Le dernier professeur de sciences politiques spécialiste d’Afrique quitte l’Allemagne.
Politik-Professor Prinz Kum’a Ndumbe III. verlässt Berlin
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Fast 50 Jahre nichts als Gast zu sein, das wurde ihm am Ende doch zu viel. Den Stuhl vor die Tür gesetzt hat ihn zu schlechterletzt die Deutsche Rentenversicherung 328 Euro Rente, in Deutschland wäre er damit ein Fall für die Stütze geworden. Deshalb hat Prinz Kum’a Ndumbe III. Anfang November Berlin verlassen, seine zweite Heimat, um in der ersten, in Kamerun, ein womöglich würdigeres Leben zu führen.
Er habe in all der Zeit „manchmal verzweifelt“ den Dialog mit diesem Land gesucht, heißt es im Abschiedsbrief an den Regierenden Bürgermeister, der seine Hinterlassenschaft an die Stadt begleitete, darunter die 20 seiner Bücher, die in Berlin entstanden sind.
Er bittet darin Wowereit, sie Schulen, Universitäten und anderen Bildungseinrichtungen zur Verfügung zu stellen - „zur nachhaltigen Förderung von Toleranz, Vielfalt, Interkulturalität und friedlichem Miteinander“.
Prince Kum’a Ndumbe III obtient son titre de Professeur en 1989 à l’institut de sciences politiques Otto Suhr de la Freie Universität Berlin . Depuis sa chaire est supprimée dans le contexte de la transformation des science politiques d’une discipline contestataire en spécialité au service de la gestion politique. Il ne trouve jamais de poste fixe et part à la retraite maintenant - il a droit à 328 Euros par mois.
Son intinéraire témoigne du fait que depuis la chute du mur les élites allemandes ne jugent plus nécessaire de s’intéresser à une vue africaine de l’Afrique. On se concentre sur le développement du pays dans le contexte européen. Le reste du monde est percu comme marché pour écouler ses marchandises. La solidarité avec les pays de l’ancien « tiers monde » est remplacée par la vente d’armes dans une perspective interventionniste. Notre ministre pour la collaboration et le développement économique est un ancien militaire de carrière néo-libéral qui déclare lors de son investiture qu’il a l’intention de supprimer son ministère - et crée des centaines de postes pour ses copains par la suite.
Pas de chance pour Prince Kum’a Ndumbe III qui arrive au mauvais moment au mauvais endroit.
Il nous laisse une branche allemande de l’association Africavenir qui sera maintenue par ses anciens étudiants et compagnons de route.