person:richard prasquier

  • François Hollande : La capitulation en rase campagne du foudre de guerre de Syrie . René Naba - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/12/francois-hollande-la-capitulation-en-rase-campagne-du-foudre-de-gu

    L’homme de l’année 2016

    Fait sans précédent dans les annales de la Vème République, François Hollande a annoncé jeudi 1 er décembre 2016, qu’il renonçait à briguer un deuxième mandat présidentiel, tragique aveu d’une grande impuissance.

    L’homme qui avait mené deux batailles au Mali et en Syrie, a renoncé à livrer bataille sur le plan intérieur pour défendre son bilan. Pour un foudre de guerre sur la scène internationale, qui avait eu le plus grand mal à se retenir de bombarder la Syrie en 2013, ce renoncement a retenti comme une capitulation en rase campagne. Une implosion en plein vol.

    « L’Homme d’état de l’année 2016 » aura eu un triomphe météorique, à l’image de ses prédécesseurs malchanceux, les conservateurs européens, l’espagnol José Marie Aznar ou le britannique David Cameron (lauréat 2015) ; à l’image de l’adhésion populaire dont il a bénéficié à son élection, plombée à son envol par le tweet ravageur de la « première peste de France » (1), soutenant le rival de la propre mère des quatre enfants de son compagnon, symptomatique de la confusion mentale qui a régné au plus haut niveau de l’état, tant au niveau de la vie privée du premier magistrat de France que de sa politique.

    Scipion l’Africain au Mali (2), général Flamby (3) en Syrie, Scooter One Rue du Cirque -quel cirque- François II aura été aux antipodes de son prédécesseur. Falot et mal fagoté, au regard d’un florentin brillant et flamboyant, grand manœuvrier devant l’éternel. Retour sur la dérive de ce quinquennat calamiteux.

    De la trahison au Parti Socialiste ou le vaudeville d’une « présidence normale ».

    « La gauche de gouvernement devient suspecte dès qu’elle accède aux responsabilités et son destin est de toujours être accusée de trahison », soutient François Hollande dans un entretien à la revue débat.

    http://www.lemonde.fr/politique/article/2016/09/15/francois-hollande-la-gauche-de-gouvernement-est-toujours-accusee-de-trahison

    Non François Hollande, au vu de votre comportement et celui de votre gouvernement tout au long de votre mandat, ce n’est pas la gauche de gouvernement qui est accusé de trahison, c’est le gouvernement lui même qui a trahi et la nomenklatura « solférienne » avec.
    L’exemple vient de très haut, du premier des socialistes François Hollande lui même, qui a trahi sa compagne d’alors et mère de ses 4 enfants, avant de lui saborder sa campagne présidentielle, en 2007, puis de récidiver avec sa compagne présidentielle, la dénonciatrice des « sans dents », un scandale qui a terni durablement son mandat.

    Engagé sur deux théâtres d’opérations extérieurs (Syrie-Mali) et sur le front intérieur du chômage, ce vaudeville consternant a plombé durablement sa mandature présidentielle et sinistré le parti socialiste, faisant du socialo-motoriste, le plus impopulaire président de la Vme République
    Jean Pierre Jouyet, une prime à la trahison.

    En 2ème position, l’ami le plus proche du président, Jean Pierre Jouyet, en aura été l’incarnation la plus achevée. Ralliant sans hésitation ni vergogne, Nicolas Sarkozy au poste de ministre des Affaires européennes, le camarade de l’ENA « promotion Voltaire » sera néanmoins repêché par François Hollande au secrétariat général de l’Élysée. Un repêchage perçu comme une prime à la trahison. Autres transfuges célèbres, Bernard Kouchner, ministre des affaires étrangères du néo gaulliste atlantiste Nicolas Sarkozy, de même qu’Eric Besson et Jean Marie Bockel, le « Tony Blair de gauche ». Une trahison à sens unique de la gauche vers la droite, sans le moindre mouvement en sens inverse.

    Sur fond d’un paysage dévasté par une considérable destruction de l’emploi industriel, de l’ordre de 1,4 millions d’emplois en 25 ans, – 407 usines fermés en deux ans, 190 usines en 2015 et 217 en 2014, l’armée française désormais équipée d’armes allemandes et de rangers allemands- de l’hémorragie du vote ouvrier vers le Front National, de la préemption démagogique des mots d’ordre sécuritaire de l’extrême droite sous l’effet d’une panique nationale (déchéance de nationalité), la fonction de la gauche depuis le début du XXI me siècle a surtout consisté à servir d’appoint électoral à la droite, sans renvoi d’ascenseur. Un marche pied.

    « Le PS a zappé le peuple ». L’admonestation de Pierre Mauroy lors de la présidentielle 2002, fatale à Lionel Jospin, demeure d’actualité. Plutôt que d’initier une politique de la demande et de la relance de la consommation par l’augmentation du pouvoir d’achat, l’ennemi de la haute finance s’est révélé un zélé passeur de plats du grand patronat. En 2015 et 2016, les entreprises françaises ont été les plus gros payeurs de dividendes d’Europe sur fond de casse sociale.
    La social démocratie préconisée par François Hollande apparaît rétrospectivement comme l’enterrement en grande pompe du socialisme par la mort du social.
    De Lionel Jospin ( 1997-2002) à François Hollande (2012-2017), la gauche s’est réduite à soutenir une droite qui se distingue de moins en mois de l’extrême droite.

    Ainsi le « Front Républicain de 2002 » est apparu comme une prime à la corruption en ce que Jean Marie Le Pen n’avait aucune chance de gagner la bataille présidentielle alors que Jacques Chirac avait été le dirigeant qui avait institutionnalisé la corruption au plus niveau de l’État, le seul président français depuis Pétain a être condamné par la justice pour des faits ayant rapports avec l’argent illicite.

    Il en a été de même avec le « Front Républicain pour les régionales 2016 », qui a débouché sur la propulsion du motoriste Christian Estrosi à la tête du PACA et l’élimination du PS de tous les exécutifs régionaux. La récidive a été fatale au crédit de la gauche de gouvernement qui a donné l’impression de courir derrière une droite de plus en plus contaminée par le discours Lepeniste. La démarcation s’est dissipée dans l’esprit des électeurs.
    Servir d’appoint électoral à la droite radicale et continuer à ostraciser un authentique homme de gauche, Jean Luc Mélenchon, relève de l’aberration mentale et explique la dispersion des forces du progrès en France et la perplexité de nombre de personnes se réclamant de la gauche, qui y voient un jeu d’apparatchik contre productif.

    De François Mitterrand à Lionel Jospin, à Harlem Désir et Jean Christophe Cambadélis, en passant par le socialo motoriste Hollande, le charisme du leadership socialiste s’est considérablement dégradé. Le PS souffre d’absence de clarté dans son positionnement. D’une locomotive. Évident manque d’appétence à son égard.

    Du bon usage de « Munich et des Sudètes de Tchécoslovaquie » : « Le changement, c’est maintenant »

    MUNICH : Seul pays au Monde à faire un usage intensif de ce terme pour stigmatiser ce qu’il considère être « le défaitisme » des adversaires de sa politique, « Munich » et par extension « Munichois », est en fait l’apanage du socialisme français. Son arme de destruction massive pour neutraliser toute critique à son égard.

    Harlem Désir, en la matière, n’est en fait que le piètre successeur de Guy Mollet, le dernier Premier ministre socialiste de la IV République, l’homme de Suez et d’Alger, -beau palmarès-, qui avait brandi cet argument pour disqualifier les opposants à l’agression tripartite de Suez, en 1956, contre Nasser. 57 ans après, Harlem Désir nous ressert la même rengaine… Le changement, c’est maintenant. Vraiment ?

    Dans la terminologie de l’époque, l’« expédition punitive » anglo-franco-israélienne, -menée, faut-il le souligner, par les deux puissances coloniales de l’époque en association avec leur pupille israélien-, devait châtier le « Bickbachi ». Terme de l’ordonnancement militaire ottoman équivalant au grade de Colonel, le Bickbachi Nasser sera ainsi désigné à la vindicte publique comme le nouvel Hitler de l’après-guerre, sous le vocable de Rayïss, que l’on faisait rimer dans le subconscient européen avec le Reich.

    Le 2ème Hitler arabe sera naturellement Yasser Arafat, le chef de l’Organisation de Libération de la Palestine. Figure de croquemitaine dans l’imaginaire occidental, l’Arabe, surtout lorsqu’il est porteur d’une revendication nationaliste, est un Hitler en puissance, quand bien même les Arabes et les Africains (chrétiens et musulmans) ont été parmi les principaux pourvoyeurs de « chairs à canon » pour la libération de la France, à deux reprises en un même siècle, phénomène rarissime dans l‘Histoire. De Gamal Abdel Nasser (Égypte) à Mohammad Mossadegh, à l’Ayatollah Ruhollah Khomeiny et Mahmoud Ahmadinejad (Iran) en passant par Yasser Arafat et Cheikh Ahmad Yassine (Palestine), à Moqtada Sadr (Irak) et Hassan Nasrallah (Liban), tous ont eu l’honneur d’assumer cette fonction sans que jamais personne n’ait songé à établir un lien entre l’arrogance occidentale et la radicalisation des contestataires de sa suprématie.

    Munich, spécialité française, est d’autant plus vigoureusement brandie que les socialistes, plutôt répressifs en ce domaine, n’ont jamais apporté le moindre soutien aux guerres de libération du tiers-monde. Pour exemple, Léon Blum, le chef du gouvernement du « Front Populaire » ne lèvera pas le petit doigt pour le « Fronte Popular » espagnol, ses confrères Républicains, lors de la guerre d’Espagne (1936) et Guy Mollet agressera l’Égypte nassérienne, ordonnant en prolongement les ratonnades d’Alger. C’est Pierre Cot, ministre communiste de l’aviation du gouvernement Léon Blum et son directeur de Cabinet, le mythique Jean Moulin, de connivence avec André Malraux qui doteront les Républicains espagnols de l’escadrille ESPANA.

    Alors Harlem Désir, Munich, la Chambre des Communes qui a infligé une retentissante leçon de démocratie à la France ? Munich, Barack Obama, qui a jugé plus conforme à l’éthique démocratique de prendre l’avis des représentants de la nation ?

    Munich, l’Inde qui a vaincu le colonialisme par la non-violence ? Munich, l’Afrique du Sud qui triomphé de la ségrégation raciale par une réconciliation nationale et non par la stigmatisation ? Munich, le Pape François qui prie pour la paix en Syrie quand le mufti de l’Otan, le prédicateur millionnaire du Qatar, Youssef Al Qaradawi, supplie que la Syrie soit bombardée par ces anciens colonisateurs ?

    Munich à la manière de Guy Mollet, comme en 1956…. Le changement, c’est maintenant ? Ou tout bonnement Harlem Désir, tête brûlée pour une politique de terre brûlée.

    Les Palestiniens, les Sudètes du XXI e siècle

    Dans sa démarche vis-à-vis de la Syrie, François Hollande, nous a chuchoté le quotidien Le Monde -jamais avare de confidence dès lors qu’il s’agit d’épauler le nouveau pouvoir socialiste au point de lui servir d’amplificateur médiatique et de relais diplomatique-, est hanté par le précédent de la Tchécoslovaquie et le sort des Sudètes (1938) qu’Hitler absorba sans crier gare du fait de la passivité européenne, résultante des accords de Munich.

    Le conditionnement idéologique est tel, la servitude intellectuelle si forte que les ravages de la pensée socialiste paraissent incommensurables. Ainsi Laurent Fabius, qui passe, à tort, pour être l’un des esprits les plus brillants de la République, préconisait avec morgue et suffisance d’armer l’opposition syrienne pour établir une parité militaire et créer les conditions équilibrées à une négociation avec le pouvoir syrien. Il suggérait de même une action énergique en vue de favoriser le retour des réfugiés syriens dans leur pays. Préoccupation humanitaire légitime qui aurait pu honorer son auteur si elle s’était accompagnée d’une requête similaire concernant les Palestiniens, dépouillés, exilés et déplacés, eux, depuis soixante ans…Eux, les véritables Les Sudètes du XXI me siècle.

    « La Syrie, le drame du XXIe siècle » ? La Syrie ou l’Irak ?

    Le premier drame du XXIe siècle est non la Syrie, comme le soutient François Hollande, mais l’Irak tant par son antériorité que par son ampleur. L’Irak où s’est refusé à s’enliser Jacques Chirac et non la Syrie ou se sont laissés embourbés Nicolas Sarkozy et François Hollande, deux philo-sionistes atlantistes patentés. « Des néoconservateurs américains avec un passeport français », selon l’expression du transfuge socialiste Eric Besson.

    Sauf à concéder à l’auteur de ce constat l’excuse de troubles précoces de mémoire, une telle approximation est inexcusable. Que dire de l’Irak, désormais dénommé « Le pays des veuves » ? Invasion américaine, Daech.., Mossoul, Falloujah, près de deux millions de victimes. Et des dizaines d’autres quotidiennement depuis treize ans.

    La prostitution en guise de survie alimentaire. Quatre millions d‘exilés, sans la moindre assistance humanitaire. De l’Uranium appauvri, arme de destruction massive prohibée par le droit international, abondamment utilisé contre biens et personnes par « le plus vieil allié de la France » et son nouveau partenaire dans l’équipée syrienne. Un fait avéré, qui ne fera l’objet de la moindre enquête dans l’ancien journal de référence Le Monde, davantage soucieux de faire office de caisse de résonance au Quai d’Orsay avec ses enquêtes préprogrammés et ses blogs relais.

    Le tropisme philo-sioniste ou le prurit belligène du socialisme français.

    De l’expédition de Suez contre Nasser, en 1956, ordonnée par Guy Mollet, aux ratonnades d’Alger par Robert Lacoste (1955-1958), au caillassage de Lionel Jospin à Bir Zeit pour avoir traité de « terroriste » le Hezbollah libanais, l’unique formation politico-militaire du monde arabe à avoir infligé un double revers militaire à Israël (2000-2006), à l’esplanade David Ben Gourion dédiée par Khoyya Bertrand Delanoë, le Maire de Paris, au fondateur de l’armée israélienne au lendemain de l’attaque navale israélienne contre un convoi humanitaire turc en direction de Gaza…. Le registre est connu et bien tenu.

    La filiation est lointaine et ne se dément pas, remontant au grand manitou du socialisme français, Léon Blum, qui invoquera son « trop d’amour » pour son pays « pour désavouer l’expansion de la pensée et de la civilisation française », admettant « le droit et même le devoir des races supérieures d’attirer à elles celles qui ne sont pas parvenues au même degré de culture ». Cette profession de foi surprenante est parue dans le journal « Le Populaire » en date du 17 juillet 1926, sans que ce vénérable humaniste, premier chef du gouvernement socialiste de la France moderne, artisan des premières conquêtes sociales sous le gouvernement du Front Populaire (1936), ne se doute que, lui-même, à son tour, subira, quinze ans plus tard, les lois de l’infériorité raciale de la part de ses compatriotes non coreligionnaires.

    La relève : Manuel Valls et Laurent Fabius (4)

    L’éviction de la vie politique française de Dominique Strauss Khan, un des parangons d’Israël, de même que la dérive xénophobe du gouvernement israélien matérialisée par la présence au sein du cabinet de l’ultra droitier Avigdor Libermann, ministre des Affaires étrangères puis de la défense, n’ont pas pour autant réduit la vigueur du tropisme pro-israélien au sein de la hiérarchie socialiste, en ce que la relève est désormais pleinement assurée par Manuel Valls, un sarkozyste de gauche, dont il a hérité de son poste à Beauvau, ainsi que Laurent Fabius.

    Manuel Valls, lié de son propre aveu, « de manière éternelle à la communauté juive et à Israël », stigmatise le boycott d’Israël, mais non la phagocytose de la Palestine ou sa rétention des recettes d’exportation des produits de Cisjordanie. Il se place ainsi sur la même longueur que Richard Prasquier, le président du CRIF, dont la tonitruance inconditionnellement pro-israélienne s’accommode mal du positionnement qui se veut « normal » du nouveau président français. En résonance avec son comportement abusivement dilatoire dans l’affaire Georges Ibrahim Abdallah où la diplomatie française a subi les diktats de Hillary Clinton à l’époque secrétaire d’État.

    Laurent Fabius : L’esbroufe comme mode opératoire.

    L’esbroufe aura été son mode opératoire. De même que le mépris et la morgue, ses deux plus implacables ennemis. En trois ans de parade au Quai d’Orsay, Laurent Fabius aura poussé les travers français à leurs expressions les plus extrêmes. Donné toute la mesure de ses faux talents, un mélange de malveillance, de bonne conscience, d’outrecuidance, de morgue et de mauvaise foi (5).

    La propulsion du premier ministre des Affaires étrangères de François Hollande à la tête d’une prestigieuse institution, clé de voûte du système juridique et politique français, loin de constituer le couronnement d’une carrière publique exemplaire, paraît devoir s’apparenter à une opération d’évacuation par le haut d’un personnage à bien des égards calamiteux, en application du vieux adage latin, plein de sagesse, « Promoveatur ut Amoveatur » dont la traduction administrative courante se décline en français par le principe anglais du « Principe de Peter ». Au delà des lauriers, au delà des louanges, la propulsion de Laurent Fabius à la présidence du Conseil Constitutionnel signe sa congélation politique ad vitam dans un placard doré, terme ultime d’un parcours désastreux.
    En fait Laurent Fabius avait été déjà carbonisé en direct par ses amis américains incommodés par son rôle de « bad cop » tant dans les négociations sur le nucléaire iranien que sur un éventuel règlement politique en Syrie.

    Les révélations de la presse américaine sur les frasques casinotières de l’aîné des Fabuis, Thomas, -sur des faits datant de 2013 mais fuités le 29 octobre 2015 à la veille de la première conférence multilatérale de Vienne sur la Syrie-, ont retenti comme un rappel à l’ordre américain renvoyant à ses pénates le paternel de l’enfant prodige.
    En lui suggérant de se préoccuper de ses affaires domestiques plutôt que de se trémousser dans la gestion des affaires du Monde, les États-Unis lui montraient par là même le chemin de la sortie.

    Les attentats de Paris-Bataclan quinze jours plus tard, le 13 novembre 2015, à la veille du deuxième round de Vienne, ont signé la fin de sa lévitation en même temps qu’ils scellaient son sort en ce que de nombreux observateurs ont perçu ce massacre collectif de Parisiens comme la sanction d’une politique erratique du socialo motoriste François Hollande en tandem avec son âme damné Fabiuçius.

    Bachar Al Assad « ne mérite pas d’être sur terre »

    Bachar Al-Assad « ne mérite pas d’être sur terre ». Laurent Fabius ne s’imagine sans doute pas les millions de personnes qui ont formulé pareil vœu à son égard tant sa morgue, sa suffisance et ses outrances verbales ont indisposé et choqué venant du chef de la diplomatie d’un pays réputé pour sa courtoisie et sa finesse d’esprit.

    Le plus capé des socialistes, réputé pour ces somnolences dans les forums internationaux, passera ainsi dans l’histoire comme « le petit télégraphiste des Israéliens dans les négociations sur le nucléaire iranien », le piètre pensionnaire du Quai d’Orsay de la gauche française, à l’égal du transfuge sarkozyste du socialisme Bernard Kouchner.

    François Hollande, non un homme de poids, mais un homme empesé

    Atteint de plein fouet sur le plan domestique par les gazouillis de la « Première peste de France » , caramélisé sur le plan international par la défection de ses deux alliés atlantistes, les États-Unis et le Royaume Uni, François Hollande, en dépit d’une reprise pondérale n’est pas un homme de poids, mais un homme empesé, affligé d’une posture dépareillée par un langage suranné, secondé par le pire ministre socialiste des Affaires étrangères de la Vème République.

    En contre pied de l‘aîné corrézien passé à la postérité pour sa gestuelle gaulliste de Chirac d’Irak, le point d‘orgue de sa double mandature par ailleurs calamiteuse, le cadet socialiste de Tulle, à dix ans de distance, s’est laissé happé par la tourmente d’un « anus horribilis », Scipion l’Africain du Mali, en janvier 2013, Général Flamby en Syrie, à l’automne de la même année, une performance qui sonnait prématurément son crépuscule diplomatique.
    Camouflet supplémentaire, « le plus vieille allié des États Unis » n’a pas échappé à l’espionnage de son partenaire outre atlantique, qui lui a dérobé près de 70 millions de communications électroniques entre décembre 2012 et Janvier 2013, en pleine campagne du Mali et de Syrie. Véritable dindon de la farce, que n’a-t-il perçu cela avant de s’engouffrer dans la brèche syrienne alors que ce scandale marquait et l’affaiblissement et la duplicité des États Unis.

    Ségolène Royal, meilleure présidente que François Hollande.

    En cinq ans de gouvernance, seul fait indubitable, François Hollande par ses bourdes successives pourrait accréditer l’idée que Ségolène Royal, la précédente postulante socialiste à la magistrature suprême, aurait fait meilleure présidente que lui, dans tous les cas de figure, qu’il a, comble de cynisme, lui, en tant que secrétaire général du PS, elle, en sa qualité de la mère de ses quatre enfants, plaqué au paroxysme de la campagne présidentielle ; indice indiscutable d’une grandeur d’âme.

    Quarante ans après Epinay, le glorieux parti de Jean Jaurès, le parti du conquérant François Mitterrand qui rêvait d’un dépassement du socialisme par l’Europe n’est plus que l’ombre de lui-même. Un syndicat de barons arc boutés sur des privilèges surannés. Sans créativité, ni réactivité. Sans novation ni innovation. Sans vitalité. Un électro-encéphalogramme plat.

    La Syrie apparaîtra rétrospectivement comme l’ultime expédition post coloniale d’un pays en déclin : « Parmi les grands perdants de la mondialisation, parmi les grands perdants de l’Européanisation », selon l’expression de Marcel Gauchet (6), la France de François Hollande figure aussi parmi les grands perdants en Syrie et, indice patent de la déflagration mentale des socialistes français, les meilleurs alliés des Saoudiens et néoconservateurs américains, des néo conservateurs israéliens.

    « JE RESTERAI TOUJOURS UN AMI D’ISRAËL » « Tamid esha’er haver shel Israel ! »*

    Accueilli en grande pompe par Benyamin Netanyahou, dès son atterrissage à Tel-Aviv, François Hollande entendait visiblement faire honneur au « tapis rouge » que le premier ministre droitier avait annoncé dérouler pour la visite du président français. Au point de le clamer, en hébreu dans le texte : « Je resterai toujours un ami d’Israël ».

    Une déclaration qu’aucun des présidents français n‘avait osé faire auparavant, pas même Nicolas Sarkozy, qui passait jusqu’à présent comme le plus philo-sioniste des dirigeants français. Chapeau l’artiste socialiste tel qu’en lui-même l’éternité le figera. CF : Le « chant d’amour » de François Hollande « pour Israël et ses dirigeants ».

    Malheur aux vaincus : L’ingratitude est la loi cardinale des peuples pour leur survie. Le naufrage collectif du socialisme français portera les noms de Dominique Strauss Khan et Jérôme Cahuzac, de parfaits représentants de la déliquescence du socialisme et non de sa quintessence, de même que sur le plan diplomatique, le nom du tandem comique Laurel et Hardy, alias Lolo et Flamby, une risée planétaire.

    Référence

    http://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/exclu_-_julie_gayet_et_francois_hollande_leurs_stratagemes_pour_garder_leur_his

    1- La première peste de France :
    http://www.madaniya.info/2014/10/02/journalisme-metier-deontologie sport-combat/

    http://www.grazia.fr/societe/phenomenes/articles/valerie-trierweiler-la-premiere-peste-de-france-487191

    2-Scipion l’Africain (Publius Cornelius Scipio Africanus) est un général et homme d’État romain, né en 235 av. J.-C. mort en 183 av. J.-C. à Linterne en Campanie. Vaincu par le carthaginois Hannibal Barca à la bataille de Cannes, près de l’actuelle Canossa, il s’emploiera à prendre sa revanche à sa nomination Consul en 205 av. J.-C. A la tête d’une armada de 50 vaisseaux de guerre et 400 navires de transport, emportant près de 35.000 soldats, il passe en Afrique. Deux ans plus tard, il réussit à vaincre le général Carthaginois Hannon et prend le titre Scipion l’africain.

    3-Flamby : Pâtisserie sans œufs ni crème désigne péjorativement un être mollasson et onctueux. Sobriquet réservé à François Hollande avant son accession à la présidence de la république française.

    4-Le gouvernement Ayrault satisfait les Français d’Israël
    http://jssnews.com/2012/05/16/ayrault1

    Ainsi qu’ à propos du tropisme socialiste à l’égard d’Israël : La France gagnée par le sionisme, par Eyal Sivan
    http://www.rue89.com/2013/10/07/eyal-sivan-cineaste-israelien-france-est-gagnee-sionisme-246345

    5-Laurent Fabuis et la réforme du droit de veto au Conseil de sécurité de l’ONU http://www.madaniya.info/2016/02/10/5762

    6-Marcel Gauchet in « Les quatre failles d’une présidence », Le Monde en date du 1er octobre 2013, article de Françoise Fressoz, page 6.

    Illustration

    François Hollande et son prix, entourés notamment (de gauche à droite) par le milliardaire Carlos Slim et l’ancien secrétaire d’Etat Henry Kissinger le 19 septembre 2016. AFP PHOTO / STEPHANE DE SAKUTIN

    http://www.renenaba.com

  • Les allégeances du gouvernement français - MOINS de BIENS PLUS de LIENS
    http://www.brujitafr.fr/article-les-allegeances-du-gouvernement-fran-ais-110438976.html
    http://www.interieur.gouv.fr/sections/le_ministre/manuel-valls/biographie/manuel-valls/downloadFile/photo/manuel-valls.jpg

    La classe politique est souvent accusée d’incompétence dans l’exercice du pouvoir.

    Jugés incapables, les politiques sont ainsi, en quelques sortes, « exonérés » de leurs trahisons et des dévoiement de leurs mandats. C’est là une erreur d’appréciation fondamentale : les échecs des gouvernements successifs dans la réalisation des programmes qu’ils proposèrent à leurs électeurs ne proviennent que rarement d’une incompétence, parfois profonde il est vrai, de tel ou tel ministre.

     La réalité est donc autre. Le décalage entre les promesses électorales, les projets présidentiels, et les réalisations effectives du gouvernement au cours du quinquennat s’explique avant tout par les allégeances respectives des membres de ce gouvernement. Les dirigeants politiques le savent : pour gravir les échelons, il faut prêter serment. Non au Peuple et à la Nation, mais à ceux qui détiennent les clés de la réussite de leurs carrières. Les lobbys, les groupes de pression financiers, militaro-industriels, européiste et atlantiste, la communauté sioniste, et bien sur la Franc-Maçonnerie sont ainsi les véritables décideurs. L’intensification de la crise et l’absence de véritable réponse politique pour y remédier relève donc non d’une incompétence fantasmée mais bien d’une collaboration avérée des gouvernants avec ces structures de l’ombre.

     Leurs échecs politiques si éprouvants pour notre Peuple sont des réussites aux yeux de ceux dont la devise est « Ordo ab chao ». Ce n’est en effet pas un hasard si, de façon systématique, les gouvernements successifs laissent la France dans un état pire que celui qu’ils trouvèrent à leurs arrivée. L’oligarchie a établi des axes directeurs auxquels doivent se soumettre les gouvernements. De « droite » ou de « gauche », ils s’y soumettent, et précipitent ainsi la France dans l’abîme d’un mondialisme qui dissout les nations et les peuples dans un magma a-culturel, reniant ainsi des identités millénaires. Le règne du capitalisme financier et des quelques centaines d’oligarques dont il émane, trouvent dans ces gouvernements des relais serviles qui leur doivent tout.

     Il est donc fondamental de sortir du prêt-à-penser matraqué par la propagande médiatique (dont les mensonges et omissions systématiques s’expliquent en fait simplement), et de comprendre les allégeances des principaux ministres du nouveau gouvernement. Comprendre ainsi pourquoi Hollande ne relèvera pas la France, et trahira – comme les autres – la confiance que lui accordèrent naïvement les Français…

     

     

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    Manuel Valls – Ministre de l’Intérieur : Né à Barcelone en 1962. N’a acquis la nationalité française que par naturalisation en 1982. Ami avec Alain Bauer – qui est le parrain de l’un de ses fils – Grand Maitre du Grand Orient de France de 2000 à 2003. Le 4 Février 2008, il vote pour la réforme de la Constitution permettant la ratification du Traité de Lisbonne. Se définit comme « blairiste » et « clintonien ». Favorable à l’instauration de la TVA Sociale ; favorable à l’allongement de la durée de cotisation pour le droit à une retraite à taux plein ; favorable à l’alignement des régimes spéciaux de retraites avec le régime général. En 2010, il se déclare favorable au contrôle par la Commission Européenne des budgets nationaux. Participe aux réunions du Groupe Bilderberg. Franc-Maçon, membre du Grand Orient de France. Il se prétend « lié de manière éternelle à Israël », et s’est opposé à la demande palestinienne d’adhésion à l’ONU. Intervenant au CRIF, notamment lors du « congrès des amis d’Israël en France » de 2012. Membre du club Le Siècle.

    Pierre Moscovici - Ministre de l’Economie : Issu d’une famille juive. Soutien historique de Dominique Strauss-Kahn. Lors du vote pour la réforme constitutionnelle de 2008, pour la ratification du Traité de Lisbonne, il s’abstient. Directeur de campagne de François Hollande durant la campagne de 2012, il est Vice-Président du Cercle de l’Industrie (Lobby patronal européen, en lien avec le MEDEF), dont Strauss-Kahn fut également Vice-Président et initiateur avec Raymond H.Lévy (PDG de Renault), et Maurice Lévy (président du directoire de Publicis, participant aux réunions du Groupe Bilderberg). Les principales entreprises représentées au sein de ce lobby sont celles du CAC40 (PDF). Participe à la rencontre entre Manuel Valls, François Hollande et Richard Prasquier, président du CRIF, lors d’une entrevue où Hollande s’engagea à « combattre fermement l’antisémitisme et l’antisionisme ». Membre du Cercle Léon Blum, ouvertement sioniste (lien).
     

    Michel Sapin – Ministre du Travail : Franc-Maçon, membre du Grand Orient de France. Durant la campagne de François Hollande, il est chargé du programme présidentielle de François Hollande. A propos du Traité de Maastricht, qui préfigure le Traité de Lisbonne, il déclare : « Maastricht apporte aux dernières années de ce siècle une touche d’humanisme et de Lumière qui contraste singulièrement avec les épreuves cruelles du passé ». Lors du Congrès de Versailles en 2008, il vote pour la réforme constitutionnelle permettant la ratification du Traité de Lisbonne.Lors du vote qui permit la ratification du Mécanisme Européen de Stabilité, il s’abstient comme la plupart des parlementaires socialistes, permettant l’adoption du MES à la majorité absolue. Il participe aux diners du CRIF, en particulier en 2003 où il est présent aux « 12 heures pour l’amitié France-Israël » avec François Hollande, Dominique Strauss-Kahn, Nicolas Sarkozy, Pierre Lellouche et Benyamin Netanyahou (1er ministre de l’entité sioniste). Il participe aux réunions du Groupe Bilderberg, notamment en 1992 aux côtés de Jacques Toubon, Ernest-Antoine Seillière, Philippe Villin, André Levy-Lang ou encore Bernard Arnault.
     

    Vincent Peillon – Ministre de l’Education Nationale : Issu d’une famille juive par sa mère (lui-même nomme ses quatre enfants Salomé, Maya, Elie et Izaak), son père fut banquier (directeur général de la Banque Commerciale d’Europe du Nord). Marié à la journaliste Nathalie Bensahel. Militant trotskyste à ses débuts. Soutien de Dominique Strauss-Kahn en 2011, il se rallie ensuite à François Hollande. Sioniste, il est Franc-Maçon membre du Grand Orient de France. Il prône une « république spirituelle », considérant « la Franc-Maçonnerie et la laïcité » comme « religions de la république ». Il soutient la ratification du Traité de Lisbonne par la France, et milite pour le fédéralisme européen, et « une harmonisation politique, économique et fiscale au sein de l’Europe ». Au Parlement Européen, il défend les intérêts sionistes et collabore activement au projet de déstabilisation de la Syrie (lien).
     

    Jean-Yves Le Drian – Ministre de la Défense : Franc-Maçon, membre du Grand Orient de France. Européiste, il se prononce en 2005 pour la ratification du Traité Constitutionnel Européen. En 2008, il avait menacé de quitter le PS si ses « camarades » ne ratifiaient pas le Traité de Lisbonne. Milite pour une « harmonisation européenne des politiques de défense », donc pour la perte de la souveraineté militaire de la France. Sioniste, il est proche du CRIF. Le piratage de la base de donnée du site du CRIF mentionna Le Drian parmi la liste des utilisateurs abonnés (lien).
     

    Stéphane Le Foll – Ministre de l’Agriculture : Franc-Maçon, membre du Grand Orient de France. Sioniste, déclare à propos du diner du CRIF « On n’avait pas de raison de dire non, c’est le genre de dîner où tout le monde va. (…) Le CRIF, on y est allé quasiment tout le temps, c’est comme ça, il y a des choses qui s’installent ». Il participe également au groupe de liaison CRIF-PS mis en place en 2006, aux cotés notamment de Richard Prasquier (président du CRIF), François Hollande, Razzye Hammadi, Malek Boutih. Il se prononce en faveur de la ratification par la France du Traité de Lisbonne. Il est l’un des rares parlementaires socialistes à avoir oser se prononcer pour le Mécanisme Européen de Stabilité. En février 2012, il déjeuna avec l’ambassadeur des Etats-Unis, accompagnés notamment de Michel Sapin.
     

    Laurent Fabius - Ministre des Affaires Etrangères : Issu d’une famille juive. Opère le « tournant de la rigueur » au début des années 80 en tant que 1er Ministre de Mitterrand, entrainant la rupture des communistes avec le PS. Il est mis en cause à cette époque dans l’affaire tragique du Rainbow Warrior, bateau de Greenpeace dynamité par des agents de la DGSE (lien). Également mis en cause dans la sinistre affaire du sang contaminé, au cours de laquelle des poches de transfusion sanguine ont été contaminées par le virus du sida, faute de mesures préventives (lien). Il est ministre sous Jospin lors du passage à l’euro et de la création d’Areva. Lors du Congrès de Versailles de 2008 concernant la réforme constitutionnelle permettant la ratification du Traité de Lisbonne, il ne prend pas part au vote. Lors du vote concernant le Mécanisme Européen de Stabilité, il s’abstient comme les autres parlementaires socialistes, permettant l’adoption du MES à la majorité absolue. Au début de l’année 2012, il se rend en Israël où il rencontre le Président Shimon Peres et le Ministre de la Défense Ehud Barak. Il participe au diners organisés par le club Le Siècle. Il participe aux réunions du Groupe Bilderberg. Il prend part aux diners du CRIF. Il participe à des réunions maçonniques, son appartenance à la Franc-Maçonnerie n’est pas officielle mais évidente.
     

    Arnaud Montebourg – Ministre du Redressement Productif : Franc-Maçon, membre de la French-American Foundation (fondation atlantiste). Il ne prend pas part au vote lors du Congrès de Versailles de 2008 qui modifia la Constitution pour permettre la ratification du Traité de Lisbonne. Lors du vote pour la ratification du Mécanisme Européen de Stabilité, à l’instar de la plupart des parlementaires socialistes, il s’abstient. Lié au CRIF, en particulier par sa compagne Audrey Pulvar qui en est l’auxiliaire zélée.
     

    Marisol Touraine - Ministre de la Santé : Fille du sociologue Alain Touraine, aux accointances maçonniques de notoriété publique. Elle est membre du club Le Siècle. Européiste, elle vote en 2008 pour la réforme constitutionnelle permettant la ratification du Traité de Lisbonne. Lors du vote pour la ratification du Mécanisme Européen de Stabilité, elle s’abstient comme la majorité des parlementaires socialistes, permettant ainsi son adoption à la majorité absolue.
     

    Aurélie Filippetti - Ministre de la Culture : Participe aux diners du CRIF. Lors du Congrès de Versailles de 2008, elle vote pour la réforme constitutionnelle permettant la ratification du Traité de Lisbonne. Lors du vote permettant l’adoption du Mécanisme Européen de Stabilité, elle s’abstient. Elle milite contre l’antisionisme et se revendique ouvertement sioniste. Interrogée par Robert Ménard sur le voyage de Dieudonné en Iran, elle explique « qu’il existe des personnes plus légitimes que d’autres pour parler des droits de l’homme […] et que Dieudonné ne s’est pas beaucoup illustré dans le respect des droits de l’homme » (lien).
     

    Nicole Bricq – Ministre de l’Energie et du Développement Durable : En 1991, elle soutient la Guerre du Golfe. En 2008, en tant que sénatrice PS, elle vote pour la réforme constitutionnelle permettant la ratification du Traité de Lisbonne. Elle s’est déclarée favorable à l’instauration du Mécanisme Européen de Stabilité, et s’est abstenue comme les autres parlementaires socialistes. Elle fit partie des signataires de la lettre ouverte envoyée à Nicolas Sarkozy, alors Président de la République, lui demandant de ne pas reconnaître l’État Palestinien à l’ONU. Elle est membre du très sioniste (lien) Cercle Léon Blum, comme Pierre Moscovici, Aurélie Filippetti, Julien Dray… (lien).
     

    Jérôme Cahuzac - Ministre du Budget : Probable appartenance au Grand Orient de France. Frère d’Antoine Cahuzac, qui fut président du directoire de HSBC Private Bank France (avant d’être nommé en Janvier à la tête d’une importante filiale d’EDF). Lors du vote de la réforme constitutionnelle de 2008 permettant la ratification du Traité de Lisbonne, il s’abstient. Lors du vote à propos du Mécanisme Européen de Stabilité, il s’abstient. Afin de « préserver la confiance des investisseurs », il se prononce pour une rigueur budgétaire, précisant que cet« objectif interdit la création de postes dans la fonction publique durant le prochain quinquennat ». Il fait de la« confiance des marchés » sa priorité.

    Jean-Marc Ayrault – Premier Ministre : Notable du PS depuis près de 4 décennies. Lors du vote pour la réforme constitutionnelle de 2008, pour la ratification du Traité de Lisbonne, il s’abstient. Lors du vote parlementaire sur le Mécanisme Européen de Stabilité (qui brade une nouvelle fois un pan de la souveraineté Française aux instances européistes), il s’abstient comme la plupart des parlementaires socialistes dont il dirige le groupe, permettant ainsi l’adoption du MES à la majorité absolue. Est mandaté durant la campagne par François Hollande pour traiter la question du vote juif et récupérer les voix, et surtout le soutien, de la communauté. En 1997, il est condamné à 6 mois de prison avec sursis et 30 000 francs d’amende pour une affaire de favoritisme dans l’attribution d’un marché public, et a depuis 2007 obtenu une « réhabilitation » « exposant quiconque évoquant ces faits à des poursuites ». En 2008, maire de Nantes, il fait voter une subvention de 400 000€ destinée à la rénovation et à l’agrandissement du local servant aux « réunions » de 7 loges maçonniques (face aux critiques de l’opposition, il dû finalement abandonner le projet). Il est membre du Cercle Léon Blum, ouvertement sioniste (lien).

    François Hollande - Président de la République : Franc-Maçon du Grand Orient de France, il prône l’intégration de la « laïcité » dans la Constitution. Millionnaire, il déclare une fortune d’1,17 Million d’euros, omettant la Société Civile La Sapinière, qu’il gère avec Ségolène Royal, dont le capital s’élève à plus de 900 000 € (lien). Membre du club Le Siècle. Sioniste, il participe à plusieurs reprises aux diners du CRIF, qui salue sa victoire. Il est également membre de la fondation atlantiste French-American Foundation (lien). En 2005, il fit campagne pour le « Oui » au référendum visant à ratifier le Traité Constitutionnel Européen. Lors du vote de 2008 concernant la réforme constitutionnelle permettant la ratification du traité de Lisbonne, il s’est abstenu. Lors du vote concernant le Mécanisme Européen de Stabilité, il s’est également abstenu. Il est élu Président de la République avec moins de 40% des suffrages exprimés (lien). Il est mis en cause par la plainte d’Emmanuel Verdin, qui l’accuse d’avoir couvert les agissements pédophiles qui auraient été perpétrés par Jack Lang (lien).

    Vincent Vauclin – la-dissidence.org

  • Le président de la République française François Hollande a reçu la Conférence des présidents des principales organisations juives américaines - MOINS de BIENS PLUS de LIENS
    http://www.brujitafr.fr/article-le-president-de-la-republique-fran-aise-fran-ois-hollande-a-re-u-l

    Doit-on comprendre par là qu’il a reçu les responsables des principaux lobbys juifs des USA qui sont à la botte d’Israël avant tout et qui influe très très fortement sur la politique américaine et ses décisions ? Personnellement, je me méfie de ce genre de rencontre...

    La Conférence des présidents des principales organisations juives américaines a été reçue le mercredi 6 février 2013 par le Président de la République François Hollande, en présence du ministre de l’Intérieur Manuel Valls. C’est la première mission de la Conférence des Présidents en France depuis sa création. La délégation de 80 dirigeants s’était au préalable rendue à Toulouse pour exprimer sa solidarité envers la communauté juive dans cette ville qui a été le témoin de l’assassinat brutal d’enfants juifs.

    « Ron Lauder, le président du Congrès juif mondial, s’est vu remettre la Légion d’honneur par le Président de la République François Hollande »

    La mission en France était organisée par le CRIF, dirigé par son président, Richard Prasquier, assisté par Nicole Yardeni, présidente du CRIF Toulouse-Midi-Pyrénées et Ève Gani, chargée des relations internationales.

    Richard Stone, le président de la Conférence des Présidents a déclaré, « Nous ne pouvons exprimer suffisamment notre gratitude envers la communauté juive, représentée par le CRIF, le gouvernement français et les organisations qui ont contribué à la préparation de ce programme exceptionnel ».

    L’importance de la délégation venue en France reflète l’intérêt et la solidarité de la communauté juive américaine au côté de la 3e communauté la plus importante du monde, et première en Europe, la communauté juive française. Les présidents de l’Alliance Israelite Universelle, Marc Eisenberg, du SPCJ, Éric de Rothschild, de la Synagogue de la Victoire, du Cercle Bernard Lazare, du B’nai B’rith, du Consistoire, de l’ULIF, les membres du Bureau exécutif du CRIF et la Commission relations internationales du CRIF, présidée par Maître Pascal Markowicz, se sont personnellement impliqués pour accueillir la délégation des présidents américains.

    Lors de sa rencontre exceptionnelle à l’Élysée, la délégation de la Conférence des Présidents des principales organisations juives américaines a fortement souligné auprès du Président de la République François Hollande le courage de la France dans son intervention au Mali. Elle a aussi remercié les autorités, dont le ministre de l’Intérieur Manuel Valls, pour son combat sans ambiguïté contre l’antisémitisme et l’Islamisme radical.

    La délégation a pu aussi rencontrer dans un panel l’ambassadeur des États unis à l’Unesco David Killion et l’ambassadeur d’Israël à l’Unesco Nimrod Barkan, ainsi que l’ambassadeur d’Israël en France, Yossi Gal. Le thème du développement de la coopération entre la France et Israël a été abordé, tout comme celui de la relation « solide » et que personne ne peut briser entre les États-Unis et Israël, qui se manifeste notamment à l’ONU.

    Ron Lauder, le président du Congrès juif mondial, s’est vu remettre la Légion d’honneur par le Président de la République François Hollande. Le fils d’Estée Lauder, fondateur de la magnifique galerie new-yorkaise d’art allemand et autrichien, la Neue Galerie, a livré avec douceur et simplicité un témoignage bouleversant sur l’histoire de sa famille, dont une partie a été cachée en France pendant l’occupation. Ancien ambassadeur des États-Unis en Autriche, Ron Lauder est aujourd’hui président du Congrès Juif Mondial.

    C’est dans son dialogue avec le président François Hollande, que le président Lauder a témoigné de tout son respect au chef d’État français dont l’engagement contre le terrorisme, en France, comme à l’international, est sans faille.

  • Crif et Chuchotements

    Un article du Canard Enchaîné, 5 juin 2013

    Le retour du dérapant Roger à la tête du Conseil représentatif des institutions juives de France fait jaser.

    DEPUIS plusieurs mois, d’éminentes personnali­tés de la communauté juive de France appelaient à une rénovation du Crif. En privé, elles s’en prenaient, sou­vent avec vigueur, à une insti­tution « ne représentant plus qu’elle-même et à bout de souffle ». C’est sans doute pour cette raison que Roger Cuckierman en est redevenu le président, le 26 mai. Quasi oc­togénaire, déjà président de l’institution pendant six ans, de 2001 à 2007, décrédibilisé par ses nombreuses déclara­tions à l’emporte-pièce et sa ca­pacité, tout à fait inédite, à se mettre les politiques à dos, il était en effet le candidat idéal.

    La campagne a été courte, et aucun débat n’a été orga­nisé, car M. Cuckierman ne le souhaitait pas.

    Le choix du conservatisme

    Le président sortant, Richard Prasquier, n’y a rien trouvé à redire. Au Crif, tout le monde se connaît et cha­cun déteste les éclats de voix.
    L’important, c’est de se mettred’accord. Cuckierman avait pro­mis à Prasquier qu’il ne criti­querait pas son bilan, ses at­taques violentes contre Stéphane Hessel, ses diatribes contre le journaliste Charles Enderlin, accusé d’avoir monté de toutes pièces l’affaire du petit Mohammed al-Durah.
    Parfait petit arrangement entre amis et transition sans bruit.

    « Chez nous, désormais, on débat moins qu’au Medef ou qu’à l’UOIF », ironise un membre du bureau. Au Crif et dans les associations qui le
    composent, c’est bien simple, on ne parle plus de rien. Les dirigeants de l’UEJF (Union des étudiants juifs de France) ont voté pour Cuckierman, sans que leur base ait jamais été ap­pelée à en discuter ... La dé­mocratie, c’est si compliqué.

    En mars, pourtant, un texte circulait, qui se promettait de bouger les lignes, de mettre les pieds dans le plat. Tout plutôt que ce silence pesant, cette chape de plomb. Que devait être le Crif, quelle devait être sa mission ? Quel discours tenir sur le développement de l’islam radical, après l’affaire Merah ? Est-il possible, comme le souhaite l’avocat de gauche Michel Zaoui, ancien membre du bureau, de se montrer cri­tique à l’égard d’Israël sans être accusé de traîtrise ?

    L’« appel pour une refondation du Crif » avait été signé par des personnalités importantes, comme David de Rothschild, président de la Fondation pour la mémoire de la Shoah, l’es­sayiste Alain Finkielkraut, Sid­ney Toledano, pédégé de Dior, Nicole Guedj ou Pierre Bes­nainou, président du FSJU (Fonds spécial juif unifié). Il y était question de « force de pro­position dans le débat natio­nal ». Les signataires suggé­raient aussi de« se situer dansl’anticipation et la réflexion », mais également de« s’entourer d’un comité de sages pour nour­rir la réflexion et inspirer son action ».

    Il n’en sera rien ... « Tétanisé par l’affaire Bernheim, l’esta­blishment askhénaze, qui tient les rênes du Cri !, a fait le choix du conservatisme », analyse un excellent connaisseur de l’ins­titution. Ce fut donc « Roger ". Roger est un ancien banquier, ex-président du directoire de la Compagnie financière Ed­mond de Rothschild, entre autres. Rassurant, certes, mais à condition que Roger fasse preuve d’un tantinet de retenue dans les dîners. Car, quand Roger se lâche, il dérape facilement. Au dîner annuel du Crif, en 2005, Roger n’y était pas allé avec le dos de la cuillère, interpellant Jean­-Pierre Raffarin sur la politique étrangère de la France, « in­compatible avec une politique de lutte contre l’antisémi­tisme ».

    Fait unique, les nombreux ministres présents étaient res­tés les bras croisés, sans ap­plaudir, quand Cuckierman avait regagné sa table. Fillon, alors ministre de l’Education, n’avait pas caché son agace­ment : « Notre politique étrangère ne peut pas se réduire à la seule question des relations avec Israël" Et Chrirac avait alors fait savoir que ce discours était "contraire à la courtoisie républicaine" . Alain Finkielkraut, estomaqué, avait quant à lui, jugé le dîner "légérement grotesque". Cukierman avait, en effet, seulement oublié que Chirac avait le premier dénoncé la responsabilité de l’’Etat dans la déportation des Juifs français.

    Deux ans auparavant, le même Roger avait fustigé une « alliance brun-vert-rouge », qui « donne le frisson », provoquant la fureur des écologistes, de la LCR et de José Bové, explici­tement visés. Mais il serait in­ juste d’oublier la déclaration la plus ciselée du nouveau pré­sident du Crif, prononcée en avril 2002, après l’accession de Jean-Marie Le Pen au second
    tour de la présidentielle. Roger, très en forme, avait dit espé­rer que la victoire du leader du FN au second tour « servirait à réduire l’antisémitisme musulman et le comportement anti-israélien parce que son score est un message aux mu­sulmans leur indiquant de se tenir tranquilles ». Un séna­ teur socialiste membre du co­mité directeur du Crif, Michel Dreyfus-Schmidt, l’avait trouvé "indigne de représenter la communauté juive de France"

    Consternation de l’Elysée

    Im­pavide, Cukierman avait conservé ses fonctions. Après sa réélection, l’Elysée a fait connaître sans la formuler of­ficiellement sa consternation.
    Sentant le malaise ambiant, Cuckierman a fait une conces­sion de taille : il ne fera qu’un seul mandat.

    Merci, Roger.

    Anne-Sophie Mercier

    #CRIF

  • Voilà qui est proprement invraisemblable : Le mot malheureux de François Hollande sur la « sincérité » de Stéphane Hessel
    http://www.politis.fr/Le-mot-malheureux-de-Francois,21253.html

    Alors qu’il rendait un hommage solennel à Stéphane Hessel, jeudi matin dans la cour des Invalides, François Hollande a cru devoir porter un coup de griffe inattendu en cette circonstance au grand résistant disparu : « Il pouvait aussi porter une cause légitime comme celle du peuple palestinien, qui suscitait parfois l’incompréhension de ses propres amis. J’en fus. La sincérité n’est pas toujours la vérité ».

    Hollande, en bon gangster sioniste (#zionist_hoodlums), rejoint donc ostensiblement Richard Prasquier dans l’indigne :
    http://www.ujfp.org/spip.php?article2616

    La dépouille de Stéphane Hessel n’est pas encore en terre, comme il se doit dans notre tradition – mais en as-tu la moindre notion, Richard Prasquier ? - profite de ces quelques jours pour te recueillir et réfléchir sur la vie du défunt et du message qu’il nous a transmis.

    #wag_the_dog via @rezo

  • Le Grand Rabbinat nous écrit. L’UJFP lui répond (UJFP)
    http://www.ujfp.org/spip.php?article2484

    Nous nous étions permis, dans notre dernier communiqué [1] de critiquer les déclarations de Richard Prasquier, président du CRIF et de Gilles Bernheim, Grand Rabbin de France lors du rassemblement de soutien à l’Etat d’Israël du 20 novembre 2012. A ce propos, nous avons reçu, du Grand Rabbinat de France, le courriel suivant : Source : UJFP

  • Le Crif envoie des étudiants en journalisme en Israël | Rue89
    http://www.rue89.com/2012/11/05/le-crif-envoie-des-etudiants-en-journalisme-en-israel-236810

    Dans une semaine, une soixantaine d’étudiants de l’Ecole supérieure de journalisme de Lille s’envoleront pour neuf jours en Israël. L’école, qui a des difficultés financières, ne paye qu’une partie du séjour. Le billet d’avion et une partie du logement sur place seront pris en charge par le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif).

    Pourquoi le Crif finance-t-il ce voyage ? Richard Prasquier, son président, souffre depuis toujours de la façon dont le conflit israélo-palestinien est traité dans les médias français. Alors, pourquoi ne pas essayer d’éduquer les étudiants en journalisme.
    Faire entendre « tous les sons de cloche »

    Prasquier a souvent dénoncé « un prisme » et des approximations historiques et sémantiques en faveur des Palestiniens. Il s’est aussi plusieurs fois mis en colère contre le travail de France Télévisions, dont il dénonce le parti pris.

    Stéphanie Dassa, chargée de mission au sein du Crif qui a organisé le voyage avec l’école de Lille :

    « On pourrait rester là et ne rien faire, et se contenter d’une posture critique. Mais le Crif peut aussi être une force de proposition et permettre à des jeunes d’approcher la réalité du conflit.

    L’idée n’est pas de faire entendre un autre son de cloche aux étudiants en journalisme français, mais tous les sons de cloche.

    Je crois à la capacité d’écoute qui peut se développer avec la découverte de la complexité de la situation. »

    Le Crif ne l’avoue pas, pèse ses mots, mais il aimerait qu’à la fin du séjour, les étudiants en journalisme aient changé d’avis. Qu’ils soient moins hostiles à la politique du gouvernement israélien.

    Avec les étudiants de Lille, le Crif a par exemple prévu d’aller visiter des fouilles archéologiques de Jérusalem et le plateau du Golan syrien annexé par Israël, ou de se rendre à Sdérot « rencontrer des Israéliens qui vivent à proximité des roquettes de Gaza et parler de leur quotidien ».

    Plus vague :

    « Il est aussi question d’aller dans les territoires. »

  • Ouverture d’une enquête universitaire après une question sur Gaza lors d’un examen de médecine

    Le Monde.fr avec AFP | 14.06.2012 à 19h26

    Donc un prof de médecine évoque l’assassinat de 22 membres d’une même famille à Gaza (événement qui était mentionné dans le rapport Goldstone), et le CRIF par la voix de son infréquentable patron, Richard Prasquier crie à l’incitation à la haine d’Israël.

    Donc, Pour Prasquier, il est normal de tuer 22 personnes d’une même famille, et le dénoncer est une incitation à la haine. C’est le business as usual de l’armée israélienne, la fameuse armée la plus morale du monde ?

    Le président de l’université Paris VII-Denis Diderot, Vincent Berger, a annoncé jeudi 14 juin l’ouverture d’une enquête administrative après une question d’examen sur Gaza, à « caractère polémique », posée mardi à des étudiants en médecine.

    De son côté, le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) « s’indigne », dans un communiqué publié jeudi, de cette question d’examen qu’elle juge « scandaleuse », autour d’un bombardement de civils à Gaza, et qui incite, selon elle, à « la haine d’Israël ».

    QUESTION SUR LA MORT D’UNE FAMILLE À GAZA

    Selon le CRIF et un fac-similé transmis par le Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme, le Pr Christophe Oberlin a posé aux étudiants une question de médecine humanitaire, en prenant l’exemple de la mort de 22 membres d’une même famille dans un « bombardement classique » pendant le conflit dans la bande de Gaza en 2008-2009. « Quelle est la ou quelles sont les qualifications des crimes perpétrés (crime de guerre, crime contre l’humanité, crime de génocide) ? », demande-t-il, selon le fac-similé.

    Le président de l’université a fait part de « sa consternation à la lecture [de cette] question posée dans le cadre d’un examen optionnel de médecine ». « Elle comporte un caractère polémique regrettable qui contrevient à l’esprit de neutralité et de laïcité de l’enseignement supérieur », a-t-il ajouté. M. Berger rappelle que "le principe d’indépendance des enseignants-chercheurs, inscrit dans notre Constitution, n’autorise en rien le non-respect des valeurs fondamentales du service public.

    « UNE INCITATION À LA HAINE D’ISRAËL »

    « Telle qu’elle est intitulée, cette question est une véritable incitation à la haine d’Israël », s’indigne Richard Prasquier, président du CRIF. « Elle n’a de lien ni avec l’enseignement de la médecine ni avec l’université, dont le professeur Oberlin viole la neutralité. »

    L’Union des étudiants juifs de France (UEJF) juge que le professeur a « contraint les étudiants à adopter ses positions haineuses » en leur posant cette question. Pour l’UEJF, « le professeur Oberlin abuse de sa position d’autorité, d’autant plus qu’il fait partie du jury d’examens, empêchant ainsi les étudiants de manifester publiquement leur désaccord devant ces déclarations mensongères et idéologiques ». Jonathan Hayoun, président de l’UEJF, demande à l’université de ne pas comptabiliser les points liés à la question litigieuse, et de convoquer le professeur Oberlin."

  • « Le Crif se trompe de cible » : lettre à M. Prasquier sur l’expo « Hamas » | Rue89 Culture
    http://www.rue89.com/rue89-culture/2012/04/05/lettre-ouverte-richard-prasquier-le-crif-se-trompe-de-cible-230894

    Richard Prasquier, président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), se laisse le droit « de recourir à tous les moyens » pour faire annuler l’exposition « Hamas » prévue la semaine prochaine à Angoulême. Il accuse le photojournaliste Frédéric Sautereau d’avoir fait « l’apologie du terrorisme », lequel nous a adressé cette lettre ouverte.

    Prasquier, toujours aussi subtile

  • Représentatifs ? (CSP)
    http://comite-de-salut-public.blogspot.com/2011/10/representatifs.html

    Et le CRIF a « protesté ». Le Conseil Représentatif des Institutions Juives de France, lequel de par sa définition même semble donc, logiquement, être la voix de l’ensemble de la communauté juive de notre pays. Soit. On va y revenir. Lequel CRIF se garde bien de nier la réalité des fait exposés dans le reportage y compris dans la lettre ouverte de Richard Prasquier à Rémi Pfimlin. Tu m’étonne. Protester avec la plus vive émotion blablabla c’est une chose : démentir ce travail journalistique en revanche, ça risque d’être plus dur... Car oui, Gaza est une prison à ciel ouvert. (...) Source : CSP