person:rafiq hariri

  • Saad Hariri, ou la fin de la « République marchande » libanaise
    https://theconversation.com/saad-hariri-ou-la-fin-de-la-republique-marchande-libanaise-87924

    Saad Hariri, quant à lui, hérite simplement du projet néo-libéral de son père, adossé aux capitaux du Golfe : celui d’une « République marchande » libanaise, selon les termes de l’écrivain libanais Michel Chiha (1891-1954).

    Rafiq Hariri (1944-2005) pouvait cependant se prévaloir de ses origines populaires, d’un engagement passé dans les rangs du Mouvement des nationalistes arabes (MNA), inspiré du nassérisme, de la figure du self-made man et d’un Rockefeller libanais attaché à la reconstruction du Liban post-guerre civile.

  • New Texts Out Now: Hannes Baumann, Citizen Hariri: Lebanon’s Neoliberal Reconstruction
    http://www.jadaliyya.com/pages/index/26860/new-texts-out-now_hannes-baumann-citizen-hariri_le

    With Hariri we have liberal talk and illiberal walk. This contradiction is not unique to Hariri but goes to the heart of neoliberalism. Neoliberalism is not a defined set of policies but a jumble of contradictory projects: An ideological project which says that markets allocate resources more efficiently than the government, and a political project which favors capital over labor. Neoliberalism requires the rollback of the state through privatization or welfare cuts, but it also requires strong state action to build markets and to ensure capital accumulation. Lebanese neoliberalism was first and foremost a project defined by the interests of Gulf contractor Rafiq Hariri and his business partners.

    #néolibéralisme #Liban #Hariri

  • Le Hezbollah, une force contre-révolutionnaire
    http://www.contretemps.eu/interventions/hezbollah-force-contre-r%C3%A9volutionnaire
    http://www.contretemps.eu/sites/default/files/images/liban-manifs.large.jpeg

    Le Hezbollah a été et reste l’objet de débats vigoureux parmi les chercheurs et entre les différents courants de « gauche » au Moyen Orient et à travers le monde. Certains considèrent encore et toujours le mouvement fondamentaliste islamique libanais comme « anti-impérialiste », estimant qu’il représente une variante arabe de la « théologie de la libération » (qui s’est développée en Amérique latine), en visant une plus grande justice sociale et une réaffirmation de l’identité nationale libanaise face à « l’invasion des valeurs étrangères ».

    Cette vision, soutenue principalement au Moyen Orient par les mouvements de la gauche traditionnelle issues du stalinisme, et certains issus de courants maoistes ou du nationalisme arabe, a été de plus en plus remis en question au fil des années, et surtout après le début des soulèvements populaires dans la région du Moyen-Orient et Afrique du Nord (MOAN). Cet article de Joseph Daher vise à montrer que le Hezbollah est devenu une force contre-révolutionnaire en raison de son opposition à tout changement radical et progressiste au Liban mais aussi au-delà, en particulier en Syrie, en participant à la répression du mouvement populaire syrien aux côtés du régime d’Assad.

    #Hezbollah #moyen-orient #Liban #contre-révolution #Syrie #Assad

    • Je ne trouve pas ça très bon (mais je suppose que ce n’est pas très surprenant)…

      (1) L’auteur (Joseph Daher) tient un blog sur la Syrie :
      https://syriafreedomforever.wordpress.com
      que je n’ai jamais trouvé bien intéressant. Notamment depuis un article de légitimation de l’« opposition armée » en Syrie que j’avais trouvé particulièrement naïf à l’époque (septembre 2012) :
      https://syriafreedomforever.wordpress.com/2012/09/19/nature-role-et-place-de-la-resistance-armee-en-syrie
      Pour rappel, deux mois plus tôt, on avait déjà des choses très claires telles que ceci :
      https://seenthis.net/sites/141310

      Mais l’idée principale ici est que l’auteur se positionne comme un révolutionnaire syrien et part donc de la dénonciation du rôle du Hezbollah dans la répression en Syrie. Le fait qu’il extrapole cette position à une analyse politique du rôle du Hezbollah au Liban le fait, à mon avis, largement passer à côté du sujet. Le titre condense cette difficulté : considérant que le Hezbollah est une force « contre-révolutionnaire » en Syrie de par son rôle en faveur du régime dans la crise syrienne, l’auteur extrapole à « force contre-révolutionnaire » tout court, c’est-à-dire politiquement, socialement et économiquement au Liban. C’est une généralisation qui existe à gauche depuis l’implication du Hezbollah en Syrie (par exemple Fawwaz Traboulsi), et pourquoi pas, mais ça me semble important de le préciser ici, parce que ça amène une certaine forme de « démonstration ».

      (2) Je l’ai déjà écrit dans un article de 2006 :
      http://tokborni.blogspot.fr/2006/12/des-ides-trop-simples-pour-les.html
      Personnellement je n’ai jamais rencontré de gauchiste libanais (mais je ne connais pas tous les gauchistes libanais…) qui soutienne que le Hezbollah serait réellement un force progressiste. Même le PCL (qui, je suppose, rentre dans la catégorie de ce que l’introduction de l’article qualifie d’« issue du stalinisme »), cité en 2006, abordait explicitement la question et son rapport critique. Et je pense que depuis 2006, sa position est encore plus « distanciée » quand à ses espoirs que le Hezbollah soit une force de progrès social. (Mais il ne faut pas non plus nier certains aspects caractéristiques de développement social et de sérieux dans la reconstruction, ni les réduire à de pures considérations sectaires.)

      L’introduction de l’article prétend d’ailleurs qu’il y aurait des mouvements de gauche qui admireraient dans le Hezbollah « une réaffirmation de l’identité nationale libanaise face à “l’invasion des valeurs étrangères”. » Je serais vraiment curieux de savoir qui sont ces mouvements progressistes au Liban qui attendraient réellement que le Hezbollah (islamiste et réactionnaire) s’occupe de la question des « valeurs » dans la société…

      (3) Il y a une malhonnêteté logique dans l’article : il est reproché au Hezbollah de ne pas être ce qu’il n’est pas (un parti socialement progressiste), en occultant ce qu’il est avant tout (la principale composante de la Résistance libanaise à Israël). Si on prend les soutiens de gauche au Hezbollah, l’adhésion vient très clairement de son rôle de résistance ; pas de son côté force de progrès social (ce qui relèverait d’une naïveté sidérante).

      (4) Le premier développement (Le Hezbollah, une base sociale en mutation) n’est pas intéressant, mais surtout très tordu du point de vue logique. En gros, prétendre que le Hezbollah s’embourgeoise parce qu’il est remporte des élections professionnelles chez les pharmaciens. Mais si l’on accepte que le motif de soutien au Hezbollah est d’être la Résistance, et non son (très hypothétique) positionnement anti-capitaliste, ça n’a rien de surprenant. Ce n’est pas un parti de lutte des classes (c’est un parti islamiste, come on…), c’est un parti dont l’identité et la communication sont toutes entières basées sur la résistance, notion qui traverse toutes les classes sociales.

      Cette dénonciation de l’embourgeoisement serait plus pertinente s’il parvenait à expliquer que la popularité du Hezbollah est en baisse dans les classes populaires (ce qui constitue plutôt le fond de commerce d’un Lokman Slim), mais évidemment ce n’est pas le cas.

      Sauf à tordre carrément les citations pour faire leur faire dire n’importe quoi :

      Ces caractéristiques de l’évolution de la représentation politique et de la base sociale du Hezbollah indiquent que même si l’organisation continue d’attirer le soutien de personnes issues de toutes les couches de la société, ses priorités sont de plus en plus orientés vers les plus hautes strates de celle-ci. Le député Ali Fayyad a reconnu cette tendance en 2010, quand il a fait remarquer que « le Hezbollah n’est plus un petit parti, c’est une société entière. Il est le parti des pauvres, oui, mais en même temps il y a beaucoup d’hommes d’affaires en son sein, nous avons beaucoup de gens riches, certains issus de l’élite »

      Je ne vois pas en quoi la déclaration « reconnaît » le changement de « priorités vers les plus hautes strates ».

      (5) Autre difficultés de cette partie :

      1. occulter le fait que la lutte contre le Hezbollah se fait, de manière tout à fait ouverte, avec la volonté de punir économiquement les populations suspectées de le soutenir (et ceci de manière tout à fait confessionnelle : les chiites et les chrétiens) ; parler de l’embourgeoisement des soutiens au parti dans ces conditions relève à mon avis de la rigolade…

      2. ne pas évoquer les sanctions économiques contre les soutiens au Hezbollah, la traque internationale contre ses financements, et les règles draconiennes imposées aux banques libanaises ; ce qui pose deux difficultés logiques : (a) mettre au même niveau l’embourgeoisement du 14 Mars et du Hezbollah, dans ces conditions, relève à nouveau de la rigolade ; prétendre que la « fraction chiite de la bourgeoise » soutiendrait désormais le parti parce qu’elle y trouverait un intérêt financier direct est du plus haut comique ; (b) évoquer les « affaire des corruption » quand, de fait, toute forme de financement de la Résistance libanaise est considérée comme criminelle, bon…

      (6) La partie « L’État confessionel et bourgeois » est un peu plus pertinent, mais pas transcendant non plus. Le Hezbollah est fondamentalement un parti islamiste chiite, je ne vois pas qui – surtout à gauche – irait croire qu’il ne serait pas confessionnel.

      Une fois qu’on a écrit ceci :

      À la lumière de ces développements, il est évident que le Hezbollah ne constitue pas et d’aucune manière, cela depuis un certain temps désormais, un défi pour le système confessionel et bourgeois libanais. »

      je ne vois pas ce qu’il y aurait à ajouter (en dehors du fait que la tournure « à la lumière de ces développements » est d’une remarquable naïveté : parce qu’« avant », ce n’était pas déjà clairement le cas (en réalité, beaucoup pensent, ou espèrent, qu’avec Nasrallah et certaines déclarations suite à la guerre de 2006, toute une partie de la rhétorique du Hezbollah a progressé dans le sens de l’acceptation des orientations politiques de ses alliés).

      Je ne sais pas ce qu’un lecteur pourra comprendre de la citation de Mehdi Amel sur les « couches non hégémoniques » cherchant à occuper des « positions hégémoniques ». Le lecteur pourra avantageusement se référer à la source de cette citation :
      http://revueperiode.net/de-lantifascisme-au-socialisme-strategie-revolutionnaire-dans-la-guerr
      Ce que je suppose (parce que vraiment j’ai rarement vu une utilisation aussi obscure d’une citation totalement jargoneuse), c’est que le Hezbollah reste un parti visant à « rééquilibrer » le confessionnalisme libanais, et non à le supprimer. Si c’est ça, je suis d’accord, mais il me semble assez évident qu’un parti confessionnel est, dans la lutte contre le confessionnalisme politique, bien plus du côté du problème que du côté de la solution.

      Cependant, en reprochant au Hezbollah de ne pas avoir soutenu certains mouvements (« You Stink » en 2015, les mouvements syndicaux précédemment, les difficultés de Charbel Nahas au gouvernement, etc.), je pense qu’il entre à nouveau dans des difficultés. Certes je ne doutes pas que le Hezbollah soit une force socialement et économiquement peu progressiste, mais on ne doit pas non plus occulter que :

      1. le Hezbollah étant « en politique » avec pour souci premier d’être une force politique qui « protège les armes de la Résistance », il devrait être assez évident qu’il aura énormément de mal à soutenir des mouvements qui ne mettent pas clairement en avant leur soutien ouvert à la Résistance (et sinon, oui, par ailleurs je pense qu’il a parfois une tendance paranoïaque dans son approche des mouvements qu’il ne contrôle pas directement) ;

      2. le Hezbollah étant un parti religieux, conservateur, et pas tellement progressiste sur la plupart des questions de gauche (et c’est évident dès ses origines), non seulement il me semble très naïf de lui reprocher ce qu’il n’est pas, mais surtout je trouve très dangereux d’exiger de lui, notamment pour les mouvements de gauche, qu’il s’implique plus en politique et qu’il se mêle de valeurs et d’économie. Les gens de gauche que je fréquente au Liban, pour la plupart, se réjouissent de l’existence d’une telle Résistance, mais pour le reste préfèrent que le Hezbollah ne se mêle pas trop de politique, en dehors de soutenir ses alliés qui protègent le rôle de la Résistance.

      (7) Toute la partie « Idéologie » me semble peu intéressante, en ce qu’elle prétend expliquer des évidences absolues pour les mouvements de gauche libanaise.

      Ainsi :

      La lutte contre la détérioration des conditions d’existence du peuple libanais a toujours été subordonnée à la reconnaissance de la légitimité de la structure armée du Hezbollah, et c’est la raison pour laquelle le Hezbollah a appelé Saad Hariri – à plusieurs reprises – à rechercher des collaborations conjointes et une participation à un gouvernement fondé sur les accords que le parti avait conclus avec son père, Rafiq Hariri. Cela était compris de la manière suivante : le Hezbollah s’occupe de la « résistance » à Israël et Hariri prend en charge les politiques économiques et sociales du pays, chacun n’interférant pas dans les affaires de l’autre27.

      mais à nouveau, le fait que le Hezbollah est une Résistance armée et que sa participation politique au Liban devrait uniquement se préoccuper de protéger l’existence de cette résistance (dans un pays où des milliards de dollars sont injectés pour détruire militaire, économique et politiquement, cette résistance), ne devrait pas chagriner des gens de gauche (qui, eux, devraient se charger du progrès social). Vouloir à tout prix que des islamistes notoirement conservateurs soient le fer de la lance du progrès social au Liban me semble une idée totalement farfelue.

      (8) La partie du texte sur le rapport du Hezbollah aux processus révolutionnaires n’est pas transcendant, surtout qu’il s’agit d’arriver à ceci :

      La prétention du Hezbollah à exprimer sa solidarité avec les opprimés du monde entier est en grande partie basée sur les intérêts politiques propres du Hezbollah, qui sont eux-mêmes étroitement liés à ceux de l’Iran et du régime d’Assad en Syrie. Voilà pourquoi la confrontation militaire entre le Hezbollah et Israël, qui a été au cœur de son identité, a été subordonné aux intérêts politiques du parti et de ses alliés régionaux. L’armement du Hezbollah a été de plus en plus orienté vers des objectifs autres que la lutte militaire contre Israël, selon les contextes et les périodes, y compris des attaques militaires contre d’autres partis politiques à l’intérieur du Liban ou la prévention de tout acteur de résistance autre que le Hezbollah au Sud-Liban.

      La défense de l’ « axe de la résistance » et de l’appareil armé du parti a été utilisée par le Hezbollah comme un outil de propagande pour justifier la politique et les actions du parti, le dernier exemple étant son intervention militaire en Syrie sous le prétexte de défendre la « résistance » contre le « projet américano-israélien-Takfiri ».

      Tout cela est, dans la littérature pro-rebelles en Syrie, d’une banalité absolue. (Le phrase « des attaques militaires contre d’autres partis politiques à l’intérieur du Liban ou la prévention de tout acteur de résistance autre que le Hezbollah au Sud-Liban » est tellement orientée et fausse que c’en est un peu effrayant.)

      Ramené au Liban (sujet central de l’article), un aspect de cette rhétorique revient à reprocher au Hezbollah ne pas être en guerre ouverte contre Israël depuis 2006. Une position que je trouve bien dangereuse…

      (9) Grosso modo, le Hezbollah n’est pas « anti-impérialiste » et pas tellement la « résistance », tout ça c’est un alibi. C’est juste qu’Israël, les États-Unis, les pays européens quand ils s’alignent sur la droite israélienne, les pétromonarchies du Golfe… dépensent des milliards de dollars, de manière continue, pour tenter de le faire disparaître. (L’occulation des impératifs stratégiques et géopolitiques dans la région est une constante de ce genre de littérature.)

      (10) Une importante occultation dans ce texte (là encore très classique), est de reprocher les slogans et les comportements sectaires du Hezbollah, sans évoquer une situation géopolitique dans laquelle l’excitation sectaire anti-chiite est une des armes centrales et permanentes déchaînées par les médias du Golfe, les prédicateurs salafistes, le 14 Mars libanais, les propagandistes de la rébellitude syrienne, etc.

      Alors certes le sectarisme c’est mal, mais ne pas replacer l’évolution du discours du Hezbollah, depuis 2011, dans un environnement d’agitation sectaire généralisée, et qu’il perçoit comme spécifiquement dirigée contre la Résistance, c’est passer à côté d’une partie du problème.

      Autre aspect : n’extraire que les détails sectaires, et détournés de leur sens (par exemple l’explication, par Nasrallah, de l’intervention pour protéger le sanctuaire de Zaynab, en occultant le fait qu’il l’avait justifiée pour éviter une réaction sectaire incontrôlable des chiites), en occultant les efforts permanents de Nasrallah, dans ses discours, pour éviter les dérives sectaires dans sa propre base.

      (Et pour mémoire, l’auteur de l’article, plusieurs semaines après la bataille d’Alep en 2012, fantasmait encore sur la nature résolument révolutionnaire et démocratique des groupes armés en Syrie. Ce qui fait qu’on est là encore dans une logique très classique, à la Burgat/Caillet.)

      (11) Du charme des considérations théoriques : la Palestine aux calendes grecques :

      La libération de la Palestine et de ses classes populaires est liée de manière étoite à la libération et à l’émancipation des classes populaires dans la région, contre leurs classes dirigeantes et les divers forces impérialistes et sous-impérialistes agissant dans le cadre régional.

      L’auteur est d’ailleurs assez friand du verbiage ultra-daté sur le thème de « la route de Jérusalem passe par… ». En 2014 :
      https://syriafreedomforever.wordpress.com/2014/11/21/voix-de-yarmouk-syrie-et-palestine-une-lutte-commune-

      La libération de Jérusalem commence par la libération de Damas, je le dis en tant que Palestinien qui a grandi en Syrie et à moitié syrien par ma mère.

      ou, encore mieux, en 2013 :
      https://syriafreedomforever.wordpress.com/2013/11/22/le-peuple-syrien-ne-se-soumettra-pas-ni-face-au-regim

      Cela n’empêche pas de soutenir la résistance du peuple palestinien, mais son destin est lié à ceux des peuples la région. La route de la libération de Jérusalem passe par Damas, Beyrouth, Amman, le Caire, Tunis…

      (12) Et pour finir : y a qu’à, faut qu’on… (ou : je viens de me merder ma belle révolution en Syrie, je vais t’expliquer comment la réussir au Liban).

      En termes plus positifs, il faut chercher à construire un grand mouvement liant les questions démocratiques et sociales, s’opposant à toutes les forces impérialistes et sous-impérialistes, tout en favorisant des politiques progressises, une transformation sociale par en bas par la construction de mouvements dans lesquels les individus sont les véritables acteurs de leur émancipation.

  • Garbage Crisis Exposes Arrogance and Conflict Among the Political Elite
    http://www.lcps-lebanon.org/featuredArticle.php?id=50

    The crisis not only reveals the contempt of the political elite toward society, it has also exposed a conflict among the elite on how to “divvy up the pie.” Unlike previous arrangements, this one could not be negotiated behind closed doors. Since the end of the Lebanese Civil War and the beginning of the reconstruction, the governing elite struck many deals among themselves concerning how to divide the spoils of state resources. The late Prime Minister Rafic Hariri played a major role in securing enough funds to keep both his allies and rivals content. Since his assassination, the amount of money brought into the country has dwindled, leaving a smaller amount of resources for the elite to fight over. When this could not be solved internally among themselves—in a sense luckily for us as citizens—it was brought to the public sphere, with leaders hoping to call each other’s bluff.

  • Je me demandais combien de temps ça allait prendre pour que les propagandistes éclairés des « sunnites humiliés » utilisent l’arrestation de l’escroc Assir pour faire de l’agitation sectaire contre le Hezbollah :
    http://english.alarabiya.net/en/views/news/middle-east/2015/08/17/Ahmad-al-Assir-and-the-absence-of-justice-in-Lebanon.html

    It’s ironic to celebrate the arrest of fugitive radical preacher Ahmad al-Assir in Lebanon when at least three men wanted by the Special Tribunal for Lebanon are hanging out in Beirut’s southern suburb sipping coffee. Lebanese authorities on Saturday arrested Assir on charges of incitement and perverting the course of justice, however they have not arrested the three men wanted for the murder of former Prime Minister Rafiq Hariri.

    Assir deserves to be arrested because of his extremism, incitement to violence and attempts to challenge the state; however the Lebanese justice system is now mocked by the world as authorities ignore to arrest those charged with a worse crime, the murder of Hariri, in order to avoid upsetting Hezbollah.

    The majority of Sunnis don’t care about much about Assir’s detention; however double standards and this clear injustice against them has angered them.

    Remarque que ce dernier paragraphe constitue un nouvel exemple de pseudo-raisonnement confessionnaliste : tu expliques que « la majorité des sunnites » s’en foutent de son arrestation (comment tu le sais on s’en cogne), mais que tout de même son arrestation constitue « une claire injustice à leur encontre »… donc ils s’en foutent mais tu insistes pour leur dire qu’« en tant que sunnites » ils subissent une injustice et que donc ils sont en colère. C’est typiquement grâce à ce genre de tournures que le confessionnalisme, #ça_marche_à_tous_les_coups

    (Bientôt ce même thème du « double standard » en version Rifi et Saniora, tu vas voir, ça va être plaisant.)

  • Al-Akhbar concerned with security conditions, requirements for fair trial
    http://english.al-akhbar.com/content/al-akhbar-concerned-security-conditions-requirements-fair-trial

    Prosecutor Norman Farrell of Canada takes notes on the first day of the delayed trial into the murder of former Lebanese Lebanese premier Rafiq Haririo at the Special Tribunal for #Lebanon in The Hague on January 16, 2014. (Photo: AFP-Toussaint Kluiters) Prosecutor Norman Farrell of Canada takes notes on the first day of the delayed trial into the murder of former Lebanese Lebanese premier Rafiq Haririo at the Special Tribunal for Lebanon in The Hague on January 16, 2014. (Photo: AFP-Toussaint Kluiters)

    Dear Judge #Nicola_Lettieri, I am writing to you in my personal capacity and in my capacity as Chairman of Al-Akhbar #Beirut S.A.L..

    #Ibrahim_al-Amin

    read (...)

    #Opinion #Al_Akhbar #Articles #Rafik_Hariri #STL

  • Is the Special Tribunal for #Lebanon covering up the bribery of witnesses?
    http://english.al-akhbar.com/content/special-tribunal-lebanon-covering-bribery-witnesses

    (L-R) Judges Walid Akoum, Janet Nosworthy, David Re, Micheline Braidy and Nicola Lettier preside over the first hearing in the trial of four people accused of murdering former Lebanese premier Rafiq Hariri at the Special Tribunal for Lebanon in The Hague on January 16, 2014. (Photo: AFP-Toussaint Kluiters) (L-R) Judges Walid Akoum, Janet Nosworthy, David Re, Micheline Braidy and Nicola Lettier preside over the first hearing in the trial of four people accused of murdering former Lebanese premier Rafiq Hariri at the Special Tribunal for Lebanon in The Hague on January 16, 2014. (Photo: AFP-Toussaint Kluiters)

    The Special Tribunal for Lebanon (STL) does not miss an opportunity to undermine its credibility and damage its (...)

    #Politics #Articles #Hussein_Oneissi #Rafik_Hariri #STL

  • Special Tribunal for #Lebanon aims to stifle Lebanese press
    http://english.al-akhbar.com/content/special-tribunal-lebanon-aims-stifle-lebanese-press

    Saad #Hariri, the son of #Lebanon's assassinated ex-premier Rafiq Hariri, recites the Fatiha or the prayer of the dead over the tomb of his father in downtown Beirut late 30 May 2007, after the UN vote to set up an international court to try the murder suspects. (Photo: AFP-Patrick Baz)

    A plan to stifle the Lebanese press is in the works, but this time it’s being orchestrated in the name of international justice. The #Special_Tribunal_for_Lebanon (STL) has moved to force the Lebanese media to refrain from publishing any information about the court’s work that the #STL does not disclose officially. Their decision undercuts a main prerogative of the press and aims to turn the Lebanese media into a mouthpiece for the STL. read (...)

    #Al-Jadid #Articles #Future_TV #New_TV

    • The Hariri International Kangaroo tribunal
      http://angryarab.blogspot.fr/2014/04/the-hariri-international-kangaroo.html

      Because the US and Israel are behind the Hariri international tribunal, and because Saudi Arabia and its camp in Lebanon are supportive, the court is permitted to issue decrees that would not even be permitted in any Western country. This week, it issued yet another decree in which it said that defaming the court would lead to a 100,000 euros and seven years in jail. It also banned any use of secret information, which have been leaking from inside the court since its inception. Hell, New TV aired footage of the second in command of the Hariri court investigation in which he was seen taking bribes on camera. False witnesses were used as basis of crazy scenarios and then discarded without explanation. Four Lebanese generals were held as being responsible before being released for non-involvement. The court went through so many tracks of theories before settling on the Hizbullah track. Defaming this lousy court is a patriotic and national duty for the Lebanese people.

  • Attention, tu vas tomber de ta chaise : Rifi : Hariri considering making central Tripoli a new Solidere
    https://now.mmedia.me/lb/en/lebanonnews/543168-rifi-hariri-considering-making-central-tripoli-a-new-solidere

    Justice Minister Ashraf Rifi said that Future Movement leader Saad Hariri is considering following the example set by his father, former Prime Minister Rafiq Hariri, by redeveloping Tripoli’s Syria Street - the center of much of the northern city’s violence.
     
    “I learnt from Social Affairs Minister Rashid Derbas that Hariri is thinking seriously about making Syria Street a model street,” Rifi told Future TV on Sunday.
     
    “[The project would resemble] what Rafiq Hariri made out of the [Green Line] in Beirut: Solidere, an artistic masterpiece of which we are proud.”
     
    He added: “Likewise, we shall see Syria Street become an artistic masterpiece... at the hands of Saad Hariri. The people will forget the periods of military conflict, fighting, shelling, and mortar fire.”

    Évidemment, si tu rases des quartiers entiers de Tripoli en expropriant des gens ruinés par les affrontements pour construire un décor de ville-fantôme avec des magasins de luxe sans clients, que même les ultra-riches ne veulent pas habiter, tout de suite l’ambiance va être plus calme. Après, « artistic masterpiece », je sais pas…

    • Le Histoire de Beyrouth de Samir Kassir n’est désormais plus très récent, mais je me souviens que ça faisait une agréable lecture pour la plage. Mais je pense qu’il faudrait directement demander conseil à @rumor, qui est évidemment la référence absolue (comme son nom l’indique) en matière de villes du Moyen Orient.

    • L’histoire ne vieillit pas trop mal, en général, et le livre de Kassir reste certainement la synthèse de référence (en gros il s’arrête en 2000). Toutefois, il souffre à mon avis d’un défaut de point de vue : il est vraiment écrit à partir du centre et il se focalise presqu’exclusivement sur le centre (plutôt la ville municipale), de sorte que les périphéries sont construites un peu comme des problèmes et les raisons des troubles qu’on connaît.
      Plusieurs travaux ont beaucoup renouvelé ces derniers temps l’histoire des périphéries : le livre de Mona Harb, qui évoque la banlieue du Hezbollah (et qui est très accessible) : Harb M., 2010, Le Hezbollah à Beyrouth (1985-2005). De la banlieue à la ville, Karthala, 300 p.
      Sinon, un autre texte très court expose ce problème de point de vue et propose une autre manière d’écrire l’histoire de la ville : Fawaz M., 2013, Notes on Beirut’s Historiography : Towards a People’s History of the City, in Des banlieues à la ville. Espaces et acteurs de la négociation urbaine, Beyrouth, Presses de l’Ifpo, < http://books.openedition.org/ifpo/3452 > (consultation le 5 juillet 2013)

  • March 14: A fake victory and #Hezbollah’s new strategy
    http://english.al-akhbar.com/content/march-14-fake-victory-and-hezbollah%E2%80%99s-new-strategy

    Lebanon’s Sunni prime minister until his resignation in October 2004, was on his way home for lunch when a suicide bomber detonated a van full of explosives equivalent to 2.5 tonnes of TNT as his armoured convoy passed. (Photo:AFP-Anwar Amro) A burning flame is lit on February 14, 2014 at the place of the explosion in which the ex-premier Rafiq Hariri (portrait) was killed in downtown Beirut, on the ninth anniversary of his death. Hariri, #Lebanon's Sunni prime minister until his resignation in October 2004, was on his way home for lunch when a suicide bomber detonated a van full of explosives equivalent to 2.5 tonnes of TNT as his armoured convoy passed. (Photo:AFP-Anwar Amro)

    The only thing that might cool the anger of (...)

    #Articles #Ashraf_Rifi #FPM #Future_Movement #gebran_bassil #Lebanese_Forces #Lebanon #Rafik_Hariri #Saad_Hariri #syria

  • Hariri tribunal to announce a long recess
    http://english.al-akhbar.com/content/hariri-tribunal-announce-long-recess

    Saad Hariri, son of slain former Lebanese premier Rafiq Hariri, speaks during an interview at the Hotel Des Indes in the Hague on January 16, 2014. Saad Hariri is attending the trial in absentia of four Hezbollah members accused of assassinating his father in a massive car bomb explosion in downtown Beirut on February 14, 2005. Hariri spoke after the opening day of the trial before the Special Tribunal for #Lebanon (STL) in a suburb just outside The Hague. (Photo: AFP-Jan Hennop) Saad Hariri, son of slain former Lebanese premier Rafiq Hariri, speaks during an interview at the Hotel Des Indes in the Hague on January 16, 2014. Saad Hariri is attending the trial in absentia of four Hezbollah members accused of assassinating his father in a massive (...)

    #Articles #Assad_Sabra #David_Re #Hassan_Merhi #Hussein_Oneissi #Lebanon #Mohamed_Oweini #Mustafa_Badreddine #Rafic_Hariri #Salim_Ayyash #STL

  • Hariri and #Hezbollah in the Same Boat?
    http://english.al-akhbar.com/content/hariri-and-hezbollah-same-boat

    Saad Hariri, son of slain former Lebanese premier Rafiq Hariri, speaks during an interview at the Hotel Des Indes in the Hague on January 16, 2014. (Photo: AFP - Jan Hennop) #Saad_Hariri, son of slain former Lebanese premier Rafiq Hariri, speaks during an interview at the Hotel Des Indes in the Hague on January 16, 2014. (Photo: AFP - Jan Hennop)

    It seems as if takfiris have managed to put the #Future_Movement and Hezbollah in the same boat. Future’s officials are now worried about a backlash led by extremists against their “moderate” movement. But in this new battle, the Future Movement lacks a leader; its chief Saad Hariri has been absent for years, living in Paris.

    Maysam Rizk (...)

    #Lebanon #Articles #Bekaa #Tripoli

  • Hariri Tribunal Threatens to Raise UN Complaint Against #Lebanon
    http://english.al-akhbar.com/content/hariri-tribunal-threatens-raise-un-complaint-against-lebanon

    A picture shows the exterior of the Special Tribunal for #Lebanon in #The_Hague on January 16, 2014, on the first day of the delayed trial into the murder of former Lebanese Lebanese premier Rafiq Hariri. (Photo: AFP - Toussaint Kluiters) A picture shows the exterior of the #Special_Tribunal_for_Lebanon in The Hague on January 16, 2014, on the first day of the delayed trial into the murder of former Lebanese Lebanese premier Rafiq Hariri. (Photo: AFP - Toussaint Kluiters)

    In Lebanon, no one would cause a stir over the lack of governmental cooperation with the defense team in the Special Tribunal for Lebanon. Yet at The Hague, this is not the case.

    Hassan Illeik

    read (...)

    #Articles #STL

  • #Lebanon: Assassination Tribunal Leak Sparks Wave of Witness Lawsuits
    http://english.al-akhbar.com/content/lebanon-assassination-tribunal-leak-sparks-wave-witness-lawsuits

    Judge Robert Roth of the UN Special Tribunal for #Lebanon attends the opening of the public hearing in the assassination case of former Lebanese prime minister Rafiq Hariri, at the court in Leidschendam, near The Hague, on June 13, 2012. (Photo: AFP - Robert Vos / POOL) Judge Robert Roth of the UN #Special_Tribunal_for_Lebanon attends the opening of the public hearing in the assassination case of former Lebanese prime minister Rafiq Hariri, at the court in Leidschendam, near The Hague, on June 13, 2012. (Photo: AFP - Robert Vos / POOL)

    The scandal involving the leak of the names and pictures of witnesses to former Lebanese Prime Minister #Rafik_Hariri's assassination did not pass unnoticed. The Special Tribunal for Lebanon (...)

    #Articles #STL

  • Lebanon : Hariri’s Saudi Oger Empire for Sale | Al Akhbar English
    http://english.al-akhbar.com/content/lebanon-hariri%E2%80%99s-saudi-oger-empire-sale

    Le déclin de l’empire économique fondé par Rafiq Hariri, et ses conséquences au Liban, tant économiques que, potentiellement, politiques.

    The Hariri-owned company, Saudi Oger, continues to struggle, burdening its owners with massive debts despite repeated layoffs and “restructuring.” Now its majority stakeholder, Saad Hariri, is putting part of the company up for sale.
    [...]
    Talk of a possible sale raised hopes among employees of Hariri institutions in Lebanon that they may finally be paid back wages and other benefits that had been withheld due to the Hariri family’s financial difficulties in Saudi Arabia.

    However, relatives of Saudi Oger employees, particularly in Saida, fear another wave of layoffs in the company, following the recent termination of 25 Oger staff from the city after working in the firm’s Quran printing press located in Medina for 25 years. Most of these employees hail from large families in Saida who have alway be loyal to the Hariri’s Future Party at election time.

  • Les controverses du tribunal Hariri. Une traduction maison du récent billet d’As‘ad AbuKhalil dans le Akhbar au sujet du #tsl :
    http://english.al-akhbar.com/blogs/angry-corner/controversies-hariri-court

    Il y a un tollé au Liban et au-delà, parce que des médias – connus et inconnus – ont publié des listes partielles ou complètes des témoins de l’accusation pour le tribunal international Hariri. La tribunal est chancelant, selon un titre d’Al-Akhbar.

    Les circonstances de la formation du tribunal sont incontestables : il s’est agi d’une décision israélo-américaine pour punir les ennemis de ces deux pays. La famille Hariri, qui est un simple outil de la Maison des Saoud, ne pouvait que suivre les ordres. Vous auriez du mal à trouver une seule initiative de Rafiq Hariri ou de ses héritiers qui n’ait été le produit des services de renseignement syriens ou séoudiens – ou des deux à la fois (souvent en coordination avec l’ambassade américaine au Liban). Les États-Unis voulaient un tribunal au Liban comme instrument de leur politique étrangère, de la même façon qu’ils ne voulaient pas de tribunal au Pakistan (après le meurtre de Benazir Bhutto) pour sauver le général Musharraf. Wikileaks n’a exposé que partiellement de quelle manière les États-Unis étaient intervenus dans tous les aspects du tribunal, et comment la famille Hariri a préparé les faux témoins qui furent ensuite protégés par les régimes pro-américains lorsque leurs faux témoignages ont été révélés.

    Le tribunal a été formé au Liban durant une période de profondes divisions politiques. Le gouvernement étatsunien a ordonné au gouvernement Siniora de produire des documents politiques bidons, sans même obtenir l’aval du Président de la République d’alors, afin d’accélérer le processus. Dans un premier temps, le gouvernement Siniora a menti au peuple libanais en prétendant que le tribunal n’était pas « international » en soi, mais qu’il était de « dimension international », comme si une telle catégorie existait en droit international.

    Récemment, un site Web libanais anonyme a publié une longue liste de témoins de l’accusation dans le cadre de l’enquête Hariri. De nombreux noms circulaient déjà auparavant, mais beaucoup de nouveaux noms y apparaissaient pour la première fois. Des journalistes libanais ont critiqué cette façon de recopier des noms depuis des sites qui ne sont pas vérifiables. Le porte-parole du tribunal Hariri, qui aime d’habitude parler à la presse sans jamais vraiment dire grand chose, a déclaré que la liste n’était « pas précise », ce qui est l’expression utilisée par les diplomates américains pour authentifier pudiquement des documents publiés.

    Mais y a-t-il un problème moral à divulguer les noms de « témoins secrets » ? Eh bien, cela dépend évidemment de l’affaire. On ne peut pas affirmer catégoriquement que tout tribunal devrait être respecté et que tous les témoins de tout tribunal devraient être respectés et protégés. Le Liban et ses voisins ont subi une occupation sauvage par Israël, et les États-Unis introduisent les intérêts israéliens et leur agenda dans toutes ses interventions dans la région. Est-ce que le peuple français devait respecter les tribunaux nazis ? Est-ce qu’un peuple occupé doit respecter un tribunal mis en place par ses occupants étrangers ? Dans tous les cas, les témoins de ces tribunaux sont désavoués (et historiquement punis) en tant que collaborateurs. Est-ce différent pour le tribunal Hariri ?

    Pas vraiment. Le tribunal n’est même pas libanais et le peuple libanais – profondément divisé – n’est soumis à aucune obligation de respecter un tribunal qui (1) reflète les intérêts étroits d’une seule faction politique qui a usurpé le pouvoir avec le soutien des États-Unis, pour le compte de l’Arabie séoudite et d’Israël ; (2) a prouvé maintes et maintes fois son objectif politique ; (3) a manqué du minimum de crédibilité notamment par les départs et défections successifs dans ses rangs, et les déclarations ouvertement politiques du célèbre Detlev Mehlis ; (4) a ignoré les fuites et la corruption dans ses activités, impliquant la vente d’enregistrements secrets de témoins ; (5) est lui-même responsable des fuites des noms parce qu’il est incapable de protéger ses propres fichiers ; (6) a démontré qu’il était un simple outil au service d’une faction politique au Liban ; (7) a refusé d’enquêter sur son propre travail et n’a pas coopéré dans les cas portés contre lui par des généraux précédemment mise en accusation ; (8) nombre de ses témoins ne sont que des témoins politiques et ne peuvent pas être considérés comme impartiaux ; (9) l’« assistance » israélienne dans son travail a été exposée.

    Pour toutes ces raisons, il est clair que le tribunal Hariri opère désormais non seulement en dehors de la juridiction des lois libanaises, mais également contre les lois et la souveraineté libanaise. C’est un outil commode aux mains de l’alliance israélo-séoudienne dans la région. Les Libanais, ou ceux qui s’opposent aux factions politiques derrière le tribunal, ne sont pas tenus de participer à un processus qui vise à leur propre exclusion, marginalisation, et même répression. Les paris sont ouverts.

  • Résumé. Si le Liban n’est pas une terre de djihad, les djihadistes n’ont jamais dédaigné utiliser le pays pour y conduire leurs activités. Ces dernières années, ils y ont notamment combattu les forces de sécurité libanaises (Bassam Kanj, al-Qaïda, 1999), se sont adonnés au trafic d’armes à destination de la Jordanie et revendiqué l’assassinat de Rafiq Hariri (Groupe Al-Nousra, 2005). Un ressortissant libanais faisait partie du groupe des 19 personnes impliquées dans les attentats du 11 septembre (Ziad Jarrah, pilote de l’avion qui s’est écrasé en Pennsylvanie). Certains d’entre eux continuent de jouer un rôle à partir des prisons libanaises ou des camps de réfugiés palestiniens (camp d’Ein el-Hilweh notamment). En 2007, les djihadistes palestiniens de Fatah al-Islam, retranchés dans le camp de Nahr al-Bared, ont combattu l’armée libanaise pendant plusieurs mois. Les Brigades Abdullah Azzam ont revendiqué des attaques sur les forces de l’ONU (FINUL/ UNIFIL). La guerre en Syrie contre le régime d’Assad a suscité des vocations libanaises. Des Libanais y ont rejoint des groupes djihadistes, comme le Front al-Nousra. L’auteur de l’article fait dire à l’un de ses interlocuteurs que le Liban pourrait devenir une terre de djihad.

    Lebanon Is Pivotal For Syria’s Jihadists
    By: Ali Hashem for Al-Monitor Lebanon Pulse Posted on April 9.

    http://www.al-monitor.com/pulse/contents/articles/opinion/2013/04/jabhat-al-nusra-lebanese-jihadists-rafik-hariri.html#ixzz2Q9zUDFzv

    “It was not until Sept. 11, 2001, that people started talking seriously about the Lebanese connection to al-Qaeda. The name of Ziad Jarrah, one of the 19 men who took part in the Sept. 11 attacks, emerged and people started asking seriously then whether al-Qaeda was present in Lebanon.

    In Beirut, I met Abu Baraa, a code name used by our source who was once an inmate of Roumieh prison’s Islamist building. He fought with Kanj in Dounieh, but now he’s doing nothing but “preaching Islam.” He saw several of his “brothers,” the word used by Islamists when mentioning comrades, working from the prison without any interference from Lebanese security forces. “We had phones, and I have recently learned that prisoners have Internet access now; they used to communicate with the outside world and give orders.” According to Abu Baraa, Lebanese jihadists should be grateful to the Palestinians for where they are now. Palestinian jihadists, along with a few Lebanese, had the chance “to go to Afghanistan, Iraq, Chechnya, etc. … and come back more experienced, with a larger network, capable of tougher tactics, and they also helped in providing hideouts for the brothers whenever they needed it.”
    Palestinian refugee camps in Lebanon are a busy hub for jihadists. Ain al-Hilweh camp in Sidon, southern Lebanon, is home to several groups — Abdullah Azzam Brigades, Osbat al-Ansar, Jund al-Sham and others are active groups which are now exporting experts to Syria.” (…)

    #Lebanon #Syria #Hariri #Al_Nusra #Ahmad_Abu_Adas #Bassam_Kanj #al-Qaeda #Abu_Aisha #Osama_bin_Laden #Ayman_al_Zawahiri #Ayman_Kamaldine #Ziad_Jarrah #Islamist #Jihadist #Ain_al_Hilweh #Abdullah_Azzam_Brigades #Osbat_al-Ansar #Jund_al_Sham #Fatah_al_Islam #Nahr_al_Bared #Palestinian_camp #UNIFIL #Syrian_revolution #Hezballat #Khaled_Mahmoud

  • Si quelqu’un l’un ou l’une de vous cherche un petit pied-à-terre à Londres, une occasion à ne pas rater

    UK house price record : Hyde Park super-mansion on sale for £300m | Mail Online
    http://www.dailymail.co.uk/news/article-2202491/UK-house-price-record-Hyde-Park-super-mansion-sale-300m.html

    45-bedroom home used to belong to Rafiq #Hariri, the late Lebanese PM
    It has come on the market following the death of owner Sultan bin Abdulaziz, the crown prince of Saudi Arabia
    It is on sale for £300million and being offered to a select list of wealthy international buyers
    Current UK house price record is £140million for Park Place near Henley

  • Là, tu apprends que les troupes françaises de la Finul au Liban abiment les routes et provoquent des embouteillages avec leurs chars Leclerc. Et ça énerve les gens.

    07BEIRUT60 / janvier 2007 / LEBANON : JUMBLATT SEES HIZBALLAH AS THREAT TO DRUZE ; TRIBUNAL IS INDISPENSABLE
    http://wikileaks.org/cable/2007/01/07BEIRUT60.html

    Masri also told Jumblatt that the January 8 press report of a clash between French troops of the UN Interim Force in Lebanon (UNIFIL) and Hizballah operatives had arisen from growing tensions in the south between French troops and local residents in UNIFIL’s Area of Responsibility. French Leclerc tanks had created traffic disruptions and road damage and led to a popular backlash against them, and residents were made “nervous” by the French troops’ instructions to seize any arms found unconcealed.

    • The Saudis had come through with a USD 10 million cash injection to Jumblatt himself three months ago, he told us openly. Jumblatt, who employs a legion of retainers and security personnel and is obligated by his quasi-feudal position in Druze society not only to spread cash around but to outdo the patronage of his Druze rivals, had nearly run out of money in mid-late 2006. The new Saudi money, he said, would last him for “a couple of years only.” (Comment: The revelation that Jumblatt had just received a cash lifeline might explain a number of observations about his recent behavior. Not only had he seemed calmer and more confident in the last few months but bolder, assailing Hizballah in public with allegations of involvement in Rafiq Hariri’s assassination and the attempt on Marwan Hamadeh’s life. Jumblatt told us in earlier meetings that Rafiq Hariri used to give him about $3 million a year to keep Druse loyalty on his side. End Comment.) Jumblatt said that he would visit Saudi Arabia following the Prime Minister’s next visit.

      Cette information est reprise dans le câble 07BEIRUT291 de février 2007.

  • Scoop : les services de renseignement des forces de sécurité intérieure libanaises viennent d’identifier et d’arrêter les assassins de Rafiq Hariri. Ils devraient être prochainement déferrés à La Haie.

    8 Devil Worshippers Arrested in Mount Lebanon - Naharnet
    http://www.naharnet.com/stories/en/15185-8-devil-worshippers-arrested-in-mount-lebanon

    Eight people, including several girls, were arrested on Friday on suspicion of blasphemy and drug possession in Mount Lebanon.

    The National News Agency said the suspects are devil worshippers and are self-harming.

    Military Examining Magistrate Saqr Saqr is expected to charge the eight on Saturday, NNA said.

    Lebanese law prohibits blasphemy and immoral conduct.

  • 21 mai 2007: The seduciton of the widow Hariri: hopes for premiership dashed by family, Saudi Arabia (encore un câble réjouissant du #cablegate):
    http://wikileaks.org/cable/2007/05/07BEIRUT707.html

    Further to something we first mentioned in the 4/23/07 daily sitrep, beach resort owner and political gadfly Roger Edde has pursued a far-fetched plan to achieve his long-shot goal of becoming Lebanon’s next president: he has dangled before the eyes of Rafiq Hariri’s Paris-based widow Nazek the prize of becoming Prime Minister herself. Edde claims to have won the blessings of a less-than-salubrious triumvirate — Syria, Hizballah, and President Emile Lahoud — for his plan to have a Nazek Hariri-run technocratic cabinet replace that of Fouad Siniora now, with Edde’s own selection as president to follow in the autumn. Edde also claimed to have unspecified USG support, supposedly acquired via contacts of his Amcit wife. The appeal for Nazek would be the opportunity to kick out the usurper Siniora, whom she finds loathsome, and restore what she sees as the rightful Hariri presence in the Grand Serail. MP Saad Hariri and Saudi Ambassador Abdulaziz Khoja separately told the Ambassador on 5/19 that both the Hariri family and Saudi Arabia have vetoed the idea; Talking by phone with French Ambassador Bernard Emie (who was with Ambassador Feltman at the time), Hariri legal advisor Basile Yared reported from Paris on 5/19 that the idea was “dead.” Dead but not buried: Walid Jumblatt, suspicious of Nazek’s hatred of Siniora, remains nervous that something “fishy” (Jumblatt’s preferred adjective for anything benefiting Syria) is up. End summary.

  • La réaction de Angry Arab aux mandats d’arrêts émis par le TSL.
    http://angryarab.blogspot.com/2011/06/hariri-tribunal_30.html

    I rarely comment on this silly exercise. Comrade Omar Nashabe of Al-Akhbar has written extensively on all the problems that mar the process of this potato court. Where do you begin?
    – The first German investigator Mellis who gave political interviews right and left and never hid his political agenda?
    – The fact that the Western press has UNIFORMLY covered up the corruption of the case? Did any US newspaper report that the second-in-command of the court went around offer sales of tapes of interviews with key witnesses and New TV obtained them and aired them?
    – That what we heard from those tapes show beyond the shadow of a doubt that this was a most unprofessional and corrupt proceeding, even in comparison to the corrupt justice system in Lebanon?
    – That the Hariri family were allowed to control the entire affair and to provide witnesses some of whom turned out to be false witnesses?
    – That we have a tape in which Hariri and his aides are feeding and influencing the testimony of the worst false witness in the case, Muhammad Zuhayr As-Siddiq?
    – That the meetings with the tirbunal’s people were clearly (from the tapes of New TV) chit chat sessions? American traffic courts are run more professionally.
    – Or the negotiations between the court and the Hariri family to delay the release of the four generals? Or the arrest of the four generals for purely political reasons? One of the four generals talked about how he got an offer for cooperation if he fingered Syria.
    – And what about those Wikileaks documents that show court’s higher ups taking instructions from US diplomats?
    – And about an investigation that started with a premise and ruled out any ally of the US from the suspects’ list?
    – And what about the shift in targeting from Syria to Hizbullah following shifts in US and Saudi foreign policies?
    – What about the timing? All this time and just as the cabinet in Lebanon was forming, they release the report and leak the names? All this is a coincidence?
    – And was one Israeli official ever questioned (although I believe that Rafiq Hariri was a good friend of Israel and its interests in Lebanon and for that I never mourned him but I did mourn the innocent civilians who died there – car bombs are nasty, man).
    – And what about the series of resignation from the court? And what about the way in which the court officially refused to address legal concerns of the four generals? Do you have doubts that the court is run from the Near East section of the State Department? Who are you fooling?

    Today, they leaked that they will accuse Syria and Hizbullah, but why not Venezuela and Cuba? Why not point the finger at every enemy of the US and Israel? Why not Hamas too? You think anyone is taking the court seriously? Look at public opinion polls in Lebanon, even among Sunnis. Hasan Nasrallah did an excellent job in discredit the court in Lebanese and Arab eyes. This is a joke, really.

    So they leaked the name of four Hizbullah members (supplied by ISRAEL NO DOUBT). What is next? Will Sa`d Hariri take his supporters to the southern suburbs to arrest the accused? What will the “international community” – how I hate that word which is used to hide not so sneakily the heavy handed US role in international affairs – do? What can they do? Freeze the assets of Hasan Nasrallah in the US and Europe? Or will they ban him from traveling with his grand kids to Disneyland?

    As we say in Lebanon, go play in the garden. Israel killed more than 1300 civilians in the July war on Lebanon in 2006, and you want me to spend sleepless nights wondering who killed a man who did so much to cause destruction and discord in Lebanon? I don’t care to know who killed Hariri and Sa`d Hariri is not the first creature to lose his father. I lost my father but never brought Lebanon to the brink of civil war. Take down all the pictures and statues of Rafiq Hariri and move his grave site to Sidon – to the Garbage Mountain there.

    PS. It bothers me how submissive the mainstream US press is to the dictates of US government. I don’t recall reading one negative article about Hariri in any US newspaper. Not one. I cant recall reading one in the British press – and I am not talking about Robert Fisk who is an unreliable weaver of tales and peddler of Hariri press office releases.

  • Angry Arab: Solidarity with Syria in Lebanon
    http://angryarab.blogspot.com/2011/06/solidarity-with-syria-in-lebanon.html

    There is nothing more fake than those attempts by March 14 clowns and their popular bases to feign solidarity and support for the Syrian people. Those are the same people who produced hatred and racism against ALL Syrian people and who are legally and morally responsible for the attacks on hundreds of Syrian workers (and the disappearance of some 700) since the death of lousy Rafiq Hariri. Those now want us to believe that they care about the plight of the Syrian people? Those? When the master oppressor Hafidh Al-Asad was the one who installed their leader, Rafiq Hariri in power in Lebanon. And those in Tripoli, Lebanon (mostly Bin Ladenite Salafite supporters of Hariri) are now protesting in support of the Syrian people, one should ask them: if you are sincere and not operating by orders of Prince Muqrin, why did you not protest in support of the Egyptian people, the Tunisian people, the Jordanian people, the Saudi people, the Bahraini people (sorry about the Bahrain example—it does not apply because these are hateful sectarian anti-everybody else), the Omani people, and the rest? Go play in the garden, as we say in Lebanon.

    #syrie #liban

  • 20 juillet 2006 - SINIORA CONVOKES DIPLOMATIC CORPS TO DENOUNCE ISRAELI CAMPAIGN
    http://www.al-akhbar.com/node/6483

    Peu intéressant, Feltman oublie de préciser dans son rapport si le Premier ministre libanais a pleuré durant sa supplique à la communauté internationale.

    Mais, à nouveau, cet argument final tout de même étranger : la communauté internationale doit mettre fin à la guerre, dans le but premier de sauver ce qu’il reste de la popularité du 14 Mars (« and repeated for emphasis »).

    Referring to the international support shown for Lebanese sovereignty after the February 2005 assassination of former Prime Minister Rafiq Hariri, Siniora asked (and repeated for emphasis), “You want to support the government of Lebanon?” "No government can survive on the ruins of a nation," he added.

    #Liban #cablegate

  • Joshua Landis commente la remise des conclusions de l’enquête au Tribunal spécial pour le Liban.

    Obama Trapped in Bush’s Lebanon War
    http://www.joshualandis.com/blog/?p=8133

    When the neoconservatives of the Bush administration established the Special Tribunal for Lebanon in 2005, a number of them argued that it would serve as a ticking time bomb that would go off in the distant future and would ensure that whatever administration came after Bush would be forced to continue fighting his war. They were right. The STL means Obama must fight Bush’s war in Lebanon, despite his attempt to bury it in the name of dialogue with Syria and Iran and settling the Arab-Israeli conflict.

    President Bush is partially to blame for Hariri’s assassination and the present round of endemic civil strife in Lebanon. When he decided to ripe up the agreement on Lebanon that his father had hammered out in 1990 with Syria, he blew oxygen on the embers of the long Civil War that had never been settled but only dampened. When George W Bush proclaimed that the Syrian military was an “occupation force” and not a “positive presence” in Lebanon, the battle lines were drawn. The US had declared war on Hizbullah, Syria, and Iran. When Bush teamed up with French President Chirac to convince Rafiq Hariri to choose sides in their battle and to back UN resolutions demanding Syria’s withdrawal from Lebanon, Hariri could no longer play the man in the middle. He became a combatant in a war that he did not chose and could not win. He became its most famous victim.

    Intéressant. Encore cela suppose-t-il que l’équipe d’Obama ait la moindre envie de changer réellement de politique par rapport à l’époque Bush.

    #Liban #TSL