person:rex tillerson

  • ExxonMobil, Goldman Sachs et compagnie : les intérêts privés investissent l’administration américaine
    http://www.bastamag.net/ExxonMobil-Goldman-Sachs-et-compagnie-les-interets-prives-investissent-l

    Donald Trump vient de choisir son secrétaire d’État, l’équivalent du ministre des Affaires étrangères : ce sera Rex Tillerson, patron de la firme pétrolière ExxonMobil. Sa nomination intervient après celle du numéro deux de la banque Goldman Sachs, Gary Cohn, au poste de conseiller économique de la Maison blanche. Rex Tillerson est le troisième ancien cadre de la banque à rejoindre l’administration Trump, après Steven Mnuchin, directeur de fonds spéculatifs, nommé au Trésor, et Steve Bannon, animateur du (...)

    En bref

    / #Climat, #Multinationales, #Finance, #Conservateurs, #Droites_extrêmes, #Amériques

  • Les experts du climat dans le collimateur de Trump

    http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/12/14/les-experts-du-climat-dans-le-collimateur-de-trump_5048729_3244.html

    Les scientifiques redoutent une chasse aux sorcières et dénoncent des tentatives d’intimidation de la part de l’équipe de transition du président élu.

    C’est un symposium au sujet surprenant qui devait se tenir mercredi 14 décembre à San Francisco, à l’occasion du congrès d’automne de l’American Geophysical Union (AGU), la société savante des chercheurs en géosciences. La thématique – « Le détournement de la loi américaine à des fins de harcèlement, d’intimidation et de discrédit des chercheurs » – illustre l’inquiétude de la communauté des sciences du climat devant les récentes déclarations du président élu Donald Trump.
    Une inquiétude avivée par la révélation, par la presse américaine, d’un questionnaire transmis par l’équipe de transition de M. Trump à l’ensemble des services du ministère de l’énergie américain, leur demandant notamment de dresser la liste des personnels ayant travaillé, de près ou de loin, sur la question climatique ou sur les énergies renouvelables.

    L’équipe de Donald Trump a demandé la liste des employés du ministère de l’énergie ayant travaillé sur le climat

    La crainte d’une chasse aux sorcières gagne du terrain. « En temps normal, je réserverais mon jugement en supposant a priori qu’il s’agit simplement d’une collecte d’information légitime, observe Michael Mann, le directeur du Earth System Science Center de l’université de Pennsylvanie. Cependant, cette dernière révélation ne vient pas hors de tout contexte. Cela soulève une réelle préoccupation, celle que l’équipe de transition [de M. Trump] puisse prendre des gens pour cible, en particulier des scientifiques. »

    « C’est fréquent de voir les équipes de transition interroger les structures gouvernementales sur leurs politiques, ajoute Michael Halpern, de l’Union of Concerned Scientists (UCS), une organisation de promotion de la science. Ce qui ne l’est pas, c’est de demander des listes d’employés de ces structures et de cibler des fonctionnaires qui font simplement leur travail. »

    « Inquiétude »

    Le ministère de l’énergie se refuse pour le moment à transmettre les noms de ses collaborateurs, mais cette tentative d’intimidation ne laisse pas indifférents les ONG et les think tanks investis dans la thématique climat, qui craignent eux aussi d’être la cible de l’administration entrante. « Il n’y a pas un membre du cabinet de Donald Trump qui ne soit climatosceptique », note Jesse Bragg, de Corporate Accountability International, une organisation de défense de l’environnement et des droits de l’homme.

    Mardi 13 décembre, le 45e président américain a en effet désigné Rex Tillerson, le patron du groupe pétrolier ExxonMobil, au poste de secrétaire d’Etat. « C’est cet homme lié au secteur des énergies fossiles, sans aucune expérience diplomatique, qui va représenter les Etats-Unis dans les négociations internationales sur le changement climatique », se désole Jesse Bragg.

    M. Trump a confié le ministère de l’énergie à Rick Perry, ancien gouverneur du Texas et partisan de la suppression de cette administration… Il a promis la direction de l’Agence de protection de l’environnement à Scott Pruitt, le ministre de la justice de l’Oklahoma, très hostile aux mesures prises par l’équipe Obama pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. « Il y a à l’évidence dans la communauté des chercheurs en sciences du climat une inquiétude d’être harcelé, intimidé, d’être empêché de parler de ce que nous savons, c’est-à-dire de l’accumulation de faits sur le changement climatique et la manière dont les activités humaines y contribuent », explique Christine McEntee, la directrice exécutive de l’AGU.

    Un vade-mecum circule dans la communauté des chercheurs sur le climat pour les préparer au harcèlement

    Aux Etats-Unis, depuis le début des années 2000 et en vertu des lois de transparence, des think tanks néoconservateurs ou libertariens, ainsi que des ministres de la justice de certains Etats requièrent de manière systématique l’accès aux courriels ou aux documents de recherche de climatologues. Une pratique considérée par les chercheurs comme un détournement de la loi et une forme de harcèlement. Au point que, en 2011, des universitaires et des juristes ont créé le Climate Science Legal Defense Fund, qui offre une assistance juridique aux scientifiques confrontés à ces situations.
    Depuis début décembre, un petit vade-mecum rédigé par l’organisation circule dans la communauté des chercheurs sur le climat pour préparer ceux-ci « au harcèlement politique et à l’intimidation juridique » : « En cas de doute, appeler un avocat », « séparer les e-mails professionnels et personnels », « ne pas répondre aux messages de harcèlement, mais ne pas les effacer », etc.

    Parades

    Les chercheurs redoutent également que l’activité scientifique elle-même soit entravée. L’équipe de transition de M. Trump a déclaré que la NASA devrait cesser ses activités d’observation de la Terre. Une telle décision aurait un impact considérable, au-delà de la recherche américaine. Car, rappelle Stefan Rahmstorf, directeur du Potsdam Institute for Climate Impact (Allemagne), « comprendre notre planète implique une coopération mondiale des systèmes d’observation ». « Nous pensons qu’il y a un risque que les financements de la recherche et des infrastructures scientifiques soient remis en cause, dit Mme McEntee. Mais ce sont des risques que le Congrès a déjà fait peser sur nous l’an passé et nous avons réussi à les éviter. »

    La situation est toutefois jugée suffisamment inquiétante par les chercheurs eux-mêmes pour que des listes de bases de données (températures, couverture des glaces, etc.) s’échangent sur les réseaux sociaux, afin que des sites miroirs soient créés hors des Etats-Unis ou sur des sites non administrés par des agences fédérales. « Sous l’administration Bush, des chercheurs avaient remarqué que des sites Web d’agences fédérales avaient été modifiés, voire supprimés, témoigne Michael Halpern. Il y a donc une volonté de se prémunir contre ce genre de menace. D’autant plus que dans le questionnaire [adressé par l’équipe de M. Trump au ministère de l’énergie], il y avait une question spécifique sur les sites Web relatifs au climat, créés ou modifiés par ces services au cours des trois dernières années. »

    Le vent de panique ne concerne pas seulement les sciences du climat. « Des scientifiques des universités commencent à regarder les bases de données relatives à d’autres disciplines et maintenues par des laboratoires fédéraux qui pourraient être menacées et qui doivent être sauvegardées », raconte M. Halpern. Début décembre, une centaine d’ONG américaines ont par ailleurs adressé une lettre ouverte à Donald Trump et au Congrès, leur demandant de prendre conscience de la crise climatique et d’y répondre sans tarder.

    Dans la sphère des négociations sur le climat, on réfléchit à des parades. « Il ne s’agit pas pour le moment de résistance, mais plutôt de réflexion autour du repli américain ou de l’idée d’intenter des procès contre les abus du pouvoir exécutif », confie l’ex-négociatrice de la France, Laurence Tubiana.

    Pour leur part, les climatologues gardent vif le souvenir de l’administration Bush. En février 2007, l’Union of Concerned Scientists avait mené une enquête auprès de 300 scientifiques issus de sept agences fédérales (NASA, NOAA, EPA, etc.). Quelque 46 % des répondants avaient déclaré avoir « été témoin ou fait personnellement l’expérience de pressions pour éliminer les expressions “changement climatique” ou “réchauffement global”, ou d’autres termes similaires, de toute une variété de communications ». Environ 40 % avaient constaté, sur les sites Internet de leur agence, « la publication anormalement retardée ou la disparition de rapports ou de documents scientifiques sur le climat ». Et près de la moitié avait remarqué « des exigences administratives nouvelles ou inhabituelles ayant entravé des travaux liés au climat ».

  • ExxonMobil, Goldman Sachs et compagnie : que signifie la nouvelle administration Trump ?
    http://multinationales.org/ExxonMobil-Goldman-Sachs-et-compagnie-que-signifie-la-nouvelle-admi

    Donald Trump vient d’officialiser son choix pour le poste de Secrétaire d’État, l’équivalent du ministre des Affaires étrangères : ce sera Rex Tillerson, patron de la firme pétrolière ExxonMobil. Une nomination qui intervient après celle de dirigeants de Goldman Sachs, de climato-sceptiques et autres figures peu recommandables. La démarche est sans ambiguïté : il s’agit de mettre l’appareil d’État et les autorités de régulation entre les mains de ceux mêmes qui n’ont cessé de combattre leurs tentatives de (...)

    Actualités

    / #États-Unis, #Lobbying, #influence, #privatisation, #normes_et_régulations, #oligarchie

    « http://www.rollingstone.com/politics/features/trumps-epa-pick-is-the-fossil-fuel-industrys-con-man-w454716 »
    « http://www.motherjones.com/politics/2016/11/education-secretary-betsy-devos-vouchers-michigan-trump »
    « https://www.thenation.com/article/trumps-transition-team-is-dirty-and-its-dark »

  • Donald Trump nomme Rex Tillerson, PDG d’ExxonMobil, au poste de secrétaire d’Etat
    https://www.crashdebug.fr/international/12820-donald-trump-nomme-rex-tillerson-pdg-d-exxonmobil-au-poste-de-secre

    Selon un communiqué officiel, le président américain élu a désigné Rex Tillerson, proche de Vladimir Poutine, à la tête de la diplomatie américaine.

    Rex Tillerson, lors du Congrès mondial du gaz, à Paris, le 2 juin 2015. Benoit Tessier / REUTERS

    L’incertitude va s’ajouter à l’incertain. Le président élu Donald Trump, dont la vision des affaires étrangères n’a cessé d’alimenter les interrogations, a en effet annoncé mardi 13 décembre via un communiqué son intention de nommer un néophyte à la tête de la diplomatie américaine. M. Trump a définitivement tranché en faveur du dernier nom évoqué pour ce poste stratégique, celui de Rex Tillerson, 64 ans, le patron du géant pétrolier ExxonMobil.

    Ce dernier, qui devait quitter la compagnie en mars, atteint par la limite d’âge, y a effectué toute sa carrière. Elle l’a (...)

    #En_vedette #Actualités_internationales #International

  • Russia Applauds Trump Dream Team as Exxon CEO Eyed for State - Bloomberg
    https://www.bloomberg.com/news/articles/2016-12-11/putin-awaits-fantastic-trump-team-as-exxon-ally-may-head-state

    With two decades of deal-making in Russia’s vital oil industry under his belt, Rex Tillerson is Vladimir Putin’s kind of man.

    The Exxon Mobil Corp. chief is also in Donald Trump’s sights for secretary of state, fueling optimism in Moscow that a longed-for thaw in relations is near.

    If nominated and confirmed, Tillerson would join another supporter of closer cooperation with Russia at the top of America’s policy-making apparatus, Michael Flynn, the president-elect’s national security adviser. Add in Trump’s nominee for defense secretary, retired General James Mattis, who’s viewed in Moscow as more pragmatic than his predecessors, and the Kremlin couldn’t ask for much more, according to Sergei Markov, a consultant to Putin’s staff.

    This is a fantastic team,” Markov said by phone from the Russian capital on Sunday. “These are people that Russia can do business with.

  • Rex Tillerson of ExxonMobil Expected to Be Named Trump’s Secretary of State: Sources - NBC News
    http://www.nbcnews.com/politics/2016-election/rex-tillerson-exxon-mobil-expected-be-named-trump-s-secretary-n694371

    Donald Trump is expected to nominate ExxonMobil CEO Rex Tillerson as his secretary of state, two sources close to the transition process told NBC News on Saturday.

    The 64-year-old veteran oil executive has no government or diplomatic experience, although he has ties to Russian President Vladimir Putin. The pick would put to rest weeks-long speculation of who would earn the post as the U.S.’s top diplomat, and would place Tillerson fourth in line to the presidency.

    He will also be paired with former U.N. Ambassador John Bolton as his deputy secretary of state, one of the sources added, with Bolton handling day-to-day management of the department.

    • One of ExxonMobil’s and Russia’s biggest deals fell victim to the sanctions imposed by the Obama administration in reaction to Russia invading Crimea in 2014. That deal to drill in the offshore Arctic Kara Sea oil field would have reportedly been worth $500 billion.

      [...] Tillerson’s role and financial stake in ExxonMobil — the fifth-largest publicly traded company in the world with a $369 billion market cap — could open up cases of conflict of interest. His ExxonMobil shares are reportedly worth about $151 million.

      Tillerson was brought into Trump Tower for an interview with Trump at the recommendation of former Secretary of State Condoleezza Rice and Defense Secretary Robert Gates, who count Exxon among their private consulting clients, according to two sources familiar with the conversations. His name was first publicly floated for the job in early December and he met privately with Trump on Tuesday. Rice sat down with the President-elect in late November, and Gates followed her three days later.

      http://www.politico.com/blogs/donald-trump-administration/2016/12/rex-tillerson-exxonmobil-secretary-state-232455

  • Le patron d’ExxonMobil veut bien du gaz de schiste, mais pas chez lui | Olivier Demeulenaere – Regards sur l’économie
    http://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2014/03/03/le-patron-dexxonmobil-veut-bien-du-gaz-de-schiste-mai

    Le président d’ExxonMobil veut bien du gaz de schiste, mais pas chez lui : il a saisi la justice américaine pour demander la destruction d’un château d’eau près de son ranch au Texas destiné à alimenter des opérations de fracking (fracturation).

    Rex Tillerson, dont le groupe mène campagne pour défendre l’exploitation du gaz de schiste aux Etats-Unis, s’est associé à d’autres millionnaires possédant comme lui de luxueuses propriétés installées autour de Bartonville où est construit ce château d’eau d’environ 49 mètres de haut, selon une plainte déposée auprès d’un tribunal texan.

    Pour eux, ce château d’eau est « une nuisance publique et privée ». Cette « monstruosité », poursuivent-ils, va à l’encontre d’un engagement de la municipalité de Bartonville de protéger ses citoyens de constructions qui perturberaient leur tranquillité et l’environnement autour d’eux. Ils disent craindre notamment « le bruit des camions transportant l’eau vers les puits d’extraction » de gaz de schiste.

    Ils expliquent avoir choisi Bartonville pour vivre dans un « lotissement haut de gamme, loin des grands ensembles et de structures qui pourraient dévaluer les propriétés et affecter le style de vie bucolique » qu’ils recherchent. Un juge de première instance a donné raison au constructeur mais M. Tillerson et ses illustres co-plaignants ont fait appel. La justice doit rendre sa décision entre juin et juillet.

    Le patron de Bartonville Water Supply Corporation Jim Leggieri, a affirmé jeudi à l’AFP que son château d’eau n’engendrait pas un trafic routier supérieur à la normale. « La plupart des forages sont finis dans cette zone », a-t-il assuré. « Ce que nous allons alimenter en eau, ce sont des zones agricoles et les 6.000 habitants de la commune. Nous avons discuté avec Rex (Tillerson), mais il ne veut rien entendre. C’est un peu ridicule », a conclu M. Liggieri.

    Cette affaire intervient alors qu’ExxonMobil et les groupes énergétiques mènent campagne pour convaincre les Américains des bienfaits de l’exploitation du gaz de schiste aux Etats-Unis, le combustible fossile de demain. Ils rencontrent l’hostilité des défenseurs de l’environnement dans différents Etats aux sous-sols riches, comme celui de New York.

    #gaz-de-schiste
    #ExxonMobil
    #fracking

  • Le patron d’ExxonMobil s’oppose à du gaz de schiste près de chez lui
    http://www.brujitafr.fr/article-le-patron-d-exxonmobil-s-oppose-a-du-gaz-de-schiste-pres-de-chez-l

    Le président d’ExxonMobil, Rex Tillerson, veut bien du gaz de schiste, mais pas chez lui : il a saisi la justice américaine pour demander la destruction d’un château d’eau situé à proximité de son ranch luxueux à Bartonville (Texas) et destiné à alimenter des opérations de fracking (fracturation hydraulique). La modeste demeure de l’intéressé M. Tillerson, dont le groupe mène campagne pour défendre l’exploitation du gaz de schiste aux Etats-Unis, s’est associé à d’autres millionnaires possédant comme lui de luxueuses propriétés installées non loin de la zone où est construit ce château d’eau d’environ 49 mètres de haut, selon une plainte déposée auprès d’un tribunal texan. Pour eux, ce château d’eau est “une nuisance (...)

    #NATURE_/_ECOLOGIE

  • Le Monde relayé par DNDF

    Des Nouvelles Du Front » Dans notre série « nous vivons une époque formidable »
    http://dndf.org/?p=13338

    C’est l’histoire de l’arroseur arrosé. Celle d’un château d’eau que Rex Tillerson ne veut pas voir aux portes de son ranch, situé à Bartonville, au Texas. Avec une poignée de ses concitoyens, le citoyen américain s’oppose au projet depuis des mois. L’édifice est destiné, en particulier, à alimenter en eau les puits d’extraction de gaz de schiste situés à proximité de cette petite ville prospère proche de Dallas, selon la méthode contestée de la fracturation hydraulique.

    #not_in_my_backyard

  • Mon avis t’intéresse : le gaz de #schiste oui, mais pas chez moi
    http://monavistinteresse.blogspot.fr/2014/02/le-gaz-de-schiste-oui-mais-pas-chez-moi.html

    monsieur Rex Tillerson ne désire pas avoir un puits devant le portail de sa demeure, il refuse le fracking devant son jardin, d’autant que cela ferait baisser la valeur de son modeste ranch. Il se plaint du bruit que cette navrante technologie pourrrait entrainer, du ballet incessant de camions que cela causerait...non, vraiment, Tillerson vous le dit, le fracking pas chez lui !

    #NIMBY

  • ExxonMobil CEO: ‘What good is it to save the planet if humanity suffers?’ - The Globe and Mail
    http://www.theglobeandmail.com/report-on-business/top-business-stories/exxonmobil-ceo-what-good-is-it-to-save-the-planet-if-humanity-suffers/article12258350

    Here’s what the chief executive officer of ExxonMobil Corp. told shareholders yesterday: “What good is it to save the planet if humanity suffers?”

    Rex Tillerson was responding to issues raised by environmental activists, who, according to reports of the annual meeting, wanted the world’s biggest oil company to establish greenhouse gas emission targets.

    Shareholders voted that down, by 3 to 1. They also nixed a proposal to ban discrimination where sexual orientation is concerned.

    #pétrole #environnement #cdp #quote (j’inaugure #quote pour les citations mémorables)