person:rémi fraisse

  • Le général Denis Favier s’est avancé et même mouillé, pour ne pas dire trempé. Il avait osé préciser qu’"en aucun cas un lien immédiat entre le tir d’une grenade offensive et la mort de Rémi Fraisse n’avait pu être établi dans la nuit du drame, ni le lendemain des faits." Contredisant ainsi les enregistrements du fait et le témoignage du maréchal des logis auteur du lancé...
    cf Le Monde du 15/11

  • Paris : Compte rendu de la #manifestation lycéenne du 13 novembre 2014
    http://lahorde.samizdat.net/2014/11/15/paris-compte-rendu-de-la-manifestation-lyceenne-du-13-novembre-201

    Vu sur paris-luttes.info : À 11 heures, place de la Nation, était prévue ce jeudi 13 novembre une manifestation lycéenne dans la continuité du mouvement de révolte né après la mort de Rémi Fraisse. La semaine dernière déjà, les lycéen-ne-s s’étaient mobilisé-e-s sur Paris et en Seine-Saint-Denis. Place de la Nation, plusieurs centaines de personnes sont rassemblées, [&hellip

    #Initiatives_antifas #Solidarité #violences_policières

  • Lettre ouverte-Arrêtons la manipulation ! Par la FNSEA :
    http://www.fnsea.fr/media/1530211/lettreouvertebarragesivens.pdf
    « Le Gouvernement n’a pas la tâche facile, disons-le
    mais il doit choisir sa voie : le redressement
    productif face à la contestation destructrice, le s
    outien à ceux qui produisent face aux paroles
    démagogiques de ceux qui ne font que parler, la vis
    ion collective face aux individus en manque de
    vision... »

    Lien trouvé après l’annonce d’une nouvelle revue marseillaise.

    Jef Klak.
    http://jefklak.org
    « Il aura fallu deux ans depuis les premières discussions dans un rade jusqu’à ce pavé au creux de vos mains. Deux piges de rencontres, d’idées farfelues, d’envies folles et de ricochets. Ce qui est beau et difficile, ce n’est pas d’éditer une revue, sans capital de départ, en toute indépendance, ni de trouver des plumes et des sujets.

    Ce qui est beau et difficile, c’est de fabriquer du collectif, de connaître et reconnaître l’autre, les autres, et s’interroger ensemble :

    Sommes-nous condamnés à l’utopie ? À qui profite l’enquête sociale ? Les images changent-elles le monde ? Les lieux communs ont-ils été rayés de la carte ? Quels petits déjeuners pour les grands soirs ? »

    Textes
    Images
    Sons
    Disque
    Vidéo
    Bazar
    Revue Papier

    #revue_indépendante #testet #y_en_à_marre #FNSEA #Remi_Fraisse
    #creation #independant #web #papier

  • Grenades, flashballs, militarisation du maintien de l’ordre, comment se protègent les « zadistes » ?
    http://www.bastamag.net/Grenades-flashballs-militarisation

    « On ne veut pas devenir un bataillon de martyrs », expliquent-ils, après la mort de Rémi Fraisse, le militant écologiste, tué par une grenade offensive lancée par un gendarme, alors qu’il participait à la « zone à défendre » contre le projet de barrage de Sivens. Face à la guerre psychologique, aux violences policière et à l’emploi de plus en plus courant d’armes « non létales », des « zadistes » racontent comment ils tentent de se protéger de manière non-violente. Reportage autour d’un café, dans les (...)

    #Résister

    / #Luttes_sociales, Des grands projets... inutiles ?, Biodiversité, #Droits_fondamentaux, A la (...)

    #Des_grands_projets..._inutiles_ ? #Biodiversité

  • Grenades offensives, flashballs, militarisation du maintien de l’ordre, comment se protègent les « zadistes » ?
    http://www.bastamag.net/Zone-a-defendre-On-ne-veut-pas

    « On ne veut pas devenir un bataillon de martyrs », expliquent-ils, après la mort de Rémi Fraisse, le militant écologiste, tué par une grenade offensive lancée par un gendarme, alors qu’il participait à la « zone à défendre » contre le projet de barrage de Sivens. Face à la guerre psychologique, aux violences policière et à l’emploi de plus en plus courant d’armes « non létales », des « zadistes » racontent comment ils tentent de se protéger de manière non-violentes. Reportage autour d’un café, dans les (...)

    #Résister

    / #Luttes_sociales, Des grands projets... inutiles ?, Biodiversité, #Droits_fondamentaux, A la (...)

    #Des_grands_projets..._inutiles_ ? #Biodiversité

  • Impunité policière
    http://souriez.info/Impunite-policiere

    (Début de l’émission à 12 min.) Les Amis d’Orwell ont reçu vendredi 7 novembre des victimes de la violence policière. Militants et classes populaires sont les principales cibles des policiers dont les crimes sont couverts par leurs collègues et le pouvoir politique. Invités : Farid du collectif Urgence notre police assassine, Pierre, Nantais qui a été mutilé en 2007 par un lanceur de balle de défense et Ian, inculpé lors des manifestations à Paris suite à la mort de Remi Fraisse. Cet étudiant a été tué lors d’un affrontement avec la police dans la nuit du samedi au dimanche 26 octobre. Les manifestants s’insurgeaient contre le projet de barrage au lieu-dit du Testet, dans la forêt de Sivens. Farid a également participé à l’ouvrage Permis de tuer, chronique de l’impunité policière du collectif Angles (...)

  • Ceci n’est pas une « bavure » « Le silence qui parle
    http://lesilencequiparle.unblog.fr/2014/11/13/ceci-nest-pas-une-bavure

    Le ministre a raison, mais pour d’autres raisons que celles invoquées. En effet, Rémi #Fraisse n’a pas été victime d’une #bavure. Pas plus ne l’ont été toutes celles et ceux qui, lors d’une manifestation, d’une interpellation ou d’une reconduite à la frontière, ont été mutilé-e-s par un tir de #flash-ball, électrocuté-e-s par un taser ou étouffé-e-s. Un lancer de grenade offensive, pas plus qu’un passage à tabac, n’est pas une erreur technique. La mort de Rémi Fraisse n’est pas une bavure, mais un événement qui doit être compris dans sa dimension politique. L’absence de mobilisation d’ampleur au lendemain de l’événement est un symptôme de la banalisation de la violence policière illégitime et de sa mise en acceptabilité croissante.(...)

    Toute relativisation de la violence policière est inacceptable. Face au ressassement médiatique des épouvantails, « casseurs », « black bloc » ou autre, rappelons que le « cassage de vitrine » ne justifie pas l’utilisation d’armes de guerre, qu’il n’y a pas d’équivalence entre un dégât matériel et un homicide ou une mutilation, et que dans les faits, les dits « casseurs » subissent en général des sanctions judiciaires autrement plus importantes que les responsables de la « violence légitime ».

    La mort de Remi Fraisse, tué par une grenade offensive lancée sur un groupe de #manifestants, a de quoi susciter une large mobilisation collective, à laquelle on peut à bon droit associer le souvenir de toutes celles et ceux qui sont mort-e-s des mains de la « violence légitime », en rappelant que les migrant-e-s et les habitant-e-s des quartiers populaires y payent, depuis longtemps déjà, un lourd tribut en servant de cible banalisée d’une violence désormais étendue aux personnes qui contestent et désobéissent. L’atonie, la banalisation ou la justification de l’inacceptable mettent en péril l’institution même de la démocratie. Non, ceci n’est pas une bavure, et il serait fort regrettable que les #lycéen-n-es, qui ont commencé à briser cette atonie, ne soient pas suivis en grand nombre.

    • Aujourd’hui lors de la manif parisienne appelée par des lycéens, la seule intervention policière active a été le fait du #S.O (payé par ?) #SOS_racisme qui a tenté d’empêcher le cortège de sortir du parcours officiel, en gazant, matraques télescopiques à la main, avant de se faire balayer par la manif....

      Si il y eu « #bavure » à Sivens, c’est du fait que ce soit un jeune « intégré », écologiste, fils d’élu qui est mort. La victime aurait eu le moindre antécédent policier ou judiciaire, il aurait été possible de jouer la classique #séparation « manifestant démocratique » / « casseur » (reprise par l’intello flic Morin dans Le Monde, et tant d’autres). On ne peut pas tout programmer, voilà d’où vient une bonne part du trouble actuel, la grenade a tué quelqu’un qui n’aurait pas « dû » l’être. On a déjà vu ça dans les affaires de flash ball mutilant : il a des situations (« basanés », quartiers) où les faits peuvent être « naturalisé », sembler découler d’une évidence ( celle de la répression des classes dangereuses) et d’autres, où c’est plus compliqués de jouer d’un assentiment tacite...

    • Militarisation de Saint-Denis (#93) pour empêcher la mobilisation de la jeunesse des #quartiers_populaires
      https://nantes.indymedia.org/articles/30528

      A saint Denis, sur le trottoir, une flaque de sang est tout ce qui reste d’une arrestation violente, un jeune qui n’a sans doute pas plus de 16 ans s’est fait projeter au sol et matraquer au visage jusqu’à en devenir méconnaissable, avant d’être embarqué. Sur le trottoir d’en face, un lycéen réagit à ce qu’il vient de voir : « Moi je suis tranquille, qu’ils m’arrêtent pas sinon ils vont voir c’est quoi une émeute au cocktail molotov »

      Du côté du lycée pro ENNA, place du marché, les lycéens ne sont pas rentrés en cours. Devant la grille de leur lycée, la police montée, du haut de ses chevaux les provoque : « Viens, viens approche, tu vas voir » entend-on dire l’un d’entre eux à un lycéen qui s’indigne de leur présence.

      Encerclés, sous pression, les jeunes ne se laissent pas écraser ; ils occupent la place devant leur bahut et la cité universitaire du CROUS de St-Denis. C’est là que la cavalerie charge dans la foule, tandis que des flics en civil distribuent des coups de matraque et qu’on interpelle des mineurs tenus en joue par des fusils flashball.

      Un seuil a été franchi. Dans une partie du 93, d’Epinay à Saint-Ouen, à Stains, à St-Denis, dans les ghettos de Villiers-le-Bel, la jeunesse bouillonne. De provocations en provocations policières, alors que les lycéens dénonçaient leurs exactions impunies, nous voilà dans une ambiance d’émeute des banlieues.

    • Mobilisation lycéenne : les dessous d’un drôle de rassemblement
      http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/11/14/mobilisation-lyceenne-les-dessous-d-une-drole-de-mobilisation_4523756_3224.h

      Jeudi 13 novembre, un bon millier de lycéens parisiens ont tenté de défiler dans la capitale de la place de la Nation à la place d’Italie. Un kilomètre après son départ, le cortège s’est disloqué, miné par des agressions de jeunes souhaitant en découdre avec les forces de police . Ces derniers sont arrivés par les rues latérales et ont essayé de déborder le service d’ordre organisé majoritairement par des anciens de SOS Racisme.

      Ce qui s’est disloqué c’est la bande de vigiles payées par SOS race, la manif a continué et s’est terminé à la fac de Tobiac

      #intox (voir post supra)

      En fait les associations lycéennes et étudiantes sont préoccupées et ne savent plus trop comment se positionner. Dans l’esprit de beaucoup, jeudi était la journée test. Il s’agissait de voir comment le mouvement s’installait dans l’opinion lycéenne. La FIDL a appelé fortement, mais a été peu entendue. L’Union nationale des lycéens, UNL, ne pouvait pas prendre le risque de ne pas appeler, comme l’UNEF, l’organisation étudiante. Toutes deux étaient donc présentes mais peu engagées. Ce sont les équilibres entre associations qui se jouent là. Les années précédentes, l’UNL était plus active que la FIDL.

      On voit débarquer des pseudopodes (Unef à la fac de Rennes 2 et sur FR3, Fidl, sos race à Paris et ailleurs) d’un PS totalement coupé d’une population à laquelle il fait la guerre (austérité, expulsions, fabrication de la concurrence de chacun contre tous, etc.) chargés de prévenir de l’intérieur toute critique en actes de l’ordre actuel.

      Comme le dit clairement le Figaro "le gouvernement craint la #radicalisation du #mouvement et joue l’apaisement"
      http://seenthis.net/messages/312258#message312279

      #lameilleuredespolicesneportepasl'uniforme

  • Révélations sur les conversations des gendarmes lors de la mort de Rémi Fraisse
    http://mobile.lemonde.fr/planete/article/2014/11/12/revelations-sur-les-conversations-des-gendarmes-lors-de-la-mort-de-re
    Lors de cette nuit, les militaires, équipés de jumelles à vision nocturne, voient un manifestant s’effondrer juste après le jet d’une grenade offensive, entre 1 h 40 et 1 h 50 du matin. A 1 h 53, un militaire ordonne : « Stop pour les F4 ! Il est là-bas le mec. OK, pour l’instant, on le laisse. » Les F4 désignent les grenades lacrymogènes instantanées (GLI), dont l’usage a été aussi suspendu depuis par Beauvau.

    « IL EST DÉCÉDÉ LE MEC ! LÀ, C’EST VACHEMENT GRAVE »

    Au milieu des cris, un autre gendarme tente de se rassurer : « C’est bon, il va se relever ! Il va se relever, c’est bon ! » Rémi Fraisse ne se relève pas. Sept minutes passent. A 2 heures, « On y va ! », un peloton fait une sortie pour récupérer le blessé. Sur procès-verbal, les enquêteurs de la section de recherches de Toulouse relèvent alors que le chef de l’unité demande à un de ses hommes « de soutenir ceux qui sont allés chercher le manifestant », sans préciser en quoi cela consiste.

    Les militaires ramènent le corps inerte de Rémi Fraisse. « Il respire ou quoi ? », s’inquiète le supérieur. L’infirmier de l’escadron tente alors les gestes de premiers secours. A 2 h 03, un gendarme s’écrie : « Il est décédé, le mec... Là, c’est vachement grave… Faut pas qu’ils le sachent... »

    http://www.dailymotion.com/video/x29zsid_remi-fraisse-ce-que-les-gendarmes-ont-vu-la-nuit-du-drame_news#

  • Révélations sur les conversations des gendarmes lors de la mort de Rémi Fraisse
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/11/12/revelations-sur-les-conversations-des-gendarmes-lors-de-la-mort-de-remi-frai

    Lors de cette nuit, les militaires, équipés de jumelles à vision nocturne, voient un manifestant s’effondrer juste après le jet d’une grenade offensive, entre 1 h 40 et 1 h 50 du matin. A 1 h 53, un militaire ordonne : « Stop pour les F4 ! Il est là-bas le mec. OK, pour l’instant, on le laisse. » [...] Au milieu des cris, un autre gendarme tente de se rassurer : « C’est bon, il va se relever ! Il va se relever, c’est bon ! » Rémi Fraisse ne se relève pas. Sept minutes passent. A 2 heures, « On y va ! »

    Le commandant de la gendarmerie de se justifier :
    « Je tiens à préciser que le préfet du Tarn nous avait demandé de faire preuve d’une extrême fermeté vis-à-vis des opposants »
    #Rémi_Fraisse #Sivens #mensonge_d'état #répression #violences_policières #guerre_aux_écolos

  • « Les écologistes doivent être cohérents : ils ne peuvent plus faire partie de la majorité »
    http://www.bastamag.net/Sortir-de-l-ambiguite

    Onze élus et responsables écologistes appellent leur parti à « sortir de l’ambiguïté », dans une tribune que publie Basta !. Pour eux, avec la mort de Rémi Fraisse, « le pouvoir socialiste est allé trop loin ». Ils appellent également de leur vœu « une 6ème République de plus en plus urgente à construire ». Après la mort de Rémi Fraisse, les écologistes doivent être cohérents : ils ne peuvent plus faire partie de la majorité parlementaire. La mort de Rémi Fraisse n’est pas une bavure, un hasard malheureux ou un (...)

    #Débattre

    / #Europe_Ecologie_-_Les_Verts, #Luttes_sociales, #Politique

  • Révélations sur les conversations des #gendarmes lors de la mort de Rémi #Fraisse
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/11/12/revelations-sur-les-conversations-des-gendarmes-lors-de-la-mort-de-remi-frai

    L’enquête sur la mort de Rémi Fraisse, le jeune #manifestant de 21 ans, tué par une #grenade_offensive lancée par un gendarme lors des affrontements entre des opposants au projet de barrage de #Sivens (Tarn) et des #militaires, dans la nuit du 25 au 26 octobre, se révèle de plus en plus embarrassante pour les autorités.

    Selon des informations du Monde, les gendarmes ont tout de suite eu conscience de la gravité de la situation face à laquelle ils se trouvaient. C’est ce que révèle un procès-verbal daté du 29 octobre auquel nous avons eu accès, qui retranscrit les conversations des militaires sur place, enregistrées par la caméra d’un gendarme qui filme les affrontements.

    Lors de cette nuit, les militaires, équipés de jumelles à vision nocturne, voient un manifestant s’effondrer juste après le jet d’une grenade offensive, entre 1 h 40 et 1 h 50 du matin. A 1 h 53, un militaire ordonne : « Stop pour les F4 ! Il est là-bas le mec. OK, pour l’instant, on le laisse. » Les F4 désignent les grenades #lacrymogènes instantanées (GLI), dont l’usage a été aussi suspendu depuis par Beauvau.

    « IL EST DÉCÉDÉ LE MEC ! LÀ, C’EST VACHEMENT GRAVE »

    Au milieu des cris, un autre gendarme tente de se rassurer : « C’est bon, il va se relever ! Il va se relever, c’est bon ! » Rémi Fraisse ne se relève pas. Sept minutes passent. A 2 heures, « On y va ! », un peloton fait une sortie pour récupérer le blessé. Sur procès-verbal, les enquêteurs de la section de recherches de Toulouse relèvent alors que le chef de l’unité demande à un de ses hommes « de soutenir ceux qui sont allés chercher le manifestant », sans préciser en quoi cela consiste.

    Les militaires ramènent le corps inerte de Rémi Fraisse. « Il respire ou quoi ? », s’inquiète le supérieur. L’infirmier de l’escadron tente alors les gestes de premiers secours. A 2 h 03, un gendarme s’écrie : « Il est décédé, le mec ! Là, c’est vachement grave… Faut pas qu’ils le sachent ! »

    Cette dernière phrase prononcée dans le feu de l’action vise les manifestants, selon la thèse avancée par le service de #communication_de_la_gendarmerie, contacté mardi 11 novembre. « Il fallait éviter que ceux qui agressaient les gendarmes ne redoublent d’ardeurs en apprenant la mort de Rémi Fraisse. » En aucun cas, affirme-t-on, il ne s’agirait d’une volonté d’étouffer l’affaire, la gendarmerie avançant pour preuve que le #parquet a été avisé dans les minutes suivantes et une enquête judiciaire diligentée dans l’heure.

    Les rentranscriptions des conversations des gendarmes au moment du décès de Rémi Fraisse jettent cependant une nouvelle ombre dans un dossier où les autorités ont – au minimum – failli dans leur communication. Le ministre de l’intérieur, #Bernard_Cazeneuve, a notamment été critiqué pour être resté silencieux pendant plus de quarante-huit heures.

    Un article de médiapart retraçant la chronologie des faits démontrait déjà que l’on avait bien affaire une politique délibérée d’#occultation des faits (premiers constats médicaux sur le corps deux heures après concluant à l’effet dune grenade, etc)
    http://seenthis.net/messages/309739

    #parole_de_flic #mensonge_d'état

  • Violences policières : à Blois, Toulouse et Lyon, les tribunaux prennent le relais
    http://larotative.info/violences-policieres-a-blois.html

    Les manifestations suite à la mort de Rémi Fraisse et les réactions après la #mutilation d’un jeune blésois par un tir de #flashball ont été sévèrement réprimées ces derniers jours. Rassemblements systématiquement interdits, arrestations en nombre, et lourdes peines de #prison ferme ont frappé les différents rassemblements contre les ravages causés par l’armement des flics.

    D’après la NR, à Blois, deux hommes ont été placés en détention provisoire et un troisième a été placé sous contrôle judiciaire. Ils seront jugés le 8 décembre.

    A Lyon, sur les cinq personnes placées en garde à vue suite à la manifestation du 6 novembre, une seule est passée en comparution immédiate. L’homme a « mangé six mois fermes avec mandat de dépôt (c’est-à-dire qu’elle a été envoyée en taule immédiatement) assortis de neuf mois de sursis avec mise à l’épreuve de deux ans, avec obligation de justifier de démarche d’emploi et de formation. Il a été condamné pour violence envers représentant de l’ordre. La peine est particulièrement lourde pour une manif où seules quelques poubelles ont brûlé. »

    A Toulouse, cinq personnes sont passées en comparution immédiate suite à la dernière manifestation du 8 novembre. Une personne a pris 4 mois ferme avec mandat de dépôt, une autre a pris 4 mois — en ferme aussi — sans mandat de dépôt, deux autres ont pris du sursis avec amende. Les personnes qui ne sont pas passées en comparution immédiate seront convoquées à une date ultérieure.

    A Dijon, un homme a été condamné à six mois de prison ferme avec mandat de dépôt pour avoir abîmé une vitre.

    Pendant ce temps-là, les trois flics marseillais poursuivis pour homicide involontaire après la mort d’un homme asphyxié suite à son interpellation ont été condamnés à 6 mois de prison avec sursis...

  • Considérant que manifester ne doit pas se réduire simplement à défiler dans des rues policées
    http://www.dailymotion.com/video/x29seuw_le-plateau-de-millevaches-appelle-a-bloquer-les-gendarmeries_ne

    Considérant qu’une telle stratégie - « en blesser un pour en effrayer cent » - vise essentiellement à dissuader quiconque de manifester, à établir comme normal le fait que désobéir puisse se payer d’un oeil, d’un nez, d’une mâchoire, voire désormais d’une vie ; Considérant que la mort de Rémi Fraisse n’est en effet pas le fruit d’une bavure, mais la conséquence logique d’une telle stratégie ; Considérant qu’il est plausible que de tels évènements puissent se reproduire... Durée : 4 min. Source : vidéo de l’assemblée populaire du plateau de Millevaches

    • extraits


      […]
      Considérant que depuis des années maintenant, elles appliquent une doctrine de maintient de l’ordre consistant à blesser, éborgner, larder la chair des manifestants d’éclats de métal, et cela à dessein ;

      Considérant qu’un telle stratégie - « en blesser un pour en effrayer cent » - vise essentiellement à dissuader quiconque de manifester, à établir comme normal le fait que désobéir puisse se payer d’un oeil, d’un nez, d’une mâchoire, voire désormais d’une vie ;

      Considérant que la mort de Rémi Fraisse n’est en effet pas le fruit d’une bavure, mais la conséquence logique d’une telle stratégie ;

      [….]

      Considérant que même après le meutre au Testet, les forces de l’ordre ont continué à utiliser des armes similaires à celle qui a causé la mort de Rémi, comme en témoignent les manifestants attaqués ou blessés par des grenades offensives ou des grenades de désencerclement ce samedi 1 novembre à Nantes et à Toulouse ;

      Considérant qu’il est plausible que de tels évènements puissent se reproduire ;

      Considérant que la stratégie de communication cyniquement mise en oeuvre par le gouvernement dans de telles occasions consiste d’une part à contrôler la circulation des informations afin de contenir l’émotion populaire, d’autre part à mettre en cause de « petits groupes organisés d’émeutiers » là même où c’est toute la population qui, par sa présence résolue, appuie l’émeute ;

      Considérant que ce n’est bien évidemment pas les émeutiers qui sont complétement isolé de la population, mais bel et bien le gouvernement et sa police,

      Considérant que cette stratégie de communication est à la fois grossière et constante dans sa grossièreté, et qu’elle a assez duré ;

      Considérant que les forces de police n’ont de légitimité que celle de l’ordre politique qu’elles conspirent à maintenir ;

      Considérant en l’espèce que le présent ordre politique n’a lui-même plus un gramme de légitimité, et que par voie de conséquences les forces de police non plus ;

      Considérant qu’à peu près tout le monde déteste la police (y compris les policiers eux-mêmes) ;

      Considérant que la gendarmerie est partout comme un corps étranger qu’il convient d’extirper de la population ;

      Considérant enfin que ces gens sont armés et dangereux, et qu’ils sont finalement assimilables à une milice au service d’intérêts tout autres que ceux du peuple ;

      Considérant que l’humanité a vécu sans police pendant assez de siècles et en assez de lieux pour trouver en elle toutes les ressources d’une vie débarassée de pareille verrue ;

      Considérant que nous sommes bien assez grands pour trancher nos conflits et penser nos façons de vivre par nous mêmes ;

      Nous, assemblée populaire du plateau de Millevaches, appelons tous et chacun dans les jours qui viennent à se rendre en masse devant les commissariats, gendarmerie et casernes afin d’y bloquer par tous les moyens nécessaires - piquets, soudure, cadenas, murets, etc. - la sortie des uniformes globalement inutiles, malfaisants et régulièrement assassins qui les peuplent.

  • Mort de Rémi Fraisse : quelles sont les chances que #Justice soit faite ?
    http://www.bastamag.net/Mort-de-Remi-Fraisse-existe-t-il

    En France, il est toujours difficile de faire la lumière sur les affaires de violences policières, même quand celles-ci provoquent la mort. Dans plus d’un homicide sur deux, la Justice n’a tout simplement pas été saisie ou les poursuites sont abandonnées sans conclusion claire. La mort d’un militant antinucléaire, à Creys-Malville, en 1977, s’était d’ailleurs conclue par un non-lieu. Les suites qui seront données au décès de Rémi Fraisse, le jeune militant écologiste tué dans le Tarn par l’explosion d’une (...)

    #Décrypter

    / #Luttes_sociales, A la une, #Mémoires, Justice

    • Lettre ouverte à la mère de Rémi, Farid El Yamni, frère de Wissam - assassiné par la police le 1er janvier 2012
      http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7447

      Puis le temps est passé, on nous a promis la vérité, mais on n’a eu que des mensonges, que des fausses promesses, comme tant d’autres avant nous. On nous avait prévenu, mais on n’y croyait pas. François Hollande, lui-même, avait pris ma mère dans ses bras et lui avait promis qu’il nous aiderait à faire la lumière sur la mort de son fils. Sans la justice et la vérité, on vivait le temps qui passait comme une condamnation. Nous étions toujours en prison, à suffoquer et à appeler la Justice à l’aide.

      Et puis on a compris que notre cas n’était pas isolé, que tant d’autres familles vivaient et vivent la même chose. Il y a tant d’humiliations et de mutilations commises consciemment par la police et couvertes par la justice, tant !

      On a aussi découvert la manière de penser des policiers, ça fait froid dans le dos. Voici un exemple : Mercredi dernier, suite à la manifestation sur Paris, un des policiers m’a dit « 1-0 » devant ses autres collègues au commissariat, qui ricanaient lorsqu’ils me voyaient arborer le tee-shirt « Urgence Notre Police Assassine ». Aucun ne l’a repris, aucun… Des exemples de ce genre, tant de français en vivent quotidiennement, ils n’en peuvent plus de cette police et n’en voient pas le bout.

  • Contre les violences policières :
    La mobilisation populaire continuera de se développer et de s’amplifier

    Par communiqué du 2 Novembre 2014 nous avions fait le constat de la mise en œuvre par le gouvernement et sa police de la stratégie de la tension. Samedi 8 Novembre l’interdiction de la manifestation Toulousaine en hommage à Remi Fraisse et contre les violences policières a participé de la même stratégie. Malgré tout le dispositif de répression mis en place ce sont prés de 2000 personnes qui n’ont pas hésité à braver l’interdiction de l’Etat (responsable direct de la mort de Remi l’Etat , à la fois juge et partie, était à ce titre totalement illégitime à interdire cette manifestation).

    Comme la semaine dernière la manifestation a démarré dans le calme, comme la semaine dernière la violence est venue de la police. Comme la semaine dernière les provocations policières ont précédé les mensonges des medias.

    Face aux atteintes aux libertés fondamentales , face à l’Etat qui nous méprise, face aux médias qui nous mentent, la mobilisation populaire continuera de se développer et s’amplifier.

    Libérez nos camarades. Justice pour Remi. Justice pour tous.

    #CNT-AIT #Toulouse, le 09 Novembre 2014

    http://www.cntaittoulouse.lautre.net

    • Témoignage de réponse a un article de la presse locale

      En lisant cet article, je me demande si vos journalistes étaient bien présents ou s’ils tiennent leurs infos uniquement de sources policières.
      Moi j’y étais, voici ce que j’ai vu :
      Le préfet ayant finalement accepté un mini-parcours sur les allées Jean Jaurès jusqu’à la mediathèque, nous avons commencé à défiler dans le calme, poussés par les camions des gardes mobiles très présents sur la place Wilson avant la manif.
      Des cordons de CRS bloquaient le boulevard des deux côtés, ainsi que toutes les rues adjacentes à Jean Jaures.
      Dès le début de la manif, nous avons vu des dizaines de camions de CRS descendre du haut de Jean Jaures pour se positionner environ à mi-parcours.
      Les CRS ont alors établi un barrage et ont commencé à installer les grilles de protection sur leurs véhicules.
      Notre cortège a donc été forcé de s’immobiliser. Certains manifestant se sont alors assis en chantant « nous sommes pacifistes ».
      Ils ont été immédiatement gazés par les CRS qui ont alors également tiré des grenades lacrymogènes dans la foule.
      Ce fut alors la panique, les manifestants courant vers le bas des allées cherchant à fuir les gaz lacrymogènes.
      Les CRS ont alors chargé en matraquant tous ceux qu’ils trouvaient devant eux.
      J’ai réussi à m’échapper de ce piège à rat en feintant un cordon de CRS qui tenaient une des rues adjacentes et je suis ainsi parvenu à rejoindre le boulevard de Strasbourg.
      Mais la foule des manifestants est restée bloquée sur les allées Jean Jaures au milieu des nuages de lacrymogènes.
      Ceci est une véritable honte et totalement contraire aux règles élémentaires du maintien de l’ordre : selon le code de déontologie de la police, Les gaz lacrymogènes peuvent être utilisées pour disperser ou repousser une foule hostile mais il est strictement interdit de les utiliser sur des manifestants ayant l’impossibilité de fuir, à fortiori lorsque ce sont les forces de l’ordre elles-mêmes qui les y en empêchent.
      Plusieurs personnes ont dues être prises en charge par les pompiers suite à des malaises et débuts d’asphyxie liés à ce piège policier.

      Ensuite j’ai suivi les événements sur le boulevard de Strasbourg où la situation a été chaotique jusqu’à 18h30.
      Les CRS et des policiers de la BAC (en civils mais casqués) ont chargé toute l’après-midi la foule rassemblée sur le boulevard, foule composée de manifestants mais aussi de badauds et de passants. Les CRS tiraient des grenades lacrymogènes au milieu de cette foule, créant de véritables mouvements de panique, j’ai vu des mères de famille et des enfants en pleurs essayant d’échapper aux gaz.
      Cette présence et cette brutalité policière étaient totalement inutiles et disproportionnés et furent vécues comme une provocation par tous les Toulousains présents sur place.
      De plus je tiens à signaler que par la bêtise et l’incompétence de ces prétendues forces de l’ordre (qui en réalité suscitent le désordre), il aurait pu y avoir de vrais drames hier sur le boulevard de Strasbourg : En effet, ces incapables avaient tout simplement omis de couper la circulation et des véhicules arrivant de Compans se retrouvaient au milieu de la foule à hauteur de la rue Bayard, les grenades lacrymogènes rebondissant sur les capots ! J’ai vu une conductrice prise de panique accélérer brutalement pour fuir le chaos, manquant au passage d’écraser un groupe de passants !
      L’attitude inadmissible et incompréhensible des CRS et des Gardes Mobiles sur le boulevard de Strasbourg a fini par susciter l’hostilité générale de la foule, même celle des passants ne se sentant pas concernés par la manifestation. A tel point que la colère se généralisant, les forces « de l’ordre » ont dû reculer à maintes reprises, incapables de résister au désordre qu’elles avaient elles-mêmes créé.
      Certains policiers ont dû s’enfuir en courant, tirant au flashball au hasard devant eux pour se dégager au milieu du carrefour bayard -strasbourg ! Là encore, il y aurait pu avoir des victimes, un tir de flashball à hauteur d’homme à bout portant pouvant avoir des conséquences dramatiques.
      La situation sur le boulevard a fini par se calmer vers 18h30 avec une dernière charge de la BAC appuyée par des CRS jusqu’à la place Arnaud-Bernard.

    • Témoignage d’un jeune pacifiste

      Que s’est-il passé le 8 Novembre à Toulouse ?
      Je m’appelle Valentin, j’ai 17 ans et je suis pacifiste.
      Nous nous sommes tous réunis comme prévu à 14 Place Jean Jaurès pour la manifestation. Nous avions appris la veille au soir -via les médias !- qu’elle était interdite. Après avoir observé une minute de silence à la mémoire de Rémi, nous nous sommes concertés afin de savoir ce que l’on allait entreprendre. Un membre du NPA a négocié avec la police et 30 minutes après, il nous a appris que la police -via le Préfet- nous proposait un nouveau parcours : traverser les allées Jean Jaurès. Premier piège de la journée mais nous ne le savions pas encore. Dans une ambiance bonne enfant, la manifestation avançait dans la Boulevard Jean Jaurès, encadrée par des policiers. Second piège. Et tout à coup, en plein milieu du boulevard, des camions anti-émeute (avec de grandes grilles devant le capot) arrivent et bloquent la manif au milieu du boulevard. Étonnés, on voit une masse de CRS avancer en même temps que les camions vers nous. Alors que nous étions autorisés à traverser le boulevard. C’est là que le piège s’est refermé sur nous : nous nous sommes aperçus que nous étions totalement encerclés : les CRS et les GM bloquaient le boulevard derrière, devant et sur les côtés. Impossible donc d’en sortir. Alors on s’est tous couchés par terre en signe d’indignation et de non-violence. Et là c’est le drame : les CRS lancent une sommation pour que l’on se disperse (alors que le boulevard était ENCERCLÉ et que l’on ne pouvait PAS partir). Puis ils chargent sur les manifestants couchés en première ligne : gaz lacrymogènes en pleine face, grenades assourdissantes, coups de pieds, coups de matraques. Nous sommes tous restés couchés en se tenant les uns les autres mais la douleur était telle que tout le monde a fini par partir en courant petit à petit. Pour ma part, j’étais couché devant, en première ligne. J’ai reçu coups de pieds, de matraque, de bouclier, et je ne sais combien de gaz dirigés vers le sol par les CRS. Je suffoquais tellement qu’au bout de 5 minutes j’ai dû sortir en courant. La jeune fille à côté de moi est restée 30 secondes de plus et un CRS lui a attrapé la tête par les cheveux afin de la gazer en plein visage. Pour ma part j’ai couru pour me réfugier loin des gaz dans un coin du boulevard. J’ai observé une super solidarité car des gens me croisaient et me donnaient du sérum pour les yeux. Au bout de 10 minutes ça allait (un peu mieux), j’avais encore les yeux qui pleuraient mais je suis revenu sur les lieux. Et là j’ai vu une scène de massacre : des policiers frappaient des manifestants partout, c’était la chasse, le boulevard était bloqué et personne ne pouvait s’enfuir. J’étais hors de moi et j’ai commis une erreur : je me suis avancé vers un chef des CRS et je lui ai dit toute ma colère, sans violence mais avec beaucoup d’entrain dans ma voix. Il m’a poussé, et j’ai vu son regard vide, sans âme, une seconde. Puis il a levé son aérosol et m’a gazé au visage, j’étais en face de lui, à 3 cm de son visage. Puis j’ai entendu des gens lui crier dessus et je suis parti car j’avais vraiment mal, j’avais du gaz partout, nez, bouche, yeux, oreilles, cheveux, vêtements... La peau me brûlait, je n’y voyais rien, je me suis effondré. Heureusement des gens m’ont attrapé et m’ont porté jusqu’à chez eux pour que je me rince le visage. La douleur était telle que je voulais qu’on m’assomme ! Sur le chemin j’ai observé une magnifique solidarité car tout le monde me proposait du Maalox, du sérum pour les yeux, à manger, à boire... J’étais complètement sonné par la douleur. On a voulu sortir du boulevard mais impossible, j’ai dit que je voulais me soigner, que je ne pouvais plus respirer, et la réponse que l’on a eu c’est : « bien fait pour vous, vous y étiez c’est que vous le méritez, vous y restez maintenant ». On a mis une bonne demi-heure à atteindre l’appartement de ceux qui m’ont aidé en passant par des rues dérobées. J’ai mis au moins 45 minutes à m’en remettre. Hier soir en rentrant chez moi j’ai voulu me doucher mais tous les gaz qui étaient restés dans mes cheveux ont dégouliné sur mon corps et ça m’a horriblement brûlé. La personne qui est venue me chercher à Toulouse avait même du mal à respirer et toussait dans la voiture car j’avais plein de gaz sur moi, on a dû s’arrêter plusieurs fois au milieu de l’autoroute pour aérer la voiture car il ne pouvait pas conduire !
      Bravo à ceux qui sont restés coincés dans le boulevard durant plusieurs heures dans les gaz et les tirs de Flash-Ball.
      Cette manif était un piège : les policiers nous ont menti (ce trajet n’a en réalité jamais été autorisé) et en ont profité pour tous nous bloquer dans un espace restreint et nous faire mal. Ils ont attisé la haine en nous en chargeant les manifestants pacifiques couchés par terre. LES POLICIERS SONT À L’ORIGINE DES DÉBORDEMENTS QU’ILS ONT VOLONTAIREMENT PROVOQUÉ !
      Ah et j’oubliais, il faut savoir qu’au début de la manif des gens arrivaient et venaient parler avec les policiers, puis se joignaient à eux afin de « faire régner l’ordre » et ce n’était en aucun cas des policiers. Des policiers de la BAC se sont déguisés en casseurs et ont chassé des gens, cassé des vitrines... Les policiers se sont joints à des INCONNUS et leur ont prêté des CASQUES afin qu’ils tapent dans le tas, et ça je l’ai VU DE MES PROPRES YEUX !
      Je tiens à remercier les personnes qui m’ont tiré de là car sans elles je sais pas ce que je serai devenu...
      Si quelqu’un a une vidéo ou des photos de ce qu’il s’est passé, que ce soit au début quand on était couchés ou à la fin quand le CRS m’a gazé en face de moi, je suis preneur car j’ai des journalistes qui le voudraient.
      Ci-joint des photos de mon visage après le premier gazage de loin (où j’ai une écharpe) et après mon gazage de près (j’ai du Maalox, la rre blanche, plein le visage).
      La peau me brûle encore et ma maison et ma salle de bain puent le gaz, je viens de relancer une troisième machine pour laver mes affaires car le gaz ne part pas. J’ai peur de prendre une nouvelle douche c’est dire ! Vous pouvez chercher sur YouTube des vidéos de ce massacre car il y en a sûrement.
      Merci d’avoir pris la peine de lire. J’espère qu’il y a de quoi prendre conscience de la barbarie des policiers.
      Je porte plainte Mardi.
      Val

  • Intouchables #gendarmes, par Cyril Lemieux - Libération
    http://www.liberation.fr/chroniques/2014/11/07/intouchables-gendarmes_1138764

    De ce point de vue, l’attitude de Manuel #Valls a de quoi rassurer les forces de l’ordre. Ses propos, comme la très forte probabilité que l’enquête en cours n’aboutira à aucune poursuite pénale, leur démontrent que l’Etat contribue à placer quasi exclusivement du côté des professionnels qu’ils sont, et non pas du côté des profanes qu’ils administrent, le pouvoir de définir ce que sont les erreurs qu’eux-mêmes peuvent commettre. L’objectif - permettre aux forces de l’ordre de travailler sereinement - semble être atteint. Cependant, c’est au prix d’un message assez étrange adressé à la population. Un message qu’on pourrait formuler ainsi : « Il est vrai que les gens chargés de votre sécurité peuvent porter atteinte à votre intégrité physique et même, vous ôter la vie, ou l’ôter à votre enfant ou à l’un de vos proches. Mais cela ne veut pas dire qu’ils commettent ce faisant une erreur. Sachez en tout cas que vous n’êtes pas les mieux placés pour savoir s’ils en commettent vraiment une ». Pas sûr qu’un tel message contribue à créer, entre les forces de l’ordre et la population, un climat aussi serein que ça.

    #impunité #état

    • La tribune de Cyril Lemieux date probablement d’avant la sortie du papier de Mediapart (http://seenthis.net/messages/309739) établissant avec précision la chronologie : mort de Fraisse, au vu et au su des gendarmes responsables (qui ne l’ont pas pas « trouvé dans la forêt », contrairement à ce que l’on nous a raconté), premières et rapides constatations médicales, fausses déclarations initiales du procureur et de deux ministres (faut enquêter, la vérité viendra, etc).
      Autant de signaux du fumée, de falsifications et de manœuvres dilatoires qui ont été assez assez efficaces pour masquer en partie les responsabilités et émonder - provisoirement ? - l’émotion populaire.

      Quant à ce centrement de l’article sur la définition de l’"erreur" par ses acteurs eux mêmes, c’est faire accroire à la possibilité d’une police régulée, correcte, plus professionnelle, etc. Mais pour l’heure, les « comités d’usagers de cette institution » qui viennent en contrebalancer la propagande, les énoncés, ce sont les famille et amis de victimes, les asso et collectifs qui s’opposent à la police et à son monde.

      Cazeneuve déclarant « ce n’est pas une bavure » le dit pour couvrir les troupes. Il est néanmoins plus proche du vrai que notre sociologue.

      Les tribunes de presse servent souvent d’alibi à des organes ultra #doxiques et donnent le plus souvent l’impression (comme ce fut le ças de celle de Morin dans Le monde, sur le même thème avec ses « saboteurs idiots », http://seenthis.net/messages/308811) qu’on ne présente un point de vue critique que si il charrie avec lui ce qu’il faut de légitimation de l’existant ou des fables qui se racontent à sont sujet. Ersatz de pluralisme.

      #flics_porcs_assassins

  • • Mathieu Burnel : « L’insurrection est arrivée »

    Et puis là, comme ça, on retrouve du sens, des pistes de réflexion, un souffle, une énergie, on aurait juste envie d’ajouter à l’adresse des cacochymes « cours, camarade, le vieux monde est derrière toi ! » :

    http://www.dailymotion.com/video/x291xlr_mathieu-burnel-l-insurrection-est-arrivee-csoj-31-10-2014_tv?st

    • Après le drame de Sivens : « Une société qui refuse la conflictualité se condamne à l’affrontement » par Miguel Benasayag
    http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20141029.OBS3510/apres-le-drame-de-sivens-une-societe-qui-refuse-la-conflictuali

    • Rémi Fraisse, victime d’une guerre de civilisation par Edgar Morin
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2014/11/04/remi-fraisse-victime-d-une-guerre-de-civilisation_4517856_3232.html

    #insurrection #Morin #Fraisse #Sivens #Benasayag #Burnel

    • Morin ?
      http://larotative.info/larrouturou-sur-le-testet-le.html

      Il a d’ailleurs emboîté le pas à Pierre Larrouturou en signant une tribune dans le Monde dans laquelle il hurle avec les loups en dénonçant la violence des « casseurs » et joue la division entre gentils écolos pacifistes et méchants « violents se disant anarchistes ». On peut notamment y lire qu’ « à part les violents se disant anarchistes, enragés et inconscients saboteurs, les protestataires, habitants locaux et écologistes venus de diverses régions de France, étaient, en résistant à l’énorme machine, les porteurs et porteuses d’un nouvel avenir. » ou encore que « ce ne sont pas les lancers de pavés et les ­vitres brisées qui exprimeront la cause non violente de la civilisation écologisée dont la mort de Rémi Fraisse est devenue le ­symbole, l’emblème et le martyre. » Au passage, Edgar Morin ne se gêne pas pour conclure que Rémi Fraisse était un « communiste candide » (autre façon de dire un rêveur idiot ?).

      #lameilleuredespoliceneportepasl'uniforme

    • Oui la violence devient l’impensé de toute pensée politique aujourd’hui. La refuser à-priori empêche d’avoir une réflexion complète. Comme si la violence était extérieure à l’Homme…
      Elle doit être réintégrée pour la comprendre (d’autant qu’elle vient plus souvent du pouvoir en place que de ses opposants), et ensuite, on voit si on l’utilise ou pas.

  • Sans retenue n°1
    http://www.zinzine.domainepublic.net/index.php?theurl=emmission2.php&id=2602

    La première d’une série d’émissions sur la lutte contre le barrage du Testet dans la forêt de Sivens dans le Tarn. La plupart de ces entretiens ont été enregistrés avant les affrontements entre des opposants et les gendarmes et la mort de Rémi Fraisse. Arrivée de la transhumance mené par plusieurs éleveurs de la région, rappel historique et du contexte actuel de la lutte par Christian, membre du Collectif Testet, entretien avec Roland, l’un des deux grévistes de la faim, prises de parole et ambiances lors des rassemblements à Gaillac et à Albi en hommage à Rémi... Durée : 1h. Source : Radio Zinzine

  • De passage à #Toulouse pour la manifestation nationale contre les #violences_policières suite à la mort de #Rémi_Fraisse sur la ZAD du #Testet. De nombreuses personnes, venant de toute la France, ont participé à la #manifestation pourtant interdite la veille.

    Coincés au bout de 500 mètres, les manifestants se sont affrontés avec les forces de l’ordre durant tout l’après-midi pour finir dans les rues du centre-ville et sur la place du Capitole.

    http://www.floregiraud.fr/Photo-d-un-jour

  • Mort de #rémi_fraisse : l’Etat a bien menti, selon Mediapart
    https://coutoentrelesdents.noblogs.org/post/2014/11/07/mort-de-remi-fraisse-letat-a-bien-menti-selon-mediapart

    Dimanche 26 octobre, quelques heures après la mort de Rémi Fraisse sur le site du futur barrage de #sivens, « l’Etat sait déjà tout ou presque du drame, mais va choisir de feindre l’ignorance et de minimiser pendant 48 heures », affirme … Continue reading →

    #ACAB #CAPITALISME #LUTTES #SOCIAL_TRAITRISE #flics #flicsporcsasssassins #france #gendarle #manifestation #meurtre #occupation_policière #répression #testet #zad

  • Mort de #rémi_fraisse : l’Etat a bien menti, selon Mediapart
    http://coutoentrelesdents.noblogs.org/post/2014/11/07/mort-de-remi-fraisse-letat-a-bien-menti-selon-mediapart

    Dimanche 26 octobre, quelques heures après la mort de Rémi Fraisse sur le site du futur barrage de #sivens, « l’Etat sait déjà tout ou presque du drame, mais va choisir de feindre l’ignorance et de minimiser pendant 48 heures », affirme … Continue reading →

    #ACAB #CAPITALISME #LUTTES #SOCIAL_TRAITRISE #flics #flicsporcsasssassins #france #gendarle #manifestation #meurtre #occupation_policière #répression #testet #zad

  • Sivens : la faute des gendarmes, le mensonge de l’Etat
    http://www.mediapart.fr/journal/france/061114/sivens-la-faute-des-gendarmes-le-mensonge-de-letat?onglet=full

    L’État l’a su immédiatement et l’a caché : c’est bien une grenade offensive qui a tué sur le coup dans la nuit du 25 au 26 octobre Rémi Fraisse. D’après les premiers éléments de l’enquête et des témoignages de gendarmes mobiles, une longue chaîne de responsabilités a abouti à la mort de l’étudiant écologiste. Le gouvernement a tenté durant quarante-huit heures de brouiller les pistes. Source : Mediapart

  • Des forces de l’ordre très bleu marine
    http://lahorde.samizdat.net/2014/11/06/des-forces-de-lordre-tres-bleu-marine

    Le site du magazine Regards revient sur les récentes violences policières, dont la mort de Rémi Fraisse, pour rappeler que le corps répressif de l’État est souvent largement représenté dans l’électorat d’extrême droite. Extraits. L’emprise de l’extrême droite au sein de la police et de l’armée n’est pas une donnée totalement nouvelle. Il existe sans doute un [&hellip

    http://www.cevipof.com/rtefiles/File/AtlasEl3/noteROUBAN2.pdf
    http://www.ifop.com/media/pressdocument/758-1-document_file.pdf