person:pierre souchon

  • CQFD N° 157 En Kiosque : En une : « Rien n’est bon dans le Macron » de Soulcié

    Édito : Massacre à la tronçonneuse

    Alors ça y est. On s’y attendait plus ou moins, même si certains espéraient qu’elles restent, depuis le temps qu’elles étaient là... Mais non ! Ce lundi 4 septembre, à l’heure où blanchit La Plaine, où les minots dorment à poings fermés avant leur rentrée scolaire, les tronçonneuses et tractopelles de la mairie de Marseille sont venues, en douce, comme pour cacher leur honte, découper, arracher, enlever... voler ! les fameuses tables de La Plaine. Elles avaient été conçues, façonnées et solidement plantées par et pour les habitants du coin, sur les bords d’un boulodrome, au cœur d’un quartier populaire. Point de rendez-vous pour tous, refuge pour des apéros ou les galériens du bitume, pour blaguer, glander ou refaire le monde, elles étaient aussi un symbole. Celui de la résistance d’un quartier, des forains du marché ou des copains et copines de passage face aux projets absurdes de « rénovation », « revalorisation », « montée en gamme », que la mairie et ses alliés, urbanistes sans cervelle, promoteurs sans cœur et spéculateurs sans âme, entendent imposer à tous.

    . . . . .
    http://cqfd-journal.org/Au-sommaire-du-no157

    Dossier : La fourchette entre les dents

    Enquêtes et reportages d’ici et d’ailleurs
    Code du travail : En attendant la broyeuse > Le 31 août, le tandem Philippe-Pénicaud rendait public le contenu des fameuses ordonnances réformant – encore ! – le droit du travail. Fin d’un terrible suspens estival et florilège d’une casse éminemment sociale.

    Venezuela : « C’est une curieuse guerre où Maduro réarme sans cesse ses ennemis » > La crise politique qui met le Venezuela en ébullition depuis des mois est au cœur d’une guerre d’information et de propagande qui s’invite même, quoique à d’autres fins, dans le débat politique français. Au-delà des discours binaires, nous avons voulu prendre le risque de la complexité avec Fabrice Andreani, doctorant à Lyon-II, qui travaille sur la révolution bolivarienne.

    Carte postale de NDDL : Les vacances de M. René > En voiture, Simone ! Enfin, en camping-car, plutôt. Parti cet été pour de pépères vacances en Bretagne, l’ami René s’est retrouvé par inadvertance à Notre-Dame-des-Landes. Il a envoyé au Chien rouge cette longue carte postale – par inadvertance aussi, on la publie...

    Festival des luttes en kreiz-Breizh : Tais-toi et creuse ! > Fin juillet, malgré une humidité typique d’un hiver indien, les 1 500 participants du Festival des luttes à Plougonver (22) sont sortis tels des champignons pour contester projets miniers et autres aménagements inutiles. Les Bretons savent faire contre mauvaise fortune météo bon kir.

    Culture de lutte et arts de combat
    Entretien avec Mélusine – pas sur Twitter, mais dans un café : « À la croisée du féminisme et de l’antiracisme » > On avait lu avec intérêt ce texte bien balancé où une certaine Mélusine répondait, sans tomber dans les pièges de la polémique attendue, au livre de Houria Bouteldja, Les Blancs, les Juifs et nous. S’y exprimait le point de vue d’une jeune féministe « racisée ». CQFD a rencontré l’auteure rue de La Roquette, au lendemain de la Marche pour la dignité et contre le racisme, le 19 mars dernier à Paris.

    Quand les allumettes servaient de touche « off » : La balade incendiaire du Clodo > Le Comité pour la liquidation ou la destruction des ordinateurs (Clodo) n’a sévi que quelques années dans la région toulousaine. Mais il a marqué d’une pierre blanche les luttes anti-technologiques des années 1980. Retour sur un épisode oublié.

    Entretien avec Pierre Souchon : « J’aurais aimé en gagner autrement, de l’humanité » > Bien connu des lecteurs de la presse indépendante, Pierre Souchon publie son premier livre Encore Vivant (éd. du Rouergue). Des mythes déchus de son ascendance paysanne ardéchoise à un mariage clinquant en haute bourgeoisie, jusqu’aux atterrissages forcés dans les sombres couloirs de la psychiatrie, l’auteur, diagnostiqué bipolaire, entraîne le lecteur dans l’incroyable intrigue de sa jeunesse.

    Entretien avec l’écrivaine Lola Lafon : « Le basculement, ce moment où tout se brise en s’éclairant » > * Dans son cinquième roman Mercy, Mary, Patty, Lola Lafon interroge la destinée de jeunes femmes refusant de suivre les rails qu’on leur a assignés, au premier rang desquelles la sulfureuse Patricia Hearst.

    #CQFD #Copinage #Saine_Lecture

    • Entretien avec l’écrivaine Lola Lafon : « Le basculement, ce moment où tout se brise en s’éclairant » > * Dans son cinquième roman Mercy, Mary, Patty, Lola Lafon interroge la destinée de jeunes femmes refusant de suivre les rails qu’on leur a assignés, au premier rang desquelles la sulfureuse Patricia Hearst.

      Lola Lafon, romancière, musicienne, est la première invitée de "Par les temps qui courent", pour son roman "Mercy, Mary, Patty" publié aux éd. Actes Sud


      #Lola_Lafon
      https://www.franceculture.fr/emissions/par-les-temps-qui-courent/lola-lafon-la-neutralite-ca-nexiste-pas

      “Comment peut-on être anarchiste ?” ~ Recension par Noël Godin dans “CQFD”
      https://lignesdeforce.wordpress.com/2017/09/11/comment-peut-on-etre-anarchiste-recension-par-noel-godin-da

    • http://www.violetteandco.com/librairie/spip.php?article1031


      mercredi 13 septembre
      Rencontre avec LOLA LAFON pour la sortie de son roman « Mercy, Mary, Patty » - 19h

      "En février 1974, Patricia Hearst, petite-fille du célèbre magnat de la presse William Randolph Hearst, est enlevée contre rançon par un groupuscule révolutionnaire dont elle ne tarde pas à épouser la cause, à la stupéfaction générale de l’establishment qui s’empresse de conclure au lavage de cerveau.
      Professeure invitée pour un an dans une petite ville des Landes, l’Américaine Gene Neveva se voit chargée de rédiger un rapport pour l’avocat de Patricia Hearst, dont le procès doit bientôt s’ouvrir à San Francisco. Un volumineux dossier sur l’affaire a été confié à Gene. Pour le dépouiller, elle s’assure la collaboration d’une étudiante, la timide Violaine, qui a exactement le même âge que l’accusée et pressent que Patricia n’est pas vraiment la victime manipulée que décrivent ses avocats...
      Avec ce roman sur la rencontre décisive de trois femmes “kidnappées” par la résonance d’un événement mémorable, Lola Lafon s’empare d’une icône paradoxale de la “story” américaine pour tenter de saisir ce point de chavirement où l’on tourne le dos à ses origines."

      "FAIRE UN PAS DE CÔTÉ et laisser à l’actualité ses conclusions, s’en remettre à la fiction, aux lignes droites préférer le motif du pointillé, ces traces laissées par Mercy Short, Mary Jamison et Patricia Hearst que je découvre lors d’une résidence à Smith College, Massachusetts.
      Elles ont dix-sept ans en 1690, quinze ans en 1753 et dix-neuf ans en 1974. Leur point commun : elles choisissent de fausser compa-gnie au futur étroit qu’on leur concoctait et désertent leur identité pour en embrasser une nouvelle, celle des « ennemis de la civilisation » de leur époque, les Natifs américains pour les deux premières, un groupuscule révolutionnaire pour la troisième.
      La rencontre est au centre de Mercy, Mary, Patty, la mienne et celle de mes personnages, Violaine et Gene Neveva, avec celle qui, en 1975, tourna brièvement le dos au capitalisme pour se rallier à la cause de ses ravisseurs marxistes : Patricia Hearst.
      Sa voix rythme le récit, défait les territoires idéologiques et dévoile l’envers de l’Amérique, elle porte en elle une question qui se transmet de personnage en personnage, question-virus qui se transforme en fonction du corps qui l’accueille : que menacent-elles, ces converties, pour qu’on leur envoie polices, armées, prêtres et psychiatres, quelle contagion craint-on ?
      Patricia Hearst met à mal toute possibilité de narration omnisciente, à son épopée ne conviennent que des narrations multiples.
      Si mon précédent roman (La petite communiste qui ne souriait jamais) interrogeait la façon dont les systèmes politiques s’affairent autour des corps de jeunes filles, Mercy, Mary, Patty s’attache à l’instant du chavirement, du choix radical et aux procès qu’on fait subir à celles qui désertent la route pour la rocaille, des procès similaires sur trois siècles, au parfum d’exorcisme. Mercy, Mary, Patty est semé du sable des Landes où se déroule le récit, ses grains minuscules enrayent la fiction d’un monde « civilisé » auquel on se devrait de prêter allégeance.’’ L.L.

      D’origine franco-russo-polonaise, élevée à Sofia, Bucarest et Paris, Lola Lafon s’est d’abord consacrée à la danse avant de se tourner vers l’écriture. Elle est l’autrice de quatre romans : Une fièvre impossible à négocier (Flammarion, 2003 ), De ça je me console (Flammarion, 2007 ), Nous sommes les oiseaux de la tempête qui s’annonce (Flammarion, 2011) et La petite communiste qui ne souriait jamais (Actes Sud,2014 ).
      Egalement musicienne, elle compte deux albums à son actif : Grandir à l’envers de rien (Label Bleu / Harmonia Mundi, 2006) et Une vie de voleuse (Harmonia Mundi, 2011). Dans le domaine du spectacle, elle a joué des concerts-lectures de ses romans ainsi qu’un spectacle chorégraphique. Plusieurs adaptations théâtrales ont été créées à partir de son œuvre.

  • Inégalités territoriales et incurie des pouvoirs publics — Cette #France en mal de #médecins, par Pierre Souchon (septembre 2016)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2016/09/SOUCHON/56209 #st

    Entre 2007 et 2016, le nombre de généralistes en France a diminué de 8,7%. Plus de trois millions de personnes peinent désormais à trouver un médecin traitant. D’abord apparu dans les zones rurales, ce problème touche désormais de petites villes comme Lamballe, une commune bretonne gagnée par le désert médical.

    http://zinc.mondediplo.net/messages/49055 via Le Monde diplomatique

  • Au sommaire du numéro d’août 2015
    (en kiosques mercredi 29 juillet 2015)

    « Une », page 1 :

    « Leur seul objectif était de nous humilier », par Yanis Varoufakis.

    L’Europe dont nous ne voulons plus, par Serge Halimi

    Des brigadistes aux djihadistes, combattre à l’étranger, par Laurent Bonelli.

    Page 2 :

    Aux origines climatiques des conflits, par Agnès Sinaï.

    Page 3 :

    Femmes arabes dans le piège des images, par Sahar Khalifa.

    Pages 4 et 5 :

    Starbucks et Subway, l’illusion des fast-foods nouvelle génération, par Benoît Bréville.

    Pages 6 et 7 :

    A Moscou, rêves de liberté et grand embouteillage, par Hélène Richard.
    Retour en grâce des transports en commun (H. R.).

    Pages 8 et 9 :

    Mexique : « Deux individus armés se sont approchés... », par Sergio González Rodríguez.

    Page 10 :

    Les bergers, prolétaires de l’élevage, par Michel Didier.

    Page 11 :

    Syndrome de Stockholm à Disneyland Paris, par Pierre Souchon.

    Pages 12 et 13 :

    Islam et relégation urbaine à Montpellier, par Pierre Daum.
    Mosquée contre mosquée (P. D.).

    Pages 14 et 15 :

    Voyage sous bonne garde en Corée du Nord, par Martine Bulard.

    Page 16 :

    Médias, le Parlement irlandais accuse, par Julien Mercille.

    Pages 17 à 21 :

    Dossier : le révélateur grec

    – Suite des articles de Serge Halimi et Yanis Varoufakis, page 1.

    Exil, par Angélique Ionatos.

    « Le système a absorbé le virus », par Renaud Lambert.

    L’ordo­libéralisme allemand, cage de fer pour le Vieux Continent, par François Denord, Rachel Knaebel et Pierre Rimbert.

    Pages 22 et 23 :

    – Suite de l’article de Laurent Bonelli, page 1.

    Pages 24 à 26 :

    Les livres du mois : « LoveStar », d’Andri Snær Magnason, par Nicolas Melan. – « Toutes les vagues de l’océan », de Víctor del Arbol, par Anne Mathieu. – Les tribulations des Africains en Chine, par Anne Roy. – De la Société des nations à la gouvernance mondiale, par Chloé Maurel. – Campagnes de terreur, par @Mona Chollet. – Le parfum des livres, par Sébastien Lapaque. – Pyrrhus sur la Croisette, par Eugenio Renzi. –

    Dans les revues.

    Page 27 :

    Flux de musique... et d’argent, par David Commeillas.

    Page 28 :

    Les aventures de Mam’zelle Cisaille, par Dominique Pinsolle

  • Article11 - Les dents du désert - Pierre Souchon
    http://www.article11.info/?Les-dents-du-desert

    Au bureau, je me renseigne, parce que me renseigner, c’est mon métier. Plus de 120 articles de presse ont été consacrés au « boucher de la Nièvre », à « Mark l’édenteur », au « dentiste psychopathe ». Je n’avais pourtant jamais entendu parler de cette histoire, invariablement classée dans la rubrique faits divers. Y’avait un truc, pourtant. Quelque chose à creuser. Le truc, c’était le « désert médical ». Ça n’avait rien d’un fait divers, ça. Mais manifestement tout le monde s’en foutait, puisque la même centaine d’articles détaillait gaiement les sinus fracturés, les morceaux de roulette laissés dans les gencives, les AVC sur le siège du cabinet, les mâchoires disloquées des victimes, relevant seulement en passant que Mark Van Nierop était parvenu dans ce « désert médical » par l’entremise d’un « chasseur de têtes hollandais financé par le Conseil général de la Nièvre ».

    • Ce qu’on sait, c’est que Sylviane a 1 065 euros de #retraite net. « Tiens, regarde, ça se voit bien, la différence entre les deux années : Hollande l’a fait baisser de 35 euros. Et la complémentaire aussi, l’Ircantec. C’est cette feuille-là... Tu vois, là aussi, cinq euros de moins. Je peux te dire que je le sens. »

      Ce qu’on sait aussi, c’est que #Didier_Migaud a été placé jeune, comme Sylviane.

      Placé par François Mitterrand à 24 ans chez Louis Mermaz, député-maire-président du Conseil général de l’Isère-président de l’Assemblée nationale-plusieurs fois ministre. Didier a été son chargé de mission-directeur de cabinet-directeur des services-conseiller, et puis un tas d’autres choses très intéressantes, jusqu’à la première présidence de la #Cour_des_comptes. Comme Sylviane, Didier est très économe. « Il se contente au déjeuner d’une salade à emporter. Déjà, quand il était [président de l’agglomération] de Grenoble, il rendait les traiteurs fous en chipotant sur le prix du moindre petit-four »1. Didier n’aime vraiment pas du tout dépenser des sous, du coup il souhaite que les #chômeurs et les #retraités comme Sylviane « ne soient pas tenus à l’écart de l’effort nécessaire pour redresser les comptes publics », alors Sylviane les redresse en baissant nécessairement sa retraite.

      #désert_médical #fils_de_notaire

  • « Le Prophète, la seule chose en laquelle on croit », par Pierre Souchon
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/02/SOUCHON/52628

    Tous deux fils d’ouvriers algériens, Wissem et Nabil ont grandi dans le même quartier, où ils ont fait les quatre cents coups. Mais l’un a fini par se tourner vers la religion et l’autre vers le syndicalisme. Retour sur des histoires parallèles.

  • Combat de Sonia et Houda : camarades, réveillez-vous, il y a urgence !
    http://www.article11.info/?Combat-de-Sonia-et-Houda-camarades

    En grève de la faim depuis douze jours contre leur licenciement, deux ouvrières tunisiennes de Latécoère s’éteignent peu à peu. Les syndicats, dont elles ont porté haut les couleurs révolutionnaires, brillent par leur inertie - l’heure ne devrait pourtant franchement pas être au « dialogue social »… L’ami Pierre Souchon, qui les accompagne depuis un an dans leur combat, dénonce cette terrible situation. Source : Article11

  • Le Diplo de février
    http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=2933

    Rendez-vous mensuel avec l’équipe du MONDE DIPLOMATIQUE. Serge Halimi évoque les censeurs et les scélérats, Gérard Prunier explique la situation au Soudan du Sud, Pierre Souchon a rencontré les évangélistes de l’Union Européenne dans la campagne roumaine et Jean-Arnault Dérens décrit le malaise français devant la colère des Bretons.

    Entretien : Daniel Mermet

  • Solidarité syndicale sans frontières : le cas de Latécoère, par Pierre Souchon - Les blogs du Diplo
    http://blog.mondediplo.net/2013-11-08-Solidarite-syndicale-sans-frontieres-le-cas-de

    Sous le soleil de Toulouse, les syndicalistes des deux rives s’embrassent. Il est dix-huit heures. Au volant de sa voiture, M. Delmas cache mal son émotion :

    -- Elles sont extraordinaires, ces filles. C’est la pureté du #syndicalisme, c’est... C’est son essence. J’avais l’impression d’être en 1936...

    -- Va falloir qu’on bosse, Rémi. On parlera de tout ça au local lundi », prévoit M. Coste.

    La solidarité internationale a commencé cet après-midi, dans un restaurant. Tout reste à faire, s’inquiète le délégué syndical de Latécoère : « Voilà près de six mois que nos camarades tunisiennes ont été licenciées. Notre direction a brisé leur syndicat, a rapatrié la production ici, et nous, on fait une petite bouffe, une rencontre peinards... Ils doivent rigoler, nos patrons. »

    #France #Tunisie #UGTT #Entreprise #Mouvement_de_contestation #Solidarité #Aéronautique #Dassault

  • « Je suis celui qui hurle en tournant sur lui-même dans la rue » - Pierre Souchon
    http://www.article11.info/?Je-suis-celui-qui-hurle-en#pagination_page

    J’allume une clope et deux uniformes rentrent dans le café, un mec très grand et puis un petit.
    « Monsieur ? Vous allez nous suivre.
    – Non non. Je veux juste un verre d’eau.
    – Vous troublez la tranquillité du bar. On est de la police ferroviaire, on va s’expliquer.
    – Non. J’ai rien fait d’illégal. »
    Le petit se précipite vers moi et me menotte direct. Ça me défonce les poignets parce que je tire fort pour me détacher, aussi parce que j’ai une triple fracture de la main qui est plâtrée. Je hurle au type qu’il me lâche, que je veux boire un coup. Il s’en fout royal, et me trimballe dans toute la gare jusqu’à son local, où il me menotte au radiateur.
    « Tu fais moins le malin ?, il se renseigne. T’es calmé, petit con ? » Ils se bidonnent.
    « T’as vu, Bernard, il est gentil, maintenant... Hein, glandu ? »

    #récit #psychiatrie #violences_policières

  • Syndicaliser les aides à domicile, un travail de fourmi | Pierre Souchon
    http://www.monde-diplomatique.fr/2011/09/SOUCHON/20961

    Isolement des salariés, absence de tradition syndicale, gommage des rapports de forces traditionnels : les obstacles à la mobilisation dans le secteur de l’aide à domicile sont nombreux. Exemples dans l’Ardèche, le Berry et la Somme. / #France, #Femmes, Protection sociale, Santé, #Syndicalisme, (...) / France, Femmes, Protection sociale, Santé, Syndicalisme, #Travail, Droits des femmes - 2011/09

    #Protection_sociale #Santé #Droits_des_femmes #2011/09

  • Syndicaliser les aides à domicile, un travail de fourmi | Pierre Souchon (Le Monde diplomatique)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2011/09/SOUCHON/20961

    Isolement des salariés, absence de tradition syndicale, gommage des rapports de forces traditionnels : les obstacles à la mobilisation dans le secteur de l’aide à domicile sont nombreux. Exemples dans l’Ardèche, le Berry et la Somme. Source : Le Monde diplomatique

  • Tunisie : la révolution n’est pas une randonnée de gala | Pierre Souchon (Article11)
    http://www.article11.info/?Tunisie-la-revolution-n-est-pas

    Un petit village, à deux heures de route de Tunis – autant dire : très loin de ma cambrousse ardéchoise natale. J’étais parti prendre un bol d’air loin de la capitale et de son agitation révolutionnaire, pensant m’aérer les neurones et les poumons, j’en ai ramené une cheville foulée. C’était en mai dernier, avant les élections, mais après la chute du despote. Retour sur randonnée. (...) Source : Article11