Rassemblement pour Angelo Garand : « Quand va s’arrêter l’impunité des forces de l’ordre ? »
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Six mois après la mort d’Angelo Garand, tué par des hommes du GIGN de Tours, la manifestation qui s’est déroulée à Blois était marquée par la colère et l’émotion.
Les prises de paroles se sont succédées, avant, pendant et après la marche qui s’est déroulée dans le centre ville de Blois. Ces prises de paroles ont notamment été marquées par des appels à la solidarité entre les familles de victimes. Solidarité illustrée par la présence de la mère de Wissam El Yamni, tué par la police à Clermont-Ferrand en 2012. Accompagnée de trois membres du collectif « Justice et Vérité pour Wissam », elle racontait :
« Il faut beaucoup de courage pour continuer à se battre. C’est très dur, très très dur. Moi je vis dans un cauchemar, je ne me suis pas encore réveillée. Il faut se battre, il faut continuer de se battre. Moi, je me battrai jusqu’à la fin de ma vie. Parce qu’ils m’ont gâché ma vie, ils ont gâché notre vie à moi et à ma famille. Il faut continuer de se battre, pour nos enfants, pour nos petits-enfants. Car les policiers ne nous protègent pas. Il faut que nous nous protégions nous-mêmes. (…) Depuis cette période-là, je ne dors pas. Ils disent qu’avec le temps, on oublie, mais on n’oublie pas. C’est pire, c’est de pire en pire. Vous savez pourquoi ? Parce qu’on n’a pas la justice. On n’a pas la justice ! »
Après une courte prise de parole du fils aîné d’Angelo, visiblement très ému, Raymond Gurême expliquait :
« Nous les gens du voyage, on est des boucs émissaires. (…) Angelo il a été tué pourquoi ? C’était pas un criminel. Tout le monde dans sa vie peut s’égarer, c’est pas pour ça qu’il faut abattre le monde comme des chiens. Alors maintenant, faut résister. Qu’au moins on nous respecte et qu’on respecte nos droits. La justice, c’est pour tout le monde »
#violences_policières #discriminations #justicepourtous cc @rezo
Le collectif ACIDE sur tous les fronts contre les discriminations
▻http://www.bondyblogcentre.fr/index/ambiance/collectif-acide-fronts-contre-discriminations
ACIDE (Agir Contre les #Inégalités et les #Discriminations #Ethno-Raciales), est une association née en 2014, suite à des actes racistes et #islamophobes dans le quartier de La Source à #Orléans. Elle a initié et participé à de nombreuses actions contre les discriminations et les violences policières
Denis Petijean, membre de l’association et rédacteur au Bondy Blog Centre nous raconte dans cette tribune…
S’en suit la triste énumération des noms des dernières victimes des #ViolencesPolicieres : Amine Bentounsi, Shaoyo Liu, Théo Luhaka et Angelo Garand... et un joli moment vidéo avec Raymond Gureme <3
Internement des familles “nomades” dans les camps de 1940 à 1946. Le récit de Violette on Vimeo
17 octobre 2016
▻https://vimeo.com/187655974
En France, de 1940 à 1946, de nombreuses familles furent internées dans des camps gérés par l’administration française, au seul motif qu’elles étaient Tsiganes, on disait alors nomades, on les nomme aujourd’hui Gens du voyage.
Ce fut le cas des familles Gurême et Vanhasebroecke. Leurs destins se sont croisés dans le camp de Mulsanne, puis dans celui de Montreuil Bellay. Dans son livre « Interdit aux nomades » écrit en collaboration avec Isabelle Ligner (ed. Calmann –Lévy, 2010) Raymond Gurême témoigne des souffrances des siens.
En 2016, Violette Vanhasebroecke, épouse du frère de Raymond, Lucien Gurême, décédé en 2008, se confie à note caméra.
Elle tient à faire connaître ce que furent ces années d’enfermement, pour sa famille, ses parents et leurs treize enfants. Son père et son petit frère ont trouvé la mort dans les camps et deux de ces frères sont décédés peu après leur sortie, suite aux privations et aux mauvais traitements.
Elle raconte également l’héroïsme des frères Gurême. Raymond, évadé du camp de Linas –Montlhéry a soutenu et ravitaillé sa famille, à travers les barbelés du camp de Montreuil Bellay. Lucien qui a réussi à s’extraire du STO est parvenu à faire sortir sa famille puis à faire évader la mère de Violette et ses douze enfants.
Aujourd’hui en 2016, comme tous les survivants des camps et leurs descendants, ils attendent une parole publique qui reconnaisse la spécificité de cet internement et l’implication des autorités françaises ainsi que la mise en place d’une politique mémorielle.
L’affaire Raymond Gurême
▻http://www.zinzine.domainepublic.net/index.php?theurl=emmission2.php&id=2578
Le mardi 23 septembre 2014 Raymond Gurême, 89 ans, est tranquille dans sa roulotte sur son terrain familial, il est 15h30mn. Déboule une descente du commissariat local, à l’américaine comme dans une réserve indienne, en terrain conquis, bien que jamais vraiment soumis, ce qui a le don d’exaspérer les représentants de la loi qui la violent alors allégrement. Raymond Gurême ancien nomade interné en 1940 avec sa famille par le gouvernement de Vichy, puis déporté dans les camps de travail en Allemagne, évadé rejoint la résistance et participe dans les groupes FTP à la libération de Paris, est bastonné par un jeune flic de 29 ans encadré par une commissaire qui qualifie leur intervention de ’’carré’’, sans bavure, soulignant juste l’agressivité de la famille Gurême, qui se solde par quatre plaintes pour (...)
Raymond Gurême, 89 ans, rescapé des camps, victime de violences lors d’une intervention policière | Dépêches tsiganes
▻http://www.depechestsiganes.fr/raymond-gureme-89-ans-rescape-des-camps-victime-de-violences-lors-d
Après une intervention policière, le mardi 23 septembre 2014 sur son terrain et des terrains voisins appartenant à sa famille, Raymond Gurême, âgé de 89 ans, présente des marques de coups et des traumatismes physiques et psychologiques importants.Quatre membres de sa famille – deux de ses fils, un petit-fils et une petite-fille – qui se sont interposés ont également subi des violences, ont été placés en garde à vue et ont été condamnés en comparution immédiate mercredi pour « outrage et rébellion » contre des policiers.
Ils ont fait appel. Si ce type de violences contre une personne âgée choque dans tous les cas, l’affaire prend un relief particulier étant donné le profil de la victime : Raymond Gurême est un résistant et l’un des derniers survivants de l’internement des tsiganes et forains en France pendant la Seconde Guerre mondiale.
#police_française #violences_policières #roms #tziganes #Raymond_Gurême
Raymond Gurême, 89 ans, rescapé des camps, victime de violences policières
▻http://blogs.mediapart.fr/blog/pierre-guerrini/011014/raymond-gureme-89-ans-rescape-des-camps-victime-de-violences-policie