person:pierre gattaz

  • Pierre Gattaz évoque l’idée d’un salaire « transitoire » inférieur au SMIC - Challenges
    http://www.challenges.fr/economie/20140415.CHA2765/pierre-gattaz-evoque-l-idee-d-un-salaire-transitoire-inferieur-au-smic.ht

    Près de deux semaines après le plaidoyer de Pascal Lamy pour des « petits boulots » payés en dessous du SMIC, c’est au tour de Pierre Gattaz de relancer la polémique sur l’éventualité d’un salaire inférieur à ce plancher.

    « Une solution consisterait (...), quand on recherche du travail, quand on n’en trouve pas, quand on est jeune ou dans certaines configurations, à rentrer dans une entreprise avec un salaire adapté de façon transitoire, pas forcément le niveau du SMIC », a-t-il déclaré lors de sa conférence mensuelle. Le problème selon lui, déjà évoqué par Pascal Lamy, réside dans le montant trop élevé du SMIC, qui consiste un obstacle à l’emploi. Or, pour le patron du MEDEF, « quelqu’un qui a le pied dans l’entreprise est à moitié sauvé et c’est beaucoup mieux que de le garder au chômage ».

    Le public visé par cette mesure serait donc celui de personnes en difficulté, comme les sans abris. Mais les étudiants ne devraient pas être la cible privilégiée de ce système. « Certains jeunes peuvent faire partie de ces publics très éloignés de l’emploi, mais il n’est pas question de faire un ’SMIC jeune’, » a assuré l’entourage de Pierre Gattaz aux Echos.

    Reste à voir si cette déclaration restera au stade d’idée, ou trouvera une réelle application. Sans compter que l’accord des partenaires sociaux risque d’être difficile à obtenir. FO a d’ailleurs déjà fait entendre sa voix dans un communiqué. « Une telle proposition est indécente et sera combattue par Force ouvrière », a déclaré le syndicat, qui craint que Pierre Gattaz ne souhaite « ressusciter un SMIC jeunes ».

    #Pierre-Gattaz
    #MEDEF <— je n’aime pas les Majuscules !
    #salaire-"transitoire" inférieur au #SMIC
    #paupérisation
    –---------------------
    Gattaz n’a pas une autre idée à nous vendre ?
    #Esclavage par exemple ?

  • Fiscalité des entreprises : tout avoir sans rien payer ? - Changer l’Europe !
    http://leseconomistesatterres.blogs.liberation.fr/europe/2014/03/fiscalit%C3%A9-des-entreprises-tout-avoir-sans-rien-payer-.html

    « Quand on parle pognon, à partir d’un certain chiffre, tout le monde écoute » disait Jean Gabin dans Le Pacha. Les entreprises françaises gagneront 30 milliards d’euros, sans contrepartie, au titre du Crédit Impôt Compétitivité Emploi (CICE) et du Pacte de responsabilité. Pierre Gattaz, président du Medef, ayant indiqué que « le terme de cadeaux aux entreprises » lui « hérisse le poil », précisons juste que cette humble offrande représente plus de 40% de la recette de l’impôt sur le revenu des ménages. 30 milliards, c’est un chiffre supérieur au budget de l’enseignement supérieur et de la recherche. C’est près de la moitié des dépenses publiques d’enseignement scolaire. Mais cela ne suffit pas au Medef qui, dans une surenchère perpétuelle, exige de nouvelles largesses, une révision de la réglementation du travail de nuit, une réduction des seuils déclenchant des obligations légales pour les entreprises. Le relevé de conclusion du Pacte de responsabilité, qui ne sera finalement signé que par le Medef, la CFDT et la CFTC, indique que d’autres exonérations de cotisations sociales sont déjà envisagées. En outre, avant même la fin des Assises de la fiscalité des entreprises, le ministre de l’Économie, M. Moscovici, a promis de nouvelles réductions fiscales et de nouveaux allègements de cotisations sociales. Leur montant net pourrait atteindre 5 milliards d’euros supplémentaires d’ici à 2017.

    #france #fiscalité #pacte_de_responsabilité #entreprises

  • Les allègements de charges pourront servir à verser des dividendes - Challenges
    http://www.challenges.fr/economie/20140306.CHA1248/les-discussions-patinent-sur-le-pacte-de-responsabilite.html

    D’après Pierre Gattaz, le président du Medef, à l’origine du pacte de responsabilité, l’usage que feront les entreprises des allègements de charge ne sera pas contrôlé.

    Les entreprises décideront de l’usage qu’elles feront des allègements de charges promis dans le cadre du pacte de responsabilité, y compris la distribution de dividendes, a déclaré jeudi 6 mars le président du Medef, Pierre Gattaz.

    « Ce que je voudrais absolument éviter et je pense qu’on est en train de l’éviter c’est ’qu’est-ce que vous allez faire avec les marges dégagées ?’ », a déclaré devant 200 chefs d’entreprises le patron des patrons.

    Il s’exprimait au lendemain de la conclusion d’un accord entre le patronat (Medef, UPA, CGPME) et trois syndicats (CFDT, CFTC et CFE-CGC) sur les contreparties de ce pacte annoncé le 31 décembre par le président, François Hollande.

    « J’ai eu beaucoup d’angoisses tout le mois de janvier sur l’idée qu’on va tout contrôler, contrôler les dividendes versés, tout contrôler », a confié Pierre Gattaz, au cours d’une conférence organisée par le mouvement d’entrepreneurs Ethic, dans une allusion aux contreparties attendues en échange de baisses de cotisations de 30 milliards d’euros promises dans le but de stimuler l’emploi.

    « J’ai dit ’si vous recommencez à tout contrôler, ce n’est pas la peine : on arrête le pacte tout de suite’ », a-t-il lancé......

    #Medef
    #Pierre-Gattaz
    #pacte-de-responsabilité
    #allègements-de-charge
    #profits
    #dividendes

  • L’anthologie libérale de dix socialistes - regards.fr
    http://www.regards.fr/web/l-anthologie-liberale-de-dix,7498

    Ou comment des parlementaires PS fustigent la « rigidité » du Code du travail, ânonnent la vulgate droitière sur « nos corporatismes, nos conservatismes et nos égoïsmes » et félicitent François Hollande de « s’élever au dessus des préjugés et des tabous idéologiques »...

    Il est parfois des découvertes qui laissent pantois. Ainsi de cette phrase : « Pour l’emploi, il faudra que F. Hollande s’attaque à un ultime et redoutable tabou national : celui des rigidités d’un code du travail qui, de protecteur du salarié, est devenu un puissant répulsif de l’emploi ». Et là, on se dit : Pierre Gattaz, tu exagères, il faut toujours que tu en rajoutes. D’abord, avec le Pacte de responsabilité, tu es déjà bien servi, ensuite, l’Accord national interprofessionnel (ANI) signé le 11 janvier 2013 par trois syndicats (CFE-CGC, CFDT, CFTC) et l’ensemble des organisations patronales (MEDEF, UPA, CGPME) a accordé de nouveaux outils de flexibilité aux entreprises. Oui mais voilà, cette phrase n’émane ni des cercles du patronat français, ni des secteurs les plus libéraux de l’UMP mais d’un texte signé par dix parlementaires socialistes, "Pacte de responsabilité : le pari audacieux de F. Hollande".
    Poncifs ultralibéraux

    Anciens aficionados de Dominique Strauss-Kahn, ces députés et sénateurs dont Jean-Marie Le Guen ou Christophe Caresche députés de Paris se livrent à une véritable anthologie du renoncement. Fini les faux semblants, les ruses de la raison pour préserver un petit vernis progressiste, le discours s’affirme résolument libéral : « en donnant la priorité à une politique économique dite "de l’offre", F. Hollande transgresse la frontière entre les prétendus "libéraux de droite" et "keynésiens de gauche" ». Les « prétendus libéraux de droite », il faut oser : jusque là seuls des sites ultralibéraux comme atlantico.fr occupaient ce créneau. Il faut croire que depuis la conférence de presse de François Hollande, toutes les digues ont cédé au sein du Parti Socialiste.

    Le Monde, rendant compte d’une étude lexicale des discours du président de la République, vient de publier "La sarkozysation du discours hollandais"… L’étonnante tribune de ces dix socialistes reprend quant à elle tous les poncifs ultra-libéraux : « la France, comblée d’atouts mais aussi percluse de conservatismes », « le vieux et inavouable corporatisme de nos corps intermédiaires » ou encore « les abus et les dérives de nos dépenses sociales ». Il y a peu, de tels propos exprimés, même avec un luxe de précaution, par l’UMP auraient suscité une levée de boucliers. Qu’ils puissent sans ambages être proférés par des parlementaires bien installés dans l’appareil socialiste en dit long sur la dégradation du rapport de forces et l’état du PS.
    « Essayer aujourd’hui toutes les solutions »

    Avec son Pacte de responsabilité, le gouvernement laisse miroiter d’éventuelles contreparties en matière d’embauches. Chacun le sait, il n’en sera rien, et la tribune le reconnaît sans difficulté : « Si F. Hollande a le mérite d’affronter le problème du coût du travail, on peut douter qu’il obtienne en contrepartie des engagements fermes d’embauche dans un contexte économique très incertain ». Mais pas de souci car le véritable problème pour l’emploi c’est « la rigidité du code du travail ».

    Les convictions, la volonté d’un peu de justice sociale – on ne parle pas ici de transformation de la société, abandonnée depuis belle lurette –, c’est terminé. Désormais, « on caractérise un homme d’État par sa capacité à s’élever au dessus des préjugés et des tabous idéologiques de son camp pour faire prévaloir une vision de l’intérêt supérieur du pays » . Et le texte de conclure : « il faut essayer aujourd’hui toutes les solutions que nos retenues idéologiques, nos conservatismes et nos égoïsmes, ont trop longtemps interdites à la France ». Reconnaissons aux signataires de cette tribune, qu’effectivement, il n’y a plus aucune retenue.

    Ce texte est une nouvelle illustration de ce qu’incarne le quinquennat de François Hollande : l’adieu définitif à la gauche. Ce n’est pas une bonne nouvelle, mais c’est une réalité à laquelle il faut désormais se confronter.

    nous ne sommes jamais trahis que par ceux que l’on croyait les notre ! pour ma part, 2012 était la dernière année où je votais ps... le parti socialiste se nourrit depuis longtemps déjà des trahisons qu’il a infligé à la gauche... Je me demande comment ses larbins, ses cireurs de pompes, ses mangeurs de soupe à nos frais peuvent encore le matin se regarder devant leur miroir... comment peut-on se dire de gauche et pratiquer une telle politique laminoire pour le plus grand nombre au profit du plus petit nombre, ils ramassent les miettes d’un patronat qui n’en demande pas tant !!! cette pseudo crise qui nous éreinte depuis près de 40 ans est leur fond de commerce... les politiques sont morts et le politique se meurt..

    #Code-du-travail
    #vulgate-droitière

  • Les travailleurs boudent les manifestations symboliques organisées par la CGT contre les coupes du Parti socialiste
    http://www.wsws.org/fr/articles/2014/fev2014/demo-f12.shtml

    L’affirmation de Lepaon que “la France” réussira si le PS réussit, ne fait que souligner l’intégration totale de la bureaucratie CGTiste corrompue dans la politique d’austérité du capital financier. Pendant qu’elle lance des critiques démagogiques à l’encontre du PS, avec lequel la CGT continue à négocier des attaques contre la classe ouvrière, elle dénonce toute opposition politique au PS comme aidant le Front National (FN) néo-fasciste de Marine Le Pen

    Dans un entretien accordé au Monde le 21 janvier dernier, Lepaon se plaint que le PS « s’est pacsé avec le président du Medef, Pierre Gattaz », et ajoute, « On a le sentiment que le premier ministre c’est Pierre Gattaz. »

    Cependant, Lepaon déclare, sans broncher, qu’il soutient Hollande, insistant pour que les travailleurs acceptent le régime réactionnaire du PS comme étant de « gauche ». Il proclame, « Dire à des électeurs de gauche qu’ils ont cru voter pour Hollande de gauche et qu’ils ont Hollande de droite, cela conduit à des impasses. Ce serait irresponsable de ma part. Porter un regard critique n’est pas être dans une opposition stérile ». Selon Lepaon, toute opposition qui critique le PS, « mène au Front National »

    Cette diffamation infâme reprend la ligne politique de la CGT stalinienne d’il y a soixante quinze ans, quand celle-ci justifiait son soutien aux procès de Moscou, aux grandes purges de Staline, et au gouvernement français du Front Populaire, en qualifiant les trotskystes de fascistes, d’ « Hitléro-Trotskystes. »

    En réalité, c’est la CGT et ses alliés petit-bourgeois de la pseudo-gauche qui sont aujourd’hui les principaux artisans de la montée du FN. Ils font tout ce qui est en leur pouvoir pour empêcher le développement d’une opposition de gauche dans la classe ouvrière, contre la politique réactionnaire du PS et des banques. Dans ces conditions, le FN peut se présenter comme la seule opposition politique aux banques et attirer un nombre grandissant de voix.

    La CGT et le reste de la bureaucratie syndicale continuent de négocier et d’aider à imposer des mesures d’austérité qu’elles soutiennent. Tout en soulevant des critiques tactiques creuses à l’encontre du « pacte de responsabilité » de Hollande, la CGT accepte le principe de la suppression des €30 milliards de cotisations patronales qui servent à financer les allocations familiales. La CGT se plaint uniquement de ce que les employeurs refusent de garantir, en retour, une augmentation des créations d’emplois, comme le sollicite le gouvernement dans l’accord.

  • Le patronat inflige un camouflet au président de la République
    http://www.filoche.net/2014/01/24/le-patronat-inflige-un-camouflet-au-president-de-la-republique

    Même Mme Parisot, qui dit ne plus rien avoir à faire avec le Medef, est ressortie pour crier : « pas de contreparties ». Pour Pierre Gattaz ce serait « suicidaire » de s’engager dans la voie de donner des objectifs chiffrés d’embauche. Le #patronat veut bien encaisser les milliards que lui propose le Président de la République mais n’a pas l’intention de rendre quoi que ce soit en retour, ni en emploi, ni en compétitivité. Aucun engagement, rien.

    Les patrons dominés par la #finance n’ont aucun intérêt à l’#emploi : ils utiliseront les « aides » reçues dans l’#économie-casino exactement comme les banques l’ont fait depuis 2009. Le total du bilan des 4 banques françaises les plus importantes représente 400 % du PIB de notre pays (ce qui rend bien dérisoire la comparaison avec la France qui atteint 94,3 % de dette par rapport à son Pib – dette envers ces banques !). Le seul bilan de la BNP-Paribas, à lui seul, est égal à 100 % de ce PIB. Elles vont très bien mais ne font rien pour contrarier la #récession de l’économie ni le #chômage de masse du pays. Les banques privées « sauvées » par le public ont continué comme avant, elles se sont recapitalisées, elles ont continué à spéculer et, sans aucune reconnaissance, sont revenues aux bénéfices antérieurs, redistribuant des dividendes massifs. 177 banquiers français ont touché en moyenne 1,56 million d’euros en 2012. Ceux de Dexia, qui ont rendu leur banque toxique, se gavent.

    Les #entreprises font et vont faire pareil : elles feront tourner l’activité ce qu’il faut pour dégager le maximum de marges que les #actionnaires exigent d’encaisser. Déjà elles ne produisent qu’à 70 % des capacités de production qui sont les leurs. Ca rapporte plus de ne pas produire que de produire. Comme le regrette un industriel de Aéroengines « les marges ont baissé parce qu’on a vendu plus que prévu ». « Les entreprises » ne veulent pas être compétitives, elles veulent être rentables au maximum. Si elles voulaient être compétitives, elles le seraient immédiatement, il suffirait de baisser les 210 milliards de dividendes qui grèvent l’an passé le coût de leurs produits. Mais non, elles s’attaquent au « coût du travail » plutôt qu’au coût du capital. Ces milliards qu’elles gagnent ou reçoivent, plutôt que de développer l’#économie, elles les placent aux Iles Caïmans !

    • Le Medef a tort ; un engagement à moyen terme sur les effectifs les contraindrait peu ou pas #cynisme . Un premier engagement sur la part des salaires dans la Valeur ajoutée (augmentation de salaires ou embauches) et un second engagement sur la part des investissements dans les bénéfices me paraitraient plus efficaces

    • Dans les commentaires, quelques propos de Filoche.

      il n’y aura pas de victoire par les urnes sans le PS, il gagnera toujours, un mouvement social est indispensable et pour qu’il existe il faut AUSSI (peut être surtout) une gauche socialiste, le PG est un groupuscule sans lien social sérieux, comme la LCR des années 70, et je sais de quoi je parle,

      Ah, il y aurait une union PS et FDG... Comme quoi, il fait comme si le dézinguage du FdG par le PCF à Paris était généralisé...

      pour les listes union de la gauche PS EELV FdG ils sont plutôt « bons » vu les circonstances défavorables mais cela dépendra de l’abstention…

      Ça se confirme, dans son esprit, le FdG est allié avec le PS...

      il y a plus de 120 villes de plus de 30 000 habitants ou les listes sont unitaires PS EELV FDG, c’est la majorité des grandes villes en jeu… on s’en félicite, c’est ce qu’il fallait faire partout,

      Ah... Et si le FdG est divisé, ce n’est pas à cause de l’offre faite aux cadres parisiens du PCF...

      le FdG désolé est divisé, et c’est normal, il ne peut y avoir de front unique « partiel », il se divise toujours sur la façon de faire un front unique complet

      Alors... Oui, Filoche est très intéressant dans les réflexions qu’il partage... Mais dans les actes, bon sang, mais quel boulet.

    • Je partage sinon le fruit de mes réflexions, car j’ai tiqué face à la comparaison des bilans bancaires et du PIB effectuée par Filoche.
      Le bilan bancaire, c’est le « patrimoine » que gère un banque à un instant t. Quand on dit que BNPP a un bilan équivalent au PIB français, ça veut dire que BNPP gère les actifs équivalents à la richesse créée en un an par l’économie française.
      Cela ne veut pas dire que la richesse de la banque est égale à la richesse de la France, comme la formulation peut le laisser entendre.
      Dire que le bilan bancaire vaut 400% du PIB, c’est comme si on s’étonnait que le patrimoine des gens du village était 4 fois supérieur à la somme des revenus annuels des gens du village. Comme il nous faut 20 ans pour se payer une maison, le facteur 4 n’a rien de choquant...

      Par contre la croissance vertigineuse des bilans bancaires, ça dit un truc essentiel, c’est que la richesse est de plus en plus capitalisée dans dans les banques, ce qu’on peut résumer en disant que la richesse est de plus en plus accaparée par les capitalistes, les possédants, et donc de moins en moins par les autres...

      http://www.lesbanquesetlasociete.be/le-bilan-bancaire
      http://www.etudier.com/dissertations/Diff%C3%A9rence-Entre-Bilan-De-La-Banque/350422.html

  • Jean-Marie Harribey » Blog Archive » Ce n’est pas si fréquent, l’année commencerait-elle bien ?
    http://alternatives-economiques.fr/blogs/harribey/2014/01/07/ce-n%E2%80%99est-pas-si-frequent-l%E2%80%99annee-commencera

    Si l’on met de côté le « pacte de responsabilité » proposé par le président de la République aux irresponsables du Medef, dont le « responsable » Pierre Gattaz se dit « prêt à jouer le jeu » (Le Monde, 5 et 6 janvier 2014), c’est-à-dire à faire empocher par les actionnaires quelques dizaines de milliards d’euros supplémentaires, l’année des économistes commence plutôt bien.

    Plusieurs économistes renommés expriment maintenant ouvertement leur scepticisme vis-à-vis des incantations à la croissance économique pour résoudre des problèmes qui ne proviennent pas autant qu’on le dit d’un manque de celle-ci. Souvent, ils abjurent même leurs anciennes convictions, mais ne boudons pas notre plaisir.

    L’OFCE, anciennement temple de la relance keynésienne de court terme, est en train de virer de bord et peut-être de renouer avec le Keynes des Perspectives économiques pour nos petits-enfants. Xavier Timbeau, dans un article intitulé « Réduire les émissions de CO2 est un impératif mondial » (Le Monde, 7 janvier 2014), pose la question : « Comment une planète aux ressources finies peut-elle supporter une croissance sans fin ? » Et il répond : « Le développement soutenable ne peut faire l’économie de l’égalité selon le genre ou l’origine ou les fondements des inégalités de revenus. Ce n’est donc pas une histoire de dette publique, de croissance ou d’infrastructure. Ce n’est pas réductible à l’application d’un taux d’intérêt dans les analyses coût-bénéfice ou au calcul de la valeur d’un stock de capital étendu à la nature ou aux ressources naturelles. »

    Le 18 juin 2002 (il y a donc près de 12 ans), l’OFCE m’avait invité à présenter mes travaux sur la soutenabilité. Tout le staff de l’OFCE était là, Jean-Paul Fitoussi en tête, qui présidait la séance. Tous avaient ouvert des yeux ronds en m’entendant expliquer exactement ce qu’écrit aujourd’hui Xavier Timbeau. Un bon bout de chemin parcouru par les keynésiens !

    Le même jour, dans le même Monde, Daniel Cohen livre un stimulant « Affranchissons-nous de notre dépendance à la croissance ». Non pas en usant du désormais argument admis presque partout, « la croissance infinie est impossible », mais en prenant à revers l’idéologie entourant les dépenses publiques et sociales : « Le problème posé n’est pas économique au sens comptable du terme, il est politique. Une économie totalement privée de croissance, qui ne produirait plus rien du tout[1], pourrait néanmoins embaucher des médecins pour soigner des malades, à charge pour la société de s’occuper plus tard des soignants devenus à leur tour malades. La croissance – en général – n’a rien à y faire. »

    Je traduis : le travail effectué dans les services non marchands est éminemment productif. C’est justement l’un des points que j’essaie de démontrer dans La richesse, la valeur et l’inestimable. Qu’en penses-tu Denis Clerc ?....

    #pacte-de-responsabilité
    #Medef
    #Pierre-Gattaz
    #OFCE

  • L’indépendance, une anomalie ? (Appel aux dons)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2013/12/A/49917

    Les auditeurs de la station Europe 1 ont été témoins, le 17 novembre dernier, d’un instant de vérité. Interrogé par le journaliste Jean-Pierre Elkabbach, inquiet de la trop grande discrétion du Mouvement des entreprises de France (Medef) dans les médias, le président de l’organisation patronale, M. Pierre Gattaz, rassure aussitôt son interlocuteur : « Nous occupons la presse, nous sommes à la radio, nous sommes partout dans les journaux ! »

  • Pierre Gattaz contre la « surfiscalité » mais pour une hausse de la TVA, Actualités
    http://www.lesechos.fr/economie-politique/france/actu/0203128209832-pierre-gattaz-contre-la-surfiscalite-mais-pour-une-hausse-de-

    Le président du Medef plaide en faveur d’une hausse de 3 points de la TVA pour financer la baisse des charges des entreprises.

    C’est dans ces moments là qu’on comprend la lutte des classes. C’est pas mal finalement, qu’un Gattaz reprenne le flambeau du CNPF... euh... du Medef... Ça a le mérite du parler "cru et dru"...

  • Comment Sanofi se soustrait à l’#impôt | Humanite
    http://www.humanite.fr/social-eco/comment-sanofi-se-soustrait-l-impot-552321

    Côté lumière, sur les plateaux télé, le Medef et son président, Pierre Gattaz, ne manquent pas une occasion de hurler leur «  ras-le-bol fiscal  ». En coulisses, les patrons des groupes du CAC 40 rigolent. Pour eux, la #fiscalité n’est pas un problème puisque s’ils engrangent de solides bénéfices et en font partager l’essentiel à leurs actionnaires, ils réussissent à en soustraire une part toujours plus grande à l’impôt. Miracle de «  l’optimisation fiscale  », exercice à multiples facettes dans lequel le groupe pharmaceutique Sanofi est passé maître, comme en témoigne un document confidentiel élaboré par le cabinet d’expertise Syndex et présenté au comité d’entreprise ce mois-ci, que l’Humanité s’est procuré. Ce dossier fait le point sur «  les modalités de construction des résultats en France et de la charge d’impôt  ». On y apprend comment Sanofi parvient à s’exonérer de l’impôt par millions et en toute légalité. Dans le même temps, le groupe engage un énième plan d’économies avec suppressions de postes à la clé (voir ci-dessous).

  • Michel Abhervé » Blog Archive » Les comptes extraordinaires de Tonton Gattaz : 100 milliards = 7 % de taux de chômage

    http://alternatives-economiques.fr/blogs/abherve/2013/09/20/les-comptes-extraordinaires-de-tonton-gattaz-100-milliards-

    Les comptes extraordinaires de Tonton Gattaz : 100 milliards = 7 % de taux de chômage

    Nous avons relevé à la suite de Désintox comment le nouveau patron du MEDEF (voir Les comptes extraordinaires de Tonton Gattaz : 30 milliards = 100 milliards) faissait passer un chiffre du rapport Gallois de 30 milliards à 100 milliards d’euros, excusez du peu

    Non content de répéter cette totale invention, alors que cela a pourtant été mis en évidence, le même rajoute à son riche imaginaire une autre affirmation, tout autant produit de sa fertile imagination

    Il affirme en effet tranquillement à Yves Calvi, dans son émission Mots croisés sur France 2 ,que si cette baisse des charges de 100 milliards d’euros était effectuée, le chômage passerait à 7 % et affirme, tranquillement que cela est écrit dans des rapports sérieux, comme le rapport Gallois.

    Mais, il se trouve que le rapport Gallois ne dit rien de tel, et ne donne absolument aucune indication sur le lien entre baisse des charges et baisse du chômage

    Nous attendons avec impatience la prochaine invention extraordinaire de Pierre Gattaz, et on lui suggère, après Les histoires extraordinaires de Tonton Gattaz : l’ISF empêche le développement des entreprises de taille intermédiaire, par exemple ”Si on supprimait l’impôt sur les sociétés, il n’y aurait plus de Français au dessous du seuil de pauvreté” ou “Si on supprimait tous les fonctionnaires, il ferait tout le temps beau“

    A suivre avec attention

    #Gattaz
    rapport #Gallois
    baisse des #charges
    baisse du #chômage
    #ISF

  • Les entreprises ne sont pas écrasées d’impôts
    http://www.alternatives-economiques.fr/les-entreprises-ne-sont-pas-ecrasee_fr_art_633_64997.html

    Certes, la part de la valeur ajoutée des entreprises consacrée aux impôts et cotisations sociales patronales est remontée ces dernières années, de 23,8 % en 2010 à 25,4 % en 2012. Pour autant, cette part est toujours inférieure de 0,5 point à ce qu’elle était en 2006.

    Comme on pouvait s’y attendre les déclarations de Pierre Moscovici, ministre des Finances, au sujet du « ras-le-bol fiscal » des Français, ont donné des ailes à tous les lobbies pour se plaindre de la fiscalité excessive qui les frappe. Le 29 août dernier, lors de l’université d’été du Medef, c’était au tour de Pierre Gattaz, son nouveau président, de profiter de la présence du ministre pour sortir la grande tirade des pauvres entreprises écrasées par l’impôt et les charges. 

    Pourtant, si on examine les comptes de l’ensemble des sociétés non financières publiés par l’Insee, on constate certes que la part de la valeur ajoutée des entreprises consacrée aux impôts et cotisations sociales patronales est remontée ces dernières années, de 23,8 % en 2010 à 25,4 % en 2012. Mais pour autant, cette part restait toujours inférieure de 0,6 point à ce qu’elle était en 2001 et de 0,5 point à ce qu’elle était en 2006. Et cela avant même la prise en compte du cadeau de 20 milliards d’euros – qui va représenter une baisse de leur fiscalité d’au moins 1,5 point de valeur ajoutée – correspondant au crédit d’impôt compétitivité emploi (Cice) déjà consenti par le gouvernement.

    Il n’est donc pas légitime de prétendre que les entreprises ont été pressurées jusqu’ici au-delà du raisonnable pour assurer leur part du nécessaire redressement des comptes publics. Au contraire. Bien sûr, il existe de grandes différences sur ce plan au sein du monde des entreprises entre les petites et les grandes, qui connaissent toutes les ficelles pour échapper à l’impôt et ont massivement recours aux paradis fiscaux. Mais c’est une question d’équité à régler au sein du monde des entreprises lui-même…

    #Impôts
    #Cotisations_sociales
    #Entreprises

  • Déshabiller Pierre pour habiller Paul : le patronat (Paul en l’occurrence) applaudit...
    http://www.francetvinfo.fr/economie/retraite/reforme-des-retraites/retraites-le-patronat-evoque-une-ouverture-du-gouvernement-sur-le-cout-

    Selon le Medef, le gourvernement pourrait réfléchir à une baisse du coût du travail qui compenserait une hausse des cotisations sociales pour financer les retraites.

    « Vous savez que nous avons 50 milliards de trop de cotisations patronales et salariales sur le coût du travail », a expliqué Pierre Gattaz. « Vous savez notamment qu’il y a 5,4% exactement de cotisations liées aux allocations familiales qui sont payées par les entreprises », qui correspondent à « 34 milliards d’euros » : « eh bien nous pourrions imaginer réfléchir avec le gouvernement comment transférer ces 34 milliards du coût du travail, les enlever, de telle façon à redonner de l’air aux entreprises et financer par d’autres moyens ces allocations familiales », a-t-il analysé.

    #lol

  • Pierre Gattaz, le Guide suprême du Medef et son « Petit Livre Bleu »
    http://reflets.info/gattaz-guide-supreme-medef-petit-livre-bleu

    Confirmé mercredi à la tête du Medef avec un score à la soviétique — sur les traces de son papa Yvon, patron des patrons entre 1981 et 1986 —, Pierre Gattaz possède un brillant CV qui mérite d’être dépoussiéré. Tout le monde le présente comme un « industriel de terrain », c’est en fait un lobbyiste au [...]

  • Pierre Gattaz, le Guide suprême du Medef et son « Petit Livre Bleu »
    http://reflets.info/pierre-gattaz-le-guide-supreme-du-medef-et-son-petit-livre-bleu

    Confirmé mercredi à la tête du Medef avec un score à la soviétique — sur les traces de son papa Yvon, patron des patrons entre 1981 et 1986 —, Pierre Gattaz possède un brillant CV qui mérite d’être dépoussiéré. Tout le monde le présente comme un « industriel de terrain », c’est en fait un lobbyiste au [...]

  • Quand un salarié de Radiall a dit son inquiétude à François Hollande (payant)
    http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=5463

    Avant de nous exposer les quatre handicaps de la France, Pierre Gattaz a tenu à nous rappeler pourquoi son entreprise s’en sortait bien. Secteur de pointe, entreprise autofinancée, chouchou de Boeing depuis douze ans avec qui il travaille « en toute intimité » et mise en place du lean manufacturing dans ses usines. Le lean quoi ? reprend Hollande qui fait mine de ne pas savoir ce que c’est. Le lean est une méthode d’organisation du travail qui nous vient du Japon. Gattaz ne jure que par ça, il parle même « d’épanouissement humain ». Les employés, associés à la gestion du travail, sont plus efficaces. Ils sont optimisés. Fini le travail monotâche, vive le multitâches. Hollande est épaté : « J’espère que vous êtes mieux payés pour ça ? », demande-t-il aux salariés face à lui. Un ange passe. Lors de la table ronde à laquelle j’ai accès, un employé reviendra sur le sujet de la rémunération. Non monsieur le président, nous ne sommes pas davantage payés. On manque de reconnaissance, estime le secrétaire du comité d’entreprise. Le président n’insiste pas. Il n’insiste pas non plus quand une salariée lui dit regretter ne plus faire d’heures supplémentaires depuis la suppression du dispositif mis en place par Sarkozy. Il insiste encore moins – ni Montebourg d’ailleurs, qui reste quasi muet – sur une des peurs sensibles des salariés : le Mexique.