person:raymond losserand

  • 9 oct. : Procès des interpellés - solidarité avec les réfugiés et migrants, SUD Culture et Médias Solidaires
    http://paris.demosphere.eu/rv/41360

    Les 7 et 9 octobre, soyons solidaires face à la répression des soutiens aux luttes des migrantes

    Depuis les évacuations, parfois violentes, de différents campements de #réfugié-es dans Paris ces derniers mois, la situation de ceux-ci/celles-ci, relogé-e-s dans des centres d’#hébergement ou à l’hôtel, restent toujours des plus précaires.

    Les conditions de prise en charge laissent dans la plupart des cas à désirer : absence de suivi juridique et médical, peu ou pas de tickets de métro, nourriture insuffisante... Le 12 août dernier, les #migrant-es hébergé-es dans le centre d’Emmaüs Solidarité rue Raymond Losserand, ont commencé une #grève_de_la_faim pour protester contre les conditions indignes qu’ils et elles subissaient en contradiction avec les promesses faites par le directeur de l’#OFPRA (Office français de protection des réfugiés et apatrides) lors de leur évacuation de la halle Pajol.

    Le soir même, quatre militant-es, dont deux camarades de SUD Culture Solidaires, présent-es dans ce centre pour soutenir à leur demande les réfugié-es, ont été arrêté-es et placé-es en garde à vue durant 48 heures puis déféré-es. Ils/elles sont convoqués devant le tribunal le 9 octobre prochain pour « séquestration » et « refus de prélèvement d’ADN ».

    Notre organisation syndicale apporte son entier soutien à l’ensemble des camarades poursuivi-es, fait part de sa consternation face à l’attitude d’#Emmaüs Solidarité en cette occasion, dénonce une politique répressive cherchant toujours plus à criminaliser toute action de #solidarité envers les réfugié-es. Elle exige l’abandon immédiat de l’ensemble des poursuites à l’encontre des quatre militant-es poursuivi-es et le respect des différents engagements pris envers les réfugié-es. Elle réclame la liberté effective de circulation et d’installation des personnes, l’arrêt immédiat des expulsions, la régularisation immédiate de tous/toutes les « sans‐papiers », l’autorisation de séjour et de travail sur simple demande, avec une carte de séjour de 10 ans, la fermeture des centres de rétention et abolition de toute rétention administrative, le droit d’asile en application de la convention de Genève art. 1

    Elle appelle à se rassembler pour appuyer les 4 militant-e-s poursuivi-e-s :

    Le mercredi 7/10, à 17h30, place Marguerite de Navarre, métro Châtelet-les-Halles (lignes 1, 4, 7, 11, RER A, B, D).
    Et surtout vendredi 9/10, à partir de 9h et jusqu’à 14h, place du Châtelet, métro Châtelet-les-Halles.
    Soyons nombreux/ses a soutenir les camarades poursuivi-es !

  • La garde à vue des quatre soutiens aux #réfugiés de Pernety prolongée : Appel à rassemblement à 18h le 14 août - Paris-luttes.info
    https://paris-luttes.info/la-garde-a-vue-des-quatre-soutiens-3683

    Dans le cadre de la lutte des réfugiés de la chapelle expulsés le 2 juin, 40 migrants hébergés dans un centre #Emmaüs dans le 14ème arrondissement de Paris ont entamé une #grève_de_la_faim le 11 août au soir. Ils protestent contre leurs conditions d’hébergement et l’absence de leur prise en charge administrative. En effet il n’y a aucun suivi de leur dossier de demande d’asile. Dans l’après-midi du 12 août, quatre soutiens sont venus exprimer leur #solidarité. À cette occasion les #migrants ont demandé à voir des représentants de la #mairie_de_Paris et de l’#Ofpra. Ils ont décidé d’occuper le centre en attendant leur venue.

    En réponse à cette demande Emmaüs a fait appel aux forces de l’ordre. D’après les témoignages des migrants hébergés dans ce centre, la police est entrée par la force et a procédé à l’#arrestation des quatre soutiens présents. L’un d’entre eux est demandeur d’asile.

    À la suite de leur arrestation, Emmaüs a déposé plainte contre eux pour #séquestration. Le soir même, la mairie de Paris, la préfecture et #Emmaüs publient un communiqué commun. Ils y réfutent toutes contestations des migrants et accusent nos camarades de contraintes physiques sur les personnes présentes au centre d’hébergement.

    La démarche du monstre à trois têtes est claire :

    – décrédibiliser toute forme de lutte et de solidarité.
    – véhiculer une image des migrants dépendants et incapables de construire eux mêmes leur mobilisation.
    – Décourager toute volonté à rejoindre des luttes telle que celle-ci.

    (...) Nous exigeons toujours la libération de nos quatre camarades et l’abandon de toutes poursuites judiciaires.(...)

    Nous appelons à un rassemblement devant le commissariat au 27 boulevard Bourdon 75004 Paris, Métro bastille à 18h.
    D’ici là n’hésitez pas appeler le commissariat pour exiger leur libération au 01 40 29 22 00

    #occupation #crimminalisation

    • Affaiblir. Invisibiliser. Désinformer. Criminaliser. Anne Ablis
      http://blogs.mediapart.fr/blog/anne-ablis/130815/affaiblir-invisibiliser-desinformer-criminaliser

      Mardi 12 Août, 18h30 / Information : sur les pages d’un simple carnet, écrites à la main, les « demandes » des migrants ayant motivées leur démarrage d’une grève de la faim sont alors rédigées : en français, et en arabe.

      Mardi 12 Août, même heure, 18h30 / Des photos de l’action entreprise par les migrants habitant dans ce centre circulent sur les réseaux sociaux, soit un simple....sitting.

      Parallèlement, en soutien à l’action entreprise par les 40 migrants habitant dans ce centre, et selon la communication des informations transmises sur les réseaux sociaux du démarrage de leur grève de la faim pour faire entendre leurs demandes, « des soutiens » rejoignent le lieu.

      Entre 18h30 et 19h00 les salariés du Centre demandent l’intervention de la Police.
      19 heures : le syndicat UNSA-Police publie sur son compte Twitter @UNSAPOLICE des membres d’Emmaus séquestrés par des migrants dans un hôtel ! Bon courage aux collègues sur le dispo !"
      19h20 : intervention de la part des forces de police sur place depuis 19 heures [5 cars de Police] !!!
      Entrée de la Police à l’intérieur du Centre…
      Dans la foulée (de 19h20), quatre « personnes » sont arrêtées par les forces de Police (5 cars de policiers donc…] : ces quatre personnes sont « quatre » soutiens…. Peut-être, je dis bien « peut-être » n’en y-avait-il….pas d’autres, tout simplement !!!!!

      Et selon le communiqué de Presse de l’Etat, de la Ville de Paris…et d’Emmaüs, ça devient quoi ?
      Et bien voir ci-dessous :
      En premier lieu et avant toute chose, une « intrusion » d’une « poignée de militants » dans le centre d’hébergement de migrants situé rue Raymond Losserand dans le 14ème arrondissement.

      La grève de la faim décidée le matin même de ce 12 août par les 40 migrants habitant ce Centre pour faire entendre leurs demandes ? Et bien, pfffttt, ça-n-a-ja-mais-ex-is-té !!!!!!

      « Ces individus » [donc les « militants » ayant procédé à une « intrusion »] ont « proféré » des « allégations » soit selon le Larousse, des « affirmations (…) infondées et mensongères »
      Ces affirmations (…) infondées et mensongères ne sont autres que…..les demandes et les revendications consignées, par écrit, à la main, en arabe et en français, quelques heures plus tôt, à l’initiative des migrants habitant dans ce Centre…

      (...) Ces fondements de l’action entreprise par les migrants n’existent plus… Elles deviennent les affirmations proférées par des personnes extérieures au Centre, affirmations qui n’ont pas lieu d’être.
      Etc
      Etc
      Etc

  • Collège occupé par des migrants à Paris : « On veut juste un toit »
    http://www.leparisien.fr/paris-75/paris-75019/college-occupe-par-des-migrants-on-veut-juste-un-toit-31-07-2015-4982927.

    Ils n’ont eu à faire que quelques centaines de mètres. Les migrants qui occupaient depuis jeudi le siège de l’association Ni putes ni soumises, dans le XXe arrondissement, se sont installés ce vendredi, en milieu d’après-midi, dans les locaux du collège Guillaume-Budé (XIXe).

    Epaulés par une poignée de militants, ils ont escaladé les grilles de l’établissement et se sont barricadés à l’intérieur, sous l’œil de riverains médusés et de policiers particulièrement nombreux en début de soirée. Très vite, une partie du groupe s’est installée dans les salles de classe, puis d’autres ont commencé à sortir des ballons et jouer au football dans la cour.

    Une vidéo
    http://www.leparisien.fr/paris-75/une-centaine-de-migrants-investissent-un-college-de-l-est-de-paris-31-07-
    avec la chapelle en lutte
    https://www.facebook.com/pages/Comité-de-soutien-des-Migrants-de-la-Chapelle/383876428489763

    Second jour d’#occupation du Collège Guillaumé Budé (rue Jean Quarré 75019 Paris) par les #Réfugiés de la Chapelle en #lutte et leurs soutiens. Afin de faire valoir leurs droits, de nombreux réfugiés soudanais de la Chapelle et du campement d’Austerlitz les ont rejoints, ainsi que des réfugiés syriens de la porte de Saint-Ouen. Les négociations avec la #Mairie_de_Paris et la Préfecture reprendront aujourd’hui à 18 heures, n’ayant abouti à rien hier soir.
    La Chapelle en Lutte maintient sa demande d’ouverture d’un lieu collectif pérenne dans Paris intra-muros et sa volonté de rester dans le collège en attendant la mise aux normes de ce lieu.

    et Fadela Amara (NPNS), chagrinée
    http://www.leparisien.fr/paris-75/une-centaine-de-migrants-investissent-un-college-de-l-est-de-paris-31-07-

    un soutien des migrants de la Chapelle raconte son tabassage par les lardus de la #BAC lors de l’occupation du collège, via
    https://twitter.com/OlivierCyran

    https://video-ams3-1.xx.fbcdn.net/hvideo-xtf1/v/t42.1790-2/11072176_1617744161835830_95196437_n.mp4?efg=eyJybHIiOjcwMiwi

    • Troisième jour d’occupation du Collège Guillaume Budé (7, rue Jean Quarré 75019 Paris) par les Réfugiés de la Chapelle en lutte et leurs soutiens.
      Cette occupation fait suite au 10e démantèlement de campement en 8 semaines dans le quartier de la Chapelle et à la réunion qui s’est tenue à la Mairie de Paris, au cours de laquelle les Réfugiés ont fait part de leur désarroi au cabinet de Mme Hidalgo, sans qu’aucune réaction constructive leur soit apportée.
      Les négociations avec la Mairie de Paris et la Préfecture prévues hier à 18 heures ont été reportées à lundi, sur demande des réfugié(e)s, qui demandent à s’adresser directement à Mme Anne Hidalgo et à un représentant de la Préfecture.
      En effet, ils estiment qu’après de longs mois à la rue sans être pris en considération, les pouvoirs publics n’ont pas à leur manifester une telle précipitation sitôt qu’ils ont trouvé un toit, inoccupé de surcroît.
      De son côté, la Préfecture a envoyé hier soir vers 22h un huissier sur les lieux. Les réfugiés sont toujours sous la menace d’une évacuation, peut-être avec un #prétexte_sanitaire cette fois-ci. « Mais la rue est-elle un lieu salubre », interrogent-ils ?
      La Chapelle en Lutte maintient sa demande d’ouverture d’un lieu collectif pérenne dans Paris intra-muros et sa volonté de rester dans le collège en attendant la mise aux normes de ce lieu.

      via un mel

    • GRAND-FORMAT. Dans le lycée des migrants à Paris - L’Obs
      reportage photo (Louis Witter)

      http://tempsreel.nouvelobs.com/galeries-photos/societe/20150804.OBS3647/grand-format-dans-le-lycee-des-migrants-a-paris.html

      Plusieurs fois par jour, une assemblée générale permet à chacun de prendre la parole. Migrants et réfugiés sont prioritaires et passent systématiquement avant les soutiens. 

      Dimanche soir, une fête est organisée dans la cour du lycée Jean Quarré par les migrants et leurs soutiens. Un tract, distribué dans les rues alentour, invite les habitants du 19e à venir à la rencontre de leurs « nouveaux voisins » et partager le barbecue.

      Les Afghans jouent aux cartes dans une ancienne salle de classe, vendredi soir. Chaque chambre s’est constituée par affinités mais également par origines ethniques. Beaucoup ont fait le voyage ensemble. « On se sent bien, ici », dit l’un d’eux en souriant devant la porte d’entrée. Des militantes ont aussi décidé de réserver une pièce aux seules femmes. Une intimité retrouvée, que ne permettait pas la rue.

    • Un aperçu des soit disant ’prises en charge" organisées par la Ville de Paris....

      Communiqué des migrants du centre Emmaüs-Solidarité de Joinville-le-Pont

      Lors de l’évacuation du jardin d’Eole le 19 juin 2015, Pascal Brice, directeur de l’OFPRA, nous a promis deux choses : un suivi de nos démarches et un hébergement correct. Nous avions alors été relogés au centre Emmaüs Solidarité de Joinville-le-Pont.
      Presque deux mois plus tard, ces promesses n’ont pas été tenues.
      Nul suivi de nos démarches n’a été entrepris. Si nous comparons notre situation légale à celle des migrants restés à la Chapelle, nous constatons qu’ils sont plus avancés que nous.
      Nous vivons dans un foyer entouré de grilles, loin de la ville et cachés par la forêt. Les conditions d’hygiène y sont déplorables. Il n’y a aucun moyen de laver ses affaires, pas même une bassine et de l’eau ; un savon est divisé entre vingt personnes. La nourriture est mauvaise et insuffisante. Tous les jours nous sommes contraints de frauder parce que le centre ne nous fournit pas de titres de transport. Après 23h30, il est impossible de rentrer dormir au centre, et si on ne rentre pas une nuit, on est expulsé définitivement. Les visites sont interdites sauf le week-end ; l’administration du centre a également interdit les visites entre les chambres, mais nous passons outre. Ce n’est qu’au prix d’une longue insistance que nous avons obtenu des cours de français. Nos « conditions d’hébergement » ressemblent à des conditions de détention.
      Nous ne sommes pas venus en France par amour pour celle-ci ou pour demander la charité. Nous ne sommes pas venus pour avoir simplement un toit et de la nourriture, nous sommes venus parce que dans nos pays il y a la guerre, nous sommes venus pour être considérés comme des hommes, nous sommes venus pour que nos droits soient respectés.
      Aujourd’hui nous demandons :
      Où est le respect des droits de l’homme ?
      Où est le respect de la loi française ?
      Nous voulons que le gouvernement prenne conscience de notre situation.
      Nous exigeons que les promesses qui nous ont été faites, celle d’un suivi pour nos démarches et d’un hébergement correct (avec tout ce que cela comprend en termes de droits sociaux), soient respectées.
      Nous exigeons des explications en personne de la part de Pascal Brice, directeur de l’OFPRA.

      Appel à dons pour les réfugiés du collège Guillaume Budet : 7 rue Jean Quarré 75019. Urgence literie, couettes, couvertures, de préférence sacs de couchage. Merci de faire en sorte que la distrib soit effectuée par l’organisation pour éviter les tensions et un partage inégal

    • http://blogs.mediapart.fr/blog/la-chapelle-en-lutte
      Le blog de La Chapelle en Lutte

      –-

      "Bruno Julliard, maintenant passons aux choses sérieuses...",
      communiqué du 4 Août 2015
      06 AOÛT 2015 | PAR LA CHAPELLE EN LUTTE

      Aujourd’hui, en fin d’après-midi, Bruno Julliard annonçait en conférence de presse que la Mairie de Paris ne procéderait pas à l’expulsion de l’établissement scolaire que plus de 200 réfugiés de 12 nationalités occupent depuis 4 jours, soutenus par le collectif La Chapelle en Lutte.

      Si nous sommes soulagés par cette déclaration, qui augure quelque répit pour les réfugiés et nous permet à tous d’envisager la reprise du suivi sanitaire et juridique des migrants, de redémarrer les cours de langues et d’organiser une série d’évènements culturels et intellectuels, nous tenons à exprimer que cette résistance ne s’arrête pas ici.

      Avant-hier encore, la Mairie nous assurait qu’il était inenvisageable de transformer le collège que nous occupons car les cours y reprendraient à la rentrée. Aujourd’hui, le premier adjoint de Mme Hidalgo propose de transformer ce lieu en centre d’hébergement d’urgence. Ce volte-face est la preuve que notre mouvement porte ses fruits mais justifie aussi notre circonspection à l’égard des pouvoirs publics concernant la question des droits des réfugiés.

      En effet, M. Julliard déclare vouloir poursuivre la politique que la Mairie applique depuis le mois de juin, celle de l’atomisation des réfugiés dans des centres d’hébergement de qualité pour le moins inégale, éparpillés dans toute l’Île de France.

      Encore une fois, nous réitérons notre refus de la mise en concurrence des indigences et réclamons la création de lieux d’accueil adaptés aux migrants et demandeurs d’asile, en respect, notamment, de la Convention de Genève.

      Les hébergements d’urgence ne sont pas pérennes et l’offre de M. Julliard ne correspond pas aux demandes des migrants.

      Enfin, à la lumière des précédentes évacuations et des prétendues mises à l’abri humanitaires, nous sommes sceptiques quand à l’établissement des listes de migrants que la Mairie nous réclame.

      La Chapelle en Lutte

      –-
      https://www.facebook.com/pages/Comit%C3%A9-de-soutien-des-Migrants-de-la-Chapelle/383876428489763
      https://twitter.com/MigrantChapelle

    • A Paris, l’occupation d’un lycée professionnel désaffecté du 19e arrondissement a entraîné une salve de communiqués. Claude Goasguen, député de Paris, a dénoncé un « précédent qui constitue un attrait toujours plus important des migrants », et Nadine Morano, députée européenne, a pris la même ligne, évoquant un « #appel_d’air considérable à l’immigration illégale », tout en dénonçant dans le même texte la #saleté des rues de Paris « envahies de SDF, de matelas sur les trottoirs. Une honte pour l’#image_de_la_France ».

      Les migrants, angle d’attaque estival de la droite
      http://www.lemonde.fr/politique/article/2015/08/05/les-migrants-angle-d-attaque-estival-de-la-droite_4712207_823448.html

    • Communiqué de Presse

      L’occupation du lycée désaffecté Guillaume Budé a été émaillée de plusieurs violences policières, ce dès son occupation. En effet, un membre du comité de soutien a été gravement blessé au crâne lors de l’occupation et un réfugié afghan s’est vu emmener au poste dès le lendemain matin de la prise des lieux qui a permis à quelques centaines de migrant-e-s d’échapper à la rue en occupant un bâtiment public inusité.

      
Les pouvoirs publics ont depuis lors manié la carotte, en disant être prêts au « dialogue » avec les réfugiés et leurs soutiens, sans jamais lâcher le bâton. Ainsi, des patrouilles et des contrôles récurrents ont lieu dans le quartier et, notamment, au métro Place des Fêtes, station par laquelle les migrant-e-s qui souhaitent avoir un toit sur la tête et rejoindre le mouvement sont contraints de passer pour rejoindre les autres réfugié-e-s.
Ces contrôles au faciès sont inadmissibles comme est inadmissible la circulation de policiers armés de flash-balls aux abords du bâtiment occupé.

      
Aujourd’hui en fin de journée, une membre du Comité de soutien aux migrants de La Chapelle cherchant à s’enquérir des conditions d’un énième contrôle dans les couloirs du métro, a été arrêtée et placée en garde à vue au commissariat central du XIXème arrondissement, dont espérons-le ! , elle devrait ressortir d’un instant à l’autre.

      
Hier soir, toujours à la station Place des Fêtes, deux autres membres du Comité de Soutien ont été intimidées par une femme policier qui les a menacées de conduire les deux réfugiés qu’elle et ses collègues contrôlaient au poste si celles-ci ne quittaient pas le lieu du contrôle. Heureusement, ceux-ci étaient munis de titres de séjour provisoires en tant que demandeurs d’asile. Mais quid de tous ceux qui sont encore en cours de domiciliation (cette démarche prend 2 mois) et n’ont pas encore obtenu de rendez-vous en préfecture ?

      
Nous dénonçons vigoureusement cette arrestation tout comme ce hiatus entre la Mairie de Paris - qui nous promet - notamment par voie de presse - de ne pas être expulsés par les forces de l’ordre de l’établissement scolaire que nous occupons - et le Ministère de l’Intérieur, qui ordonne ces contrôles d’identité dans le quartier.

      
Nous exigeons l’arrêt immédiat de ce harcèlement policier.

      La Chapelle en Lutte

      via https://www.facebook.com/pages/Comit%C3%A9-de-soutien-des-Migrants-de-la-Chapelle/383876428489763

    • Maison des migrants à Paris : Appel à la solidarité et au soutien matériel des 200 réfugié(e)s qui occupent le collège Guillaume Budé... [Dons en ligne]
      https://www.facebook.com/pages/Comité-de-soutien-des-Migrants-de-la-Chapelle/383876428489763

      Maintenant que nous avons une maison, même provisoire, nous avons à nouveau vraiment besoin de vos dons, financier, matériels et « temporels » (présence). Nous aimerions réhabiliter au moins partiellement le lieu lui donner un coup de frais. Nous avons besoin de draps, de couettes, de couvertures, de sacs de couchage, de tapis de sol et de matelas, de matériel de cuisine etc... Merci infiniment pour votre soutien, vous avez rendu énormément de choses possibles. Nous voulons continuer de faire avancer leur cause, tous ensemble.
      http://www.gofundme.com/wp4c9k

    • 40 migrants hébergés dans un centre emmaüs 47 rue raymond losserand dps le 28 juillet, ont commencé une #grève_de_la_faim auj pour dénoncer leurs conditions de prise en charge : nourriture immangeable et en quantité insuffisante, pas de produits d’hygiène, pas de tickets de métro, pas de suivi administratif, pas droit aux visites...

      Samedi 15/8 à 15h Assemblée générale à la Maison des réfugiés, collège Guillaume Budé, rue Jean-Quarré, Paris 19e.

      infos reçues par mel

    • La police intervient au foyer Emmaus occupé...

      Communiqué des migrants du centre Emmaüs-Solidarité du 47 rue Raymond Losserand - 75014 Paris

      Lors de l’évacuation de la halle Pajol, le 28 juillet dernie, Pascal Brice, directeur de l’OFPRA, nous a promis deux choses : un suivi de nos démarches et un hébergement correct. Nous avions alors été relogés au centre Emmaüs Solidarité de la rue Raymond Losserand.
      15 jours plus tard, ces promesses n’ont pas été tenues.
      Nul suivi de nos démarches n’a été entrepris. Si nous comparons notre situation légale à celle des migrants restés à la Chapelle, nous constatons qu’ils sont plus avancés que nous.
      Nous avons décidé de commencer ce matin une grève de la faim pour protester contre les conditions indignes que nous subissons : absence de titres de transport, nourriture insuffisante et de très mauvaise qualité, interdiction de droit de visite, entre autres.
      Nous sommes venus parce que dans nos pays il y a la guerre, nous sommes venus pour être considérés comme des hommes, nous sommes venus pour que nos droits soient respectés.
      Aujourd’hui nous demandons :
      Où est le respect des droits de l’homme ?
      Où est le respect de la loi française ?
      Nous voulons que le gouvernement prenne conscience de notre situation.
      Nous exigeons que les promesses qui nous ont été faites, celle d’un suivi pour nos démarches et d’un hébergement correct (avec tout ce que cela comprend en termes de droits sociaux), soient respectées.
      Nous exigeons des explications en personne de la part de Pascal Brice, directeur de l’#OFPRA.