person:robert brenner

  • Des vicissitudes de la « gauche » états-unienne ou comment Bernie Sanders aurait pu être François Mitterrand (avec toutes les conséquences que l’on connait).

    Le paradoxe de la social-démocratie : l’exemple des États-Unis – Période
    http://revueperiode.net/le-paradoxe-de-la-social-democratie-lexemple-des-etats-unis

    Qui n’a jamais entendu un camarade défendre la nécessité de « travailler de l’intérieur » dans la social-démocratie ? Aux États-Unis, le débat autour de Bernie Sanders a vu se déployer une nouvelle fois cette antienne d’une partie du mouvement radical : pousser la social-démocratie sur sa gauche pour renforcer les luttes. Dans cet article devenu classique, Robert Brenner expose dans le menu détail l’impossibilité de mener une telle politique. Il dégage ainsi des dynamique structurelles du réformisme, qui le rendent particulièrement résistant aux tentatives de « gauchisation », mais aussi les épisodes historiques de radicalisation à gauche et de canalisation social-démocrate aux États-Unis. Brenner singularise avec une extrême précision les traits dominants du réformisme : une attitude spontanée du prolétariat, des dirigeants syndicaux et une classe moyenne noire dont la priorité n’est pas l’action de masse mais la poursuite de la prospérité. En définitive, le réformisme bute toujours sur une question simple : refusant de se mesurer au pouvoir du capital, la réforme doit toujours se subordonner à la bonne santé des capitalistes.

  • Le paradoxe de la social-démocratie : l’exemple des États-Unis – Période
    http://revueperiode.net/le-paradoxe-de-la-social-democratie-lexemple-des-etats-unis

    Qui n’a jamais entendu un camarade défendre la nécessité de « travailler de l’intérieur » dans la social-démocratie ? Aux États-Unis, le débat autour de Bernie Sanders a vu se déployer une nouvelle fois cette antienne d’une partie du mouvement radical : pousser la social-démocratie sur sa gauche pour renforcer les luttes. Dans cet article devenu classique, Robert Brenner expose dans le menu détail l’impossibilité de mener une telle politique. Il dégage ainsi des dynamique structurelles du réformisme, qui le rendent particulièrement résistant aux tentatives de « gauchisation », mais aussi les épisodes historiques de radicalisation à gauche et de canalisation social-démocrate aux États-Unis. Brenner singularise avec une extrême précision les traits dominants du réformisme : une attitude spontanée du prolétariat, des dirigeants syndicaux et une classe moyenne noire dont la priorité n’est pas l’action de masse mais la poursuite de la prospérité. En définitive, le réformisme bute toujours sur une question simple : refusant de se mesurer au pouvoir du capital, la réforme doit toujours se subordonner à la bonne santé des capitalistes. L’alternative réforme/révolution se réduit en fait à celle-ci : ou bien imposer les besoins radicaux du prolétariat, ou bien s’accommoder des caprices du taux de profit.

    #réformisme #révolution #capitalisme

  • Le paradoxe de la #Social-démocratie : l’exemple des États-Unis
    http://revueperiode.net/le-paradoxe-de-la-social-democratie-lexemple-des-etats-unis

    Qui n’a jamais entendu un camarade défendre la nécessité de « travailler de l’intérieur » dans la social-démocratie ? Aux États-Unis, le débat autour de Bernie Sanders a vu se déployer une nouvelle fois cette antienne d’une partie du mouvement radical : pousser la social-démocratie sur sa gauche pour renforcer les luttes. Dans cet article devenu classique, Robert Brenner expose dans le menu détail l’impossibilité de mener une telle politique. Il dégage ainsi des dynamique structurelles du #réformisme, qui le rendent particulièrement résistant aux tentatives de « gauchisation », mais aussi les épisodes historiques de radicalisation à gauche et de canalisation social-démocrate aux États-Unis. Brenner singularise avec une extrême précision les traits dominants du réformisme : une attitude spontanée du (...)

    #Uncategorized

  • Stalinisme et capital : économie politique d’un effondrement | Période

    http://revueperiode.net/stalinisme-et-capital-economie-politique-dun-effondrement

    Quelles forces ont précipité la chute du « socialisme réellement existant » à l’Est et en URSS ? Cette question, largement débattue par les marxistes, découle de l’analyse du stalinisme qu’on choisit d’adopter. Pour Robert Brenner, les économies de l’Est n’étaient ni des capitalismes d’État, ni des sociétés en transition vers le socialisme bureaucratiquement déformées. Il propose de rapporter les évolutions en URSS et à l’Est à un mode de production bureaucratique, qui aurait ses propres lois, caractérisées par l’inexistence des faillites et du chômage, mettant en péril les mécanismes concurrentiels du capitalisme. Cette analyse lui permet dans ce texte, paru entre la chute du mur de Berlin et l’effondrement du système soviétique, d’anticiper de façon fulgurante les traits de la période à venir : une transition catastrophique vers le capitalisme, une tiersmondisation des économies de l’Est, une progression des forces antisémites et ethnicistes.

    #stalinisme #capitalisme

  • Stalinisme et capital : économie politique d’un effondrement
    http://revueperiode.net/stalinisme-et-capital-economie-politique-dun-effondrement

    Quelles forces ont précipité la chute du « socialisme réellement existant » à l’Est et en #URSS ? Cette question, largement débattue par les marxistes, découle de l’analyse du stalinisme qu’on choisit d’adopter. Pour Robert Brenner, les économies de l’Est n’étaient ni des capitalismes d’État, ni des sociétés en transition vers le socialisme bureaucratiquement déformées. Il propose de rapporter les évolutions en URSS et à l’Est à un mode de production bureaucratique, qui aurait ses propres lois, caractérisées par l’inexistence des faillites et du chômage, mettant en péril les mécanismes concurrentiels du capitalisme. Cette analyse lui permet dans ce texte, paru entre la chute du mur de Berlin et l’effondrement du système soviétique, d’anticiper de façon fulgurante les traits de la période à venir : une (...)

    #Uncategorized

  • Le paradoxe du réformisme
    http://revueperiode.net/le-paradoxe-du-reformisme

    La différence entre réforme et révolution n’est pas une question de programme. En réalité, le réformisme est incapable d’obtenir des réformes par son seul concours. Dans cette formation (1993) à destination des cadres de son organisation, Solidarity, Robert Brenner détaille les raisons sociologiques de ce paradoxe, et en formule les conséquences stratégiques aux États-Unis. Le réformisme est l’idéologie spontanée d’une couche sociale bien précise : les permanents syndicaux et les politiciens sociaux-démocrates. Pour Brenner, la social-démocratie est une « forme de vie » à part entière dont les ressorts ne dépendent pas des défaites ou des victoires de la lutte des classes, mais de la négociation syndicale ou des résultats électoraux. Il en résulte que les révolutionnaires n’ont pas à combattre des « programmes (...)

    #Uncategorized #Parti_communiste #stratégie

  • L’approche en terme de régulation : théorie et histoire
    http://revueperiode.net/lapproche-en-terme-de-regulation-theorie-et-histoire

    L’École de la régulation est l’une des principales branches d’économie hétérodoxe en France. À l’origine largement inspirée du marxisme, cette théorie entend périodiser le capitalisme en fonction des configurations institutionnelles qui l’ont accompagné. Dans ce texte désormais classique de 1991, Robert Brenner et Mark Glick font état de cette approche et en contestent les hypothèses théoriques et les observations empiriques. Ils tendent à montrer que les divergences d’interprétation des données empiriques reposent sur une conception différente des lois fondamentales du capitalisme. Pour Brenner et Glick, la concurrence capitaliste et les rapports sociaux de production permettent de mieux rendre compte de l’évolution du capitalisme que les élaborations régulationnistes autour des institutions encadrant (...)

    #Uncategorized

  • La théorie du système-monde et la transition au capitalisme : perspectives historique et théorique | Période

    http://revueperiode.net/la-theorie-du-systeme-monde-et-la-transition-au-capitalisme-perspectiv

    Bon nombre d’historiens ont insisté sur le rôle de la mondialisation dans le développement du capitalisme, allant parfois jusqu’à assimiler capitalisme et marché mondial. Mais assimiler capitalisme et commerce, comme le fait par exemple Immanuel Wallerstein, conduit à négliger l’importance des rapports de classe et des luttes dans l’évolution historique. Comme le souligne Robert Brenner, dans cet article, le capitalisme commence et se déploie à travers une série de techniques, de rapports de pouvoir, d’innovations qui transforment le contrôle sur les producteurs. La singularité du capitalisme, c’est de déposséder absolument les travailleurs de tout autre moyen de subsistance que le marché et de révolutionner les techniques existantes. Par ces commentaires critiques, Brenner propose une lecture alternative des trajectoires de l’économie-monde et en éclaire, implicitement, les dynamiques réellement antisystémiques.

    #mondialisation #système_monde #géopolitique #globalisation #capitalisme