person:richard descoings

  • Lasch, Macron et la sécession des élites
    http://www.dedefensa.org/article/lasch-macron-et-la-secession-des-elites

    Lasch, Macron et la sécession des élites

    Un peuple contre son élite américanisée-friquée-bobo. La situation française est exemplaire, caricaturale. Le pays de la monarchie absolue est devenu celui de la dictature branchée absolue. D’où ces révoltes contre les Marie-Antoinette de la création… On se référera pour illustrer ce que je dis à l’incroyable livre de Raphaëlle Bacqué (un de mes anciennes condisciples à sciences-po) sur le Richard Descoings un temps idolâtré. Il explique la rupture entre un peuple et ses élites.

    Le célèbre écrivain de SF William Gibson distingue dans son Neuromancien les élites (qui ont accès aux riches banques de données) et la masse des hommes zombis qu’il nomme la viande. Gibson voit son pays développer une dystopie. La viande on le voit sous nos yeux, c’est la race honnie et méprisable (...)

  • Education nationale : « 9-3 », v’là les renforts des grandes écoles
    http://www.liberation.fr/france/2017/06/22/education-nationale-9-3-v-la-les-renforts-des-grandes-ecoles_1578874

    Le projet #Teach_for_France est né dans le bureau de la ministre de l’#Education nationale Najat Vallaud-Belkacem, en 2015, sous l’impulsion de Nadia Marik, ancienne directrice adjointe chargée de la stratégie et du développement de Sciences-Po et veuve de son ancien directeur Richard Descoings. Il est la version française du réseau Teach for All, un concept imaginé par Wendy Kopp, étudiante à l’université de Princeton, qui créa Teach for America en 1990. Son ambition ? Permettre à des diplômés des plus grandes universités d’enseigner deux ans dans les zones les plus défavorisées des Etats-Unis, afin de corriger les inégalités scolaires.

    [...] Pour être acceptés, les quelque 60 postulants [pour la rentrée prochaine] ont dû préparer une minileçon sur un sujet et dans la discipline de leur choix, répondre collectivement à une question pédagogique donnée et passer un entretien individuel. Le tout devant un jury composé de personnalités issues de l’Education nationale mais aussi du privé, telles qu’un membre des ressources humaines de L’Oréal.

    Si les enseignants sont rémunérés par l’Education nationale au même salaire que les autres contractuels, Teach for France reçoit des subventions du ministère de la Ville, de la Jeunesse et des Sports ainsi que d’entreprises partenaires comme AT Kearney, Eurazeo et Western Union. Un mélange des genres critiqué par les syndicats enseignants.

    « Teach for France », un danger pour l’école publique
    http://www.humanite.fr/teach-france-un-danger-pour-lecole-publique-613350

    Qui finance le réseau [Teach for All] ?

    Maria Noland : Ce sont des multinationales. Elles profitent de leur implantation locale pour développer le réseau et se coordonnent pour transformer l’école en marché grâce au soutien de cabinets de conseil. Par exemple, le cabinet d’affaires et de conseil McKinsey & Company, implanté dans des dizaines de pays dont la France, est l’un des principaux donateurs. Il est à la fois capable d’analyser ce qui ne va pas et d’avancer des solutions. Ainsi, la création de Teach First en Grande-Bretagne a suivi la publication d’un rapport sur les inégalités scolaires signé par McKinsey & Co. En Belgique, la compagnie vient de participer à l’élaboration d’un rapport facturé 38 000 euros au gouvernement. Et a inspiré la réforme de l’éducation. Des cadres dirigeants des entreprises pilotent les réseaux locaux. Bernard Ramanantsoa, administrateur de Teach for France, a travaillé avec le cabinet McKinsey & Co. Il fréquente également les cabinets ministériels et la haute fonction publique comme conseiller. Laurent Bigorgne, le vice-président de Teach for France, est aussi un proche du pouvoir nommé par l’ancienne ministre de l’Enseignement supérieur [Geneviève Fioraso] au comité Sup’Emploi. Il dirige l’Institut Montaigne, un think tank ouvertement néolibéral et favorable à la réduction du budget de l’éducation.

    #privatisation

  • Attentats de Téhéran : « Ce n’est pas la population en tant que telle qui était visée »
    http://www.20minutes.fr/monde/2082595-20170608-attentats-teheran-population-tant-telle-visee

    Il faut savoir que l’Iran est une exception de Daesh : en Europe, ce sont les lieux de vie, les terrasses et les salles de concert qui sont visés et en Irak, ce sont les marchés et les cérémonies religieuses qui sont frappés par les attentats. Or, à Téhéran ce mercredi, ce sont deux lieux très peu fréquentés par les Iraniens qui ont été touchés. Le premier, le Parlement, symbolise l’appareil étatique et le second, le mausolée de l’ayatollah Khomeyni, incarne l’appareil idéologique de la République islamique d’Iran. Ce n’est pas la population en tant que telle qui était visée.

    Je cherche et je ne comprends pas ce qu’il faut en conclure.

    Note que tout de même, on dit les choses clairement... même si on ne parle ensuite que de Daech, et qu’on continue de faire comme s’il n’y avait que le Qatar qui soutient Daech.

    Le prince saoudien Mohamed Ben Salman, ministre de la Défense de son pays, a déclaré que l’Arabie saoudite allait faire en sorte d’importer cette guerre à l’intérieur des frontières iraniennes.

    • Pour Amélie Chelly, chercheuse associée au Centre d’analyse et d’intervention sociologique (Cadis, EHESS-CNRS), spécialiste de l’Iran et auteure de Iran, autopsie du chiisme politique (éd. du Cerf),…

      En tous cas, elle a un joli carnet d’adresses :

      IRAN : LE CHOIX DEMOCRATIQUE !
      http://mondeiranien.blogspot.com/2009/06/iran-le-choix-democratique.html

      IRAN : LE CHOIX DEMOCRATIQUE !
      juin 26, 2009
      […]
      Setâre Enayatzadeh, universitaire
      Prince Reza Pahlavi,

      Mohsen Sazegara, fondateur des Gardiens de la Révolution, puis animateur du mouvement réformateur jusqu’en 2003.

      Une soirée organisée par la revue Le Meilleur des mondes et la Confédération étudiante.
      Introduction :
      Richard Descoings, directeur de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris

      Animation :
      Julie Coudry
      Michel Taubmann

      Avec le soutien et/ou la participation de :
      Fadela Amara, secrétaire d’Etat à la Ville
      Martine Benayoun, vice-pdte de la LICRA
      Laurent Bérail, conseil économique et social, syndicaliste
      Pascal Bruckner, philosophe
      Jean-Louis Bianco, député PS, pdt de la mission parlementaire sur l’Iran
      Bernard Debré, député UMP
      Gilles Finchelstein, directeur général de la Fondation Jean Jaurès
      Romain Goupil, cinéaste
      Sihem Habchi, pdte de Ni Putes Ni Soumises
      André Glucksmann, philosophe
      Raphaël Haddad, pdt UEJF
      Jack Lang, député PS
      Bernard-Henri Lévy, philosophe
      Corinne Lepage, députée européen, Modem
      Jacky Mamou, ancien pdt de Médecins du Monde
      Richard Prasquier, pdt du CRIF
      Dominique Reynié, directeur général de la Fondation pour l’Innovation politique
      L’ESG, Ecole supérieure de Gestion
      Mohamed Sifaoui, journaliste
      Dominique Sopo, pdt de SOS-Racisme
      Manuel Valls, député PS
      Rama Yade, secrétaire d’Etat aux droits de l’Homme,
      Baki Youssoufou, pdt de la Confédération étudiante
      François Zimeray, ambassadeur des Droits de l’Homme

  • La distribution des rentes entre amis socialistes a commencé à Sciences Po

    http://enseignementsup.blog.lemonde.fr/2013/04/17/sciences-po-un-club-tres-select

    A peine arrivé, Frédéric Mion, qui a succédé à Richard Descoings à la tête de l’établissement parisien, fin mars, a nommé l’une de ses amies, Brigitte Taittinger-Jouyet au poste de directrice de la stratégie et du développement de l’Institut d’études politiques de Paris (IEP) en remplacement de Nadia Marik, la femme de Richard Descoings.

  • « Si je trouve que je suis trop payé ? La réponse est non » - Libération
    http://www.liberation.fr/societe/01012386940-si-je-trouve-que-je-suis-trop-paye-la-reponse-est-non

    Richard Descoings, le patron de Sciences-Po Paris, est dans la tourmente. La décision de supprimer, à partir de 2013, l’épreuve de culture générale au concours d’entrée a provoqué une levée de boucliers contre ce qui est perçu comme un mépris de la culture. Les révélations du site Mediapart sur sa rémunération et ses superbonus ont également égratigné l’image d’un homme déjà régulièrement contesté. Il s’explique sur ces questions. Pourquoi avez-vous décidé de supprimer l’épreuve de culture...

    #nanti #science_po