Les dénégations de Bush père le 41e lors de la Surprise d’octobre. Par Robert Parry
▻https://www.les-crises.fr/les-denegations-de-bush-pere-le-41e-lors-de-la-surprise-doctobre-par-robe
[2000] George H.W. Bush, la CIA et le dossier du terrorisme d’État. Par Robert Parry
▻https://www.les-crises.fr/2000-george-h-w-bush-la-cia-et-le-dossier-du-terrorisme-detat-par-robert-
Les « escadrons de la mort » de la famille Bush. Par Robert Parry
▻https://www.les-crises.fr/les-escadrons-de-la-mort-de-la-famille-bush-par-robert-parry
Le paradoxe diabolique Bols0naro-Obrador
▻http://www.dedefensa.org/article/le-paradoxe-diabolique-bols0naro-obrador
Le paradoxe diabolique Bols0naro-Obrador
Pépé Escobar, qui collabore désormais directement avec le site ConsortiumNews de Robert Parry (mort au début de cette année), publie un article tonitruant et apocalyptique sur la situation au Brésil avec le premier tour des élections et l’arrivée en tête de Bolsanaro et ses 46% de voix. Pour Escobar, Bolsanaro représente un énorme danger d’une sorte d’hyper-fascisme qu’on imagine postmoderne menaçant la démocratie occidentale (son titre : « L’avenir de la démocratie occidentale est en jeu au Brésil »). Un court extrait de son texte donne une vision de sa perception apocalyptique :
« Le concept de la Dystopie est insuffisant pour décrire [ce que serait un Brésil livré à un Bolsanaro]. Les Brésiliens progressistes sont terrifiés à l’idée de faire face à ce qui (...)
]]>Le paradoxe diabolique Bolsanaro-Obrador
▻http://www.dedefensa.org/article/le-paradoxe-diabolique-bolsanaro-obrador
Le paradoxe diabolique Bolsanaro-Obrador
Pépé Escobar, qui collabore désormais directement avec le site ConsortiumNews de Robert Parry (mort au début de cette année), publie un article tonitruant et apocalyptique sur la situation au Brésil avec le premier tour des élections et l’arrivée en tête de Bolsanaro et ses 46% de voix. Pour Escobar, Bolsanaro représente un énorme danger d’une sorte d’hyper-fascisme qu’on imagine postmoderne menaçant la démocratie occidentale (son titre : « L’avenir de la démocratie occidentale est en jeu au Brésil »). Un court extrait de son texte donne une vision de sa perception apocalyptique :
« Le concept de la Dystopie est insuffisant pour décrire [ce que serait un Brésil livré à un Bolsanaro]. Les Brésiliens progressistes sont terrifiés à l’idée de faire face à ce qui (...)
]]>A qui faire confiance, la question existentielle, par Robert Parry
▻https://www.les-crises.fr/a-qui-faire-confiance-la-question-existentielle-par-robert-parry
Derrière la légende Colin Powell – My Lai, par Robert Parry et Norman Solomon
▻https://www.les-crises.fr/derriere-la-legende-colin-powell-my-lai-par-robert-parry-et-norman-solomo
[Robert Parry] Au lieu de recevoir le Pulitzer, il a été licencié. Par Don North
▻https://www.les-crises.fr/robert-parry-au-lieu-de-recevoir-le-pulitzer-il-a-ete-licencie-par-don-no
George W. Bush : Dupe ou menteur ? Par Robert Parry
▻https://www.les-crises.fr/george-w-bush-dupe-ou-menteur-par-robert-parry
The Biggest Nunes Memo Revelations Have Little To Do With Its Content — Steemit
▻https://steemit.com/politics/@caitlinjohnstone/the-biggest-nunes-memo-revelations-have-little-to-do-with-its-content
In their rush to win a partisan battle and shield their president from the ongoing Russiagate conspiracy theory, the Republicans may have exposed too much of the #establishment foundation upon which both parties are built.
The term “#deep_state” does not mean “Democrats and Never-Trumpers” as Republican pundits would have you believe, nor does the term refer to any kind of weird, unverifiable conspiracy theory. The deep state is in fact not a conspiracy theory at all, but simply a concept used in political analysis for discussing the undeniable fact that unelected power structures exist in America, and that they tend to form #alliances and work together in some sense. There is no denying the fact that plutocrats, intelligence agencies, defense agencies and the mass media are both powerful and unelected, and there is no denying the fact that there are many convoluted and often conflicting alliances between them. All that can be debated is the manner and extent to which this is happening.
The deep state is America’s permanent government, the US power structures that Americans don’t elect. These power structures plainly have a vested interest in keeping America’s Orwellian #surveillance #structures in place, as evidenced by the intelligence community’s menacingly urgent demand for FISA renewal back in December. If there’s any thread to be pulled that really could make waves in the way Official Washington (hat tip to the late Robert Parry) operates, it is in the plot holes between the bipartisan scramble toward unconditional surveillance renewal and the highly partisan battle over exposing the abuse of those very powers.
If we’re going to see a gap in the bars of our cages, that’s a great place to keep our eyes trained, so keep watching. Watch what happens in a partisan war where both parties have a simultaneous interest in revealing as little of the game as possible and exposing the other party. Things could get very interesting.
]]>In memoriam, Robert Parry l’antiSystème
▻http://www.dedefensa.org/article/in-memoriam-robert-parry-lantisysteme
In memoriam, Robert Parry l’antiSystème
Il y a peu, PhG confiait ses impressions et ses émotions aux nouvelles concernant deux grands journalistes de l’antiSystème, tous deux malades, et chronique de PhG bien entendu marqué par l’espoir qu’ils nous reviendraient. Si Raimondo continue à écrire et semble se battre avec succès contre la maladie, Robert Parry, lui, a succombé. Son dernier article du 28 décembre 2017, de son lit d’hôpital, montre qu’il est mort sur le champ de sa bataille, sa plume à la main.
C’est un des très grands hommes de la liberté d’au-delà des frontières, dans nos temps postmodernes, un des grands hommes de la presse antiSystème, de la bataille contre le Système, c’est bien lui qui vient de succomber et qui mérite une pensée grave et recueillie. On lui doit un salut, lui (...)
]]>Le journaliste Robert Parry est mort.
▻https://mobile.twitter.com/markamesexiled/status/957684013241651200
Devasting news that the great investigative reporter Robert Parry died. He broke so many great, dangerous stories on CIA-Contra, drug running, Reagan-Bush crimes.
]]>The Grey Lady devrait consulter
▻http://www.dedefensa.org/article/the-grey-ladydevrait-consulter
The Grey Lady devrait consulter
Finalement, le meilleur de l’article de Robert Parry, ce 12 septembre 2017, se trouve dans le titre et le sous-titre : « Le NYT est-il devenu collectivement fou ? – Franchissant la ligne entre l’irresponsabilité et la folie, le New York Times a publié une analyse en première page suggérant que les Russes se trouvent derrière toutes les critiques contre Hillary Clinton qu’on trouvait dans les réseaux sociaux... »
Robert Parry, dont le New York Times (The Grey Lady pour les amis) est la cible favorite, fait un travail d’horloger pour mettre à jour l’absurdité d’un texte du journaliste Scott Shane mettant en cause les Russes pour avoir été les inspirateurs et les coordinateurs de toutes les attaques et toutes les critiques développées sur les réseaux sociaux contre la (...)
]]>États-Unis : Le « RussiaGate », un coup d’État en douce
▻https://www.crashdebug.fr/international/13620-etats-unis-le-russiagate-un-coup-d-etat-en-douce
Par Robert Parry – Le 13 mai 2017 – Source Consortium News
L’hystérie qui entoure le RussiaGate a pris de l’ampleur après que le président Trump a renvoyé le directeur du FBI, Comey, mais la grande question est de savoir si un « coup d’État en douce » est en train de se dérouler ou pas aux États-Unis, rapporte Robert Parry.
Où est Stanley Kubrick quand on a besoin de lui ? S’il n’était pas mort en 1999, il serait un parfait réalisateur pour transformer l’hystérie contemporaine à propos de la Russie en un théâtre de l’absurde reprenant son classique de la guerre froide, Dr Strangelove – Dr Folamour –, une satire très moqueuse sur la folie du nucléaire et la non moins folle idéologie qui la sous tend.
Pour alimenter mon point de vue, le Washington Post a publié jeudi une longue histoire intitulée « Attention, un (...)
]]>CIA & Trump à contremploi ?
▻http://www.dedefensa.org/article/cia-trump-a-contremploi
CIA & Trump à contremploi ?
Ce texte de Robert Parry nous paraît du plus grand intérêt, car il bouleverserait absolument toute la perception que l’on peut avoir de la décision de Trump d’attaquer la Syrie. Bien entendu, on prendra ses affirmations d’ailleurs extrêmement prudentes pour leur accorder le crédit qu’elles méritent. Il n’empêche qu’il y a beaucoup d’arguments en sa faveur, qui valent bien les affirmations enfiévrées que nous lisons partout, dans un sens ou l’autre, sans autre fondement que la fièvre de leurs auteurs : Parry est un journaliste connu pour son sérieux et ses très nombreuses sources dans les milieux politique et du renseignement à Washington ; c’est un professionnel rigoureux, qui travaille avec méthode, et avec toutes les précautions requises ; ses sources sont sûres, il les (...)
]]>Être antiSystème ou ne pas être ?
▻http://www.dedefensa.org/article/etre-antisysteme-ou-ne-pas-etre
Être antiSystème ou ne pas être ?
Nul ne pourra dire que nous n’ayons jamais manqué au devoir du à Robert Parry, à chaque fois que nous l’avons cité, c’est-à-dire de mettre en évidence ses qualités à la fois professionnelles d’enquêteur et de commentateur, à la fois étiques d’homme indépendant que nous classerions volonté dans le front antiSystème. Nous sommes par conséquent beaucoup plus à l’aise pour mettre en évidence une occurrence où ce même Parry paraît céder, malgré ses réticences, à l’influenede l’étrange fureur de haine anti-Trump qui caractérise le climat et son “bruit de fond” à Washington (et évidemment dans les capitales restantes du bloc-BAO où le suivisme par alignement est la politesse des copains et des coquins).
Le texte ci-dessous est caractéristique de ce malaise qui touche les antiSystème qui (...)
]]>NYT Advocates Internet Censorship
The New York Times wants a system of censorship for the Internet to block what it calls “fake news,” but the Times ignores its own record of publishing “fake news,” reports Robert Parry.
▻https://consortiumnews.com/2016/11/20/nyt-advocates-internet-censorship
The simple reality is that lots of dubious accusations get flung around during the heat of a campaign – nothing new there – and it is always a challenge for professional journalists to swat them down the best we can. What’s different now is that the Times envisions some structure (or algorithm) for eliminating what it calls “fake news.”
But, with a stunning lack of self-awareness, the Times fails to acknowledge the many times that it has published “fake news,” such as reporting in 2002 that Iraq’s purchase of aluminum tubes meant that it was reconstituting its nuclear weapons program; its bogus analysis tracing the firing location of a Syrian sarin-laden rocket in 2013 back to a Syrian military base that turned out to be four times outside the rocket’s range; or its publication of photos supposedly showing Russian soldiers inside Russia and then inside Ukraine in 2014 when it turned out that the “inside-Russia” photo was also taken inside Ukraine, destroying the premise of the story.
These are just three examples among many of the Times publishing “fake news” – and all three appeared on Page One before being grudgingly or partially retracted, usually far inside the newspaper under opaque headlines so most readers wouldn’t notice. Much of the Times’ “fake news” continued to reverberate in support of U.S. government propaganda even after the partial retractions.
So, should Zuckerberg prevent Facebook users from circulating New York Times stories? Obviously, the Times would not favor that solution to the problem of “fake news.” Instead, the Times expects to be one of the arbiters deciding which Internet outlets get banned and which ones get gold seals of approval.
]]>L’agenda libyen dévoilé : Les courriels de Hillary Clinton vus plus en détail (Web of Debt) - Le-Blog-Sam-La-Touch.over-blog.com
▻http://le-blog-sam-la-touch.over-blog.com/2016/10/l-agenda-libyen-devoile-les-courriels-de-hillary-cli
Traduit par Rudo de Ruijter et publié avec la permission d’Ellen Brown. Site de courtfool.info
Lu sur Mondialisation.ca
Des critiques se sont demandés depuis longtemps pourquoi une intervention violente était nécessaire en Libye. Les courriels de Hillary Clinton, qui ont été rendus publics récemment, confirment qu’il s’agissait moins de protéger le peuple contre un dictateur, mais plutôt d’argent, de banques et d’empêcher une souveraineté économique africaine.
La courte visite à la Libye, en octobre 2011, de Hillary Clinton, sécrétaire d’État à l’époque, était décrite par les média comme “un tour de victoire”. “Nous venions, nous voyions et il est mort !“, elle chantait dans un interview de CBS [1] lorsqu’elle apprenait la capture et le meurtre brutal du chef libyen Muammar el-Qaddafi.
Mais le tour de victoire était prémature, écrivent Scott Shane et Jo Becker dans le New York Times [2]. La Libye était mise en veilleuse par le Département d’État, “comme le pays se désintégrait en chaos, menant à une guerre civile, qui déstabilisait la région, alimentant la crise des réfugiés en Europe et permettant l’État Islamique d’établir une base libyenne que les États-Unis essaient de contenir maintenant.”
L’intervention de l’UE-OTAN était soi-disant entreprise pour des raisons humanitaires, après des rapports d’atrocités de masse. Cependant, des organisations de droits de l’homme mettaient ces affirmations en doute [3] apès avoir constaté un manque de preuves [4]. Aujourd’hui, par contre, des atrocités vérifiables ont lieu. Comme Dan Kovalik écrivait dans le Huffington Post [5], “la situation humanitaire en Libye est un désastre, comme des milliers de détenus [incluant des enfants] dépérissent dans des prisons sans traitement judiciaire approprié,” et des “enlèvements et tueries ciblées se propagent.”
Obama et Sarkozy en Libye
Avant 2011, la Libye avait atteint une indépendance économique, avec sa propre eau, sa propre production alimentaire, son propre pétrole et sa propre banque d’état. Sous Qaddafi elle avait évolué d’un des pays les plus pauvres au pays le plus riche d’Afrique. L’éducation et le traitement médical étaient gratuits [6] ; avoir une maison était considéré comme un droit de l’homme ; et les Libyens participaient dans un système de démocratie locale originale. [7] Le pays pouvait se vanter d’avoir le plus grand système d’irrigation au monde, le projet de “Grand Fleuve fabriqué par l’Homme” [8], qui portait de l’eau des déserts jusqu’aux villes et aux régions côtières ; et Qaddafi avait entrepris de répandre son modèle sur l’Afrique entière.
Mais cela était avant que les puissances de l’UE-OTAN bombardent le système d’irrigation et démolissent le pays. Aujourd’hui la situation est tellement grave que le président Obama a demandé à ses conseillers de préparer des options, y compris un nouveau front militaire en Libye [10], et selon ce qui est rapporté, le Département de Défense se tient prêt avec “le spectre complet de toutes les opérations militaires requises”.
Le tour de victoire du sécrétaire d’État était, en effet, prématuré, si nous parlons du but officiel, à savoir une intervention humanitaire. Mais ses courriels, rendus publics récemment, révèlent un autre agenda derrière la guerre libyenne, et cet agenda-là avait été réalisé, il semble.
Mission accomplie ?
Des 3.000 courriels du serveur de courriels privé de Hillary Clinton, rendus publics fin décembre 2015, près d’un tiers venait de son confidant intime Sydney Blumenthal, l’aide des Clinton, qui est devenu notoirement connu lorsqu’il a témoigné contre Monika Lewinsky. Dans un de ses courriels [11], daté du 2 avril 2011, on peut lire :
Le gouvernement de Qaddafi détient 143 tonnes d’or et un montant similaire en argent…. Cet or avait été accumulé avant la rébellion actuelle et était destiné à être utilisé pour établir une monnaie pan-africaine basée sur le Dinar d’or libyen. Ce projet visait à offrir aux pays francophones africains, une alternative au franc français (CFA)
Sur la source de cette information, le courriel dit :
Selon des gens bien informés cette quantité d’or et d’argent représente plus de 7 milliards de dollars. Des fonctionnaires des services secrets français ont découvert ce projet peu après le début de la rébellion actuelle et cela a été un de facteurs qui ont influencés la décision du président Nicolas Sarkozy d’engager la France dans l’attaque sur la Libye. Selon ces personnes les plans de Sarkozy’s sont motivés par les motifs suivants :
Un souhait d’obtenir une plus grande partie de la production de pétrole libyenne,
Augmenter l’influence française en Afrique du Nord,
Améliorer sa situation politique interne,
Offrir une opportunité aux militaires français de réaffirmer leur rôle dans le monde,
Répondre aux soucis de ses conseillers sur les projets à long terme de Qaddafi, pour remplacer la France comme pouvoir principal en Afrique francophone
Remarquablement absent est toute mention sur des soucis humanitaires. Les objectifs sont l’argent, le pouvoir et le pétrole.
D’autres confirmations explosives dans les courriels récemment rendus publics sont détaillées par le journaliste d’investigation Robert Parry. [12] Elles comprennent des admissions de crimes de guerre, d’entraîneurs d’opérations spéciales à l’intérieur de la Libye presque dès le début des protestations, et d’Al Quaeda intégré dans l’opposition soutenue par les États-Unis. Des thèmes-clef de propagande pour l’intervention violente sont reconnus n’être que des rumeurs. Parry suggère qu’ils pourraient bien émaner de Blumenthal lui-même. Ils comprennent l’accusation bizarre que Qaddafi avait une “politique de viols” comprenant la distribution de Viagra à ces troupes, une accusation que l’ambassadice des Nations Unies, Susan Rice, utilisait ultérieurement dans une présentation de l’ONU. Parry demande rhétoriquement :
Pensez-vous qu’il serait plus facile pour l’Administration d’Obama d’obtenir du support américain pour ce “changement de régime”, s’il explique comment les Français veulent voler les richesses de la Libye et maintenir leur influence française néo-coloniale sur l’Afrique – ou est-ce que les Américains réagiraient mieux à des thèmes de propagande sur Gaddafi distribuant du Viagra à ses troupes pour qu’ils puissent mieux violer des femmes, pendant que ses tireurs d’éilite ciblent des enfants innocents ? Bingo !
Renverser le schéma des finances globales
La tentative menaçante de Qaddafi pour établir une monnaie africaine indépendante n’était pas prise à la légère par les intérêts occidentaux. En 2011, Sarkozy aurait appelé le chef libyen une menace pour la sécurité financière mondiale. [13] Comment ce petit pays de six millions d’habitants pouvait poser une menace pareille ? D’abord quelques informations d’arrière plan.
Ce sont les banques, et non pas les gouvernements, qui créent la plus grande partie de l’argent dans les économies occidentales, comme la Banque d’Angleterre confirmait récemment. [14] Cela se fait depuis des siècles par un processus appelé prêter avec une “réserve fractionnelle”. A l’origine, ces réserves étaient de l’or. En 1933 le président Franklin Rooseveldt remplaçait l’or domestiquement par des réserves créées par la banque centrale, mais l’or restait la monnaie de réserve internationale.
En 1944 le Fond Monétaire International et la Banque Mondiale étaient crées à Bretton Woods, à New Hampshire, pour unifier ce système créé par les banques mondialement. Une règle du FMI disait qu’aucun argent en papier ne pouvait avoir de support d’or. Un approvisionnnement en argent, créé de façon privée comme une dette à intérêts, exige un approvisionnement en débiteurs continuel. Et durant la demie-siècle suivante la plupart des pays en développement se retrouvaient endettés envers le FMI [15]. Ces prêts venaient avec des conditions attachées, comprenant des politiques de “réformes structurelles” avec des mesures d’austérité et la privatisation des biens publics.
Après 1944 le dollar des EU était négocié de façon interchangeable avec de l’or comme monnaie de réserve. Et lorsque les États-Unis n’étaient plus capables de maintenir le soutien d’or de leur dollar, ils concluaient un accord avec l’OPEC pour soutenir le dollar avec du pétrole, créant le “pétro-dollar”. Le pétrole ne serait vendu qu’en dollars, qui seraient déposés dans des banques de Wall Street et dans d’autres banques internationales.
En 2001, mécontent de la valeur diminuante des dollars que l’OPEC recevait pour son pétrole, Saddam Hussein d’Irak rompait l’accord et vendait du pétrole en euros. Un changement de régime suivait rapidement, accompagné de la destruction massive du pays.
En Libye, Qaddafi rompait l’accord également, mais il faisait plus que vendre son pétrole dans une autre monnaie.
Comme le bloggueur Denise Rhyne [16] détaille ces développements :
Depuis des décennies la Libye et d’autres pays africains avaient tenté de créer un étalon d’or pan-africain. Qaddafi de Libye et d’autres chefs d’état africains avaient voulu une ‘monnaie dure’, indépendante et pan-africaine.
Sous la direction de Qaddafi des nations africaines s’étaient réunies au moins deux fois pour une union monétaire. Les pays ont parlé de la possibilité d’utiliser de dinar libyen et le dirham d’argent comme la seule monnaie pour acheter du pétrole africain.
Jusqu’à l’invasion récente des EU/OTAN le dinar d’or était émis par la banque centrale libyenne (CBL). La Banque Libyenne appartenait pour 100 pourcent à l’État et était indépendante. Les étrangers devaient passer par la CBL pour pouvoir commercer avec la Libye. La banque centrale se servait des 143,8 tonnes d’or pour émettre le dinar libyen.
Qaddafi (président de l’Union Africaine en 2009) concevait et finançait un plan pour unir les États souverains d’Afrique avec une monnaie d’or unique (les États-Unis d’Afrique). En 2004, un parlement pan-african (53 nations) établissait des plans pour la Communauté Économique Africaine - avec une monnaie d’or unique en 2023.
Les nations africaines produisant du pétrole se préparaient à abandonner le pétro-dollar et à demander de l’or pour le pétrole et le gas.
Montrer ce qui est possible
Qaddafi avait fait plus que d’organiser un coup monétaire africain. Il avait démontré qu’une indépendance financière pouvait être réalisée. Son plus grand projet d’infrastructure, le ‘Grand Fleuve fabriqué par l’Homme’, transformait les régions arides en un panier de pain pour la Libye et le projet de 33 billions de dollars avait été financé sans intérêt, et sans dette extérieure, par la propre banque de l’État libyen.
Cela pouvait expliquer pourquoi cette pièce d’infrastructure critique était démolie en 2011. L’OTAN ne bombardait pas que la conduite d’eau [17] mais annihilait le projet complètement en bombardant aussi l’usine qui fabriquait les tuyaux nécessaires pour la réparer. Mutiler un système d’irrigation civile qui sert à 70 pourcent de la population ne ressemble guère à une intervention humanitaire. C’est plutôt comme le professeur canadien Maximilian Forte le décrit dans son livre basé sur des recherches poussées “Slouching Towards Sirte : NATO’s War on Libya and Africa (Titubant vers Sirte : la guerre de l’OTAN contre la Libye et l’Afrique)” :[18]
Le but de l’intervention militaire des États-Unis était de stopper une évolution émergeante vers l’indépendance et le réseau de collaboration à l’intérieur de l’Afrique, qui aurait facilité une auto-suffisance africaine accrue. Une telle indépendance est en conflit avec les ambitions géo-stratégiques et les ambitions de politique économique de pouvoirs hors du continent européen, à savoir celles des États-Unis.”
Mystère résolu
Les courriels de Hillary Clinton jettent aussi la lumière sur un autre énigme remarqué par les commentateurs de la première heure. Pourquoi, en moins de quelques semaines de combat, les rebels montaient leur propre banque centrale ?
Robert Wenzel [19] écrivait dans The Economic Policy Journal en 2011 :
Cela fait supposer qu’on ait à faire avec quelque chose de plus qu’une bande de rebels courant en tous sens et qu’il y ait ici des influences assez sophistiquées. Je n’ai jamais entendu parler d’une banque centrale, qui dans l’espace de quelques semaines émerge d’une révolte populaire.
C’était tout très suspicieux, mais comme Alex Newman concluait [20] dans un article en novembre 2011 :
Si sauver les banques centrales et le système monétaire mondial corrompu était véritablement parmi les raisons pour destituer Gaddafi, …. ça nous ne pourrons jamais le savoir avec certitude – au moins pas publiquement.
Là l’histoire se serait terminée – suspicieuse mais non-vérifiée comme tant d’histoires de fraude et de corruption – s’il n’y avait pas eu les courriels de Hillary Clinton rendus publics après une enquête du FBI. Ils ajoutent un poids subtantiel aux suspicions de Newman : L’intervention violente n’était pas primairement pour la sécurité du peuple. C’était pour la sécurité du système mondial des banques, de l’argent et du pétrole.
Ellen Brown
]]>La diplomatie du S300V4 “Antey-2500”
▻http://www.dedefensa.org/article/la-diplomatie-du-s300v4-antey-2500
La diplomatie du S300V4 “Antey-2500”
Robert Parry, cet ancien journaliste d’Associated Press qui reçut tant de distinctions officiels et d’appréciations élogieuses pour son travail d’investigations (l’Irangate de Reagan, l’October Surprise de l’élection présidentielle de 1980, etc.), a créé (en 1995) avec son site ConsortiumNews un asile de haute réputation pour les journalistes, commentateurs, chroniqueurs, etc., de haute qualité qui ne trouvent plus aucun accueil dans une presse-Système US devenue quasi-officiellement un “bras armé” de la communication au service exclusif du Système.
Parry suit avec une plume critique cette presse-Système et les rassemblements d’influence qu’elle suscite, notamment le New York Times qui est devenu, derrière sa prestigieuse apparence, une Pravda-sophistiquée, c’est-à-dire (...)
]]>Bruissements nucléaires entre Russie et Turquie
▻http://www.dedefensa.org/article/bruissements-nucleaires-entre-russie-et-turquie
Bruissements nucléaires entre Russie et Turquie
Le 18 février sur son site ConsortiumNews, Robert Parry consacre un article à ce qu’il estime être un risque sérieux de guerre nucléaire à partir d’une évolution en Syrie où l’armée turque entreprendrait une incursion en Syrie qui menacerait les forces russes qui y sont stationnées. Le titre que choisit Robert Parry (« Risking Nuclear War for Al Qaeda ? ») mesure bien l’énormité de l’enjeu d’une part (la guerre nucléaire) et d’autre part l’absurdité de l’enjeu (“pour protéger al Qaïda”) par rapport à la situation qui s’est développée dans le monde depuis 9/11. Voici les premiers paragraphes de l’article de Parry, donnant l’essentiel de sa nouvelle...
« When President Barack Obama took questions from reporters on Tuesday, the one that needed to be asked – but wasn’t – was (...)
]]>Giving Peace Very Little Chance | Consortiumnews
▻https://consortiumnews.com/2016/02/05/giving-peace-very-little-chance
By Robert Parry
After nearly 15 years of Mideast war – with those conflicts growing ever grimmer – you might expect that peace would be a major topic of the 2016 presidential race. Instead, there has been a mix of warmongering bluster from most candidates and some confused mutterings against endless war from a few.
No one, it seems, wants to risk offending Official Washington’s neocon-dominated foreign policy establishment that is ready to castigate any candidate who suggests that there are other strategies – besides more and more “regime changes” – that might extricate the United States from the Middle East quicksand.
Late in Thursday’s Democratic debate – when the topic of war finally came up – former Secretary of State Hillary Clinton continued toeing the neocon line, calling Iran the chief sponsor of terrorism in the world, when that title might objectively go to U.S. “allies,” such as Saudi Arabia, Qatar and Turkey, all of whom have been aiding Sunni jihadists fighting to overthrow Syria’s secular regime.
]]>Poutine, Daesh et le Kalibr nucléaire
▻http://www.dedefensa.org/article/poutine-daesh-et-le-kalibr-nucleaire
Poutine, Daesh et le Kalibr nucléaire
On a pu lire hier combien Robert Parry était scandalisé de la différence de traitement : qu’on attaquât dans les canaux de la communication le candidat Donald Trump à cause de ses déclarations concernant l’entrée des musulmans aux USA et qu’on ne dise pas mot de l’article où le sénateur Cruz (autre candidat à la désignation républicaine pour les présidentielles) annonçait qu’il jugerait éventuellement opportun de tirer des armes nucléaires contre Daesh. (« Cruz a suggéré d’employer l’arme nucléaire contre les régions occupées par Daesh, soit quasiment la Syrie et l’Irak si l’on tient compte de l’extension des dégâts du feu nucléaire : cela devrait être dans son programme s’il est élu président. »)
Voici un sujet proche... Hier, RT-français publiait une courte nouvelle, mais (...)
]]>Trump a trouvé plus fou que lui
▻http://www.dedefensa.org/article/trump-a-trouve-plus-fou-que-lui
Trump a trouvé plus fou que lui
On connaît la réputation de The Donald Trump, ses écarts divers, ses provocations, etc. On connaît la fureur haineuse des employés-Système, surtout de la presse-Système, contre ce The Donald, – pas tellement pour ce qu’il dit mais parce qu’il le dit en même temps qu’il conchie l’establishment (le Système), et qu’il le(s) conchie explicitement. C’est-à-dire qu’il expose essentiellement le péché majeur de s’étiqueter lui-même “populiste”, ce qui est s’attaquer à la ligne de défense directe du Système qu’est le processus démocratique totalement corrompu de nos démocraties flamboyantes.
... Il y a eu donc une levée de boucliers incroyablement vertueux (les boucliers) suite aux déclarations de Trump annonçant qu’il interdirait au moins temporairement l’accès du territoire US aux musulmans (...)
]]>La globalisation “qui fait pschitt”
▻http://www.dedefensa.org/article/la-globalisation-qui-fait-pschitt
La globalisation “qui fait pschitt”
28 novembre 2015 – Au départ, c’est donc un texte de Robert Parry qui nous a mis la puce à l’oreille. Cet excellent journaliste s’est de plus en plus concentré, ces derniers temps sur son site ConsortiumNews, sur le phénomène de groupthinking à Washington. (Comme l’on sait, l’expression n’est pas neuve.) Pour la première fois, le 21 novembre, dans un texte sur les narrative dont se nourrissent les politiques et les élites-Système de Washington, il a employé le mot “bulle” (“bubble”) : « One way to view Official Washington is to envision a giant bubble that serves as a hothouse for growing genetically modified “group thinks.” »
Le mot “bulle” n’est pas seulement utile à cette marque de soda “qui fait pschitt” ; bien plus sérieusement, l’image qu’il véhicule venue en bonne (...)
]]>dedefensa.org et la chute des feuilles
▻http://www.dedefensa.org/article/dedefensaorg-et-la-chute-des-feuilles
dedefensa.org et la chute des feuilles
Nous continuons notre chemin dans un environnement que nous continuer à évaluer, chaque mois davantage, comme étant de plus en plus étrange, de plus en plus insaisissable, de plus en plus troublant, de plus en plus catastrophique. Cet environnement ne cesse également d’apporter chaque jour des preuves supplémentaires du rôle primordial que joue la “presse alternative”, qui est certes en général antiSystème mais qui est aussi l’objet de manœuvres du Système, de machin-false-flag, de faux-rebelles et autres montages. (Voyez par exemple l’article de Robert Parry, de Consortium.News, le 20 octobre, à propos de la destruction du vol MH-17 dont on vient de livrer le rapport ; article sur “le ‘vieux’ journalisme contre le ‘nouveau’”.)
... Ce qui signifie que, non (...)
]]>Obama : carence de caractère et narrative
▻http://www.dedefensa.org/article/obama-carence-de-caractere-et-narrative
Obama : carence de caractère et narrative
Robert Parry, que nous citons régulièrement, est bien connu de nos lecteurs, et ses qualités le sont également par conséquent. Nous avons choisi de citer son plus récent texte (6 octobre) sur le site Consortium.News qu’il édite et dirige, parce qu’au travers de son évaluation de la situation d’Obama vis-à-vis de la crise syrienne, Parry nous semble tracer un portrait cohérent et parfaitement intéressant du président des États-Unis. Par le fait, il nous donne les clefs de l’explication que recherchent nombre de commentateurs, et même (mais cela n’étonnera personne) nombre de chefs d’États et de gouvernement. A une très-récente réunion de représentants des États-membre de l’UE où fut discutée l’attitude politique de l’UE vis-à-vis des crise des migrants-réfugiés et de (...)
]]>The Mess that Nuland Made | Consortiumnews
▻https://consortiumnews.com/2015/07/13/the-mess-that-nuland-made
The Mess that Nuland Made
July 13, 2015
Exclusive: Assistant Secretary of State Victoria Nuland engineered Ukraine’s “regime change” in early 2014 without weighing the likely chaos and consequences. Now, as neo-Nazis turn their guns on the government, it’s hard to see how anyone can clean up the mess that Nuland made, writes Robert Parry.
By Robert Parry
As the Ukrainian army squares off against ultra-right and neo-Nazi militias in the west and violence against ethnic Russians continues in the east, the obvious folly of the Obama administration’s Ukraine policy has come into focus even for many who tried to ignore the facts, or what you might call “the mess that Victoria Nuland made.”
–—
Une traduction en français envoyé par Jean-Marie Chauvier
Le bordel qu’a fait Victoria Nuland
L’assistante au Secrétariat d’état, Victoria Nuland a manigancé « un changement de régime » en Ukraine au début de 2014 sans évaluer le chaos probable et les conséquences . Maintenant que des néo-nazis tournent leurs fusils contre le gouvernement, il est difficile de voir comment quelqu’un peut nettoyer le bordel que Nuland a créé.
Par Robert Parry
Juillet 14, 2015 "Information Clearing House" - "Consortium News" – Alors que l’armée ukrainienne quadrille contre des milices d’extrême-droite et néo-nazies dans l’ouest et que la violence contre les ethniques russes continue à l’est, la folie évidente de la politique de l’Ukraine de l’administration Obama est devenue un point central même pour les nombreuses personnes qui ont essayé d’ignorer les faits ou ce qu’on pourrait appeler « le bordel qu’a fait Victoria Nuland. »
L’assistante au Secrétariat d’état, pour les affaires européennes « Toria » Nuland a été « le cerveau » derrière le « changement de régime » du 22 février 2014, en Ukraine, complotant de renverser le gouvernement démocratiquement élu du Président Viktor Yanoukovich, tout en convainquant les médias US dominants toujours crédules, que le coup n’était pas vraiment un coup mais une victoire de la « démocratie ».
Assistant Secretary of State for European Affairs Victoria Nuland, who pushed for the Ukraine coup and helped pick the post-coup leaders.
L’assistante au Secrétariat d’état, pour les affaires européennes Victoria Nuland qui a poussé au coup en Ukraine et a aidé à choisir les dirigeants post-coup.
Pour vendre ce dernier « changement de régime » d’inspiration néocon au peuple américain, l’horreur de ceux qui avaient accompli le coup a été systématiquement vaporisé, en particulier le rôle clé de néo-nazis et d’autres ultra-nationalistes du Secteur Droit. Pour la campagne de propagande US organisée, les faiseurs du coup devaient porter des chapeaux blancs, pas des chemises brunes.
Ainsi, pendant à peu près un an et demi, les médias dominants occidentaux, spécialement le New York Times et The Washington Post, ont tourné leurs informations dans tous les sens pour éviter de dire à leurs lecteurs que le nouveau régime de Kiev était imprégné et dépendant de combattants néo-nazis et d’ultranationalistes ukrainiens qui voulaient des Ukrainiens de sang pur, sans ethniques russes.
Toute mention de cette réalité sordide était qualifiée de « propagande russe » et toute personne qui disait cette vérité inconfortable était « un laquais de Moscou ». Ce n’est qu’à partir du 7 juillet que le Times a admis l’importance des néo-nazis et autres ultranationalistes faisant la guerre contre des ethniques russes dans l’est. Le Times rapportait aussi que ces forces d’extrême-droite avaient été rejointes par des militants islamiques. Certains de ces jihadistes ont été appelés « frères » de l’Etat islamique super brutal.
Bien que le Times ait cherché à tourner cette remarquable alliance militaire – des milices néo-nazis et de jihadistes islamistes – comme certaine, la réalité devait être détonante pour des lecteurs qui avaient cru la propagande occidentale sur des forces « pro-démocratie » résistant contre une « agression russe » malveillante.
Le Times s’est peut-être rendu compte qu’il ne pouvait plus mettre le couvercle sur la vérité gênante en Ukraine. Pendant des semaines, les milices du Secteur Droit et le bataillon Azov néo-nazi ont prévenu le gouvernement civil de Kiev qu’ils pouvaient se retourner contre lui et créer un ordre nouveau qui leur convenait mieux.
Des affrontements dans l’ouest
Alors, samedi, de violents affrontements ont éclaté dans la ville ukrainienne Mukachevo, dans l’ouest, prétendument au sujet du contrôle des routes de contrebande de cigarettes. Des paramilitaires de Secteur Droit ont arrosé des agents de police de balles à partir d’une mitrailleuse de ceinturon ( ??? belt-fed), et la police soutenue par des soldats du gouvernement ukrainien – ont répliqué au tir. On a rapporté plusieurs tués et de multiples blessures.
Les tensions se sont intensifiées lundi, avec le Président Petro Poroshenko ordonnant aux forces de sécurité nationales de désarmer « les cellules armées » des mouvements politiques. Entretemps le Secteur Droit envoyait des renforts dans la région tandis que d’autres miliciens convergeaient vers la capitale Kiev.
Alors que le Président Poroshenko et le dirigeant Dmitry Yarosh du secteur Droit pourraient réussir à tasser ces dernières hostilités survenues, ils pourraient ne que postposer l’inévitable : un conflit entre les autorités soutenues par les US à Kiev et les combattants néo-nazis et d’autres de droite, qui ont été le fer de lance du coup de l’an dernier et ont été sur les lignes de front dans le combat contre les rebelles ethniques russes dans l’est.
Les extrémistes de droite ukrainiens considèrent qu’ils ont fourni le plus grand fardeau dans la guerre contre les ethniques russes et éprouvent de la rancune envers les politiciens vivant dans une sécurité et un confort relatifs à Kiev. En mars, Poroshenko avait aussi licencié l’oligarque un peu voyou Igor Kolomoisky comme gouverneur de la province du sud-est de Dnipropetrovsk Oblast. Kolomoisky a été le principal bienfaiteur des milices du Secteur Droit.
Donc, comme c’est devenu apparent en Europe et même à Washington, la crise ukrainienne est en train d’échapper au contrôle, rendant le récit préféré du Département d’Etat sur le conflit– tout est de la faute du Président russe Vladimir Poutine – de plus en plus difficile à vendre.
Comment l’Ukraine est-elle supposée de se tirer de ce qui ressemble à une spirale de mort – une guerre possible sur deux fronts dans l’est et l’ouest en même temps qu’une économie qui s’effondre – est difficile à saisir.
L’Union européenne, confrontée aux des crises budgétaires en Grèce et d’autres membres de l’UE, a peu d’argent ou de patience pour l’Ukraine, son chaos néo-nazi et sociopolitique.
Les néocons d’Amérique au Washington Post et ailleurs continuent à fulminer sur la nécessité pour l’administration Obama d’investir plus de milliards et des milliards de dollars dans l’Ukraine post-coup parce qu’elle « partage nos valeurs ». Mais cet argument aussi s’effondre alors que les Américains voient battre le cœur d’un racisme nationaliste à l’intérieur du nouvel ordre en Ukraine.
Un autre « changement de régime » néocon
Beaucoup de ce qui est arrivé était prévisible, bien sûr, et a effectivement été prédit , mais la néocon Nuland n’a pas ou résister à la tentation de provoquer « un changement de régime » qu’elle pouvait considérer comme le sien.
Son mari (et archi-néocon) Robert Kagan avait co-fondé le Projet pour un nouveau siècle américain en 1998 au sujet d’une exigence de « changement de régime » en Irak, un projet qui a été accompli en 2003 avec l’invasion du président George W. Bush.
Comme Nuland en Ukraine, Kagan et ses compagnons néocons pensaient qu’ils pouvaient manigancer une invasion facile de l’Irak, évincer Saddam Hussein et installer un certain client choisi – en Irak. Ahmed Chalabi allait être “le gars”. Mais ils n’ont pas pris en compte les dures réalités de l’Irak, comme les fissures entre Sunnites et Chiites, démasquées par l’invasion conduite par les US et l’occupation.
En Ukraine, Nuland et ses amis interventionnistes néocons et libéraux ont vu une opportunité de flanquer un coup de poing à Poutine en encourageant des manifestations violentes pour renverser le Président Yanoukovich favorable à la Russie et d’y mettre à la place un nouveau régime hostile à Moscou.
Carl Gershman, le néocon, président pour les US de la Dotation nationale pour la Démocratie financée par le contribuable, a expliqué le plan dans un éditorial du Post le 26 septembre 2013. Gershman appelait l’Ukraine « le plus grand prix » et un pas important par intérim pour faire basculer Poutine, qui « pourrait se trouver lui-même dans une issue perdante pas seulement à l’étranger proche mais en Russie même. » De son côté, Nuland a distribué des biscuits aux manifestants anti- Yanoukovich à la Place Maidan, a rappelé à des dirigeants d’affaires ukrainiens que les US avaient investi $5 milliards dans leurs « aspirations européennes » a déclaré « Merde pour l’UE » pour son approche moins agressive et a discuté avec l’ambassadeur US Geoffrey Pyatt qui devraient être les nouveaux dirigeants de l’Ukraine. « C’est Yats qu’il faut, » a-t-elle dit se référant à Arseniy Yatsenyuk.
Nuland a vu sa grande chance le 20 février 2014, quand un mystérieux tireur d’élite - tirant apparemment d’un building contrôlé par le Secteur Droit – a tiré tuant à la fois des policiers et des manifestants, intensifiant la crise. Le 21 février, dans une tentative désespérée pour éviter plus de violences, Yanoukovich a accepté un plan européen garanti dans lequel il acceptait de pouvoirs réduits et qui appelait à des élections anticipées de sorte qu’il pouvait être voté hors de fonction.
Mais ce n’était pas assez pour les forces anti- Yanoukovich qui – dirigées par le Secteur Droit et les milices néo-nazies – ont envahi les buildings du gouvernement le 22 février, forçant Yanoukovich et beaucoup de ses autorités à fuir pour leur vie. Avec des voyous armés patrouillant dans les corridors du pouvoir, le pas final pour « un changement de régime » était prêt.
Au lieu d’essayer de sauver l’accord du 21 février, Nuland et des autorités européennes ont arrangé une procédure inconstitutionnelle pour exclure Yanoukovich de la présidence et ont déclaré le nouveau régime « légitime. » Le gars de Nuland – Yatsenyuk - est devenu premier ministre.
Alors que Nuland et ses cohortes néocons célébraient leur « changement de régime » s’est manifesté une réaction prévisible de Poutine, qui reconnaissait la menace stratégique que ce nouveau régime hostile posait à la base navale historique russe de Sébastopol, en Crimée. Le 23 février, il a commencé en prendre des actions pour protéger ces intérêts russes.
Haines ethniques
Ce que le coup a fait aussi a été de raviver des antagonismes longtemps refoulés entre les Ukrainiens ethniques dans l’ouest, y compris des éléments qui avaient soutenu l’invasion de l’Union soviétique par Adolphe Hitler pendant la Seconde guerre mondiale, et les ethniques russes du sud et de l’est qui craignaient les sentiments antirusses émanant de Kiev.
D’abord en Crimée et ensuite dans la région dite de Donbas, ces ethniques russes, qui avaient été la base politique de Yanoukovich, ont résisté contre ce qu’ils voyaient comme un renversement illégitime de leur président élu. Les deux régions ont organisé des referendums cherchant la séparation de l’Ukraine, une action que la Russie a accepté en Crimée mais à laquelle elle s’est opposée avec le Donbas.
Néanmoins, quand le régime de Kiev a annoncé une « opération anti-terroriste » contre le Donbas et envoyé des néo-nazis et d’autres milices extrémistes pour être le sommet de l’attaque, Moscou s’est mis à tranquillement prêter secours aux rebelles ethniques russes en difficulté, un geste que Nuland et l’Administration Obama et les médias d’informations dominants ont appelé « agression russe ».
Parmi l’hystérie occidentale sur les supposées « intentions impériales » de la Russie et en diabolisant Poutine, le président Barack Obama a principalement autorisé une nouvelle Guerre froide contre la Russie, traduite maintenant en une nouvelle organisation stratégique US qui pourrait coûter des trillons de dollars aux contribuables US et risquer une possible confrontation nucléaire.
Pourtant, malgré les coûts extraordinaires et les dangers, Nuland n’a pas réussi à apprécier les réalités pratiques sur le terrain, tout comme son mari et d’autres néocons en Irak. Alors que Nuland avait obtenu que le client qu’elle avait choisi Yatsenyuk soit installé et qu’il supervisait un »plan économique « néo-libéral » exigé par les US – réduisant considérablement les pensions, l’assistance au chauffage et d’autres programmes sociaux – le chaos que son « changement de régime » avait déchaîné avait transformé l’Ukraine en un trou noir financier.
Avec peu de perspectives pour une victoire nette contre la résistance ethnique russe à l’est – et avec les milices néo-nazis/islamistes de plus en plus nerveux au sujet de l’impasse – les chances pour restaurer un sens de l’ordre significatif dans ce pays apparaissent comme lointaines. Le chômage monte en flèche et le gouvernement est fondamentalement banqueroute.
Le dernier meilleur espoir pour une certaine stabilité aurait pu être l’accord Minsk-2 en février 2015, appelant à un système fédéralisé pour donner plus d’autonomie au Donbas, mais le Premier ministre Yatsenyuk de Nuland, a saboté l’accord en mars en insérant un comprimé de poison qui exigeait essentiellement que les rebelles ethniques russes se rendent d’abord.
Maintenant, le chaos ukrainien risque d’évoluer encore plus hors de contrôle avec les néo-nazis et d’autres milices de droite – ayant reçu un tas d’armes pour tuer des ethniques russes dans l’est - se tournant contre la direction politique à Kiev.
En d’autres mots, les néocons ont frappé de nouveau, rêvant d’un schéma de « changement de régime » qui ignorait les réalités pratiques, comme les fissures ethniques et religieuses. Ensuite, alors que le sang coulait et que les souffrances empiraient, les néocons ont simplement cherché quelqu’un d’autre à blâmer.
Donc, il semble improbable que Nuland, considérée par certains à Washington comme la nouvelle « star » de la politique étrangère US, soit licenciée pour son incompétence dangereuse, tout comme la plupart des néocons auteurs du désastre irakien, demeurent des experts « respectés » employés dans les principaux groupes d’experts, auxquels on offre des espaces appréciés dans les pages de chroniques, et qui sont consultés aux plus hauts niveaux du gouvernement US.
(…)
Le journaliste d’investigation Robert Parry a réfuté beaucoup de récits sur l’Iran-Contra pour The Associated Press et Newsweek dans les années 1980. On peut acheter son dernier livre America’s Stolen Narrative, (Le récit volé de l’Amérique (…)
#ukraine #nuland #bordel
U.S. House Admits Nazi Role in #Ukraine | Consortiumnews
▻https://consortiumnews.com/2015/06/12/u-s-house-admits-nazi-role-in-ukraine
Exclusive: The U.S. House of Representatives has admitted an ugly truth that the U.S. mainstream media has tried to hide from the American people – that the post-coup regime in Ukraine has relied heavily on Nazi storm troopers to carry out its bloody war against ethnic Russians, reports Robert Parry.
]]>L’Arabie, entre conquête du monde et chute accélérée
▻http://www.dedefensa.org/article-l_arabie_entre_conqu_te_du_monde_et_chute_acc_l_r_e_17_04_2015.ht
• D’une part l’Arabie, avec la connivence complotiste d’Israël, pour transformer décisivement le Moyen-Orient (le monde). •D’autre part, l’Arabie dans le piège yéménite, face au pire.
]]> » Le danger d’une affaire #MH-17 en sommeil, par Robert Parry
▻https://www.les-crises.fr/le-danger-dune-affaire-mh-17-en-sommeil-par-robert-parry
Exclusif : l’administration Obama continue de traîner des pieds pour publier les preuves détenues par le renseignement US plus de six mois après la destruction du Vol 17 de Malaysia Airlines, un comportement laissant aux coupables le temps de se disperser, créant ainsi un terreau fertile aux théories du complot, écrit Robert Parry.
Je m’aperçois que cette (excellente) synthèse/état des informations disponibles (et indisponibles) sur l’affaire par R. Parry n’est référencée ici que par un site attrape-liens.
À lire pour l’état de la question (avec, évidemment, de très nombreux commentaires).
Vol MH17 : la CIA refuse tout bonnement de divulguer ses dernières informations...
▻http://www.brujitafr.fr/2015/03/vol-mh17-la-cia-refuse-tout-bonnement-de-divulguer-ses-dernieres-informati
La CIA ne divulguera pas sa plus récente analyse du crash du vol MH17 de Malaysia Airlines en Ukraine, car cela innocenterait le gouvernement russe de toute implication. C’est ce qu’a affirmé le célèbre journaliste américain Robert Parry (ci-contre), connu pour avoir contribué aux révélations de l’affaire Iran-Contras.
Le 17 juillet 2014, un Boeing 777 de Malaysia Airlines s’est écrasé dans l’Est de l’Ukraine, provoquant la mort des 298 personnes qui se trouvaient à bord. Kiev a immédiatement accusé les indépendantistes ukrainiens d’avoir abattu l’avion à l’aide de missiles de fabrication russe.
« Évidemment, il y a de nouveaux éléments sur lesquels ils [la CIA] ne veulent tout simplement pas s’étendre, » a affirmé Parry. « J’ai entendu dire que les services de renseignement privilégiaient un autre (...)
]]>Obama, le président-zombie
▻http://www.dedefensa.org/article-obama_le_pr_sident-zombie_11_02_2015.html
• Vu par Robert Parry et selon des détails inédits, Obama se confirme comme le président US le plus catastrophique possible. • Est-ce le président de la phase finale de la crise ?
]]>Victoire au-delà de Pyrrhus, jusqu’à l’inversion
▻http://www.dedefensa.org/article-victoire_au-del_de_pyrrhus_jusqu_l_inversion_31_12_2014.html
• Il y eut, nous dit Robert Parry, le grand programme de “gestion de la perception” (Perception Management) lancé en 1982-1983 par Reagan. • Depuis, le programme a proliféré à Washington, avec extension sous diverses formes dans le bloc BAO. • C’est lui qui, techniquement, produit les narrative conduisant à une “vérité du monde” faussaire et complètement déformée. • Le Système a donc là son instrument total de contrôle ... Mais sur qui, finalement ? • Aujourd’hui, la “gestion de la perception” touche essentiellement les élites-Système et est confrontée à son épreuve finale : la crise ukrainienne.
]]>BHO a-t-il offert la tête de Hagel à son “Iago” ?
▻http://www.dedefensa.org/article-bho_a-t-il_offert_la_t_te_de_hagel_son_iago__26_11_2014.html
• Parmi les interprétations de la liquidation de Hagel par BHO, celle de Robert Parry. • Il s’agit d’une allégeance de BHO aux neocons. • Mais pourquoi cette allégeance ?
]]>Les sources évoluent : MH17 était-il l’avion de Poutine ?
▻http://www.dedefensa.org/article-les_sources_voluent_mh17_tait-il_l_avion_de_poutine__09_08_2014.h
• Nous suivons le parcours d’évaluation des sources de l’IC du journaliste d’investigation Robert Parry. • Cette fois, elles vont à la version extrême d’une tentative d’assassinat de Poutine.
]]>MH17 selon Parry et ses sources : voir les extrémistes de Kiev
▻http://www.dedefensa.org/article-mh17_selon_parry_et_ses_sources_voir_les_extr_mistes_de_kiev_04_0
@TITREBLOC = MH17 selon Parry et ses sources : voir les extrémistes de Kiev Il y a fort à parier que Robert Parry, qui n’avait plus écrit personnellement sur son site depuis le 27 juillet, s’est activé auprès de ses sources dans l’Intelligence Community (IC) pour nous donner ce texte du 3 août 2014 sur l’évolution de la position de l’IC dans l’affaire de la destruction du vol MH17 au-dessus de la région
]]>Quelques mots sur Parry (et Kerry, et MH17)
▻http://www.dedefensa.org/article-quelques_mots_sur_parry_et_kerry_et_mh17_22_07_2014.html
@TITREBREVE = Quelques mots sur Parry (et Kerry, et MH17) Les affirmations de Robert Parry concernant les précisions de sources sur la connaissance de la CIA de la situation des forces ukrainiennes lors de la destruction du vol MH17 (voir le 21 juillet 2014) jouent un rôle important dans l’actuel débat dans cette crise. On ajoutera, concernant Parry, des précisions sur sa qualité de journaliste, pour
]]>Hystéries en ménage : neocons et R2P
▻http://www.dedefensa.org/article-hyst_ries_en_m_nage_neocons_et_r2p_21_04_2014.html
• Robert Parry fixe bien l’étrange “sociologie” du pouvoir à Washington. • Le mariage de passion entre neocons et libéraux interventionnistes.
]]>Le neocon de retour ? Nous a-t-il jamais quittés ?
▻http://www.dedefensa.org/article-le_neocon_de_retour_nous_a-t-il_jamais_quitt_s__17_03_2014.html
• Dans le contexte de la crise ukrainienne, Robert Parry analyse ce qu’il juge être le “retour des neocons” à Washington. • Mais ils ne sont jamais partis...
]]>The Lost Opportunity of Iran-Contra | Robert Parry (Consortiumnews)
►http://consortiumnews.com/2011/12/01/the-lost-opportunity-of-iran-contra
A quarter century ago with the breaking of the Iran-Contra scandal, the United States had a chance to step back from its march toward Empire and to demand accountability for White House crimes. But instead a powerful cover-up prevailed, reports Robert Parry. (...) Source: Consortiumnews
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