person:pierre magnol

  • Si tu veux briller en société : les Magnolias sont ainsi nommés en hommage à Pierre Magnol, directeur du jardin botanique de #Montpellier.
    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Magnolia

    Ce genre a été nommé Magnolia par le frère Charles Plumier (1646-1704), en l’honneur de Pierre Magnol (1638-1715), médecin et botaniste français, qui fut directeur du jardin botanique de Montpellier[2]. Une autre hypothèse[3] veut que ce soit Carl von Linné qui ait créé le mot Magnolia, également en l’honneur de Pierre Magnol et de son concept de famille, utilisé dans la classification botanique[4]. Cette indication historique doit être complétée par le fait qu’à la mort de Pierre Magnol, le 21 mai 1715, le jeune Carl von Linné, né le 23 mai 1707, n’est âgé que de huit années[5] et aurait été attribuée à titre posthume.

    Pierre Magnol donc :
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Magnol

    Fils d’un apothicaire protestant[3], il se passionne très tôt pour l’histoire naturelle et en particulier pour la botanique. En 1659, Pierre Magnol obtient brillamment son doctorat de médecine dans la plus fameuse université de l’époque : celle de Montpellier. Grâce à la protection de Joseph Pitton de Tournefort et de Guy-Crescent Fagon, il devient médecin du roi et suppléant au Jardin du roi.

    Le roi ne ratifie pas sa nomination à la chaire de botanique de la Faculté de médecine de Montpellier. Motif : Pierre Magnol est protestant… En 1685, avec la révocation de l’Édit de Nantes, il doit abjurer le protestantisme[4]. Cet acte lui ouvre la voie : en 1694, il obtient enfin une chaire à la faculté de médecine de Montpellier. En 1697, il devient le directeur du Jardin botanique et participe, en 1706, à la fondation de la Société royale des sciences de Montpellier pour laquelle il rédige plusieurs mémoires, dont l’un sur la circulation de la sève et un autre où il cherche des moyens de panifier d’autres végétaux que le blé pour trouver des solutions aux disettes de l’époque. En 1709, il remplace Tournefort à l’Académie des sciences[4]. Malgré l’accueil chaleureux qui lui est fait à Paris, il rentrera rapidement à Montpellier pour raisons de santé, où il s’éteint en 1715, à son domicile.