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  • Suisse : La Poste réplique au refus de publicité dans les boîtes aux lettres RTS 3 - Romain Bardet/oang - Avril 2018
    http://www.rts.ch/info/suisse/9456808-la-poste-replique-au-refus-de-publicite-dans-les-boites-aux-lettres.html

    Dans un courrier distribué ces derniers jours, La Poste propose aux ménages de choisir quelle publicité ils désirent. C’est un moyen de contrer la tendance à la refuser toujours plus dans les boîtes aux lettres.
    Depuis deux ans, La Poste offre sur son site internet la possibilité à tout un chacun de sélectionner un certain nombre de partenaires commerciaux dont il souhaiterait recevoir la publicité - et uniquement celle-ci. Avec le slogan « Oui, je veux » contenu dans son récent prospectus, l’entreprise publique veut contrer le fameux autocollant « Publicité, non merci ! », apposé sur toujours plus de boîtes aux lettres.


    Car cet avis de rejet n’arrange pas les affaires de La Poste, alors que les tous-ménages publicitaires représentent une part importante de son activité. Elle a distribué l’an dernier près d’1,8 milliard de ces envois non-adressés, mais ces derniers sont en diminution de près de 8% par rapport à 2016 après trois années de relative stabilité.

     Un canal très important pour les entreprises
    Cette nouvelle campagne a visé 100’000 ménages en Suisse, selon La Poste. Or « la publicité représente une importante branche économique, elle permet aussi de préserver des postes de travail dans la distribution », rappelle sa porte-parole Nathalie Dérobert Fellay. « Et il ne faut surtout pas oublier que nous n’avons pas seulement des clients privés mais aussi des clients commerciaux et que la publicité représente un canal très important pour ces entreprises. »
    Ce n’est pas la première offensive de ce type menée par La Poste. Parfois, le consommateur a même été invité à retirer son autocollant antipublicité pour recevoir des échantillons.
    Cette fois, La Poste propose donc de choisir la publicité que l’on souhaite recevoir. Mais l’argument ne convainc pas Robin Eymann, membre de la Fédération romande des consommateurs.

    Pas de véritable libre-choix, selon la FRC
    « Si un client veut recevoir de la pub ciblée d’une entreprise en particulier, il n’a qu’à la lui demander et l’entreprise lui envoie de la pub adressée », relève-t-il. « Mais il fait lui-même la démarche, ce n’est pas une espèce de politique de La Poste qui essaie de faire croire qu’elle respecte le libre-choix. Là, c’est plutôt pour forcer le consentement. C’est comme ça que c’est perçu par les consommateurs qui s’adressent à nous depuis quelques semaines. »

    #publicité #pollution #gaspillage #Suisse #Poste #courrier #bête_à_manger_du_foin #violence_publicitaire #marketing #pub forcer le #consentement + #sexisme pour l’affiche, bien sur

  • Quand les policiers français interpellent des policiers belges (passant des migrants) RTBF Marianne Klaric et Romain Bardet 21 Septembre
    http://www.rtbf.be/info/societe/detail_quand-les-policiers-francais-interpellent-des-policiers-belges?id=941042
    VIDEO : http://www.rtbf.be/auvio/detail_quand-les-policiers-francais-interpellent-des-policiers-belges?id=214353

    La scène pourrait rappeler le film "Rien à déclarer" avec Dany Boon et Benoît Poelvoorde. Pourtant elle ne fait pas vraiment sourire les policiers, ni du coté français, ni du côté belge. Entre collègues, on ne se fait pas de cadeaux.

    Deux policiers belges d’Ypres, en Flandre, ont été arrêtés mardi soir par la police française à Nieppe, juste derrière la frontière. Ils ramenaient une quinzaine de migrants retrouvés dans un camion en provenance de Calais.

    Au final, selon le commissariat d’Ypres et le Syndicat libre de la fonction publique de la police, les policiers belges ont été interrogés pendant trois à quatre heures au commissariat d’Armentières avant d’être relâchés au petit matin. Des policiers qui interrogent d’autres policiers ? La Préfecture de la région Hauts-de-France nous a confirmé les faits.

    Au départ de l’affaire, mardi matin, un routier qui vient de pénétrer sur le territoire belge et entend des bruits dans son camion. Il appelle la police française qui découvre les migrants. La police belge, compétente sur son sol, les embarque et les emmène à Ypres pour les interroger.

    Ces migrants, dont des mineurs, voulaient apparemment rejoindre l’Angleterre et se sont trompés de camion. En temps normal, les policiers d’Ypres auraient dû laisser les migrants repartir d’eux-mêmes mais, la nuit tombant, ils ont décidé de les rapprocher de la France. Ce sera 50 mètres après la frontière, d’après le commissaire d’Ypres Georges Aeck. Cinquante mètres de trop puisque les policiers belges ne sont pas autorisés à déposer ces migrants sur le territoire français.

    De quoi provoquer leur arrestation par la police française qui veut des éclaircissements.

     « On n’a pas fait ça pour gagner de l’argent »
    Selon Georges Aeck, ses collègues n’ont pas reçu beaucoup d’explications sur la durée de leur interrogatoire. "Normalement dans la procédure, lorsque l’on est inculpé on doit quand même savoir pourquoi, indique Georges Aeck. On n’a pas fait ça pour gagner de l’argent ; ce n’est pas du trafic de personnes. On a seulement donné un coup de main. On ne voulait pas les relâcher dans une ville où ils ne connaissent rien juste avant la nuit" . C’est donc l’incompréhension qui règne, surtout que Belges et Français collaborent étroitement la majorité du temps.

    Approchés, les policiers d’Armentières ont refusé toute interview. La Préfecture de la région Hauts-de-France a par contre réagi par écrit.  » Les autorités françaises ont exprimé leur plus vive réprobation à la suite de cette initiative qui n’est pas conforme aux pratiques habituelles de travail entre la France et la Belgique", écrit-elle. "Des échanges sont en cours entre les autorités des deux pays qui afin de poursuivre les bonnes relations et la coopération existantes, notamment dans le domaine de l’immigration".

    Malaise diplomatique
    D’ailleurs la question doit être abordée ce mercredi après-midi, à l’occasion d’une réunion du comité de suivi de la mise en œuvre des accords de Tournai II. De son côté, le ministère belge de l’Intérieur ne souhaite pas commenter l’affaire. Entre les képis belges et français cela vire au malaise diplomatique.

    Quant aux migrants, au nombre de treize dont trois mineurs selon les autorités françaises, "ils ont été conduits dans les locaux de la police aux frontières à Lille pour le traitement de la procédure", indique la Préfecture. Les mineurs ont été placés en foyer et les majeurs sont en retenue administrative pour examen de leur situation.

    #Police #migrants #Calais #coup_en_douce #UNION_européenne

  • Romain Bardet, actuel troisième du Tour de France | En danseuse
    http://tourdefrance.blog.lemonde.fr/2014/07/21/romain-bardet-je-ne-crois-pas-au-podium-pour-linstant

    Et tu as toujours le temps de lire @mdiplo ?

    De moins en moins, malheureusement. Ça, c’était mes meilleures années [avant de passer professionnel, en 2012], j’avais un peu une double vie. Ça m’a permis d’avoir une bonne marge de progression lorsque je suis passé pro et que je me suis consacré à 100% au vélo, mais j’ai perdu quelque chose niveau ouverture d’esprit. Mais à un moment donné, faut tellement t’impliquer… Pendant le Tour, je lis des magazines, des trucs pas très enrichissants, pour me sortir l’esprit du vélo.

    #A_propos_du_Diplo