person:raul castro

  • Décès de l’aîné des enfants de Fidel Castro

    Hijo mayor de Fidel Castro se suicidó
    http://www.el-nacional.com/noticias/mundo/hijo-mayor-fidel-castro-suicido_221446

    Fidel Castro Díaz-Balart, de 68 años, hijo mayor del fallecido ex presidente cubano Fidel Castro Ruz y sobrino del actual gobernante, Raúl Castro, se suicidó este jueves, tras atravesar un fuerte estado de depresión, informó la prensa oficial.

    «El doctor en Ciencias Fidel Castro Díaz-Balart, quien venía siendo atendido por un grupo de médicos desde hace varios meses con motivo de un estado depresivo profundo, atentó contra su vida en la mañana de hoy primero de febrero», comunicó el diario oficial Granma.

    De acuerdo con la prensa oficial cubana, como parte de su tratamiento por depresión, «Fidelito» -como se le conocía en el país- «requirió inicialmente un régimen de hospitalización y luego se mantuvo con seguimiento ambulatorio durante su reincorporación social».

    «Al momento de su fallecimiento se desempeñaba como Asesor Científico del Consejo de Estado y Vicepresidente de la Academia de Ciencias de Cuba», detallaron los medios oficiales.

    «Fidelito» fue hijo del dictador cubano con Mirtha Díaz-Balart, su primera esposa. 

    Nacido el 1 de septiembre de 1949, graduado en Física en la ex Unión Soviética, «Fidelito» había ocupado el cargo de Secretario Ejecutivo de la Comisión de Asuntos Nucleares desde 1983 hasta 1992.

  • Cyclones : pourquoi Cuba semble-t-il mieux s’en sortir que ses voisins (notamment les États-Unis) ?

    Irma rompe la ejemplar Defensa Civil cubana contra los huracanes
    http://www.eldiario.es/internacional/extraordinaria-Defensa-Civil-cubana-huracanes_0_685582254.html

    La televisión cubana ha informado este lunes de que ha habido al menos diez víctimas mortales tras el paso del huracán Irma. Para Cuba, esta cifra es inusual. No por falta de huracanes (ellos los llaman ciclones). La media anual en la cuenca del Atlántico es de 12 tormentas tropicales y 6 huracanes de categorías entre 3 y 5. Aunque los cubanos están más cerca de la ruta del ciclón, en la isla caribeña casi nunca muere nadie.

    La comparación con EEUU es notable: el año pasado, el huracán Matthew mató a 44 personas en EEUU y ninguna en Cuba. Lo mismo pasó con Katrina, que acabó con la vida de 1.836 estadounidenses. En lo que llevamos de siglo, Cuba ha sufrido el impacto de 29 ciclones tropicales de los cuales 10 han sido tormentas tropicales y 19 huracanes, nueve de gran intensidad. Hasta ayer, solo 54 personas perdieron la vida, en una isla de más de 11 millones de habitantes.

    ¿Cómo consigue una isla pequeña y pobre salvar más vidas que el país más poderoso del mundo? El presidente Raúl Castro alababa este lunes el espíritu de resistencia y de victoria del pueblo cubano. La razón es un sistema de cooperación masiva llamado la Defensa Civil cubana, un programa nacional de prevención, evacuación, salvamento y recuperación ejemplar en el que se implica toda la población.

    A rapprocher (peut-être) de cette chronique de blog :
    https://histoireetsociete.wordpress.com/2017/09/11/tout-vas-tres-bien-madame-irma-le-capitalisme-jupiter-e

  • Moving to Scuttle Obama Legacy, Donald Trump to Crack Down on Cuba - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2017/06/15/us/politics/cuba-trump-obama.html

    President Trump on Friday will move to halt the historic rapprochement between the United States and Cuba set in motion by former President Barack Obama, delivering a speech in Miami in which he plans to announce he is clamping down on travel and commercial ties with the island nation to force the government of Raúl Castro to change its repressive ways.

  • Henry Kissinger a-t-il une conscience ? (New Yorker) — Jon Lee ANDERSON
    http://www.legrandsoir.info/henry-kissinger-a-t-il-une-conscience-new-yorker.html

    Le mois de mai dernier, alors que le président Obama se rendait en Argentine pour se réunir avec le nouveau président, Mauricio Macri, ses apparitions publiques ont été tourmentées par des manifestants qui ont bruyamment demandé des explications, ainsi que des excuses, au sujet des pratiques étasuniennes, passées et actuelles. Il existe peu de pays en Occident où l’antiaméricanisme s’exprime aussi vigoureusement qu’en Argentine, où une culture très politisée de la plainte a évolué vers une situation dans laquelle de nombreux problèmes du pays sont reprochés aux Etats-Unis. Il existe à gauche, tout particulièrement, une rancune persistante à cause du soutien octroyé par le gouvernement des Etats-Unis à l’aile droite militaire Argentine, qui a pris le pouvoir en mars 1976 et a instauré une "Guerre sale" contre la gauche, causant la mort de milliers de vies durant les sept années qui suivirent.

    La visite d’Obama a coïncidé avec le quarantième anniversaire du coup d’État. Il a précisément rendu hommage aux victimes de la Guerre sale en visitant un sanctuaire construit en leur honneur dans la périphérie de Buenos Aires. Lors d’un discours prononcé à cet endroit, Obama a reconnu ce qu’il a appelé le "péché par omission américain", mais sans aller jusqu’à présenter de véritables excuses. "Les démocraties doivent avoir le courage de reconnaître lorsqu’elles ne sont pas à la hauteur des principes qu’elles proclament, (...) et nous avons été trop lents à parler franchement de la question des droits de l’homme, et ce fut le cas ici."

    Durant la période préparatoire du voyage d’Obama, Susan Rice, la conseillère pour la sécurité nationale du président, avait annoncé l’intention du gouvernement de déclassifier des milliers de documents de l’armée étasunienne et des services secrets appartenant à cette période tumultueuse de l’histoire Argentine. Un geste de bonne volonté dans le but de souligner les efforts en cours mis en place par Obama pour changer la dynamique des relations entre les Etats-Unis et l’Amérique latine – "pour enterrer les derniers vestiges de la Guerre Froide", comme il l’avait signalé à La Havane lors de ce même voyage.

    La semaine dernière, une première tranche de ces documents déclassifiés a été publiée. Les documents révèlent que des fonctionnaires de la Maison Blanche et du Département d’Etat étaient très au fait du caractère sanguinaire de l’armée argentine, et que certains de ces fonctionnaires étaient horrifiés par ce qu’ils savaient. D’autres, tout particulièrement Henry Kissinger, ne l’étaient pas du tout. Dans un câble de 1978, l’ambassadeur étasunien, Raul Castro, écrit à propos d’une visite de Kissinger à Buenos Aires, où il était reçu en tant qu’invité du dictateur, Jorge Rafael Videla, alors que le pays recevait la Coupe du Monde : "Mon unique préoccupation est que le concert intarissable d’éloges de Kissinger au sujet des mesures prises par l’Argentine pour éradiquer le terrorisme ne soit trop monté à la tête de ses hôtes", écrivit Castro. L’ambassadeur poursuivit anxieusement : "Nous courons le risque que l’Argentine utilise les éloges de Kissinger comme justification pour durcir sa position vis-à-vis des droits de l’homme."

    Les dernières révélations dévoilent le portrait d’un Kissinger qui a agi comme l’incitateur impitoyable, pour ne pas dire co-conspirateur actif, des régimes militaires latino-américains impliqués dans des crimes de guerre. Des documents déclassifiés antérieurement, sous l’administration Clinton, avaient déjà prouvé que Kissinger, non seulement était au courant des agissements des militaires, mais aussi qu’il les avait activement encouragés. Deux jours après le coup d’Etat en Argentine, Kissinger est briefé par son Secrétaire d’Etat assistant pour les affaires Inter-Américaines, William Rogers, qui le prévient : "Je pense qu’il faut s’attendre à pas mal de répression, probablement à une bonne dose de sang, d’ici peu en Argentine. Je pense qu’ils vont devoir s’en prendre très durement non seulement aux terroristes mais aussi aux dissidents des syndicats et des partis opposants." Ce à quoi Kissinger répond, "Quelles que soient les risques qu’ils encourent, ils auront besoin d’un peu d’encouragement... et je veux vraiment les encourager. Je ne veux pas leur donner l’impression qu’ils ont les Etats-Unis sur le dos."

    Sous la direction de Kissinger, il est certain que [les militaires] n’étaient pas tourmentés. Juste après le coup d’Etat, Kissinger a envoyé son soutien aux généraux et a renforcé ce message en approuvant un ensemble de mesures d’assistance sécuritaire américaine. Durant une réunion avec le Ministre argentin des Affaires étrangères, deux mois plus tard, Kissinger lui conseilla en clignant de l’œil, d’après le mémo de la conversation archivé, "Nous sommes conscients de la période difficile que vous traversez. Ce sont des temps étranges, où les activités politiques, criminelles et terroristes tendent à se rejoindre sans séparation claire. Nous comprenons que vous deviez rétablir votre autorité. .. S’il y a des choses à faire, vous devriez les faire rapidement."

    Les forces militaires argentines ont fait un coup d’Etat afin d’étendre et d’institutionnaliser une guerre qui était déjà en cours contre les guérillas de gauche et leurs sympathisants. Ils appelèrent cette campagne le Processus de Réorganisation Nationale, ou plus simplement "le processus". Durant la Sale guerre, nous le savons bien aujourd’hui, jusqu’à 30 000 personnes ont été enlevées, torturées et exécutées par les forces de sécurité. Des centaines de suspects ont été enterrés anonymement dans des fosses communes, des milliers d’autres furent déshabillés, drogués, embarqués dans des avions militaire et lancés en plein vol à la mer, vivants. Le terme "los desaparecidos " – "les disparus" – est depuis devenu un apport de l’Argentine au vocabulaire de l’humanité.

    Pendant la période du coup d’Etat, Gerald Ford était le président intérimaire des Etats-Unis et Henry Kissinger avait la double fonction de Secrétaire d’Etat et conseiller pour la Sécurité nationale, postes qu’il avait déjà occupé pendant l’administration de Nixon. Immédiatement après les événements en Argentine, suite aux recommandations de Kissinger, le Congrès des États-Unis a approuvé la demande d’assistance en matière de sécurité de la junte pour un montant de 50 millions de dollars, auxquels se sont ajoutés 30 millions de dollars avant la fin de cette même année. Des programmes d’entraînement militaires et des ventes d’avion pour une valeur de plusieurs centaines de millions de dollars ont aussi été autorisés. En 1978, après un an de présidence de Jimmy Carter, les inquiétudes en matière de violations des droits de l’homme ont mis fin à l’aide étasunienne. Plus tard, la nouvelle administration a cherché à écarter la junte militaire de toute assistance financière internationale. Néanmoins, ces restrictions ont été annulées avec l’arrivée de Reagan à la Maison-Blanche, début 1981.

    Dans les faits, Kissinger n’a jamais été inquiété pour ses actions au Chili, où des milliers de personnes ont été assassinées par les hommes de main de Pinochet, ou pour le Vietnam ou le Cambodge, où il a ordonné des bombardements aériens à grande échelle qui ont couté la vie d’innombrables civils. L’un de ces principaux critiques, feu Christopher Hitchens, a publié en 2001 un pavé accusateur –"Le Procès de Henri Kissinger" – dans lequel il réclamait que Kissinger soit poursuivi "pour crimes de guerre, crimes contre l’humanité, et pour infractions contre le droit coutumier ou international, incluant la conspiration pour commettre des meurtres, des enlèvements, et la torture".

    En pleine Guerre Sale, bien entendu, les généraux argentins nièrent tout simplement tout événement malencontreux. Interrogés au sujet des "disparus", le leader du coup d’Etat, le Général Videla, expliqua avec une froide ambiguïté, "Les disparus sont simplement cela : des disparus. Ils ne sont ni vivants ni morts. Ils sont disparus". D’autres officiers suggéraient que les disparus étaient probablement en train de se cacher, préparant des actions terroristes contre la patrie. En réalité, la grande majorité d’entre eux était brutalisée par des agents gouvernementaux dans des prisons secrètes, pour être ensuite – ans la plupart des cas – exécutés. Comme en Allemagne durant l’holocauste, une grande partie de la population argentine comprenait ce qu’il se passait, mais gardait le silence dans un esprit de complicité, ou de peur. Signe d’une époque durant laquelle il était plus simple de se voiler la face, les Argentins qui assistaient à l’enlèvement de leurs voisins par des policiers en civil pour ne jamais revenir adoptèrent une expression qui devint populaire dans le pays : "Algo habrán hecho" – "Ils ont sûrement fait quelque chose".

    De nombreuses preuves sont là pour confirmer l’insensibilité totale de Kissinger, pour certaines aussi inexplicables que choquantes. Il y a aussi une attitude machiste dans certaines de ses remarques. Cela pourrait se comprendre, peut-être, s’il n’avait jamais vraiment exercé de pouvoir, comme c’est le cas jusqu’à maintenant du candidat à la présidence Donald Trump et ses offenses gratuites. Et puis l’on se rend compte que Kissinger, la plus ancienne et emblématique figure de paria de l’histoire moderne des États-Unis, n’est qu’un individu parmi toute une série de personnages à la fois craints et méprisés à cause de l’immoralité des services qu’ils ont rendu mais toujours protégés par l’establishment politique en reconnaissance de ces mêmes services. Les noms de William Tecumseh Sherman, Curtis LeMay, Robert McNamara, et, plus récemment, Donald Rumsfeld, nous viennent à l’esprit.

    Dans le remarquable documentaire d’Errol Morris The Fog War (2003), nous voyions que Mc Namara, qui était un octogénaire à l’époque, était un homme tourmenté qui affrontait ses vieux démons, sans y parvenir, à cause du fardeau moral dû à ses actions en tant que Secrétaire de la Défense américain pendant la Guerre du Vietnam. Il a récemment publié un mémoire dans lequel il tente de faire face à son héritage. A cette période, un journaliste nommé Stephen Talbot l’a interviewé, et a ensuite obtenu une interview avec Kissinger. Il écrivit plus tard sur sa première rencontre avec Kissinger : « Je lui ai dit que je venais d’interviewer Robert McNamara à Washington. Ça a retenu son attention, tout d’un coup il est devenu sérieux et puis il a fait quelque chose d’extraordinaire. Il a commencé à pleurer. Mais non, pas avec de vraies larmes... Tout juste devant moi, Henri Kissinger était en train de faire du théâtre. "Boohoo, boohoo," fit-il, en imitant un bébé qui pleure en frottant ses yeux. "Il s’autoflagelle encore n’est-ce pas ? Il se sent encore coupable." Il dit cela d’une voix chanteuse et d’un ton moqueur, en se tapotant le cœur. »

    McNamara est mort en 2009,à l’âge que Kissinger a aujourd’hui – 93 ans – mais les problèmes de conscience qu’il a publiquement exprimés vers la fin de sa vie ont aidé à adoucir sa sombre réputation. Maintenant qu’il approche la fin de sa vie, Kissinger doit se demander quel sera son propre héritage. Il peut être sûr que, au moins, son inébranlable soutien au projet de la superpuissance américaine, peu importe ce qu’il aura coûté en vies, représentera une grande part de cet héritage. Néanmoins, contrairement à McNamara qui aura tenté d’exprimer une certaine repentance tant méprisée par Kissinger, celui-ci n’a fait que démontrer qu’il ne possédait pas de conscience. Et c’est pour cela qu’il paraît fort probable que l’histoire ne l’acquittera pas si facilement.

    Jon Lee Anderson, est un journaliste, contributeur du New Yorker depuis 1998.

    Le New Yorker est un magazine hebdomadaire étasunien fondé en 1935 qui publie des reportages mais aussi de la critique, des essais, des bandes dessinées, de la poésie et des fictions. Depuis 2004, il a soutenu les candidats démocrates à la Maison Blanche. Il est catalogué comme étant de tendance libérale.

    Traduit pour Le Grand Soir par Luis Alberto Reygada (Twitter : @la_reygada – la.reygada@gmail.com).

    20 août 2016

  • Accord historique entre FARC et gouvernement colombien
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article2901

    Le 23 juin 2016, a été annoncé comme « le dernier jour de guerre » entre les FARC et le gouvernement colombien. À la Havane, le président cubain Raul Castro a réuni son homologue colombien, Juan Manuel Santos, et le commandant des FARC, Rodrigo Londono. Ces 2 derniers ont signé la fin des hostilités et le désarmement. Depuis des mois, un cessez-le-feu unilatéral a été observé par les rebelles marxistes, afin d’encourager la démarche de dialogue entamée il y a 3 ans en Espagne. Finalement, un accord de (...)

    conflits, situation, points chauds, monde, international, efforts, position, opinion, interventionnisme,

    / censure, presse, journaux, dictature, expressions, liberté, #diplomatie,_sécurité,_commerce,_économie_mondiale, #fait_divers,_société,_fléau,_délinquance,_religion,_perdition, Socialisme, (...)

    #conflits,situation,_points_chauds,_monde,_international,_efforts,_position,_opinion,_interventionnisme, #censure,_presse,_journaux,_dictature,_expressions,_liberté #Socialisme,_Amérique_Latine,_Chine,_marxisme,_égalité,_pauvreté,_justice,_sociale #chômeurs,_emploi,_social,_syndicat,_revendication,_jeunesse,_travailleurs,_chômage

  • Cuba reports first case of Zika transmitted on the island - The Washington Post
    https://www.washingtonpost.com/world/the_americas/cuba-reports-first-case-of-zika-transmitted-on-the-island/2016/03/15/123327b2-eb1d-11e5-a9ce-681055c7a05f_story.html

    Cuban officials announced Tuesday night that they have detected the first case of the Zika virus transmitted inside the country, ending Cuba’s status as one of the last nations in the hemisphere without domestic cases of the disease that has been linked to birth defects.


    Fumigation fog fills the Vedado neighborhood after soldiers sprayed to kill mosquitos in Havana, Cuba, Tuesday, March 15, 2016. Authorities are fumigating in an attempt to prevent the spread of zika, chikungunya and dengue, after the World Health Organization declared Zika to be a global emergency last month.
    Desmond Boylan/Associated Press

    […]
    Cuba has thrown more than 9,000 soldiers, police and university students into an effort to fumigate for mosquitoes, wipe out the standing water where they breed and prevent a Zika epidemic.

    President Raul Castro has called on the nation to battle lax fumigation and trash collection, turning the Zika fight into a test of the communist government’s once-legendary ability to marshal the entire country behind efforts ranging from civil defense to bigger sugar harvests to disease prevention.

    In recent days the streets of Havana have been crisscrossed by teams of green-clad soldiers fumigating houses with mosquito-killing fog. Residents of the capital say fumigators no longer accept excuses of allergies or requests to spray some other day, as frequently happened in the past.

  • #Ségolène_Royal, l’inamovible
    https://www.mediapart.fr/journal/france/150216/segolene-royal-linamovible

    1er février. Ségolène Royal à l’Arc de Triomphe, lors de la visite du président cubain Raul Castro © Reuters Ministre de l’écologie et numéro trois du #gouvernement depuis 2014, l’ancienne candidate à la présidentielle Ségolène Royal sort renforcée du récent replâtrage gouvernemental. François Hollande, son ancien compagnon, pourrait avoir besoin d’elle en 2017.

    #France #Ecologie #environnement

  • Pope Francis in Cuba: “The World Needs Reconciliation in This Atmosphere of a Third World War” | Democracy Now! | Monday, September 21, 2015
    http://www.democracynow.org/2015/9/21/pope_francis_in_cuba_the_world

    After the mass, Pope Francis met former Cuban leader Fidel Castro at his home. The pope, who is Jesuit, gave Castro a collection of sermons by Castro’s former Jesuit teacher, the Reverend Amando Llorente, and two CD recordings of the Spanish priest speaking. Te pope also met with President Raúl Castro at the Palace of Revolution.

  • Pour celles ou ceux qui s’étonnent que Raúl Castro ait remplacé Fidel, et ce que la #propagande occidentale présente comme une preuve que #cuba est une #dictature :

    Les frères Castro organisent une réaction armée en attaquant la caserne de Moncada le 26 juillet 1953, mais celle-ci est un désastre. Raul est emprisonné pendant 22 mois6 à cause de cette opération manquée. Libéré il s’exile au Mexique, puis aux États-Unis avec son frère Fidel, d’où il réorganise la résistance à Batista, que l’on appelle le mouvement du 26 juillet. Il se lie d’amitié avec Che Guevara, un autre membre de la résistance. Durant son exil à Mexico, il participe aux préparatifs de l’expédition à bord du navire Granma, qui débarque à Cuba le 2 décembre 1956. Il fait partie du petit groupe de survivants qui réussissent à rejoindre un refuge dans la Sierra Maestra d’où ils poursuivent la lutte armée. En février 1958, il reçoit pour mission de prendre l’ancienne province orientale afin d’ouvrir le front à la colonne des guerilleros au nord-est de ce territoire. Cette guérilla est cependant largement inefficace. Bras droit de son frère Fidel, il devient le commandant de la révolution[réf. nécessaire] le 27 février 1958.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Ra%C3%BAl_Castro

    En bref, il a une légitimité autre que d’être le fréro de Fidel

  • A Cuba, vers la fin de l’embargo, par Salim Lamrani
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/01/LAMRANI/51971

    Le 17 décembre 2014, La Havane et Washington annonçaient le rétablissement de leurs relations diplomatiques. « Cela ne veut pas dire que le problème principal est résolu », a observé le président cubain Raúl Castro lors de son allocution télévisée. Demeure en effet la question de l’embargo, que seul le Congrès américain peut lever. Depuis bientôt cinquante-trois ans, celui-ci étrangle l’économie de l’île.

    Contrairement à ce qui est indiqué dans le titre initial de l’article, le plus long embargo de l’histoire ne concerne pas Cuba, mais la Corée du Nord. Il dure depuis 1950.
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/02/A/52638

  • A propos du dégel entre Cuba et les Etats-Unis

    http://www.polemicacubana.fr

    Une des nouvelles les plus importantes de la fin de l’année 2014 a été l’apparition simultanée de Barak Obama et Raul Castro sur les écrans de télévision des Etats-Unis et de Cuba, afin d’annoncer « urbi et orbi » le dégel des relations entre les deux gouvernements.
    Lorsque personne ne pouvait imaginer qu’un tel geste puisse se produire, les deux présidents ont organisé cet évènement le mercredi 17 décembre à partir des capitales de leurs pays respectifs, lançant ainsi la première étape vers la normalisation de leurs relations publiques après 53 années de « guerre froide » et de « blocus économique ».

    Comme on le sait, ce « geste » est le résultat de longues négociations qui ont été entamées en 2012 par deux fonctionnaires (Ricardo Zuniga, pour les États-Unis, et Josefina Vidal, pour Cuba), négociations maintenues dans le plus grand secret afin de « rapprocher les position » sur des questions que chaque gouvernement considère « essentielles ».
    Même si a également contribué le fait que Raul Castro, après le remplacement de son frère Fidel, a commencé à mettre en œuvre une série de changements dans une économie qui jusque-là faisait partie du dogme « socialiste » en vigueur sur l’île, un dogme qui était intouchable. Des changements pour avancer vers la transformation du « socialisme » (capitalisme d’Etat) en un capitalisme de marché.
    Il est donc normal que tous les partisans de ce système – dans l’île et hors d’elle – soient enthousiasmés par cette perspective et que des préoccupations se soient seulement exprimées dans les secteurs qui au sein et à l’extérieur de Cuba ont dénoncé la restauration de l’exploitation capitaliste par un gouvernement qui continue à se prétendre révolutionnaire et socialiste. Ces secteurs sont inquiets de voir l’impuissance dans laquelle sont actuellement les travailleurs cubains, une impuissance qui va s’aggraver avec l’alliance qui est en cours entre les syndicats Parti-État et le capital privé.
    Comme cette réalité n’est pas vraiment commentée dans les prétendus organes d’information, nous avons jugé nécessaire de reproduire l’article d’un compagnon libertaire cubain Manuel Diaz Rogelio Moreno et le texte de l’Atelier libertaire Alfredo López de la Havane sur ce qu’il y a derrière cette « réconciliation »…

    #cuba #états-unis

  • Obama annonce un rapprochement historique avec #Cuba - Yahoo Actualités France
    https://fr.news.yahoo.com/obama-annonce-rapprochement-historique-cuba-185504854.html

    Le 44e président des Etats-Unis a annoncé le rétablissement des relations diplomatiques avec la Havane et l’allègement des sanctions économiques.

    Au même moment à La Havane, son homologue cubain, Raul Castro, confirmait cette avancée historique, tout en soulignant que la question de l’embargo économique, imposé à Cuba par John F. Kennedy en 1962, n’était pas résolue. M. Obama a appelé de ses voeux un débat - qui s’annonce déjà houleux - avec le Congrès américain sur la levée de cette mesure « inscrite dans la loi ».

    Le pape François, personnellement impliqué dans ces négociations menées dans le plus grand secret, a salué une « décision historique », louant le rapprochement entre les deux pays, séparés seulement par les 150 km du détroit de Floride.

    « L’isolement (de Cuba) n’a pas fonctionné », a souligné sans détours M. Obama, jugeant indispensable d’ouvrir « un nouveau chapitre » avec ce petit pays des Caraïbes.

  • Cuba donne l’exemple dans la lutte contre Ebola
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/10/18/cuba-donne-l-exemple-dans-la-lutte-contre-ebola_4508408_3244.html

    En dépit de ses difficultés économiques et de ses maigres moyens, Cuba s’est projeté à l’avant-garde de la lutte contre le virus Ebola en dépêchant un important contingent de personnel soignant en Afrique de l’Ouest au moment où les grandes nations laissent généralement la main aux humanitaires.

    Perpétuant sa tradition médicale internationaliste, un contingent de 165 médecins et personnels de santé cubains est parti début octobre vers la Sierra Leone, alors que 296 autres personnels sont attendus prochainement au Liberia et en Guinée voisins. Les effectifs médicaux cubains constituent le plus grand contingent dépêché par un Etat pour combattre Ebola.

    Cette initiative est largement saluée par l’ONU, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et plusieurs associations humanitaires, alors que les grandes nations se contentent actuellement de contributions financières et de mesures de protection frontalières. Sur le terrain, ils laissent les humanitaires et agences onusiennes tenter de juguler l’épidémie, à l’exception notable des Etats-Unis qui ont dépêché sur place une aide militaire d’envergure (4 000 soldats prévus).

    Rompant avec l’habituel ton peu amène envers Cuba, le secrétaire d’Etat américain John Kerry a lui-même adressé vendredi des remerciements à Cuba pour son aide dans la lutte internationale contre le virus.

    Selon le dernier bilan de l’OMS, la fièvre hémorragique a fait 4 555 morts sur 9 216 cas enregistrés dans sept pays (Liberia, Sierra Leone, Guinée, Nigeria, Sénégal, Espagne et Etats-Unis), et l’organisation onusienne craint une envolée du nombre de contaminations.

    « La tâche de ceux qui partent combattre Ebola pour la survie d’autres êtres humains est difficile, au péril même de leur propre vie », dramatisait le 4 octobre l’ex-président Fidel Castro dans la presse locale. Depuis 1960, date à laquelle Cuba avait envoyé pour la première fois un contingent de médecins après un tremblement de terre au Chili, le régime communiste des frères Fidel et Raul Castro a dépêché pas moins de 135 000 effectifs médicaux à travers le monde.

    Aujourd’hui encore, quelque 50 000 médecins et personnels de santé effectuent des « missions » dans 66 pays d’Amérique latine, d’Afrique et d’Asie, selon le ministère cubain de la Santé. Depuis la chute du bloc soviétique, l’aide dans le secteur de la santé a été l’une des clés de voûte de la diplomatie cubaine, visant généralement les pays en développement et ses partenaires privilégiés. A partir de 2004, Cuba a commencé à facturer ses services aux pays récepteurs, procurant à l’île communiste une de ses principales sources de revenus.

    L’Amérique latine, pour l’heure épargnée par l’épidémie, pourrait ne pas l’être très longtemps, alors que l’OMS craint un décuplement des nouveaux cas d’ici la fin de l’année. Des cas suspects ont été enregistrés au Brésil et au Chili.

    • Tiens, le texte a été modifié. Le scandaleux

      « La tâche de ceux qui partent combattre Ebola pour la survie d’autres êtres humains est difficile, au péril même de leur propre vie », dramatisait le 4 octobre l’ex-président Fidel Castro dans la presse locale.

      présent dans l’extrait ci-dessus est devenu un plus neutre

      « La tâche de ceux qui partent combattre Ebola pour la survie d’êtres humains, au péril même de leur propre vie, est difficile », déclarait le 4 octobre l’ex-président Fidel Castro dans la presse locale.

      Comme si c’était le genre des médias occidentaux de dramatiser les efforts des ONG occidentales…

      Comme pour tout ce qui concerne Cuba au Monde, il faut certainement voir dans la formulation initiale la touche caractéristique de Paulo… (Paranagua)

    • Les deux dépêches AFP à partir desquelles Le Monde a concocté son article.

      AFP.com — 12/09/14
      http://www.afp.com/fr/info/ebola-cuba-deploie-une-nouvelle-fois-son-armee-en-blouse-blanche

      Depuis 1960, date à laquelle Cuba avait envoyé pour la première fois un contingent de médecins après un tremblement de terre au Chili, le régime communiste des frères Fidel et Raul Castro a dépêché pas moins de 135.000 effectifs médicaux à travers le monde.
      Aujourd’hui encore, quelque 50.000 médecins et personnels de santé effectuent des « missions » dans 66 pays d’Amérique latine, d’Afrique et d’Asie, selon le ministère cubain de la Santé.

      Et,

      Fidel Castro propose de collaborer avec les Etats-Unis dans la lutte contre le virus Ebola | AFP.com — 18/10/14
      http://www.afp.com/fr/node/2958022

      En dépit de ses difficultés économiques et de ses maigres moyens, Cuba s’est projeté à l’avant-garde de la lutte contre le virus Ebola en envoyant le 1er octobre 165 professionnels de santé en Afrique auxquels viendront s’ajouter des renforts les jours prochains.
      Castro a affirmé qu’envoyer des médecins cubains en Afrique fut une décision plus difficile à prendre qu’envoyer des soldats combattre en Angola (1976-1990).
      « Les décisions politiques qui entraînent des risques pour le personnel (...) impliquent un haut niveau de responsabilité (...) c’est même plus dur que d’envoyer des soldats au front », a-t-il affirmé.
      Le secrétaire d’Etat américain John Kerry a adressé vendredi de très rares remerciements à Cuba pour son aide dans la lutte internationale contre le virus Ebola, les deux pays ayant depuis un demi-siècle des relations exécrables.
      Il est extrêmement rare que le gouvernement américain s’exprime publiquement en des termes amènes à l’égard de Cuba.

      Et l’article, daté du 17/10/14 au soir, de Fidel, dans Granma

      La hora del deber › Cuba › Granma - Órgano oficial del PCC
      http://www.granma.cu/cuba/2014-10-18/la-hora-del-deber

      Cualquier persona consciente sabe que las decisiones políticas que entrañan riesgos para el personal, altamente calificado, implican un alto nivel de responsabilidad por parte de quienes los exhortan a cumplir una peligrosa tarea. Es incluso más duro todavía que la de enviar soldados a combatir e incluso morir por una causa política justa, quienes también lo hicieron siempre como un deber.

      El personal médico que marcha a cualquier punto para salvar vidas, aun a riesgo de perder la suya, es el mayor ejemplo de solidaridad que puede ofrecer el ser humano, sobre todo cuando no está movido por interés material alguno. Sus familiares más allegados también aportan a tal misión una parte de lo más querido y admirado por ellos. Un país curtido por largos años de heroica lucha puede comprender bien lo que aquí se expresa.

      Todos comprendemos que al cumplir esta tarea con el máximo de preparación y eficiencia, se estará protegiendo a nuestro pueblo y a los pueblos hermanos del Caribe y América Latina, y evitando que se expanda, ya que lamentablemente se ha introducido y podría extenderse en Estados Unidos, que tantos vínculos personales e intercambios mantiene con el resto del mundo. Gustosamente cooperaremos con el personal norteamericano en esa tarea, y no en búsqueda de la paz entre los dos Estados que han sido adversarios durante tantos años sino, en cualquier caso, por la Paz para el Mundo, un objetivo que puede y debe intentarse.

      … avec sa signature.

      EDIT : deuxième occurrence ici d’un lien vers Granma !

  • La Bolivie et Cuba s’unissent contre la mafia de l’industrie pharmaceutique !
    http://www.brujitafr.fr/article-la-bolivie-et-cuba-s-unissent-contre-la-mafia-de-l-industrie-pharm

    Le président Evo Morales et son homologue de Cuba, Raúl Castro, se sont donc mis d’accord pour fabriquer des médicaments dans la nation andine et cesser de dépendre des monopoles pharmaceutiques. La Bolivie importe 70 % des médicaments consommés dans le pays, pour un montant approximatif de 56,4 millions de dollars. Le président Evo Morales a déclaré s’être mis d’accord avec son homologue Raúl Castro pour que la Bolivie et Cuba fabriquent conjointement des médicaments afin d’éviter une dépendance des multinationales. « Nous avons conclu qu’ensemble, la Bolivie et Cuba, nous allons fabriquer des médicaments en Bolivie, nous allons fabriquer nos médicaments », a affirmé le président (...)

  • The Secret History of How Cuba Helped End Apartheid in South Africa
    http://www.filmsforaction.org/watch/the-secret-history-of-how-cuba-helped-end-apartheid-in-south-africa

    http://www.democracynow.org - As the world focuses on Tuesday’s historic handshake between President Obama and Cuban President Raúl Castro, we look back at the pivotal role Cuba played in ending...

  • Cuba : l’immobilier aborde sa perestroïka
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article1847

    En Novembre 2011, les transactions immobilières, sur l’île communiste de Cuba, sont devenues légales. C’est l’une des nombreuses réformes, toutes présidées de prudence, adoptées par le gouvernement du président Raúl Castro, dans le sens de l’ouverture de l’économie du pays. La gauche dure commence à lâcher du leste, et les choses commencent à bouger. Alors les amoureux de nature luxuriante, parmi les étrangers qui lorgnent pour d’éventuels investissements immobiliers. Tandis que les cubains mal-logés (...)

    #Monde,_informations,_actualité,_international,_politique,_relations,_diplomatie,_affaires_étrangères, #diplomatie,_sécurité,_commerce,_économie_mondiale #Socialisme,_Amérique_Latine,_Chine,_marxisme,_égalité,_pauvreté,_justice,_sociale

  • Les États-Unis doivent lever les sanctions économiques contre Cuba, déclare le Président du Sénat Français

    Conversations avec Jean-Pierre Bel, Président du Sénat français

    Salim Lamrani
    Opera Mundi

    Président du Sénat depuis 2011, Jean-Pierre Bel est le deuxième personnage de l’Etat français selon la Constitution. Ce proche du Président de la République François Hollande est devenu le premier socialiste à occuper ce poste à la Chambre haute du Parlement sous la Ve République. Parlant couramment espagnol, c’est un fin connaisseur de l’Amérique latine et notamment de Cuba.
    Né en 1951 au sein d’une famille de résistants communistes du sud de la France, Jean-Pierre Bel s’est engagé dès les années 1970 dans les réseaux de solidarité avec l’opposition espagnole en lutte contre la dictature de Francisco Franco, accueillant les réfugiés et fournissant de l’aide matérielle aux antifascistes. Lors de l’une de ces opérations, il sera même arrêté par la police franquiste et passera plusieurs mois dans les geôles espagnoles.
    Elu maire en 1983 et sénateur en 1998, Jean-Pierre Bel a présidé le groupe socialiste du Sénat de 2004 à 2011 et a siégé pendant plus de dix ans au bureau national du Parti socialiste, avant d’être élu numéro deux de la Nation. Jean-Pierre Bel est un fervent partisan d’un rapprochement entre la France et l’Amérique latine – notamment avec Cuba, pour des raisons non seulement politiques mais également affectives. En effet, admirateur de la Révolution cubaine depuis son adolescence, charmé par l’intelligence remarquable du peuple de José Martí, le Président du Sénat a épousé une Cubaine et de cette union est née une fille.
    Au cours de ces conversations réalisées dans l’île, le Président du Sénat aborde les relations entre Cuba et la France, la politique de l’Union européenne vis-à-vis du gouvernement de Raúl Castro, le conflit bilatéral entre Washington et La Havane ainsi que les perspectives de sa normalisation sous le second mandat de Barack Obama. Il évoque également la distinction octroyée à Eusebio Leal, historien de La Havane, qui a reçu au nom du Président de la République la Croix de Commandeur de la Légion d’Honneur. Enfin, ce dialogue s’achève sur une réflexion autour de la figure de Maximilien Robespierre, Héros de la Révolution française.


    Salim Lamrani : Monsieur le Président, dans quel état se trouvent les relations entre Cuba et la France ?

    Jean-Pierre Bel : Les relations entre nos deux pays se trouvent à une étape charnière. Il y a eu récemment, à la fin du mois de janvier, la rencontre entre l’Union européenne et la Communauté des Etats latino-américains et caribéens à Santiago du Chili, où les dirigeants des deux continents ont pu échanger des points de vue et des idées sur l’avenir de notre monde et sur le modèle de société que nous voulons construire. Cuba a pris la présidence de cette institution, la CELAC, qui regroupe les 33 nations d’Amérique latine et de la Caraïbe et il s’agit là d’un événement majeur. Le Premier ministre français, Jean-Marc Ayrault, était à Santiago et je puis vous affirmer qu’il y a une volonté très forte de la part de notre pays, la France, d’approfondir les relations avec Cuba. J’en ai personnellement parlé avec le Président de la République, François Hollande, et il y a une réelle résolution à renforcer nos liens avec La Havane.

    SL : Quels sont les liens entre les deux nations ?

    JPB : Les liens sont multiples et ils sont d’ordre historique et culturel. La Révolution française et la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen avaient beaucoup influencé les plus grands penseurs cubains, en particulier l’Apôtre et Héros national cubain José Martí. La Révolution française a également marqué la Révolution cubaine dans sa lutte pour l’indépendance. L’hymne national cubain, La Bayamesa, est directement inspiré de La Marseillaise et il y a une grande similitude entre nos drapeaux. De grands personnages français ont participé à l’organisation de ce pays. Pour La Havane, par exemple, c’est un architecte français qui a réalisé les grandes infrastructures autour de la capitale. La ville de Cienfuegos a été fondée par des Français de Bordeaux. Cuba est un pays qui a beaucoup fasciné les Français. Ma génération a beaucoup été marquée par l’épopée révolutionnaire de Fidel Castro. Nous avions tous le portrait de Che Guevara dans nos chambres.
    Plus qu’un symbole, la France et Cuba partagent une histoire commune. Nous avons donc la responsabilité, nous, générations d’aujourd’hui, de reprendre cette histoire et de faire en sorte que nos deux pays, nos deux peuples, puissent retrouver une amitié solide et fraternelle.

    SL : Qu’en est-il aujourd’hui ?

    JPB : Aujourd’hui, l’époque est différente et je souhaite, compte-tenu des mes liens particuliers avec Cuba, contribuer à retrouver cette voie de l’amitié et à partager nos points de vue. La France a un rôle à jouer à Cuba et de grandes sociétés françaises y sont présentes, comme par exemple l’entreprise Bouygues qui construit plusieurs complexes hôteliers et qui a de nombreux projets sur cette île. Il y a également le magnifique mariage entre Cuba et la France avec la marque Havana Club et l’entreprise Pernod-Ricard qui permet de porter à travers le monde l’excellence cubaine en matière de rhum. Air France a également une place particulière à Cuba. Nous voulons tous approfondir nos liens avec Cuba et développer notre coopération, et pour cela nous devons respecter ce qu’est ce pays, son identité, son système et sa manière de fonctionner. Nous avons une grande marge de progression devant nous.

    SL : Que représente ce voyage à Cuba pour vous ?

    JPB : Je suis chargé de porter cette parole d’amitié et de fraternité de la France à Cuba, et ce voyage a une dimension émotive particulière pour moi car ma seconde famille se trouve dans ce pays. Mon épouse est cubaine et j’ai ce pays au cœur. Mais je suis ici en tant que Président du Sénat français, c’est-à-dire en tant que deuxième personnage de la République pour témoigner de l’importance que mon pays accorde aux relations et au dialogue avec Cuba.

    SL : L’Union européenne impose depuis 1996 une Position commune à Cuba, officiellement en raison de la situation des droits de l’homme, faisant de l’île la seule nation du continent à être stigmatisée de la sorte. Loin de constituer une politique constructive, elle s’est révélée être le principal obstacle à la normalisation des relations entre La Havane et Bruxelles. Ne serait-il pas judicieux pour l’UE de modifier son approche vis-à-vis des autorités cubaines ?

    JPB : L’Union européenne doit certainement évoluer et elle est d’ailleurs en train de modifier son approche vis-à-vis de Cuba. La Position commune est une politique révolue et la France souhaiterait se faire l’interlocuteur de cette réalité et convaincre le reste de l’Europe que le dialogue est nécessaire avec Cuba. Nous sommes conscients des difficultés car nous n’avons pas la même vision des choses. Nos systèmes politiques sont différents. Néanmoins, nous sommes lucides et nous savons tout ce qu’a pu endurer ce pays au cours des dernières années. Pour le peuple cubain, la réalité a été difficile. Il m’arrive de vivre avec le peuple cubain et de partager sa vie quotidienne et je suis toujours frappé par sa capacité à faire face aux difficultés, pour bien vivre, pour mieux manger, pour avoir un meilleur confort. Mais il s’agit surtout d’une lutte pour la dignité. Pour nous, Français, Cuba, terre d’esprits libres, est synonyme d’intelligence, de dignité et de beauté. De ce point de vue, nous nous sentons très proches de ce peuple et de ces valeurs que nous portons ensemble.

    SL : Les Etats-Unis imposent des sanctions économiques à Cuba depuis plus d’un demi-siècle. Elles affectent les catégories les plus fragiles de la société. L’immense majorité de la communauté internationale – 186 pays en 2012 – se prononce pour leur levée immédiate. Le moment n’est-il pas venu pour Washington de normaliser ses relations avec Cuba ?

    JPB : Loin de moi l’idée de m’ingérer dans les relations entre deux pays, mais si je dois donner mon sentiment, je dirais que le moment est arrivé, plus que jamais, de retrouver le sens des réalités. Il n’y a que 170 kilomètres de distance entre ces deux nations qui, au cours de l’histoire, se sont toujours regardées face à face. Il est temps que les deux peuples marchent ensemble, l’un à côté de l’autre. Ce serait dans l’intérêt de tous de mettre de côté les différends et de regarder collectivement l’avenir d’un œil paisible. Il est temps d’en finir avec les sanctions économiques qui durent depuis cinquante ans et qui font souffrir le peuple cubain.

    SL : Au nom du Président de la République française, François Hollande, vous venez de décorer Eusebio Leal, historien de la ville de La Havane, de la Croix de Commandeur de la Légion d’Honneur. Il s’agit de la plus haute et plus ancienne distinction que décerne notre nation. Quels critères ont motivé cette décision ?

    JPB : Eusebio Leal est pour nous un grand personnage. Je l’ai rencontré à plusieurs reprises à Paris et à La Havane et nous sommes liés par une amitié et une admiration fortes. J’ai toujours été frappé par son immense talent, sa culture incroyable et son insatiable curiosité. Eusebio Leal a la particularité de connaître notre propre histoire mieux que nous. Il l’a étudiée avec beaucoup de passion, en particulier la période napoléonienne. Je me souviendrai toujours de notre rencontre au Palais du Luxembourg, siège du Sénat de la République. Nous nous trouvions devant le siège où l’Empereur Napoléon avait été couronné et nous écoutions les explications de plusieurs spécialistes de l’époque. Eusebio Leal, historien de La Havane, Cubain, à notre grande surprise, avait complété les propos de ces historiens et avait éclairé des détails et des aspects que nous ignorions tous. D’ailleurs, à Cuba, à La Havane, se trouve l’un des plus grands musées au monde sur Napoléon, œuvre de Leal, et il est d’une richesse extraordinaire. Il a été inauguré en 2011, en présence de la Princesse Napoléon.

    SL : Quelles valeurs représente Eusebio Leal à vos yeux ?

    Eusebio Leal est porteur des valeurs de la France, des principes de notre Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen. Il partage le combat de la France pour la liberté et l’émancipation du genre humain, par la conquête de nouveaux droits sociaux. Il partage notre esprit de résistance et de solidarité vis-à-vis des plus faibles. Il est le lien entre la France de Victor Hugo et d’Aimé Césaire et la Cuba de José Martí. Il est le lien entre nos deux cultures convergentes. Leal est en même temps le symbole de cette extraordinaire culture cubaine, si proche de nous. Eusebio Leal est un très grand ambassadeur de Cuba en France et à l’étranger et je crois que cette distinction particulièrement importante est amplement méritée. Il y a très peu de personnalités étrangères qui ont été décorés de la Croix de Commandeur de la Légion d’Honneur, établie par Napoléon Bonaparte le 19 mai 1802. A ma connaissance, hormis Nelson Mandela, personne d’autre n’a reçu une telle distinction.

    SL : Maximilien Robespierre, notre Libérateur, le défenseur de la souveraineté populaire, était sans doute le plus fidèle représentant des aspirations du peuple français lors de la Révolution. Quand lui érigerons-nous une statue à Paris ?

    JPB : Beaucoup de Français sont attentifs à l’histoire de Robespierre et, comme à Cuba, nous avons en France nos grands débats. La façon dont Robespierre a porté notre Révolution et les raisons pour lesquelles il a été guillotiné en pleine période de Terreur sont l’objet de controverses. Il est vrai qu’il y a également eu la terreur blanche des royalistes. Je viens d’un département dont le président de la Cour de Sureté Générale, au moment de la Terreur, a fait tomber Robespierre et lui a coupé la tête.

    SL : Défendre l’héritage de Robespierre ne revient-il pas à défendre la Démocratie ?

    JPB : Il y a un regard historique qu’il convient de porter sur ces événements. Les idées de la Révolution sont les miennes. L’idéal de Robespierre est le mien. Sans doute ne partagerais-je pas aujourd’hui la manière dont le pouvoir a été exercé à l’époque. Mais aujourd’hui est un autre jour, une autre époque et il est difficile de porter des jugements a posteriori car nous n’avons pas vécu l’épopée révolutionnaire, et qui sait comment aurions-nous agi si nous avions été au pouvoir et si nous avions dû faire face à une guerre civile et à l’assaut de toutes les monarchies européennes coalisées contre notre Patrie et notre Révolution. Je puis porter un jugement historique, certes, mais pas un jugement politique.


    Docteur ès Etudes Ibériques et Latino-américaines de l’Université Paris Sorbonne-Paris IV, Salim Lamrani est Maître de conférences à l’Université de la Réunion, et journaliste, spécialiste des relations entre Cuba et les Etats-Unis.
    Son dernier ouvrage s’intitule État de siège. Les sanctions économiques des Etats-Unis contre Cuba, Paris, Éditions Estrella, 2011 (prologue de Wayne S. Smith et préface de Paul Estrade).
    Contact : lamranisalim@yahoo.fr ; Salim.Lamrani@univ-reunion.fr
    Page Facebook : https://www.facebook.com/SalimLamraniOfficiel

  • #Cuba, le parti et la foi
    http://www.monde-diplomatique.fr/2012/06/HABEL/47848

    Destiné à « actualiser le #Socialisme », le processus de réformes engagé par le président cubain Raúl Castro l’a conduit à se choisir un interlocuteur inattendu : l’Eglise catholique. / #Christianisme, #Communisme, #Mutation, #Parti_politique, #Religion, Cuba, Socialisme - (...) / Christianisme, Communisme, Mutation, Parti politique, Religion, Cuba, Socialisme - 2012/06

    #2012/06

  • Le Miami Herald est indigné: Latin America’s new leader: Raúl Castro - Andres Oppenheimer.
    http://www.miamiherald.com/2013/01/16/3186072/latin-americas-new-leader-raul.html

    It sounds like a joke, but it isn’t: At the end of this month, the 33-country Community of Latin American and Caribbean States (CELAC) — a two-year-old organization that lists promoting democracy among its top goals — will swear-in Cuban dictator Gen. Raúl Castro as its new chairman.

    What’s just as crazy, Gen. Castro will become Latin America and the Caribbean’s official spokesman in political and trade negotiations with the 27-country European Union and other world blocs during his 12-month tenure. Castro will take over CELAC’s leadership from Chilean President Sebastian Piñera at a CELAC-European Union summit in Chile on Jan. 28, and is to pass on the group’s leadership to the Costa Rican president in January 2014.

  • C’est dommage, mais Wilman Villar ne connaîtra pas les avancées prodigieuses du régime castriste « Le blog de Floréal
    http://florealanar.wordpress.com/2012/01/30/cest-dommage-mais-wilman-villar-ne-connaitra-pas-les-avancees

    Samedi et dimanche derniers s’est tenue à La Havane la première conférence nationale de rénovation du Parti communiste cubain, à laquelle les médias n’ont pas apporté l’attention qu’elle méritait.
    A l’issue de cette réunion, le président Raul Castro, frère de l’autre, a fait part de cette décision d’une folle audace, comme seuls les partis communistes au pouvoir savent en prendre pour mieux nous surprendre : un seul parti – communiste ! – pourra continuer d’exister sur cette île ! « Renoncer au principe du parti unique reviendrait tout simplement à légaliser le parti ou les partis de l’impérialisme dans notre patrie », a-t-il affirmé. Pour éviter cette terrible catastrophe, il n’y aura donc pas plus de liberté d’expression qu’auparavant, ni d’association, ni de manifestation, ni droit d’entrer et de sortir de l’île. Ça bouge à Cuba !
    Sur le plan économique, que tout le monde s’accorde à qualifier là-bas de désastreux, on apprend qu’une grande offensive sera menée contre la corruption, désormais combattue de manière implacable. En effet, après cinquante-deux années de période transitoire devant mener au socialisme véritable, et sans qu’il existe pourtant de partis de l’impérialisme, comme on l’a vu, la corruption gangrène l’économie cubaine. Courage, camarades, et gageons que cette décision phénoménale permettra de faire reculer ce cancer contre-révolutionnaire avant la tenue d’une seconde conférence de rénovation du Parti, dans un petit demi-siècle.