person:pierre krähenbühl

  • Pourquoi les États-Unis cessent-ils de financer l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens ?
    Orient XXI > Isabelle Avran > 10 septembre 2018
    https://orientxxi.info/va-comprendre/pourquoi-les-etats-unis-cessent-ils-de-financer-l-agence-des-nations-uni
    https://orientxxi.info/local/cache-vignettes/L800xH399/0e63da50075833216dec0d1f53c9a4-288da.jpg?1536585882

    (...) Le directeur de l’Unrwa, Pierre Krähenbühl, a rappelé que l’agence est vitale jusqu’à ce que soit trouvée une solution définitive au conflit israélo-palestinien.

    Avant même la décision américaine, l’agence onusienne, qui dépend des versements volontaires des États, subissait déjà un grave déficit. « Fin septembre, l’Unrwa n’aura plus un sou, y compris pour les écoles et les centres médicaux », a annoncé le porte-parole de l’Unrwa, Chris Gunness. La situation est particulièrement grave dans la bande de Gaza assiégée où la majorité de la population dépend de l’aide internationale.

    Le 30 août, la Jordanie a annoncé l’organisation d’une conférence le 27 septembre à New York en marge de l’Assemblée générale des Nations unies, pour obtenir un soutien financier pérenne de l’Unrwa d’ici la fin de l’année pour combler son déficit. En France, Jean-Yves le Drian, ministre de l’Europe et des affaires étrangères, n’a annoncé une augmentation que de 2 millions d’euros de la contribution française, laquelle passe ainsi à 10 millions annuels.

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    Pierre Krähenbühl, Commissaire général de l’#UNRWA
    7 mars 2018 Par Fabienne Sintes
    https://www.franceinter.fr/personnes/pierre-krahenbuhl
    de 01:00 à 16:20

    Après les réductions drastiques de l’aide américaine, faut-il repenser le système d’aide aux réfugiés palestiniens ?

  • Pour les habitants de Gaza, la situation est humainement intenable
    Guillaume Gendron, Libération, le 7 mars 2018
    http://www.liberation.fr/planete/2018/03/07/pour-les-habitants-de-gaza-la-situation-est-humainement-intenable_1634243

    Alors que les Américains ont décidé de sabrer le budget de l’agence onusienne dédiée aux réfugiés palestiniens, Pierre Krähenbühl, son commissaire général, alerte sur les conséquences de cette décision éminemment politique.

    Depuis la décision de Washington de « geler » plus de la moitié de leurs versements à l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), cette agence des Nations unies connaît, selon son commissaire général, le Suisse Pierre Krähenbühl, « la plus grave crise financière de son histoire ». En poste depuis 2014, celui que les milliers d’employés palestiniens de l’UNRWA appellent « Mister Pierre » est face à une situation inédite. Son principal donateur, les Etats-Unis, utilise ces coupes budgétaires comme moyen de pression sur l’Autorité palestinienne (AP) pour forcer son président, Mahmoud Abbas, à revenir à la table des négociations. Le commissaire général de l’UNRWA sera à Paris mercredi et jeudi. Il y rencontrera notamment le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian. Pour Libération, il revient sur la situation financière de l’UNRWA et l’urgence humanitaire dans la bande de Gaza (dont l’agence est, selon ses termes, « la colonne vertébrale institutionnelle »).

    Deux mois après le gel des fonds américains, quels ont été les conséquences concrètes de cette décision ?

    Il faut d’abord rappeler les chiffres. Au moment de l’annonce, on passe d’une contribution effective des Américains de 364 millions en 2017 à 60 millions cette année. C’est 300 millions qui vont nous manquer. C’est beaucoup pour toute organisation humanitaire. Mais pour l’UNRWA, qui dépense environ entre 1,2 et 1,3 milliard annuellement, c’est un coup très dur. Pour le moment, il n’y a pas eu d’effets sur le terrain car nous avons demandé à une partie de nos donateurs d’avancer leurs contributions. La Belgique, les pays nordiques, la Russie, la Suisse l’ont fait. Cela nous a permis de maintenir les écoles et les cliniques ouvertes. Sur la question des fonds d’urgence pour l’aide alimentaire, notamment à Gaza, la situation reste délicate. Les Américains y contribuaient particulièrement, et on a failli se trouver en situation critique d’ici à la fin mars. Nous avons trouvé une solution interne, avec permutation de budget, qui nous permet de tenir jusqu’au mois de mai, mais c’est du court terme. Nous comptons beaucoup sur la conférence du 15 mars à Rome, lancée par la Suède, la Jordanie et l’Egypte pour organiser le soutien à l’UNRWA. Il ne s’agit pas que du futur de l’agence, mais d’une question de sécurité régionale.

    Votre raison d’être est attaquée : Nikki Haley, l’ambassadrice américaine à l’ONU, considère que l’UNRWA fait partie du problème car elle « crée un nombre illimité de réfugiés palestiniens ».

    C’est un mythe : l’UNRWA perpétuerait la situation en prolongeant indéfiniment le statut des réfugiés palestiniens, selon une définition différente du Haut-Commissariat aux réfugiés (HCR). Mais le HCR soutient les réfugiés afghans depuis l’invasion soviétique de 1979 et leur offre assistance, même s’il s’agit de la deuxième, troisième ou quatrième génération. Donc l’idée selon laquelle l’UNRWA opère selon des critères particuliers est erronée. Si l’UNRWA existe encore soixante-huit ans après sa création, c’est non par choix mais parce que la communauté internationale et les parties du conflit ont échoué.

    On évoque une augmentation de la contribution des pays arabes…

    Il y a derrière cette hypothèse une idée reçue. On entend souvent : « Quand les pays arabes vont-ils enfin contribuer ? » Mais ils le font déjà ! L’Arabie saoudite est le troisième plus grand donateur de l’UNRWA après les Etats-Unis et l’UE. Elle donne annuellement plus que la France ou les pays hôtes. Ces trois dernières années, les Emirats arabes unis ont versé des montants importants pour l’éducation. Il faut un partenariat entre l’Europe et les pays arabes pour stabiliser les contributions à nos financements principaux – ce qu’on appelle le « core funding ».

    Si jamais vous deviez revoir votre budget à la baisse, avez-vous identifié vos priorités ?

    Il y a déjà beaucoup d’inquiétude, notamment chez nos employés palestiniens, il ne faut pas en rajouter. L’objectif pour le moment est la mobilisation de fonds.

    Les ONG s’alarment de la dégradation des conditions de vie à Gaza. Pourtant, le ministre de la Défense israélien, Avigdor Lieberman, refuse de parler de crise humanitaire…

    Pour réussir à ne pas voir la situation à Gaza, il faut vraiment ne pas y vivre. Sur place, on est passé de 80 000 personnes en 2000 qui recevaient de l’aide alimentaire, à un million aujourd’hui, sur 1,9 million d’habitants. Ce chiffre, un scandale international, est en lien direct et organique avec le blocus. Ces gens, souvent éduqués, autosuffisants, qui avaient des emplois, des entreprises, ont vu leurs marchés détruits par le blocus et l’impossibilité d’importer du matériel. La situation est humainement intenable.

    Vous évoquez le blocus, mais la détérioration des conditions de vie semble aussi liée aux décisions de l’Autorité palestinienne, qui a notamment amputé les salaires des fonctionnaires pour faire pression sur le Hamas.

    C’est un paramètre : les divisions intra-palestiniennes ont un effet sur la communauté. Sur le plan de la santé et de l’électricité, il y a des enjeux clairs liés à ces divisions, mais je pense qu’il ne faut pas perdre de vue les effets du blocus.

    L’expression « prison à ciel ouvert », vous la cautionnez ?

    Comme le disait un entrepreneur palestinien : « En principe, lorsqu’on est condamné à une peine de prison, on en connaît la durée. Là, personne ne nous en a informé. » Rien de ce qui se passe à Gaza n’est compatible avec l’argument d’un investissement dans la sécurité régionale. Ni pour les Palestiniens, ni les Israéliens, ni les Egyptiens. Maintenant, si nos activités sont touchées aussi… Dire, comme le font certains, « la crise est moins aigu qu’en Somalie, en Syrie ou au Yémen », c’est classer la souffrance… Pour les habitants de Gaza, c’est terrible d’imaginer que l’UNRWA, le seul paramètre stable de leur vie, puisse être menacé. Si l’on s’intéresse à la stabilité de la région, comment imaginer, sans l’UNRWA, que 270 000 élèves à Gaza n’aient plus accès à l’éducation dans un contexte si dégradé ? Plus de 90% de ces élèves n’ont jamais quitté Gaza de leur vie, ils ne connaissent rien d’autre que ces quelques kilomètres carrés et la crainte d’un prochain conflit. On me demande souvent si je suis inquiet par les risques de radicalisation au Proche-Orient. Je le suis d’autant plus maintenant qu’on m’a retiré 300 millions pour mon système scolaire.

    Les Israéliens accusent vos professeurs d’entretenir, voire d’instiller, un certain nombre d’idées radicales chez les élèves…

    Il a été démontré par de nombreuses études faites par les donateurs eux-mêmes – dont les Américains – que notre travail éducatif est un investissement extrêmement important. Plus de deux millions de Palestiniens ont obtenu un diplôme dans nos écoles. Nous sommes le seul le système scolaire qui a inscrit dans son cursus des cours sur les droits de l’homme, la tolérance… Bien sûr, il y a parfois eu des problèmes avec ce que l’un ou l’autre de nos enseignants a pu poster sur sa page Facebook. Quand vous vivez dans une communauté depuis cinquante ans sous occupation, cela change votre vision du monde. Et cela concerne moins de 0,5% de nos 22 000 employés. Mais aussi minime soit-il, nous prenons ce problème très au sérieux, il y va de notre crédibilité.

    Est-ce difficile de mobiliser l’opinion internationale sur Gaza ?

    Si l’on compare à ce qu’il s’est passé en 2014 au cœur de la guerre, la situation n’est évidemment pas comparable en intensité.. Ce que l’on voit actuellement, c’est un cumul, entre le blocus, la crise financière, les coupures d’électricité, la mauvaise qualité de l’eau, le traumatisme de la jeunesse après la dernière guerre, le sentiment d’enfermement… Ce qui me choque, c’est que dans les conférences internationales au sujet de Gaza, on parle beaucoup de résilience. Cela revient à applaudir les Gazaouis de tenir indéfiniment face à une injustice qui devrait être réglée politiquement. C’est féliciter les gens de survivre à quelque chose qui n’a pas lieu d’être.

    Quel rôle peut jouer la France ?

    D’un point de vue régional, je considère extrêmement important que la France joue un rôle dirigeant. Elle a toujours un regard extrêmement aigu sur les questions politiques. Cette tradition française est plus que jamais nécessaire, à l’heure où il y a beaucoup de défaitisme dans la communauté internationale autour de ce conflit. Sur les questions relatives à l’UNRWA, j’ai une attente forte sur l’éducation, thème sur lequel Emmanuel Macron s’est engagé.

    #Palestine #UNRWA #Gaza #réfugiés

  • L’UNRWA annonce la réouverture de ses écoles pour les enfants réfugiés palestiniens au Moyen-Orient
    http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=35389

    L’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (#UNRWA) a annoncé mercredi la réouverture pour l’année scolaire 2015-2016 de ses écoles qui accueillent des #enfants #réfugiés_palestiniens dans plusieurs pays de la région.

    Les écoles de l’UNRWA en Palestine seront les premières à rouvrir leurs portes le 24 août, suivies par celles en Jordanie le 1er septembre, au Liban le 7 septembre et en Syrie le 13 septembre.

    « J’ai pris cette décision d’abord et avant tout parce que l’#éducation est centrale pour l’identité et la dignité des réfugiés de Palestine et pour les 500.000 garçons et filles dont l’avenir dépend de l’apprentissage et du développement de leurs compétences dans nos 685 écoles », a déclaré le Commissaire général de l’UNRWA, Pierre Krähenbühl, dans un communiqué de presse.

    « L’éducation est un droit fondamental pour les enfants partout dans le monde, et nous n’aurions jamais dû en venir au point où l’année scolaire de l’UNRWA risquait d’être retardée en raison d’un manque d’argent pour notre budget de base. Mais cela est presque arrivé », a-t-il ajouté.

    Ces derniers mois, l’UNRWA a appelé à la #solidarité internationale pour l’aider à combler son déficit et à assurer la réouverture des écoles pour la nouvelle année scolaire.

    En grande difficulté financière, l’UNRWA a reçu une contribution de 35 millions de dollars de la part de l’Arabie saoudite. M. Krähenbühl a exprimé également sa gratitude au Koweït, aux Emirats Arabes Unis, ainsi qu’aux Etats-Unis, à la Suisse, au Royaume-Uni, à la Norvège, à la Suède et à la Slovaquie pour leurs contributions.

  • Syrie : Le chef de l’UNRWA accompagne un convoi d’aides au camp Yarmouk à Damas - AFp/OLJ http://www.lorientlejour.com/article/915110/le-chef-de-lunrwa-accompagne-un-convoi-daides-au-camp-yarmouk-a-damas

    Pierre Krähenbühl, le commissaire général de l’UNRWA, l’agence de l’Onu pour l’aide aux réfugiés palestiniens, a jugé « totalement inacceptable » le fait que les quelque 18 000 habitants du camp n’aient pas reçu d’aides depuis près de trois mois.

    Des groupes rebelles se trouvent à l’intérieur de ce camp, le plus grand de Syrie, assiégé par l’armée depuis plus d’un an et dont les habitants souffrent de la faim.
    Plus de 200 personnes sont mortes depuis le début du siège, dont plusieurs dizaines de la faim, selon des ONG.

    « Il est nécessaire que les distributions (d’aides) soient plus régulières durant la semaine. Il ne faut pas procéder à des distributions pendant un jour et puis s’arrêter », a déclaré à l’AFP M. Krähenbühl, en soulignant « les terribles conditions à Yarmouk où les civils vivent dans l’indigence la plus totale ».
    « Il ne faut pas imposer de limites concernant le nombre de gens que nous devons secourir tous les jours. Cela doit être amélioré », a ajouté le chef de l’UNRWA, en disant avoir reçu « l’engagement du gouvernement » à pouvoir distribuer les aides sur une base plus régulière.

    M. Krähenbühl a en outre appelé les groupes rebelles à « respecter les réfugiés palestiniens, les civils, et (..) à ne pas interférer dans les fournitures d’aides ».
    « C’est vraiment choquant. Nous avons vu des femmes et des enfants faisant la queue. Nous avons vu leurs souffrances dans leurs yeux. Ils sont entourés de destructions. Ils n’ont ni eau ni électricité. Ils ont de graves problèmes de santé », a-t-il dit.

    « L’UNRWA est déterminée à augmenter son assistance dans les domaines de la santé et la nourriture. Nous y travaillons », a assuré le chef de l’UNRWA, appelant la communauté internationale à « trouver une solution à cette situation ».
    « Les habitants du Yarmouk et les réfugiés palestiniens dans les autres camps en Syrie ont besoin avant tout de sécurité et de paix », a encore dit M. Krähenbühl, qui a rencontré à Damas le ministre des Affaires étrangères Walid Mouallem.

    Plus de 160 000 personnes, des Palestiniens et des Syriens, vivaient à Yarmouk avant le début de la guerre en Syrie qui entre le 15 mars dans sa cinquième année.
    Des rebelles ont pris position il y a plus d’un an dans le camp. Depuis fin juin 2014, une trêve conclue entre régime et rebelles a permis d’alléger très partiellement le siège.

  • #Gaza crisis: a closer look at Israeli strikes on #UNRWA schools | World | The Guardian
    http://www.theguardian.com/world/2014/aug/08/-sp-gaza-israeli-strikes-unrwa-schools?CMP=twt_gu

    Maghazi Prep School A & B
    Date: 21 July 2014

    Dead: 0 reported casualties

    Wounded: 1 child

    Sheltering: Approximately 1,000 internally displaced people prior to the first attack

    What happened: At approximately 4.55pm, the school was struck by explosive ordnance “believed to have been fired by Israeli forces.” – UNRWA statement

    Comment: “UNRWA condemns in the strongest possible terms the shelling of one of its schools in the central area of Gaza.” – UNRWA statement

    IDF comment: “We are carefully reviewing all of these incidents.”

    Maghazi Prep School A & B
    Date: 22 July 2014

    Dead: 0

    Wounded: 0

    Sheltering: Approximately 1,000 internally displaced people prior to the first attack

    What happened: At about 10.30am, as UNRWA officials at the school investigated the 21 July incident, “there was further shelling of the school, seriously endangering the lives of UN humanitarian workers and displaced civilians.” – UNRWA statement

    Comment: “This is a serious violation of United Nations’ premises that could have had far-reaching human consequences.” – Pierre Krähenbühl, commissioner-general of UNRWA

    IDF comment: “We are carefully reviewing all of these incidents.”

    Deir al-Balah Preparatory Girls School C
    Date: 23 July 2014

    Dead: 0

    Wounded: 5

    Sheltering: Approximately 1,500 internally displaced people

    What happened: the school was reportedly struck at 7.45am

    Comment: “This is the second time in three days that an UNRWA school has taken a direct hit from Israeli shelling and we again condemn this in the strongest possible terms.” – UNRWA spokesman Chris Gunness

    IDF comment: “We are carefully reviewing all of these incidents.”

    Beit Hanoun Elementary Co-ed School A & D
    Date: 24 July 2014

    Dead: 15*

    Wounded: 200, mostly women and children

    Sheltering: Approximately 1,500 internally displaced people

    What happened: According to survivors, at about 2.50pm, as the playground was crowded with families waiting to be ferried to safety, one shell landed in the schoolyard, followed by several more rounds that hit the upper storeys of the building.

    Comment: “Today’s attack underscores the imperative for the killing to stop and to stop now.” – UN secretary-general Ban Ki-moon

    IDF comment: The Israeli military first claimed, in a text sent to journalists, that the school could have been hit by Hamas missiles that fell short, reported the Guardian’s Peter Beaumont.

    IDF spokesman Lieutenant Colonel Peter Lerner later said in an email to the Guardian: “In the matter of the Beit Hanoun school, the IDF encountered heavy fire in vicinity of the school, including anti-tank missile. We later determined that an errant mortar did indeed land in the empty courtyard of the school, backing this up with video evidence.”

    Additional: The Guardian’s Peter Beaumont reported from the scene: “There was no visible evidence of debris from broken Palestinian rockets in the school. The injuries and the number of fatalities were consistent with a powerful explosion that sent shrapnel tearing through the air, in some cases causing traumatic amputations. The surrounding neighbourhood bore evidence of multiple Israeli attacks, including smoke from numerous artillery rounds and air strikes. One building was entirely engulfed by flames.”

    We chose to use the number from the Guardian report, as the numbers of reported dead varied between 11 and 15.

    Zaitoun Preparatory Girls School B
    Date: 29 July 2014

    Dead: 0

    Wounded: 8

    Sheltering: Approximately 2,200 internally displaced people

    What happened: the school was reportedly struck

    IDF comment: “We are carefully reviewing all of these incidents.”

    Jabaliya Elementary Girls School A & B
    Date: 30 July 2014

    Dead: 21**

    Wounded: more than 100, including women and children

    Sheltering: Approximately 3,200 internally displaced people

    What happened: School in Jabaliya refugee camp was hit by five shells during a night of relentless bombardment across Gaza.

    Comment:

    “Nothing is more shameful than attacking sleeping children. I condemn this attack in the strongest possible terms.” – UN secretary-general Ban Ki-moon

    “The shelling of a UN facility, that is housing innocent civilians who are fleeing violence, is totally unacceptable and totally indefensible.” – White House spokesman Josh Earnest

    “The world stands disgraced” – Pierre Krähenbühl, commissioner-general of UNRWA

    IDF Comment: “Regarding the UNRWA facility in Jabaliya, we have determined that an exchange of fire, including mortar fire, did indeed take place in the vicinity of the school.”

    Additional:

    “All available evidence points to Israeli artillery as the cause – Ban Ki-moon

    Damage “likely to have come from heavy artillery not designed for precision use … [the IDF] provided no evidence of [militant] activity and no explanation for the strike beyond saying that Palestinian militants were firing about 200 yards away.” – New York Times investigation.

    This New York Times investigation published several days after the strike occurred found the number of dead to be greater than that previously reported. We elected to use this number.

    Rafah Boys Preparatory School A
    Date: 3 August 2014

    Dead: 11, “five were children between 3 and 15 years old”

    Wounded: 27

    Sheltering almost 3,000 internally displaced people

    What happened: A projectile struck the ground 8-10 metres from open school gates at about 10.50am. Witnesses at the scene less than an hour after the explosion claimed it had been fired from one of the many unmanned Israeli drones. UN officials in Gaza described a “shelling incident” or an air strike.

    Comment:

    “The attack is yet another gross violation of international humanitarian law, which clearly requires protection by both parties of Palestinian civilians, UN staff and UN premises, among other civilian facilities. United Nations shelters must be safe zones not combat zones. The Israel Defence Forces have been repeatedly informed of the location of these sites. This attack, along with other breaches of international law, must be swiftly investigated and those responsible held accountable. It is a moral outrage and a criminal act.” – UN secretary-general Ban Ki-moon

    IDF comment: “In the Rafah School incident, the IDF targeted three Palestinian Islamic Jihad militants on a motorbike outside of the school. The targeted strike did indeed neutralise the militants on the targeted motorbike.”

    #Israël #Israel #Crimes #victimes_civiles

  • #Gaza “facing precipice,” says #UNRWA in scathing plea for humanitarian aid
    http://english.al-akhbar.com/content/gaza-facing-precipice-says-unrwa-scathing-plea-humanitarian-aid

    Palestinians are “facing a precipice” in Gaza, the top #UN refugee official there told the Security Council on Thursday in a strongly-worded appeal for action. With more than 240,000 Palestinians already sheltering in UN facilities — four times the number from the last Gaza conflict in 2008-2009 — Pierre Krahenbuhl said he had reached breaking point. “I believe the population is facing a precipice and appeal to the international community to take the steps necessary to address this extreme situation,” the head of the UN Palestinian refugee agency UNRWA told the 15-member council. read more

    #Israel #Palestine

  • #UNRWA breaks its silence: Abu Hussein school massacre exposes #Israel
    http://english.al-akhbar.com/content/unrwa-breaks-its-silence-abu-hussein-school-massacre-exposes-isra

    United Nations Relief and Works Agency (UNRWA) Commissioner-General Pierre Krahenbuhl inspects the damage at an UNRWA school following an Israeli strike. (Photo: AFP-Mohammed Abed) United Nations Relief and Works Agency (UNRWA) Commissioner-General Pierre Krahenbuhl inspects the damage at an UNRWA school following an Israeli strike. (Photo: AFP-Mohammed Abed)

    The United Nations Relief and Works Agency for #Palestine Refugees (UNRWA) says it had sent 17 communiqués that included the coordinates of the Abu Hussein UN-run school in the #Jabalia_refugee_camp to the Israelis to avoid bombing it. The last of these warnings was communicated a few hours before the massacre, according to UNRWA. The deadly Israeli air strike on the (...)

    #Culture_&_Society #Abu-Hussein_school #Articles #Gaza #Pierre_Krähenbühl

  • Conflit à Gaza - Tirs meurtriers sur une école : une agence de l’#ONU accuse ouvertement #Israël - RTL info
    http://www.rtl.be/info/monde/international/1112696/conflit-a-gaza-tirs-meurtriers-sur-une-ecole-une-agence-de-l-onu-accuse-ouvertem

    « Je condamne dans les termes les plus fermes possibles cette grave violation du #droit_international par les forces israéliennes », a déclaré #Pierre_Krähenbühl, chef de l’#UNWRA. « La nuit dernière, des enfants ont été tués alors qu’ils dormaient à côté de leurs parents sur le sol d’une salle de classe, dans un refuge désigné comme tel à Gaza. C’est un affront pour chacun d’entre nous, une source de #honte internationale », a dit Pierre Krähenbühl.

    (...)

    « Il s’agit de gens à qui l’armée israélienne avait ordonné de quitter leurs maisons. » "La localisation précise" de l’école et « le fait qu’elle accueillait des milliers de personnes déplacées sont des informations qui ont été transmises 17 fois à l’armée israélienne afin de s’assurer de leur sécurité, la dernière fois à 22H00 (mardi) soir, quelques heures avant le bombardement meurtrier », a poursuivi le responsable. « C’est la sixième fois que l’une de nos écoles est frappée. Nos employés, ces gens qui mènent l’action humanitaire sont tués. Nos refuges sont surpeuplés », a-t-il encore dénoncé. « Nous ne sommes plus uniquement dans le domaine de l’action humanitaire. Nous sommes arrivés au point où il faut que des #comptes soient rendus », a réclamé Pierre Krähenbühl.

    #crimes #impunité #complicité #Israel

  • Ami journaliste, je te donne un truc mnémotechnique bien utile : le nouveau patron de l’UNRWA se nomme Pierre Krähenbühl, avec un « ä » et un « ü » :
    http://www.unrwa.org/newsroom/features/new-commissioner-general-unrwa-sworn

    C’est-à-dire qu’il a dans son nom deux lettres avec chacune deux petits ziguiguis (c’est le terme consacré dans la terminologie officielle de l’ONU). Donc ça fait un total de 4 petits ziguiguis.

    C’est facile, c’est la « règle de 4 ». Quand tu écris le nom du nouveau patron de l’UNRWA, ça doit devenir automatique, tu comptes les ziguiguis. Si en as mis 3, c’est pas bon : il en faut 4. OK ?

    Bon, ensuite, pour te souvenir que son titre officiel, c’est « Commissaire général de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient », tu te démerdes.

    De rien, de rien… ça me toujours fait plaisir d’aider nos amis des médias.

  • Israel’s blockade of Gaza the “longest in history,” says new UNRWA head
    Haaretz
    http://www.haaretz.com/news/middle-east/1.585880

    Israel’s seven-year blockade of the Gaza Strip is the “longest in history,” according to the newly-appointed United Nations Relief and Works Agency (UNRWA) Commissioner-General Pierre Krahenbuhl, as quoted by the Anadolu news agency.

    Speaking at a conference in the southern Gaza town of Khan Younis on Wednesday, Krahenbuhl said that the blockade was being used to collectively punish the Palestinian people – an issue that would be the focal point of his future discussions in the region.

    During his first visit to Gaza, Krahenbuhl urged world leaders to help the Palestinians end the Israeli blockade, which was imposed on Gaza soon after the Hamas Islamic Movement seized control of the enclave by force in 2007.

    “It is clear that this amounts to a very extreme form and illegal collective punishment that will be also at the heart of all of the advocacy work that UNRWA carries out,” Krahenbuhl said.

    He added that the deteriorating humanitarian conditions in the Palestinian enclave were clearly apparent.

    UNRWA currently provides aid to some 800,000 refugees in the territory, as compared to some 80,000 in 2000, Krahenbuhl said. He promised that UNRWA, despite its limited budget, would do its best to reach more poor people in Gaza.

    Krahenbuhl added that he would brief Israeli officials on conditions in Gaza, noting that the UNRWA was determined to find a solution to the crisis.