person:ralph nader

    • On choisit sa révolution. Soit on essaye de maintenir les choses comme elles sont, avec leur cortège d’exploitation, de racisme et de sexisme, la sixième extinction de masse, et la transformation écologique pour prétendre que tout va bien se passer. Soit on accueille le changement à venir, et on tente de s’y connecter.

    • Personne n’est allé faire les courses de façon responsable pour mettre un terme à l’esclavage !

      Euh, c’est une faute de traduction ou quoi ?

      Le boycott à grande échelle du sucre a été le premier outil du mouvement abolitionniste en Angleterre, notamment pour convaincre et faire progresser la solidarité dans la population anglaise (lire Bury the chains)… dans les années 1980 l’embargo économique contre l’Afrique du Sud a permis de maintenir la pression et, là aussi, de marquer les esprits dans nos pays (je me souviens comme si c’était hier de la campagne d’affichage contre Outspan). Et aujourd’hui, BDS avance et marque des points… Au Maroc on boycotte Danone et ça crée du rapport de force…

      Entendons-nous bien : personne ne dit que « faire les courses » a suffi à abolir l’esclavage ou que les AMAP vont sauver la planète.

      Mais #yenamarre de cette manière hautaine qu’ont certains intellectuels (bon ok, la plupart…) d’invalider les actions militantes (des autres) au prétexte qu’elles ne sont pas assez ceci ou cela, ça fait du tort à tout le monde.

    • La paille comme argument de l’homme de paille, chapeau (de paille).

      Mon argument consistait à dire que, en tournant en ridicule les démarches qui ne sont pas maximalistes, en faisant l’hypothèse qu’elles servent exclusivement « à se donner bonne conscience », et en dénigrant celleux qui les portent, on adopte une posture de supériorité facile, fausse et nocive.

      Facile : « personne n’a aboli l’esclavage en publiant un bouquin chez Flammarion ». Prouve-moi le contraire.

      Fausse : ce n’est pas parce que je me rends compte que la paille de mon Breizh-Cola est en plastique que soudainement j’abandonne tout le reste et que je passe au Coca-Cola sans paille.

      Nocive : rejette les gens de bonne volonté (parce qu’ils sont dans l’erreur™), au lieu de les encourager à avancer dans leur raisonnement ou leur engagement.

      Bien sûr il faut critiquer les initiatives qui sont récupérées (ou créées dans un but de détournement ou de récupération), mais ramener toute la question du « pouvoir du consommateur » à cette histoire de paille c’est ignorer l’histoire.

      Mais je crois qu’on devrait parler plus sérieusement des mouvements consuméristes. D’autant plus que, comme c’est extrêmement facile à tourner en dérision, ça devient un trope systématique : le même que celui qui consiste à dire que (n’importe quel sujet) est bobo.

      Ralph Nader a forcé les constructeurs à mettre des ceintures de sécurité dans les bagnoles, il a donc consolidé l’industrie automobile et sauvé la vie de gens qui pouvaient se payer des bagnoles ? Avec James Love il a lancé le procès Microsoft, hihi le gros truc de geek et « ce n’est pas en empêchant l’installation d’Internet Explorer qu’on va sauver le monde » ?

      De fait si on connaît l’un ou l’autre, c’est une critique absurde. C’est bien le même James Love qui s’est ensuite intéressé au prix des médicaments contre le sida et a créé le montage « 1 dollar par jour », qui a révolutionné l’approche mondiale de santé en rendant opérationnel le traitement comme prévention. Ça a littéralement sauvé des millions de vies. James continue à travailler sur la question de l’accès aux médicaments, notamment sur le cancer. Et fait partie de celleux qui développent l’analyse la plus poussée sur le rôle des brevets. Est-ce qu’il y a un lien ou pas ?

      (PS : Désolé pour le pauvre Raj Patel. Si ça se trouve son bouquin est intéressant.)

    • Ce n’est pas forcément dans une optique de moquer, de tourner en dérision. Il y a quand même l’argument de dire que ça porte le débat sur le terrain moral, et que seule une infime partie de la population a les moyens de se payer des produits plus éthiques. Et qu’en plus ça crée des nouveaux marchés de niche, pour les riches gentils éthiques, un marché parallèle, toujours dans le même système, parfaitement intégré au reste.

      Les mouvements de consommation ne sont pas tous que ça, mais une bonne partie est cela, et n’est que cela.
      Les exemples donnés précédemment sont quand même loin de campagne uniquement portées sur les choix individuels des consommateurs, ce sont des luttes au niveau de groupes institutionnels, avec des ONG, MSF, etc.

      Un lien donné dans l’autre conversation https://seenthis.net/messages/712158
      https://www.marxiste.org/theorie/sciences-environnement/2389-pourquoi-il-n-existe-pas-de-consommation-ethique-sous-le-capitalisme

  • The #Corruption of the Law | By Chris Hedges | Common Dreams
    https://www.commondreams.org/views/2017/08/21/corruption-law

    The supposed clash between liberal and conservative judges is largely a fiction. The judiciary, despite the Federalist Society’s high-blown rhetoric about the sanctity of individual freedom, is a naked tool of corporate oppression. The most basic constitutional rights—privacy, fair trials and elections, habeas corpus, probable-cause requirements, due process and freedom from exploitation—have been erased for many, especially the 2.3 million people in our prisons, most having been put there without ever going to trial. Constitutionally protected statements, beliefs and associations are criminalized. Our judicial system, as Ralph Nader has pointed out, has legalized secret law, secret courts, secret evidence, secret budgets and secret prisons in the name of national security.

  • Ralph Nader : Les démocrates sont incapables de défendre les Etats-Unis face aux républicains “le plus brutal” de l’histoire The Intercept, Jon Schwarz, 25-06-2017 Traduction Les Crises
    https://www.les-crises.fr/ralph-nader-les-democrates-sont-incapables-de-defendre-les-etats-unis-fac

    LE PARTI DÉMOCRATE est à son niveau le plus bas de mémoire d’homme. Il a perdu la Maison-Blanche et les deux chambres du Congrès. A l’échelle de l’État, il s’agit du niveau le plus bas depuis 1920. Et aujourd’hui en 2017 les Démocrates n’ont gagné aucune des 4 élections spéciales destinées à élire les remplaçants des membres républicains du congrès qui ont rejoint l’administration de Trump.
    Comment en est-on arrivé là ? Personne dans le Parti démocrate ne va poser la question, mais peut être le devrait-on et c’est ce que fait le légendaire défenseur des consommateurs, trois fois candidat aux élections présidentielles, Ralph Nader.

    Nader, âgé maintenant de 83 ans et installé à Washington D.C depuis plus de 50 ans, a été aux premières loges de la lente chute des Démocrates. Après ses révélations explosives sur l’industrie automobile américaine dans son livre « Ces voitures qui tuent », lui et ses organisations ont collaboré avec les Démocrates du Congrès pour passer un kyrielle de lois visant à protéger l’environnement, les consommateurs et les lanceurs d’alerte. Le journaliste William Greider a dit de lui qu’il était l’un des trois plus grands modèles du militantisme démocratique, avec Saul Alinsky et Martin Luther King Jr. D’un autre côté, le « Memo Powell » de 1971, qui pose les bases d’une résurgence des droits des entreprises, le considère comme l’ennemi principal du « système » et l’appelle « l’unique opposant efficace au pouvoir des entreprises américaines ».


    Quoi qu’il en soit, Nader est bien évidemment devenu persona non grata dans le Parti démocrate depuis ses candidatures pour le Parti vert dans les années 2000. George W. Bush a officiellement battu Al Gore en Floride de 537 voix, avec les votes électoraux menant Bush à la Maison-Blanche bien que ce dernier n’ait pas gagné le vote populaire. En réalité, cependant, une étude approfondie, peu remarquée, publiée peu après le 11 Septembre a établi que Gore aurait gagné en Floride si tous les votes contestés avaient été recomptés.
    Les démocrates ont fustigé Nader, qui a obtenu 97 000 votes en Floride, pour avoir permis l’élection de Bush. Puisqu’ il est impossible de refaire l’histoire, il n’y a aucune manière de savoir si Gore aurait gagné sans la candidature de Nader. Certes il aurait pu gagner, mais il est possible aussi que, sans la menace Nader, qui a beaucoup poussé Gore à prendre des positions plus populaires, plus progressistes, le candidat démocrate aurait fait un score encore pire avec une élection où Nader n’aurait pas figuré.

    En tout cas, il est maintenant incontestable que le Parti démocrate a d’importants problèmes qui ne peuvent être imputés à ce qu’a fait Ralph Nader en 2000. Dans une interview récente, Nader, toujours très bien informé et riche d’une expérience de plusieurs dizaines d’années, donne son opinion sur la manière dont les États-Unis en sont arrivés là dans le domaine politique :

    JON SCHWARZ  : Je suis intéressé par l’histoire des Démocrates cédant à la pression, devenant de plus en plus désireux de faire tout ce que la droite veut, lors de ces 40 dernières années. Prenons les récentes histoires à propos de Jared Kushner. Quelle que soit l’ultime réalité ici, je pense qu’il est juste de dire que si un président démocrate avait désigné son gendre à un poste de grand pouvoir à la Maison-Blanche – si Hillary Clinton avait désigné Marc Mezvinsky le mari de Chelsea – et si les péripéties sur sa tentative de mettre en place des liens informels avec la Russie étaient sorties dans le Washington Post et le New York Times, il aurait été mis à la porte avant la fin de la journée.

    RALPH NADER  : Voulez-vous que je vous raconte l’histoire du déclin et de la décadence du Parti Démocrate ? Je vais vous donner les boulets que traîne le Parti Démocrate qui sont des événements marquants.
    Le premier grand événement fut en 1971. Tony Coelho, qui était un membre californien du Congrès, et qui s’occupait de la trésorerie de campagne des Démocrates, a convaincu les Démocrates qu’ils devraient solliciter l’argent des entreprises, et qu’ils pourraient grâce à des levées de fonds obtenir beaucoup d’argent. Pourquoi les laisser aux Républicains et simplement miser sur le socle des syndicats pour le financement, quand vous avez un énorme pot de miel dans le milieu des affaires ?

    Et ils l’ont fait. Et j’ai pu voir la différence presque immédiatement. Premièrement, ils ont perdu l’élection face à Reagan. Et ensuite ils ont commencé à devenir plus faibles au congrès. A ce moment, 1980, quelques-uns de nos plus grands alliés perdirent après la victoire écrasante de Reagan face à Carter, nous avions perdu le sénateur [Gaylord] Nelson, le sénateur [Warren] Magnuson, le sénateur [Frank] Church. Nous avions davantage de difficultés pour obtenir des audiences devant le Congrès à propos des malversations des sociétés par les dirigeants Démocrates [commission du congrès]. Quand les Démocrates regagnèrent la Maison-Blanche [en 1992] vous pouviez voir la différence dans les nominations pour les agences de réglementation, la difficulté pour leur faire améliorer la santé et les réglementations de sécurité.

    Le second boulet est le fait qu’ils ne savaient pas comment traiter avec Reagan. Et les Républicains en prirent note. Cela veut dire paroles douces, sourires… Vous pouvez dire des choses terribles et faire des choses terribles aussi longtemps que vous avez ce genre de présentation.

    [Les Démocrates] continuaient de penser que les conservateurs Républicains étaient ternes, stupides et sans humour. Ils ne s’étaient pas adaptés.

    Ronald Reagan battant le président Jimmy Carter le 4 novembre. Reagan est montré tenant une copie du 4 novembre de The News World, prédisant sa victoire écrasante sur Carter pour l’élection du Président des États-Unis. Ronald Reagan tient une copie du 4 novembre de The News World prédisant sa victoire écrasante sur Carter pour l’élection du président des États-Unis.

    RN  : De plus en plus ils commencèrent à juger leur opposition face aux Républicains à travers la quantité d’argent qu’ils levaient. Vous parliez à [Marcy] Kaptur de Cleveland, elle disait, nous allons au « caucus » démocrate à la Chambre des Représentants, nous y allons pour parler d’argent, nous continuons de parler d’argent, et nous allons sortir avec notre part d’argent…

    La conséquence est que cela a fait sortir les questions économiques de la table, celles-là qui ont permis aux Démocrates de gagner encore et encore dans les années 30 et 40. Les questions sur le travail, les questions sur le salaire minimum, la question de l’assurance maladie, les questions sur les pensions. Et ce fut bien sûr une grande aubaine pour le parti Républicain car le parti Républicain ne pouvait faire face sur la question économique. Ils faisaient face sur la question raciale, sur la question de l’intolérance, et c’est comme cela qu’ils ont commencé à prendre un contrôle sur le solide Sud démocrate après le vote des lois sur les droits civils.

    Lever de l’argent de Wall Street, des compagnies pharmaceutiques, des compagnies d’assurance santé, des sociétés énergétiques, éloignaient les Démocrates de leur principal avantage sur les Républicains, qui est, dans le langage de Roosevelt : « Le Parti Démocrate est le parti des familles de travailleurs, les Républicains sont le parti des riches ». Cela s’est complètement inversé et a laissé les Démocrates extrêmement vulnérables.

    Cela a eu pour conséquence de les faire reculer géographiquement, vers la côte est, la côte ouest et autres.

    Et ils ont créé un autre boulet : ils n’ont pas fait de campagne [présidentielle] dans les 50 États. Si vous ne faites pas campagne dans les 50 États, premièrement vous renforcez le parti adverse dans ces États que vous avez abandonnés, ils peuvent donc prendre ces États pour acquis et se concentrer sur les États qui sont dans la zone grise. C’était le raté numéro un.

    Le raté numéro deux est ce que Ben Barnes, le politicien averti au Texas, m’a dit. Il m’a dit, quand vous ne vous battez pas pour la présidentielle au Texas, cela pourrit tout le parti… jusqu’aux maires et conseils municipaux. Ainsi cela répète cette décadence et perte de pouvoir pour les années futures.

    Quand ils ont abandonné les États rouges, ils ont abandonné cinq États dans la zone de Rocky Mountain et ont commencé déjà avec un handicap de 9 ou 10 sénateurs.

    Vous devez vous souvenir de votre histoire, les deux sénateurs du Montana étaient Démocrates, le Sénateur Church de l’Idaho était un Démocrate, le Sénateur Frank Moss, grand défenseur des consommateurs, un Démocrate de l’Utah. Maintenant il n’y a presque plus personne. Les deux sénateurs du Wyoming sont Républicains, les deux sénateurs du Montana sont Républicains [John Tester,le sénateur principal du Montana, est un Démocrate], les deux sénateurs de l’Utah sont Républicains. Je pense que les Démocrates ont un siège au Colorado. Ensuite vous descendez en Arizona et c’est deux Républicains.

    Ainsi ils n’ont jamais été à l’abri d’un veto de l’opposition même à leur apogée au Sénat. Et bien sûr plus tard lorsqu’ils n’étaient pas à leur apogée cela leur coûté le Sénat encore et encore. Et maintenant ils sont dans un grand trou, avec la débâcle aux sénatoriales de 2016, ils font face à trois fois plus de Démocrates pour une réélection en 2018.
    Le [troisième] boulet est qu’ils ont décidé de faire campagne à la télévision, avec des consultants politiques les influençant et recevant leurs parts de 15-20 pour cent. Quand vous faites campagne à la télévision, avec des slogans, vous ne faites pas campagne sur de la politique.

    Le boulet suivant, les syndicats ont commencé à devenir faibles, faibles en nombre et faibles en leadership. Ils ont commencé à verser beaucoup d’argent aux Démocrates pour la télévision. Et en même temps qu’ils s’affaiblissaient ils perdirent leur capacité de mobilisation populaire au nom des Démocrates.

    Les Démocrates avaient initié le procédé où le message précède la politique. Non – la politique précède le message. Cela signifie qu’ils continuent de dire à quel point les Républicains sont mauvais. Ils ont fait campagne non pas en disant, regardez comme nous sommes bons, nous allons vous apporter l’assistance médicale [à tous], nous allons sévir face aux crimes des sociétés contre les travailleurs et les consommateurs et l’environnement, volant, mentant, vous trompant. Nous allons vous donner un salaire minimum. Nous allons avoir une défense moins importante, une meilleure défense, et investir un peu de cet argent et commencer à reconstruire vos écoles et ponts et systèmes d’eau et d’assainissement, et librairies, et cliniques.

    Au lieu de dire cela, ils ont fait campagne en disant « Pouvez-vous croire à quel point les Républicains sont mauvais ? » Un fois cela dit, ils ont piégé leur aile progressiste, car leur aile progressiste est le seul segment qui peut changer le parti en un formidable opposant. Car ils ont dit à leur aile progressiste : « vous n’avez nulle part où aller, fichez-nous la paix ».

    Et cela nous amène aux boucs émissaires de ces 20 dernières années. « Oh, c’est Nader, oh, c’est les frères Koch, oh, c’est le collège électoral, oh, c’est de la misogynie, oh, ce sont les lamentables rednecks ». Ils ne se sont jamais regardés dans la glace.

    Le bouton de campagne pour Ralph Nader, qui se présentait comme le candidat du Parti Vert au élections présidentielles de 2000.

    RN  : Les Républicains, quand ils perdent, ils se battent sur les idées, aussi terrifiantes soit-elles. Les idées du Tea Party, les idées libertaires, les mornes idées républicaines. Ils se battent. Mais les Démocrates veulent de l’uniformité, ils veulent faire taire les gens. Ainsi ils ont la transition la plus défectueuse de toutes. Ils ont la transition de Nancy Pelosi à Nancy Pelosi, quatre fois perdante face au pire Parti Républicain de l’histoire du Parti Républicain.

    Si vous mettiez aujourd’hui des politiques Républicains d’avant le fantôme de Teddy Roosevelt, Dwight Eisenhower, et « Mr Conservateur » le sénateur Robert Taft, ils se retourneraient dans leurs tombes. C’est la forme radicalement extrémiste, cruelle, vicieuse, Wall Street, militariste du parti républicain. Cela aurait signifié que les Démocrates les auraient écrasés. Ils ne les auraient pas juste battus, ils les auraient écrasés dans le corps législatif dans tout le pays, les gouverneurs, le Président et le congrès.
    Mais non, ce sont toujours les boucs émissaires. Peut-être que Jill Stein, le petit Parti Vert, ont pris la Pennsylvanie et le Michigan au faucon Hillary.

    JS  : Les Démocrates semblent avoir assimilé les vues des Républicains sur tout ce qui concerne l’armée.

    RN  : [Un autre] boulet est qu’ils ne se sont jamais différenciés des Républicains sur la politique militaire étrangère – car ils étaient comme eux. Ils n’ont jamais remis en question le budget de l’armée, ils n’ont jamais remis en question la politique étrangère militarisée, comme le faucon Hillary sur la Libye, qui fit peur aux généraux et fuir [le secrétaire à la défense Robert] Gates qui s’était opposé à ce qu’elle aille à la Maison-Blanche pour [prôner] le renversement du régime, métastasant la violence dans sept ou huit pays africains à ce jour.
    Ainsi ils ont abandonné la politique étrangère et militaire, car ils recevaient de l’argent de Lockheed et Boeing et General Dynamics et Raytheon et d’autres. Même Elizabeth Warren quand elle a eu sa chance commença en discutant du maintien de ces contrats avec Raytheon. Voilà l’aile gauche du parti discutant avec la société Raytheon, qui est le plus grand gâchis de subvention à l’est du Pécos.

    [Un autre] boulet est : personne n’a été viré. Ils enchaînent défaite après défaite, et ne peuvent pas remplacer leurs compères par de nouvelles personnes, vigoureuses, énergiques. Même chose pour les syndicats. Ils [gardent leurs positions] des années 80 peu importe à quel point le syndicat est décalé de la réalité. Vous n’êtes pas viré quelle que soit l’envergure de la perte, à l’inverse du milieu des affaires, où vous vous faites virer.

    Le dernier boulet est qu’ils prennent leurs précautions en harcelant les tierces partis progressistes afin que ces tierces partis ne les dépassent pas. Je suis un expert dans ce domaine. Ils ont essayé de les faire disparaître du vote. Nous avions eu 24 poursuites judiciaires en 12 semaines durant l’été 2004 par le Parti démocrate pour nous faire disparaître du vote dans des dizaines d’États. Même si nous n’avions que 5 pour cent, 6 pour cent de votes, ils subiraient une forte pression pour changer de direction et changer leurs pratiques car il y aurait assez d’électeurs américains pour dire aux Démocrates, « nous avons un autre endroit où aller », un troisième parti viable. Ils les harcèlent, violent les libertés civiles, ils utilisent leurs juges Démocrates désignés pour rendre de mauvais jugements ou les harceler de dépositions. Avant que [les troisièmes partis] soient liquidés, c’est de toute façon la Fête du travail et ils ont une campagne de huit semaines.

    Il y a certaines personnes qui pensent que le Parti démocrate peut être réformé de l’intérieur sans changer le personnel. Je leur dis bonne chance. Que s’est-il passé ces 20 dernières années ? Ils se sont retranchés davantage. Débarrassez-vous de Pelosi, vous avez Steny Hoyer. Débarrassez-vous d’Harry Reid, vous avez [Charles] Schumer. Bonne chance.

    Malheureusement, en résumé, les Démocrates sont incapables de défendre les États-Unis d’Amérique du [Parti Républicain] le plus vicieux, ignorant, soumis aux entreprises, militariste, anti-syndical, contre les intérêts du consommateur, anti-environnement, contre la postérité, de l’histoire.

    Article original : https://theintercept.com/2017/06/25/ralph-nader-the-democrats-are-unable-to-defend-the-u-s-from-the-most-v
    #USA #républicains #démocrates #Ralph_Nader

  • Sanofi tente d’éteindre la polémique sur le prix du futur #vaccin anti-Zika
    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/chimie-pharmacie/sanofi-tente-d-eteindre-la-polemique-sur-le-prix-du-futur-vaccin-anti-zika

    L’Armée américaine développe un vaccin contre le virus #Zika avec Sanofi et compte accorder une licence exclusive à l’industriel. Accusé de profiter des deniers du contribuable américain et de vouloir fixer un prix élevé, le labo pharmaceutique tente de calmer le jeu.
    La commercialisation du premier vaccin contre Zika n’est pas encore à l’ordre du jour, mais son (futur) prix fait déjà polémique. En février, une douzaine de démocrates du Congrès américain avaient adressé une lettre à l’Armée américaine, l’appelant à ne pas octroyer de licence exclusive d’exploitation sur les brevets d’un vaccin contre le virus à Sanofi, laboratoire avec lequel l’institution américaine développe ce produit. Une prise de position que Knowledge Ecology International, l’ONG fondées par Ralph Nader ou encore Médecins Sans Frontières, avaient déjà adoptée un mois plus tôt. Argument avancé : le développement du vaccin est financé grâce à l’argent des contribuables américains. En septembre 2016, l’Autorité responsable de la recherche et développement avancée dans le domaine biomédical (BARDA) avait en effet octroyé une enveloppe de 43,2 millions de dollars à Sanofi. En outre, l’industriel aurait les mains libres pour fixer un prix élevé par vaccin grâce à sa licence exclusive.

  • Plongée dans mes archives de novembre 2004 (eh oui, je garde tout!).

    George W. Bush est réélu le 2 novembre contre John Kerry (et Ralph Nader dans le rôle de Jill Stein) alors que son bilan est terrible et que “tout le monde” pense la victoire de Kerry nécessaire et évidente...

    Les articles du New-York Times pourraient être publiés ces jours ci en changeant juste quelques noms propres, si ça vous amuse de les relire...

    Si l’analyse est bonne (mais ça se discute toujours: est-ce la “faute” des pauvres, incultes, sexistes et racistes, qui votent mal ou de l’establishment démocrate dans sa tour d’ivoire qui a perdu le contact avec la réalité?), les leçons, douze ans après, ne semblent pas avoir été tirées.

    D’autre part, l’un des articles (et un autre de Michael Moore que je n’inclue pas ici) insiste sur le fait que les jeunes, eux, ont “bien” voté, sous entendant que le vote républicain est un vote du passé et que l’avenir appartient aux démocrates. Douze ans plus tard, les jeunes sont devenus vieux et la promesse n’a pas été tenue...

    Op-Ed Columnist: Living Poor, Voting Rich
    NICHOLAS D. KRISTOF, The New York Times Company, November 3, 2004
    http://www.nytimes.com/2004/11/03/opinion/living-poor-voting-rich.html
    =================================================
    OP-ED CONTRIBUTOR: The Day the Enlightenment Went Out
    GARRY WILLS, The New-York Times, November 4, 2004
    http://www.nytimes.com/2004/11/04/opinion/the-day-the-enlightenment-went-out.html?_r=0
    ===============================================
    The Red Zone
    MAUREEN DOWD, The New-York Times, 4 November 2004
    http://www.nytimes.com/2004/11/04/opinion/the-red-zone.html
    ============================================
    A Blue City (Disconsolate, Even) Bewildered by a Red America
    JOSEPH BERGER, The New-York Times, November 4, 2004
    http://www.nytimes.com/2004/11/04/nyregion/a-blue-city-disconsolate-even-bewildered-by-a-red-america.html
    ==============================================
    Scrooge’s nightmare
    Leonard Steinhorn, Salon, November 25, 2004
    http://www.salon.com/2004/11/25/new_silent_majority
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    On recevait aussi à l’époque des messages plus ou moins humoristiques sur la situation. Aujourd’hui ce serait plutôt sur Facebook, mais ce sont à peu près les mêmes:

    Blue America Charter
    Barbara Moran and Brian Collins, November 3, 2004

    Fellow citizens!

    It gives me great happiness to unveil our plans for the liberation of Blue America. For the past three years, we have, in conjunction with a handful of MIT engineers, been constructing a giant, cordless circular saw, which is now complete. With this saw, we plan to carve our thriving, prosperous eastern Blue nation away from the spreading infection of red america. We will then set a mighty sail, which will carry us around the tip of South America and allow us to join our Blue compadres on the West Coast. We will use our giant saw to free our friends, then join our two lands together and sail to a designated point in the Pacific Ocean. There, we will establish our new country: Blue America.

    Basic Tenets
    -----------------
    Blue America will be founded on the same ideals as the former United States of America. These ideals, sadly, have been decimated by the same red plague that scrambled the brains of so many of our unfortunate former fellow-citizens. These ideals include:
    - The Separation of Church and State
    - Freedom of Speech
    - Freedom of Assembly and Protest
    - Equal rights for all and due process under the Constitution

    Blue America will have many additional aspirations not shared by red america, including:
    - The goal of giving every citizen high quality education and health care (even prescription drugs!), regardless of their race, ethnic background or income
    - The right to a satisfying career with fair pay, job security and an eight-hour workday
    - Respect for other cultures and honesty in our dealings with other countries
    - The right to worship the deity of your choice (or not)
    - Family values, meaning the right of anyone to form a family if they wish
    - Compassion for the poor and sick
    - Belief in the value of: fresh food, recycling, renewable energy, independent bookstores and movie theatres, literacy, the free exchange of ideas, clean air, clean water, sushi, Julia Child cookbooks, Scrabble, humor, honesty, exercise, art, poetry, community gardens, mass transit, local cheese, the scientific process, the theory of Evolution, national parks, bicycles, music, sidewalks, trees, books, family farms, locally-owned diners with revolving pie cabinets, and decent coffee.

    Membership
    -----------------
    Membership in Blue America will be limited to residents of states that voted “blue” in the 2004 election, with the following exceptions:

    1. Red “carriers” (or “vectors”) who are currently living in Blue America are kindly asked to leave before the liberation.
    2. Members of certain Blue outposts in red america (like Austin, Texas) will be allowed to apply for Blue America citizenship.
    3. Members of Blue outposts in Ohio (Oberlin) will also be allowed to apply for citizenship. However, if accepted they must accept a one-year probationary period. Similarly, members of Blue outposts in Florida (South Beach) will also be allowed to apply, but must accept a two-year probationary period.
    4. Members of the Bush family are excluded for life, as are members of the Bush cabinet and all Fox News anchors, and Kid Rock. (Sorry, Colin Powell, but you had your chance.)

    Sports
    ---------
    The first official sports team of Blue America will be the Boston Red Sox (hereby re-named the Boston Blue Sox). However, red propagandist Curt Schilling will be cut from the Sox and banished to the worst team in baseball. Also, we’ll take Derek Jeter, if he’s interested.

    Timetable
    --------------
    Engineers have already begun separating northern Maine from the continent. We plan to be fully liberated and set sail on Blue Inauguration day, January 21, 2005. Pack your guitars, books and Hawaiian shirts, and let’s hear it for the blue, white and blue!

    Bring on the saw!
    Barb and Brian
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    Disaffected Americans look north to ’better government’
    MARINA JIMÉNEZ, 4 November 2004

    Some Americans are willing to do anything to avoid another four years of George W. Bush — even move to Canada.

    Joe Auerbach is so disappointed with Mr. Bush’s election victory that he is planning to give up a job as a systems analyst and leave his comfortable life in Columbus, Ohio, to move to a country with “a better government and more reasonable people.”

    “Today, once the Bush victory was clear, my e-mail was burning up with people vowing to leave the U.S. for Canada,” said Mr. Auerbach, 27.

    “I don’t want to be living in the U.S. when China decides we are a threat and when George Bush starts drafting computer engineers into the army. I’m morally opposed to the Bush administration.”

    He and several other disenchanted Americans are contacting immigration lawyers north of the border to see whether they qualify to immigrate to Canada. It is too soon to say whether this is political hot air or the start of a new trend in immigration.

    But among some middle-class, liberal Americans, there is a growing sense of political disengagement as they realize the majority of their fellow citizens support the conservative agenda of Mr. Bush, who received 51 per cent of the popular vote, winning more votes than any other president in U.S. history.

    “Mr. Auerbach is one of many middle-class Americans who have a philosophical difference with the direction the U.S. is taking,” said Sergio Karas, a Toronto immigration lawyer. “I have received several inquiries from people like him who want to move here.”

    Jacqueline Bart, a Toronto immigration lawyer, said she recently attended a conference in New York and more than a dozen U.S. lawyers asked her about sending their children to study in Canada. “There is a sense of hesitation about the direction Bush is taking the country in,” she said.

    Clyde Williamson, a libertarian from Ohio, feels the Bush administration is too conservative on social-justice issues such as gay rights, abortion and the medicinal use of marijuana. He is also opposed to the U.S.-led war in Iraq.

    “I don’t think the U.S. is going to turn into Nazi Germany or anything. But it is going to become a much more conservative country,” said the 29-year-old computer-security engineer.

    Others feel Mr. Bush’s unilateralist foreign policy is more troubling even than his social conservatism. A former U.S. diplomat who has already applied for permanent-resident status said yesterday that Mr. Bush’s election victory has accelerated his determination to relocate permanently to Vancouver.

    “I’m watching this administration preside over the virtual destruction of relations with the Muslim world — and, I fear, end up strengthening the forces of terrorism as a result,” he said.

    “The values of Canada are what I thought the values of the U.S. used to be: personal freedoms, a sense of need for a global community and consensus. The U.S. is losing its way.”

    A Toronto lawyer representing three U.S. soldiers who have fled to Canada to avoid fighting in Iraq said Mr. Bush’s re-election means more U.S. deserters are likely to seek refugee status north of the border.

    Jeffry House, a Vietnam-era draft-dodger who is steering the refugee claims of the three young men, says he has received about 80 e-mails from other U.S. soldiers stationed around the world, inquiring about escaping to Canada to avoid serving in Iraq. At least five U.S. soldiers are believed to have fled to Canada.

    Maria Iadinardi, spokeswoman for Citizenship and Immigration Canada, said it is too soon to say whether there has been a spike in the number of Americans being granted permanent residency, noting the number has fluctuated in recent years from a low of 4,437 in 1998 to a high of 5,604 in 2001.

    So far this year, 5,353 Americans have become permanent residents.
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    “Ladies and gentlemen, drop your borders: Now that George W. Bush has been officially elected, single, sexy, American liberals - already a threatened species - will be desperate to escape. These lonely, afraid (did we mention really hot?) progressives will need a safe haven. You can help. Open your heart, and your home. Marry an American. Legions of Canadians have already pledged to sacrifice their singlehood to save our southern neighbours from four more years of cowboy conservatism...” To be continued on:
    http://www.marryanamerican.ca
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    “As democracy is perfected, the office of president represents, more and more closely, the inner soul of the people. On some great and glorious day the plain folks of the land will reach their heart’s desire at last and the White House will be adorned by a downright moron.”
    –- H.L. Mencken, journalist and satirist (1880-1956)
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    THINGS WE SHOULD DO NOW WHILE WE STILL CAN

    Get that abortion you’ve always wanted
    Drink a nice clean glass of water
    Two words - doggy style
    Cash your social security check
    See a doctor of your own choosing
    Hug your draft age child
    Visit Syria, or any foreign country for that matter
    Get that gas mask you’ve been putting off buying
    Move out of the red states
    Horde gas
    Buy all the porn you can carry
    Borrow questionable books from the library - constitutional law books, Catcher
    in the Rye, Harry Potter, Tropic of Cancer
    If you have an idea for an art piece involving a crucifix - do it now
    Two words - come out - then go back in - HURRY!
    Jam in all the Alzheimer’s stem cell research you can
    Stay out late before the curfews start
    Get within 6 feet of a stripper in a state where its still allowed
    Go see Bruce Springsteen before he has his “accident”
    Go see Mount Rushmore before the “W” addition
    Use the phrase - “you can’t do that - this is America”
    If you’re white - marry a black person, if you’re black - marry a white person.
    If you’re gay, learn to pass.
    Take a snowmobile-noise free walk in Yosemite, without being hit by a base-jumper.
    Enroll your kid in art or music class
    Start your school day “without” a prayer
    Pass on secrets of evolution to future genes
    Learn French
    Let’s go and live in France.
    Attend a commitment ceremony with your gay friends.
    Take a factory tour anywhere in the US.
    Try to take photographs of animals on the endangered species list.
    Visit Florida before the polar ice caps melt.
    Visit Nevada before it becomes radioactive.
    Visit Alaska before “The Big Spill”.
    Visit Massachusetts while it is still a State.
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    Et deux sites web qui sont encore valables, 12 ans plus tard:

    http://www.sorryeverybody.com
    http://www.apologiesaccepted.com

    #Etats-Unis #Donald_Trump #Hillary_Clinton #George_Bush #John_Kerry #2016 #2004 #histoire #élections_présidentielles

  • Le Green Party, les Verts américains, un petit parti, mais un parti national quand même, qui présente des candidats aux élections fédérales (le plus connu étant Ralph Nader), vient d’adopter la résolution BDS rédigée par l’association américaine d’anthropologie. Dans le texte ci dessous, ils dénoncent également la censure en israel et en France, et citent le papier de Glenn Greenwald qui dénonce le récent jugement de la cour de cassation française...

    Green Party endorses proposed resolution of the American Anthropological Association for Israel boycott
    http://www.gp.org/green_party_endorses_israel_boycott

    #Palestine #BDS #USA #Green_Party

  • Ralph Nader on Bernie Sanders, the TPP “Corporate Coup d’État” & Writing to the White House | Democracy Now!
    Friday, May 1, 2015
    http://www.democracynow.org/2015/5/1/ralph_nader_on_bernie_sanders_the

    AMY GOODMAN: Senator Sanders’ announcement came one day before May Day, celebrated around the world as International Workers’ holiday. Many events are planned across the country today, many mass protests that will also show solidarity with the Black Lives Matter movement, the immigrants’ rights movement, as well.

    Well, today we’re joined by a former presidential candidate, Ralph Nader. His new book is called Return to Sender: Unanswered Letters to the President, 2001-2015, the book dedicated in part to the workers of the U.S. Postal Service.

    Ralph Nader, welcome back to Democracy Now! First, let’s get your response to the announced candidacy of Bernie Sanders. It might bring back memories for you, the number of times that you ran for president.

    RALPH NADER: Well, that’s a good—good news. We don’t want a coronation of Hillary Clinton. We want a vibrant debate in the televised primaries next year, and Bernie Sanders will provide an alternative view of where the country should be going. I hope he’ll be stronger on pulling back on empire. I’ve always thought his foreign policy and military policy were not up to his great domestic reforms and corporate accountability from Wall Street to Houston.

    AMY GOODMAN: The issue of TPP, the Trans-Pacific Partnership, that doesn’t get a heck of a lot of attention in the mainstream media—when it does, presenting largely one point of view—is a mainstay, one of the things that Senator Sanders has been speaking against. It’s also an issue that you have been taking on, dealing with 40 percent of the global economy.

    RALPH NADER: Well, the people have got to demand that their members of Congress block the fast track that is now beginning to circulate in Congress, which will allow an up-or-down vote, no amendments whatsoever to the subsequent Trans-Pacific Partnership, so-called. This is a corporate coup d’état. This is worse than NAFTA. It’s worse than the World Trade Organization. It’s bad for consumers, for labor, for the environment. All these necessities are subordinated to the supremacy of international commercial trade, and a tremendous invasion on local, state and national sovereignty. And all the disputes that may affect American workers and dealing with poverty and investment in poor areas in this country, all the disputes are going to be before secret tribunals. They cannot go to our courts. This is blatantly unconstitutional. But any citizen that tries to take these trade agreements to the federal courts are dismissed because of no standing to sue. So, we’ve got a real fight coming up. Go to GlobalTradeWatch.org, and you’ll get the details. I’m telling you, people, if this one passes, with about a dozen other countries on the Pacific Rim, it’s going to affect the pace of exporting jobs and industry, and subordinating the ability of the United States to be first, and environmental, labor and consumer standards.

    2ème partie de l’entretien :
    http://www.democracynow.org/blog/2015/5/1/pt_2_ralph_nader_on_bernie

    • Un socialiste à la Maison-Blanche ?
      par Richard Hétu - Jeudi 30 avril 2015
      http://blogues.lapresse.ca/hetu/2015/04/30/un-socialiste-a-la-maison-blanche


      Bon, disons que je ne vous conseille pas de parier sur l’élection de Bernie Sanders à la Maison-Blanche en 2016. Mais le sénateur du Vermont ne pourrait accuser Fox News et autres médias conservateurs de fabuler en le qualifiant de « socialiste ». Utilisant lui-même cette étiquette pour se décrire, il a donné aujourd’hui un aperçu de sa vision politique marquée à gauche en annonçant son intention de défier Hillary Clinton à l’occasion de la course à l’investiture démocrate pour l’élection présidentielle de 2016. Je cite quelques-unes de ses déclarations recueillies par l’AFP :

      « 99 % de tous les revenus générés dans ce pays vont aux 1 % les plus riches. »

      « Comment est-il possible que les 1 % les plus riches détiennent presque autant de richesses que les 90 % les moins riches ? »

      « Ce type d’économie est non seulement immoral, non seulement mauvais, il est insoutenable. »

      « Nous ne pouvons continuer à avoir un pays qui a à la fois le plus haut taux de pauvreté chez les enfants parmi tous les grands pays de la Terre, et une prolifération de millionnaires et milliardaires. »

      Pour le moment, le sénateur Sanders est le seul adversaire de l’ancienne secrétaire d’État aux primaires démocrates. L’ancien gouverneur du Maryland (et maire de Baltimore) Martin O’Malley pourrait bientôt se joindre à eux.

  • The Other Buffett Takes on Hunger, by RALPH NADER » CounterPunch
    http://www.counterpunch.org/2014/06/26/the-other-buffett-takes-on-hunger

    Years ago (he is 59 years old) Howard Buffett started his travels as an experienced photographer of endangered species, such as the cheetah and the mountain gorilla. These adventures in wilderness habitats and the “experiences of the poor,” introduced him to his more recent calling, to take on world hunger.

    #agriculture #faim #terres #milliardaire_(fils_de)

  • Ventriloquie

    Candidat à la Maison Blanche à chaque scrutin entre 1996 et 2008, M. Ralph Nader a adressé une lettre ouverte au Washington Post à la suite du rachat du quotidien par M. Jeff Bezos, patron d’Amazon. Il y pose notamment cette question :

    Il y a quelques années, votre journal m’a indiqué que ses éditoriaux présentaient le point de vue de la Washington Post Company [société éditrice du Washington Post], ce qui expliquait pourquoi ils n’étaient pas signés. Maintenant que M. Bezos est propriétaire du journal, qui parlera à travers ses éditoriaux ?

    « An Open Letter to the Washington Post, Fair.org, 6 novembre.
    http://www.fair.org/blog/2013/11/06/an-open-letter-to-the-washington-post

    #Coupures_de_presse - Décembre 2013
    http://www.monde-diplomatique.fr/2013/12/A/49915

  • #FRANCE #Lettre ouverte au #garde des #sceaux

    http://goo.gl/FN9Wp

    Détourner une #plainte pour #violences #conjugales obtenir tous les #droits

    Nous avons publiées, NOMBREUSES, et ces lettres en exemples :

    LETTRE OUVERTE D’UN TEMOIN DE JEHOVAH A MR JEAN MICHEL ROULET , PRESIDENT DE LA MIVILUDES.

    Lettre ouverte de Ralph Nader* à Barack Obama *Ralph Nader 5 fois candidat aux présidentielles américaines, 3ème après Mac-Caïn en 2008.

    Lettre ouverte aux candidats à l’élection présidentielle !

    Lettre ouverte d’un faucheur volontaire à Michel Barnier, Ministre de l’Agriculture.

    Lettre à Léon Ouaknine...

    Lettre ouverte à Monsieur le Ministre des Moudjahidine par Boudiaf Nacer (Fils d’ancien président de la République algériennes)

    Lettre ouverte à Mr. Alain Juppé, Ministre d’Etat Ministre des Affaires étrangères

    La secrétaire du PCF écrit au CRIF. Son courrier s’adresse aussi à tous les militants de la gauche française !

    Ma faute ? Avoir heurté de plein fouet la doxa occidentale.

    LETTRE OUVERTE D UN TEMOIN DE JEHOVAH A MR David PUJADAS.