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  • » Illegal Colonists Poison Water Well Near Hebron–
    April 25, 2019 9:40 PM - IMEMC News
    https://imemc.org/article/illegal-colonists-poison-water-well-near-hebron

    Several fanatic illegal Israeli colonists poisoned, Thursday, a Palestinian water well east of Yatta town, south of Hebron, in the southern part of the occupied West Bank.

    Rateb Jabour, the coordinator of the National and Popular Committees against the Annexation Wall and Colonies in southern West Bank, said the assailants came from the illegal Ma’on colonialist outpost, which was built on private Palestinian lands, east of Yatta town.

    Jabour added that the colonists dumped blue liquid toxins in the well in the al-Hamra area in the at-Tiwani, near the outpost, and stated that the well was used by local shepherds to provide water for their flock.

    The attack is the latest in a serious of assaults and violations targeting the Palestinians, especially the shepherds and farmers, to force them out of their lands so that the colonists can expand their illegal outposts.

  • Une Déclaration pas si universelle

    La lutte pour les droits humains ne conduit pas toujours à l’#émancipation et à #la liberté. C’est même souvent le contraire qui est vrai, estime la chercheuse indienne #Ratna_Kapur.


    Les droits humains sont-il universels ? La question était au centre d’un débat organisé en mars dans le cadre du Festival du film et forum international sur les droits humains (FIFDH) de Genève. Parmi les intervenants, l’universitaire indienne Ratna Kapur a développé un point de vue résolument critique et féministe qui souligne les limites de luttes basées sur les droits humains.

    Professeure de droit international et chercheuse à l’université Mary Queen de Londres, elle vit entre la capitale anglaise et l’Inde, et s’intéresse en particulier aux questions de genre et d’altérité1. Ratna Kapur soutient que les droits humains ont, dès le départ, davantage servi des objectifs politiques et culturels que la condition des groupes opprimés, et ce partout dans le monde. Interview.

    Les droits humains sont-ils universels ?

    Ratna Kapur : Clairement pas. Relisez la #Déclaration_universelle_des_droits_de_l’homme et vous serez frappé par l’utilisation du pronom masculin, par une certaine conception de la #famille (nucléaire et dépendante) et du #mariage qui exclut d’emblée d’autres modèles, par exemple.

    Rappelons par ailleurs que le comité de rédacteurs de la Déclaration [adoptée en 1948] n’incluait pas de représentants des gros deux tiers de la planète qui étaient encore sous le règne colonial ou sous le joug de la ségrégation ou de son héritage. Dans certaines parties du monde, les #femmes n’avaient pas accès à la propriété ni au droit de vote. Ces auteurs portaient une perspective paternaliste, en affirmant savoir ce qui est bon pour les autres, qui remonte au #colonialisme : « Nous, les pays civilisés, savons ce qui est bon pour vous. »

    Pourtant, la plupart des droits contenus dans la Déclaration paraissent couler de source. Le droit à la vie, le droit à la santé ou à la liberté d’expression ne seraient pas universels ?

    Le droit à la vie, pour ne prendre que celui-ci, est très contesté : il y a différents points de vue sur l’avortement et la peine de mort. Plus fondamentalement, si nous pensions vraiment que les droits humains étaient universels, les migrants qui traversent la Méditerranée pour se rendre en Europe auraient le droit à la vie, n’est-ce pas ? En réalité, on conditionne les droits, on bricole des justifications pour ne pas les octroyer à certains groupes – les réfugiés et les homosexuels, par exemple. Les droits sont toujours négociés selon certains critères. Tant que nous nous conformons à ces critères, tout va bien, mais s’ils apparaissent remis en cause ou menacés, les droits ne s’appliquent plus. Il y aura toujours une justification pour dénier des droits. Pour en bénéficier, les « non-Blancs », par exemple, doivent prouver leur capacité à s’assimiler.

    Vous faites référence à cet égard à l’exemple de l’interdiction du voile intégral en France…

    Oui, certaines féministes ont décrété que c’était un signe de soumission. Pourtant, selon des musulmanes qui désiraient porter ce voile, le fait de ne pas montrer son visage est un moyen de tourner son attention vers l’intérieur de soi-même. C’est une toute autre philosophie et une éthique de vie. Pourquoi ne pas les écouter ?

    Après l’interdiction en 2011, des femmes sont allées voilées dans l’espace public, dans le but ensuite de pouvoir saisir la Cour européenne des droits de l’homme pour faire valoir leur droit. En 2014, la Cour a statué que le port du voile intégral contrevenait aux politiques démocratiques de cohésion sociale et au vivre-ensemble. Pourtant, il n’existe rien de tel dans la Convention européenne des droits humains. Il s’agit donc bien là d’une décision politique. De même, quand des policiers armés et vêtus de gilets pare-balles ont envahi les plages pour ordonner à des femmes en burkini de se dévêtir, ce ne sont pas les droits humains qui sont en jeu.

    Est-ce les droits humains eux-mêmes que vous mettez en cause ? Ou leur instrumentalisation ?

    Aucune loi, aucun droit, ne peut être appréhendé hors de son contexte historique. Invariablement, les droits humains, façonnés par l’homme blanc, ont fonctionné en dénigrant certaines communautés, en les faisant passer pour « non civilisées ». Cet aspect est constitutif des droits humains, la raison pour laquelle ils ont été façonnés.

    Prenons un autre exemple : l’égalité entre femmes et hommes. Il s’agit de définir ce qu’est l’égalité. Surgit alors la question conflictuelle : sont-ils différents ? Et ensuite, s’ils le sont : différents par rapport à qui ? Aux hommes hétérosexuels ? Aux hommes blancs ? Aux hommes mariés ? Qui représente le standard de la similitude ?

    Longtemps, on a justifié le refus d’accorder le droit de vote aux femmes avec l’argument qu’elles étaient différentes des hommes. Idem pour les personnes homosexuelles qui réclament le droit à l’égalité. Si vous ne pouvez prouver que vous appartenez à la catégorie de référence, vous êtes traités différemment. Je constate que l’universalité cache en réalité cette conception sous le couvert de la neutralité.

    A vos yeux, les droits humains ne sont-ils pas un instrument utile ?

    Si, nous en avons besoin, et ils peuvent être des outils radicaux. Je dis simplement que nous devons leur porter un autre regard : comprendre que les droits sont une construction politique et un lieu de pouvoir. Tout le monde peut les manier. Ils peuvent donner plus de pouvoir à l’Etat, à la police ou aux ONG, et pas forcément aux personnes qui en ont besoin – ils peuvent même être exploités pour les affaiblir. Ce ne sont pas toujours les « gentils » qui gagnent.

    Par conséquent, nous devons nous ôter de la tête que les droits humains sont nécessairement progressistes en eux-mêmes et nous engager politiquement avec eux. C’est parce que les droits humains sont trop souvent utilisés dans une perspective quelque peu naïve que nous perdons sans cesse.

    #droits_humains #universalité #universalisme #paternalisme #néo-colonialisme #droit_à_la_vie #avortement #peine_de_mort #droits #voile #burkini #civilisation #égalité #neutralité #pouvoir

  • Ratsitatane, un prince malgache exécuté à l’île Maurice - 7 Lames la Mer
    http://7lameslamer.net/ratsitatane-st-in-heros.html

    #Ratsitatane#décapité le 15 avril 1822, #PortLouis, l’#IleMaurice. Mais kisa i connaît Ratsitatane ? Kisa té Ratsitatane ? Na point bon peu de monn i connaît ali, ici #LaRéunion. Et pourtant, Maurice, côté là-même, à peine 200 km, Ratsitatane st’in #héros .

    #esclavage #oceanindien #prince #madagascar #languecreole

  • Franck Lepage : « La #Culture ne peut pas être #Politique sur France Inter »
    https://la-bas.org/4930

    Un nez rouge et un poireau, mais ne lui dites pas qu’il est humoriste, Franck Lepage fait de l’éducation populaire politique, ne lui dites pas non plus qu’il est dans la culture, pour lui la culture ça sert à se mettre de la moquette à l’intérieur de la tête et à reproduire les inégalités. En inventant la conférence gesticulée il a contaminé un tas de braves gens qui sortent de leur torpeur et se mettent désobéir. A désobéir avec plaisir, ce que ce Franck Lepage appelle l’émancipation. Mais jusque’ où ?Continuer la lecture…

    #Vidéo

    • Drôle d’utilisation du mot « politique » je ne voie pas comment « la culture » peut être a-politique où que ce soit.

      et puis #non_mixité comme d’habitude avec Mermet. De vieux mecs blancs qui se congratulent réciproquement de leur humour génial, de leur culture de ouf, de leur sens autentiquement rebel de la vrai politique... tout ca en 20 secondes, chapeau les mecs.

    • Seules les « jeunes femmes pas blanches » auraient donc quelque chose d’intelligent à dire ? C’est pas un peu réducteur ?
      Les chroniques gentillettes de Madame Sofia Aram (par exemple) sont-elles toutes vraiment judicieuses, simplement parce qu’elle est une femme pas blanche ?

      Sur la vidéo : oui, sur France Inter (et même assez souvent sur France Cul), on ne fait pas de « politique ». Enfin, officiellement... Une radio publique bien gentille et propre sur elle.

    • Je sais pas pourquoi tu parle de l’intelligence des jeunes femmes racisées ni pourquoi tu pense à celle de Sofia Amara en particulier ! Tu peu te garder tes commentaires sur les intelligences comparées. Je n’ai pas parlé d’intelligence mais de domination masculine et blanche.
      Je ne dit pas que ces deux là sont idiots. Je ne le pense pas et c’est bien parcequ’ils sont pas idiots que ca me saoul encor plus cette mâle connivence.

      Sinon tu est d’accord pour dire que France Inter fait de la politique mais voudrait bien qu’on croie qu’illes n’en font pas. C’est une nuance qui n’est pas présente dans cette bande-annonce. Je serais d’accord avec ces deux là si ils disaient que France Inter ne veux pas de politique de gauche, mais c’est pas ce qu’ils disent. J’imagine que c’est ce qu’ils ont voulu dire.

      #susceptibilité_blanche #susceptibilité_masculine #fraternité

    • Perdu. Je suis une femme, pas de « solidarité masculine » là-dedans, donc.

      Ce n’est pas parce que ce sont « des vieux mecs blancs » (c’est du racisme anti vieux, ou anti- mecs, ou les deux ? en tous cas, la formule est élégante) qu’ils sont moins nécessaires, ni moins justes. On ne peut pas tout ramener à la non-mixité.

      Quant à Sophia Aram, je ne l’ai citée que parce que c’est une femme, non blanche, et qu’elle œuvre sur France Inter. Être femme non blanche n’est pas un brevet de respectabilité, la preuve, Fadela Amara ou Rachida Dati, ministres de Sarkozy...

      Et pardon si ça te dérange, mais mes commentaires ont au moins autant de valeur que les tiens. En moins agressifs. Et tu devrais regarder les confs de Franck Lepage, même si (horreur) c’est un homme ... :-)

    • Désolé de t’avoir mégenrée. Les personnes qui s’énervent lorsque je pointe les hommes blancs sont habituellement des hommes blancs aussi, mais pas toujours.

      Je connait les conf de Lepage depuis longtemps et je les apprécient. Je sais qu’il utilise le mot culture de manière plus fine habituellement. D’ou mon agacement sur cet extrait.

      Pour le reste je pense qu’on a un trop grand écart de point de vue pour discuté de manière constructive. Pour moi le sexisme, le racisme sont des systèmes et la connivence masculine et blanche font partie des mécanismes de ce système, cela en dehors des qualitées individuelles des personnes, de leur gentillesse ou de leur volonté de bien faire... Ca veut pas dire que je suis déterministe, je croi aussi au libre arbitre individuel, ce qui est paradoxal je le reconnaît, mais les paradoxes ca se trouve un peu partout sinon ca serait trop simple la vie. Mermet et Lepages ne sont pas des idiots et c’est même des mecs plutot intéressants de qui je me sent proche idéologiquement mais ils conservent certains comportements qui sont typique de leurs positions sociales, de leur genre... - ici l’autocongratulation et l’entre-soi. Comportements qui me frappent à cause de mes lectures récentes comme je te disait plus haut. Du coup je le mentionne avec ma grossiereté de mégère (je te conseil le tag #mégèrisme pour que tu voie à quel point je suis casse-couilles :). Ma remarque sur le sexe et la couleur viennent manifestement comme un cheveux sur la soupe à tes yeux, comme c’est le cas pour la plus part des gens. Pour que les comportements changent il faut montrer ce qui est invisible, caché dans les habitudes, les rituels, les stéréotypes pour que l’effort de les rendre plus juste soit possible. Je sais pas comment faire ca avec delicatesse, du coup j’y vais franco et ca fait des soupes peu ragoutantes avec des cheveux dedans.

      Par rapport à l’agressivité de mes messages, c’est vrai que je part vite dans les tours. J’essaye de m’améliorée de ce coté là mais je reconnaît que j’ai encore des progrès à faire.

    • Mais si, on peut discuter. La preuve. Et je n’ai pas très bon caractère non plus.

      Je suis assez d’accord avec toi, racisme et sexisme sont des systèmes. Et tout le monde est englué dedans, y compris les femmes, d’ailleurs, qui reproduisent un certain nombre de schémas, d’éducation de leurs enfants entre autres, qui font que leurs garçons seront toujours quelque part « des fils à leur maman ».

      J’avais lu un chouette petit livre dans les années 70, ça s’appelait « Du côté des petites filles », d’une pédagogue italienne, Elena Gianini Belotti.

      https://www.desfemmes.fr/essai/du-cote-des-petites-filles

      Dans mon boulot, j’ai aussi connu beaucoup de nanas qui préféraient user de leurs charmes pour obtenir ce qu’elles voulaient : elles ne regardaient même pas les petits ou les sans grades. Juste ceux qui avaient un pouvoir, ou une réputation. Nier ça, c’est juste de l’hypocrisie.

      Pour moi, les auteurs de vraies saloperies (le harcèlement d’un patron, ou plus généralement d’un fort sur une faible, le viol) quels qu’ils soient, hommes ou femmes, doivent être sévèrement condamnés. Mais faut-il aussi enchrister le petit con qui siffle une fille dans la rue ? Quel véritable abus de pouvoir il commet ?

      J’avoue que l’hystérie médiatique à ce sujet (et la récupération politique qui va avec) m’emmerde profondément. Parce que ça ne règle rien.

      Bref, là où je ne te suis pas, c’est que pour moi, les femmes ne seront jamais libres, émancipées, et tout ce que tu voudras, si leurs hommes ne le sont pas. Et c’est encore plus vrai pour les "racisés".

      http://www.arenes.fr/livre/du-racisme-francais

      C’est le monde qu’il faudrait changer. Oui je sais, je suis idéaliste, et un peu trop dans mes rêves… Et le pseudo de Gavroche n’est pas un hasard, c’est un garçon ou une fille, et ça n’a pas d’importance.

      En tous cas, si tu veux convaincre, c’est vrai que les grands coups de latte dans la tronche sont moins efficaces que la discussion… :-)

    • C’est surtout que je devrait travailler, ecrire me prend beaucoup de temps.

      Les coup de latte je pratique seulement en autodéfense. Pour le coté agressif verbal je le reserve plutot aux hommes et ca donne des résultats : il y en a qui se retiennent de dire certaines choses de peur que je les embrouillent. C’est déjà ça de pris.

      J’ai pas lu encore « du coté des petites filles » mais seulement des extraits et je sais que c’est un classique. Je vais le mettre dans ma liste de lecture. De mon coté je te conseil Bell Hooks « Ne suis-je pas une femme ? » qui est un autre classique qui parle des femmes noires américaines et qui explique bien l’interestionnalité dont on parle beaucoup en ce moment. Il y a une édition récente chez Cambourakis collection « sorcières » avec une préface d’Amadine Gay qui met en perspective avec le contexte français actuel.
      https://www.cambourakis.com/spip.php?article625

      Sinon je suis quand même pas d’accord avec ce que tu dit.

      L’hystérie : c’est une insulte misogyne, j’utilise pas les insultes misogynes. Ca veut dire « Maladie de l’utérus baladeur » c’est le concept que quand les femmes sont pas « bien baisées » ou occupées a faire des gosses, leur utérus se décroche, leur monte à la tête et ca les rend dingues. Cette « merveille » de misogynie a été expliqué en premier par Hippocrate, puis Aristote, puis Freud. Parlé d’hystérie pour le mouvement de libération de la parole des victimes de violences sexuelles (surtout des femmes mais aussi des hommes comme Terry Craw, ou les victimes de Kevin Spacy) j’aime pas. Pour moi tu l’aura compris c’est pas de l’hystérie du tout, c’est le commencement d’un changement sociétale sur les violences sexuelles. Enfin les victimes sont mieux écoutées. Ca sera pas suffisant, il faudra recommander pour faire changer le monde (en France gros boulot à faire encore par rapport aux USA et les USA c’est Trump c’est dire si on rame.) mais on avance et plein de prédateurs sexuels dorment moins paisiblement depuis quelques mois.

      Sur les garçons qui sifflent : le sexisme est un système la privation de l’espace publique et la sexualisation des filles, la banalisation des comportements dominateurs dans l’espace publique (ou privé d’ailleurs) je voie ca comme des rouages du système. C’est logique de pointé toutes les formes d’oppression d’un système, mais je reconnaît qu’il y a une instrumentalisation raciste et classiste du harcelement de rue (par Macron, le FN, les LR...). On appel ca le #fémonationalisme

      Sur les femmes qui soit disant élèvent mal les garçons : a ma connaissance l’éducation c’est pas que les mères, c’est les pères, grands-parents, oncles et tantes, les frères et sœurs, les copines et copains, les profs, la tv, les livres, facebook et plein plein de monde et de trucs. C’est un classique des systèmes d’oppression de rendre les opprimé·es acteurices et responsable de leur propre oppression. Par exemple on accuse souvent les femmes par exemple égyptiennes de pratiquer l’excision sur leurs filles, mais on ne dit en fait rien sur les hommes qui exigent des femmes mutilées sexuellement comme épouses, on ne s’en prend qu’aux femmes. D’autre part, l’éducation des garçons à kiffer les scenarios de viol et l’humiliation sexuelle des femmes et filles, qui est le gros du porno, c’est pas les mères qui la font cette éducation là, ce sont les autres hommes et garçons. Je connais quelques parents et surtout des mères qui hallucinent du changement de comportement de leur garçon lors de la scolarisation. Ce qui empêche pas qu’il y ai des mères misogynes qui élèvent leurs fils à etre des ordures machistes mais le gros de l’éducation à la virilité se fait par les autres garçons et hommes.

      Enfin pour les femmes qui couchent pour réussir ou avoir un statu j’ai pas grand chose contre elles car la population se charge largement à ma place de les trouver affreuses moralement. Dans ce scénario de #promotion_canapé je prefère m’en prendre aux personne qui donnent une promotion en échange d’une pipe et il se trouve que le pouvoir est largement très largement aux mains des hommes et plus tu monte dans la hierarchie plus tu as des hommes. Donc j’ai un problème avec les promoteurs et promotrices canapé et moins avec les promu·es canapé.
      J’en parle plus en détail ici : https://seenthis.net/messages/636985

      Comme tu peu déjà le voire je préféré toujours attaquer les fraternités et comportements masculins et privilégié une sororité avec les femmes. Ca veut pas dire que j’aurais plus aucune exigence morale vis à vis des femmes ou des groupes opprimés, ca serait affreusement paternaliste ou maternaliste. Mais quand je voie que tout le monde tape sur les mêmes (mères qui perpétuent le sexisme par l’éducation, femmes qui couchent pour réussir) et jamais sur les autres (j’ai pas souvent entendu dénoncé l’éducation que les hommes donnent au garçons et absolument jamais rien entendu qui cible les promoteurs et promotrices canapé)

      Bon j’espère qu’on poursuivra et que j’ai pas été trop seiche. Faut que je retourne bosser :)

    • La discussion, même vive, c’est toujours intéressant. Pas de malaise, donc. Surtout avec des sorcières-mégères (j’en suis une aussi, hein).

      Au sujet de l’hystérie, ce n’est qu’une expression. Voir la fiche wikipédiatre là-dessus, plutôt bien fichue :

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Hyst%C3%A9rie

      Heureusement, le concept a beaucoup évolué depuis Hippocrate, et même depuis Charcot. Aujourd’hui, les psys appellent ça « trouble de l’anxiété ».

      A lire aussi (et c’est passionnant) :

      Histoire de l’hystérie, d’Ilza Veith (éditions Sehers) je lisais ça lors de mes années (bénies) de fac d’histoire. On ne le trouve plus que d’occase, si je ne me trompe pas.

      Et puisque tu en parles, elle aussi relie l’évolution de cette histoire à la répression des femmes notamment lors de la chasse aux sorcières du XVIIème siècle. Je pourrai t’en parler plus longuement, puisque c’est un de mes sujets d’étude.

      Maintenant, si tu crois vraiment que cette « montée en épingle » médiatique va changer quoi que ce soit à la situation des femmes partout dans le monde, perso, moi j’ai des doutes. Ce n’est qu’un écran de fumée. Pendant ce temps, les réformes néolibérales de notre bien-aimé présidu (et d’autres, partout ailleurs dans le monde) vont faire des dégâts et les femmes en seront elles aussi victimes.

      Il n’y a qu’à regarder quelques exemples récents, et en France : Tariq Ramadan est incarcéré (mais c’est un arabe, le salopard) alors que le parquet vient de classer sans suite, et pour la deuxième fois, la plainte contre Darmanin, soutenu par toute la clique politocarde. Et c’est pareil pour Hulot, DSK, Polanski et tant d’autres. Alors, je n’ai pas d’avis sur la culpabilité des uns et des autres (je n’étais pas dans leur lit, à la différence de sœur Caroline, qui a « témoigné » contre Ramadan). Ou Sarah, d’origine guadeloupéenne, âgée de 11 ans, jugée consentante …

      https://cafemusique.wordpress.com/2017/09/26/sarah-etait-consentante

      Ce que je constate, c’est un deux poids deux mesures. Certaines victimes ont donc plus de valeur que d’autres.

      Et pendant qu’on glose d’écriture inclusive (on pourra toujours réécrire tous les classiques, et dire « elle pleut », par exemple), sur la suppression de « Mademoiselle » sur les formulaires administratifs (une « réforme » qui ne coûte pas cher) qu’on décroche des tableaux jugés sexistes comme à Manchester :

      http://www.valeursactuelles.com/monde/un-musee-decroche-un-tableau-de-femmes-nues-pour-lutter-contre-le-

      les prédateurs sexuels (ou prédateurs tout court, ceux qui affament, pillent, violent, tuent dans l’impunité la plus totale, et le plus souvent légalement) continueront à dormir tranquilles, c’est une certitude.

      Et je n’ai jamais dit que les femmes étaient seules responsables du machisme ambiant, mais à l’inverse, alors que tu parles de « système », dont elles font partie que je sache, tu sembles dédouaner les femmes de presque toute responsabilité ?

      Ce machisme là, il existe bien avant que les gamins aient accès à quoi que ce soit d’autre que leur maman. Lis Du côté des petites filles.

      Elles ne sont pas responsables non plus de la promotion canapé, mais encore une fois, elles participent d’un système, car parfois, comment faire autrement, quand on vit dans un monde qui promet sans arrêt le pouvoir et l’argent, considérés comme valeurs suprêmes ? Je ne les juge pas, je constate.

      Enfin sur le gamin qui siffle une fille dans la rue, tu crois vraiment qu’il veut prendre le pouvoir ? Carrément ? Oui, c’est un garçon, et c’est une fille, et alors ? En quoi est-ce gênant ? Si ça lui déplaît, elle ne répond pas, ou l’envoie paître. Et si ça lui plaît, ils se marieront et auront beaucoup d’enfants… Il y a une sacrée différence avec le vrai prédateur, qui lui, abuse de son pouvoir sur plus faible que lui.

      C’est une question de bon sens : si les gens ne se mélangent plus, ils feront comment pour se parler, voire s’aimer ? Par facebook, parce que c’est « safe » ? Aux States, que tu cites en exemple, les gens ne veulent même plus se croiser dans un ascenseur, ni être ensemble dans un bureau. Diviser pour régner ça s’appelle, depuis des millénaires, et ça marche toujours. La preuve.

      Et moi, je trouve ça dommage. Vraiment.

    • Et je n’ai jamais dit que les femmes étaient seules responsables du machisme ambiant, mais à l’inverse, alors que tu parles de « système », dont elles font partie que je sache, tu sembles dédouaner les femmes de presque toute responsabilité ?

      Ce machisme là, il existe bien avant que les gamins aient accès à quoi que ce soit d’autre que leur maman.

      C’est faux, dès la toute petite enfance, le bébé est exposé aux deux parents (sauf mère célib isolée), ainsi qu’à tout le reste de la famille, ainsi qu’au corps médical, etc, etc. C’est l’ensemble de cette société qui diffuse des comportements et qui ne produisent pas les mêmes discours ni les mêmes actions (donner à manger ou pas, câliner ou pas, etc) suivant que le bébé a un pénis ou un vagin.

      Cela se fait essentiellement à l’avantage de la classe des hommes, donc remettre en avant trop que « oui mais la mère elle est tout autant responsable hein » c’est pousser l’idée que c’est équivalent et qu’elle est tout autant coupable. Même si ce n’est pas la même chose, pour moi c’est un peu dans la même veine que de dire « oui mais ya aussi des hommes battus » et ce genre de conneries. Ça ne fait que participer à dédouaner l’origine des responsabilités, l’origine de ceux qui profitent vraiment. Les femmes qui éduquent de manière machistes le font en bonne partie parce qu’elles espèrent une protection à l’intérieur du patriarcat, ne pas le combattre frontalement (cf « Les femmes de droite » de Dworkin) : on peut décrire leur comportement et n’être pas d’accord (et c’est le cas aussi pour @mad_meg à priori), mais ça ne sert à rien de s’en prendre à elles en disant qu’elles sont tout autant responsables ou coupables.

      Quant aux hommes non-bourgeois qui sifflent dans la rue, bien sûr que ça reste une domination dont ils profitent, de la classe des hommes sur la classe des femmes. La domination masculine est trans classe sociale, et bien sûr qu’il y a du patriarcat et de la domination à l’intérieur même des classes populaires, à l’intérieur mêmes des racisés, etc. Tout ça se croise, et en 2018 avec tout ce qu’on sait en socio, sur l’intersectionnalité, etc, je trouve un peu bizarre (euphémisme) de continuer de se fixer uniquement sur le sexisme des bourgeois, riches, uniquement. Les hommes pauvres qui sifflent et harcèlent dans la rue aussi ont du pouvoir en tant qu’hommes, quelque soit leur classe sociale.

      Ce qui n’empêche pas, mais @mad_meg l’a déjà dit, qu’au niveau médiatique il y a des traitements différents de deux poids deux mesures pour critiquer plus les harceleurs des quartiers populaires que ceux des bourges. Mais la solution à ça, c’est pas de se mettre à ne critiquer que les harceleurs bourges ! C’est bien de critiquer tout autant n’importe quels harceleurs, quelque soit leur classe sociale.

    • Encore aujourd’hui, et malgré l’évolution (heureusement) de la société, tu connais beaucoup de bébés dont les pères s’occupent autant que les mères ? Du style se lever la nuit pour les nourrir ou leur changer les couches ? Ou prendre un congé ?
      Moi, pas vraiment.

      Le congé paternité, il existe depuis combien de temps ? Et il dure … 11 jours.

      Combien d’hommes, y compris dans mon entourage, ai-je entendu dire que les couches, beurk, ça pue…

      Les pères commencent à s’y intéresser quand les petits garçons peuvent exercer des activités dites viriles, c’est à dire à les accompagner pour faire du sport, par exemple.

      Et la même chose se reproduit le plus souvent dans les maternelles, où les instits sont presque toujours des femmes. Même si là aussi, ça a un tout petit peu progressé. C’est pour cela que j’ai cité le livre d’Elena Gianini Belotti.

      Bon, je vais laisser passer la comparaison sur les hommes battus. Pour ce que ça vaut, je n’ai pas envie de te répondre là-dessus, d’autant que j’ai longuement parlé des abus de pouvoir commis par les plus forts.

      Maintenant, je n’ai pas dit que les femmes étaient « responsables », ni « coupables » de quoi que ce soit. Je ne suis ni juge, ni curé. J’ai dit que comme les hommes, elles participaient d’un système, peu ou prou, volontairement ou inconsciemment. Or, ce système est fondamentalement, intrinsèquement oppressif, et évidemment, c’est toujours sur les plus faibles que ça tombe et donc, les femmes.

      Je n’ai pas dit non plus que la domination masculine que n’exerçait que chez les bourgeois. J’ai dit que la seule qui était condamnée aujourd’hui, dans les médias et par la classe politique, c’était celle qui existe évidemment aussi dans les classes populaires. Et chez les « racisés », selon le mot à la mode.

      Enfin, je fais la différence entre un gamin qui siffle une fille et un patron qui exerce son droit de cuissage en faisant du chantage.

      Qui devrait en principe avoir une éducation, des « valeurs » (dont pourtant tout ce beau monde se gargarise), être civilisé par rapport aux barbares, et surtout, qui détient aujourd’hui le pouvoir, le vrai, sur tout le monde, hommes et femmes confondus ?

    • Merci @rastapopoulos pour ta participation à la discussion.
      @gavroche ca risque d’etre long mais je vais essayé de répondre à tes remarques et objections.

      Sur l’hystérie si tu connait l’origine du mot et son obsolescence psychiatrique c’est dommage que tu l’utilise encore. Le langage fait parti du système. Utiliser un vocabulaire misogyne pour qualifier l’expression publique des violences sexuelles subies par les victimes ca ne me conviens pas du tout. Plus loin tu dit que ce mouvement est une « montée en épingle » et je trouve aussi que c’est très dévalorisant et méprisant pour qualifier la parole des victimes. Quand tu parle de travailleur·euses victimes d’un licenciment massif, est ce que leurs protestations et dénonciations seraient traité de « montée en épingle » et les protestataires d’"hystériques" ? J’espère que non. Et pour des personnes qui se sont exprimées dans le cadres de l’affaire #weinstein #metoo et #balancetonporc ce sont principalement des femmes qui dénoncent des agressions commises sur leur lieu de travail , ce sont des travailleuses et pas des « monteuses en épingle ». Au prétexte que ca concerne des violences sexuelles on arrive toujours à blâmer les victimes au lieu des coupables.

      Par rapport aux sorcières je m’interesse aussi beaucoup au sujet. Comme ca m’interesse je voudrais savoir si tu as lu « Caliban et la sorcière » de S.Federicci ? Il y a une polémique en ce moment sur ce livre et j’aimerais bien l’avis d’une spécialiste telle que toi. La discutions est ici = https://seenthis.net/messages/659472 et ici il y a d’autres ressources sur le sujet : https://seenthis.net/messages/669704

      Sur T.Ramadan, je suis d’accord avec toi pour dénoncé l’acharnement raciste des médias qui apparait face au traitement d’un Dammanien, Tron, Baupin, Sapin... Il n’empeiche que ca fait pas de T.Ramadan un innocent au pretexte qu’il y a un déchainement raciste et islamophobe contre lui. Je te conseil de lire sur le #femonationalisme et l’ #intersectionnalité pour mieu faire la part des choses lorsque les oppressions se croisent et se superposent.

      Sur Mademoiselle Je sais pas pourquoi tu parle de ca, c’est un sujet dépassé, enfin je croyait. Ca me déséspère...

      Pour les mères mauvaise éducatrices résponsable du sexisme, c’est toi qui les a mentionnées en particulier, comme les femmes qui couchent pour une promo. Tu es loin d’etre la première personne qui ne pointe que les comportements féminins dans la perpétuation du sexisme. Moi je choisi de ne pas le faire et de m’occuper de pointer les comportement masculins que toi et tout les autres ne pointez jamais.

      Par rapport au fait que j’excuserait tout aux femmes, c’est faux, regarde comment je te laisse rien passé :) Et j’avais pris la peine de le précisé et @rastapopoulos en a remis une couche.

      Tes messages depuis le début ont deux pôles très marqués, défendre des hommes d’accusations de sexisme et cibler les femmes et les comportements répréhensibles des femmes.

      Tu a mentionné les mères mauvaise éducatrices (et pas les pères), les coucheuses promues (et pas les coucheurs qui donnent ces promotions), les hystériques (pour parler de victimes de violences sexuelles), les monteuses d’épingles, les ré-écriveuse de littérature en neutre.... Et puis autrement coté masculin tu dit que Mermet et Lepage sont pas machos, qu’il y a un sexisme anti-homme, que les garçons qui sifflent faut les excusés, et tous les mecs qui sont pas bourgeois sont cool parce qu’ils peuvent pas dominer les femmes vu que les femmes on les appellent « les bourgeoises ».

      C’est bien d’etre mégère et sorcière mais toute ta négativité chthonienne est orienté vers les femmes et toute ta bienveillance choupi est dirigée vers les hommes. J’ai fait ca longtemps et j’en suis certainement pas sortie totalement, ca s’appel la « misogynie intégrée ». En guise de traitement, de mégère à sorcière, je te conseil la « misandrie extériorisée ».

    • Tiens, ça fait longtemps que le souvenir de ce court-métrage me trotte dans la tête et revient régulièrement à l’occasion d’échanges comme celui-ci. Cette fois-ci @rastapopoulos m’a donné l’envie d’aller le chercher et il est très facile à trouver (#merci, donc…)

      La mort du rat, 1973, Pascal Aubier
      https://www.filmsdocumentaires.com/films/1207-la-mort-du-rat
      la vidéo est incorporée mais on trouve tout aussi facilement un exemplaire sur YouTube (et le passage à l’anglais ne modifie pas fondamentalement les textes du film…)
      https://www.youtube.com/watch?v=l2MhVPE3h28

      Ça passait en première partie dans les salles de cinéma (bon, c’était le Quartier Latin…) et dans mon esprit il est associé à la scène d’ouverture de La Salamandre d’Alain Tanner où Bulle Ogier travaille dans un atelier de saucisses… Le film est de 1971, soit 2 ans avant, mais pour moi il est complètement associé au court-métrage. Peut-être est-ce simplement par association des thèmes…

      EDIT : la keyframe de la vidéo dans le site des documentaires est pas mal non plus…

    • @mad_meg

      Je ne dois pas m’exprimer clairement, ce n’est pas possible autrement, si à travers nos échanges tu as simplement compris que je voulais « dédouaner » les hommes, et accuser les femmes de tous les maux.

      Ce n’est pas très grave, parce qu’au fond, je pense partager les mêmes valeurs que toi : défendre les opprimés. Même si nous n’avons peut-être pas tout à fait la même opinion sur les opprimés en question (pour moi, il s’agit d’un mot neutre, qui s’applique aux femmes aussi bien qu’aux hommes).

      Juste deux courtes remarques, et ensuite, je laisse tomber :

      – Sur les licenciements massifs, tout le monde en est victime, hommes et femmes. Et quand cela arrive (de plus en plus souvent) « l’hystérie » (pardon d’utiliser ce mot, mais je pourrais aussi écrire « récupération politico-médiatique », si tu préfères) n’est pas du tout la même du côté des médias et des politiques.

      – Sur Tariq Ramadan, comme je l’ai dit, je n’ai pas d’avis sur sa culpabilité ou non : je n’y étais pas.

      Et bon week-end à tous.

    • Puisque cette conversation est publique, je me permets d’intervenir brièvement.
      @gavroche, ton discours pour défendre les opprimés tient de la tragi comédie, je vais conserver ta citation en tant que grand tapis des ouioui de la domination masculine, je te cite :

      Bref, là où je ne te suis pas, c’est que pour moi, les femmes ne seront jamais libres, émancipées, et tout ce que tu voudras, si leurs hommes ne le sont pas. Et c’est encore plus vrai pour les « racisés ».

      Merci pour cette franche rigolade, et je n’ai pas le courage de @mad_meg pour t’expliquer.

    • @gavroche je te conseil vraiment la lecture de Bell Hooks qui te donnera les bases du concept d’intersectionnalité qui est très important pour comprendre comment les systèmes d’oppressions se croisent. https://www.cambourakis.com/spip.php?article625
      Sinon sur seenthis il doit y avoir pas mal de ressources avec le #intersectionnalité

      En dehors de nos désaccords, j’aimerais bien ton avis sur Caliban et la sorcière puisque tu m’a dit être calée sur l’histoire de la chasse aux sorcières. Peut être que sur ce sujet on pourra discuté de manière plus constructive. Je te remet le lien : https://seenthis.net/messages/659472

      @touti hihi merci de me congratulé chère sœursière ^^

      Bon we

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    Tels sont les rêves
    Parfois
    D’un ingénieur-informaticien

    Je dépose Sarah à la gare
    Je dépose Zoé au collège
    Je ne dépose pas Emile à l’EMPRO

    Je découvre mon nouvel open space
    Toutes proportions mal gardées
    C’est un peu comme de découvrir une nouvelle cellule

    Ainsi donc c’est ici que je vais travailler
    Et que je vais écrire subrepticement
    De la poésie

    Je constate que je suis devenu
    Une vieille personne
    Je n’aime pas qu’on me déplace

    Je retrouve ma cachette
    À la bibliothèque du C.E.
    De la Très Grande Entreprise

    Ratko Mladic condamné à perpétuité
    Souvenir terrible de la lecture du Monde
    En juillet 1995, atelier vide de Portsmouth

    Je rentre de bonne heure
    Je cuisine des choux de Bruxelles
    Pour Émile et Zoé, je ressors

    Je n’ai plus un exemplaire d’avance
    D’Une fuite en Égypte
    Je l’achète pour l’offrir à Oana

    Pour Oana
    Qui a peint
    Les tableaux de Suzanne

    Tout n’est pas pourri en ce bas monde
    Une petite heure de conversation
    À propos de peinture, deux ballons de rouge

    On parle peinture, peinture abstraite
    Expressionisme abstrait, et, ça se précise
    Cy Twombly, ça y est on est au cœur

    On s’échange des noms de peintres
    Récemment découverts
    Rémi Huysbergue contre Gaël Davrinche

    Choux de Bruxelles
    Morbier
    Échecs, une seule partie

    Zoé tombe de fatigue
    Emile aussi
    Moi aussi

    #mon_oiseau_bleu

  • Singular Balkans Cinema
    http://www.nova-cinema.org/prog/2017/163-decembre/kino-climates-melting-pots/article/singular-balkans-cinema

    Petite intrusion dans les archives du cinéma en marge des Balkans avec 2 films singuliers provenant d’une collection de films d’amateurs sous le régime communiste rassemblée par le Muzeul Cineastului Amator de Resita en Roumanie, et 2 documentaires méconnus issus d’une programmation autour des salles de cinéma par l’ Academic Film Center de Novi Beograd en Serbie. •+ Strop de Soare Emil Mateias & Ion Mato, 1976, 16mm > video, sans dial, vo ro , 5’ Une idylle naissante sous fond de décor industriel. •+ Bumerang Eugen Babii, 1986, RO, 16mm, sans dial, vo , 6’ Un entretien d’embauche qui vire à l’absurde. •+ The Ambassadors of film Ratko Orozović, 1979, BA, 35mm > video, vo st fr, 18’ Portrait d’un cinéma itinérant parcourant l’ex-Yougoslavie. (...)

  • Mladić condamné, les #balkans demeurent en manque de justice
    https://www.mediapart.fr/journal/international/261117/mladic-condamne-les-balkans-demeurent-en-manque-de-justice

    Ratko Mladić, l’ancien chef militaire des Serbes de Bosnie-Herzégovine, a écopé de la peine maximale, la réclusion criminelle à perpétuité. Mais, alors que le Tribunal pénal #International pour l’ex-Yougoslavie s’apprête à fermer ses portes, l’exigence de justice qui taraude les Balkans n’est toujours pas satisfaite.

    #justice_internationale #Mladic #Serbie #TPIY

  • Srebrenica’s Bone Hunter | Srebrenica | Al Jazeera
    http://www.aljazeera.com/programmes/specialseries/2017/09/bone-hunter-170914105108744.html

    Filmmakers: Muris Beglerovic and Jasmina Djikoli

    In July 1995, months before the end of the three-year Bosnian war and in violation of international law, the Serbian army marched into the United Nations’ supported enclave of Srebrenica.

    It would be a relief to bury the remains and to know where they are. Now I keep looking at the door expecting him to come [home].

    Hajra Rizvanovic, Srebrenica massacre survivor, mother of a Srebrenica victim

    Led by General Ratko Mladic, thousands of women and children either fled Srebrenica to neighbouring Potocari, or were forcibly evacuated by the Bosnian Serb army. The remaining men and boys of the then majority-Muslim town were systematically tortured and murdered in what would come to be known as the darkest hour for Europe since World War II.

    Over 8,000 men, some only children, were executed in a span of days; an ethnic cleansing. Hundreds of bodies are estimated to still be lost in the land surrounding Srebrenica.

    #balkans #ex-yougoslavie #bosnie_herzégovine #srebrenica #guerre #génocide #massacre

  • The Palestinians who didn’t flee during the #Nakba
    Historian #Adel_Manna tells the story of the 120,000 Palestinians who remained in Israel in 1948 while 750,000 were driven out
    http://www.haaretz.com/israel-news/.premium-1.813251

    Did Prime Minister David #Ben-Gurion pursue a policy or issue an order aimed at getting rid of the Muslims?

    “I am not looking for a directive or a document bearing Ben-Gurion’s signature. He addressed the subject often, and I quote his statements in the book. For example, on September 26, 1948, he declared, ‘Only one task remains for the Arabs in the Land of Israel: to flee.’ The Israeli leadership understood and also concurred that, for the Jewish state, the fewer Arabs the better. The subject was mooted already in the late 1930s. Yosef Weitz, a senior official of the Jewish National Fund, supported extensive expulsion of Arabs and advocated a population transfer. The IDF commanders at different levels knew what the leadership wanted and acted accordingly. Massacres were not perpetrated everywhere. When you shell a village or a city neighborhood, the residents flee. In the first half of 1948, at least, they believed they would be able to return. When the fighting in Haifa ended, many residents tried to return from Acre in boats, but the Haganah blocked them.”

    Does your study confirm, or prove, that ethnic cleansing took place?

    “The book’s goal is not to prove whether ethnic cleansing occurred. My disagreement with [the review of my book in Haaretz by] #Benny_Morris did not revolve around the question of ‘whether ethnic cleansing took place or not,’ but deals with the question of whether the leadership did or did not make a decision in a particular meeting to implement a policy of ethnic cleansing.” In this connection, Manna quotes Daniel Blatman’s response (Haaretz, Aug. 4) to a review of his book by Morris (Haaretz, July 29). One might think from Morris’ book, Blatman noted, that “when Ratko Mladic decided to slaughter over 7,000 Bosnian Muslim men and boys in Srebrenica in 1995, he made his orders public.”

    Indeed, Manna points out, “The first historian who uncovered the fact that ethnic cleansing occurred and that there were also cases of massacre, rape and expulsion was Benny Morris. He reached the conclusion that there was no [official] policy, in light of the fact that no authoritative archival documentation exists. In one village, they decided a certain way and in another, differently. Still, there is a pattern: The soldiers perpetrated another massacre and carried out another expulsion, and another #massacre and another expulsion, and no one was brought to trial. If there was no policy, why weren’t these war criminals tried?”

  • Why Even the Hyperloop Probably Wouldn’t Change Your Commute Time - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2017/08/10/upshot/why-even-the-hyperloop-probably-wouldnt-change-your-commute-time.html

    The general law of the 30-minute commute is known as Marchetti’s constant, named for the Italian physicist Cesare Marchetti, a mentor to Mr. Ausubel. Mr. Marchetti picked up the work of Yacov Zahavi, a transportation engineer who theorized in the 1970s and ’80s that people have a fixed travel-time budget. We allocate part of our day to getting around. And that amount, about an hour, Mr. Zahavi argued, holds steady no matter where we live or how we travel.

    (…)

    “What we’re going to see with some of these new proposals is not necessarily that cities will grow much bigger,” Mr. Ratti said. “But we’re going to see two cities become one, in terms of culture, in terms of the labor market, in terms of universities.”

    #urban_matter #transport #cartographie #accessibilité

  • Israeli authorities destroy 60 solar panels in remote Bethlehem-area village
    June 28, 2017 12:54 P.M. (Updated: June 28, 2017 12:54 P.M.)
    http://www.maannews.com/Content.aspx?ID=777828

    BETHLEHEM (Ma’an) — Israeli forces took down and destroyed some 60 solar panels in the isolated village of Jubbet al-Dhib east of Bethlehem city in the southern occupied West Bank on Wednesday morning.

    Head of the village council Rateb Abu Mahamid told Ma’an that Israeli army forces and members of the Israeli Civil Administration raided the village early Wednesday to seize the solar panels, highlighting that they were installed last year by human rights organizations to provide electricity to the remote village, which has “no necessities of life to survive,” according to the Applied Research Institute - Jerusalem (ARJI).

    The village, located in Area C — the more than 60 percent of the occupied West Bank under full Israeli military control — is surrounded by illegal Israeli settlements, and as a result, Israel bars Palestinians from building and being connected to basic infrastructure, Mahamid told Ma’an.

    A spokesperson for the Israeli Civil Administration did not immediately respond to a request for comment on the issue.

    • L’armée israélienne détruit une soixantaine panneaux solaires d’un village à Bethlehem
      Rédaction du HuffPost Algérie | Publication : 28/06/2017 17h48
      http://www.huffpostmaghreb.com/2017/06/28/panneaux-solaires-palestine_n_17321912.html

      Les 150 habitants du village de Jubbet al-Dhib, situé dans la localité de Bethlehem en Cisjordanie occupée, sont privés depuis ce mercredi 28 juin 2018 de leur accès à l’électricité. L’armée de l’occupation israélienne a détruit et confisqué une soixantaine de panneaux solaires, installés en 2016 par des organisations de défendre des droits humains, rapporte aujourd’hui Maan News.

      Un des habitants de ce village a expliqué ce matin à cette agence de presse que des éléments de l’armée et des membres de l’administration de l’occupation ont pris d’assaut le village pour confisquer ces panneaux solaires.

      Interrogé par la même source plus tard, ils ont justifié cette opération par le fait que ces installations ont été réalisées « sans permis », affirmant « que le village a d’autres sources d’électricité ».

    • Netherlands outraged after Israel seizes Dutch-funded solar panels in West Bank
      July 1, 2017 10:37 P.M. (Updated: July 1, 2017 10:38 P.M.)
      http://www.maannews.com/Content.aspx?id=777872

      BETHLEHEM (Ma’an) — The Netherlands has reacted with outrage after Israeli authorities seized dozens of solar panels in a remote occupied West Bank village that were donated by the Dutch government.

      Israeli forces confiscated the solar panels in the isolated village of Jubbet al-Dhib east of Bethlehem on Wednesday that were installed last year, under the pretext that they were built without the nearly impossible to obtain permits required by Israel to develop in Area C — the 61 percent of the West Bank under full Israeli military control.

      A report Saturday by Israeli news daily Haaretz cited a statement from the Dutch Foreign Ministry, that said the Dutch government lodged a protest with Israel over the confiscation of the electricity equipment, which was said to be a hybrid power system of both diesel and solar power.

      The Dutch government-donated electrification project in the southern Bethlehem region cost about 500,000 euros, 350,00 euros of which went to Jubbet al-Dhib, according to the report.

      The Dutch Foreign Ministry has requested Israel return the equipment and is “currently assessing what next steps can be taken,” the ministry’s statement to Haaretz said.

      However, according to Haaretz, “A source close to Dutch diplomats in the West Bank told Haaretz that these softly worded statements cover the anger brewing in the government of the Netherlands, a close friend of Israel’s, at the damage to the humanitarian project.”

      Ma’an reported at the time that 60 solar panels were seized, though Haaretz said that in fact 96 panels were taken down, in addition to other electronic equipment of the system that was also seized, which was funded by the Dutch and installed about nine months ago by the Israeli-Palestinian organization Comet-ME, which builds water and energy systems for Palestinians.

      According to the report, Comet-ME implemented the project with the assistance of the town’s women’s committee using environmentally and socially sustainable methods.

  • 1 Palestinian teen killed, 3 critically injured after Israeli forces open fire on vehicle
    March 23, 2017 9:15 P.M. (Updated: March 25, 2017 3:37 P.M.)
    http://www.maannews.com/Content.aspx?ID=776087

    Muhammad Mahmoud Ibrahim al-Hattab

    RAMALLAH (Ma’an) — A Palestinian youth was killed and three others were critically injured Thursday evening after Israeli forces opened fire on a Palestinian vehicle near the al-Jalazun refugee camp north of Ramallah city in the central occupied West Bank.

    Ambulances of the Palestinian Red Crescent Society transferred the four youths, all residents of al-Jalazun camp, to the Ramallah Government Hospital, where one was pronounced dead.

    Ma’an previously reported based on reports from medical officials at the hospital that a second teen succumbed to his wounds, though the ministry later clarified that while three were still undergoing surgery, only one teen had been pronounced dead. .

    The Palestinian Ministry of Health identified one of the slain Palestinians as 17-year-old Muhammad Mahmoud Ibrahim al-Hattab , who was shot in the chest and shoulder.

    The ministry identified the three injured as 18-year-old Jassem Muhammed Nakhla, who was shot in the head and foot, 18-year-old Muhammad Hattab, who was shot in the abdomen, and 18-year-old Muhammed Musa Nakhla, who was shot in the foot and shoulder. The three remained in critical condition.

    Local sources told Ma’an that Israeli soldiers fired heavily at the the vehicle while the teens were inside, from military tower near the entrance of the camp.

    An Israeli army spokesperson told Ma’an that “three suspects exited a vehicle adjacent to the community of Beit El,” referring to the illegal Israeli settlement adjacent to al-Jalazun, “where the suspects threw firebombs at the community. In response to the threat Israeli forces in the area fired towards the suspects, and several hits were confirmed. The suspects then fled the scene.”

    #Palestine_assassinée

    • Palestinians in Bilin protest against Israel’s occupation, ’cold blooded killing’ of teenager
      March 24, 2017 6:09 P.M. (Updated: March 24, 2017 6:09 P.M.)
      http://www.maannews.com/Content.aspx?id=776097

      RAMALLAH (Ma’an) — Palestinians from the central occupied West Bank Ramallah-area village of Bilin set out on their weekly march Friday, in protest of Israeli settlement expansion and the construction of the Israeli separation wall on the village’s lands. Marchers also protested against the killing of 17-year-old Muhammad Mahmoud Ibrahim al-Hattab , who was shot and killed by Israeli forces Thursday night.

      Bilin locals and foreign peace activists held Palestinian flags and marched through the village’s streets, chanting slogans and songs that called for national unity, resistance, releasing Palestinian prisoners, and other issues related to the Palestinian cause.

      Media coordinator of the popular committee against wall and settlements Ratib Abu Rahma said that Israeli soldiers took pictures of protesters who threw rocks at the separation wall and Israeli military vehicles in the area.

      Abu Rahma highlighted that the march — which Bilin residents have staged every Friday for 12 years — was also held to condemn the “cold blooded killing” of al-Hattab, and the critical injury of three other teens, when Israeli forces opened fire on their vehicle under contested circumstances Thursday night.

      A German delegation also visited the village and participated in the march to express solidarity with Palestinian people.

  • 14 years a fugitive: the hunt for Ratko Mladic, the Butcher of Bosnia | Julian Borger | World news | The Guardian
    http://www.theguardian.com/world/2016/jan/21/14-years-fugitive-hunt-for-ratko-mladic-butcher-of-bosnia

    14 years a fugitive: the hunt for Ratko Mladić, the Butcher of Bosnia

    The Bosnian Serb general is accused of killing thousands of civilians at Srebrenica and Sarajevo – the worst atrocities in Europe since the Nazi era. Julian Borger tells the inside story of how he evaded capture for so long and was finally caught

    #ex-yougoslavie #serbie #ratko_mladic

  • Coolie
    https://en.wikipedia.org/wiki/Coolie_%281983_Hindi_film%29

    Coolie (Hindi: कुली, ’Porter’) is a 1983 Indian Bollywood action comedy film, directed by Manmohan Desai and written by Kader Khan. The film stars Amitabh Bachchan as Iqbal, a railway coolie, with supporting roles played by Rishi Kapoor, Rati Agnihotri, Kader Khan, Waheeda Rehman, Suresh Oberoi and Puneet Issar.

    The film made over Rs. 10 million per territory, a rare achievement for the time.

    The film is notorious for a fight scene with co-star Puneet Issar, during which Amitabh Bachchan was near-fatally injured due to a mistimed jump.
    ...
    A wealthy, but evil man named Zafar Khan (Kader Khan), has fallen in love with a girl named Salma (Waheeda Rahman) and wants to marry her, but she and her father do not let him. Zafar is arrested for various crimes and is imprisoned for 10 years, but when he is discharged, he sees that Salma is married to a good man named Aslam Khan (Satyendra Kapoor). Zafar Khan, wants to convince Salma ... etc.

    Films That Made Amitabh Bachchan a Legend - Page 2
    http://forum.santabanta.com/showthread.htm?250392-Films-That-Made-Amitabh-Bachchan-a-Legend/page2

    There was a real fiasco happening around Coolie. Amitabh Bachchan had managed to coax Puneet Issar into employing his bulked up muscles to punch him real hard. Well, the attempted bravado to record a real-as-hell fight backfired as Amitabh spent months in a hospital recuperating. Amazingly, the accident’s headlines made international news. The film was an angry-youngman story with the highlight being Amitabh taking on dozens of goons. Interestingly, Amitabh reportedly got liver cirrhosis due to hepatitis infected blood transfused to him during his treatment.

  • Quand #Srebrenica veut tourner la page

    Il y a tout juste vingt ans, Srebrenica sombrait dans l’horreur : plus de 8000 Bosniaques étaient tués par les miliciens serbes de Ratko Mladić pendant que les survivants fuyaient vers les territoires contrôlés par l’armée de Sarajevo. Depuis le début des années 2000, quelques milliers de Bosniaques sont pourtant revenus sur les lieux du massacre. Pour continuer à vivre et panser les blessures du passé.

    http://www.rfi.fr/emission/20150902-quand-srebrenica-veut-tourner-page
    #conflit #Bosnie #génocide

  • Tensions en Cisjordanie, un Palestinien mort
    AFP / 22 septembre 2015
    http://www.romandie.com/news/Tensions-en-Cisjordanie-un-Palestinien-mort/632092.rom

    Hébron (Territoires palestiniens) - Un Palestinien est mort dans la nuit de lundi à mardi près de Hébron, dans le sud de la Cisjordanie occupée, en manipulant un engin explosif qu’il destinait à des soldats israéliens, ont indiqué l’armée israélienne et des villageois.

    Les services de sécurité palestiniens ont cependant affirmé que Dia al-Talameh, âgé de 21 ans, avait été atteint par des tirs de soldats israéliens dans le village de Doura.

    Selon une porte-parole de l’armée isrélienne, ce Palestinien a été tué par la déflagration de l’engin explosif qu’il s’apprêtait à lancer vers un véhicule militaire. Cette version a également été rapportée sur place auprès d’un photographe de l’AFP par des habitants du village.

    Une femme a par ailleurs été blessée mardi matin à Hébron par des tirs israéliens près d’un checkpoint israélien proche du centre de la ville, ont rapporté des témoins à l’AFP. Selon l’armée israélienne, la femme a tenté de poignarder un soldat et l’armée a ouvert le feu sur elle et l’a touchée. Elle a été été évacuée par ambulance, ont indiqué les témoins.

    Ces faits surviennent dans une période de tensions à nouveau vives entre Palestiniens et Israéliens. Les autorités israéliennes ont pris d’importantes mesures de sécurité pour parer d’éventuelles violences sur et autour de l’esplanade des Mosquées à Jérusalem à l’occasion de la grande fête juive de Kippour, de mardi soir à mercredi, puis de la fête musulmane de l’Aïd al-Adha musulman.

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    Palestinian killed during clashes with Israeli forces in Hebron
    Sept. 22, 2015
    http://www.maannews.com/Content.aspx?id=767753

    HEBRON (Ma’an) — A 21-year-old Palestinian was killed during clashes with Israeli forces in the southern West Bank overnight Monday, with contradictory reports of how he died.

    A local popular committee spokesman, Ratib al-Jubour, said that Israeli forces shot dead Diyaa Abdul-Halim Talahmah, 21, during an Israeli raid near the southern Hebron village of Khursa.

    The young man was initially incorrectly identified as Muhannad Masharqa.

    The Israeli army alleged that he died after throwing an improvised explosive device that exploded prematurely.

    An Israeli army spokesperson said Israeli forces received reports of a road which had been blockaded with rocks near the village of Khursa, and that when Israeli forces arrived at the scene they heard an explosion nearby and went to investigate, finding a body.

    “Initial inquiries suggest the suspect attempted to hurl an IED at an army vehicle when it detonated,” the spokesperson said.

  • #Srebrenica, la mémoire à vif

    Le 11 juillet 1995, les troupes serbes du général Ratko Mladić prenaient l’enclave de Srebrenica, déclarée zone de sécurité depuis 1993, et théoriquement protégée par un bataillon hollandais de Casques bleus. En quelques jours, entre 7 et 8 000 Bosniaques, des hommes, de jeunes adolescents parfois, ont été exécutés dans les bois entourant la ville.
    Vingt ans plus tard, les séquelles de ce massacre, le plus grand perpétré en Europe occidentale depuis la Seconde Guerre mondiale, continuent de hanter la Bosnie-Herzégovine.

    http://www.rfi.fr/emission/20150710-bosnie-herzegovine-srebrenica-memoire-genocide-massacre-serbie-mladic
    #génocide #Bosnie-Herzégovine #conflit #guerre

  • Twenty Years after Srebrenica, Incomplete Justice | Human Rights Watch

    https://www.hrw.org/news/2015/07/10/twenty-years-after-srebrenica-incomplete-justice

    https://www.hrw.org/sites/default/files/styles/open_graph/public/multimedia_images_2015/srebrenica.jpg?itok=9_mpuGU8

    “[T]housands of men executed and buried in mass graves, hundreds of men buried alive, men and women mutilated and slaughtered, children killed before their mothers’ eyes, a grandfather forced to eat the liver of his own grandson. These are truly scenes from hell, written on the darkest pages of human history.”

    Those are the words of a judge in The Hague in November 1995 confirming the indictment for genocide in and around Srebrenica against the Bosnian Serb wartime leader Radovan Karadzic and the wartime commander Ratko Mladic before the International Criminal Tribunal for the former Yugoslavia.

    #srebrenica #ex-yougoslavie #bosnie-herzégovine

  • L’implication de la France (+USA, UK et ONU) dans le génocide de Srebrenica selon Florence Hartmann, une journaliste au Monde

    http://www.lesoir.be/933124/article/actualite/monde/2015-07-10/etats-unis-france-et-grande-bretagne-ont-donne-leur-accord-au-massacre-srebre

    Le 11 juillet 1995, 8.000 hommes et adolescents étaient exécutés par les forces du général Mladic. Un massacre qui ne doit rien au hasard, révèle la journaliste Florence Hartmann, 20 ans plus tard.

    Srebrenica se trouve dans une vallée verdoyante, en Bosnie orientale, au milieu des montagnes qui entourent la rivière Drina. Mais il y a 20 ans, le 11 juillet 1995, Srebrenica se transforme en véritable enfer. Les forces bosno-serbes, dirigées par le général Ratko Mladić, s’emparent de cette enclave musulmane, séparent les hommes et les femmes et massacrent, dans les jours qui suivent, tous les hommes âgés entre 16 et 60 ans. Au total, cela représente 8.372 victimes, dont les corps sont enterrés dans des charniers. La « lâcheté » et le « dysfonctionnement onusien » sont pointés du doigt pour ce véritable massacre, reconnu comme génocide par le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie.

    Que s’est-il passé ? Srebrenica avait pourtant été décrétée « zone protégée » par le Conseil de sécurité des Nations Unies. De son côté, l’Otan avait reçu l’obligation de défendre l’enclave coûte que coûte et un bataillon de Casques bleus néerlandais y avait été envoyé pour protéger la zone. Comment un tel massacre a-t-il pu avoir lieu sous le nez des grandes puissances européennes ?

    Longtemps considéré comme une « erreur » de l’Occident, le génocide de Srebrenica aurait, en réalité, eu l’aval de la France, de la Grande-Bretagne et des États-Unis, selon la journaliste Florence Hartmann, ancienne journaliste du Monde, qui publie  « Le sang de la realpolitik. L’Affaire Srebrenica ». Il représentait le meilleur moyen d’en finir avec la guerre de Bosnie. Les trois grandes puissances n’auraient donc pas hésité à sacrifier plus de 8.000 hommes et adolescents pour obtenir la paix…

    Pis, le général néerlandais Onno van der Wind vient de confirmer un élément glaçant mettant directement en cause les Nations Unies, peut-on lire dans le quotidien suisse Le Temps. Bien que ce sont les soldats de Mladić qui ont transporté les victimes en autocars pour les exécuter, l’Onu leur aurait fourni près de 30.000 litres d’essence pour mener à bien leur opération et alimenter les bulldozers qui allaient creuser les fosses communes.

    Garder la face
    En réalité, la France, les États-Unis et la Grande-Bretagne se sont rendu compte que le président yougoslave, Slobodan Milosevic, refuserait catégoriquement l’idée des Occidentaux sur le partage de la Bosnie, qui veulent que les Serbes détiennent 49 % du pays. Sauf, peut-être, si les enclaves musulmanes (dont fait partie Srebrenica) ne reviennent aux mains des Serbes.

    (...)
    Mais pour résumer, le sacrifice de Srebrenica était nécessaire pour que cette interminable guerre prenne fin, mais également pour que les trois grandes puissances mondiales puissent « sauver la face » et diminuer les pertes occidentales...(...)

  • Pourquoi le #droit international #humanitaire est (toujours) mal appliqué
    Le Monde.fr | 22.08.2014 à 11h39 • Mis à jour le 22.08.2014 à 14h11 |
    Par Elvire Camus
    http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2014/08/22/150-ans-de-droit-international-humanitaire-5-questions_4472080_4355770.html

    Ainsi, après ses 150 années d’existence, le droit humanitaire est considéré comme étant « complet ». Pour Françoise Bouchet-Saulnier, directrice juridique de #Médecins_sans_frontières et auteure du Dictionnaire pratique du droit humanitaire, pas question de parler d’#obsolescence : « Le droit humanitaire fournit un cadre suffisant, à condition de l’interpréter et l’appliquer de #bonne_foi. »

    Quelles sont les faiblesses du DIH ?

    Une des principales limites du DIH, si ce n’est la plus importante, est sa mauvaise application : « Le problème de ce droit, ce n’est pas qu’il a vieilli, c’est qu’il est mal appliqué. Signé par 195 Etats, on peut le considérer comme étant quasi universel, pourtant, paradoxalement, il fait l’objet de violations répétées », explique Frédéric Joli, porte parole du #CICR en France.

    Dans la pratique, le droit humanitaire est un socle, sur lequel s’appuient les belligérants et les organisations humanitaires lors d’un conflit armé. Chaque #conflit armé fait l’objet d’un nouveau scénario, de nouvelles négociations pour le faire appliquer, et il est invoqué par les belligérants en fonction de leurs intérêts propres. C’est une des grandes difficultés du DIH : « Chaque partie interprète le droit à son avantage, il faut donc impérativement résister à l’interprétation de #mauvaise_foi des parties au conflit. Si on ne négocie pas les secours, on n’obtient rien. Le droit, ça se réclame », précise Françoise Bouchet-Saulnier.

    Afin de tenter remédier à cette faille, le CICR et la Suisse mènent depuis 2012 des consultations avec les Etats et des représentants de services de santé dans l’optique de trouver des moyens de mieux faire respecter le droit humanitaire.

    Seconde faiblesse majeure du DIH, l’absence, jusqu’en 2002, avec le lancement de la #Cour_pénale_internationale, d’instruments permettant de sanctionner les violations du droit humanitaire lors de conflits internes. Pour autant, maintenant qu’un tel outil existe, son aspect à la fois coercitif et dissuasif rigidifie le DIH : « Le droit humanitaire s’est complexifié avec les tribunaux. Il est nécessaire de revenir à une application qui soit destinée à l’action et pas uniquement orientée vers la sanction », explique Françoise Bouchet-Saulnier. Par ailleurs, les premières années d’existence de la CPI n’ont pas montré beaucoup de résultats.

    • Pour rappel, les États-Unis et Israël (pour ne citer que ces deux pays) n’ont pas ratifié le Traité de Rome par lequel on devient membre de la CPI et la CPI est sous la tutelle du Conseil de sécurité de l’ONU qui peut interdire une enquête si ça lui chante.

    • Plus précisément,
      http://www.ipsnews.net/2014/08/israel-hamas-set-to-escape-war-crimes-charges

      Quigley said, “If a state is a party to the Rome Statute, then its nationals can be prosecuted in the ICC.”

      Israel is not a party to the Rome Statute that created the ICC.

      However , the ICC has jurisdiction based on the territory where a crime is committed. So if an Israeli commits a crime in a state that is a party, the ICC can prosecute that Israeli,” said Quigley, author of ‘Genocide in Cambodia and The Ruses for the War.’

      Beyond that, said Quigley, if a state is not a party but files a declaration conferring jurisdiction on crimes within its territory, then anyone who commits a crime in the territory of that state may be prosecuted.

      Par ailleurs,

      Ratner argued that the United Sates is too powerful and the chances of an ICC investigation, much less a prosecution, are remote. Even were the court by some miracle to launch an investigation, it would never, because of U.S. pressure, result in a prosecution. But this does not mean Palestinians and their allies should stop trying, said Ratner.

      “Every means to expose and hold Israel accountable and demonstrate the bias of our international system is important,” he added. “The effort is clearly terrifying Israel because Israel knows the criminality it is engaged in.”

      So, if the ICC is not really a means to hold Israel and the U.S. accountable, then efforts should be doubled to hold Israeli and U.S. officials accountable through universal jurisdiction in every national court of every state, he noted.

      Many countries have jurisdiction over war crimes and crimes against humanity no matter where committed and even if the perpetrator is not in the country.

      “The goal is to make Israel the pariah state it ought to be for committing these crimes, to make its officials unable to move outside the country and to ultimately send a message: Enough! It is saddening at this moment to see horrendous crimes committed hourly and watch the governments of many states stand by or enable,” he added.

      “Our hope to hold Israel accountable should be in the outpouring of opposition to these crimes by citizens throughout the world. Ultimately, the courts will need to act,” declared Ratner.

    • En fait ce n’est pas tout à fait ça, la CPI n’enquête pas sur des États mais sur des individus, c’est pour ça qu’elle a été créée. Je ne connaissais pas la loi l’invasion de La Haye mais apparemment c’est un truc spécifique aux États-Unis, ce n’est pas un traité international. Sinon, pour protéger ses ressortissants, les États-Unis ont imposer des accords bilatéraux avec tout un tas de pays avec des clauses qui interdisent qu’on portent plainte contre des citoyens américains.

    • Concernant Israël, pour qu’une plainte de Palestinien soit acceptée par la CPI, il faut que la Palestine en soit membre. C’est une des raisons pour laquelle il est important qu’elle soit reconnue par l’ONU. Ce que je regrette le plus, c’est que le principe de Compétence universelle ne soit pas appliqué. Selon ce principe (quelques articles des conventions de Genève ou un des protocoles, je ne sais plus) un criminel de guerre ou criminel contre l’humanité peut être jugé par n’importe quel pays quelque soit sa nationalité et cela concerne tous les pays sans exception.

  • Why Srebrenica matters, by Muddassar Ahmed
    http://mondediplo.com/blogs/why-srebrenica-matters

    This week is Remembering Srebrenica Week, which commemorates the loss of over 100,000 lives in Bosnia between 1992 and 1995, and more specifically the massacre of over 8,000 Muslim men and boys in Srebrenica. Despite Srebrenica being declared a United Nations “safe area” over 25,000 people were made to flee their homes by Serbian ultra-nationalist Ratko Mladic and his army in an attempt to secure a territorial hold on the area. It was the most brutal campaign of ethnic violence in Europe seen since World War II.

  • Shilka, nouvelle égérie polaire du zoo de Novossibirsk
    http://www.lecourrierderussie.com/2014/05/shilka-nouvelle-egerie-polaire-du-zoo-novossibirsk

    Le 11 mai, le zoo de Novossibirsk a baptisé son petit ours blanc Shilka, en l’honneur du directeur Ratislav Shilo. Le nom de l’animal a été choisi par les habitants de Novossibirsk eux-mêmes via un vote par SMS. Shilka a recueilli 31,6% des votes : à la seconde place figurait le nom d’Olympia (30,6%). Shilka […]The post Shilka, nouvelle égérie polaire du zoo de Novossibirsk appeared first on Le Courrier de Russie.

  • « Fils de chien » — à propos de A l’origine, de Nguyen Binh Phuong
    http://www.larevuedesressources.org/fils-de-chien-a-propos-de-a-l-origine-de-nguyen-binh-phuong,26

    « Fils de chien » ou « Fils de hibou », c’est ainsi que l’on pourrait appeler le personnage principal du riche #Roman de Nguyen Binh Phuong, en référence à la nouvelle « Le fils de rat » du surréaliste André Pieyre de Mandiargues . L’un et l’autre récit ont par exemple en commun de se situer dans un contexte où des factions rivales s’affrontent. Le personnage principal, dans la nouvelle de Mandiargues, a été happé par des partisans qui l’ont ensuite soumis, avec sept de ses compagnons d’infortune, au (...)

    #Voix_de_l'Asie_d'aujourd'hui

    / Roman, #Littérature_vietnamienne, #Guerre, #Folie

  • Le roi des rats


    Roi de rats de Buchheim (1828)

    On parle pour la toute première fois d’un roi des rats dans une légende allemande datant approximativement du XVe siècle ou XVIe siècle et nommée « Der Krieg des Königreiches von unten » (ou en français : « La guerre du royaume d’en bas »). Cette vieille légende relate l’histoire d’un Prince rat nommé « Nerub der Jugendliche » ("Nerub le jeune") devant protéger son royaume (hérité de son père après sa mort prématurée) d’une armée de renégats agissant sous les ordres de « Große Spinne » (une araignée jadis chassée du royaume par le père du jeune prince). Mais, n’ayant pas complètement encore atteint l’âge adulte, le jeune Prince rat « Nerub » n’avait pas encore pût passer « L’épreuve Aulique » qui lui aurait donné le droit de succéder à son père. N’ayant pas passé cette épreuve, la population de son royaume ne voulut pas lui concéder le titre de roi, ce qui l’empêchait donc de défendre son royaume contre « Große Spinne » et son armée. On dit que se sentant impuissant face à tous ces évènements qui se déroulaient sous ses yeux, le prince aurait subtilisé la couronne de son défunt père et se serait enfermé dans la salle du trône avec toute sa cour. Il en serait ressorti trois lunes plus tard métamorphosé ; en effet il aurait fusionné avec les rats se trouvant dans la pièce. À lui tout seul il aurait vaincu « Große Spinne », mis en déroute son armée, et donc sauvé son royaume. Après cette écrasante victoire, « Nerub » gouverna donc son nouveau royaume si durement acquit sous le nom de « Nerub Rattenkönig » (ou « Nerub le roi des rats »). C’est son physique à la fois étrange et craint qui lui valut ce nom.

    Cette légende a sûrement été inspirée d’un cas réel, c’est en tout cas le premier cas relevé de roi des rats dans toute l’histoire.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Roi_de_rats

    #rat #tératologie

  • Vivre et mourir pour #Srebrenica
    http://www.larevuedesressources.org/vivre-et-mourir-pour-srebrenica,1703.html

    11 juillet 1995 : la petite ville bosniaque de Srebrenica, pourtant en zone protégée par l’#ONU, tombe aux mains du général serbe Ratko Mladić, accusé aujourd’hui de génocide, de complicité de génocide, de crimes contre l’humanité et de violations des lois et coutumes de la guerre par le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY). En 2009, le Parlement européen vote à une écrasante majorité le 11 juillet date anniversaire à la mémoire du génocide de Srebrenica. Zejna, Azra, Dika, Mujo, Ibiš (...)

    #Récits #Editions_Riveneuve #Guerre_de_Bosnie-Herzégovine #Récit