person:roger cukierman

  • Le SNJ explique que Pujadas a été renvoyé de façon peu démocratique mais sans en expliquer les vrais raisons manque de courage ?

    Ah quel courage le SNJ, parler du renvoi de Pujadas sans évoquer les vraies raisons : http://www.panamza.com/170517-pujadas-crif " Le 12 février 2016 , Panamza révélait une information abondamment reprise (voire plagiée) sur les réseaux sociaux et totalement passée sous silence dans la presse classique.

    DÉLIRANT : LE CRIF ACCUSE DAVID PUJADAS DE COMMETTRE DES « ATTAQUES ANTISÉMITES ».

    Jeudi 11 février, Roger Cukierman, président du Conseil représentatif des institutions juives de France, a adressé une lettre à la direction de France Télévisions {http://panamza.com/bfx}.

    Le motif : le courroux du président du Crif à l’encontre d’un reportage diffusé le 10 février dans le journal télévisé de France 2 et consacré au mouvement « Boycott Désinvestissement Sanction » {http://dai.ly/x3riol1}.

    En dépit du ton plutôt factuel -voire tiède- du reportage, le Crif l’accuse de faire « l’apologie du BDS ».

    Depuis 48 heures, plusieurs associations et personnalités ultra-sionistes sont déjà passées à l’offensive. Le CSA a ainsi été saisi par le BNVCA dirigé par l’extrémiste pro-israélien Sammy Ghozlan {http://panamza.com/bfy}.

    Même réaction indignée de la part de l’association Europe-Israël qui compare -sans rire- le reportage à « la promotion du viol » {http://panamza.com/bfz}.

    Gil Taïeb, figure emblématique de la communauté juive, vice-président du Crif, ex-militant du Bétar, proche de la LDJ, fondateur de « l’association du bien-être des soldats israéliens » et époux de l’élue PS Karen Taïeb, a également fustigé David Pujadas, accusé d’avoir « participé à cet acte illégal » : « l’appel au boycott d’Israël »
    {http://panamza.com/bga;http://panamza.com/ahq ;

    http://panamza.com/ahr;http://panamza.com/ahs ;

    http://panamza.com/aht ; http://panamza.com/1866}.

    Dans sa lettre, le président du Crif reproche également à David Pujadas d’avoir « donné très longuement la parole à une activiste patentée dans un débat contre M. Alain Finkielkraut ». Selon Roger Cukierman, « M. Pujadas se distingue encore une fois par des comportements perçus par de nombreux Français juifs comme des attaques antisionistes, voire antisémites » {http://panamza.com/bfx}.

    Rappel : tout au long de sa carrière vieille de 25 ans (TF1, LCI, France 2), David Pujadas ne s’est jamais distingué par un quelconque ton critique à l’encontre d’Israël ou du Crif.

    Au contraire : en 2013, il avait donné sa caution journalistique à l’imam lancé en 2009 par Sammy Ghozlan et sponsorisé depuis par le Crif : Hassen Chalghoumi. Pujadas avait co-signé avec « l’imam de Drancy » un livre promotionnel d’entretien. À propos de Chalghoumi, Pujadas avait même déclaré ceci auprès du Nouvel Obs : « Je suis frappé par ce petit quelque chose d’irradiant chez lui. Il se dégage de cet homme une sorte de sérénité et de paix intérieure. Comme souvent chez les hommes de spiritualité » {http://panamza.com/bgb}.

    Pour en savoir plus sur le Crif et sa dérive sioniste, islamophobe et attentatoire à la liberté d’expression, consultez le dossier de Panamza {http://panamza.com/10562}.

    Deux mois plus tard, en mars 2016, Panamza publiait un nouvel article sur l’affaire :

    Aujourd’hui, lundi 14 mars, la nébuleuse pro-israélienne peut crier victoire.

    Un mois seulement après la lettre envoyée par le président du Crif à la direction de France Télévisions, le groupe a annoncé -via Michel Field, son directeur de l’information- l’interruption, en fin de saison, de l’émission emblématique de David Pujadas : « Des paroles et des actes » (DPDA).

    L’info est tombée ce matin, sur Europe 1 (à 4’20). Toute l’affaire dévoilée ici chez un journaliste qui est souvent envoyé au poste de police pour ces révélations très courageuses : http://www.panamza.com/170517-pujadas-crif

  • #gaza, Gaza, on n’oublie pas ! (2014-2016)
    https://nantes.indymedia.org/articles/35685

    « Plus le mensonge est gros, plus il passe. Plus souvent il est répété, plus le peuple le croit » Joseph Goebbels, Berlin, 1933« Lorsque Sharon est venu en France, je lui ai dit qu’il doit absolument mettre en place un ministère de la propagande comme Goebbels » Roger Cukierman au journal israélien Haaretz en septembre 2001.Telles sont les références et les méthodes que reprennent toujours à leur compte le CRIF et ses officines dans leurs attaques récentes contre la campagne BDS et contre le peuple palestinien, n’hésitant pas – comme le ministre de la propagande du Troisième Reich - à mentir effrontément :

    #Racisme #Répression #antifascisme #palestine #Racisme,Répression,antifascisme

  • Un film palestinien déprogrammé à Cannes
    Nadia Sweeny | Lundi, Mai 16, 2016
    https://www.zamanfrance.fr/article/film-palestinien-deprogramme-a-cannes-21544.html

    Ce 16 mai Munich : A Palestinian Story, devait être projeté à l’occasion du salon des professionnels ayant pour but de commercialiser les œuvres cinématographiques en marge du festival de Cannes qui a démarré le 11 mai et qui se clôturera le 22.

    Or, à la suite de plaintes émanant notamment de Roger Cukierman, le président du Conseil représentatif des Institutions juives de France (CRIF), le film qui évoque la prise d’otage par des activistes palestiniens de sportifs israéliens lors des JO de Munich en 1972 a été déprogrammé.

    #Cannes_Palestine

  • « Affaire Unesco-Jérusalem » : mensonges et harcèlement
    Guillaume Weill Raynal, Médiapart, le 15 mai 2016
    https://blogs.mediapart.fr/guillaume-weill-raynal/blog/150516/affaire-unesco-jerusalem-mensonges-et-harcelement

    La polémique sur la résolution votée par l’Unesco à propos de Jérusalem a connu, cette semaine, un tour nouveau. Le CRIF et ses amis ont déployé une stratégie d’interpellations acharnées du gouvernement français. En totale disproportion avec la réalité de l’affaire. Et au prix de quelques gros mensonges, validés par Valls et Cazeneuve ! Du jamais vu sous la cinquième république. Récit détaillé.

    Il n’était pas dans mes intentions d’ajouter une suite au précédent billet que j’ai consacré à cette affaire, mais les développements de ces derniers jours m’y obligent un peu. Pour mémoire, rappelons donc que le 16 avril dernier, l’Unesco avait voté, une résolution proposée par différents pays arabes, reprochant à Israël de multiples violations du statu quo qui avait normalement prévalu dans la vieille ville de Jérusalem, de 1967 à 2000, par lequel les Israéliens et le Waqf jordanien s’étaient partagé la gestion et l’administration des lieux saints juifs et musulmans. Cette résolution critiquait notamment divers travaux effectués par les Israéliens sur et aux alentours d’une passerelle reliant le mur des lamentations - le lieu le plus saint du judaïsme - à l’esplanade des mosquées, troisième lieu saint de l’islam. Deux lieux dont la contigüité est d’autant plus source d’affrontements, réels ou fantasmés, que la tradition juive désigne l’esplanade des mosquées sous l’appellation de « Mont du temple ». Depuis quelques années, des groupes juifs religieux intégristes militent pour la reconstruction d’un troisième temple, réplique de celui qui fut détruit par les Romains en 70 après JC en lieu et place des mosquées qui datent du 7ème siècle… La résolution de l’Unesco critiquait donc Israël pour toutes une série d’actions alléguées par les pays arabes (et pas toujours vérifiables dans la mesure où Israël se refuse à autoriser des experts indépendants à se rendre sur place) et appelait de ses vœux au retour du statu quo qui avait fonctionné à peu près normalement jusqu’en 2000. Enfin, cette résolution réitérait les termes d’une précédente décision de novembre 2015 relative aux « tombeaux des patriarches », lieux saints communs au judaïsme, au christianisme et à l’islam situés en Cisjordanie mais qu’Israël avait décidé d’inscrire à son patrimoine national : l’Unesco avait alors estimé que ces tombeaux devaient être considérés comme faisant « partie intégrante des territoires palestiniens occupés ».

    Colère du gouvernement Israélien, et de ses relais habituels en France. Certes, cette résolution critique beaucoup Israël, peut-être parfois à tort. Mais on l’a dit, le gouvernement israélien refuse le moindre contrôle sur ses fouilles archéologiques et ses travaux d’aménagement de la vieille ville. Certes, la résolution qualifie à chaque ligne Israël de « puissance occupante ». Mais, contrairement à ce que prétendent certains, ce qualificatif n’implique aucune intention péjorative : il désigne un statut juridique qui, en droit international, implique un certains nombre d’obligations, celles-là mêmes dont le non-respect est, à tort ou à raison, reproché, à Israël. Certes, les lieux litigieux sont désignés sous leur nom arabe. Rien d’étonnant puisque le projet a été écrit… dans la langue des pays requérants. Mais le texte de la résolution soumis au vote final a ajouté à certains d’entre eux l’appellation habituellement utilisée par les israéliens : ainsi le mur des lamentations appelée par les Arabes « Place al Buraq » est également appelée « Mur occidental ». Quant à l’esplanade des mosquées, il ne saurait être question de l’appeler « Mont du temple », précisément en raison du statu quo de 1967 par lequel Israéliens et Jordaniens était tombés d’accord pour qu’elle demeurât un lieu de culte musulman.

    Mais surtout, horresco referens … la France a voté en faveur de cette résolution !

    Il n’en fallait pas plus pour que le ressentiment contre l’Unesco se transforme aussitôt en une série d’attaques très ciblées contre la diplomatie française. Un french bashing dont certains milieux pro-israéliens sont coutumiers, qui se manifeste habituellement par la voie d’insinuations, que relayent divers médias, radios, journaux ou sites Internet. Cette fois-ci, l’affaire devait être grave puisque les attaques ont pris la forme de mises en demeures adressées tous azimuts aux plus hautes autorités de l’Etat, de manière officielle, solennelle, grandiloquente et… mensongère.

    La France « négationniste »

    C’est le président du CRIF Roger Cukierman qui ouvre le ban par un courrier adressé à François Hollande le 18 avril, soit deux jours après le vote controversé, dans lequel il déplore que la France ait voté « en faveur d’une résolution qui dénie le lien historique entre les Juifs, le Mur des Lamentations et le Mont du Temple à Jérusalem ». Ce faisant, dès cette première phrase, le président du CRIF entretient en fait une confusion entre le lien historique (c’est-à-dire mémoriel, émotionnel et subjectif) qui peut s’attacher à tel ou tel lieu et la destination de ce lieu qui, dans une réalité présente, actuelle, objective, et en vertu d’accords juridiques explicites ou implicites, le constitue comme un lieu de culte pour une religion particulière. Une confusion qui permet ainsi, à Roger Cukierman de mettre dans le même sac le mur des lamentations et le mont du temple (là où, précisément, la résolution de l’Unesco, attachée au statu quo de 1967, se fonde sur le fait que l’esplanade des mosquées est effectivement un lieu de culte musulman). Et qui permet au président du CRIF de poursuivre, à la phrase suivante : « Cette décision est une négation délibérée [qui] ignore le lien historique du judaïsme avec Jérusalem, capitale du peuple juif ». Il n’est donc plus seulement question du mur des lamentations et du mont du temple, mais de Jérusalem tout entière, dont le simple fait de rappeler qu’elle abrite des lieux saints des trois religions monothéistes s’apparenterait donc à une « négation »… Moyennant quoi Roger Cukierman peut asséner sa conclusion : « L’Unesco tente de réécrire une partie de l’histoire de l’humanité et prouve encore une fois que la mauvaise foi et la haine d’Israël ne connaissent aucune limite ». Rien que ça.

    La campagne est lancée. Le 25 avril, Gilles-William Goldnadel, président de l’association France-Israël, écrit dans Le Figaro que « cette résolution insensée fait du Mur des lamentations à Jérusalem, un monument exclusivement musulman ». Trois jours plus tard, c’est Meyer Habib, député (UDI) des Français de l’étranger (il possède la double nationalité franco-israélienne et fait partie des intimes du premier ministre israélien Netanyahu) qui écrit sur le Huffington Post que « la France s’est déshonorée » en votant une « résolution négationniste », et qu’elle se rend complice d’une tentative de rendre Jérusalem « judenrei » (une expression allemande empruntée à la phraséologie nazie qui signifie « vide de juifs »). Dans la foulée, Meyer Habib, prétend (en se référant à une autre résolution, mais citée elle aussi de manière grossièrement inexacte) que l’Unesco aurait fait des tombeaux des patriarches un site « exclusivement musulman ». Affirmation reprise quelques jours plus tard, toujours dans le Figaro, par le Grand rabbin de France Haïm Korsia, ainsi que par un grand nombre de sites et blogs de la communauté juive. Le monde à l’envers ! Car bien au contraire, dans sa résolution du 16 avril comme dans les précédentes, l’Unesco s’appuyait sur « l’importance religieuse » revêtue par les tombeaux des patriarches aux yeux « du judaïsme, du christianisme et de l’Islam » pour affirmer qu’ils ne pouvaient en conséquence être inscrits sur le patrimoine national israélien, étant de surcroit « partie intégrante des territoires palestiniens ». Ou comment faire dire à autrui l’exact contraire de ce qu’il a réellement dit.

    L’affaire aurait pu en rester là, ce qui aurait déjà été beaucoup de bruit pour rien.

    Mais le 6 mai, François Hollande adresse à Roger Cukierman une lettre en réponse à son courrier du 18 avril. La missive présidentielle est courte, formelle, mais le ton est courtois ; ni sec, ni laconique, avec quelques mentions manuscrites amicales. Le président de la république admet que des incompréhensions ont pu naitre de certaines formulations du texte de la résolution (ce qui est le cas de 99% des textes émanant des organisations internationales, rédigés dans un jargon onusien indigeste censé représenter un consensus très relatif, obtenu au prix de laborieuses négociations, à travers des traductions en plusieurs langues…), mais affirme que la France garde une position claire, fondée sur le respect du statu quo et de la garantie d’accès aux lieux saints pour les trois grandes religions.

    Ces mots, certes convenus mais qui se veulent apaisants, déclenchent la tempête. Chose inouïe dans l’histoire de la cinquième république, les plus hautes autorités de l’Etat vont alors accepter de venir se justifier – et pour certains s’excuser – d’une faute imaginaire commise à l’occasion de ce qui constitue un non-évènement absolu.

    Cazeneuve et Valls désavouent Hollande et Ayrault

    C’est d’abord une nouvelle lettre que Cukierman adresse le 10 mai à François Hollande, mise en ligne sur le site du CRIF. Il s’y déclare « blessé » par la réponse du président de la république en ce quelle ne reconnait pas « le caractère négationniste » du vote de la France. Pas moins !

    Le même jour, le député LR Claude Goasguen interpelle le ministre des affaires étrangères Jean-Marc Ayrault lors de la séance des questions au gouvernement. Les mensonges du CRIF et de ses amis font leur entrée à l’assemblée nationale : « Ainsi, depuis le 16 avril, le mont du temple à Jérusalem et d’autres édifices religieux juifs situés également à Jérusalem doivent être considérés comme des lieux saints exclusivement musulmans ! (…) la France s’est déshonorée en participant à une opération de négationnisme culturel, qui n’implique pas seulement Israël mais l’ensemble de l’humanité ! ». Car, ajoute Goasguen : « le Mont du temple n’est pas seulement un des fondements de la culture juive, mais c’est aussi un des fondements de la culture chrétienne ». On se croirait revenu au temps de Christine Boutin brandissant sa bible. La réponse d’Ayrault reprend les termes de la lettre adressée par Hollande à Cukierman : la France n’a fait que marquer son attachement au statu quo afin que soit garantie pour tous l’accès aux lieux saints.

    Mais le soir même, le ministre de l’intérieur Bernard Cazeneuve est invité à une conférence organisée par Les amis du CRIF, et il désavoue la diplomatie française en déclarant – après avoir beaucoup tourné autour du pot – « qu’il ne fallait pas adopter » la résolution de l’Unesco. Reste à savoir quelle sont les compétences d’attribution en matière de politique extérieure du locataire de la place Beauvau. Mais la salle, chauffée à blanc par les semaines qui viennent de s’écouler n’en reste pas là et réclame… des excuses publiques de François Hollande ! Réponse particulièrement emberlificotée – et totalement surréaliste ! - de Cazeneuve qui, benoitement, semble admettre la légitimité d’une telle demande : « Si [François Hollande] me demande ce que j’en pense, je lui dirai des choses qui sont de nature à lui permettre de faire la déclaration que vous avez envie d’entendre. Je ne peux pas être plus clair… » [1].Un ministre de l’intérieur désavouant publiquement le président de la république sur un sujet de politique étrangère et anticipant sur ses excuses souhaitables… Une grande première sous la cinquième !

    Le lendemain, 11 mai, nouvelle interpellation au Palais Bourbon. Et c’est à nouveau Meyer Habib qui interpelle le premier ministre, car, dit-il, la réponse de Jean-Marc Ayrault, la veille, ne l’a pas convaincu. Le refrain est maintenant bien rodé : la France s’est « déshonorée » et s’est « fourvoyée dans une entreprise négationniste ». Valls prend la parole et admet que « ce vote n’aurait pas du avoir lieu ». Le chef du gouvernement vient à cet instant précis de valider devant la représentation nationale les mensonges du CRIF, en désavouant son ministre des affaires étrangères ainsi que le… président de la république.

    La réaction israélienne ne se fait pas attendre. Dès le lendemain, la classe politique et les médias exultent. Une lettre adressée par Netanyahu à Hollande est rendue publique. La France se serait disqualifiée en tant qu’organisateur de la réunion internationale censée relancer le processus de paix au Proche-Orient, qui doit se tenir à Paris à partir du 30 mai prochain, et qu’Israël a de toute façon annoncé, de longue date, rejeter par avance. C’était donc ça…

    Ce dimanche 15 mai, la chaîne Israélienne francophone I24, a mis en ligne un article intitulé « France : " le soutien à la résolution de l’Unesco est un malentendu (Hollande) ». Hollande n’a jamais dit ça. Dans sa lettre à Cukierman il évoquait un « malentendu », non pour parler du soutien de la France à la résolution de l’Unesco mais de l’interprétation qui en était faite par certains… Mais déjà, hier, samedi, le journal Haaretz mettait en ligne un article expliquant que dans sa lettre à Cukierman, Hollande s’était « engagé à ne plus soutenir, à l’avenir, de pareilles résolutions ».

    Deux petits mensonges de plus. Au point où on en est…

    [1] http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/citations/2016/05/10/25002-20160510ARTFIG00001-israel-cazeneuve-critique-la-resolution-de-l-unes

    #Palestine #France #UNESCO #Valls #Cazeneuve #Hollande #Habib #Cukierman #Goldnadel

  • Israel lobby fails to block screening of Palestinian film at Cannes | The Electronic Intifada
    https://electronicintifada.net/blogs/ali-abunimah/israel-lobby-fails-block-screening-palestinian-film-cannes

    A Palestinian work was screened at the Cannes Film Festival’s Marché du Film as planned on Monday, despite an intense campaign by Israel lobby groups to have it canceled.

    Nasri Hajjaj’s Munich: A Palestinian Story was one of four films excerpts of which were screened to industry professionals in collaboration with the Dubai International Film Festival.

    Hajjaj told The Electronic Intifada from Cannes that the screening of a 14-minute segment passed without incident and he received a positive response from those present.

    As The Electronic Intifada reported last week, France’s main pro-Israel lobby group CRIF had been exerting intense pressure on authorities to ban the film, even enlisting the support of the mayor of Cannes.

    CRIF claimed that the film engages in “historical revisionism” about the 1972 raid on the Munich Olympics by the Palestinian group Black September, in which 11 Israeli athletes, a German police officer and five hostage takers died.

    But CRIF could not know this since the unfinished documentary had never been publicly screened.

    Hajjaj said that CRIF and other critics have made a number of false claims about his film, which they have not seen.

    CRIF boss Roger Cukierman even claimed on Twitter that he had been personally assured by Cannes Film Festival president Pierre Lescure that Hajjaj’s film would not be shown.

  •  Intense lobyying pro-israélien pour censurer un film palestinien au festival de Cannes
    13 mai 2016 - Ali Abunimah - The Electronic Intifada -
    Traduction : Info-Palestine.eu
    http://www.info-palestine.net/spip.php?article16038

    Le maire de Cannes a été jusqu’à déclarer que le déroulement de la séance prévue pourrait menacer « l’ordre public. »

    Un court extrait d’une œuvre de Nasri Hajjaj en cours de réalisation, « Munich : Une histoire palestinienne », devrait être projeté lundi dans le cadre du Marché du Film, une collaboration entre le Festival de Cannes et le Festival International du Film de Dubaï.

    L’initiative permet à un certain nombre de travaux en cours réalisés par des cinéastes arabes d’accéder à des publics et distributeurs internationaux potentiels.

    Le 3 mai, Roger Cukierman, président du principal groupe de pression pro-israélien en France, le CRIF, a écrit au responsable du festival de Cannes pour exprimer « l’inquiétude et le malaise profond » de son organisation au sujet de la projection prévue de l’œuvre de Hajjaj.

    Cukierman a affirmé que le film se livre à « un révisionnisme historique » à propos du raid de 1972 sur les Jeux Olympiques de Munich par le groupe palestinien Septembre noir, au cours duquel 11 athlètes israéliens, un officier de police allemand et cinq preneurs d’otages sont morts.

    Mais comment Cukierman peut-il avoir une idée du film puisque que celui-ci, encore inachevé, n’a jamais été projeté devant aucun public ?...

    #Cannes_Palestine

    • Munich : pourquoi Israéliens et Palestiniens ont-ils masqué le rôle allemand ?
      Par Georges Malbrunot le 5 septembre 2012
      http://blog.lefigaro.fr/malbrunot/2012/09/munich-comment-israeliens-et-p.html

      Officiellement, un commando palestinien issu du groupe « Septembre noir », placé sous la double casquette d’Abou Daoud, dépêché sur place en RFA, et d’Abou Iyad, le chef des services de renseignements de l’OLP, resté lui à Tunis, le siège alors de la Centrale palestinienne. Comme bien souvent, la réalité est quelque peu différente. Et comme bien souvent en Israël, où la presse est extrêmement coriace dans sa recherche d’informations, c’est de l’Etat hébreu que la vérité a fini par percer.

      Le 16 juillet 1992, soit près de vingt ans après le drame, la journaliste israélienne Netty C. Gross, dans le quotidien Jerusalem Post, émettait une autre hypothèse : les otages israéliens n’auraient pas été victimes des seuls Palestiniens, qui attendaient de quitter la RFA pour Le Caire à bord de deux hélicoptères. La journaliste s’étonnait en effet que les Allemands n’aient jamais rendu publics les résultats de l’autopsie des Israéliens, ni les examens balistiques, qui auraient révélé l’origine des projectiles les ayant tués. Seul un rapport « provisoire » d’autopsie fut publié une semaine après le drame, et d’après ses conclusions, l’un des neuf Israéliens, tous ligotés à leurs sièges à l’intérieur des deux hélicoptères qui les avaient transportés depuis le stade olympique, serait mort intoxiqué par la fumée dans celui qui prit feu sur le tarmac de l’aéroport. On peut admettre, ajoutait le rapport, que les huit autres ont tous été tués par de « nombreuses balles ».

      Une semaine plus tard, le 23 juillet 1992, un autre journal israélien, Yédiot Aharonot, affirmait, pour la première fois, que huit des neuf athlètes israéliens tués à l’aéroport l’avaient été par la police ouest-allemande. Le journal s’appuyait sur le rapport des médecins légistes allemands en date du 6 septembre 1972, auquel l’avocat des familles des victimes avait eu accès.

      Pourquoi les Palestiniens n’ont-ils jamais reconnu ces faits ? « Munich avait été pour nous une extraordinaire caisse de résonance » , nous déclara il y a quelques années Abou Daoud, depuis sa résidence damascène, où il mourut en 2010. L’un des cerveaux de Munich le raconte d’ailleurs fort bien dans ses Mémoires, écrites en collaboration avec le journaliste français Gilles du Jonchay, aujourd’hui disparu (Palestine de Jérusalem à Munich, Editions Anne Carrière, 1999).

      « Il faut avouer que tout au long des années qui ont suivi Munich, nous n’avons jamais cherché à faire toute la lumière – et encore moins à informer le monde – sur ce qui s’était réellement passé. On en rajouta même dans la désinformation » , confiait-il au journaliste français. Quelques heures après le drame, alors qu’Abou Daoud avait pu regagner Tunis, sans être inquiété le moins du monde par la police allemande à l’aéroport de Munich, Abou Iyad lui confiait ceci :
      « Bravo, nous n’avons pas obtenu la libération de certains de nos camarades emprisonnés en Israël, (c’était le but de la prise en otages des athlètes israéliens, ndlr), mais nous avons atteint tous nos objectifs, et même au-delà. L’opinion mondiale a entendu parler du drame palestinien (cinq ans seulement après la défaite sévère de Juin 1967, ndlr). Quant à l’épilogue tragique, les autorités ouest-allemandes (…) en portent la lourde responsabilité. Enfin, dans le camp arabe et palestinien, notre coup a porté atteinte à l’image d’invulnérabilité des Israéliens »

  • La veille de son voyage en Israël, Jean-Marc Ayrault passera par la case CRIF
    http://www.brujitafr.fr/2016/05/la-veille-de-son-voyage-en-israel-jean-marc-ayrault-passera-par-la-case-cr

    Alors que le ministre français des Affaires étrangères doit se rendre les 14 et 15 mai en Israël pour discuter du processus de paix, le président du CRIF, Roger Cukierman, le rencontrera le 13 mai. Et il a deux mots à lui dire… Comme il l’a expliqué à...

  • Au dîner du CRIF, Manuel Valls confond antisionisme et antisémitisme
    http://www.lemonde.fr/religions/article/2016/03/08/au-diner-du-crif-m-valls-assimile-antisionisme-et-antisemitisme_4878208_1653

    Sortant de son texte, qui était aussi celui du président de la République, le chef du gouvernement a répondu à une autre préoccupation développée par Roger Cukierman, à savoir « la grille de lecture déformante et injuste » appliquée, selon lui, à Israël, pour faire de ce pays « le juif des nations, l’unique cible au monde d’un processus de délégitimation ». Manuel Valls a critiqué à son tour « la haine d’Israël ». « Nous savons qu’il y a un antisémitisme ancien et un antisémitisme nouveau, a affirmé le premier ministre. Un antisémitisme d’extrême droite mais aussi un antisémitisme d’extrême gauche. Il y a l’antisémitisme des beaux quartiers, il y a aussi l’antisémitisme dans les quartiers populaires d’une jeunesse radicalisée. Et puis (…), il y a l’antisionisme, c’est-à-dire tout simplement le synonyme de l’antisémitisme et de la haine d’Israël. »

  • Le dîner du Crif: avec Hollande, Valls, Vallaud-Belkacem, Sarkozy, Juppé etc.
    http://www.lexpress.fr/actualite/societe/religion/le-diner-du-crif-avec-hollande-valls-vallaud-belkacem-sarkozy-juppe-etc_177

    (...) En trente ans, le dîner annuel du Crif est progressivement devenu un rendez-vous politique incontournable. Pour preuve, il réunira, lundi 7 mars au soir, 800 personnes dont tous le gratin politique. De François Hollande à Manuel Valls mais aussi Bernard Cazeneuve -ministre de l’Intérieur-, Najat Vallaud-Belkacem -Education-, Emmanuel Macron -Economie- sans oublier la maire de Paris Anne Hidalgo mais aussi Nicolas Sarkozy et au moins trois candidats déclarés à la primaire de la droite, Alain Juppé, François Fillon et Bruno Le Maire.

    Ce 31e dîner, organisé dans un hôtel parisien, sera organisé -pour la dernière fois- par Roger Cukierman, 79 ans. Son successeur à la tête de la vitrine politique de la première minorité juive d’Europe -un demi-million en France-, doit être élu en mai.(...)

  • Valls envisage des mesures contre les manifestations en faveur du boycott de produits israéliens
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2016/01/19/valls-envisage-des-mesures-contre-les-manifestations-pro-boycott-de-produits

    Le premier ministre Manuel Valls aimerait davantage contraindre les manifestations appelant au boycott des produits israéliens, a-t-il expliqué lundi 18 janvier.

    « Je pense que les pouvoirs publics doivent changer d’attitude vis-à-vis de ce type de manifestations » qui participent, selon lui, d’un « climat nauséabond ». Pour le premier ministre, « on est passé de la critique d’Israël à l’antisionisme et de l’antisionisme à l’antisémitisme » :

    « Je pense que nous allons prendre des dispositifs – mais toujours dans l’Etat de droit – qui doivent montrer que ça suffit, et qu’on ne peut pas tout se permettre dans notre pays. J’en parlerai, et j’en ai déjà parlé avec le ministre de l’intérieur. »

    M. Valls, qui s’exprimait devant Les Amis du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), n’a cependant pas repris à son compte « l’interdiction » appelée de ses vœux par le président du CRIF, Roger Cukierman.

  • Rony Brauman : entre le voile et la kippa, « il y a deux poids, deux mesures »
    le 16 janvier 2016
    http://www.europe1.fr/societe/rony-brauman-entre-le-voile-et-la-kippa-il-y-a-deux-poids-deux-mesures-26515

    L’intellectuel s’interroge cependant sur la signification sociale du port de la kippa, "non pas pour la personne qui la porte – parce que je n’ai aucun soupçon à mettre sur elle -, mais socialement, est-ce qu’on affirme simplement une affiliation religieuse ou autre chose ? Moi, mon impression, c’est que l’on affirme autre chose, à savoir une affiliation politique. Il y a une double signification aujourd’hui qui est attachée au port de la kippa ».

    "Une affiliation politique", mais à quoi ? "On affirme une affiliation politique, un signe de fidélité à l’Etat d’Israël - après tout pourquoi pas -, mais aussi, et c’est plus problématique, un signe allégeance à la politique de l’Etat d’Israël", pense Rony Brauman.

    Exhibition de signe religieux. S’il ne "prête pas à cet ado une analyse politique", le spécialiste s’étonne "que la République, dans sa vision laïcarde, qui refoule les signes religieux hors de l’espace public, exhibe cette fois ce signe. Quand une femme voilée se fait attaquer, il s’agit d’écarter ces signes religieux. C’est différent quand c’est un homme avec kippa qui se fait agresser.

    Est-ce à dire qu’il y a deux poids, deux mesures ? "Oui, je pense qu’il y a deux poids, deux mesures. Cela me semble être un fait objectif, une réalité indiscutable. On peut s’interroger sur les raisons de ce deux poids, deux mesures mais on ne peut pas s’interroger sur son existence."

    "La République défend ce symbole plus que n’importe quel autre ?", demande David Abiker. "Oui, et les parlementaires qui sont arrivés à l’Assemblée nationale avec une kippa (Claude Goasguen et Meyer Habib) font aussi partie de ces gens qui ont sifflé quand la mère d’une victime de Merah est arrivée au parlement avec un foulard, poursuit le professeur. Par ailleurs, ces parlementaires sont comme des amis intimes de Benjamin Netanyahou, le Premier ministre israélien. Ils le professent sans cesse. Ils sont des amis d’Israël, pas de la communauté juive. D’ailleurs, je ne sais même pas ce qu’est la communauté juive. Je me demande ce que les gens penseraient si des institutions musulmanes se faisaient les représentantes d’un Etat islamique en France."

    #kippa

    • https://twitter.com/Le_CRIF/status/688716758174298112

      Le CRIF est particulièrement choqué par les propos tenus par Rony Brauman samedi 16 janvier sur Europe 1

      ...assimilant le port de la kippa à une « affiliation politique » et un « signe d’allégeance à la politique raciste de l’Etat d’Israël ».

      Par ses propos, Rony Brauman commet deux fautes : la première est de faire de la kippa un signe politique ...

      alors qu’elle est et a été portée de tous temps par des juifs de toutes convictions politiques...

      y compris bien avant l’existence de l’Etat d’Israël. La seconde, plus grave encore, est d’offrir une légitimité à l’antisémitisme...

      en désignant tous les juifs pratiquants coupables de la politique de l’Etat d’Israël, que M. Brauman prétend criminelle...

      ...oubliant au passage qu’il s’agit du seul état démocratique de la région.

      Pour Roger Cukierman, « Les propos de Rony Brauman sont insultants pour les juifs français ...

      auxquels il refuse l’appartenance pleine et entière à la Nation française ...

      ...les réduisant, comme les caricatures les plus antisémites, à des supplétifs de l’Etat d’Israël.

      Ses propos irresponsables nourrissent l’antisémitisme, en prétendant donner une justification à l’injustifiable.

      La posture intellectuelle est complice de l’incitation à la haine et du passage à l’acte antisémite. » #Communiquédepresse


      https://twitter.com/Le_CRIF/status/688731925402521601

    • D’accord avec @gonzo ( et le Crif ) sur le port de la kippa qui serait « affiliation politique »
      Peut-être ne pensait-il qu’à Goasguen et Habib qui se flattent d’être des proches de Netanyahou.

    • "L’enthousiasme autour de la kippa, né d’un drame évité à Marseille et d’une spontanéité d’un dirigeant communautaire, a quelque chose de troublant, entre le kitsch et le malaise identitaire : je parle aussi du malaise français. Que Zvi Ammar, président du consistoire de Marseille, ait suggéré à ses coreligionnaires de se faire discrets, puisque des ados à machette cherchent des cibles légitimes, ç’aurait du être une banalité, assez triste mais logique. Que cette banalité ait provoqué un sursaut de jewish pride révèle que l’identitarisme exaspéré n’est pas l’apanage des gentils. Mais qu’elle ait mobilisé la République et ses représentants raconte une autre histoire, peu républicaine malgré les apparences.

      Un. La plupart des juifs vont nu-tête et ne portent la kippa qu’à la synagogue, s’ils y vont, ou au cimetière, nul n’y échappe. Entendre fleurir « les juifs doivent pouvoir porter la kippa » dans la bouche des politiques attentionnés, parfois enkippattés pour la circonstance, a quelque chose de troublant. Et si je ne veux pas ? Depuis la Révolution, je, juif, suis un citoyen et l’Etat n’a pas à me connaître autrement. Que ceci soit devenu théorique, à l’âge des dîners du Crif et du nouvel antisémitisme, je l’entends et l’admets. Mais on a franchi une étape. La kippa est un signe de mon rapport à Dieu, qu’il existe ou non. Elle n’est pas du domaine du bavardage public, quand bien même des fous en auraient décidé autrement. Définir désormais le juif par la kippa, c’est empiéter sur ma liberté, ma conscience, ma discrétion, mon intime et ma laïcité, au fait, puisqu’on nous bassine avec ce mot." https://www.slate.fr/story/112799/kippas-malaise

    • Je ne crois pas que Rony Brauman ait un problème avec la kippa en tant que telle.
      Brauman est né en Israël, il y a vécu jeune, il y est revenu parfois. Il connait bien ce pays, il l’a quitté et critique courageusement sa politique.

      Brauman critique avec raison le fait que la partie organisée de la communauté juive soit liée de manière beaucoup trop intime avec Israël et que les responsables politiques français, droite et gauche confondues, le soient aussi.

      Ce qui pose problème, je pense, à Brauman, c’est la flagornerie incessante des politiques envers la partie organisée de la communauté juive (je ne pense pas que les politiques se soucient beaucoup des familles juives qui sont dans la précarité ...)

      J’aimerais connaitre vos opinions.

      Quelle est la motivation des politiques (LR comme PS) pour courtiser autant les organisations communautaires juives (CRIF, LICRA en particulier) ? Et quelle est leur motivation à afficher des liens avec Israël ? (les deux candidates à la Mairie de Paris, Hidalgo et NKM sont, par exemple allées faire un voyage en Israël dans les mois précédents l’élection).

      Comme je ne crois pas que tous ces politiciens soient passionnés par la culture juive, et comme il est admis que les juifs ne représentent qu’environ 2% de la population française et ne représentent donc pas un nombre considérable de votants (par exemple, les musulmans représenteraient je crois, 12% de la population ...) et que j’ai mauvais esprit, j’ai tendance à penser qu’il y a une histoire d’intérêts la dessous.
      Comme je ne pense pas que tous les Français juifs aient les moyens de financer les campagnes politiques et de faire des cadeaux aux politiciens...

      ... Je suis amenée à penser qu’il y a quelques juifs fortunés liés aux organisations communautaires juives, qui seraient susceptibles de rendre service à ces petits politiciens s’ils affichent les bonnes préférences.

      Un indice :
      Buzzfeed en juin 2015, citant les rapports du State Comptroller Office israélien signale qu’ il est habituel que 90% du financement de la campagne de Netanyahu provienne des dons d’un petit nombre de familles américaines.
      Slate en anglais reprend l’information et cite les entreprises qui sont la propriété de ces quelques très riches américains ultra-sionistes :

      " _ _The vastly wealthy Falic family of Florida, owners of the Duty Free Americas airport shops as well as several high-end fashion brands, have been one of the most consistent donors to Netanyahu’s campaign. Four members of that family were Netanyahu’s top contributors, with each giving close to the maximum of $11,500 per donor. Closely following them were the Book family of New Jersey, owners of Jet Support Systems , with four members each contributing $11,000 each, and the Schottenstein family, owners of the American Eagle fashion chain, whose four members donated $10,000 each_ ."

      http://www.slate.com/blogs/the_slatest/2015/01/06/netanyahu_american_donors_small_group_funds_huge_share_of_israeli_prime.html?

      Je n’ai vu ces informations reprises nulle part ... _

      #Israël #juifs #Netanyahu #Rony-Brauman #financement-politique #Etats-Unis #inégalités #richesse #CRIF #LICRA

    • Je ne crois pas que l’attachement des hommes politiques français à israel soit du au fait qu’ils aiment les Juifs (ou qu’ils sont manipulés ou financés par eux).

      Je crois que c’est même le contraire : c’est parce que la politique impérialiste occidentale (et entre autres française) a besoin d’israel et qu’israel fasse partie de son alliance au Moyen Orient (pour des raisons géopolitiques et de finance internationale), qu’elle défend les Juifs dont elle suppose (en grande partie à juste titre, mais pas toujours) qu’ils y sont liés.

      En d’autres termes, si israel était peuplée de Bretons, la France défendrait et flatterait les Bretons...

  • Etiquetage des produits israéliens : Harlem Désir, Secrétaire d’Etat aux Affaires européennes, répond à Roger Cukierman | Crif - Publié le 14 Janvier 2016
    http://www.crif.org/fr/actualites/etiquetage-des-produits-isra%C3%A9liens-harlem-d%C3%A9sir-secr%C3%A9taire-detat-aux-affaires-europ%C3%A9ennes-r%C3%A9pond-%C3%A0-roger-cukierman/58807

    Début décembre 2015, le Président du CRIF avait adressé une lettre ouverte à Jean-Claude Junker Président de la Commission Européenne, à la suite de la directive de l’Union européenne d’étiqueter certains produits fabriqués dans les implantations israéliennes de Cisjordanie. Il y exprimait son incomprehension et son inquiétude face à une « mesure spectaculairement discriminatoire ».

    Roger Cukierman a porté ce courrier à la connaissance d’Harlem Désir, Secrétaire d’Etat aux Affaires européennes, qui lui a répondu le 7 janvier 2016.

    "La France est consciente de l’émotion et des inquiétudes que suscite la question de l’étiquetage en Israël. Elle est pleinement mobilisée pour lutter contre tout boycott des produits israéliens, comme l’ont montré la condamnation ferme par le gouvernement de la campagne « boycott, desinvestissement, sanctions » ainsi que les mesures pour en poursuivre les auteurs", a écrit Harlem Désir.

    #BDS
    #pressionistite

    • Harlem Désir et l’étiquette
      Communiqué de l’AFPS, vendredi 15 janvier 2016
      http://www.france-palestine.org/Harlem-Desir-et-l-etiquette

      Harlem Désir, alerté par le CRIF sur cette mesure, vient de lui répondre dans un courrier d’une rare flagornerie. Pour lui « La France est consciente de l’émotion et des inquiétudes que suscite l’étiquetage en Israël ». Oser rappeler par une étiquette que la Vallée du Jourdain n’est pas située en Israël a sans doute en effet de quoi susciter l’émotion des colons aujourd’hui solidement installés au pouvoir en Israël.

  • Valls au JDD : "Une partie de la gauche s’égare au nom de grandes valeurs" - leJDD.fr - Mise à jour le 27 décembre 2015
    http://www.lejdd.fr/Politique/Valls-au-JDD-Une-partie-de-la-gauche-s-egare-au-nom-de-grandes-valeurs-765743

    « Une partie de la gauche s’égare au nom de grandes valeurs en oubliant le contexte, notre état de guerre, et le discours du Président devant le Congrès, réagit au JDD le Premier ministre Manuel Valls. La détermination est totale, nous irons jusqu’au bout et que chacun à gauche en soit bien convaincu. » Manuel Valls cite l’historien Pierre Nora : « La France est en péril de paix. »

    “““““““““““
    au moins là on ne lui parlera pas "de grandes valeurs"

    http://www.crif.org/fr/actualites/amis-du-crif-conf%C3%A9rence-d%C3%A9bat-avec-le-premier-ministre-manuel-valls/58434

    Roger Cukierman, Président du CRIF,
    Vous invite à participer à la conférence-débat avec
    le Premier Ministre Manuel Valls,
    Lundi 18 janvier 2016 de 20h00 à 22h00,

    à l’hôtel Intercontinental Paris Le Grand
    2 rue Scribe - 75009 Paris

  • Gaza en plein milieu de Paris / France Inter

    http://www.franceinter.fr/emission-grand-angle-gaza-en-plein-milieu-de-paris

    C’est l’expérience que propose à partir de ce matin Médecins sans Frontières.

    Pour faire comprendre ce que les Palestiniens vivent au jour le jour dans les zones occupées, l’ONG a recréé, à la Maison des métallos, une installation multimédia de 60 m² qui permet aux visiteurs de traverser des immeubles délabrés, des décors d’appartements, des grillages et des barbelés et des témoignages filmés des habitants et des médecins de MSF.

    #gaza #expositions

    Ségrégation, arrestations arbitraires, violences, mais aussi l’école, les taxis, les tentatives de vivre normalement : tout est résumé en 20 minutes, casque sur les oreilles.

    • Exposition : « In Between Wars », quand MSF dénonce la situation en Palestine
      17 décembre 2015
      http://www.jeuneafrique.com/287481/culture/in-between-wars-quand-msf-denonce-la-situation-en-palestine

      (...) Les activités de MSF, qui œuvre en Palestine depuis 1988, ont évolué à partir d’activités de kinésithérapie au tout début pour petit à petit s’adapter jusqu’à maintenant héberger des médecins urgentistes. En appui au système de santé palestinien, MSF fournit dans ses missions des médicaments, des pièces de machines et du personnel soignant. « Les médecins palestiniens sont de vrais héros. À chaque arrivée de patients aux urgences, ils ont peur que ce soit quelqu’un qu’ils connaissent. C’est très dur pour eux de travailler dans ces conditions alors qu’ils sont autant concernés par la situation » raconte Samantha Maurin. Là où le système de santé local prend en charge l’urgent, MSF vient en soutien sur un plus long terme.(...)

    • Le CRIF choqué par une exposition organisée à la Maison des Métallos à Paris
      Publié le 18 Décembre 2015
      http://www.crif.org/fr/lecrifenaction/le-crif-choqu%C3%A9-par-une-exposition-organis%C3%A9e-%C3%A0-la-maison-des-m%C3%A9tallos-%C3%A0-paris/58417

      A la suite de l’organisation par Médecin sans Frontières d’une exposition sur le "Quotidien des Palestiniens" qui vient d’ouvrir à la "Maison des Métallos" à Paris, le Président du CRIF, Roger Cukierman, a adressé une lettre au Président de MSF Mego Terzian et à la Maire de Paris, Anne Hidalgo.

      Dans ces courriers, Roger Cukierman se dit choqué par les « portraits de terroristes impliqués dans des attentats, qualifiés de « martyrs » dans le dossier de presse de Médecins Sans Frontières », ainsi que par la « photo du détail du portique où l’on voit le logo du FPLP, organisation qui figure sur la liste des organisations terroristes de l’UE ».

      « Alors que Paris et la France pleurent encore les victimes du 13 novembre, le risque que pourrait entraîner ces tristes exemples de terrorisme est particulièrement dangereux alors que la France lutte contre le terrorisme djihadiste et la radicalisation islamiste », écrit le Président du CRIF à Médecin sans Frontières.

      La « Maison des Métallos » étant un lieu culturel qui dépend directement de la municipalité, le Président du CRIF demande à Anne Hidalgo de « mettre un terme à cette exposition dont la nature ne peut qu’attiser la violence antisémite et augmenter la menace terroriste à Paris ».

    • http://www.bfmtv.com/societe/le-crif-choque-par-une-exposition-sur-les-palestiniens-dans-un-etablissement-

      Le président de MSF Mego Terzian a indiqué « comprendre » et « accepter » que l’exposition « puisse faire l’objet de critiques » car elle ambitionne de « rendre compte d’un point de vue humanitaire des difficultés quotidiennes des Palestiniens sous #occupation israélienne », « parti-pris dont nous connaissons le caractère controversé ». Mais « les accusations formulées par le président du CRIF, qui semble avoir perdu le sens de la mesure et des responsabilités, sortent du cadre d’un débat d’opinion et sont inacceptables », a-t-il tonné.

    • Les Cukierman, une famille qui fait des affaires.

      Roger Cukierman qui à été à la tête du CRIF, est maintenant vice-président du Congrès juif mondial et trésorier de la Fondation pour la mémoire de la Shoah.

      Roger Cukierman a exercé des responsabilités dans la Compagnie financière Edmond de Rothschild, mais également au sein de l’Israel General Bank et de l’Israel 2000 Mutual Fund. Il est toujours membre du bureau exécutif de Cukierman & Co. Investment House Ltd., fonds d’investissement basé en Israël et présidé par son fils Édouard Cukierman.

      Edouard Cukierman est président du bureau Israélien de la Fondation France Israel et le Vice Président de cette Fondation (qui fait du lobbying et, entre autres, organise des voyages de propagande en Israël pour des étudiants français) :
      http://www.fondationfranceisrael.org/component/k2/item/214?ml=1
      http://www.jpost.com/Edition-fran%C3%A7aise/Israel/Laliya-de-France-a-son-mentor-377770

      Roger Cukierman a estimé que « toutes les violences antisémites sont commises par des jeunes musulmans », causant la colère du CFCM. Il a par ailleurs jugé le FN « pas fréquentable », mais qualifié sa présidente « d’irréprochable personnellement ».

      http://www.liberation.fr/societe/2015/02/23/malaise-apres-des-declarations-du-president-du-crif-sur-le-fn-et-marine-l

      En 2002 déjà, après la qualification de Jean-Marie Le Pen pour le second tour de l’élection présidentielle, Cukierman tient des propos polémiques au quotidien israélien Haaretz : « Roger Cukierman a dit qu’il espérait que le succès [au premier tour] de Le Pen servirait à réduire l’antisémitisme musulman et le comportement anti-israélien, parce que son score est un message aux musulmans leur indiquant de se tenir tranquilles. »

      #Cukierman #CRIF #France #Israël #racisme #islamophobie

    • Expo "In Between Wars" à Paris : MSF demande au président du CRIF de retirer ses propos diffamatoires »
      19 Décembre 2015
      http://www.msf.fr/presse/communiques/expo-between-wars-paris-msf-demande-au-president-crif-retirer-ses-propos-diffama

      (...)"Nous comprenons et acceptons que cette exposition puisse faire l’objet de critiques, dont celles du Président du CRIF, car elle a comme ambition de rendre compte d’un point de vue humanitaire des difficultés quotidiennes des Palestiniens sous occupation israélienne, parti-pris dont nous connaissons le caractère controversé", déclare le Dr. Mego Terzian, Président de Médecins Sans Frontières. « Mais de toute évidence les accusations formulées par M. Cukierman sortent du cadre d’un débat d’opinion. Nous lui demandons donc instamment, en sa qualité de président du Crif, de retirer ses accusations. En cas de refus ou de non-réponse, nous donnerions à ces déclarations injurieuses et menaçantes les suites qu’elles méritent. D’autant que par leur outrance, elles sonnent comme une invitation à la violence physique contre nos personnels. »

  • L’Union des Etudiants Juifs de France et le CRIF collaborateurs zélés d’Israël

    L’UEJF, en reproduisant sans prise de distance, les propos de l’ambassadrice d’Israël qui diabolise les Palestiniens, leur dénie leurs droits et leur attribue toute la responsabilité des violences, se rend complice des crimes racistes commis par Israël et du viol du Droit international et des Droits humains par ce pays.

    Les propos du Directeur du CRIF tels qu’indiqués sur cette page du site, sont d’une violence raciste ahurissante contre les Palestiniens qu’il essentialise, comme si leur révolte actuelle n’était pas générée par leur situation dramatique face à l’envahissement violent constant de la Palestine par Israël.

    JE REPRODUIS ICI LA PAGE DU SITE DE L’UEJF (Union des Etudiants Juifs de France) :

    Rassemblement de soutien aux Israéliens victimes du terrorisme

    18 octobre 2015 Dans la Presse, En ce moment, Événements

    Plusieurs milliers de personnes se sont réunies dimanche à Paris, à l’appel de l’Union des étudiants juifs de France (UEJF), pour soutenir Israël et son « droit à se défendre » face aux attaques « terroristes » palestiniennes. « Israël a le droit d’exister. Quand on ne reconnaît pas à un pays le droit de se défendre face aux attaques au couteau, au fusil, aux voitures béliers, alors c’est qu’on ne reconnaît pas sa légitimité », a déclaré le président de l’UEJF, Sacha Reingewirtz, à la tribune ornée d’une banderole « Français et Israéliens unis face au terrorisme ». « J’aime Israël et je veux pouvoir le dire sans être traité de criminel, de colonisateur, d’assassin », a-t-il lancé très applaudi.

    Quelque 3000 personnes selon la police, 5000 selon les organisateurs, étaient rassemblées, certaines avec des pancartes « Se défendre est un droit », « Le terrorisme poignarde la paix », d’autres avec des drapeaux israéliens, des mouvements du Betar ou de la Ligue de défense juive. L’ambassadrice d’Israël en France, Aliza Bin Noun, a appelé à « ne pas dessiner une fausse symétrie entre les citoyens israéliens et ceux qui leur donnent des coups de couteau et les poignardent à mort ». « Israël ne peut être mis au même plan que les Palestiniens qui ont pris l’initiative de dégrader la situation », a-t-elle insisté.

    Face à ces « actes sauvages inacceptables », le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) Roger Cukierman a déclaré « en vouloir aux enseignants des écoles palestiniennes qui incrustent dans la tête de leurs élèves la haine du juif, (…) aux parents palestiniens parce que les enfants ne naissent pas antisémites, (…) aux dirigeants palestiniens, (…) aux réseaux sociaux devenus une école de formation au jihad ». « Et j’en veux aussi aux médias qui non seulement mélangent l’agresseur et la victime (…) mais les inversent : l’agresseur est devenue victime et la victime est devenue l’agresseur », a-t-il poursuivi. « On en a marre de voir des journalistes qui déforment tout : ce ne sont pas des assaillants, ce sont des terroristes, et rien d’autre », a confirmé un homme de 45 ans souhaitant rester anonyme.

    http://uejf.org/blog/2015/10/18/rassemblement-de-soutien-aux-israeliens-victimes-du-terrorisme-2

    Le billet sur le site de Mediapart (s’il y reste) :
    http://blogs.mediapart.fr/blog/stephane-m/211015/lunion-des-etudiants-juifs-de-france-et-le-crif-collaborateurs-zeles

    #UEJF #CRIF #réseaux-sionistes #racisme #crimes de guerre #refus-du-droit-international

  • Anne Hidalgo utilise une milice à Paris :

    http://www.lesinrocks.com/2015/08/13/actualite/la-ldj-assure-la-securite-de-tel-aviv-sur-seine-sans-que-la-prefecture-n

    http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20150813.OBS4140/paris-plages-ici-c-est-gaza-de-l-autre-cote-c-est-tel-aviv.html

    Il y a également des témoignages d’internautes sur tweeter et l’Express évoque cette présence de la LDJ au point d’entrée principal.

    Il y a un certain temps une émission de télévision avait déjà montré comment la police se coordonne avec la LDJ dans le quartier du Marais. Il y a longtemps une vidéo montrait la LDJ s’entrainant dans, je crois me souvenir, un local de la police.

    La LDJ est le bras armé officieux du CRIF.

    Patrick Klugman, en charges des relations internationales à la Mairie de Paris, est membre du Comité Directeur du CRIF.

    Il a une manière très particulière d’interpréter la réalité des manifestations de l’été 2014 :

    En consultant les tweets de Klugman, on le voit attaquer Pascal Boniface (qui critiquait Omar Si) et retweeter des tweets de Frédéric Haziza attaquant également Pascal Boniface.

    Il est temps de reprendre le contrôle des institutions de la République.

  • La Campagne BDS France répond à Roger Cukierman du CRIF

    Le CRIF se pose en donneur de leçon en évoquant un camp de la paix qu’il n’a jamais cessé d’attaquer. Instigateur de manifestations de soutien aux opérations meurtrières de répression contre Gaza, le CRIF a pour seul combat la défense forcenée du régime israélien. Ce qui est devenu une officine pro-israélienne en France est donc fort mal placé pour prétendre éduquer à la solidarité internationale et à la paix. Il veut oublier l’engagement de dizaines d’ organisations membres de BDS France, dans toutes les luttes contre le racisme le fascisme et le colonialisme hier et aujourd’hui dans le monde, et ici leur soutien aux sans papiers, aux migrants, aux Rroms.

    Reprenons les qualificatifs* attribués par Roger Cukierman. Lui qui en 2002 se réjouissait de la percée du FN « un message aux musulmans leur indiquant de se tenir tranquilles" récidivait en janvier 2015, réitérant ses accusations contre les musulmans et son soutien au FN.

    Injuste ? Le BDS relaie l’appel de plus de 170 organisations de la société civile palestinienne lancé il y a exactement 10 ans. A l’instar du boycott international pratiqué contre l’apartheid sud africain, il ne vise que les institutions du régime, et non ses citoyens. Il est l’expression d’une volonté pacifique mais déterminée de faire comprendre à Israël que le régime colonial d’occupation et de discriminations qu’il a mis en place, et renforce tous les jours plus violemment, ne peut rester sans conséquences. Des sanctions devraient être appliquées à aux innombrables violations du droit international et des traités dont Israël est signataires, et ne le sont pas. Pourtant de nombreux États subissent aujourd’hui des sanctions internationales, l’Irak, l’Iran, la Russie, le Soudan (dont les dirigeants sont jugés pour crimes de guerre, comme l’ont été ceux de l’ex-Yougoslavie). Ainsi, la liste des pays subissant des sanctions financières internationales publiée en 2014 montre sans équivoque que bien des États subissent aujourd’hui des sanctions, mais pas Israël : http://www.tresor.economie.gouv.fr/8465_tableau-recapitulatif-des-mesures-restrictives-par-pays .

    Ce qui est injuste aux yeux d’une opinion publique mondiale de plus en plus scandalisée, c’est le régime qu’Israël inflige en toute impunité à ses propres citoyens arabes, et à la population civile des territoires qu’il occupe, colonise, bombarde, emprisonne et tue tous les jours, et le sort des millions de réfugiés palestiniens théoriquement protégés par le droit international que cette volonté de conquête a fabriqués.

    Illégal ? Israël distribue en Europe principalement, les produits illégaux de colonies illégales, dans les secteurs agricole, militaire, industriel et de la haute technologie et refuse jusqu’à présent de signaler la provenance des produits issus des colonies malgré les demandes réitérées de l’Union Européenne. Ces productions sont dénoncées y compris en Israël par les militant-e-s du BDS de l’intérieur « boycott from within » et par le site très documenté « Who profits ? ».

    Contre cette illégalité : Zéro sanction. Pourtant, des « directives européennes », enfin gagnées par la pression des sociétés civiles, recommandent aux entreprises de ne pas travailler avec les entreprises coloniales. Roger Cuckierman cite des articles de loi qui viseraient un boycott de type raciste contre une nation ou une ethnie et pratique l’amalgame. Mais ainsi que la plupart des tribunaux l’ont reconnu, le BDS est un outil politique citoyen et pacifique qui n’entre pas dans cette définition. La circulaire Alliot-Marie qui veut pénaliser le BDS français est unique au monde, pour preuve la campagne qui se déploie en Europe, aux Etats-Unis et au Canada. La volonté est de détourner la loi de son sens dans un but politique de soutien à l’« allié israélien ».

    Illégitime ? Cuckierman donne ici une vision falsifiée du statut de citoyen palestinien d’Israël, occultant sciemment les multiples lois discriminantes** votées à la Knesset qui réduisent leurs droits dans tous les domaines. Il nie la violence des discours racistes proférés contre les députés arabes « tolérés » dans ce parlement. Il feint d’oublier les expulsions des citoyens israéliens arabes du Néguev et les destructions de leurs villages, afin de les remplacer par des villes réservées aux Juifs.

    Il ne s’agit à aucun moment, ni dans l’appel du BDS palestinien ni dans la campagne internationale du BDS de remplacer une injustice par une autre, un racisme par un autre, il s’agit au contraire de dire stop aux injustices : voici venu le temps des limites, et le temps de la réparation, pour qu’un avenir autre que sanglant soit possible dans cette région du monde. Ainsi, le boycott de l’Afrique du Sud a permis la fin du régime de l’apartheid et non celle de l’État.

    Ce qui est illégitime, c’est la volonté aveugle de poursuivre cette politique qui tue tous les jours, et n’offre aucun horizon aux populations qui vivent sur ce territoire quelque soit leur origine.

    Inefficace ? Quant à l’inefficacité de la campagne internationale du BDS, qu’il nous soit permis de sourire, puisqu’elle est le seul outil qui depuis l’offensive de 2000 a réussi à inquiéter véritablement le régime israélien d’extrême droite. La montée au créneau de ses agences et services dans le monde comme ici le CRIF, en est la preuve la plus flagrante. Nous continuerons à lutter pour le respect et la reconnaissance des droits du peuple palestinien par l’outil citoyen pacifique du BDS qui est le nôtre.

    * : http://www.liberation.fr/monde/2015/06/21/illegal-injuste-inefficace-illegitime-les-quatre-i-du-boycott-d-israel_13

  • La réponse du perroquet Laverdure à Roger Cukierman et aux « autres »…

    « Toutes les violences aujourd’hui sont commises par des jeunes musulmans. » Roger Cukierman, Président du CRIF.

    La société française et Roger Cukierman et ses béquilles, les Finkielkraut, les BHL, les Zemmour, les Houellebecq et tutti quanti, me font penser au roman de Raymond Quenelle, pardon, Queneau, Zazie dans le métro, paru en 1959.

    Queneau, sorcier du langage et des jeux qu’il permet, raconte la visite à Paris de la petite Zazie qui n’a jamais vu ou pris le métro et qui ne pourra pas le faire durant son séjour. Le roman est peuplé de ces personnages si chers au réalisateur et écrivain japonais Hayao Miyazaki. Des gens qui passent plus de temps à parler qu’à agir – certes, les Cukierman parlent en France et agissent en Palestine — dont l’étonnant Laverdure, le perroquet du café restaurant « La cave », au-dessus duquel vit Gabriel l’oncle de la petite Zazie, dans un appartement prêté par Turandot, gérant du bar.

    Le personnage le plus sinistre a plusieurs noms et facettes. Il est Pédro-Surplus, Trouscaillon, Bertin Poirée ou Aroun Arachide. Perfide, menteur, violeur et assassin, il se présente surtout comme « prince de ce monde ». Un peu comme se présenterait un élu « du peuple élu ».

    Laverdure, notre perroquet, passe son temps à s’apitoyer sur sa condition et la condition de l’homme captif de sa langue. Doué de la parole, il répète souvent « Tu causes, tu causes, c’est tout ce que tu sais faire. ». Irrité, il va jusqu’à projeter un excrément frais hors de sa cage.

    Lire la suite http://chahidslimani.over-blog.com/2015/02/la-reponse-du-perroquet-laverdure-a-roger-cukierman-et-aux-

  • Hollande reprend l’expression « Français de souche », chère à l’extrême droite
    http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/citations/2015/02/24/25002-20150224ARTFIG00108-hollande-reprend-l-expression-francais-de-souche-

    Lors de son discours au dîner du Crif, François Hollande a souhaité marquer les esprits. Il s’agissait de mettre un terme à une journée de polémique déclenchée par Roger Cukierman : lundi matin au micro d’Europe 1, il affirmait que « toutes les violences antisémites sont commises par des jeunes musulmans ». Un jugement qui a provoqué la colère du CFCM, qui a finalement décliné l’invitation du Crif. Devant les quelque 700 invités du dîner, le président de la République a tenu à évoquer son déplacement à Sarre-Union (Bas-Rhin) et son « cimetière dévasté par de jeunes lycéens, Français de souche comme on dit ». Une expression très connotée et répandue dans les milieux d’extrême droite, et employée pour la première fois par le chef de l’État.

  • REFLEXes | Réacs Sion - Encadré : Cukierman sort son Crif
    http://reflexes.samizdat.net/reacs-sion

    Cukierman, le président du Conseil Représentatif des Institutions Juives de France (CRIF) est de par son rôle et ses responsabilités le premier des idiots utiles du fachosionisme. Le bougre en rajoute volontiers et donne du coup une très sale image du Conseil qui n’en mérite pas autant qu’on voudrait bien lui reprocher : en septembre 2001 il déclare à Haaretz : « Lorsque Sharon est venu en France, je lui ai dit qu’il doit absolument mettre en place un ministère de la propagande, comme Goebbels. » Décidément, avec le prix du même nom, le personnage marque beaucoup de gens !! Encore à Haaretz,entre les deux tours de la présidentielle de 2002 : « Le succès de Le Pen est un message aux Musulmans de se tenir tranquilles, parce qu’il s’est toujours opposé à l’immigration musulmane ». (23 avril 2002). Avec le 7 avril 2002, Cukierman, sans l’avis du bureau du CRIF, a inventé la manif communautaire, où le rejet de l’antisémitisme colle tellement le soutien à Israël qu’elle perd toute visée universaliste, donc crédibilité. Rebelote avec la manif du 16 mai 2004 : cortège contre l’antisémitisme devant avec les organisations de la communauté, contre le racisme derrière avec les associations des Droits de l’Homme. Enfin, lors des dîners du CRIF, où se pressent la plupart des responsables politiques français, il se prend plus pour l’ambassadeur d’Israël (qui n’en peut mais) que pour un porte-parole communautaire. Même si le CRIF ne cache pas son soutien à Israël, ça fait désordre… Lors du dîner de janvier 2003, Roger Cukierman dénonça « un axe rouge-Vert-brun, dérapant de l’antisionisme à l’antisémitisme ». Cela lui vaudra un claquage de… porte du représentant des Verts et une assignation en justice de la part de la LCR et de LO. Seuls quelques initiés noteront qu’il a repris exactement la formule inventée par Alexandre Del Valle, ce qui est logique vu que les rédacteurs de ses discours ne sont autres que Goldnadel et Weill-Reynal (Clément !). La LDJ l’apprécie, c’est bien normal, et elle n’est pas la seule dans le petit ghetto judéo-facho. Mais l’homme est toutefois plus con que facho, et est capable de prodigieux rattrapages, ce qu’il est bon de souligner : changeant rapidement son uzi d’épaule après le fameux dîner, il organisera une visite de conciliation chez les Verts. Il est aussi l’homme qui a engagé le dialogue avec une organisation musulmane, et pas la plus tendre puisqu’il s’agit de l’UOIF (cf « Allah va comme je te pousse »).

  • Les réactions (pas du tout virulentes) aux propos de Cukierman
    http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20150223.AFP9766/reactions-aux-propos-de-roger-cukierman-sur-les-jeunes-musulman

    Des propos intolllllllérables que nous dénonçons vigourrrrreusement… (notre vieux pote Roger s’est un peu lâché, hein, mais il a bon fond quand il est pas bourré)
    – Jean Paul Huchon : « Dire que tous les jeunes musulmans sont potentiellement des jihadistes, c’est très embêtant. […] là il fait la totale notre ami Cukierman […] Il s’agit de maladresses dans une communauté qui honnêtement est très inquiète. Il s’est un peu lâché »
    – Bruno Le Roux : « une déclaration qui ne me semble pas juste d’ailleurs »
    – Jean-Vincent Placé : « les sentiments sont exacerbés, chaque mot suscite des réactions, je ne veux commenter ni les mots ni les réactions »
    – Thierry Solère : « Cukierman n’a pas tort, il a dit ce qu’il pensait, c’est une voix autorisée »
    – Hassen Chalghoumi : « Si les propos (de Roger Cukierman) ont été mal compris, il va les clarifier »
    – Latifa Ibn Ziaten : « J’aimerais qu’il y ait une clarification. Les jeunes musulmans se sentent montrés du doigt. Ce n’est pas la peine d’en rajouter »
    – Michel Serfaty : « La langue (de Roger Cukierman) a fourché. »

    On pourra comparer ces fermes condamnations avec la mollesse des réactions aux propos – par exemple – de Roland Dumas il y a tout juste une semaine :
    http://www.liberation.fr/societe/2015/02/16/tolle-a-gauche-et-a-droite-apres-les-propos-de-roland-dumas-sur-manuel-va

    Le diner communautaire du CRIF, un moment de rassemblement républicain
    – Jean-Paul Huchon : « cela ne va pas nous empêcher de prolonger l’esprit du 11 janvier »
    – Bruno Le Roux : « La République elle-même réunit ces différentes communautés pour qu’elles puissent vivre et se parler au sein de la communauté nationale. »
    – Jean-Vincent Placé : « ces moments œcuméniques de rassemblement, surtout dans la situation post 7 janvier […] je regrette que ce n’ait pas été un temps d’unité nationale maximale »
    – Latifa Ibn Ziaten : « c’est un grand honneur pour moi, c’est ça le vivre-ensemble et le respect de l’autre »

    Hé ben, Momo, si tu peux pas comprendre une bonne blague un peu gauloise, faut rentrer dans ton pays
    – Bruno Le Roux : « Je regrette (l’absence du CFCM), ils ont réagit à une déclaration […] mais je pense qu’il y aura après ce soir de multiples occasions de discuter ensemble »
    – Jean-Vincent Placé : « Je regrette, comme tous les participants du diner, que les musulmans de France ne viennent pas, surtout que c’est la première fois. »
    – Thierry Solère : « Il faut pouvoir écouter sans s’énerver. Le CFCM a fait une erreur »
    – Hassen Chalghoumi : « Je regrette l’absence du CFCM. Arrêtons le jeu politique. La France a besoin d’apaisement. »

  • Ceci est un post trois fois obscène, je le fais seulement pour le référencement, je promets que ça restera exceptionnel

    "Massacres à Gaza" : le CRIF dénonce le "caractère disproportionné" des propos de Hollande - Le Monde Juif

    http://www.lemondejuif.info/2014/08/massacres-gaza-crif-denonce-caractere-disproportionne-propos-hollande

    Cukierman plus obscène que jamais

    Dans un courrier adressé mardi au président François Hollande, le président du Conseil représentatif des institutions juives de France, M. Roger Cukierman, a dénoncé le « caractère disproportionné » des termes « carnage » et « massacre » pour qualifier les opérations de l’armée israélienne à Gaza, utilisés lundi par le chef de l’État français à Liège, en Belgique.

    Extrait :

    « Le caractère disproportionné de ces termes a suscité de l’incompréhension et une vive émotion chez les Juifs français. », a déploré M. Cukierman qui estime que le Président de la République et le Ministre des Affaires étrangères n’ont ni tenu compte « des exactions commises par le Hamas sur la population palestinienne de Gaza, utilisée comme bouclier humain dans des écoles et des hôpitaux où sont stockés armes et missiles » ni « des enlèvements, des assassinats de civils israéliens, des tunnels creusés pour tuer, des milliers de missiles lancés sur la population israélienne depuis 10 ans par les terroristes du Hamas ».

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    Alain Finkielkraut : « Au nom de la lutte contre l’islamophobie, on sous-estime la haine des Juifs et de la France »

    http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2014/07/26/31001-20140726ARTFIG00004-alain-finkielkraut-au-nom-de-la-lutte-contre-l-is

    Finkielkraut plus obscène que jamais

    Quand une aviation surpuissante vise des civils, les morts se comptent par centaines de milliers. Non : les Israéliens préviennent les habitants de Gaza de toutes les manières possibles des bombardements à venir. Et lorsqu’ on me dit que ces habitants n’ont nulle part où aller, je réponds que les souterrains de Gaza auraient dû être faits pour eux. Il y a aujourd’hui des pièces bétonnées dans chaque maison d’Israël. Mais le Hamas et le djihad islamique font un autre calcul et ont d’autres priorités architecturales.

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    Amos Oz : aucun moyen d’éviter les pertes civiles à Gaza

    http://coolisrael.fr/19912/amos-oz-aucun-moyen-deviter-les-pertes-civiles-a-gaza

    Amos Oz plus obscène que jamais

    Interview d’Amos Oz par le Deutsche Welle.

    Amos Oz, né Amos Klausner, est une romancier, journaliste et professeur de littérature israélien renommé. Ses œuvres ont été traduites dans 42 langues, y compris en Arabe.

    Amos Oz : Je souhaiterais commencer l’interview de manière un peu inhabituelle : en présentant une ou deux questions à vos lecteurs et à vos auditeurs. Est-ce que je peux ?

    Deutsche Welle : Allez-y !

    Question 1 : Que feriez-vous si votre voisin d’en face s’asseyait sur son balcon, posait son petit garçon sur ses genoux, et commençait à tirer chez vous avec une mitrailleuse ?

    Question 2 : Que feriez-vous si votre voisin d’en face creusait un tunnel de sa maison jusqu’à la vôtre afin de la faire exploser ou de kidnapper votre famille ?

    Après ces deux questions je vous redonne l’antenne.

    Nous sommes maintenant bien entendu au cœur de cette interview… J’en déduis donc que vous soutenez l’offensive israélienne dans la bande de Gaza ?

    Non, je ne soutiens que les réponses militaires limitées et pas les sans limites.

    Où placez-vous la limite ?

    Détruire les tunnels, d’où qu’ils viennent, et essayer de frapper strictement le Hamas et pas d’autres cibles.

    Il semble qu’il y ait justement un problème par rapport à cela. Les tunnels constituent un système élaboré et difficile à tracer. Les entrées sont cachées dans des infrastructures publiques et privées-il faudrait faire du porte-à-porte pour réaliser de telles recherches – ce qui implique nécessairement des pertes civiles.

    Alors, j’ai bien peur qu’il n’existe aucun autre moyen d’éviter les pertes civiles au sein de la population palestinienne, tant que le voisin posera son enfant sur ses genoux tout en tirant sur votre maison.

    #obscénité

  • Les dangereux amalgames de Roger Cukierman (lettre ouverte)
    http://resisteralairdutemps.blogspot.fr/2014/07/les-amalgames-de-roger-cukierman-lettre.html

    Je suis avec attention vos déclarations depuis quelques jours, qu’il s’agisse de votre soutien non dissimulé à l’offensive israélienne en cours (plus de 600 morts à Gaza en deux semaines, un enfant tué toutes les heures, en moyenne, les 21 et 22 juillet), ou de vos commentaires avisés sur les incidents et violences qui ont eu lieu en marge de certaines manifestations de solidarité avec les Palestiniens. Source : Le pire n’est jamais certain

    • À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire. L’intérêt partisan pollue complètement la réflexion de #Cukerman et l’empêche définitivement d’avoir une analyse raisonnée (j’allais écrire universelle).

      En cela, notre ami Julien n’a pas énormément de mérite à lui mettre le nez dans ses contradictions tribalistes. Encore un petit effort Julien et tu finiras par comprendre que même l’UJFP porte en elle ce pour quoi chaque universaliste (ou vrai antifa) doit combattre.

  • Valls en Une de la presse juive internationale
    http://www.brujitafr.fr/article-valls-en-une-de-la-presse-juive-internationale-123260037.html

    Ce lundi 7 avril, The Jewish Telegraphic Agency, première agence de presse (fondée en 1917 et basée à New York) des médias communautaires juifs à travers le monde, a mis en Une -sur la page d’accueil de son site- un article consacré à la "solidarité" exprimée par Manuel Valls envers Israël et la communauté juive. Congrès juif mondial à paris : éloge du nouveau premier ministre Valls Le ministre de l’intérieur français : « porter avec fierté la kippa » + màj : video Sollicité sur le sujet, Roger Cukierman, président du Crif, affirme ainsi au rédacteur israélien du papier que les Français juifs sont "chanceux d’avoir un leadership qui est parfaitement attentif aux (...)

    #ACTUALITES