person:ray kurzweil

  • AI in #medicine : A Beginner’s Guide
    https://hackernoon.com/ai-in-medicine-a-beginners-guide-a3b34b1dd5d7?source=rss----3a8144eabfe3

    Introduction“My AI will seek to collaborate with people for the greater good, rather than usurp the human role and supplant them” — from the Hippocratic oath on artificial intelligence by Oren Etzioni [1]Artificial Intelligence (AI) is currently one of the most hotly debated topics in technology with seemingly every business leader and computer scientist voicing an extreme opinion on the topic. Elon Musk, Bill Gates, and Stephen Hawking are all pessimists who have posited that AI poses an existential threat to humanity. Musk even publicly states that, “AI is far more dangerous than nukes” [2]. Famed futurist and technologist Ray Kurzweil, who studied under the inventor of the AI field, has a more optimistic outlook, “My view is not that AI is going to displace us. It’s going to enhance us. It (...)

    #healthcare #artificial-intelligence #machine-learning

  • We Propose the Emerging #technology Analysis Canvas (ETAC)
    https://hackernoon.com/etac-a-visual-canvas-for-assessing-technologies-e73b7f5c3990?source=rss-

    a Visual Assessment CanvasIntroductionIn his “Law of Accelerating Returns”, Ray Kurzweil claims that “An analysis of the history of technology shows that technological change is exponential”.In other words, as time passes, technology changes faster. I have indeed made the same observation, and I am sure you would also agree.To survive in this fast-changing world, both the organizations and practitioners must understand both the current technology landscape as well as its ebbs and flows. In a shifting world, prevailing advantages are fleeting. Organizations that can master change and ride technology waves owns the future.Emerging technologies causes most of the changes to the technology landscape. They create new segments — such as self-driving cars, destroy existing segments — such as GPS (...)

    #analysis-canvas #emerging-technology #emerging-markets #technology-analysis

  • Promotion du transhumanisme à la librairie Mollat et à l’université de Bordeaux
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=997

    Les 20, 21 et 22 novembre 2017, l’université de Bordeaux et la librairie Mollat organisent un séminaire sur « Le devenir cyborg du monde », auquel sont associés, entre autres, les transhumanistes Nick Bostrom et Ray Kurzweil. Le programme complet : programme-devenir-cyborg-du-monde Après l’ouverture d’une antenne de la Singularity University, Bordeaux poursuit sa contamination des cerveaux.

    #Service_compris

  • Comment repérer une #IA « consciente » ?
    http://www.internetactu.net/a-lire-ailleurs/comment-reperer-une-ia-consciente

    Peut-on tester le degré de #Conscience d’une IA ? C’est la question que se posent la philosophe Susan Schneider et l’astrophysicien Edwin Turner dans un article diffusé sur le blog de Ray Kurzweil, mais originellement paru dans Scientific American. Le problème est qu’on ne sait pas bien définir la conscience ! Comment (...)

    #A_lire_ailleurs #Débats #cognition

  • Épisode 4 : Vocaloid, Chipspeech, text-to-song et folklore cyborg | Voix étranges
    http://radiovassiviere.com/2017/01/episode-4-cyborg-folk

    L’émission qui vous parle avec une voix bizarre et qui vous raconte l’histoire des voix étranges de 1940 à nos jours. Dans cet épisode : Steve Jobs, Stepĥen Hawking, Mattel, Add(N) to X, Monthy Python, Dopplereffekt, Ray Kurzweil… Durée : 1h02. Source : Radio Vassivière

    http://p-node.org/weirdos/mp3/VoixEtranges-04.mp3

  • Westworld

    Excellente série.
    Rien que le générique, déjà, que je regarde en entier à chaque fois.
    L’histoire se dévoile petit à petit, à chaque fois sous un autre angle pour ainsi résoudre le puzzle, en commençant par les coins.

    http://venturebeat.com/2016/12/20/hbos-westworld-artificial-intelligence-then-and-now

    Today, Ray Kurzweil, Jen-Hsun Huang, Andrew Ng, Yann LeCun, Yoshua Bengio, and others are making bold predictions about AI’s potential, and corporations are moving fast to prepare for opportunities in image recognition, voice detection, and conversational intelligence. The current AI revolution stretches far beyond university and defense research into our everyday lives. It is driven by 6 different components that were nonexistent or under-resourced in the 1970s: research, compute power, storage costs, open source resources, talent, and investment capital.

    #série #series
    #Westworld
    #AI #IA #machine_learning #deep_learning
    #HBO

  • ÉCOLOGISME ET TRANSHUMANISME
    Des connexions contre nature

    Ecologistes, végans et sympathisants de gauche prolifèrent au sein du mouvement transhumaniste. Après Le Monde, Le Nouvel Obs et Politis, Primevère, le plus grand salon écologiste français, invitait en 2016 un de ses représentants à s’exprimer. Didier Cœurnelle, vice-président de l’Association française transhumaniste, est élu Vert en Belgique. Il aurait eu les mots pour séduire les visiteurs de Primevère, avec une « vie en bonne santé beaucoup plus longue, solidaire, pacifique, heureuse et respectueuse de l’environnement, non pas malgré, mais grâce aux applications de la science. » (1) Il aura fallu les protestations d’opposants aux nécrotechnologies pour que le salon annule son invitation. (2) Les transhumanistes ne luttent pas contre les nuisances. Technophiles et « résilients », ils comptent sur l’ingénierie génétique, la chimie et les nanotechnologies pour adapter la nature humaine et animale à un milieu saccagé.

    Faut-il un État mondial inter-espèces pour lutter contre les dominations entre humains et animaux ? Voire entre animaux, avec des prédateurs devenus herbivores après modification génétique ? Même si leurs idées prêtent à rire, les transhumanistes ne sont pas des ahuris victimes d’une indigestion de mauvaise science-fiction. Ils sont écologistes et végans (c’est-à-dire refusant de consommer les produits issus des animaux), certes. Parfois même bouddhistes. Mais aussi philosophes, généticiens, informaticiens, sociologues ou start-uppers rétribués par Harvard, Oxford, la London school of economics ou Google. La plupart d’entre eux veulent le bien de la planète et de ses habitants, lutter contre les oppressions, tout en augmentant notre espérance de vie jusqu’à « la mort de la mort ».

    Les deux porte-paroles du mouvement transhumaniste francophone revendiquent leur militantisme « écolo ». Marc Roux a été adhérent de l’Alternative rouge et verte. Didier Coeurnelle est élu Vert de la commune de Molenbeek. Le co-fondateur de Humanity+, la principale association transhumaniste américaine, David Pearce, est un militant anti-spéciste et végan. L’Australien Peter Singer, philosophe et auteur du livre de référence des antispécistes La libération animale (1975), est lui-même transhumaniste et ancien candidat Vert en Australie. Quant à l’actuel directeur de Humanity+, James Hughes, en tant que bouddhiste, il ne ferait pas de mal à une mouche. Loin de l’image repoussoir de libertariens insensibles aux malheurs qui les entourent, les transhumanistes sont souvent des progressistes de gauche, écologistes et féministes, suivant la bonne conscience qui règne dans la Silicon Valley depuis le mouvement hippie des années 1960. En France, à l’avant-garde des partisans de la reproduction artificielle de l’humain (PMA-GPA) figurent les membres d’Europe-écologie les Verts.

    D’après Marc Roux et Didier Cœurnelle, auteurs de Technoprog (3), les transhumanistes seraient majoritairement de gauche, attachés à un système social et à une médecine redistributive, contre l’idée d’une humanité à deux vitesses après sélection génétique. Ils se trouvent même des points communs avec les « objecteurs de croissance ». (4) Fort bien. Laissons de côté les ultras, libertariens ou technogaïanistes, et intéressons-nous à ces transhumanistes sociaux-démocrates et soit-disant écolos. Ceux qui introduisent le loup transhumaniste dans la bergerie verte.

    BIENVEILLANCE AUGMENTÉE

    Aux origines des mouvements contestataires et écologistes américains que l’on qualifia un temps de New left, on trouve l’opposition à la guerre et à l’enrôlement forcé. Les années passant, le post-modernisme faisant son travail de dépolitisation, cette « non-violence » se reporta sur les rapports interpersonnels (on dit : les « micro-agressions ») pour accoucher de « safe spaces » que les lecteurs des Inrocks connaissent par cœur. Les transhumanistes, qui sont autant de leur époque qu’un centre LGBT de province, veulent eux aussi une planète plus safe, sans micro-agressions.
    Si les codes de bonne conduite ne suffisent pas, ils suggèrent le moral enhancement (l’amélioration morale) de l’humanité et des animaux (« non-humains », précise-t-on chez les post-modernes), soit « l’amélioration de la compassion, de la solidarité et de l’empathie » par des moyens génétiques ou médicaux. Comme la prise d’ocytocine par exemple, qui favoriserait les comportements solidaires. « Diminuer les souffrances, augmenter les plaisirs, cela fait partie de ce que nous souhaitons intensément pour nous-mêmes et, peut-être plus encore, pour les autres », clament les auteurs « de gauche » de Technoprog. Comment dire du mal de prêcheurs aussi sirupeux.

    Deux philosophes du « Moral enhancement » publiés par l’Oxford University Press assurent que « Notre connaissance de la biologie humaine - en particulier, de la génétique et de la neurobiologie - commence à nous permettre d’influer directement sur les bases biologiques ou physiologiques de la motivation humaine, soit par des médicaments ou par sélection génétique, soit en utilisant des dispositifs externes qui affectent le cerveau ou le processus d’apprentissage. » (5) Loin des élucubrations, ces projets deviennent chaque jour plus réalistes - notamment grâce aux avancées dans l’édition génomique du type CRISPR-CAS 9. Certains imaginent une humanité et une animalité génétiquement bienveillantes et heureuses. Le neurobiologiste Pierre-Marie Lledo, directeur du département Neurologie de l’Institut Pasteur, ne vante-t-il pas l’optogénétique pour « former et effacer des souvenirs » et ainsi créer des humains « qui n’ont plus peur de la peur, ou qui garderaient un souvenir positif d’événements très négatifs » (6) ? On imagine les applications pour prévenir les suicides chez Foxconn et les traumas des soldats.

    Nous avons vu paraître il y a peu en France, sous le patronage de l’UFR de Philosophie de la Sorbonne et le regard approbateur des transhumanistes, le mouvement « Altruisme efficace » – traduction de l’effective altruism de Peter Singer promu par des philanthropes tels que Peter Thiel, fondateur de PayPal, Jaan Tallinn de Skype, ou encore Duston Moskowitz de Facebook. Leur souhait : une plus grande efficience des œuvres de charité sur la base du ratio « euro donné/quantité de ‘’bien’’ atteint ». La branche « Charity Science » de ce mouvement calculera, grâce aux outils du Big data, le bonheur ressenti. Un végan comme David Pearce, fondateur de Humanity+, promeut quant à lui le Paradise Engineering, soit l’ingénierie génétique et les nanotechnologies au profit du bonheur et de l’empathie envers les humains et les animaux. D’où leur enthousiasme pour le wireheading, la stimulation par électrodes des zones du cerveau dévolues au plaisir. Amis dépressifs, on vous prendra la tête.

    Au delà de la philanthropie typique du capitalisme anglo-saxon, émerge une sorte de bouddhisme augmenté, une pleine conscience et un éveil spirituel assurés par la pharmacie, l’ingénierie génétique et les technologies de communication. Le plus célèbre des bouddhistes français, Matthieu Ricard, lui-même docteur en génétique cellulaire, s’affiche aux côtés de transhumanistes comme Peter Singer et les Altruistes efficaces. Il est membre, au même titre que le Dalaï Lama, du Mind and Life Institute, un club de bouddhistes et de scientifiques pour qui l’accès à la pleine conscience par neurostimulation présente un grand espoir (la neuro-théologie). Le Dalaï Lama a donné sa « bénédiction » au projet « Avatar » du transhumaniste milliardaire russe Itskov dont l’objet est d’atteindre l’immortalité d’ici 2045. (7)

    Si la société va mal, ce serait donc par manque d’empathie. Voilà tout. De notre part ? De nos dirigeants ? On retrouve là les obsessions « safe » des post-modernes qui évacuent toute explication politique au profit du sirop psychologisant versé dans les cercles de bienveillance non-mixtes. Or, c’est se tromper sur la nature d’un système, qu’on l’appelle technicien, bureaucratique ou capitaliste, que d’ignorer le rôle d’intérêts objectifs, ceux des classes possédantes, des élus, des techniciens de l’administration. Leur machine bureaucratique fonctionne. Elle n’est pas le fait d’êtres sensibles qu’il faudrait moraliser, mais d’acteurs rationnels qu’il s’agit de renverser.

    UN ANTISPÉCISME TRÈS ARTIFICIEL

    « La nature, ça n’existe pas », nous répète l’importateur français des thèses antispécistes Yves Bonnardel. (8) Dès lors, pourquoi s’émouvoir qu’un steak in vitro puisse représenter l’avenir de notre alimentation ? Vous savez, ce steak élevé en laboratoire en 2013 à partir de cellules souches de bovin ? Ce steak à 250 000 dollars a été financé par le boss de Google, Serguey Brin, préoccupé par la souffrance animale. Il va falloir vous faire à l’idée, car les antispécistes et les écolos transhumanistes préparent votre pâtée quotidienne garantie sans domination humaine. Déjà, certains magasins bio proposent des substituts de repas complet sous forme de poudre à diluer, garantis bio, végans et sans OGM. Ils s’inspirent du premier substitut protéinique vegan appelé Soylent, en référence au film Soleil vert (Soylent green en anglais) dans lequel l’humanité superflue ingère des tablettes d’humains faute de nourriture. Le concepteur de ce substitut est informaticien. Rob Rhinehart prétend s’en nourrir à 80 %. « Résultat : il n’est pas allé à l’épicerie depuis des années. Il ne possède plus de frigo ni de vaisselle. Et il a transformé sa cuisine en bibliothèque. » (9) La composition chimico-informatique de son produit est en open source. Ce qui en fait un transhumaniste de gauche, contre la propriété privée, l’exploitation animale et la mal-nutrition du tiers-monde. Un autre transhumanisme est possible, vous dit-on.

    Pourquoi cette attention portée à la viande ? Un kilo de viande bovine requiert 10 kg de nourriture végétale. Les élevages consomment déjà 30 % des terres arables et rejettent 15 % des gaz à effet de serre. En 2050, nous serons 9 milliards d’omnivores humains et notre consommation de protéines aura doublé. Un vrai challenge pour ingénieurs, informaticiens, biologistes et business angels de la Silicon Valley. Même Bill Gates s’en émeut, qui investit dans la viande sans viande depuis 2013. En la matière, si l’on peut dire, les mayonnaises et les cookies végan de la Hampton Creek’s, basée à San Francisco, font recette. Le secret de leur mayonnaise sans œufs au goût de mayo ? Une intelligence artificielle supervisée par des biochimistes et l’ancien data scientist de Google, Dan Zigmond. Adieu Mamie Nova, les dimanches après-midis à faire des confitures et des pots pour l’hiver : le process culinaire du XXI° siècle s’obtient par modélisation informatique de milliards d’assemblages possibles de protéines végétales. C’est bien la peine de s’augmenter, d’améliorer son intelligence et de vaincre la mort si c’est pour bouffer de la pâtée techno-vegan le reste de son immortalité. Mais c’est le prix à payer pour survivre au désastre écologique.

    « Tout ce qui nous permet de trouver de bonnes alternatives, de bonnes techniques exemptes de cruauté, durables, saines et économiquement compétitives, nous fait faire un pas vers la fin de l’exploitation animale », affirmait Peter Singer, notre philosophe végan et transhumaniste, qui faisait la publicité de Hampton’s Creek lors de la dernière rencontre nationale de l’association L214 à la Cité des sciences et de l’industrie. L214, vous en avez entendu parler cette année, leurs vidéos d’abattoirs ont ému la France jusqu’au ministre de l’agriculture. En invitant Singer, ont-ils relevé le paradoxe dans lequel se trouvent les antispécistes et les mangeurs de protéines techno-végétales ? S’ils s’élèvent avec raison contre les conditions industrielles d’élevage et d’abattage, ils appuient la fuite en avant artificielle de l’agro-industrie. On est passé en quelques décennies de paysans éleveurs, aux petits soins pour leurs bêtes, à des consommateurs d’ersatz protéiniques cellophanés calculés par ordinateur. Quoi que divaguent les antispécistes, il n’y a pas à choisir entre un steak in vitro et l’abattage industriel brutal.

    On sait que les animaux et les humains sont doués de sensibilité. Pour les transhumanistes comme pour les antispécistes, héritiers de la cybernétique, la nature est un continuum entre vivant et inerte, entre l’homme, l’animal et la machine qui rendrait impossible toute distinction définitive entre eux. Qu’est-ce qui les unifie ? Ils seraient également sensibles. Selon Norbert Wiener, la cybernétique traite de « l’ensemble des problèmes ayant trait à la communication, au contrôle et à la mécanique statistique, aussi bien dans la machine que chez l’être vivant. » (Cybernetics, or Control and Communication in the Animal and the Machine, 1948). Les animaux sont des machines communicantes et inversement. Ainsi en est-il du petit chat, chez Wiener : « Je l’appelle et il lève la tête. Je lui ai envoyé un message qu’il a reçu au moyen de ses organes sensoriels et qu’il a traduit par une action. Le petit chat a faim et il miaule. Alors, c’est lui qui envoie un message. » Analogie abusive : sensibilité et communication n’équivalent pas à échange de données. Si pour les antispécistes les espèces n’existent pas, les animaux étant tous dotés de sensibilité, pour les cybernéticiens, « le fonctionnement de l’individu et celui de quelques machines très récentes de transmission, sont précisément parallèles. Dans ces deux cas, l’un des stades du cycle de fonctionnement est constitué par des récepteurs sensoriels. » Le tour est joué. Le miaulement du chat et la parole humaine équivalent au signal d’une machine électronique. Pour ces ingénieurs, animaux, humains et machines forment un tout reprogrammable.

    S’il n’y a pas de différence d’espèce entre une souris et un humain, comment comprendre cette volonté des Instituts américains de santé (10) de financer des greffes de cellules souches humaines sur des embryons d’animaux ? (11) Il ne s’agirait plus seulement de greffer des organes d’animaux à des humains comme on fait des boutures, mais de créer des chimères : par exemple, un cerveau humain dans un crâne de souris (soit l’inverse de Peter Singer). D’un point de vue théorique, que l’on soit antispéciste et/ou transhumaniste, rien ne l’empêche, puisque « la nature ça n’existe pas », et que nous sommes des animaux-machines également doués de « sensibilité ». On n’a cependant pas encore connaissance de projets de souris cherchant à se greffer des organes humains.

    S’AUGMENTER OU S’ADAPTER AUX NUISANCES ÉCOLOGIQUES

    La Silicon Valley soutient la candidature d’Hillary Clinton qui défend les intérêts des « techies ». Si les transhumanistes ne sont pas tous d’affreux individualistes libertariens, ils ne sont pas non plus de vulgaires climato-sceptiques insouciants des effets de notre mode de vie sur notre environnement et notre santé. C’est là que gît le piège transhumaniste pour les écologistes.

    Dès l’époque de la World Transhumanist Association, l’ancêtre de l’actuelle Humanity +, la question écologique se pose. Vivre 120 ou 150 ans, repousser les limites de la fertilité féminine par des techniques de procréation assistée, ne va-t-il pas faire exploser la population mondiale, pressurer les écosystèmes, accélérer le dérèglement climatique, provoquer des famines ? Les transhumanistes états-uniens s’en préoccupent et mobilisent, dès les années 2000, l’essayiste et romancier cyberpunk Bruce Sterling. En janvier 2000, Sterling livre un manifeste pour une nouvelle politique écologiste « Vert-Emeraude ». « Sterling défend plus de contrôles des capitaux transnationaux, le redéploiement des budgets militaires vers une politique de paix, le développement d’industries durables, l’augmentation du temps libre, la garantie d’un salaire socialisé, l’extension d’un système de santé public et la promotion de l’égalité de genres ». (12) On ne fait pas mieux à gauche. Anti-luddites au prétexte que la simplicité ne serait pas assez attrayante, ses propositions pour supplanter les vieilles industries polluantes du XX° sont : « des produits intensément glamour et écologiquement rationnels ; des objets entièrement nouveaux fabriqués avec de nouveaux matériaux ; le remplacement de la matérialité par l’information ; la création d’une nouvelle relation entre la cybernétique et la matière. » (13) Un manifeste que les transhumanistes n’auront pas de mal à s’approprier.

    À la question de la surpopulation (la « Bombe P », disait Ehrlich en 1968), les transhumanistes répètent « qu’avec l’extension de la durée de vie, nous nous sentirons beaucoup plus responsables des conséquences écologiques de nos comportements » (Humanity +). (14) Dit autrement par l’utilitariste Peter Singer, « Il est préférable d’avoir peu de gens mais qui vivent longtemps, car ceux qui sont nés savent ce dont la mort les prive, alors que ceux qui n’existent pas ne savent pas ce qu’ils ratent. » (15) Logique, non ? Du côté des « technoprogressistes » français, on argue que « là où les citoyens vivent plus longtemps, ils ont moins d’enfants ». Et donc le progrès technique accélérera la transition démographique. Ce ne sont là que des hypothèses que nous sommes sommés de valider. Mais, si nous devions vérifier la corrélation hasardeuse entre espérance de vie et responsabilité écologique, le XX° siècle les démentirait, tant l’augmentation de la durée de vie semble corrélée avec, entre autres exemples, la hausse des conflits (dont certains génocidaires), les catastrophes écologiques, ou la mise au point de bombes apocalyptiques.

    Pour combattre le réchauffement climatique, un certain Matthew Liao, professeur de philosophie de la New York University, accompagné d’Anders Sandberg et Rebecca Roach d’Oxford (donc, pas des tenanciers d’un obscur blog), ont de solides propositions transhumanistes. La plus simple serait pharmaceutique, comme la prise de pilules qui nous dégoûteraient de la viande ou augmenteraient notre empathie. Nous pourrions aussi, toujours grâce à la sélection et l’édition génomique de type CRISPR, augmenter nos pupilles de gènes de félins pour voir la nuit (et réduire ainsi nos installations lumineuses dévoreuses d’énergie), et baisser le poids et la taille de l’humanité : « Si vous réduisez la taille moyenne des Américains de 15 cm, vous réduisez la masse corporelle de 21 % pour les hommes et 25 % pour les femmes ». (16) Moins de masse corporelle, c’est moins de besoins énergétiques et nutritifs. On fait bien des cochons nains à destination des laboratoires pharmaceutiques. Pourquoi n’y avons-nous pas pensé plus tôt ? Parce que l’état de l’ingénierie génétique ne nous le permettait pas.

    Tout cela vous semble de la science-fiction ? Le Monde du 22 juin 2016 nous informe qu’il faut « se préparer à vivre loin de la Terre », ou en tout cas à survivre sur une planète invivable : « L’Agence spatiale européenne vient de faire le point sur les recherches concernant la vie en ‘’écosystème clos artificiel’’ et leurs applications terrestres. » Nos spationautes ne disent pas autre chose qu’un Marc Roux pour qui « Les transhumanistes n’hésitent pas à envisager de permettre à certains de leurs congénères d’adapter leur biologie à d’autres planètes ou même au milieu sidéral. Ne serait-il pas raisonnable de commencer en apprenant à nous adapter aux nouvelles conditions de vie dans notre propre maison ? » (17) Recyclage de l’eau, de l’air et des déchets. Transformation du CO2 en oxygène grâce à des algues nourries aux déjections, nitrification d’urines fraîches pour transformation en eau potable : tout cela ferait passer les poudres Soylent pour de la gastronomie. L’un des chercheurs développe déjà ce genre de toilettes – on dit « Systèmes de support de vie » – pour les pays pauvres chargés d’expérimenter nos futurs « habitats clos terrestres ». Ou comment la survie en milieu spatial nous offre un avant-dégoût de notre survie sur Terre.

    Mais revenons au paragraphe précédent : « Nous adapter aux nouvelles conditions de vie dans notre propre maison », dit le transhumaniste Marc Roux. Plutôt que d’écologie, ou même d’« augmentation » de nos capacités physiques et intellectuelles, M. Roux n’offre d’autre perspective à l’humanité que de « repousse[r] continuellement le spectre de sa disparition ». Tout est là. L’écologie transhumaniste est pétrie de cette idéologie de la « résilience » – un terme issu de la psychologie synonyme d’adaptation à la dégradation des conditions d’existence – qui prévaut aujourd’hui jusque dans les Conférences sur le climat. « Aucune idée n’est à écarter a priori si elle peut déboucher sur une meilleure adaptation des corps à leur environnement. […] Sur le court ou moyen terme, l’humain me paraît infiniment plus souple et malléable que la planète qui nous héberge. » Cette idée apparemment nouvelle n’est qu’une resucée de Norbert Wiener qui, déjà en 1950, nous confrontait à cette obligation : « Nous avons modifié si radicalement notre milieu que nous devons nous modifier nous-mêmes pour vivre à l’échelle de ce nouvel environnement » (L’usage humain des êtres humains). (18) Il s’agit, dans la tradition du darwinisme social, de permettre la survie du mieux adapté. Crèvent les faibles et les inadaptés. D’où l’appel aux transformations génétiques. Voilà l’imposture. Derrière le volontarisme technique, c’est la soumission qui domine ; la dégradation de notre environnement est un fait inéluctable, auquel nous n’avons plus qu’à nous adapter.

    Ce transhumanisme paré de valeurs écologistes et démocrates conteste la vieille administration du désastre par les « bureaucraties vertes ». (19) Il ne se veut pas une écologie de la contrainte mais de l’augmentation. Ou plutôt, pour toute augmentation, de la mise à niveau de l’humanité à un environnement proprement inhumain. Soit parce qu’il nous surclasse – c’est la thèse de Ray Kurzweil, pionnier du transhumanisme pour qui l’intelligence artificielle nous oblige à augmenter nos capacités cognitives – soit parce qu’il est écologiquement invivable. Probablement les deux à la fois. Voilà toute leur ambition, une insulte aux fondateurs de l’écologie, les Ellul, Charbonneau, Illich.

    ADRESSE À CEUX QUI NE VEULENT PAS S’ADAPTER AUX NUISANCES MAIS LES SUPPRIMER

    En développant un discours à prétention écologiste, les transhumanistes souhaitent certainement désamorcer la critique et rallier l’opinion. Mais l’imposture demeure. Il existe un courant « écologiste » technicien. Le prodige du Club de Rome, avec son étude Halte à la croissance ? de 1972, n’est-il pas d’avoir modélisé le monde sur ordinateur, quelques mois avant que le NASA ne lance son premier satellite d’observation et de monitoring de la Terre ? (20) La fashionista américaine du transhumanisme Natasha Vita-More s’appuie sur la « seconde vague cybernétique » des années 50-70, qui rapprocha deux champs scientifiques jusque-là distincts, à savoir la biologie et les sciences cognitives. Sous les coups de zoologues et de biologistes fascinés par la cybernétique, la nature fut réduite à un « écosystème », les relations entre les êtres vivants et leur environnement, et jusqu’à leur physiologie, à des « systèmes de communication interconnectés ». « Notre environnement entier, et jusqu’à l’univers, est un écosystème indépendant mais unifié ; et nous, en tant que que formes de vie intégrées à ce système, sommes agents de notre propre système physiologique », nous dit Vita-More. Quand les « écologistes » lillois posaient les premières briques de la ville « intelligente », ils ne faisaient pas autre chose que de rationaliser l’écosystème métropolitain considéré comme une machine communicante. (21)

    Le projet transhumaniste est l’aboutissement de notre soumission à l’expertise technicienne. C’est un projet anti-humaniste, quoi qu’en dise Luc Ferry dans La révolution transhumaniste. (22) Quand l’essayiste nous assure que le transhumanisme est un « hyperhumanisme », il ment. Quand il affirme qu’il ne s’agit plus « de subir l’évolution naturelle, mais de la maîtriser et de la conduire par nous-mêmes », il évite de définir ce « nous-mêmes ». S’agit-il du peuple ? Ou des technocrates dirigeants, de sa propre caste d’ingénieurs des âmes et des corps ? Mais qu’attendre de l’auteur du Nouvel ordre écologique (1992), qui assimilait l’écologie au nazisme et à l’anti-humanisme.

    Dans la fable transhumaniste, l’humanité est composée non pas d’animaux politiques, mais d’animaux-machines. Cette fable réduit l’histoire au seul progrès technologique.
    Écologistes, si vous voulez supprimer les nuisances et non vous y adapter, vous devez rétablir l’histoire. Ne pas confondre progrès technologique et progrès social et humain. Il faut choisir, rester des humains d’origine animale ou devenir des inhumains d’avenir machinal.

    TomJo, octobre 2016
    hors-sol@herbesfolles.org

    --
    1 Programme du salon Primevère, 2016.
    2 « Le salon Primevère invite les transhumanistes », Pièces et main d’œuvre, 2016.
    3 éditions FYP, 2016.
    4 « Transhumanisme et décroissance », Marc Roux, 23 janvier 2015, transhumanistes.com.
    5 Julian Savulescu et Ingmar Persson. Philosophy Now, août-sept. 2016. Leur livre s’intitule Unfit for the Future : The Urgent Need for Moral Enhancement (Inapte pour le futur : l’urgence de la valorisation morale).
    6 Le Monde, 6 octobre 2014.
    7 Atlantico.fr, 31 juillet 2012.
    8 Usbek & Rica, juillet 2016.
    9 « Silicon Valley gets a taste for food », The Economist, 7 mars 2015.
    10 Centres de recherche dépendant du Ministère de santé américain.
    11 « N.I.H. May Fund Human-Animal Stem Cell Research », The New York Times, 4 août 2016.
    12 « Ecologists », Humanity +, non daté.
    13 viridiandesign.org/manifesto.html
    14 Idem
    15 « Should we live o 1 000 ? », Peter Singer, project-syndicate.org, 10 déc. 2012.
    16 Référence.
    17 « Transhumanisme et écologie », Marc Roux, 11 avril 2016, transhumanistes.com.
    18 Cité par Sarah Guillet dans « La colonisation des sciences sociales par le ‘sujet informationnel’ », revue L’Inventaire n°5, éditions La Lenteur, juillet 2016.
    19 Catastrophisme, administration du désastre et soumission durable, René Riesel et Jaime Semprun, Encyclopédie des nuisances, 2008. Dans son Manifeste, Bruce Sterling : « Il est peu probable que la plupart d’entre nous tolère de vivre dans un État du Rationnement du CO2. Cela signifierait que chaque activité humaine soit au préalable autorisée par des commissaires de l’énergie. »
    20 Le Monde, 25 juillet 2015.
    21 L’Enfer vert, TomJo, L’échappée, 2013.
    22 La Révolution transhumaniste. Comment la technomédecine et l’ubérisation du monde vont bouleverser nos vies, Luc Ferry, Plon, 2016.

  • Would You Have Any Cosmetic Neurology Done? - Facts So Romantic
    http://nautil.us/blog/would-you-have-any-cosmetic-neurology-done

    Like some other futurists, Ray Kurzweil thinks the best way to avoid aging is to avoid biology altogether. With a sufficient understanding of the brain, he says, we’ll be able to upload our minds to (presumably non-organic) structures and become digitally immortal. This might sound plausible enough, if a bit speculative, since the pace of technological advancement can seem surreal. Who’s going to rule out such an idea so early in the game?Susan SchneiderPhotograph by Laura Latimer Answer: Susan Schneider, philosopher and cognitive scientist at the University of Connecticut and member of the Technology and Ethics study group at Yale University’s Interdisciplinary Center for Bioethics. “It would be silly to claim you can ‘upload’ your consciousness to a computer, the way futurists like Ray (...)

  • Le ralentissement de la #loi_de_Moore signifie une refonte des micro processeurs
    http://www.lenouveleconomiste.fr/financial-times/le-ralentissement-de-la-loi-de-moore-signifie-une-refonte-des-mic

    “Ce ralentissement de la loi de Moore peut sembler faible et sans importance. Mais en matière d’exponentielles, les petites différences comptent. Cela signifie que dans la prochaine décennie, en terme de puissance supplémentaire les processeurs ne fourniront que la moitié de ce qui été prévu.”

    Intel a déjà tenté une première sortie de l’inflation de la puissance l’année dernière avec les Core M qui fonctionnent un peu comme les moteurs écologiques de Renault : faible puissance de base avec juste un turbo à géométrie variable pour balancer un surplus de puissance seulement en cas de besoin. J’ai monitoré le fonctionnement de mes quatre cœurs pendant deux semaines en temps réel et, en gros, ils passent 90% de leur temps à ne rien foutre ou pas grand chose tout en consommant allègrement. J’aurais 5 fois moins de puissance dans ma bécane que je ne verrais pas la différence... sauf aux quelques moments où je dérawtise une grosse photo où, d’un seul coup, j’ai besoin de tout le monde.

  • The Brain vs Deep Learning Part I : Computational Complexity — Or Why the Singularity Is Nowhere Near | Deep Learning
    https://timdettmers.wordpress.com/2015/07/27/brain-vs-deep-learning-singularity

    [Ray] Kurzweil ... stresses that once the hardware level is reached, first “simple” strong AI systems will be developed quickly. He sets the date for brain-like computational power to 2020 and the emergence of strong AI (first human like intelligence or better) to 2030.
    ...
    Ray Kurzweil based his predictions on the neuroscience of 2005 and never updated them. An estimate for the brains computational power based on 1% of the neuroscience knowledge does not seem right. Here is small list of a few important discoveries made in the last two years which increase the computing power of the brain by many orders of magnitude:

    It was shown that brain connections rather than being passive cables, can themselves process information and alter the behavior of neurons in meaningful ways, e.g. brain connections help you to see the objects in everyday life. This fact alone increases brain computational complexity by several orders of magnitude
    Neurons which do not fire still learn: There is much more going on than electrical spikes in neurons and brain connections: Proteins, which are the little biological machines which make everything in your body work, combined with local electric potential do a lot of information processing on their own — no activation of the neuron required
    Neurons change their genome dynamically to produce the right proteins to handle everyday information processing tasks. Brain: “Oh you are reading a blog. Wait a second, I just upregulate this reading-gene to help you understand the content of the blog better.” (This is an exaggeration — but it is not too far off)

    Deep learning is currently the most promising technique for reaching artificial intelligence. It is certain that deep learning — as it is now — will not be enough, but one can say for sure that something similar to deep learning will be involved in reaching strong AI.

    Deep learning, unlike other applications has an unusually high demand for network bandwidth. It is so high that for some supercomputer designs which are in the TOP 500 a deep learning application would run slower than on your desktop computer. Why is this so? Because parallel deep learning involves massive parameter synchronization which requires extensive network bandwidth: If your network bandwidth is too slow, then at some point deep learning gets slower and slower the more computers you add to your system. As such, very large systems which are usually quite fast may be extremely slow for deep learning.
    ...
    My model shows that it can be estimated that the brain operates at least 10x^21 operations per second. With current rates of growth in computational power we could achieve supercomputers with brain-like capabilities by the year 2037, but estimates after the year 2080 seem more realistic when all evidence is taken into account. This estimate only holds true if we succed to stomp limitations like physical barriers (for example quantum-tunneling), capital costs for semiconductor fabrication plants, and growing electrical costs. At the same time we constantly need to innovate to solve memory bandwidth and network bandwidth problems which are or will be the bottlenecks in supercomputing. With these considerations taken into account, it is practically rather unlikely that we will achieve human-like processing capabilities anytime soon.
    ...
    My philosophy of this blog post was to present all information on a single web-page rather than scatter information around. I think this design helps to create a more sturdy fabric of knowledge, which, with its interwoven strains of different fields, helps to create a more thorough picture of the main ideas involved.

    Quelle merveilleuse introduction dans la matière, pourtant je compte 1/2 journée pour lire et comprendre les bases de cet article. Si vous êtes biologue, mathematicien ou les deux à la fois, c’est sans doute plus facile. :-)

    #singularity #biologie #mathematique #science #cerveau

    • ces objections ne sont-elles pas également valable contre l’idée que la singularité c’est pour « bientôt » ?

      merci pour tous ces citations. j’ai hâte de les lire.
      j’en profiterai également pour lire toutes les répliques dans ce post.

    • ces objections ne sont-elles pas également valable contre l’idée que la singularité c’est pour « bientôt » ?

      Oui, ces objections sont valables pour toute « démonstration » posant a priori la perspective inéluctable d’une « singularité » où les capacités computationnelles d’une machine feraient émerger une « intelligence »

    • Tim Dettmers écrit notamment, en entame de la section « Part II » :

      Now I will explain step by step how the brain processes information

      Drôle de préambule...

      Pour moi, il est équivalent à :

      Maintenant, je vais vous expliquer pas à pas comment le cerveau fait du café

      Il est indéniable que le cerveau peut être impliqué dans la réalisation d’un café. Il est aussi indéniable qu’une machine peut réaliser la même tâche. Est-ce que ça fait du cerveau une machine à café ? Est-ce qu’une machine à café suffisamment perfectionnée peut faire la même chose qu’un cerveau ?

    • ah merci @ktche , c’est la première objection que j’ai eu en commençant l’article : la cognition n’est pas une computation.

      Après, en #sciences_cognitives c’est souvent une approche que l’on est « obligé » d’avoir (réductionnisme scientifique oblige) tout en sachant qu’elle est fausse, incomplète (mais beaucoup l’oublient, surtout ceux pour qui « la Science » est leur religion de substitution).

    • la cognition n’est pas une computation.

      Oui certes, mais pour moi on en revient à la même application intéressante du test de Turing : si la computation est suffisamment avancée pour simuler la cognition, et que pour ce dont on a besoin il n’est pas nécessaire de mêler toute une vérité philosophique, est-ce que cela ne suffirait pas ?

      Je pense que c’est utile de nuancer un peu. Parfois on n’a pas besoin que ça soit une pipe, mais juste une image de.

    • Oui, le réductionnisme formaliste peut effectivement se contenter de la simulation puisque l’objectif visé est de produire des applications (faire « comme si »). Pour que la démarche soit valide (ou du moins cohérente avec le cadre épistémologique), il faut donc un test qui permette d’établir l’équivalence formelle entre deux dispositifs, celui simulé et celui qui simule (même input donne même output de façon déterministe nonobstant une marge d’erreur acceptable). Or, il n’y a pas de test valide qui ait été proposé jusqu’ici : non seulement le « test de Turing » n’est pas un test qui permet de valider « l’intelligence » d’une machine, mais le test ne concerne même pas la machine !

      Qu’est-ce que le dispositif proposé par Turing permet de mettre en évidence alors ? Ceci qu’un être humain est capable de faire ce qui est impossible pour une machine : prendre une décision. En effet, dans le cas où il est formellement impossible de distinguer entre les réponses fournies par deux interlocuteurs cachés, seul un être humain est en mesure de trancher sur leur nature respective (et éventuellement de se tromper) c’est-à-dire d’agir en situation d’indécidabilité (de non-calculabilité). Ce qui est donc mis en évidence par le « test de Turing », c’est « l’intelligence » humaine (ce qu’un être humain peut faire et qu’une machine ne peut pas) et en aucun cas « l’intelligence » d’une machine qui n’est dans ce cas qu’un élément du dispositif expérimental et non pas l’objet de l’expérience.

      Pour prendre conscience de la signification réelle du « test de Turing », on peut se reporter à la façon dont Turing décrit le calibrage de son dispositif (et qui en dit long sur les questions existentielles auxquelles Turing cherchait des réponses...). Pour Turing, le dispositif est censé être correctement mis en œuvre (c’est-à-dire qu’aucun biais ne permet à l’opérateur de deviner la nature de son interlocuteur) lorsqu’il n’est plus en mesure de distinguer s’il a affaire à une homme ou une femme. On voit bien que ça n’a pas grand chose avoir avec la détections d’une forme d’intelligence et que le vrai sujet de l’expérience, c’est l’opérateur lui-même (et à travers lui, la question de l’identité, notamment de genre, chère à Turing pour des raisons qui lui sont propres)

      En gros, ce que démontre Turing, c’est que la cognition humaine n’est pas réductible à une machine de Turing (domaine du calculable). C’est malheureusement, exactement l’inverse qui est postulé par ceux qui se revendiquent de Turing même !

      Le problème du réductionnisme formel en sciences cognitives n’est donc pas l’écart entre le phénomène et sa simulation, mais plutôt dans le fait suivant : pour que la méthode soit pertinente, il faut commencer par définir un test valide, ce qui n’a jamais été le cas.

  • L’Université de la Singularité s’installe en France
    http://www.webcontentspinning.com/luniversite-de-la-singularite-sinstalle-en-france-nous-sommes-sa

    Le représentant français de l’Université de la Singularité (US), Zak Allal, a fait savoir qu’elle ouvrirait prochainement une antenne en France. L’annonce n’est pas neutre, quelques semaines après avoir organisé à Paris, via son représentant suédois, la première « implant party » lors du festival Futur en Seine.

    Cette organisation est donc passée à l’offensive sur le territoire européen. Issue de la tradition cybernéticienne (von Neumann et von Foerster entre autre), le prédicat de la Singularité américaine repose sur la croyance théologique en un progrès exponentiel des techniques. Ce dernier, dans la tradition des futurologues, conduirait l’humanité à un stade de surhumanité, « super intelligence », imposant une rupture non seulement anthropologique (d’ordre mondial) mais une véritable évolution de l’espèce. Un stade de « post-humanité » en somme.

    [...]

    Ray Kurzweil est plus connu que Peter Diamondis, l’autre co-fondateur de l’US. Pour avoir un aperçu rhétorique, il suffit de le chercher sur TED. Ces conférences sont à la mode et sont utilisées outre-atlantique comme des organes de propagande technologiste. Tous les nano-prophètes et les techno-messies y défilent pour façonner une opinion crédule en mal d’émotions technologiques (Sergei Brin, Larry Page, Nicolas Negroponte, Ray Kurzweil, Kevin Kelly, Stewart Brand, Jeff Bezos, Peter Thiel, Patri Friedman, etc.).

    #Californie #Cybernétique #France #Humanité #Numérique #Singularity_University #Singularité_technologique #Technologie #Zak_Allal #États-Unis

  • Ray Kurzweil : Human brains could be connected to the cloud by 2030
    http://www.ibtimes.co.uk/ray-kurzweil-human-brains-could-be-connected-cloud-by-2030-1504403

    within 15 years technology will exist that will allow human brains to be connected directly to the internet.

    [...]

    Kurzweil hypothesised that nanobots made from DNA strands could be used to transform humans into hybrids

    Et aussi un peu dans le plus populaire Daily Mail :
    http://www.dailymail.co.uk/sciencetech/article-3111423/Google-really-DOES-want-inside-head-Search-giant-s-engineering-director

    ’We’ll be able to extend (our limitations) and think in the cloud.

    ’We’re going to put gateways to the cloud in our brains.’

    Mais oui, mais oui.
    On sera tous dans la Matrice.
    Et là se terminera notre eXistenz.

    En même temps, ailleurs : Loi du retour accéléré
    http://www.atlantico.fr/decryptage/loi-retour-accelere-theorie-vertigineuse-futurologue-google-qui-jamais-eu-

    Elle consiste à dire que toutes les activités humaines vont croitre dans les décennies qui viennent de façon absolument explosive comme la puissance des ordinateurs a cru de manière explosive depuis 1965.

    [...]

    Ray Kurzweil et les transhumanistes sont persuadés que les lois identiques à cette loi de Moore sont en train d’émerger dans les sciences du cerveau, dans les nanotechnologies, dans le séquençage et la manipulation de l’ADN… L’idée c‘est que l’évolution des capacités humaines suit une succession de courbes exponentielles

    [...]

    Dans l’hypothèse où les lois explosives de cette nature-là se poursuivent, l’homme va avoir une capacité quasi-illimitée de modifier sa propre nature et de modifier la matière physique. L’idée des transhumanistes est que cette loi du retour accéléré va permettre de tuer la mort

  • Comment la #Silicon_Valley façonne notre avenir - Spiegel
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/113417772005

    Thomas Schulz (@tomschulz33) le correspondant américain pou le Spiegel revient longuement sur la nouvelle élite de la Silicon Valley qui cherche à transformer nos sociétés, ces cyber-libertariens et transhumanistes profondément libertaires, qui considèrent la “la réglementation comme un obstacle voir un anachronisme”, qui prônent une philosophie #politique qui “combine sensibilités hippies ésotériques et capitalisme hardcore”. Il dresse le portrait de 4 d’entre eux : le prophète Ray Kurzweil, l’ingénieur Sebastian Thrun, l’idéologue Peter Thiel, et le conquérant Joe Gebbia, l’un des fondateurs d’Airbnb. Quatre portraits qui dessinent un combat inégal entre des entreprises qui pensent et agissent à l’échelle mondiale et conquierent des marchés et de l’autres des politiciens démunis. 

    #idéologue

  • Un jeu de Tetris pour comprendre la nature de la conscience
    http://www.internetactu.net/2015/02/16/un-jeu-de-tetris-pour-comprendre-la-nature-de-la-conscience

    Une équipe de chercheurs a mis au point un système dans lequel des programmes ont appris à jouer à Tetris, nous explique le site KurzweilAI, la newsletter de “Mr Singularité” alias Ray Kurzweil (Wikipédia). L’expérience rapportée par Plos consistait donc à mettre en scène des “agents intelligents” capables de capturer les blocs au fur et à mesure qu’ils tombaient sur…

    #bodyware #cognition #intelligence_artificielle #neuroscience #neurosciences #vie_artificielle

  • Ray Kurzweil, le cyber prophète de Google

    http://www.france4.fr/emissions/l-autre-jt/les-sujets/ray-kurzweil-le-cyber-prophete-de-google-une-story-de-france-swimberge_28062

    https://www.youtube.com/watch?v=7wWcEusQGEQ

    Le numéro 3 de Google est un prophète. Gourou du transhumanisme, il prévoit l’avènement de l’intelligence artificielle qui va dépasser l’intelligence humaine. Bill Gates dit de lui qu’il est le meilleur futurologue de son époque. France Swimberge l’a rencontré pour un entretien exceptionnel.

    Personnellement, plus je l’entends parler, plus je roule les yeux ; ça fait presque 20 ans qu’il recycle le(s) même(s) message(s). Aussi, on dirait que l’ancienne vague de l’intelligence artificielle et ses fantasmes qui faisaient peur, refont surface ces derniers temps comme si c’était du nouveau. Je n’y vois que du réchauffé. Et ses idées laissaient foid Hans Moravec et Jaron Lanier.

    Mais, on sait maintenant que sa Singularité porte désormais un prénom : Lucy.

    (Et je ne vois pas non plus ce qu’il a d’exceptionnel dans cet entretien pour L’autre JT, ceci dit en passant)

    Ray Kurzweil’s Slippery Futurism

    A good article to help you view his visionary statements with the simple criticism of common sense. Many of his statements are just obvious extrapolations of what was happening around us at the time.

    http://spectrum.ieee.org/computing/software/ray-kurzweils-slippery-futurism

    His stunning prophecies have earned him a reputation as a tech visionary, but many of them don’t look so good on close inspection.

    [...]

    Some facts make his predictions less bright :

    The first is that to see, in 1990, a society using networked computers for everyday tasks, you didn’t need to be prophetic. You just needed to be French. France’s government began issuing dumb terminals to telephone subscribers for free in 1981 to encourage use of the paid Minitel online information, or videotex, service. Minitel allowed users to look up phone numbers, purchase train and airline tickets, use message boards and databases, and purchase items through mail order.

    Mais aussi :
    Le cerveau, des lignes de code ? Le transhumaniste Kurzweil se plante
    http://rue89.nouvelobs.com/2014/05/09/cerveau-lignes-codes-transhumaniste-kurzweil-plante-252052
    http://seenthis.net/messages/255285
    (via @bug_in, @xporte)

    Concernant son film de 2010 "The Singularity is Near" : (bof bof lui aussi)
    http://seenthis.net/messages/98641 (@de_quels_droits_)

    PS : je ne nie pas son génie dans l’invention concrète de plein de chouettes trucs utiles pour la société.

    #artificial_intelligence #intelligence_artificielle
    #singularity #singularité
    #transhumanism #transhumanisme
    #NBIC
    #kurzweil

  • Bientôt, l’ère de l’énergie illimitée, propre et gratuite ? - Washington Post
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/98963993750

    Dans les années 1980, les principaux consultants étaient sceptiques sur l’avenir des téléphones mobiles. McKinsey prédisait qu’en 2000, le marché compterait environ 900 000 appareils, alors qu’il comptait en fait plus de 100 millions de téléphones. Aujourd’hui, estime Vivek Wadhwa pour le Washington Post, les experts expriment le même scepticisme quant au développement de l’énergie solaire qui ne fournit qu’1% des nos besoins énergétiques. Pour le futurologue de Google, Ray Kurzweil, l’énergie solaire a doublé tous les 2 ans depuis 30 ans tout en diminuant ses coûts (qui ont baissé de 75% ces 5 dernières années). Si l’on prolonge le taux de croissance, l’énergie solaire devrait pouvoir assurer nos besoins énergétique d’ici 14 ans et devenir omniprésente et gratuite pour toute la planète d’ici 20 ans. Tous les (...)

    #énergie #prospective #QN #transition

    • Malthus lui-même estimait que la production agricole ne pourrait jamais parvenir à répondre à l’accroissement de la population. Et Mathus s’est trompé.

      Euh non, Malthus n’avait pas tort...
      Il n’avait juste pas imaginé qu’il restait un continent entier à saccager pour le délestage de la Grande Bretagne, qu’on pouvait faire brûler les richesses du sous-sol en toute insouciance pour démultiplier nos forces, et que ça nous permettrait de nous gaver 200 ans de plus, au prix d’un saccage planétaire inédit...

      Aujourd’hui nous voilà dans la situation de Malthus, sauf que la Grande Bretagne c’est la planète entière, qu’il n’y a plus de nouveau continent à coloniser, que le sous-sol est appauvri en tout, que l’atmosphère est enrichie en CO2, et que le niveau de la mer monte.
      Alors à défaut de s’exiler sur la lune on se raccroche au soleil, mais penser que l’humain a une bonne étoile et qu’il s’en sortira toujours parce que jusqu’ici il a survécu, ça me semble être d’un optimisme un peu irresponsable..

      A mettre en parallèle d’un post d’aujourd’hui, si courant hélas
      http://seenthis.net/messages/298145

      La fonte de l’inlandsis et des glaciers en Arctique et en Antarctique est une préoccupation majeure de la communauté scientifique. Les mesures sont alarmantes et relèvent une accélération de la fonte des glaces associée au réchauffement climatique.

      Ainsi entre 2011 et 2014, ce sont 125 km3 par an de glace qui se sont volatilisés en Antarctique. Et le processus continue de s’emballer à tel point qu’aujourd’hui certains scientifiques estiment qu’il est irréversible. Avec pour conséquence, une montée du niveau des eaux qui pourrait atteindre 80 cm d’ici 2100 selon les dernières estimations du GIEC, le groupement d’experts chargé d’évaluer le changement climatique en cours.

  • Robo Brain, où comment apprendre tout sur le monde via l’internet - KurzweilAI
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/97042561456

    KurzweilAI, le media de veille du fameux et controversé Ray Kurzweil, nous présente Robo Brain, la dernière tentative des chercheurs en IA pour donner aux machines un peu de sens commun. Robo Brain, conçu par Ashutosh Saxena, professeur assistant de science informatique à l’université de Cornell, “télécharge et traite un milliard de pages, 120 000 vidéos youtube, et 100 millions de documents et manuels techniques, le tout traduit et stocké dans un format compréhensible par les robots”. Le but ? apprendre par l’analyse de ces données le monde qui nous entoure et éventuellement un jour l’enseigner à d’autres robots.

    “Si un robot voit une tasse de café, il peut apprendre de Robo Brain non seulement qu’il s’agit d’une tasse de café, mais aussi qu’un liquide peut y être versé, qu’elle peut être saisie par la (...)

    #intelligence_artificielle #robotique

  • "Il réussit le test de Turing"

    Eugene – c’est son petit nom – a obtenu un score de 33% en moins de cinq minutes, devenant le premier programme informatique de l’histoire à réussir le test de Turing, conçu en 1950 et censé servir de référence pour distinguer les machines « capables de penser ».

    [...]

    Même si Eugene marque une étape importante dans la conception d’une intelligence artificielle crédible, inutile de s’emballer : 67% des juges ont compris qu’Eugene était une machine.

    http://rue89.nouvelobs.com/2014/06/09/eugene-a-13-ans-cochon-dinde-papa-gyneco-cest-robot-252791

    Le test est mené par le prof. Kevin "cyborg" Warwick de l’université de Reading.
    http://www.reading.ac.uk/news-and-events/releases/PR583836.aspx

    Ray Kurzweil doit être également ravi.

    Le test original comme décrit par Turing en 1950 dans son papier « Computing Machinery and Intelligence » :
    http://www.csee.umbc.edu/courses/471/papers/turing.pdf

    Turing avait prédit que vers l"année 2000, des machines seraient capables de tromper 30% de juges humains lors d’un test de 5 minutes.

    L’acteur Robert Llewellyn qui joue « Kryten » dans la série Red Dwarf fin des années ’80 était parmi les juges ayant été trompés. (6 fois sur 10)


    En 2012 le test eut lieu aussi, mais Eugène n’eut que 29%.

    Le test a été organisé par Warwick le 7 juin pour fêter les 60 ans de la mort de Turing.

    Pour ceux qui veulent essayer :

    http://default-environment-sdqm3mrmp4.elasticbeanstalk.com

    par contre :

    Eugène : Where are you from ?
    Moi : Reading
    Eugène : Didn’t think that you can read. Fabulous !

    FAIL


    #Turing
    #Intelligence
    #Warwick

  • Journal d’Inconsistance
    http://journaldinconsistance.blogspot.ch/search?updated-max=2014-02-18T06:47:00-08:00&max-resu

    Alexandre Friederich :

    Singularité
    Que Ray Kurzweil bâtisse son Université de la Singularité dans la Silicon Valley allait de soi ; qu’il installe ce laboratoire du posthumanisme entre les sièges de Google et de Facebook semblait déjà plus inquiétant. Or j’apprends qu’il a été nommé ingénieur en chef de Google et que Larry Page lui aurait confié le département stratégie et développement de la multinationale, ce qui jette un éclairage sur les récentes acquisitions de start-ups liées aux travaux sur la Convergence. Ainsi, la holding la plus puissante de la planète vient de se doter d’un gourou dont la religion, dans sa dimension négative, prône l’abolition de la race humaine.

  • Le cerveau, ce n’est pas 1 million de lignes de code
    http://www.franceculture.fr/emission-ce-qui-nous-arrive-sur-la-toile-le-cerveau-ce-n-est-pas-1-mil

    Dates/Horaires de Diffusion : 9 Mai, 2014 - 08:45 - 08:50

    Quand on s’intéresse à ce que le monde du numérique dit du corps et de la vie, il y a des chances pour qu’on tombe assez vite sur des prédictions intimidantes : «  bientôt, nous serons tous des cyborgs  », «  en 2045, nous aurons complètement fusionné avec les machines  » et. Un des spécialistes de ce genre de déclarations, c’est un type du nom de Ray Kurzweil – dont je vous ai déjà parlé ...

    date de remontée fiction : Vendredi 9 Mai (...)

    #Information #Biologie #Débat #Informatique #Innovation #Internet #Santé #Technique #Direct

  • #Google Acquires Artificial Intelligence Startup #DeepMind For More Than $500M | TechCrunch
    http://techcrunch.com/2014/01/26/google-deepmind

    DeepMind was founded by neuroscientist Demis Hassabis, a former child prodigy in chess, Skype and Kazaa developer Jaan Tallin, and researcher Shane Legg.

    This is the latest move by Google to fill out its roster of artificial intelligence experts (...) Ray Kurzweil, who was hired in 2012 as a director of engineering focused on machine learning and language processing.

    Kurzweil has said that he wants to build a search engine so advanced that it could act like a “cybernetic friend.”

    voir aussi http://recode.net/2014/01/26/exclusive-google-to-buy-artificial-intelligence-startup-deepmind-for-400m

    #intelligence_artificielle #text_mining

  • #SANTE : reprogrammer l’humain pour éviter la maladie
    http://www.brujitafr.fr/article-sante-reprogrammer-l-humain-pour-eviter-la-maladie-121540834.html

    Ray Kurzweil: This is your future Editor’s note: Ray Kurzweil is one of the world’s leading inventors, thinkers, and futurists, with a 30-year track record of accurate predictions. Called “the restless genius” by The Wall Street Journal and “the ultimate thinking machine” by Forbes magazine, Kurzweil was selected as one of the top entrepreneurs by Inc. magazine, which described him as the “rightful heir to Thomas Edison.” Ray has written five national best-selling books. He is Director of Engineering at Google. Below are five ways he predicts our lives will change. (CNN) — By the early 2020s, we will have the means to program our biology away from disease and aging. Up until recently, health and medicine was basically a hit or (...)

  • Google et les transhumanistes
    http://www.lemonde.fr/sciences/article/2013/04/18/google-et-les-transhumanistes_3162104_1650684.html

    Aujourd’hui, Google est devenu l’un des principaux architectes de la révolution NBIC et soutient activement le transhumanisme, notamment en parrainant la Singularity University qui forme les spécialistes des NBIC. Le terme Singularity désigne le moment où l’esprit humain sera dépassé par l’intelligence artificielle, censée croître exponentiellement dès les années 2045. Ray Kurzweil, le « pape » du transhumanisme, dirige en personne cette université. Ce spécialiste de l’intelligence artificielle est convaincu que les NBIC vont permettre de faire reculer la mort de façon spectaculaire dès le XXIe siècle. Il a été embauché par Google comme ingénieur en chef pour faire du moteur de recherche la première intelligence artificielle de l’histoire.

    #Google #transhumanisme #nanotechnologies

    • pfff... « la convergence NBIC » est elle même un discours de propagande. ça n’existe pas. Chaque domaines cherche a tirer vers lui la couverture budgétaire. Par ex. Kurzweil, lui il dit pas NBIC, il dit NGR (pour nano génétique robotique)... puisqu’il travaille plutôt sur l’automatisation complexe (la soit disant « intelligence artificielle ») et la robotique. En France tout le monde reprend « NBIC » "NBIC" en coeur, parce que l’auteur connu sur le sujet c’est entre autre Jean Pierre Dupuy, assez critique, mais qui fait partie de ceux qui ont fait connaitre le sujet... et comme il parlait de NBIC depuis tout le monde dit ça.