégâts mille fois plus graves.

    (…)

    Sauf que son entreprise, Radium Dial, imite l’USRC et nie toute responsabilité. Les examens médicaux prouvent que les ouvrières montrent des signes évidents d’#irradiation, mais les résultats sont camouflés. Radium Dial va jusqu’à acheter des pleines pages dans la presse locale où l’on pouvait lire : « Si nous avions eu la moindre raison de croire que nos conditions de travail étaient dommageables à la santé de nos employées, nous aurions immédiatement fermé nos ateliers. » Lorsque les premières ouvrières commencent à mourir, les cadres de Radium Dial pillent leur tombe pour qu’aucun médecin légiste n’analyse leurs os irradiés.

    #capitalisme #crime

  • Vous ne verrez pas leurs noms dans les manuels scolaires... Et pourtant, ces 10 femmes ont révolutionné le monde des sciences !

    http://www.demotivateur.fr/article-buzz/10-femmes-qui-ont-revolutionne-la-science-et-qui-ont-pourtant-ete-oubli

    pour moi, 0 sur 10 et j’ai assez honte.

    Voici 10 femmes qui ont contribué, de manière significative, à l’avancée de la science. Pourtant, elles sont encore largement méconnues. Certaines n’ont pas pu bénéficier de la reconnaissance de leurs confrères masculins, d’autres se sont tout bonnement fait « voler » leur travail...

    Nous avons voulu leur rendre cet hommage, afin qu’elles soient connues à leur juste valeur.

  • La canneberge n’évite pas les cystites, et autres raisons de publier les #recherches #négatives
    https://theconversation.com/la-canneberge-nevite-pas-les-cystites-et-autres-raisons-de-publier-

    Il y a de cela un an, nous nous sommes retrouvés, tous les quatre, dans les rangées d’un amphithéâtre de l’université Pierre et Marie Curie, à Paris. Une collègue y soutenait sa thèse de #doctorat. Dans notre discipline, une thèse représente trois années d’un travail acharné passé entre la paillasse du laboratoire et l’écran d’ordinateur au bureau. Il s’agit de vérifier l’hypothèse posée initialement, laquelle se ramifie très vite en une multitude de sous #hypothèses qu’il faut tester une par une. L’ensemble de ces expérimentations doit nécessairement aboutir à des publications scientifiques, si l’étudiant en doctorat veut obtenir la reconnaissance de la communauté scientifique et faire progresser les connaissances. La suite de sa carrière en dépend largement.

    Ce jour-là, la futur docteur en biologie a été félicitée par l’ensemble du jury. Mais le croirez-vous : en dépit de la qualité de son travail de recherche, elle n’avait pas réussi à publier un seul article dans des revues à comité de lecture, c’est à dire avec validation par les pairs. La raison étant que les résultats auxquels elle avait abouti ne confirmaient pas son hypothèse de départ. Elle avait invalidé son hypothèse, autrement dit démontré que celle-ci était fausse.

  • Enquêtes et Paradonnées

    L’utilisation croissante de méthodes de collecte des données assistée par ordinateur a permis d’accumuler une foule de données annexes ou contextuelles enrichissant ainsi les bases de sondages, et aussi d’avoir beaucoup d’informations sur les répondants comme sur les non-répondants aux enquêtes.

    Ces informations touchent tant à la collecte qu’au déroulement du questionnaire. Durant la collecte, on enregistre par exemple le nombre de contacts effectués (appels au téléphone, clics sur des liens pour les enquêtes en ligne), les dates et heures de contact, l’issue de chaque contact (refus ou remplissage complet ou incomplet du questionnaire). Pendant l’administration du questionnaire, on enregistre le comportement du répondant (durée totale de l’enquête, temps passé sur chaque question, type de supports utilisés pour les enquêtes Internet,…).

    Toutes ces informations que l’on appelle #Paradonnées ont de multiples usages, par exemple dans l’imputation de la non-réponse totale ou partielle, pour une meilleure prise en compte du design du questionnaire, ou pour les analyses contextuelles ou multiniveaux.

    Les présentations de ce séminaire donneront un aperçu de l’utilité de ce type de données via des exemples pratiques, ainsi que de leur difficulté d’utilisation.

    Interviendront durant ce séminaire :
    Gaël de Peretti (INSEE) : Les paradonnées : une aide à l’extraction du pur diamant de la nature véridique de la gangue des données

    Stephane Legleye (INED) : Utilité et difficultés d’usage des paradonnées dans les enquêtes téléphoniques à travers deux enquêtes de l’INED

    Hervé Tranger (BVA) : Améliorer la qualité et enrichir la donnée à partir des para-données, du cleaning aux mesures implicites

    Philippe Perié (IPSOS) : Abondance, fragmentation, diversification des contenus et des données exploitables : nouveaux champs d’investigation et nouvelles possibilités de réponse

    séminaire organisé par
    le groupe Enquêtes, Modèles et Applications de la SFdS

    le 11 mai 2016, de 14H00 à 17H30
    à l’Institut Henri Poincaré, Amphi. Hermite
    11 rue Pierre et Marie Curie 75231 Paris cedex 05

    (pas de lien sur le site de la SFdS, pour le moment ?)
    http://www.sfds.asso.fr/allactu-2-0

  • Par rapport à l’historicisation des femme, je me demande comment est faite cet effacement des femmes des mémoires. Je cherche les méthodes utilisé par le système patriarcale pour faire cet effacement.

    L’exemple de Pierre Curie me semble évocateur.

    source : http://femininlemporte.blogspot.fr/2014/11/11-novembre-marie-curie.html

    La plaque Pierre Curie date de 1909, on a ajouter Marie seulement en 1967 mais sans retirer Monsieur qui est nommer en premier. Je n’ai rien contre Pierre Curie, mais si son nom est mentionné, il faudrait mentionné aussi toutes les épouses des hommes de nom de rues qui ont participé à la création, la recherche, l’invention...

    Par exemple la rue Jean-Sébastien Bach devrait être renommé Rue Anna Magdalena et Jean-Sébastien Bach . Puisque Anna Magdalena participait au travail de Bach et semble être à l’origine de plusieurs compositions attribués à Bach.
    http://www.lesnouvellesnews.fr/index.php/revue-de-presse/54-lu-sur-la-toile/4005-dans-la-famille-bach-la-compositrice

    La rue Albert Einstein deviens la rue Mileva et Albert Einstein . cf les présomptions que Albert se soit attribué les idées de Mileva
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Mileva_Einstein

    Par rapport au cas Curie, si dans un premier temps les rues et stations de métro se sont appelés uniquement Pierre Curie, depuis Marie y a été adjointe, en 1967 pour la rue du 13° mais en 2007 pour la station de métro à Ivry ! Il y a aussi depuis quelques années une multiplication des noms de rue, école, square, parcs etc uniquement au nom de Marie. Il y a aussi quelques villes qui font des efforts de féminisation des noms de rue comme :

    Rouan

    les élus ont voté que désormais 95% des nouvelles voiries ou des espaces publics de la capitale normande seront baptisées du nom d’une femme, rouennaise ou pas, peu ou prou connue.

    http://www.lagazettedescommunes.com/191123/rouen-feminise-le-nom-de-ses-rues

    Angers

    sur les 130 rues inaugurées dans la ville depuis 2009, 43 se sont vues attribuer un nom de femme, 33 un nom d’homme et 54 d’un toponyme (nom d’un lieu-dit).

    http://elus-angers.eelv.fr/feminisation-des-noms-de-rue-un-levier-pour-inscrire-la-parite-homm

    ici un article sur le sujet qui date de 2000
    à Toulouse sur 3105 noms de rues 74 portent un noms de femme
    à Paris sur 5235 noms il n’y a que 44 noms de femmes.
    http://www.ladepeche.fr/article/2000/01/17/109811-rues-les-femmes-a-cote-de-la-plaque.html

    et là dans un article de 2013 on se rend compte des changements

    Aujourd’hui, sur les 6000 voies et places parisiennes, près de 200 portent des noms de femmes.

    http://www.lesinrocks.com/2013/05/16/actualite/grace-a-la-brique-les-rues-de-rennes-se-feminise-11395021

    A Caen on s’interroge en 2013 ca va peut être changé dans les années à venir.
    25 noms de femmes sur les quelque 330 rues portant un nom propre.
    http://www.cotecaen.fr/25073/caen-doit-elle-feminiser-le-nom-de-ses-rues

    sur ce lien je trouve des chiffres très différents pour Paris

    C’est un phénomène national) : 9 % des rues en France portent un nom de femme. En 1997, Paris compte 6 088 rues parmi lesquelles 3 750 portaient le nom de personnages remarquables dont 111 noms de femmes. En 2011, 166 rues honorent le deuxième sexe. La parité progresse… Il faut aussi tenir compte des espaces verts, sportifs et culturels de la capitale. Simone de Beauvoir a eu sa passerelle, Marguerite Yourcenar sa bibliothèque, Joséphine Baker sa piscine, Barbara son allée, Lucie Aubrac son collège, Germaine Tillion sa bibliothèque, Marguerite Duras sa médiathèque… Les « scores » de Marseille, Lyon, Nantes oscillent entre 0,6 et 1,3 %... » (Mélina Gazsi, article du journal Le Monde du 15 mars 2011). La même journaliste attire à nouveau l’attention peu de temps après : « La mairie de Paris souhaite féminiser les dénominations de lieux, comme par exemple dans le tramway parisien T3 des Maréchaux, de la porte d’Ivry à la porte de la Chapelle, en accord avec le Syndicat des transports d’Ile-de-France (STIF) et la RATP. Ainsi, neufs futures stations (sur 25 : les noms des autres stations nouvelles évoqueront les sites traversés) porteront à partir de décembre 2012, les noms suivants : Maryse Bastié, Adrienne Bolland, Alexandra David-Niel, Marie de Miribel, Séverine, Rosa Parks, Colette Besson, Ella Fitzgerald et Delphine Seyrig, respectivement deux aviatrices, une exploratrice, une créatrice d’œuvres sociales, une écrivaine, une figure de l’antiracisme aux États-Unis, une athlète, une chanteuse de jazz et une actrice. Les deux dernières sont très connues, les autres un peu moins… mais elles le seront bientôt car elles feront partie du quotidien des voyageurs du tramway parisien. C’est le vent nouveau de l’égalité des sexes… Faut-il rappeler que dans le métro parisien, sur 301 stations, trois seulement portent un nom de femmes. Lesquelles ? À vous de chercher

    Extraits d’un article de Mélina Gazsi, (le Monde du 7.12.2011) un tramway nommé égalité.
    http://portedumedoc.free.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=1058&Itemid=1199

    Il y a toute de même une prise de conscience du problème et des changements. C’est un début, j’espère que le mouvement va se poursuivre.

    #feminisation #historicisation #histoire #memoire #urbanisme #femmes #feminisme #effacement_des_femmes

  • Dixième anniversaire de l’avis de la Cour Internationale de Justice sur le mur dit « de séparation » en territoire palestinien occupé
    AURDIP | 10 juillet 2014 |
    http://www.aurdip.fr/Dixieme-anniversaire-de-l-avis-de.html

    – Palestine : Faudra-t-il attendre encore dix ans ?
    Jean-Claude Lefort, Ancien président de l’Association France Palestine Solidarité et député honoraire ; Ghislain Poissonnier, Magistrat ; Antoine Comte, Avocat ; (L’Humanité, le 8 Juillet 2014).
    http://www.humanite.fr/palestine-faudra-t-il-attendre-encore-dix-ans-546826

    – Quel bilan pour la France de l’avis de la Cour internationale de justice sur le mur construit en territoire palestinien ?
    Ghislain Poissonnier ; (JOL press, le 9 Juillet 2014)
    http://www.jolpress.com/france-cour-internationale-de-justice-mur-israel-27026.html

    – Cesser toute forme de soutien à la colonisation israélienne
    William Bourdon, avocat ; Monique Cerisier ben-Guiga, sénatrice honoraire ; François Dubuisson, juriste ; Jean-Claude Lefort (AFPS) ; Ghislain Poissonnier, magistrat ; Dominique Vidal, journaliste et historien ; (Médiapart, le 9 Juillet 2014).
    http://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/090714/cesser-toute-forme-de-soutien-la-colonisation-israelienne

    – Fausse impartialité de la Haute Cour de justice israélienne
    Sharon Weill ; (Orient XXI, le 9 juillet 2014).
    http://orientxxi.info/magazine/fausse-impartialite-de-la-haute,0631

    – La Cour internationale de justice, combien de divisions ?
    Ivar Ekeland, ancien président de l’université Paris-Dauphine, président de l’association des universitaires pour le respect du droit international en Palestine ; Joseph Oesterlé, professeur à l’université Pierre et Marie Curie, ancien directeur de l’institut Henri Poincaré ; Laurent Sermet, professeur à l’université de l’île de La Réunion ; Ghislain Poissonnier, magistrat ; Antoine Comte, avocat ; (La Croix, le 9 juillet 2014).
    http://www.aurdip.fr/La-Cour-internationale-de-justice.html

    – Ten years ago today, Israel’s separation wall was ruled illegal by the International Court of Justice
    More than 60 Canadian intellectuals ; (Rabble, July 9, 2014).
    http://rabble.ca/news/2014/07/ten-years-ago-today-israels-separation-wall-was-ruled-illegal-international-c

    Le mur d’Israël : quelles perspectives ?
    Imen Habib, membre de la Campagne BDS France ; Anne Spagnoli, membre de la Campagne BDS Suisse
    Politis (Paris), Huffington Post (Paris), le Courrier (Geneve), le 10 juillet 2014
    http://www.politis.fr/Un-droit-international-sans-cesse,27666.html
    http://www.huffingtonpost.fr/imen-habib/mur-israel-perspectives_b_5557477.html
    http://www.lecourrier.ch/edition_du_jeudi_10_juillet_2014_1_sommaire

    #recension

  • Les problèmes spécifiques de la France

    Aux sources de la #défiance, ce cours d’histoire de la médecine pour les étudiants de première année de l’université Pierre et Marie Curie.

    #philosophie #marxisme #psychanalyse #cax via @pguilli qui commente : « Il y a quand même un truc qui me chagrine. Les philosophies du XXe siècle sont pas que le problème de la France, merde. »

  • La Légion d’honneur, à quoi ça sert ? | Slate
    http://www.slate.fr/story/27303/legion-honneur

    Le dessinateur Jacques Tardi, père d’Adèle Blanc-Sec, vient de rejeter « avec la plus grande fermeté » la Légion d’honneur, proposée par le ministère de la Culture et de la communication pour ses « 43 ans de services ». Il rejoint de nombreux artistes et intellectuels comme George Sand, Guy de Maupassant, Pierre et Marie Curie, Simone de Beauvoir ou Jacques Prévert...

    ...

    Devenir légionnaire d’honneur offre très peu d’avantages matériels : tout au plus, les filles, petites-filles et arrières petites-filles de décorés ont-elles la possibilité de faire leurs études dans les Maisons d’Education de la Légion d’Honneur.

    Le collège affiche 99,25% de réussite au brevet en 2009 (dont 85,8% de mentions), et le lycée 100% de réussite au bac (dont 87,1% de mentions). Mais l’admission est très sélective, et une place n’est absolument pas assurée à toutes les descendantes de décorés. Et la scolarité dans les deux pensions est payante, à la charge des parents.

    ...

    Finalement, la #Légion_d’honneur « sert » plus à ceux qui la donnent qu’à ceux qui la reçoivent. Elle a d’ailleurs été créée par Napoléon Bonaparte parce que la Révolution avait supprimé toutes les récompenses. La Légion d’honneur, c’est la version adulte des bons points et des images en classe.

  • #Amesys : Qosmos invité malgré lui chez Kadhafi, les explications d’Eric Horlait | bluetouff
    http://reflets.info/amesys-qosmos-kadhafi-horlait

    Quand Eric Horlait de l’université Pierre et Marie Curie vient expliquer au LIP6 comment le contenu des correspondances de scientifiques se sont retrouvés dans une proposition commerciale d’Amesys en Libye, on apprend beaucoup, beaucoup de choses. Vous allez découvrir dans cet enregistrement pas mal d’éléments intéressants. L’affaire remonte à 2004, Amesys en quête d’une brique technologique logicielle d’analyse de trafic vient démarcher Qosmos, dont les liens avec le LIP6 sont très étroits. Dans les faits, Qosmos, n’a jamais directement vendu en Libye, Qosmos n’a selon Monsieur Horlait pas souhaité vendre sur ce marché… ce qu’Amesys a fait en se servant dans sa proposition commerciale de matériaux produits à l’occasion d’un contrat d’évaluation dont l’objet était du maquétage/prototypage. Le résultat n’avait alors pas été jugé concluant : la technologie de Qosmos ne traitait pas assez de débit (10 Mégabits/seconde à l’époque contre 40 Gigabits/seconde aujourd’hui) et ne fonctionnait pas terrible avec les emails Eric Horlait nous en apprend aussi un peu plus sur les échanges commerciaux entre Qosmos et le LIP6 au sujet des problématiques de brevets et de propriété intellectuelle occasionnées par les recherches du laboratoire qui furent à l’origine de la création de Qosmos. En revanche quand, Eric Horlait assure que Qosmos trie ses (...)