person:pierre gattaz

  • Nucléaire : Des anomalies repérées sur 18 réacteurs français...
    https://www.crashdebug.fr:443/actualites-france/11979-nucleaire-des-anomalies-reperees-sur-18-reacteurs-francais

    Comme je vous l’avais indiqué, une de mes relations qui travaille au CEA m’a indiqué que les centrales étaient dans un état lamentable, parce qu’ils n’ont pas fait la maintenance nécessaire depuis 30 ans… Maintenance qui coûterait 50 milliards d’€uros, oui 50 milliards... C’est exactement le chèque que nous avons fait à Pierre Gattaz pour engraisser les actionnaires… (vidéo ci-dessous)

    Les générateurs de vapeur équipant 18 réacteurs nucléaires français sont soupçonnés d’être affectés par une anomalie similaire à celle de la cuve de l’EPR de Flamanville (Manche).

    Ces générateurs de vapeur échangent la chaleur entre l’eau du circuit primaire du réacteur et l’eau du circuit secondaire, qui se transforme en vapeur pour alimenter les turbines générant l’electricité.

    Une zone de concentration importante en carbone (...)

  • Nucléaire : Des anomalies repérées sur 18 réacteurs français...
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/11979-nucleaire-des-anomalies-reperees-sur-18-reacteurs-francais

    Comme je vous l’avais indiqué une de mes relation qui travaille au CEA m’a indiqué que les centrales était dans un état lamentable par ce qu’il n’ont pas fait la maintenance nécessaire depuis 30 ans… Maintenance qui coûterais 50 milliards d’€uros, oui 50 milliards..., C’est exactement le chèque que nous avont fait à Pierre Gattaz pour engraisser les actionnaires… (vidéo ci-dessous)

    Les générateurs de vapeur équipant 18 réacteurs nucléaires français sont soupçonnés d’être affectés par une anomalie similaire à celle de la cuve de l’EPR de Flamanville (Manche).

    Ces générateurs de vapeur échangent la chaleur entre l’eau du circuit primaire du réacteur et l’eau du circuit secondaire, qui se transforme en vapeur pour alimenter les turbines générant l’electricité.

    Une zone de concentration importante en carbone (...)

  • Franz-Olivier-Giesbert ou la menace de la bêtise humaine

    Samedi 12 mars dans l’émission On n’est pas couché, Franz-Olivier Giesbert avait déclaré : « Les présidents ont plus peur de la CGT que de Daech » Il réitère sa comparaison scandaleuse aujourd’hui dans son édito du Point : « Même si la comparaison peut paraître scabreuse, est-il si illégitime d’oser la formuler ? La France est soumise aujourd’hui à deux menaces qui, pour être différentes, n’en mettent pas moins en péril son intégrité : Daech et la CGT. » Il est vrai que Pierre Gattaz avait ouvert la voie en comparant les militants CGT à des « minorités qui se comportent un peu comme des voyous, comme des terroristes ».

    S’il faut condamner ces propos scandaleux visant à ridiculiser l’expression syndicale, la lutte contre la loi travail, à marginaliser et à criminaliser l’image de la CGT, nous ne pouvons que considérer ce type de propos comme une marque de faiblesse de la part d’une frange réactionnaire du patronat et de ses chiens de garde.
    Le SNJ-CGT condamne ces propos et considère que la plus grande menace demeure toujours la bêtise humaine.

    Montreuil, le 1er juin 2016
    SNJ-CGT
    http://www.snjcgt.fr

  • Une histoire du droit du travail (2/2) – Détruire le code du travail
    http://www.radiogrenouille.com/programmes-radio/grille/ca-vient-pas-de-nulle-part-avril-une-histoire-du-droit-du-travail-2

    Au programme : des paroles de manifestants sur le travail ; une analyse du discours anti-code du travail avec le sociologue Mario Correia ; des archives d’interviews d’Yvon Gattaz, Pierre Gattaz et de l’économiste Eloi Laurent. Durée : 30 min. Source : Radio Grenouille

    http://media.radiogrenouille.com/2016_04_15_ca_vient_pas_de_nulle_part_le_droit_du_travail_2e_

  • Accueillons Pierre Gattaz en banlieue toulousaine !-iaata
    https://iaata.info/Accueillons-Pierre-Gattaz-en-banlieue-toulousaine-1147.html

    @Ad Nauseam - Ce jeudi 14 avril, notre bienaimé Pierre Gattaz vient en belle banlieue toulousaine afin d’animer un colloque sur « La solitude des chefs d’entreprise ». L’occasion pour nous, Patrons Solidaires, d’organiser un nouveau rassemblement ce jour-là pour réaffirmer tout notre soutien à cet homme d’action (...)

    #iaata / #Mediarezo

  • L’Actualité des luttes---CAMPANILLE EN GRÉVE / RASSEMBLEMENT DEVANT LE BUREAU DE GATTAZ / MANIFESTATION DU 9 AVRIL / CARNAVAL DE SAINT-DENIS
    https://actualitedesluttes.info/?p=835

    Dans l’émission de ce jour,nous diffusons plusieurs reportage lié avec la mobilisation contre la loi travail.tout d’abord un entretien réalisé mardi dernier avec une salariée en gréve du Campanille tour Eiffel,suivra un reportage sur un rassemblement devant le bureau de Pierre Gattaz a (...)

  • Spéciale dédicace à Pierre Gattaz
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=8099

    Ce 9 avril, nous chômeurs, intermittents, intérimaires, avec ou sans papiers, précaires et rendus encore plus précaires aujourd’hui, sommes venus perturber la dédicace du livre à la Maison de la presse du Vésinet de celui qui prétend « travailler pour les chômeurs » ni plus ni moins : M. Gattaz. Il renchérit en vouant sa cause au plein-emploi et nous cite en exemple l’Allemagne [1].

    Nous dénonçons le fait que depuis 1986 nous entendons que le système est en déficit et qu’il faut que les plus pauvres en fassent les frais, quand Pierre Gattaz a son salaire qui a doublé chez Radiall.

    Nous dénonçons le fait que les négociations de l’assurance chômage et le dialogue social se déroulent selon les règles du MEDEF et d’un paritarisme truqué [2].

    Nous dénonçons la nouvelle loi travail et voulons que nos propositions soient entendues [3] afin que tous les chômeurs puissent être indemnisés et le code du travail respecté.

    Pas de droit du travail sans droit au chômage [4].

    Non aux économies sur les plus pauvres.

  • Le patronat héberge discrètement #Emmanuel_Macron
    https://www.mediapart.fr/journal/france/070416/le-patronat-heberge-discretement-emmanuel-macron

    Le ministre de l’économie, Emmanuel Macron, a fait une petite cachotterie en annonçant la création de son mouvement « #En_marche ». Il a omis de préciser que l’adresse légale de son association était le domicile privé du directeur de l’un des principaux clubs patronaux. Le président du Medef, Pierre Gattaz, juge l’initiative « rafraichissante ».

    #France #Institut_Montaigne #Laurent_Bigorgne #Véronique_Bolhuis

  • Petit guide contre les bobards de la loi Travail
    Les 8 bobards de la loi Travail, par Attac France

    >>> Le guide en ligne :
    https://france.attac.org/nos-publications/brochures/article/petit-guide-contre-les-bobards-de-la-loi-travail

    fichier pdf :
    https://france.attac.org/IMG/pdf/guide_bobards-travail_web.pdf

    Difficile de le nier quand Pierre Gattaz organise une pétition pour la soutenir : la loi Travail reprend les principales revendications du Medef et de l’AFEP, l’association des grandes entreprises privées (le club du CAC 40) sur le droit du travail. Elle est conçue pour réduire les droits des salarié·e·s et sécuriser les profits des entreprises.

    Mais nos gouvernants, qui se disent encore de gauche, ont encore besoin de déguiser leur abandon des idéaux « d’égalité, de dignité et de progrès » dont François Hollande se réclamait encore il y a quelques jours face à des journalistes dubitatifs. On assiste donc depuis un mois à un déluge organisé de mensonges grossiers repris en boucle par les éditorialistes et les économistes de cour.

    C’est pourquoi Attac publie aujourd’hui un Petit guide contre les bobards de la loi Travail qui déconstruit les huit principaux boniments déversés ces derniers temps dans les médias. Depuis « Ce sont les patrons qui créent les emplois, il faut bien les rassurer » jusqu’à « Pour faire face à la mondialisation, la France doit se réformer » en passant par « La réforme facilitera l’accès des jeunes au CDI », le petit guide fournit une argumentation serrée mais facile d’accès pour répondre aux menteries du pouvoir.

    Un outil précieux pour engager et approfondir le débat avec les citoyen·e·s qui se posent et nous posent des questions sur les enjeux réels de cette réforme. Ce petit guide se veut donc un outil contre le mépris des puissants qui nous prennent pour des imbéciles. Disponible et librement téléchargeable sur le site d’Attac, il est au service de la lutte contre la loi Travail, pour cette insurrection démocratique dont nous avons tant besoin. Rendez-vous les 24 et 31 mars et après !

    #Attac #loi_travail #gouvernement_Hollande #patronat #social-démocratie #Chômage #Temps_de_travail #Emploi #revenu #travail #Conditions_de_travail

    • – les Gracques
      – Christian Estrosi
      – Bruno Retailleau
      – Robert Ménard
      – François Asselin
      – Pierre Gattaz
      – Bruno Le Maire
      – Nicole Ameline est députée LR du Calvados
      – Benoist Apparu député LR de la Marne
      – Laurence Arribagé députée LR de Haute-Garonne
      – Sylvain Berrios, député LR du Val-de-Marne
      – Virginie Duby-Muller député LR de Haute-Savoie
      – Jean-Christophe Fromantin député centriste des Hauts-de-Seine,
      – Annie Genevard, députée LR du Doubs,
      – Arlette Grosskost, députée LR du Haut-Rhin,
      – Patrice Martin-Lalande député LR du Loir-et-Cher,
      – Nathalie Kosciusko-Morizet députée LR de l’Essonne,
      – Gérard Longuet sénateur LR de la Meuse,
      – Axel Poniatowski, député LR du Val d’Oise,
      – Martial Saddier, député LR de Haute-Savoie,
      – Claudine Schmid députée LR des Français de l’étranger,
      – Lionel Tardy député LR de Haute-Savoie,
      – Philippe Vigier président du groupe UDI,
      – Michel Zumkeller député UDI du Territoire-de-Belfort
      – Jean-François Copé

  • #loi_sur_le_travail : jusqu’au bout de la déchéance !
    https://www.mediapart.fr/journal/france/200216/loi-sur-le-travail-jusqu-au-bout-de-la-decheance

    François Hollande et le président du Medef, Pierre Gattaz, en janvier 2014 © Reuters Durant son quinquennat, François Hollande aura dynamité le #Code_du_travail avec plus de violence que tous les gouvernements de droite réunis depuis trois décennies. Il aura aussi tourné le dos à l’histoire et aux valeurs de la gauche. La rupture dans la #politique_sociale est aussi spectaculaire qu’elle l’est en matière de libertés publiques.

    #France

  • Assurance chômage : encore plus fort, le gouvernement devance les propositions du Medef !
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=8007

    Pour la première fois, un #gouvernement cherche à fixer par avance le résultat des « négociations ».

    Hollande avait ouvert les hostilités en déclarant : « la France a la durée d’indemnisation la plus longue d’Europe » ; plusieurs ministres se sont ensuite relayés pour évoquer la dégressivité des #allocations et réclamer des #chômeurs indemnisés qu’ils financent sur leurs allocations un plan de formation, au nom du gagnant-gagnant ; puis le gouvernement a embrayé en annonçant que l’Unédic devrait économiser 800 millions d’euros avant qu’un rapport gouvernemental ne vienne détailler la physionomie des coupes budgétaires envisagées...

    C’est dire que nous avons affaire à une hostilité ouverte et déclarée à l’encontre des #salariés et des chômeurs.

    • Un effet de la mobilisation en cours contre la loi travail : « El Khomri change de camp pour réduire la dette de l’Unédic »
      http://www.boursorama.com/actualites/myriam-el-khomri-change-de-camp-pour-reduire-la-dette-de-l-unedic-96ee0e

      Les partenaires sociaux négocient depuis un mois la nouvelle convention de l’Unédic, qui gère l’assurance chômage et dont la dette a été multipliée par cinq depuis le début de la crise. Plutôt que de réduire la durée de l’indemnisation des chômeurs défendue par les syndicats, la ministre du Travail vise maintenant deux autres sources de dépenses dénoncées par les représentants des salariés.(...)

      Myriam El Khomri a changé de ton ce jeudi 17 mars dans sa réponse au sénateur Les Républicains Serge Dassault, pendant des questions au gouvernement. « La pérennité financière du régime d’assurance chômage ne signifie pas une diminution de l’indemnisation des chômeurs », a assuré la ministre du Travail. « D’autant plus que seulement la moitié des demandeurs d’emploi sont indemnisés ». En réalité c’est moins de la moitié. Le 31 octobre 2015, 2,64 millions de personnes recevaient l’allocation chômage, sur 6,13 millions d’inscrits à Pôle emploi en métropole (toutes catégories confondues), soit 43%.

      CONTRATS COURTS ET RUPTURES CONVENTIONNELLES DANS LE VISEUR

      « Je fais confiance aux négociateurs pour assurer la pérennité du système », a assuré la ministre en pointant du doigt deux sources de déficits : les « employeurs qui font des contrats particulièrement courts » et les « ruptures conventionnelles ».

      Concernant les contrats courts, la ministre a indiqué la semaine dernière que la surtaxation des contrats à durée déterminée (CDD), demandée par les syndicats qui manifestaient le 9 mars pour limiter la multiplication des contrats court, était « posée sur la table ». Non pas sur la table de la ministre de son projet de réforme du Code du travail, mais sur celle des partenaires sociaux, qui négocient la nouvelle convention de l’Unédic.

      Le Medef a jugé que ce ne serait « pas du tout une bonne solution ». « Si on veut totalement asphyxier l’économie française, taxons les contrats courts. Il faut inciter et non pas démotiver », a dit son président Pierre Gattaz. Le secrétaire général de Force ouvrière Jean-Claude Mailly propose pour sa part de fixer, par branche par exemple, un taux moyen de recours aux CDD et d’instaurer un système de bonus-malus. Les entreprises qui dépasseraient ce pourcentage paieraient plus de cotisations et celles en dessous en payeraient moins. Le secrétaire national emploi formation de la CFE-CGC Franck Mikula est d’accord avec l’idée d’un bonus-malus. Il propose que les « entreprises vertueuses, qui utilisent généralement du CDI et qui les conservent » soient exonérées d’une partie des cotisations à l’Unédic.

      L’autre nouvelle cible de la ministre du Travail, les ruptures conventionnelles de contrat, a atteint un nouveau record en 2015. D’après les chiffres publiés par la rue de Grenelle en janvier, 358.244 ruptures à l’amiable été homologuées l’an dernier, dépassant largement le bilan 2014 avec 25.000 ruptures de plus enregistrées. Mise en place en août 2008 par le gouvernement de François Fillon, la rupture conventionnelle permet à l’employeur et au salarié de rompre un contrat à durée indéterminée (CDI) d’un commun accord. Le salarié concerné a accès à l’assurance chômage.

      Or pour Jean-Claude Mailly (FO), les ruptures conventionnelles sont parfois des « préretraites déguisées ». Le leader de FO a réclamé en décembre une « taxe » pour les employeurs qui se séparent à l’amiable d’un senior. S’il défend les « aspects positifs » du dispositif, dont il avait soutenu la création, il regrette qu’il ne fasse pas l’objet de « suffisamment de contrôles ».

  • Suisse. Un « droit » du travail et un « droit » de grève qui font rêver le Medef de Pierre Gattaz et le « PS » de Macron (I)
    http://alencontre.org/suisse/suisse-un-droit-du-travail-et-un-droit-de-greve-qui-font-rever-le-medef-

    La dynamique de crise présente ne se résume pas au chômage, aux coupes sociales. Pour l’essentiel, elle implique de la part des dominants économiques et politiques une hausse du taux d’exploitation des salariés, soit par une péjoration des leurs conditions de travail et salariales directes et, plus exactement, une contraction du salaire social (allant des salaires directs aux retraites et allocations chômage en passant par la péjoration des services publics ou de dépenses ayant trait, y compris, à l’aménagement urbain de type social, des crèches aux transports publics)[1].

    #profitation

  • Le gouvernement demande un « effort » à « court terme » pour pérenniser l’assurance chômage - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2016/02/02/le-gouvernement-demande-un-effort-a-court-terme-pour-perenniser-l-assuran

    Dans un rapport, le gouvernement envisage des économies en actionnant trois leviers : le taux de contribution des salariés et des employeurs, la durée d’indemnisation et le niveau des allocations.

    Un « effort raisonnable » est indispensable « à court terme » pour assurer la pérennité de l’#assurance_chômage, estime le #gouvernement dans un rapport dont l’AFP a obtenu copie mardi, qui chiffre plusieurs pistes d’économies, à l’approche d’une renégociation des règles d’indemnisation par les partenaires sociaux. « En l’absence d’efforts raisonnables à court terme, la pérennité du régime d’assurance chômage pourrait être remise en cause » [ assurée par un décret et non par la négociation des partenaires "sociaux", ndc] , écrit le gouvernement dans le rapport transmis le 20 janvier à la commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale. (...)

    Le ministre du Budget Christian Eckert tablait en octobre, devant l’Assemblée nationale, sur « 800 millions de nouvelles économies dans le champ de l’assurance chômage », admettant toutefois que ce chiffre restait « à confirmer en fonction de l’évolution de la négociation ». Dans son rapport, le gouvernement met en avant plusieurs « mesures susceptibles de contribuer à atteindre l’équilibre financier à moyen terme ».

    Jusqu’à 2 600 euros de perte par an pour 406 000 allocataires

    Il chiffre - « dans une seule visée illustrative », assure-t-il - les économies envisageables en actionnant trois leviers : le taux de contribution des salariés et des employeurs, la durée d’indemnisation et le niveau des allocations.

    Par exemple, diminuer de 100 jours la durée maximale d’indemnisation pour tous les allocataires permettrait d’économiser 1,1 milliard d’euros. L’effort pèserait sur 406 000 allocataires, qui perdraient chacun 2 600 euros par an.

    Autre exemple, passer à un ratio de 0,9 jour indemnisé pour un jour cotisé, au lieu de 1=1 , ferait économiser 900 millions d’euros, répartis entre 947 000 allocataires (900 euros/personne).

    Concernant le niveau de l’allocation, abaisser le plancher d’indemnisation de 57% à 49% de l’ancien salaire brut rapporterait un milliard d’euros au régime, en affectant 1,28 million d’allocataires (800 euros/personne).

    Autres coup de ciseaux possibles, la dégressivité, au bout de 6 mois, d’un an ? voir
    http://seenthis.net/messages/451542

    #Unedic #dette #austérité #précarisation

  • Les pin’s du Medef promettant la création d’un million d’empois vont être détruits
    http://www.politique.net/2016012001-pin-s-medef-destruction.htm

    C’est tout un symbole qui va passer au pilon. Selon Le Canard enchaîné, le patron du Medef, Pierre Gattaz, a décidé de détruire le stock restant des pin’s affichant la promesse de l’organisation patronale de créer « 1 million d’emplois » en cinq ans. Fabriqué en 2013, ce pin’s était censé symboliser la contrepartie du Medef à la baisse des charges promise par Hollande. Les charges pour les entreprises ont baissé, pas le chômage.

  • Non content d’avoir baissé le « coût » du travail de 10% en 30 ans, maintenant le Medef refuse l’impot !
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/11161-non-content-d-avoir-baisse-le-cout-du-travail-de-10-en-30-ans-maint

    Hum.... Si je me rappel bien on a donné 50.000.000.000 d’€uros (50 milliards) aux patrons récemment pour qu’ils embauche (l’équivalent du prélèvement de TOUT les impôts direct des français(es) pendant une année !), alors ou sont les contreparties (vidéo ci-dessous) ? Pierre Gattaz a des méthodes de mafiosi.... il rackette les français(es) avec du chantage a l’emploi, hors généralement ce genre de personnages finis en prison, alors pourquoi est il toujours en liberté et continue a ramener sa fraise ? Il ferait mieux de se cacher.... Idem pour Sarkozy ou BHL... Sous leur beaux costume cravate, ces gens ne sont ni plus ni moins que des ASSASSINS de masse....

    Où sont les contreparties du pacte de... par francetvinfo

    Pourquoi supprime-t-on des emplois, tant publics que privés ? Pourquoi les travailleurs (...)

  • Travail : quelles obligations pour les demandeurs d’emploi ?
    http://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/carriere/formation/travail-quelles-obligations-pour-les-demandeurs-d-emploi_1224467.html

    Alors qu’il devrait annoncer un plan en faveur de l’#emploi, le gouvernent a évoqué des contreparties qui pourrait être demandées aux #chômeurs. Mais quelles sont-elles aujourd’hui ?
    « En théorie, le chômeur doit faire une recherche d’active d’emploi : envoyer des candidatures, répondre à des offres, etc. Dans la pratique, le #suivi est fait par le conseiller #Pôle_emploi et les #sanctions sont rares : seulement 13 000 par an », note Jean-Paul Chapel.

    Plus de contrôles
    « Désormais une équipe de 200 agents fera 180 000 #contrôles par an », explique le journaliste sur le plateau de France 2. D’ailleurs, quand on contrôle les chômeurs dans les secteurs qui recrutent (hôtellerie, restauration, informatique), on s’aperçoit que 35% d’entre eux ne cherchent pas vraiment un emploi. Il y a une autre contrepartie pour le chômeur, « c’est d’accepter une offre d’emploi raisonnable : dans son métier, dans sa région et dans son salaire antérieur », conclut le journaliste.

    #offre_raisonnable_d'emploi

    Pôle emploi commence à radier pour refus d’Offre Raisonnable d’Emploi
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=5670

    Gattaz : lutter contre le chômage comme on lutte contre le terrorisme
    http://www.rtl.fr/actu/politique/pierre-gattaz-est-l-invite-de-rtl-8-decembre-7780777764

    Contre le chômage, on a pas tout essayé martèle Pierre Gattaz au micro de RTL. Le président du Medef analyse le vote massif des jeunes pour le Front national comme le symptôme d’une détresse croissante de la jeunesse face au chômage. « Vous avez avez vu les attentats terroristes : il y a eu un plan d’urgence et prise en compte de la situation. Il faut faire la même chose sur le #chômage de masse, c’est un scandale de masse, c’est le fléau. », assène le patron du Medef.

    Pierre Gattaz prend exemple sur « les #réformes_Hartz » entreprises par le chancelier Gerhard Schröder pour réformer le marché du travail allemand entre 2002 et 2003. « Je préfère quelqu’un qui gagne un peu moins temporairement qu’un chômeur de longue durée qui n’a aucun espoir », rétorque Pierre Gattaz, qui s’oppose aux hausses des salaires défendues par le FN. « Il faut passer d’une culture d’aide, de subvention et d’#assistanat à une culture de talent, de mérite, d’effort, de travail, d’entrepreneuriat », répète le patron des patrons.

    Valls annonce des "mesures pour l’emploi"
    http://www.challenges.fr/france/20151214.CHA2729/valls-un-plan-massif-pour-l-emploi-et-la-formation-des-chomeurs-en-janvie

    Manuel Valls s’est dit mardi 15 décembre « ouvert à toutes les propositions », y compris de l’opposition, pour les mesures pour l’emploi que l’exécutif prépare pour janvier. "(...)
    L’exécutif annoncera en janvier des « mesures nouvelles », dont un plan « massif » sur la #formation des chômeurs et un soutien à l’#apprentissage, a confirmé lundi soir Manuel Valls sur France 2. « Il est évident que nous devons poursuivre, approfondir nos politiques pour lutter contre le chômage, pour soutenir la compétitivité de nos entreprises, pour redonner de l’espoir », a souligné le Premier ministre dans l’hémicycle mardi.

    Ces annonces concerneront également l’apprentissage et les #emplois_de_service, a déclaré le chef du gouvernement, au lendemain d’élections régionales marquées par des scores records du Front national. « Moi je veux faire sortir mon pays de cette accoutumance pour le chômage. Je veux que la #valeur_travail soit partagée par tous », a-t-il affirmé. (...)

    Le « premier sujet » concerne « la formation des chômeurs », a-t-il expliqué, en s’appuyant sur le fait que le chômage en France concerne « d’abord des chômeurs qui ne sont pas qualifiés ». « Donc Myriam El Khomri, la ministre du Travail, est en train de préparer un plan massif de formation pour les chômeurs », a-t-il indiqué. Le Premier ministre a lié ce plan à la renégociation de la convention sur l’#assurance-chômage, sur laquelle patronat et syndicats doivent se mettre d’accord en 2016.

    « Je le dis aux partenaires sociaux qui vont renégocier la convention sur l’assurance chômage, et là il faudra aller vite », selon M. Valls, qui a évoqué des « contreparties » en échange de la formation. Autre domaine évoqué par le Premier ministre, qui s’est refusé à détailler les mesures précisément : l’apprentissage, un domaine qui concerne les nouveaux conseils régionaux élus dimanche. Lors d’une conférence avec les présidents de région que M. Valls a dit vouloir organiser, « j’attends des régions, quelles que soit leur président, de mettre le paquet » pour la jeunesse et pour l’apprentissage. Le Premier ministre a également dit vouloir « encourager » les emplois de service (#aide_à_domicile, #garde_d'enfants, #jardinage...)

    Réunir régulièrement les présidents de région

    Manuel Valls a par ailleurs annoncé lundi sa volonté de réunir « régulièrement » l’ensemble des présidents de région dans le cadre d’une conférence, notamment pour améliorer les politiques en matière d’emploi. « Je veux mettre en place une conférence qui se réunira régulièrement avec tous les présidents de région », a déclaré M. Valls au 20 heures de France 2, au lendemain du second tour des élections régionales marquées par des scores records du Front national, et où la droite l’a emporté dans sept régions et la gauche dans cinq. (#grande_coalition...)

    Sans préciser à quel moment cette conférence pourrait se réunir pour la première fois, le Premier ministre a estimé que pour enrayer la progression du parti de Marine Le Pen, « il faut changer d’abord les comportements ». « Le gouvernement se doit de travailler avec tous les présidents de régions sur l’emploi, la formation, la révolution numérique, l’apprentissage, sans distinction » d’étiquette politique, a-t-il indiqué.

    Sur ces sujets, « nous pouvons faire beaucoup mieux, et aller beaucoup plus vite pour obtenir des résultats », a-t-il ajouté, précisant avoir avoir déjà contacté « tous les présidents, de droite comme de gauche, qui ont été élus dans l’Hexagone ».

    La percée du #FN : « Un vote contre le chômage et non contre les étrangers »
    http://seenthis.net/messages/439294

    #contrôle_des_chômeurs

  • Les dignes représentants du capitalisme nordiste appellent à contrer le FN... Ils pourront toujours se joindre à la manif antifa organisée à Lille samedi...

    – Dany Boon, pour l’industrie cinématographique : http://www.lavoixdunord.fr/region/dany-boon-s-exprime-contre-le-fn-des-biloutes-se-rebiffent-ia0b0n320839

    – Bruno Bonduelle : http://www.eco121.fr/le-billet-de-bruno-bonduelle-no-pasaran

    – Toute une tripotée de patrons : http://www.lavoixdunord.fr/economie/elections-regionales-les-decideurs-du-nord-ia0b0n3208028

    Ben oui, il ne faudrait pas entraver la mondialisation ...

    « Cette terre [Le Nord] a toujours été fertile pour les entrepreneurs, explique Jean Luc Souflet. Une dynastie comme les Mulliez (Groupe Auchan), un pionnier de l’agroalimentaire comme Bonduelle, un investisseur comme Toyota prouvent que le repli sur soi n’est pas la solution ».

    http://www.letemps.ch/monde/2015/10/22/lille-patrons-tetanises-front-national

    D’ailleurs, vu la réaction de l’ami Pierre Gattaz, on peut imaginer que le même type de réaction aurait lieu si c’était un candidat de la gauche radicale qui était sur le point d’emporter la région (oui je sais je délire)

    http://www.francetvinfo.fr/elections/fronde-anti-fn-du-patron-du-medef-pierre-gattaz_1201849.html

    • Personnellement, c’est bien la première fois de ma vie que je ne suis pas inscrit sur les listes électorales et que je ne vais pas voter (même nul, même blanc). Il y a une certaine jouissance de ma part (malsaine) de voir tous acteurs économiques, politiques, tenants du capitalisme d’être déstabilisés par une possible élection de Le Pen (attention je ne suis pas pro FN)

      Pour le monde associatif et culturel c’est autre chose. Recevoir des subventions de la région (et donc du PS) empêche (à mon sens) toutes revendications ou discours contestataires. Il faut dire ce qui est : tout a été fait par le PS pour canaliser la contestation (surtout écolo, avec l’exemple de la MRES). Là c’est clair qu’il faudra réfléchir à un autre modèle financier, gagner en indépendance, qu’on ait une société civile organisée comme un vrai contre-pouvoir. Ils pourront se faire les dents pendant la mandature FN, avant qu’un parti de gouvernement reprenne la région.

      En gros, on sera obligé de se couper du pouvoir politique, et de repenser les modes d’actions.

    • J’avoue que j’ai été maladroit dans ma réflexion et que j’aurais dû préciser que je pensais surtout aux associations écolos, culturelles.
      Je travaille pour une structure qui organise des conférences, et reçoit des subventions de la région. Lorsqu’on a organisé une conf sur le racisme d’État, le chantage de la région a commencé « c’est inadmissible, attaquer l’État, encore une chose pareille et on supprime vos financements, etc ». Par contre, en organiser une sur l’extrême droite y’a pas de soucis. Pas sûr que ce soit le même son de cloche en cas de victoire du FN.
      Ce que j’aurais voulu faire mieux comprendre, c’est que ce genre de chantage s’accentuera avec une présidence FN, sur une gamme de sujet beaucoup plus large. Oui les associations ou structures type LGBT ou de lutte contre le SIDA en souffriront. Je connais trop mal ce type de structures pour en évoquer le cas.

      De cette méconnaissance, je ne me permettrai donc pas d’émettre un jugement de valeur sur les activités de ces structures, qui par ailleurs sont nécessaires.

    • pas de souci quand on comprend que la représentation implique dépossession.

      Sauf que la représentation mène beaucoup plus loin qu’au consentement à une simple « dépossession », par l’implication active qu’implique la démocratie, ses élections, qu’à la seule dépossession. Et c’est bien son caractère actif qui est le plus toxique.

      La #rationalisation de leurs actes « librement consentis » - j’étais « libre », me dit-on : puisque vivant en démocratie ; et qu’ai-je fais de ma « liberté » ? Lorsque l’Etat me l’a demandé, je suis allé mettre dans une boîte un bout de papier qui avait été imprimé par ses soins, ou sur son ordre. Je dois maintenant me convaincre que, ce faisant, je me serais « exprimé », j’aurais joui d’une liberté d’expression politique. Et comme je me considère comme un être à minima raisonnable, il faut bien qu’une telle pratique : mettre, selon des modalités fixées par l’Etat ou un gouvernement, dans une boîte un bout de papier préimprimé portant un ou quelques noms, - ou cocher quelques cases électroniquement - ait du sens : à défaut d’avoir voté « pour » quoi que ce soit, il me restera à me convaincre que j’aurai voté contre le FN, contre l’UMPS, contre Daesh et tous les barbares non démocrates, parce que l’abstention ne proposerait rien de concret, parce que je le vaux bien, que sais-je encore ? . - cette rationalisation construit et cimente l’étroitesse des horizons politiques de celleux qui ont voté.

      L’horizon est toujours étroit vu au travers d’une urne.

      Le premier bénéfice concret, matériel, du refus conscient du #piège_électoral se trouve dans la préservation de ma propre capacité à penser à l’encontre du régime politique que je subis, et du paradigme intellectuel qu’il produit.

    • Je pense que je me suis mal exprimé. (même si la compromission entraîne en effet ce processus de rationalisation, et nous mène à trouver des personnes appréciables parce que nous sommes persuadé-e-s de les avoir fréquenté-e-s librement - qui n’en a pas fait l’expérience ?)

      Ce que je veux dire, c’est que la croyance en la démocratie, en sa particularité et en ses vertus, est dans une grande mesure le résultat de phénomènes psychologiques qui se produisent malgré nous, indépendamment de notre volonté comme de notre conscience politique, à chacune de nos participations électorales , et qui résultent de la conjugaison de l’idéologie libérale et des modalités matérielles de la citoyenneté.

      Nous nous concevons comme des sujets sinon libres, du moins jouissant de libertés, en particulier politiques, auxquelles nous sommes tout particulièrement incités à accorder une grande importance. Le vote, la citoyenneté, sont réputés être la pratique de ce la liberté politique. Lorsque, quelle qu’en soit les raisons , nous votons, nous sommes ensuite le lieu d’un processus de rationalisation qui nous échappe : comme nous nous concevons comme, à tout le moins, relativement libres et raisonnables, nous construisons a posteriori un sens à la participation qui nous a été extorquée : un sens qui corresponde à l’idée que nous nous faisons de nous même, qui ne la menace pas. Le fait d’avoir été présupposés libres,le fait que nous nous plaisons à nous croire relativement tels, et raisonnables , en est le principal responsable.

      De mon point de vue, la première des défenses à mettre en oeuvre est de tirer les conséquences de cette connaissance, et de penser le vote et toute élection en termes de piège psychologique, d’arme politique tournée contre chacun de nous , dont une des conséquences les plus importantes est toujours, de fait, de produire un tel effet de rationalisation en chacun de nous.

      cela a été particulièrement remarquable lors du second tour de l’élection présidentielle de 2001 : nombre de libertaires anarchistes et autres anti-étatistes divers ont alors cédé à la délirante politique de la peur massivement mise en oeuvre alors et, bien que jusque là farouches ennemis déclarés de l’Etat, même démocratique, ont voté cette fois ci. Ce qu’il y a eu de remarquable, c’est que la plupart de celleux qu’il m’a été donné de lire ou d’entendre alors à ce propos se trouvèrent de bonne foi, sincèrement, de bonnes raisons de l’avoir fait - de bonnes raisons qui, quoi qu’ellils en pensent, affaiblissaient leur critique initiale de l’Etat démocratique, et venaient affecter leur conscience politique. Les plus lucides, rares, commencèrent de se ressaisir des semaines ou des mois plus tard, en se traitant elleux-mêmes de couillons d’avoir cédé à une peur qui a toujours été une arme dirigée contre eux, contre la conscience politique . (Pour ma part, je m’en étais défendu en attaquant cette stratégie de la peur : en tâchant de la nommer et de la faire reconnaître pour ce qu’elle était. Entre les deux tours de 2001, j’avais « fait campagne » contre l’idéologie libérale, son état, sa démocratie, ses élections, en moquant le répugnant chantage à l’extrême droite auquel tant d’autoritaires et de nationaux ont recours pour pousser aux urnes).
      De même, je pense que pour ce qui est des électeurs de gauche, la contribution de ce vote à droite à la dégradation de leur conscience politique est sous estimée.

      Je pense que les élections ont été et sont encore - même si l’accélération des échanges et le déferlement continu d’une matière que l’on peine à qualifier d’ « information », tant le temps de la traiter comme telle fait défaut, semble un facteur de confusion désormais plus déterminant - un moyen de produire, de construire la citoyenneté, son horizon intellectuel étroit, ses impensés et ses impensables, de faire de la démocratie un fétiche au delà de toute pensée critique, et que le phénomène de rationalisation y joue un rôle majeur.
      En d’autres termes, refuser d’entrer dans aucune considération électorale ne se résume pas à un simple « refus de participation » : le refus de participer est une des conditions d’une démarche active d’autodéfense intellectuelle, c’est une pratique qui a des effets matériels sur le paradigme au sein duquel je pense

  • Les Inrocks - “L’abstention des classes populaires est tout à fait logique”
    http://www.lesinrocks.com/2015/12/03/actualite/labstention-des-classes-populaires-est-tout-à-fait-logique-11791601

    En règle général le score du FN augmente en proportion en raison de l’abstention. Brandir ce risque pour appeler au vote, voire à la fusion des listes de droite et de gauche dans le Nord, est-il encore efficace ?

    Il est vrai que l’abstention provoque une augmentation des pourcentages du FN. On commente d’ailleurs trop souvent ces chiffres impressionnants sans les rapporter à l’ensemble du corps électoral, ce qui conduit à des constats erronés du type “un Français sur trois vote Front national”. En réalité, la colère et le désespoir des Français conduisent bien plus vers l’abstention que vers le vote Front national !

    On peut s’interroger sur le soin qui est déployé par les responsables politiques socialistes et Républicains, et maintenant le président du Medef, à exagérer le poids du Front national. Pour les partis dominants, c’est une façon efficace de renvoyer la critique de leurs politiques à une colère fascisante qu’il faudrait à tout prix fuir. Le ras-le-bol vis-à-vis de la classe politique, qui n’a pourtant rien d’irrationnel, est ainsi associé à une rhétorique du “tous pourris”, intrinsèquement liée au FN, et donc forcément honteuse. Ensuite, la menace leur permet de s’ériger en représentants de la stabilité contre le chaos. Ils incarneraient en quelque sorte le moindre mal, à défaut de proposer le mieux. Cette stratégie est ainsi devenue le noyau central du Parti Socialiste. On peut d’ailleurs tout à fait penser que si Manuel Valls brandit en permanence la menace FN, c’est pour rester maître du jeu à gauche et empêcher la naissance d’alternatives à sa politique, au sein de son parti comme du côté de la gauche radicale. On dit aux électeurs : “toute dispersion ferait gagner le FN, alors restez dans les rangs.”

    Or, non seulement cette stratégie dissimule mal son hypocrisie, mais en plus elle crédite le Front national, pourtant un parti de notables qui n’a rien de révolutionnaire sur le plan économique, d’une aura subversive et “anti-système”. En s’alliant à Pierre Gattaz, le président du Medef, pour dénoncer l’inanité du programme de Marine Le Pen, Manuel Valls lui a fait un formidable cadeau : devenir l’ennemie déclarée des élites politico-économiques.

    Les jeunes et les classes populaires sont souvent les catégories qui s’abstiennent le plus massivement. Pourquoi ?

    L’abstention des jeunes est un sujet de préoccupation pour les politiques, parce qu’obtenir le vote des jeunes c’est se donner une image moderne et dynamique. Les taux d’abstention spectaculaires chez les jeunes (aux Européennes de 2014 les trois quarts des jeunes n’ont pas voté) sont souvent mis sur le compte d’un prétendu individualisme. C’est le cliché du jeune rivé sur son smartphone, plus préoccupé de la satisfaction de ses plaisirs égoïstes que du bien commun. C’est évidemment faux.

    Si les jeunes votent moins c’est avant tout parce qu’ils se sont émancipés par rapport au légitimisme du vote : quand les candidats ou les programmes ne conviennent pas, ils n’hésitent pas à s’abstenir. Chez leurs aînés il y a encore un attachement sentimental à certains partis et une forme d’habitude ancrée avec les années. Les jeunes jugent davantage sur pièce. Or les politiques menées ne leur sont pas favorables : leurs conditions de vie se sont dégradées, le passage à l’âge adulte et la prise d’autonomie sont de plus en plus difficiles. De ce point de vue, les jeunes ont une attitude très rationnelle vis-à-vis du vote, ce qui explique qu’ils décrochent plus vite que leurs aînés quand ça ne va pas.

    Quant aux classes populaires, qui effectivement s’abstiennent bien plus que les classes supérieures, leur attitude est tout à fait logique au regard des politiques menées depuis trente ans et plus particulièrement ces dix dernières années. Ces politiques ont toutes eu des effets contraires aux intérêts des plus pauvres. D’abord, leur incapacité à endiguer le chômage massif qui ravage notre pays depuis les années 1990 a surtout nuit aux ouvriers et aux employés. Ensuite, ils sont les grands perdants de l’augmentation des inégalités que les gouvernements successifs ont provoquée.

    Sous prétexte de compétitivité et de politique de croissance, ils ont appauvri et précarisé les salariés et offert un soutien sans faille aux grandes entreprises et à l’actionnariat français avec des effets bien réels. Ainsi, entre 2008 et 2012, alors que les 10 % les plus riches ont vu leurs revenus annuels augmenter, ceux des 40 % du bas de l’échelle ont connu une baisse annuelle de 400 à 500 euros.

    Or, cette montée des inégalités n’est pas un simple dommage collatéral ou un accident de parcours : La plupart des partis politiques institutionnels entretiennent sciemment un clientélisme oligarchique qui comporte deux volets. Un volet rhétorique qui consiste en la valorisation systématique des plus riches, entrepreneurs et actionnaires, sous prétexte de leur contribution décisive à la croissance, tandis que sont dévalorisés les plus pauvres, salariés et chômeurs, qui sont décrits comme “assistés” ou rétifs aux innovations.

    Et un volet pratique qui est la mise en place de manière plus ou moins visible d’une redistribution des richesses vers le haut et d’une destruction du modèle social et de services publics au bénéfice des grandes entreprises. On parle souvent des bénéfices des privatisations en termes d’allégement de la dette publique, mais on parle moins de ce qu’elles rapportent aux grandes entreprises qui s’en partagent les plus beaux morceaux, comme dernièrement avec les autoroutes françaises

    Face à un tel constat, comment s’étonner que les classes populaires majoritaires décident de ne plus créditer de leurs voix des partis politiques dominants qui appliquent tous des politiques contraires à leurs intérêts ? Quant aux alternatives possibles, elles ne sont guère convaincantes : le Front National ne se démarque pas fondamentalement de la doxa économique dominante et la gauche radicale reste chroniquement divisée. Il semble donc qu’à l’heure actuelle, l’abstention reste, hélas, un choix tout à fait rationnel pour tous les perdants des politiques oligarchiques, c’est-à-dire la grande majorité des Français.

    #abstention #élection

  • Pierre Gattaz : le programme du FN « n’est pas économiquement responsable »
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/12/01/pour-le-patron-du-medef-le-programme-du-fn-n-est-pas-economiquement-responsa

    A cinq jours des élections régionales, qui s’annoncent favorables à une percée du #FN, Pierre Gattaz met en garde contre un programme économique qui est « l’inverse de ce qu’il faut faire pour relancer la croissance économique du pays », dit-il dans un entretien au Parisien paru mardi 1er décembre.

    _« Là, je dis attention ! Car [le programme économique] me rappelle étrangement le programme commun de la gauche de 1981 : Retour de la retraite à 60 ans, augmentation de tous les salaires avec notamment une hausse du smic de 200 euros, retour au franc, augmentation des taxes d’importation… ».

    M. Gattaz redoute de voir le FN remporter deux régions, comme l’annoncent les sondages :

    « L’économie a besoin de pragmatisme, de lucidité. »_

    Une fois de plus #honte aux #socialistes pour leurs politiques antisociales ...

    Quant au FN, vu ce que ça a donné dans les municipalités qu’ils gèrent, le point commun que je vois avec le programme du #PS de 81 ça va être la trahison sur le dos des pauvres...

  • VIDEO. Pour Gattaz, "le CDI, tel qu’il est fait, est très inquiétant" pour les patrons
    http://www.brujitafr.fr/2015/11/video-pour-gattaz-le-cdi-tel-qu-il-est-fait-est-tres-inquietant-pour-les-p

    Le président du Medef a de nouveau critiqué le statut actuel du contrat à durée indéterminée, mardi 3 novembre, dans les « 4 Vérités », sur France 2. « Le CDI, tel qu’il est fait, est très inquiétant, très anxiogène [pour les patrons]. » Pierre Gattaz, le...

  • C’est beau... Les entreprises françaises vont se mobiliser lors de la COP21 pour sauver le PIB !

    Vous reprendrez bien encore une cuillerée de #gorafi_encore_plagié ?

    « La transition énergétique est la grande filière des trente prochaines années à ne pas louper, confirme Pierre Gattaz, le patron des patrons. C’est un enjeu vital pour la planète, mais aussi une immense opportunité pour les entreprises françaises qui ont de vrais atouts à faire valoir. C’est une opportunité fantastique de créer de la croissance et des emplois sur notre territoire. »

    A contrario, ne rien faire menace directement nos modèles économiques. Une étude de l’ancien économiste en chef de la Banque mondiale, Nicholas Stern, affirme que « le changement climatique nous menace d’une récession de l’ordre de 20 % du PIB mondial », alors que « le coût de la lutte contre le changement climatique équivaut à 1 % du PIB mondial par an ».

    http://www.lefigaro.fr/societes/2015/11/03/20005-20151103ARTFIG00014-cop21-les-entreprises-francaises-se-mobilisent.ph

  • La CFDT et le Medef font reculer l’âge de la retraite, par Christiane Marty (La valise diplomatique, 27 octobre 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2015-10-27-retraites-complementaires

    L’accord de principe sur les retraites complémentaires Agirc et Arrco, signé le 16 octobre dernier entre le patronat (Mouvement des entreprises de France, Confédération générale des petites et moyennes entreprises et Union des professions artisanales) et trois syndicats (Confédération française démocratique du travail, Confédération française de l’encadrement - Confédération générale des cadres et Confédération française des travailleurs chrétiens), se traduit par un recul de l’âge de la retraite et une baisse des pensions. Pas étonnant que le président du Medef, M. Pierre Gattaz, pourtant avare de compliments en général, salue le courage de ces représentants des salariés : « Je voudrais d’ailleurs [leur] rendre hommage. Ils ont joué un rôle très important et ont été responsables. » [#st]

    http://zinc.mondediplo.net/messages/10170 via Le Monde diplomatique

    • Les chômeurs et les femmes plus pénalisés

      Ce système de malus et bonus permettra, selon le patronat, d’agir sur le comportement des salariés à qui il reviendrait ainsi de décider de poursuivre ou de cesser leur activité, selon le niveau de pension souhaité. La fameuse retraite à la carte ! On mesure la tromperie de cet argument lorsqu’on sait que 56 % des personnes ne sont plus en emploi au moment où elles liquident leur retraite. Que signifie alors cette incitation à travailler plus longtemps ? Pour l’instant, dès que les chômeurs atteignent la durée de cotisation exigée (les périodes de chômage indemnisé valident une durée de cotisation), ils sont mis d’office à la retraite selon le règlement actuel de l’assurance chômage. Subiront-ils alors l’abattement ?

      Comme dans les réformes du régime de base, l’augmentation de la durée de cotisation et le report de l’âge d’ouverture des droits pénalisent davantage les femmes car elles ont toujours aujourd’hui des carrières plus courtes. Leur pension moyenne en 2014 ne représente que 60,5 % de celle des hommes, pourcentage qui tombe même à 40,2 % pour la pension servie par l’Agirc. Elles liquident leur retraite plus tard que les hommes (8 mois plus tard en moyenne à l’Arrco, à 62,5 ans). En outre, même si une femme a une pension très faible, elle ne sera pas pour autant exonérée de l’abattement, car le critère retenu renvoie en réalité au revenu du couple, comme on l’a vu plus haut.

      L’accord prévu va donc à l’encontre de l’objectif d’égalité entre les femmes et les hommes, quoiqu’en disent ses partisans. Rappelons qu’une étude de la Confédération générale du travail (CGT) a montré que si l’égalité salariale entre les femmes et les hommes était réalisée, une grande part du déficit des caisses de retraite serait comblée.