person:richard perle

  • #Terrorisme, raison d’État (1/2) | ARTE
    https://www.arte.tv/fr/videos/064376-000-A/terrorisme-raison-d-etat-1-2

    Avant le 11-Septembre, quelque quatre cents personnes avaient prêté allégeance à #Al-Qaida. Seize ans plus tard, on compte des dizaines de milliers de militants djihadistes répartis sur plusieurs continents. Les attaques terroristes se sont multipliées à travers le monde, entraînant en Occident une tension des relations avec les minorités et les pays musulmans. En violant les valeurs démocratiques qu’elle prétendait défendre, la « guerre contre la terreur » lancée par l’administration Bush au lendemain du 11-Septembre a eu l’effet d’"un coup de marteau dans une fiole de mercure" : elle a fragmenté une menace autrefois circonscrite, et s’est muée en un conflit mondial et permanent, formidable terrain pour le recrutement djihadiste, mais aussi pour les groupes #xénophobes qui montent en puissance, en #Europe comme aux #États-Unis. Tel est le sombre bilan qu’établissent, face au réalisateur Ilan Ziv (#Capitalisme), des dirigeants politiques, des responsables de la sécurité et des généraux américains, britanniques, français et israéliens qui ont vécu les événements de l’intérieur et au plus haut niveau.

    Qu’ils restent fidèles à leurs actes passés, comme le #néoconservateur Richard Perle, ou qu’ils s’avouent hantés par la culpabilité, comme l’ancien bras droit de Colin Powell au secrétariat d’État, Lawrence Wilkerson, ils permettent de comprendre pourquoi cette #guerre qui a ravagé le #Moyen-Orient et causé des centaines de milliers de #morts constitue une impasse dont il est difficile de sortir. Du #mensonge délibéré qui a déclenché l’invasion de l’Irak aux « sites noirs » où les États-Unis ont pratiqué la #torture, Ilan Ziv décrypte les faits à l’aune du présent, pour montrer combien les concepts forgés par une administration pourtant discréditée restent plus que jamais agissants.

  • Macron souhaite une loi contre les fausses informations en période électorale
    http://abonnes.lemonde.fr/actualite-medias/article/2018/01/03/emmanuel-macron-souhaite-une-loi-pour-lutter-contre-la-diffusion-de-

    Emmanuel Macron a annoncé mercredi 3 janvier qu’un « texte de loi » allait être déposé « prochainement » pour lutter contre la diffusion des fake news (« fausses informations ») sur Internet en « période électorale ». Le chef de l’Etat a annoncé ce futur texte lors de ses vœux à la presse, essentiellement consacrés à l’économie des médias, et prononcés à l’Elysée face à des journalistes et acteurs des médias.

    « Nous allons faire évoluer notre dispositif juridique pour protéger la vie démocratique de ces fausses nouvelles », a déclaré Emmanuel Macron lors de son discours. « Les plates-formes se verront imposer des obligations de transparence accrue sur tous les contenus sponsorisés afin de rendre publique l’identité des annonceurs et de ceux qui les contrôlent, mais aussi de limiter les montants consacrés à ces contenus », a-t-il précisé.

    Les paroles :

    « En cas de propagation d’une fausse nouvelle, il sera possible de saisir le juge à travers une nouvelle action en référé permettant le cas échéant de supprimer le contenu mis en cause, de déréférencer le site, de fermer le compte utilisateur concerné, voire de bloquer l’accès au site internet », a-t-il poursuivi.

    Mais qui jugera du fait que ceci ou cela est une « fausse nouvelle » ? Car bien entendu, jamais la presse, les médias, les scientifiques, les gouvernants n’ont proféré des « fausses nouvelles ».

    La réponse est plus loin :

    Ces propositions « seront la matière d’un débat que nous voulons large avec l’ensemble des professionnels », a ajouté le chef de l’Etat, qui a expliqué que les réflexions s’inspireraient de « différents modèles européens et internationaux ».

    Le problème (en fait, à la fois un problème et une opportunité) est que l’internet est, jusqu’à présent, composé d’amateurs et d’amatrices. En fait, c’est le retour du ron-ron des professionnels de la profession qui est autant leur horizon que la lutte contre le pouvoir des plateformes (si tel était le cas, ils auraient fait comme pour Al Capone : passer par la case impôts).

    Dans les Forum sociaux mondiaux, les activistes du Droit à la communication avaient depuis longtemps fait du refus de la diffusion de fausses nouvelles un axe central de la liberté d’expression. On se rappelle qu’en 2003 la Guerre d’Irak a été déclenchée par un flot de fausses nouvelles exploitées par les faucons du type Richard Perle, mais aussi par le New York Times, qui a reconnu, mais un peu tard, qu’on ne lui prendrait plus, et qui s’est débarrassé de la taupe de la CIA qui officiait dans ses rangs. Ce qui n’empêche pas tous les médias de faire appel à des « experts » qui ont tous maille à partir avec les grosses entreprises de leur secteur « d’expertise ».

    Bon, faudrait que je trouve le temps d’écrire vraiment un livre sur ce sujet...

    #Fake_news #Post_truth #Plateformisation #Censure

  • Neocons Defend Saudi Arabia
    https://lobelog.com/neocons-defend-saudi-arabia

    It’s remarkable that just 14 years ago, neocons like Richard Perle were calling for the Bush administration to include Riyadh among the capitals on Washington’s post-9/11 target list. Now the Saud family has again become their dearest friend. No less remarkable is how those fearless defenders of Western values and democratic governance are rallying in defense of an absolute monarchy and the undisputed and deep-pocketed leader of the counter-revolution against the reformist movements of the “Arab Spring.”

  • The Pentagon plan to ‘divide and rule’ the Muslim world
    http://www.middleeasteye.net/columns/pentagon-plan-divide-and-rule-muslim-world-1690265165

    Davidson points out that there is precedent for this: “There have been repeated references in the Reagan era to the usefulness of sectarian conflict in the region to US interests.”

    One post-Reagan reiteration of this vision was published by the Jerusalem-based Institute for Strategic and Political Advanced Studies for Benjamin Netanyahu. The 1996 paper, A Clean Break, by Douglas Feith, David Wurmser and Richard Perle – all of whom went on to join the Bush administration – advocated regime-change in Iraq as a precursor to forging an Israel-Jordan-Turkey axis that would “roll back” Syria, Lebanon and Iran. The scenario is surprisingly similar to US policy today under Obama.

    Twelve years later, the US Army commissioned a further RAND report suggesting that the US “could choose to capitalise on the Shia-Sunni conflict by taking the side of the conservative Sunni regimes in a decisive fashion and working with them against all Shiite empowerment movements in the Muslim world… to split the jihadist movement between Shiites and Sunnis.” The US would need to contain “Iranian power and influence” in the Gulf by “shoring up the traditional Sunni regimes in Saudi Arabia, Egypt, and Pakistan”. Simultaneously, the US must maintain “a strong strategic relationship with the Iraqi Shiite government” despite its Iran alliance.

    Around the same time as this RAND report was released, the US was covertly coordinating Saudi-led Gulf state financing to Sunni jihadist groups, many affiliated to al-Qaeda, from Iraq to Syria to Lebanon. That secret strategy accelerated under Obama in the context of the anti-Assad drive.

    The widening Sunni-Shia sectarian conflict would “reduce the al-Qaeda threat to US interests in the short term,” the report concluded, by diverting Salafi-jihadist resources toward “targeting Iranian interests throughout the Middle East,” especially in Iraq and Lebanon, hence “cutting back… anti-Western operations”.

    By backing the Iraqi Shiite regime and seeking an accommodation with Iran, while propping up al-Qaeda sponsoring Gulf states and empowering local anti-Shia Islamists across the region, this covert US strategy would calibrate levels of violence to debilitate both sides, and sustain “Western dominance”.

    Le rapport de la Rand : Unfolding the Future of the Long War, 2008 :
    http://www.rand.org/content/dam/rand/pubs/monographs/2008/RAND_MG738.pdf

    Nafeez Ahmed avait déjà cité longuement ce document en août 2013 dans le Guardian (repris à l’époque sur Seenthis par Kassem) :
    http://www.theguardian.com/environment/earth-insight/2013/aug/30/syria-chemical-attack-war-intervention-oil-gas-energy-pipelines

    (via Angry Arab)

    • Ca, que les Etats-Unis aient aidé l’Arabie et les autres émirats à financer des groupes djihadistes, y a-t-il de véritables preuves ?

      “Around the same time as this RAND report was released, the US was covertly coordinating Saudi-led Gulf state financing to Sunni jihadist groups, many affiliated to al-Qaeda, from Iraq to Syria to Lebanon. That secret strategy accelerated under Obama in the context of the anti-Assad drive.”

    • #Israël – Palestine – Liban : Le chemin le plus long vers la paix-
      Auteur(s) :
      Pailhe Caroline
      08 Août 2006
      http://www.grip.org/fr/node/296

      Cette nouvelle guerre contre le Liban [2006] correspond en effet à la deuxième phase d’ un plan stratégique rédigé en 1996 au sein de l’ Institute for Advanced Strategic and Political Studies de Jérusalem, par un groupe d’ experts sous la direction de #Richard_Perle, qui deviendra conseiller du Pentagone dans la présente Administration et jouera un rôle majeur dans la conception de la guerre en Irak.

      Soumis à l’ époque au Premier ministre israélien Benjamin #Netanyahu, le document, intitulé « A Clean Break : A New Strategy for Securing the Realm » (Un changement radical : Une nouvelle stratégie pour sécuriser le territoire), préconise un revirement de la stratégie israélienne[28].

      Au niveau des concepts, le plan prône l’ abandon de la stratégie « terre contre paix » poursuivie jusqu’ alors et plaide pour « #la_paix_par_la_force », une politique fondée sur le rapport de force (balance of power). Il recommande également l’ instauration du principe de #préemption, à côté de celui de #punition, dans la doctrine stratégique israélienne.

      Plus concrètement, le changement de stratégie visait à rompre avec le processus de paix d’ Oslo et fournir à Israël la possibilité d’ étendre une fois pour toutes son empire au-delà des frontières actuelles. Certaines des recommandations sont déjà des faits acquis : changement de régime en Irak, durcissement vis-à-vis des Palestiniens et affaiblissement d’ Arafat. Pour assurer la sécurité d’ Israël à sa frontière nord, le rapport recommande de « prendre l’ initiative stratégique » afin de combattre le Hezbollah, la Syrie et l’ Iran. C’ est ce qui se joue actuellement.

      A la base de ce document, le groupe d’ experts chargé d’ étudier la « Nouvelle stratégie israélienne pour 2000 » n’ était pratiquement constitué que d’ Américains qui, depuis, ont occupé des positions clés dans l’ Administration Bush et singulièrement dans la définition de sa politique étrangère au Moyen-Orient.

      Plus récemment, #Robert_Satloff, directeur d’ un autre think tank néoconservateur influent sur la politique moyen-orientale de Washington, louait la stratégie américaine d’ « #instabilité_constructive » au Liban et en Syrie[29].

      Il constate que, si la recherche de la #stabilité a été un trait caractéristique de la politique des #Etats-Unis dans la région, « George W. Bush a été le premier président à considérer que la stabilité en tant que telle était un obstacle à l’ avancement des intérêts américains au Moyen-Orient. (...) A cet effet, les Etats-Unis ont employé un éventail de mesures coercitives ou non coercitives, allant de l’ usage de la force militaire pour changer les régimes en Afghanistan et en Irak, en passant par une politique de la carotte et du bâton (...) pour isoler Yasser Arafat et encourager une nouvelle et pacifique direction palestinienne, jusqu’ aux encouragements courtois à l’ Egypte et à l’ Arabie saoudite pour les engager sur la voie des réformes. » Sur cet échiquier, le Liban et la Syrie seraient, pour M. Satloff, « un premier test » de cette politique d’ ’ instabilité constructive car « Israël et l’ Iran, l’ Europe et les Etats-Unis, la Syrie et les Palestiniens, tous ces chemins convergent à Beyrouth ». Il reconnaît que les Etats-Unis et leurs alliés locaux devront certes subir « quelques défaites tactiques » mais « avec de la persévérance, des changements positifs continus ne manqueront pas de se produire ».

    • The Redirection - Seymour Hersh, 2007
      http://www.newyorker.com/magazine/2007/03/05/the-redirection

      In the past few months, as the situation in Iraq has deteriorated, the Bush Administration, in both its public diplomacy and its covert operations, has significantly shifted its Middle East strategy. The “redirection,” as some inside the White House have called the new strategy, has brought the United States closer to an open confrontation with Iran and, in parts of the region, propelled it into a widening sectarian conflict between Shiite and Sunni Muslims.

      To undermine Iran, which is predominantly Shiite, the Bush Administration has decided, in effect, to reconfigure its priorities in the Middle East. In Lebanon, the Administration has cooperated with Saudi Arabia’s government, which is Sunni, in clandestine operations that are intended to weaken Hezbollah, the Shiite organization that is backed by Iran. The U.S. has also taken part in clandestine operations aimed at Iran and its ally Syria. A by-product of these activities has been the bolstering of Sunni extremist groups that espouse a militant vision of Islam and are hostile to America and sympathetic to Al Qaeda

  • Néoconservateurs ❤ Kadhafi

    Puisque, de manière assez désespérée, on essaie de nous faire croire que les néoconservateurs se réjouissent de la démocratisation du monde arabe, et même que, peut-être, ils verraient enfin la victoire d’une idée qu’ils ont essayé de promouvoir avec Georges W. Bush, le papier de Laura Rozen est parfaitement réjouissant.

    Among Libya’s lobbyists - Laura Rozen - POLITICO.com
    http://www.politico.com/blogs/laurarozen/0211/Among_Libyas_lobbyists.html

    Prominent neoconservative #Richard_Perle, the former Reagan-era Defense Department official and George W. Bush-era chairman of the Defense Policy Board, traveled to Libya twice in 2006 to meet with Qadhafi, and afterward briefed Vice President #Dick_Cheney on his visits, according to documents released by a Libyan opposition group in 2009.

    [...]

    A 2007 Monitor memo named among the prominent figures it had recruited to travel to Libya and meet with Qadhafi “as part of the Project to Enhance the Profile of Libya and Muammar Qadhafi” Perle, historian #Francis_Fukuyama, Princeton Middle East scholar #Bernard_Lewis, famous Nixon interviewer #David_Frost, and MIT media lab founder #Nicholas_Negroponte, the brother of former deputy secretary of state and director of national intelligence #John_Negroponte.