person:richard

  • Comment les agriculteurs du Néolithique se sont adaptés au changement climatique.

    L’étude, (...) portait sur la ville néolithique et chalcolithique de Çatalhöyük, dans le sud de l’Anatolie, en Turquie.

    Au plus fort de l’occupation de la ville, un événement climatique bien documenté, il y a 8 200 ans, a entraîné une diminution soudaine des températures mondiales provoquée par la libération d’une énorme quantité d’eau de fonte glaciaire provenant d’un immense lac d’eau douce du nord du Canada.

    En examinant les ossements d’animaux mis au jour sur le site, les scientifiques ont conclu que les éleveurs de la ville s’étaient tournés vers les moutons et les chèvres, ces animaux étant plus résistants à la sécheresse que les bovins.

    Étude des marques de coupe sur les os d’animaux au sujet des pratiques de boucherie : le nombre élevé de ces marques au moment de l’événement climatique a montré que la population travaillait à l’exploitation de toute viande disponible en raison de la pénurie alimentaire.

    Les auteurs ont également examiné les graisses animales qui ont survécu dans d’anciennes marmites. Ils ont détecté la présence de graisses de carcasses de ruminants, en accord avec l’assemblage d’os animaux découvert à Çatalhöyük. Pour la première fois, il a été démontré que les composés des graisses animales détectés dans la poterie étaient porteurs d’événement climatique dans leur composition isotopique.

    En effet, en utilisant le principe « vous êtes ce que vous mangez (et buvez) », les scientifiques ont déduit que l’information isotopique transportée dans les atomes d’hydrogène (rapport deutérium-hydrogène) des graisses animales reflétait celle des anciennes précipitations. Une modification du signal de l’hydrogène a été détectée dans la période correspondant à l’événement climatique, suggérant ainsi des changements dans les régimes de précipitations sur le site à ce moment.

    Une nouvelle technique de recherche.

    (...)

    Dr Mélanie Roffet-Salque, auteur principal du document, a déclaré : « Les changements dans les modèles de précipitations dans le passé sont traditionnellement obtenus en utilisant des carottes de sédiments océaniques ou lacustres.
     » C’est la première fois que ces informations proviennent de marmites . Nous avons utilisé le signal véhiculé par les atomes d’hydrogène provenant des graisses animales piégées dans les récipients en céramique après la cuisson.

    « Cela ouvre une toute nouvelle voie d’investigation - la reconstruction du climat passé à l’endroit même où les gens vivaient de la poterie. »

    Le co-auteur, le professeur Richard Evershed, a ajouté : « Il est vraiment significatif que les modèles climatiques de l’événement soient en parfait accord avec les signaux H que nous voyons dans les graisses animales conservées dans les pots. »

    « Les modèles indiquent les changements saisonniers auxquels les agriculteurs auraient dû s’adapter - des températures globalement plus froides et des étés plus secs - qui auraient eu des conséquences inévitables sur l’agriculture. »

    https://doi.org/10.1073/pnas.1803607115
    #Préhistoire #Néolithique #changement_climatique #agriculture #Çatalhöyük
    #8200BP

    #Université_de_Bristol #Université_Adam_Mickiewicz_Pologne #Unversité_de_Plymouth #Université_de_Gdańsk #Université_de_Stanford
    #Mélanie_Roffet-Salque, #Arkadiusz_Marciniak, #Paul_J._Valdes, #Kamilla_Pawłowska, #Joanna_Pyzel, #Lech_Czerniak, #Marta_Krüger, #C._Neil_Roberts, #Sharmini_Pitter, and #Richard_P._Evershed

    http://www.bristol.ac.uk/news/2018/august/neolithic-people-climate-change--.html

  • We condemn the destruction of Gaza cultural centre in Israeli airstrike
    Mike Bartlett, Jonathan Chadwick, Caryl Churchill, EV Crowe, April De Angelis, Elyse Dodgson, Vicky Featherstone, David Greig, Stephen Jeffreys, Phyllida Lloyd, Rufus Norris, Penelope Skinner, Richard Twyman, Sacha Wares
    The Guardian, le 16 août 2018
    https://www.theguardian.com/world/2018/aug/16/we-condemn-the-destruction-of-gaza-cultural-centre-in-israeli-airstrike

    #Palestine #Theâtre #Gaza #solidarité #Grande-Bretagne #BDS #Boycott_culturel

  • L’hôpital psychiatrique Pinel à Amiens en grève depuis plus de 2 mois - France 3 Hauts-de-France
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/somme/amiens/hopital-psychiatrique-pinel-amiens-greve-plus-2-mois-15

    Depuis le 15 juin, environ 20% du personnel de l’établissement psychiatrique sont en grève. Et depuis l’expulsion des locaux de l’ARS mi-juillet, ils campent devant les grilles de l’hôpital. Ils assurent des tours de garde. « C’est un peu calqué sur notre organisation de travail. Il y a une équipe du matin, une équipe de jour et une équipe de nuit ! La nuit, on est au minimum 5. Mais on a été jusqu’à 12 », compte Emmanuel.
     
    Grévistes au travail

    Et entre deux, ils vont travailler, réquisitionnés pour certains par la Direction. « On se plaint de ne pas être assez, ce n’est pas pour laisser nos collègues dans des conditions pires, justifie Emilie. Alors on va bosser tout en se déclarant gréviste. On vient aussi sur nos heures de repos et nos congés ».

    Le mouvement est parti spontanément parmi les agents hospitaliers. La plupart n’est pas syndiquée. « Évidemment, les syndicats nous ont aidé pour la logistique et pour le préavis de grève, reconnaît-on sur place. Mais leur intervention s’arrête là ».

    Et depuis 2 mois, leurs revendication n’ont pas changé. Pas de hausse de salaire, ni de prime. Juste plus de personnel pour de meilleures conditions de travail et une prise en charge plus humaine des patients. « Dans mon service, nous sommes deux pour 25 patients. Parmi eux, certains ont besoin de se retrouver dans l’une des deux chambres d’isolement, explique Emmanuel. Ces patients-là demandent beaucoup de temps de prise en charge. Et pour s’en occuper, on doit être deux. Pendant ce temps, les autres patients sont livrés à eux-mêmes. »

    #psychiatrie #hôpital #grève #austérité

    • Dans les hôpitaux psychiatriques, les soignants dénoncent une situation « critique », François Béguin
      https://lemonde.fr/sante/article/2018/08/18/dans-les-hopitaux-psychiatriques-les-soignants-denoncent-une-situation-criti

      A Paris, le chef de service de pédopsychiatrie de l’hôpital Robert-Debré tire la sonnette d’alarme. A Amiens, la grève se poursuit depuis juin.

      La psychiatrie publique n’en finit pas de craquer. A Paris, Richard Delorme, le chef de service de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent de l’hôpital Robert-Debré, un établissement de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) situé dans le nord-est de la capitale, a adressé le 6 juillet une lettre à la direction de l’établissement pour l’avertir de la situation devenue « critique » pour les personnels mais « plus encore » pour les patients et leurs familles.

      Dans ce courrier, dont Le Monde a eu connaissance, le médecin fait valoir que plus d’un tiers (37 %) des effectifs infirmiers de son service sont en arrêt maladie ou en accident du travail, soit 7 personnes sur 19, ce qui entraîne une « désorganisation des plannings » et aggrave « la fatigue des équipes ». Ces derniers mois, celles-ci ont dû faire face à un accroissement du nombre de patients « complexes et violents » et, de ce fait, à une « augmentation significative » du nombre d’agressions (64 signalements en un semestre).

      Lire aussi : Les centres médico-psychologiques débordés

      Alors qu’en dix ans le nombre de passages en première consultation d’orientation, dans ce service, a « quasiment quadruplé » (de 600 à 2 300), tout comme celui aux urgences pédiatriques pour motif pédopsychiatrique (de 400 à 1 500), Richard Delorme déplore la pénurie de lits d’hospitalisation en Ile-de-France pour faire face à ces situations urgentes, « l’incapacité, voire le refus de plus en plus fréquent » des services de pédiatrie hospitaliers de prendre en charge des patients pour des indications pédiatriques, ou encore « l’insuffisance » du réseau de consultation psychiatrique dans la région.

      Même si les mobilisations ont baissé en intensité au cœur de l’été, des médecins et des soignants continuent un peu partout en France d’alerter sur la dégradation de leurs conditions de travail, comme galvanisés par les succès des grévistes de la faim à l’hôpital du Rouvray, à Sotteville­-lès-­Rouen (Seine­-Maritime), qui ont obtenu le 8 juin la création de 30 postes, puis par celui des grévistes du Havre, qui ont obtenu le 11 juillet la création de 34 postes, après trois semaines de mobilisation.

      Tentes plantées devant l’hôpital

      « Avant le Rouvray, il y avait un certain marasme, souligne Isabelle Bouligaud, infirmière en psychiatrie et représentante FO à l’hôpital psychiatrique de Saint-Etienne. En obtenant des choses, ils ont montré que ça servait à quelque chose de se mobiliser. » Alors que le CHU de Saint-Etienne a été épinglé fin février par le Contrôleur général des lieux de privation de liberté pour des traitements « inhumains » à l’égard de patients accueillis aux urgences faute de place en psychiatrie, un collectif (la Psy Cause) a mené ces dernières semaines différentes opérations (die-in, marche funèbre) dans la ville pour réclamer 10 postes supplémentaires de psychiatres, 42 d’infirmiers et 15 d’aides-soignantes. « Mais notre première revendication est déjà de ne pas perdre ce qu’on a », précise Nicolas Moulin, de la CGT.

      Lire aussi : A l’hôpital du Rouvray, « la situation devient critique » pour les grévistes de la faim

      Mobilisés depuis le 15 juin, des salariés de l’hôpital Philippe-Pinel, à Amiens, ont planté leurs tentes devant l’entrée de l’établissement, après avoir brièvement occupé les locaux de l’agence régionale de santé. Ils dénoncent la dégradation de leurs conditions de travail et la fermeture fin juin d’un quatrième service en quatre ans. « Les patients de ce service vont être redéployés dans des unités déjà surchargées », regrette une infirmière et porte-parole du collectif Pinel en lutte.

      « On nous dit que c’est pour le virage ambulatoire, mais les centres médico-psychologiques sont surchargés, les délais d’attente sont très longs, les médecins s’en vont… », énumère-t-elle, estimant ne plus avoir les moyens d’exercer son métier « dignement ». Parmi les revendications des grévistes : la création de 60 postes d’infirmiers et médecins, l’ouverture de deux unités avec des moyens spécifiques, la titularisation de tous les emplois précaires…

      Lire aussi : « La psychiatrie publique est devenue un enfer »

      Dans les hôpitaux psychiatriques parisiens, la colère gronde également. Réunis sous l’appellation de La Psychiatrie parisienne unifiée, les syndicats dénoncent la diminution du nombre de jours de repos liée à la fusion début 2019 des établissements parisiens (Maison-Blanche, Sainte-Anne, Perray-Vaucluse) et annoncent une journée de grève le 6 septembre.

  • Antisémitisme : le leader travailliste britannique Jeremy Corbyn à nouveau dans la tourmente

    Plusieurs erreurs dans un article du Monde

    https://abonnes.lemonde.fr/europe/article/2018/08/14/antisemitisme-le-leader-travailliste-britannique-jeremy-corbyn-a-nou

    Le Daily Mail a publié samedi une photo montrant M. Corbyn en 2014 tenant en ses mains une couronne de fleurs lors d’une cérémonie à Tunis. Celui qui était alors simple député était sur place pour une conférence consacrée à la Palestine, organisée par le président tunisien. A la fin, deux gerbes de fleurs ont été déposées sur des tombes palestiniennes.

    La première commémorait 47 Palestiniens tués dans une attaque aérienne israélienne sur une base de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) en 1985. M. Corbyn affirme que c’est ce que la photo du Daily Mail montre. La seconde a été déposée sur les tombes de Salah Khalaf, le fondateur de Septembre noir, Fakhri al-Omari, son bras droit, et Hayel Abdel-Hamid, le chef de la sécurité de l’OLP. Tous les trois ont été assassinés vingt ans après l’attentat de Munich par le Mossad, les services secrets israéliens. C’est cette cérémonie à laquelle M. Corbyn dit avoir été simplement « présent ».

    Noter : que Salah Khalaf, aussi connu sous le nom d’Abou Iyad, a été assassiné par le groupe Abou Nidal. Mais le réduire à fondateur de Septembre Noir est une absurdité : il était un des principaux compagnons d’Arafat et un des principaux dirigeants de l’OLP. Il a soutenu les évolutions politiques de l’organisation après 1973. Il faut lire le livre qu’Eric Rouleau lui a consacré « Palestinien sans patrie ».Pourquoi refuserait-on de déposer des fleurs sur sa tombe ? Il faudrait alors refuser aux dirigeants étrangers d’aller sur la tombe de Yasser Arafat.

    La campagne engagée contre Corbyn ne vise pas des dérives antisémites, mais bien la solidarité avec les Palestiniens. Il est dommage que Le Monde y contribue.

    A relire sur OrientXXI
    https://orientxxi.info/magazine/antisemitisme-offensive-orchestree-contre-jeremy-corbyn-au-royaume-uni,2

  • Benalla : l’arbre qui cache la forêt des affaires...
    http://reformeraujourdhui.blogspot.com/2018/08/benalla-larbre-qui-cache-la-foret-des.html

    Un peu plus d’un an après son élection à la présidence de la République, #Emmanuel_Macron est confronté à l’affaire Benalla qui illustre parfaitement la façon dont s’exerce la gouvernance du jeune président. Elle révèle une nouvelle fois la dérive des institutions de la 5ème République de 1958, à caractère monarchique, qui accordent trop de pouvoir au président de la République. Mais cette #affaire, largement médiatisée, n’est que la énième affaire depuis l’élection d’Emmanuel Macron le 7 mai 2017... Depuis l’élection d’Emmanuel Macron, outre l’affaire Benalla, on peut regretter que d’autres affaires aussi graves, sinon plus, aient été mises plus ou moins sous le boisseau par les médias et l’opposition de droite comme de gauche : L’affaire #Richard_Ferrand Le 17 mai 2017, Richard Ferrand est nommé #ministre (...)

    #Alexis_kohler #GL_Events

  • Overload 144 is now available
    http://isocpp.org/feeder/?FeederAction=clicked&feed=All+Posts&seed=http%3A%2F%2Fisocpp.org%2Fblog%2F2

    ACCU’s Overload journal of August 2018 is out. It contains the following C++ related articles.

    Overload 146 is now available

    From the journal:

    Should I Lead by Example? Stuck on a problem? Frances Buontempo considers where to turn to for inspiration. Cache-Line Aware Data Structures. Structuring your program to consider memory can improve performance. Wesley Maness and Richard Reich demonstrate this with a producer-consumer queue. miso: Micro Signal/Slot Implementation. The Observer pattern has many existing implementations. Deák Ferenc presents a new implementation using modern C++ techniques. (Re)Actor Allocation at 15 CPU Cycles. (Re)Actor serialisation requires an allocator. Sergey Ignatchenko, Dmytro Ivanchykhin and Marcos Bracco pare malloc/free down (...)

    #News,Articles&_Books,

  • AWESOMELY GROSS MEDICAL ILLUSTRATIONS FROM THE 19TH CENTURY.
    https://www.wired.com/2014/05/awesomely-gross-medical-illustrations-from-the-19th-century

    IN THE 19TH century, doctors couldn’t use photographs to teach their students to distinguish between benign or cancerous growths. Or how teeth looked in patients affected by hereditary syphilis. Or the stages of cholera.

    So the physicians, surgeons, and anatomists of the 1800s built close relationships with artists, craftsmen, and publishers to produce beautiful (yet horrifically off-putting at times) illustrations. In The Sick Rose: Disease and the Art of Medical Illustration, Richard Barnett collects up the best examples of these images. They—and the accompanying chapters of text, organized by disease—are endlessly fascinating.

    https://dangerousminds.net/comments/bloody_disgusting_a_gruesome_gallery_of_vintage_medical_illustration
    https://www.theguardian.com/artanddesign/gallery/2014/jun/02/shocking-vintage-medical-drawings-sick-rose-in-pictures
    http://www.slate.com/articles/news_and_politics/history/2014/11/old_medical_photographs_are_images_of_syphilis_and_tuberculosis_patients.html

    #bloody_sundy

  • La députée LREM ayant voté contre le projet de loi immigration restera membre du groupe | www.cnews.fr
    https://www.cnews.fr/france/2018-07-31/la-deputee-lrem-ayant-vote-contre-le-projet-de-loi-immigration-restera-membre-

    La députée LREM Aina Kuric, qui avait voté contre le projet de loi asile-immigration en nouvelle lecture, au risque d’une exclusion vu la règle établie par Richard Ferrand, restera membre du groupe majoritaire, a-t-on appris mardi de sources concordantes.

    #parlement #lrem #Kuric #désobéissance #députée

  • It’s Now Easier to Install ThinkPad Firmware Updates on Linux
    https://www.omgubuntu.co.uk/2018/08/lvfs-lenovo-firmware-updates-linux

    It’s about to get a whole lot easier to install ThinkPad firmware updates on Linux. Red Hat’s Richard Hughes has revealed that tech company Lenovo, who produce the ThinkPad line of laptops, is joining the Linux Vendor Firmware Service, better known as the LVFS. It’s a pretty big deal, with tens of thousands of Linux users set to benefit from […] This post, It’s Now Easier to Install ThinkPad Firmware Updates on Linux, was written by Joey Sneddon and first appeared on OMG! Ubuntu!.

  • Slip ou boxer ? Les caleçons amples favorisent la production de spermatozoïdes, selon une étude
    https://www.20minutes.fr/sante/2319155-20180809-slip-boxer-calecons-amples-favorisent-production-spermato

    Sur 20 minute on découvre la spermatogenèse selon une « étude » récente !
    Ce qui est consternant c’est que l’article est orienté « si vous voulez devenir père ». La même étude donne tout autant le moyen de ne pas devenir père et ne pas ruiné le corps, la vie, la santé et la carrière des femmes.
    L’article est dans la rubrique « fertilité » alors que ca pouvait aussi bien être dans « contraception », et expliqué le principe du #RCT ou aborder le sujet de la contraception vis à vis du publique masculin qui en a grand grand grand besoin. Mais non, on ne va pas parler contraception aux homme, la seule chose qui interesse les hommes c’est comment pourrir la planete et la vie des femmes avec leur précieux jus de couilles.

    Le mot d’ordre : laisser respirer. Les hommes qui veulent devenir père feraient mieux de porter le caleçon plutôt que des sous-vêtements serrés, pour favoriser la production de spermatozoïdes, ont affirmé des chercheurs jeudi.

    Cette étude publiée par la revue Human Reproduction confirme, avec une plus grande rigueur que d’autres avant elle, ce que l’on soupçonnait déjà : plus les testicules respirent, mieux ils fonctionnent. « Les hommes qui portent des caleçons ont des concentrations en spermatozoïdes plus élevées que ceux qui portent des sous-vêtements plus moulants », a résumé la revue dans un communiqué.
    Les adeptes du caleçon avaient 33% de spermatozoïdes mobiles en plus

    Cette conclusion provient de spermogrammes réalisés par 656 hommes entre 2000 et 2017, dans le service d’assistance à la procréation du Massachusetts General Hospital à Boston (États-Unis).

    L’étude « est la première à dépasser l’accent mis traditionnellement sur la qualité du sperme et à comprendre des données sur une multitude d’indicateurs du fonctionnement testiculaire, tels que les hormones de la reproduction et les dégâts sur l’ADN du sperme », a avancé Human Reproduction.

    Les sujets de l’étude ont indiqué ce qu’ils portaient le plus souvent. Pour 53% c’était des caleçons, pour 47% des sous-vêtements plus serrés (boxer court ou boxer long, slip moulant ou autre). En ajustant avec d’autres facteurs pouvant influencer la qualité du sperme (état de santé, niveau d’activité physique, tabagisme, etc.), les adeptes du caleçon avaient 33% de spermatozoïdes mobiles en plus.
    Eviter pantalons moulants et ne pas passer trop de temps assis

    Par ailleurs, ceux qui portent des sous-vêtements serrés secrètent plus d’hormone folliculo-stimulante (FSH), qui stimule la production de spermatozoïdes. D’après les chercheurs, le corps compense ainsi une température trop élevée pour les testicules.

    « La production de sperme nécessite une température de 3 à 4°C inférieure à celle du reste du corps », a rappelé un professeur en médecine de la reproduction de l’université d’Édimbourg (Royaume-Uni), Richard Sharpe, cité par Science Media Centre. Lui et d’autres experts donnent d’autres conseils : éviter de porter des pantalons moulants, de passer trop de temps assis, et de prendre des bains très chauds.

    #natalisme #domination_masculine #contraception_masculine

  • Un témoignage clé dans le procès de l’ex-directeur de campagne de Trump
    https://www.lemonde.fr/donald-trump/article/2018/08/07/un-temoignage-cle-dans-le-proces-de-l-ex-directeur-de-campagne-de-trump_5340

    Le procès de Paul Manafort, ex-directeur de campagne de Donald Trump, a connu un moment important lundi 6 août avec le témoignage de Richard Gates, son ancien collaborateur. Ce dernier a reconnu à la barre, dans une salle d’audience comble, qu’il s’était entendu avec Paul Manafort pour cacher des millions de dollars auprès de banques à l’étranger.

    Il a raconté avoir assisté Paul Manafort pour remplir de fausses déclarations de revenus et cacher l’existence de quinze comptes bancaires à l’étranger, la plupart à Chypre. « A la demande de M. Manafort, nous n’avons pas signalé les comptes en banque à l’étranger », a précisé M. Gates.

    L’ancien consultant politique a estimé que les sommes en question représentaient « plusieurs millions de dollars » au fil des années où la paire a travaillé pour des campagnes politiques en Ukraine.

    Richard Gates, 46 ans, qui coopère avec le procureur Robert Mueller depuis qu’il a accepté de plaider coupable en février, en échange d’une peine de prison plus clémente, a aussi admis avoir volé des centaines de milliers de dollars à son ancien patron Paul Manafort, en déposant de faux rapports de dépense.

    Paul Manafort, 69 ans, est le premier à se retrouver mis sur le banc des accusés par l’équipe de Robert Mueller, procureur spécial chargé d’enquêter sur les soupçons d’ingérence russe dans la présidentielle américaine de novembre 2016, qui empoisonnent le mandat de Donald Trump.

    Mais M. Manafort est jugé sur des faits présumés antérieurs à son passage à la tête de l’équipe Trump, entre mai et août 2016. Il est accusé de blanchiment d’argent, fraudes fiscale et bancaire sur des millions de dollars tirés de ses activités de lobbyiste pour l’ex-président ukrainien Viktor Ianoukovitch, soutenu par Moscou, qu’il n’a pas déclarés au fisc.

    La question cruciale d’une possible collusion entre des membres de la campagne Trump et Moscou ne devrait toutefois pas être abordée pendant ce procès. Risquant déjà de passer le restant de ses jours en prison, Paul Manafort devra affronter un second procès en septembre, toujours dans le cadre de l’enquête du procureur spécial Robert Mueller.

  • How to Master Any Skill
    https://hackernoon.com/how-to-master-any-skill-92287046f55b?source=rss----3a8144eabfe3---4

    6 Lessons on Learning to Learn from Naval Ravikant, Richard Feyman, and Robert GreeneThe Internet provides millions of people across the globe with access to #education. Access to knowledge is no longer a competitive advantage in today’s economy. Information is abundant.As the world evolves at an ever-increasing pace, common skills becomes obsolete and new opportunities are created all the time. Technologists are automating personal finance and investing and cryptocurrency is now a sizable industry with meaningful business and career opportunities. In this environment, the ability to learn new skills quickly is scarce and valuable.In my experience pivoting my career from finance to marketing, starting businesses ranging from a tech startup to a marketing agency, launching side hustles (...)

    #robert-greene #richard-feyman #naval-ravikant #master-any-skill

  • Une députée LREM en passe d’être exclue du groupe pour avoir voté contre le projet de loi immigration
    Mis à jour le 27/07/2018 | 23:00
    https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/migrants/une-deputee-lrem-en-passe-d-etre-exclue-du-groupe-pour-avoir-vote-contr

    La députée LREM Aina Kuric a voté contre le projet de loi asile-immigration en nouvelle lecture, dans la nuit du jeudi 26 au vendredi 27 juillet. Elle s’expose désormais à une exclusion du groupe majoritaire, conformément à la règle établie par son président Richard Ferrand.

    L’élue de la Marne, qui s’était déjà abstenue en première lecture, a cette fois voté contre le projet de loi « pour une immigration maîtrisée, un droit d’asile effectif et une intégration réussie », la seule de son groupe à le faire. Onze élus LREM se sont abstenus et 43 ont voté pour le texte porté par Gérard Collomb.
    (...)
    Conformément à la règle au sein du groupe LREM – « abstention, péché véniel, vote contre, péché mortel » – cette chef d’entreprise dans l’œnologie de 31 ans s’expose à une exclusion. « Le bureau du groupe se réunit tous les mardis. On en saura plus à ce moment », a simplement commenté le groupe, qui compte 312 élus.

    En avril, Jean-Michel Clément avait annoncé se mettre « en congé » du groupe après avoir voté contre le texte asile-immigration en première lecture, le seul dans ce cas. Cet ex-PS siège désormais chez les non-inscrits. Le texte asile-immigration doit faire l’objet d’un ultime vote le 1er août, dernier jour de session extraordinaire, après une dernière navette avec le Sénat.

  • http://www.larochesuryon.fr/agenda/detail/actualites/zones-blanches-recits-dexploration/date/13-07-2018

    Je ne saurais trop vous conseiller de mettre à profit vos éventuelles vacances dans la région de La Roche-sur-Yon pour aller visiter l’exposition Zones Blanches . Et ne manquez pas son catalogue, dont la direction a été confiée à Hélène Gaudy et Hélène Jagot qui ont eu la brillante idée de confier à quelques auteurs et auteures d’écrire en toute liberté, avec chaque œuvre de l’exposition comme point de départ, ce qui, à mon sens, et en toute immodestie puisque je fais partie des invités (pas peu fier) remplace avantageusement les habituels textes de circonstances, nettement moins libres et nettement plus contraints. Sans compter que cela finit par tisser un récit itinérant plutôt passionnant.

    Jakuta Alikavazovic (à partir d’Ester Vonplon)/ Sarah Cillaire (Richard Long), Sylvain Coher (Simon Faithfull) / Anne Collonges (Anne Deleporte) / Pierre Ducrozet (Darren Almond) / Hélène Frappat (Ellie Ga) / Hélène Gaudy (Joachim Koester) / Mathieu Larnaudie (Tacita Dean) / Bertrand Leclair (Pauline Delwaulle) / Valérie Mréjen (Luigi Ghirri) / Sylvain Pattieu (Elodie Brémaud) / Anthony Poiraudeau (Nathalie Talec) / Sylvain Prudhomme (Tixader / Pointcheval) / Charles Robinson (Alexandre Ponomarev) / Jean-Philippe Rossignol (Lewis Baltz / Lucie Taïeb (David Falco) / Ingrid Thobois (Sylvie Bonnot) / et donc votre serviteur à propos de Hamish Fulton.

  • Suite aux belles chansons d’hier soir :
    Sur les stéréotypes masculins, on peut écouter Reinhart Mey : « Männer im Baumarkt » (« Hommes au supermarché de bricolage »)
    https://www.youtube.com/watch?v=QjiA1LCX3VM


    qui dit en résumé :
    Pendant que leurs compagnes garent dehors la voiture, les hommes dans les supermarchés de bricolage, subjugués par l’offre d’outils et accessoires en tout genre, perdent les pédales, et avec leur regard qui dit « rien n’est impossible » (« geht nicht gibts nicht »-Blick) finissent par tout percer et massacrer. C’est une vraie pulsion qui les pousse à acheter les objets les plus farfelus, même à les offrir à leurs femmes.

    Selbst ist die Frau !
    Quand ces bricoleurs posent une étagère ou une plinthe, ils se sentent donc mâles, moi, quand je coule des dalles en béton armé, monte des murs en agglos, pose des parois en BA13, du carrelage ou du plancher, je me sens tout simplement… moi.
    Il y a dix ans, quand j’ai apporté ma perceuse, une grosse metabo, à réparer le vendeur s’est tordu de rire. Aujourd’hui, en Allemagne, les supermarchés Obi, Bauhaus, Toom, etc. ont découvert les femmes comme cibles marketing et proposent même des workshops pour femmes… La marque nord-américaine Tomboy s’est spécialisée sur ce secteur avec des outils ridiculement rose barbie. En Europe, plus en phase avec l’attente de sérieux des clientes, les fabricants développent des outils plus légers, ou, par exemple, des plaques de plâtre de format compact.
    Car, n’oublions jamais : outre notre maternité potentielle ou effective et leur organe sexuel extériorisé, c’est leur force physique que les hommes instrumentalisent pour perpétuer leur domination sur les femmes.
    Aujourd’hui, j’ai une petite metabo, plus maniable et tout aussi efficace, et je l’aime beaucoup ;)

    #stéréotypes #non_émancipation_masculine #bricolage

    • Merci @nepthys pour cette découvert, traduction et commentaires sur cette #chanson , la #virilité et le #bricolage
      Pour le BTP le fait que ça soit une prérogative masculine correspond à la répartition des taches expliqué par Paola Tabet. Les hommes gardent les postes clés (ici construction) et les femmes exécutent les taches intermédiaires (le ménage, invisible et nécessaire a la préservation de l’habitat).

    • Si je comprends bien, entre Tabet (couple=échange économico-sexuel) et Kant (couple=acte par lequel deux personnes s’accordent la propriété réciproque de leurs organes sexuels), il faut choisir...
      Pour le bricolage, on peut aussi parler de création : avec ses outils, l’homme crée (le toit, le nid, l’abri)/la femme ne crée rien (l’irresponsable !)

    • MÄNNER IM BAUMARKT

      Sie hasten suchend durch die Enge
      Endloser, düsterer Gänge,
      Gehn verloren im Gedränge.
      Wie Hänsel und Gretel im Walde verirrt,
      Ihr Blick voller Zweifel, ihr Sinn verwirrt.
      Sind sie ganz der Welt Entrückte,
      Sind sie traurige Bedrückte,
      Verzweifelte, Gramgebückte?
      Sind sie stumm verzückt Beglückte,
      Oder einfach nur Verrückte?

      Männer im Baumarkt,
      Während draußen die Frau parkt,
      Stehn vor kleinen Monitoren
      Mit offnem Mund und roten Ohren,
      Lernen Fräsen, Schleifen, Bohren.
      Folgen wachsam der Belehrung,
      Wie man Winkelholz auf Gehrung
      Sägt und wie man Zargen genau zargt -
      Männer im Baumarkt.

      Sie schieben große Einkaufswagen,
      Müssen viele Tüten tragen,
      Müssen viele Fragen fragen.
      Sind stets auf der Suche nach dem nächsten Kick
      Mit diesem verwegnen „geht nicht gibts nicht"-Blick
      Bohrn sie furchtlos und behende
      Löcher in Tische und Wände,
      Überschwemmen, legen Brände,
      Und bringen nie etwas zu Ende -
      Sind so kleine Hände!

      Männer im Baumarkt,
      Während draußen die Frau parkt,
      Treibt ein unbänd’ges Verlangen,
      Gierig mit glühenden Wangen
      Zu Kneif-, Flach- und zu Rohrzangen.
      Kuscheln mit Gartengeräten,
      Träumen vom Hacken und Jäten
      Und daß den Rasen die Frau harkt.
      Männer im Baumarkt.

      Sie sind Säger, sie sind Sammler,
      Einsame Jäger und Rammler,
      Sie sind Schräger, sie sind Stammler.
      Heimwerker sind sanfte Träumer,
      Stille Steckenpferdaufzäumer,
      Nie den Arbeitsplatz Aufräumer.
      Selten gelobt und bis heut nie besungen,
      Fragen nicht nach Risiken und Nebenwirkungen,
      Belächelt, verspottet, verhöhnt von vielen.
      Aber sie tun doch nichts - sie wolln doch nur spielen.

      Männer im Baumarkt - cha cha cha -
      Während draußen die Frau parkt,
      Können es einfach nicht lassen,
      An den Schlangen vor den Kassen
      All die Schnäppchen anzufassen.
      Und da kauft Klaus für Malene
      Noch einen Klappstuhl ohne Lehne.
      Jürgen kauft sich für Ina
      Den bill’gen Werkzeugsatz aus China.
      Marco kauft für Maria
      Diesen schicken Schraubenzieher.
      Helge kauft für Nicole
      Die große Isolierbandrolle.
      Bodo kauft für Belinda
      Ein Sortiment Kabelbinder.
      Reinhard kauft für Hella
      Einen Winkelschleifervorsatzteller
      (den wünscht sie sich so sehr!)

      Männer im Baumarkt
      Muß die Freiheit wohl grenzenlos sein -
      Alle Nägel, alle Schrauben, sagt man,
      Man muß nur ganz fest dran glauben und dann
      Würde, was uns klein und wacklig erscheint,
      Riesengroß und bricht ein!

      http://www.songtexte.com/songtext/reinhard-mey/manner-im-baumarkt-13e3e941.html

    • #Geht_nicht_gibt's_nicht
      est le titre de la traduction allemande du livre de Richard Branson, Screw it, let’s do it. Lessons in life., 2006
      (apparemment, pas de traduction française)

      La clé de la réussite : « S’en foutre et le faire ! » (Richard Branson - dyslexique, mauvais élève, et entrepreneur milliardaire)
      http://www.gautier-girard.com/dossiers-entrepreneurs-et-managers/lentrepreneur-le-manager-et-la-reussite/cle-reussite-entreprise-richard-branson

      De passage à Paris, Richard Branson a multiplié les interviews pour assurer la promotion d’une nouvelle offre de Virgin Mobile. L’entrepreneur milliardaire a également livré la devise qui l’a guidé toute sa vie : “Screw it. Let’s do it !” (traduction : “On s’en fout. Fais le !” ).

      Son idée est simple : ne pas tenir compte des obstacles réels ou supposés et foncer pour faire ce que l’on a envie de faire. Il ne s’agit pas d’être inconscient mais simplement d’oser aller de l’avant et prendre des risques (calculés). Quitte à connaître parfois des déconvenues.

      Richard Branson sait de quoi il parle. Il est dyslexique et il a été un très mauvais élève (il a d’ailleurs arrêté ses études à 16 ans).

      A 13 ans, il a quand même créé sa première entreprise : il tente de créer une plantation de sapins qu’il veut ensuite revendre à Noël. Premier échec.

      Il continue en essayant d’élever des perruches ondulées. Deuxième échec.

  • La stratégie de l’Elysée se fracasse sur la réalité de l’affaire Benalla
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2018/07/24/affaire-benalla-l-elysee-espere-avoir-passe-le-pire_5335159_823448.html

    Calmer le jeu, pour pouvoir ensuite reprendre la main.
    […]
    Et où il pourrait prendre la parole sans donner le sentiment de céder à la pression. « Quand il le jugera utile », comme il se plaît à le répéter à ses proches.

    Histoire de ne pas se retrouver face à une nuée de caméras dans un contexte décalé, il a annulé, lundi, son déplacement sur le Tour de France prévu mercredi. « Le président de la République a intérêt à prendre de la hauteur. A ce que les choses retombent en intensité avant de s’exprimer », confirme François Patriat, président du groupe La République en marche (LRM) du Sénat. Une façon de temporiser en attendant un contexte plus favorable.

    Cette stratégie #toute_en_subtilité a été fracassée par l’actualité.
    […]

    #paywall
    #car_tel_est_notre_plaisir

    • La stratégie de l’Elysée se fracasse sur la réalité de l’affaire Benalla

      Emmanuel Macron espérait une accalmie pour reprendre la main. La journée de lundi a balayé cet espoir.

      Calmer le jeu, pour pouvoir ensuite reprendre la main. Jusqu’à lundi 23 juillet dans l’après-midi, l’Elysée espérait encore pouvoir circonscrire la crise politique qu’a fait naître l’affaire Benalla, du nom de cet ancien collaborateur du président de la République qui a molesté un jeune homme et une jeune femme lors des manifestations du 1er-Mai. L’objectif était de la ramener à une simple dérive d’un individu, avec en toile de fond de vieilles inimitiés entre différents services administratifs.

      Avec le licenciement d’Alexandre Benalla, vendredi, et le début des auditions devant les commissions d’enquête parlementaires à l’Assemblée nationale, lundi, et au Sénat, mardi, Emmanuel Macron pensait entrer dans un moment où il serait moins exposé. Et où il pourrait prendre la parole sans donner le sentiment de céder à la pression. « Quand il le jugera utile », comme il se plaît à le répéter à ses proches.

      Histoire de ne pas se retrouver face à une nuée de caméras dans un contexte décalé, il a annulé, lundi, son déplacement sur le Tour de France prévu mercredi. « Le président de la République a intérêt à prendre de la hauteur. A ce que les choses retombent en intensité avant de s’exprimer », confirme François Patriat, président du groupe La République en marche (LRM) du Sénat. Une façon de temporiser en attendant un contexte plus favorable.

      Version démentie

      Cette stratégie toute en subtilité a été fracassée par l’actualité. A l’Assemblée, lundi, le ministre de l’intérieur, Gérard Collomb, a souligné la responsabilité du cabinet du président de la République : « Il leur appartenait donc d’agir. C’est la règle pour tous les manquements. » Pire, le soir, à une question de Marine Le Pen, Alain Gibelin, directeur de l’ordre public et de la circulation (DOPC), a affirmé que M. Benalla était présent à des réunions entre ses services et l’Elysée entre le 4 et le 19 mai. Une période pendant laquelle l’adjoint au chef de cabinet d’Emmanuel Macron était censé être suspendu.

      Cet aveu contredit la version de l’Elysée et crée un doute immense sur la sincérité de la déclaration du porte-parole du président, Bruno Roger-Petit, jeudi. Mardi matin, les proches de M. Macron ont démenti la version de M. Gibelin. Quelques minutes plus tard, ce dernier affirmait s’être trompé dans les dates. Lundi soir, l’Elysée a dû aussi réfuter l’information de L’Express sur les 180 000 euros de travaux qui auraient été provisionnés pour réaliser des travaux dans l’appartement de M. Benalla, dans une dépendance de l’Elysée, quai Branly.

      Et, alors que M. Macron avait fait un premier pas dans l’organisation de sa riposte, dimanche soir, en faisant savoir qu’il jugeait « choquant et inacceptable » le comportement de son ancien chargé de mission, ses troupes semblent toujours désarmées. Lundi matin, son premier cercle a répondu aux invitations des médias.

      « Le président nous a rappelé hier que depuis le premier jour de son arrivée à l’Elysée, seuls les policiers et la gendarmerie, qui sont attachés à sa sécurité, sont en responsabilité pour l’organisation de la sécurité du président de la République », a expliqué sur RTL le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux.

      Une version démentie toute la journée au cours des auditions. Sur BFM-TV, Christophe Castaner, secrétaire d’Etat chargé des relations avec le Parlement, a lui aussi minoré le rôle de M. Benalla, notamment au sujet de sa présence dans le bus de l’équipe de France de football, le jour du retour des Bleus : « J’ai entendu dire qu’il était en charge de la logistique, notamment des bagages. » Des prises de parole en décalage total avec les faits révélés au fur et à mesure des auditions.

      Même si lundi après midi, l’examen du projet de loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel s’est poursuivi dans des conditions normales, la vie politique ne reprend pas son cours normal. Mardi, les questions au gouvernement auxquelles le premier ministre, Edouard Philippe, devait se soumettre ne manqueront pas d’être chahutées par l’opposition.

      Etant donné le contexte incendiaire, l’hypothèse d’une prise de parole d’Emmanuel Macron reste toujours incertaine. Certains de ses proches estiment que le moment n’est pas venu. « La parole présidentielle, il n’y que la presse qui l’attende ! », minimise-t-on ainsi dans l’entourage de Richard Ferrand. « L’ambiance est bonne, comme dans toutes les crises, les troupes sont soudées », poursuit cette source proche du président du groupe LRM de l’Assemblée.

      « Si le président s’exprime, on dira qu’il s’immisce dans une enquête qui est en cours », abonde Aurore Bergé, porte-parole du groupe LRM au Palais-Bourbon. « Je ne vois pas ce qu’une parole présidentielle viendrait faire ici alors que les ministres [Benjamin] Griveaux et [Christophe] Castaner se sont exprimés dans les matinales », résume Gilles Le Gendre, vice-président du groupe majoritaire à l’Assemblée.

      « Les fusibles ont été enclenchés »

      « Tout ça va se dégonfler. On est loin de l’affaire d’Etat. Benalla, c’est l’histoire d’un type qui a outrepassé ses prérogatives, veut croire Pieyre-Alexandre Anglade, député (LRM) des Français de l’étranger. Les Français qui auront regardé les auditions du ministre de l’intérieur et du préfet lundi y auront vu une bataille entre administrations avec des acronymes incompréhensibles. »

      L’opposition n’a, elle, pas manqué de rebondir sur les déclarations de MM. Collomb, Delpuech et Gibelin, pour mettre en cause directement le cabinet de M. Macron. « On voit bien que les fusibles ont été enclenchés. Très clairement deux fusibles, le directeur de cabinet du président, Patrick Strzoda, et le préfet de police, Michel Delpuech. C’est naturellement grossier et grotesque », a estimé le député (Les Républicains) Eric Ciotti.

      « ON N’A PAS BEAUCOUP ENTENDU LES MINISTRES DÉFENDRE MACRON CES DERNIERS JOURS, À PART CASTANER ET GRIVEAUX »
      FRANÇOIS PATRIAT, PRÉSIDENT DU GROUPE LRM AU SÉNAT

      Le chef de l’Etat doit « s’expliquer », a lancé le premier secrétaire du PS, Olivier Faure. Jean-Luc Mélenchon, le chef de file de La France insoumise, pour qui « tout ramène à Macron », demande à ce que le président soit auditionné. Tout comme le patron de Génération.s, Benoît Hamon. « Ceux qui semblent devoir s’expliquer, ce sont les membres du cabinet du président de la République », a renchéri la présidente du Rassemblement national, Marine Le Pen, sur Europe 1.

      Mardi, le directeur de cabinet de l’Elysée, Patrick Strzoda, devait être auditionné par les députés puis par les sénateurs, qui entendront aussi le secrétaire général du Château, Alexis Kohler. Impossible de savoir ce qui sortira de ces auditions. Cette incertitude ne permet pas à la communication de l’Elysée de s’organiser.

      « Un immense gâchis »

      Si l’exécutif espère toujours une normalisation de la vie politique, après la plus grave crise qu’il lui a été donné de connaître depuis son arrivée au pouvoir, il n’en reste pas moins que l’affaire Benalla a fait des dommages collatéraux. Au premier rang desquels le projet de révision constitutionnelle, dont le gouvernement a annoncé, lundi, le report sine die. François de Rugy, le président de l’Assemblée, évoque une reprise des débats en septembre ou en octobre quand Gérard Larcher, son homologue au Sénat, juge que le contenu du texte doit « être repensé ».

      « On n’a pas beaucoup entendu les ministres défendre Macron ces derniers jours, à part Castaner et Griveaux, regrette François Patriat. Il faut monter au créneau pour défendre le chef. » Une nouvelle fois, le président de la République est apparu en première ligne, dans la tourmente, quand même ses ministres les plus politiques, comme Gérald Darmanin (action et comptes publics), se sont faits discrets.

      « La séquence de ces derniers jours n’est pas une bonne communication pour la majorité », regrette aussi Sacha Houlié, député (LRM) de la Vienne. Elle a sans conteste jeté le discrédit sur la République exemplaire dont le chef de l’Etat se veut le garant et sur l’exigence de transparence dans l’exercice du pouvoir dont il se fait le chantre. Benalla « aurait dû être licencié le 2 mai. Aujourd’hui, on est en train de s’enferrer dans des demi-mensonges et des contre-vérités, de bouffer de la crédibilité, juge un haut fonctionnaire, soutien historique de M. Macron. On gâche une partie de la relation tissée avec les Français. C’est un immense gâchis. Remonter la pente demandera un effort considérable au président de la République. »

      Un proche du chef de l’Etat cache mal son agacement devant cette histoire : « [Macron] doit être exemplaire dans ses décisions et rester conforme aux valeurs qu’il porte. Il ne faut jamais laisser prise à l’ambiguïté, éviter de tergiverser. Or, là, les décisions prises et la communication n’ont pas été à la hauteur. »

    • . . . . .
      Lors d’une réunion du groupe des nations du G-7 le 2 juin, on a assisté à un « rare spectacle de division au sein du club normalement harmonieux des nations riches » lorsque « les six autres pays membres du G7 ont publié une déclaration demandant au secrétaire américain au Trésor Steven Mnuchin de faire part au président Donald Trump de leur “préoccupation et de leur déception unanimes” au sujet des tarifs douaniers ».

      En fait, il ne s’agissait pas du tout de « division » mais d’unanimité – c’était l’harmonie et l’unisson contre une administration outrecuidante qui agit entièrement pour le « bénéfice disproportionné des oligarques et des élites gouvernementales » à Washington.

      Et pour la gouverne de Trump, qui ne connaît rien à la diplomatie, les mots « préoccupation et déception » sont des termes diplomatiques pour parler d’indignation et de fureur, ce qui est le sentiment en Allemagne à la suite de la sortie extraordinaire de l’ambassadeur américain nouvellement nommé, Richard Grenell, qui a dit à Breitbart News le 3 juin que « Il y a beaucoup de conservateurs dans toute l’Europe qui m’ont contacté pour me dire qu’ils avaient le sentiment qu’il y avait un regain [de la droite, NdT]. Je veux absolument soutenir d’autres conservateurs partout en Europe, d’autres dirigeants. Je pense qu’il y a une vague de politiques conservatrices qui s’implantent en raison de l’échec des politiques de gauche ». Sa déclaration était directement dirigée contre l’actuel gouvernement allemand, et Breitbart a clairement indiqué que « le bras droit de Trump en Europe veut donner plus de pouvoir aux conservateurs européens anti-establishment ».

      Les États-Unis associent les sanctions et les droits de douane dans un mélange destructeur de mépris arrogant et d’excès de confiance économique, et l’UE devrait tenir compte de l’avertissement du président Poutine selon lequel « Plus il y a de problèmes au cœur de l’UE, plus il y a de risques et de problèmes pour nous. Nous devons construire une coopération avec l’UE. Nous n’avons pas pour objectif de diviser quoi que ce soit ou qui que ce soit dans l’UE ».

      . . . .

  • « Le Monde » identifie sur une vidéo un collaborateur de Macron frappant un manifestant le 1er mai à Paris
    https://abonnes.lemonde.fr/politique/article/2018/07/18/le-monde-identifie-sur-une-video-un-collaborateur-de-m-macron-frappa

    Cette histoire est hallucinante. Un policier menteur libéré à Nantes, un homme de main de l’Elysée qui frappe les gens à terre (vous me direz que c’est une excellente métaphore de toute la politique de Macron que de s’attaquer aux plus faibles)... qui a dit "Etat policier" ? Tuer la contestation dans l’oeuf par la violence, ce n’est pas la République. On est en train de passer à "autre chose". "Démocratie autoritaire" est un terme en deça même de la réalité. Il faudrait analyser les nouvelles formes politiques basées sur l’intimidation. Intimidation par tweets chez Trump, par la menace financière contre la presse, par la marginalisation des chercheurs qui contestent l’ordre des multinationales, par la peur d’être désigné comme appartenant à un groupe anti-étatique comme en Turquie, par la menace du chômage pour tous, par..., par..., par toutes les méthodes possibles pour imposer le silence, le replis dans la coquille, la fin des solidarités.
    Oui, cet agent de l’Elysée est plus qu’un symptôme du dérèglement politique et social que nous vivons.

    Une mise à pied de quinze jours et toujours un bureau à l’Elysée… C’est la sanction que s’est vu signifier, dans la plus grande discrétion, Alexandre Benalla, un proche collaborateur du président de la République, après s’être livré, le 1er mai, à des violences restées inconnues jusqu’ici. Ce jour-là, ce chargé de mission d’Emmanuel Macron, équipé d’un casque à visière des forces de l’ordre, s’en est pris à un jeune homme qui se trouvait à terre pendant une manifestation qui se tenait place de la Contrescarpe, dans le 5e arrondissement de Paris. Il s’est vite éloigné, de peur d’être reconnu.

    • #démocratie_autoritaire, comme nouveau concept après la #démocratie_de_façade, c’est pas mal, sinon la politique de Macron et l’attitude de celles et ceux qui le soutiennent, en tête Amélie de Montchalin, m’inspire souvent le terme #crapulerie_policée ou to put it more mildly #politique_d_imposture et enfin pour exprimer le niveau en général raz des paquerettes de la pensée des macronistes, #pensée_régressive (je pense à la belle sortie de Jupée qui répondait à la minablerie d’un député macroniste lors des discussions sur les droits humains). Y a du boulot pour remonter le niveau.

    • Violences sur un manifestant : le parquet ouvre une enquête visant un collaborateur de Macron
      https://lemonde.fr/societe/article/2018/07/19/violences-sur-un-manifestant-le-parquet-de-paris-ouvre-une-enquete-prelimina

      L’enquête préliminaire vise Alexandre Benalla. Elle porte sur les chefs de violences par personne chargée d’une mission de service public, usurpation de fonctions et usurpation de signes réservés à l’autorité publique.

      Qui est Alexandre Benalla, ce proche de M. Macron, auteur de violences le 1er mai ? Ariane Chemin

      Peu connaissent le visage de « l’adjoint au chef de cabinet » du président, identifié comme ayant frappé un jeune manifestant. Mais à l’Elysée son goût pour les démonstrations de force ne passe pas inaperçu.

      Alexandre Benalla, adjoint au chef de cabinet d’Emmanuel Macron, au palais de l’Elysée à Paris, le 18 mai 2017.
      C’est la règle pour les « chargés de mission » auprès de la présidence de la République : leur nom n’a pas besoin d’être publié au Journal officiel (JO). Alexandre Benalla, l’homme qui a frappé, le 1er mai, un jeune manifestant place de la Contrescarpe, à Paris, coiffé d’un casque de policier – ce qui lui a valu une mise à pied de quinze jours –, n’apparaît pas dans l’organigramme officiel de l’Elysée.

      Rares sont ceux, hormis les chargés de la sécurité de ministres, les journalistes, les conseillers et le personnel de l’Elysée – où il dispose d’un bureau – qui connaissent le visage, voire l’existence, de « l’adjoint au chef de cabinet » d’Emmanuel Macron.

      Les premières armes politiques d’Alexandre Benalla remontent à 2011. « Il était tout jeune, 20 ans à peine, se souvient Eric Plumer, ancien responsable du service d’ordre national du Parti socialiste. Il avait fait la sécurité de plusieurs artistes, il en voulait, il était intelligent et compétent, dans mon souvenir, posé. Nous sommes en pleines primaires socialistes, je le charge de la protection de Martine Aubry. Puis je le prends dans mon service d’ordre durant la campagne 2012 de François Hollande. »

      « Viré manu militari » par Montebourg

      Il se met ensuite brièvement au service d’Arnaud Montebourg, avant d’être « viré manu militari » par ce dernier : « Le SPHP [le Service de protection des hautes personnalités] me l’avait proposé comme chauffeur en 2012, raconte au Monde l’ancien ministre du redressement productif. Je m’en suis séparé au bout d’une semaine après une faute professionnelle d’une première gravité : il avait provoqué un accident de voiture en ma présence et voulait prendre la fuite. »

      On retrouve enfin ce très jeune homme au JO au printemps 2015. Par arrêté du premier ministre de François Hollande, ce titulaire d’un master de droit est admis dans la quarantaine d’étudiants et de jeunes professionnels de moins de 35 ans autorisés à suivre la session « jeunes » de l’Institut des hautes études de la sécurité et de la justice (IHESJ), une semaine de formation de haut niveau organisée à l’école des officiers de la gendarmerie à Melun. Un an et demi plus tard, il rejoint la campagne de M. Macron, où il est nommé responsable de la sécurité du candidat, pour un salaire de 3 500 euros net.

      Selon des indiscrétions de lettres confidentielles, La Lettre A et Maghreb Confidentiel, il a travaillé plusieurs années pour le groupe Velours, spécialisé dans la sécurité privée et fondé par d’anciens policiers. D’après le registre du commerce marocain, il devient le codirigeant d’une antenne montée par l’entreprise à Casablanca, en octobre 2015, qui cesse vite son activité avant d’être dissoute en 2017.

      Pistolets, Flash-Ball et boucliers antiémeute

      Comme l’entourage du nouveau chef de l’Etat, son nom apparaît ensuite à plusieurs reprises dans les « MacronLeaks », les courriels et documents internes d’En marche ! dérobés par des hackeurs anonymes et postés sur WikiLeaks à l’été 2017.

      Durant la campagne présidentielle, plusieurs conseillers proches de M. Macron s’interrogent. Par exemple, lorsque M. Benalla, du moins selon les « MacronLeaks », fait établir pour son équipe un devis pour deux pistolets lanceurs de balles en caoutchouc, un Flash-Ball et des boucliers antiémeute. « Je n’ai jamais entendu dire que les partis politiques avaient des vigiles armés, je trouve même ça dangereux », rétorque alors par e-mail Cédric O, trésorier de la campagne et aujourd’hui conseiller à l’Elysée chargé des participations de l’Etat et de l’économie numérique.

      Le responsable de la sécurité du candidat Macron ne manque en effet pas d’imagination. Le 17 avril 2017, 20 000 personnes sont réunies à l’AccorHotels Arena de Paris, le plus gros meeting de la campagne. On craint une opération terroriste. M. Benalla a une idée. « Une trappe avait été sciée, racontera à Midi Libre, Ludovic Chaker, coordinateur des meetings. En cas de tir, le pupitre devait basculer et M. Macron, se retrouver dans la partie creuse de la scène où avaient été placés un kit de secours et un gilet pareballes. »

      Même les professionnels de la sécurité privée connaissent mal M. Benalla. En avril 2016, le jeune consultant a pourtant créé une Fédération française de la sécurité privée avec une connaissance, Vincent Crase. Cet officier de réserve de la gendarmerie basé dans l’Eure et reconverti dans la sécurité privée serait, selon les « MacronLeaks », l’un des prestataires du service de sécurité de la campagne présidentielle. C’est avec lui que M. Benalla commande les fameux pistolets qui inquiétaient Cédric O.

      Le goût des démonstrations de force

      « La commande a été refusée par la direction d’En marche ! », confie au Monde Vincent Crase. Cette association, selon les statuts déposés à la Préfecture de police de Paris, se voulait « un lieu d’échange entre les différents acteurs de la sécurité privée » et entendait régler « tous les différends entre les professionnels du secteur et les pouvoirs publics ou les clients ». Les activités de cette ambitieuse fédération n’ont laissé aucune trace : elle a été dissoute rapidement.

      A l’Elysée, en revanche, le caractère d’« Alexandre » et son goût pour les démonstrations de force ne passent pas inaperçus. Lors d’un meeting à Caen du candidat d’En marche !, le 4 mars 2017, des témoins se souviennent l’avoir vu soulever de terre et évacuer manu militari un photographe local, qui s’était approché de trop près à son goût de l’ancien ministre de l’économie. Et, à l’occasion d’un déplacement de M. Macron dans un centre de formation des apprentis de Tours, le 15 mars, le « M. Sécurité » du chef de l’Etat s’en était aussi pris à un commissaire de police en tenue, accusé de ne pas libérer assez vite le passage au président de la République. « Alexandre, faut pas l’embêter », avait soufflé ce jour-là un proche de M. Macron qui assistait à la scène.

      Alexandre Benalla au lendemain de la victoire française au foot

      Un autre #gendarme_réserviste, de #LREM celui-ici, intégré au dispositif policier ce Premier Mai
      https://lemonde.fr/politique/article/2018/07/19/violences-sur-un-manifestant-l-elysee-annonce-avoir-mis-fin-a-toute-collabor

      Bruno Roger-Petit a également annoncé que M. Benalla était ce jour-là accompagné d’un autre homme, Vincent Crase – que l’on voit également sur la vidéo –, un gendarme réserviste par ailleurs employé de La République en marche. D’après le porte-parole, ce dernier était « très ponctuellement mobilisé comme d’autres réservistes par le commandement militaire de la présidence de la République ».

      Au cours de l’intervention filmée le 1er mai, M. Crase a « outrepassé son autorisation de la même manière qu’Alexandre Benalla et a été sanctionné comme lui d’une mise à pied de quinze jours avec suspension de salaire », a déclaré Bruno Roger Petit. « Il a été mis fin à toute collaboration entre lui et la présidence de la République », a-t-il ajouté.

      et lui était armé ce jour là

      Toujours plus loin. @enmarchefr appelle à re-créer des milices à Nantes
      https://twitter.com/Nantes_Revoltee/status/1019531540756299777

      Pour le flicage généralisé transcourant c’est open bar. Se rappeller la #garde_nationale de Hollande, et noter qu’Hidalgo envisage de créer une police municipale armée à Paris
      https://seenthis.net/messages/708749

      On frappe à terre (Contrescarpe, Premier Mai), on abat d’un tir dans la nuque (Ababakar, Le Breil), on mitraille un fuyard (Luis, à Montargis, il y a un an), on écrase à plusieurs gendarmes un Noir jusqu’à l’étouffer à mort (Adama Traoré), c’est le panard de terroriser les déviants, les opposants (utilisation constante de grenades « de désencerclement » comme arme offensive lors de charges policières), d’écraser les faibles (innombrables condamnations à la prison, destruction des effets des migrants à la rue, tri social relancé par parcoursup, coupure d’eau des fontaines publiques, ..., ...). Ça pue.

      Le preneur de vue avait été gazé
      https://twitter.com/NicolasLescaut/status/991380127803170816

      L’incroyable dans cette affaire, c’est pas tant le maintien des traditions barbouzardes au sein de l’État -Salcon affiche ouvertement une grossièreté et une intransigeance qui sont un appel constant et réitéré à exercer la domination par tous les moyens nécessaires mais aussi tout simplement pour le plaisir - que cette généralisation d’un « effet Rodney King » où la multiplication des images et leur mise en circulation pèse d’un poids inédit (y compris contre les salariés, les manifestants, les mis en cause par la justice, etc.).

      Image encore, voilà que je trouve un autre Salcon s’amuse, faites en autant .

      #police #sécuritaire #décomplexé #préfet #Collomb #Elysée #barbouzes (aux petits pieds) #milice #nervis #vidéo #scandalisation #mdr

    • Un militant communiste accuse Alexandre Benalla de l’avoir frappé lors de la déclaration de candidature de Macron
      https://www.buzzfeed.com/davidperrotin/un-militant-communiste-accuse-alexandre-benalla-de-lavoir

      Ça fait du bruit, pour l’impunité c’est beaucoup moins pratique que les policiers anonymes et sans matricule, mais, rendez vous compte, c’est « la plus forte sanction jamais infligé à un collaborateur de l’Elysée : 15 jours de mise à pieds … » ( Bruno Roger-Petit, porte parole de la présidence).

      #observation_participante

    • LA MILICE DE MACRON - A propos de « l’affaire Benalla » -
      https://twitter.com/Nantes_Revoltee/status/1020035513909219328

      ...il y a aussi un troisième homme, lui aussi en civil, pas encore identifié, qui prend le relai de Benalla lorsqu’il exfiltre brutalement une jeune manifestante. Ces hommes semblent eux aussi se connaître, fonctionner ensemble. (...)

      Depuis mercredi, ce qui choque les #médias et la classe politique, ce ne sont pas les innombrables exactions commises contre les manifestants depuis des mois.

      Ces violences policières ont causé des centaines de blessures, et parfois des mutilations, et ont abondamment été filmées et documentées. Ce qui choque, c’est le caractère « non-règlementaire » des agressions commises par le milicien Benalla.

      Si les mêmes violences avaient été commises par les CRS ou la BAC, personne ou presque n’aurait réagi. Ce que les médias reprochent à Benalla et ses complices, c’est de ne pas avoir été officiellement policiers.

      @ellensalvi, Journaliste - Mediapart
      https://twitter.com/ellensalvi/status/1020048309740802049

      Quelque chose d’étrange dans la présentation que fait l’Élysée des fonctions d’#AlexandreBenalla.

      – Adjoint du chef de cabinet (poste déjà occupé par un autre)
      – En charge de la sécurité du président (responsabilité du seul patron du GSPR)

      Pourquoi a-t-il été recruté au juste ?

      Une SARL, des achats d’armes, un employeur/protecteur commun, pour cette affaire d’État.

      #milice #présidence

    • http://www.vududroit.com/2018/07/affaire-benalla-code-penal-quoi-faire

      Le comportement d’Emmanuel Macron est désarmant de sincérité. Le président de la République affiche un narcissisme permanent et infantile auquel vient s’ajouter un étonnant sentiment d’impunité. Et avec lui, aucune relâche, nous avons droit tous les jours à un épisode destiné à nourrir notre stupéfaction devant l’absence de limites du personnage. Il y a eu l’épisode qui a suivi la victoire française en Coupe du Monde de football, occasion à laquelle Emmanuel Macron a été incapable de se maîtriser, en a fait des tonnes de façon gênante, avant de signifier son égoïsme méprisant avec la confiscation de la descente du bus sur les Champs-Élysées. « Moi d’abord, les autres ne sont rien. »Il y a maintenant l’incroyable affaire qui concerne une espèce de « garde-du-corps-porte-flingue-conseiller » à l’Élysée auprès du chef et dont on apprend qu’il joue les nervis en allant casser du passant dans les rues de Paris. Une vidéo nous montre Monsieur Alexandre Benalla profitant d’un temps libre pour revêtir les signes liés à la fonction de policier et passer à tabac les gens qu’il soupçonne d’être des opposants à son patron. Au plan juridique, judiciaire et administratif, cette affaire est d’une gravité exceptionnelle. Elle s’est déroulée il y a plus de deux mois et demi et jusqu’à présent, la seule conséquence avait été une mise à pied de 15 jours de l’apprenti milicien !

      Ces psychopathes qui nous gouvernent.

    • @aude_v merci mais guère d’analyse de ma part, tout juste d’hypothétiques scénarios (et l’argent dans tout ça ? par exemple), et des extraits de presse et twitts

      Un aperçu d’un moment de #crise_de_régime, hier, selon Le Monde

      Dans cette ambiance électrique, l’agenda si bien huilé de l’exécutif est chamboulé. Les députés ont du mal à poursuivre l’examen de la révision constitutionnelle. Les incidents de séance se multiplient. Depuis une semaine, les débats sur cette réforme s’éternisaient, cette fois ils s’enlisent. A 18 heures, un conciliabule s’improvise dans la cour d’honneur du Palais-Bourbon. Après avoir quitté précipitamment le siège de LRM, Christophe Castaner échange avec François de Rugy, Richard Ferrand, Nicole Belloubet, Marc Fesneau, président du groupe MoDem, la présidente de la commission des lois, Yaël Braun-Pivet et la conseillère parlementaire d’Edouard Philippe.

      Des membres de cabinets ministériels sont également présents, « au bout de leur vie », relate un participant. Des députés de l’opposition immortalisent la scène sur Twitter. Tout le monde perçoit le désarroi du premier cercle. La crise se déroule à ciel ouvert.

      Aujourd’hui, outre la GàV du suspect (...) et son licenciement (la barbouze au petit pied doit changer d’appart, il loge à l’Élysée...), trois responsables #policiers sont suspendus #fusibles
      https://lemonde.fr/societe/article/2018/07/20/affaire-benalla-trois-responsables-policiers-ont-ete-suspendus_5333963_3224.

      Il s’agit de deux membres de la direction de l’ordre public et de la circulation à la préfecture de #police et d’un commandant chargé de faire la liaison entre la #préfecture et l’#Elysée.

      Ils étudient si bien les autonomes (et leurs propres troupes...) avec leurs observations participantes, ils pigent si bien ce qui se passe dans cette société filmée par tous les bouts qu’ils ont pas retenu que « pas vu pas pris » implique dans nombre de cas d’avoir à se masquer.

      edit La préfecture de police de Paris embarrassée et fragilisée par l’affaire Benalla, Soren Seelow et Julia Pascual

      Les policiers s’indignent qu’un «  observateur  » de l’Elysée ait pu outrepasser son rôle. Des cadres de la préfecture de police sont mis en cause.

      La stupéfaction le disputait à la colère dans les rangs des forces de l’ordre, jeudi 19 juillet, alors que l’« affaire Benalla », du nom de cet employé de l’Elysée surpris en train d’interpeller et de molester deux manifestants le 1er mai, affublé d’un casque de police, prenait l’ampleur d’un scandale. Alexandre Benalla, 26 ans, adjoint au chef de cabinet d’Emmanuel Macron, avait été suspendu deux semaines, puis réintégré au service de la présidence de la République. Une mansuétude incompréhensible pour bon nombre de policiers.

      Au-delà de son retentissement politique, cet épisode fragilise la préfecture de police de Paris (PP), chargée de l’organisation du maintien de l’ordre et de l’accompagnement des « observateurs », dont faisait théoriquement partie M. Benalla le 1er mai. Trois cadres de la direction de l’ordre public et de la circulation (DOPC), qui gère les manifestations dans le ressort de la PP, ont ainsi été suspendus jeudi soir à titre conservatoire : Laurent Simonin, un contrôleur général membre de l’état-major de la DOPC ; le commissaire Maxence Creusat, également membre de l’état-major ; et un commandant, chargé de la liaison entre l’Elysée et la PP. Ils sont soupçonnés d’avoir récemment fait parvenir un film de l’incident issu de la vidéosurveillance à l’employé de l’Elysée.

      Benalla connu des services de la préfecture

      D’après nos informations, la demande d’intégrer M. Benalla à la manifestation a en outre été faite directement par l’Elysée auprès de la DOPC, sans passer par le ministère de l’intérieur. Une autorisation sans doute facilitée par son statut particulier : M. Benalla, qui a travaillé durant la campagne présidentielle de M. Macron en tant que responsable de la sécurité, puis comme « chargé de mission » à l’Elysée, est en effet loin d’être inconnu des services de la préfecture.

      « Je l’ai croisé plusieurs fois pendant la campagne, confirme un commissaire de la PP, et il était très présent sur les déplacements présidentiels. » Ce n’est pas la première fois qu’il participait à un service d’ordre, ajoute David Le Bars, du Syndicat des commissaires de la police nationale (SCPN) : « Cela fait des mois qu’il est présent sur les gros dispositifs de maintien de l’ordre. Il participe aux briefings préliminaires et aux débriefings et vient avec sa radio, donne des orientations à des commissaires en jouant de sa qualité. »

      D’après les informations du Monde, M. Benalla était également présent au sein de la salle de commandement de la DOPC, le soir du 1er mai, lorsque le ministre de l’intérieur, Gérard Collomb, et le préfet de police, Michel Delpuech, ont rendu visite aux troupes. Mais selon une source policière, ce n’est que le lendemain, en découvrant les vidéos, que la haute hiérarchie de la PP aurait rapporté l’incident au ministère de l’intérieur.

      Lire aussi : Sous la pression, l’Elysée lâche Benalla

      Brassard et talkie-walkie

      Le 1er mai, M. Benalla était présent place de la Contrescarpe, à Paris. Le secteur est placé sous l’autorité déléguée du commissaire Maxence Creusat, qui a été suspendu jeudi soir. La vidéo qui a circulé sur les réseaux sociaux montre M. Benalla et l’un de ses proches — Vincent Crase, employé de La République en marche — participant à l’interpellation de deux manifestants, un jeune homme et une jeune femme. Selon une information du Monde, la présence de ce second collaborateur occasionnel de l’Elysée n’avait pas été autorisée par la PP, qui ne l’aurait découverte que jeudi 18 juillet, lorsque l’Elysée a dévoilé son identité au lendemain de la révélation du scandale.

      Sur plusieurs films, on aperçoit M. Benalla frapper un jeune homme et s’en prendre à une jeune femme, sous le regard passif de CRS. Comment expliquer que M. Benalla ait pu bénéficier d’autant de largesses dans son encadrement ? « L’Elysée, ça fout la trouille à tout le monde », lâche, prosaïque, Philippe Capon, du syndicat de gardiens de la paix UNSA-Police. « On n’est pas obligé de jouer les laquais de la présidence ! », s’étrangle un commissaire.

      Place de la Contrescarpe, ainsi que sur d’autres images prises dans Paris, un homme en civil accompagne M. Benalla sans jamais s’interposer : il s’agit pourtant d’un membre de l’état-major de la DOPC, Philippe Mizerski, chargé d’encadrer l’« observateur » de l’Elysée, et qui ne pouvait donc ignorer sa qualité. Jeudi, Jean-Luc Mélenchon a par ailleurs déclaré identifier « formellement » ce policier comme étant celui qui lui « a demandé (…) de [s]e retirer de la marche silencieuse », en hommage à Mireille Knoll, le 28 mars, où il avait été chahuté. Une vidéo atteste de la présence de ce fonctionnaire.

      Autre question soulevée par cette affaire : comment Alexandre Benalla a-t-il pu arborer un brassard de police, ainsi qu’en témoignent plusieurs vidéos ? La PP précise qu’elle dote les observateurs qu’elle accueille « de casques et de gilets pare-balles permettant d’assurer leur protection. » Les brassards de police ou la radio portative, en revanche, ne font pas partie du matériel attribué.

      « Des amateurs »

      Afin d’éclaircir ces aspects du dossier, le ministre de l’intérieur, Gérard Collomb, a annoncé, jeudi, au Sénat, avoir saisi l’inspection générale de la police nationale (IGPN). Cette enquête administrative vient en complément de l’enquête judiciaire ouverte jeudi matin par le parquet de Paris pour « violences par personne chargée d’une mission de service public », « usurpation de fonctions » et « usurpation de signes réservés à l’autorité publique », dans le cadre de laquelle M. Benalla et M. Case ont été placés en garde à vue vendredi. Le parquet de Paris a par ailleurs à son tour cosaisi l’IGPN pour mener l’enquête judiciaire.

      Ce n’est pas la première fois que M. Benalla témoigne de son goût pour les attributions régaliennes. Compte tenu de son rôle pendant la campagne présidentielle et à l’Elysée, il bénéficie d’une autorisation de port d’arme. D’après nos informations, la demande a été faite par l’Elysée auprès de la PP et a été satisfaite en octobre 2017. M. Benalla est donc connu du SDLP, le service de police spécialisé dans la protection des personnalités, et de son émanation le GSPR, chargé de la protection du président de la République.

      Sa situation ne manque pas, là non plus, d’interroger. « Depuis quand met-on des amateurs pour s’occuper de la protection du président alors qu’on a des policiers et des gendarmes qui sont des professionnels ?, interroge Jean-Paul Mégret, du Syndicat indépendant des commissaires de police. Résultat, on se retrouve avec des gens qui n’ont aucun sang-froid. » Un connaisseur de la question fait remarquer que « c’est la première fois depuis le général de Gaulle qu’on contourne les services officiels ».

      #vidéo #violences_policières

    • Non bis in idem.

      Je suis toujours atterré par la capacité de la presse à aboyer avec la meute. Et l’absence de mobilisation du moindre neurone…

      À propos du motif de licenciement d’A. Benalla, «  mais pas pour les événements du 1er mai  ». cf. p. ex.

      Alexandre Benalla. Le point sur l’affaire qui secoue l’Elysée - France - LeTelegramme.fr
      https://www.letelegramme.fr/france/alexandre-benalla-le-point-sur-l-affaire-qui-secoue-l-elysee-20-07-2018

      Alexandre Benalla n’est pas licencié pour les violences du 1er-Mai mais pour avoir reçu des enregistrements vidéo le concernant : il « aurait été destinataire d’un document de la préfecture de police qu’il n’était pas autorisé à détenir », explique l’Elysée.

      … on rappellera qu’il ne peut être licencié pour ce fait, puisqu’il a déjà été sanctionné. Même symboliquement (et encore…) N’importe quelle instance juridique, Tribunal Administratif, probablement, mais on ne sait rien de son contrat (on va certainement encore apprendre des choses…) et donc, peut-être Prud’hommes, quelle que soit la juridiction, l’employeur se ferait exploser un tel motif de licenciement. (note aux journalistes : c’est qu’il faut indiquer les 7 semaines de délai en plus du rappel de l’impossibilité de double sanction).

      On notera d’ailleurs que le motif retenu est tout à fait délicieux – et tombe à pic, un contentieux là dessus serait intéressant à suivre : si on appliquait une telle (future) jurisprudence Benalla, il manquerait rapidement une part considérable de la police et de la gendarmerie, étant donné les habitudes d’accès illégal au STIC, voire de commercialisation de ses infos (moisies…)
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Syst%C3%A8me_de_traitement_des_infractions_constat%C3%A9es#Fuites

    • Entre autres détails du Parisien,…

      Il est quasiment certain que l’identification du gugusse et la transmission au Monde sont issues de la #Grande_Maison.

      Les réseaux d’Alexandre Benalla au cœur de l’enquête - Le Parisien
      http://www.leparisien.fr/faits-divers/les-reseaux-d-alexandre-benalla-au-coeur-de-l-enquete-20-07-2018-7828155.

      Selon nos informations, le jeune chargé de mission a été aperçu mercredi soir en train de récupérer un CD-ROM contenant les fameuses vidéos, dans un bar du VIIIe arrondissement de Paris. Benalla comptait, semble-t-il, s’en servir pour préparer sa défense. Il va devoir s’en expliquer devant les enquêteurs. Dans l’attente, les trois policiers ont été suspendus administrativement à titre conservatoire.

    • Où l’on apprend que la @prefpolice conserve les images de vidéo surveillance au delà du délai maximal d’un mois.

      https://twitter.com/raphkempf/status/1020560892948344832
      Se découvrir filmé, après coups (prise par trois objectifs ici, sans compter la vidéo surveillance)

      Ça se complique pour les politiciens ? Une réponse à la défense de l’honneur de la police par la gauche représentative :

      Quand la vidéo est sortie le 1er mai, personne, jamais, n’a dit « ça peut pas être des flics, ils se comportent pas comme ça », pas @Francois_Ruffin, pas la FI. Personne.
      On y a tous vu que du feu, précisément parce qu’on sait qu’ils se comportent comme ça.

      https://twitter.com/Aur0rax/status/1020540665028136960

      #nervi #bouffon #barbouze_manquée #vidéosurveillance #boomrang

    • question que nul ne pose ?

      cf. mon message d’il y a 2 jours. Visiblement, l’incroyable grade de lieutenant-colonel, sans parler des (encore plus) incroyables avantages et rémunération, passe très très mal dans un corps qui n’a pas vraiment besoin de cette cerise pour avoir des états d’âme (dont l’expression est illégale…)