person:ron paul

  • Director del Instituto Ron Paul: «Guaidó ahora vale más muerto que vivo para la CIA y para la oposición» - RT
    https://actualidad.rt.com/actualidad/313572-guaido-valer-muerto-vivo-cia

    Tras el fallido intento de Juan Guaidó de derrocar al presidente venezolano, Nicolás Maduro, «ahora vale más muerto que vivo no solo para la CIA», sino también «para su propia gente de la oposición», advierte Daniel McAdams, director ejecutivo del Instituto que lleva el nombre de Ron Paul, el excongresista y excandidato presidencial que lo invitó este martes a su programa ’Liberty Report’ para analizar la situación en Venezuela.

    Paul, que dedicó su programa a los intentos fallidos de Guaidó de derrocar al Gobierno con ayuda de Washington, se mostró preocupado antes la posibilidad de que el país latinoamericano se vea sumido en una ola de violencia a gran escala en caso de alguna provocación. «Si hay una [operación de] bandera falsa o si matan a algún funcionario importante de cualquier lado, no se puede decir qué podría pasar», advirtió el político republicano.

    «Figura desdichada»

    En este sentido, McAdams señaló que el propio Guaidó, con su historial tras no haber podido movilizar la protesta contra el Gobierno de Maduro, podría ser el objetivo de este tipo de provocación.

    El experto explica que el líder opositor «ha sido una especie de figura desdichada hasta ahora», en el sentido de que «llama a las protestas masivas y nadie aparece». «No creo que en este momento se dé cuenta de que, en realidad, ahora vale más muerto que vivo, no solo para la CIA, sino también para su propia gente de la oposición», alerta.

  • Drôles d’effets neocon à “D.C.-la-folle”
    http://www.dedefensa.org/article/droles-deffetsneocona-dc-la-folle

    Drôles d’effets neocon à “D.C.-la-folle”

    Un des cas très illustratif du désordre régnant dans le pouvoir du système de l’américanisme se trouve dans l’évolution des positions des neocons entourant le président Trump. Quelques nouvelles à cet égard renforcent l’impression de flou considérable qui s’attache au jugement qu’on doit porter sur l’action de cette faction si activiste.

    Sachez par exemple que la visite de Bolton à Genève pour une rencontre avec les Russes (5 heures d’entretien), a été qualifiée par le même Bolton de si “fructueuse” qu’on y fit de « considérables progrès ». De quels “progrès” s’agit-il ? Sachez aussitôt que cette rencontre a été qualifiée, cette fois par le vénérable Ron Paul toujours au fait des choses ne serait-ce que par ses liens avec son fils Rand, de « terrible », – dans le sens de (...)

  • Rand Paul à Moscou
    http://www.dedefensa.org/article/rand-paul-a-moscou

    Rand Paul à Moscou

    Le sénateur du Kentucky Rand Paul fait donc honneur à son père. Ron Paul fut pendant plusieurs décennies un député du Texas à la Chambre des Représentants de Washington où il se singularisa constamment par des positions non-conformistes, contre la position officielle de son parti (républicain), – lui-même étant un libertarien hautement proclamé. Ron Paul fut notamment deux fois candidat à la présidence (2008 et 2012) et ses tentatives furent loin d’être ridicules malgré le sabotage systématique de son parti. L’ensemble lui permet de parler et d’écrire aujourd’hui, quasiment à quatre-vingts ans, comme un vieux sage qui en sait plus sur la politique de sécurité nationale que l’ensemble du Congrès, – la corruption en moins, certes.

    Rand est en train de suivre les traces de son ère, après un (...)

  • Notre schizophrénie-contrôlée
    http://www.dedefensa.org/article/notre-schizophrenie-controlee

    Notre schizophrénie-contrôlée

    1er janvier 2018 – Parlons de l’exemple qui a suscité l’idée du propos général. Il s’agit d’une interview très récente de Ron Paul au Washington Examiner, quotidien qui n’est certainement ni dissident ni antiSystème, le 26 décembre 2017 ; et Paul de dire sans ambages, répondant à une question sur l’état de la nation, des USA : « Nous sommes tout proches de quelque chose qui ressemble à ce qui est arrivé en 1989 lorsque le système soviétique s’est effondré. J’espère seulement que notre système se désintégrera avec aussi peu de dégâts que le système soviétique. »

    Réponse aimable (“gracefuly” pour “aussi peu de dégâts”, ce qui vous a un petit air effectivement gracieux) ; mais réponse sans aucun doute tranchante et catastrophiste, qui mérite une attention disons métahistorique. Par ailleurs, (...)

  • L’hypothèse-1984 de Russiagate
    http://www.dedefensa.org/article/lhypothese-1984-de-russiagate

    L’hypothèse-1984 de Russiagate

    Daniel McAdams, ancien parlementaire, est le principal associé de Ron Paul dans la direction du Ron Paul Institute for Peace. Il donne ici (sur le site de l’Institut, le 4 août 2017) le développement d’une hypothèse d’une action maximaliste contre la presse antiSystème aux USA, en application de la loi sur les sanctions antirusses que vient de voter le Congrès, et que le président Trump a signé mercredi.

    Le paysage décrit par McAdams est apocalyptique, avec une offensive qui tendrait à retirer la protection de la liberté de parole à toutes les organisations d’information et de communication qui seraient proclames comme travaillant “pour le compte du renseignement russe ou en faveur de la Russie”. Cela signifierait une action générale, non seulement contre les réseaux (...)

  • Ode pour une nation défunte
    http://www.dedefensa.org/article/ode-pour-une-nation-defunte

    Ode pour une nation défunte

    Pour illustrer le 4 juillet 2017 aux USA et le texte de PhG à ce propos du 5 juillet 2017, nous reprenons les deux textes cités, « Is America Still a Nation ? » de Patrick Buchanan et « We Must Declare Independence » de Ron Paul. Comme on l’imagine aisément, ces deux textes explorent et déplorent, sous des formes différentes, la dissolution catastrophique des États-Unis en revenant aux origines pour mieux faire apprécier la chute vertigineuse dont nous connaissons aujourd’hui les ultimes aléas. Ces deux textes sont à lire et à méditer tant ils illustrent parfaitement l’effondrement d’une puissance sans égale dans l’Histoire, auquel nous assistons directement, comme l’on observe une éruption volcanique ou un tsunami historiques, propre à bouleverser effectivement l’Histoire. (...)

  • Dedefensa.org | Journal dde.crisis de Philippe Grasset | Telerealite pour vomir
    http://www.dedefensa.org/article/telerealite-pour-vomir

    Raimondo a trouvé le mot juste pour qualifier la première grande tournée de Trump à l’étranger : “écœurante” ( « The-Donald d’Arabie : un spectacle écœurant »). Voir Trump se pavaner au milieu de la richissime pourriture du cloaque saoudien, avec ses deux ravissantes (Melania et Ivanka) célébrant la façon dont les femmes sont traités dans le royaume ; la facture du déplacement ($350 milliards de quincaillerie militaire) immédiatement signée, sinon payée ; puis la visite en Israël, avec le gros Donald devant le Mur des Lamentations ; tout cela, enfin, entrecoupé par un discours incroyablement haineux à l’encontre de l’Iran bien dans l’esprit trumpiste (encore des promesses de tension pour un conflit que l’esprit du temps avec sa tumeur maligne en guise d’esprit attend avec tant d’impatience), ce discours assorti de l’exaltation d’une coalition antiterroristes des pays musulmans notoirement soutiens financiers et logistiques du terrorisme...

    (...)
    (Rien que pour le goût, qui permettra de s’empêcher tout de même de vomir, on reverra avec intérêt et avec les intérêts, la séquence où The-Donald-candidat pulvérisait Hillary pour ses relations avec les Saoudiens et le fric qu’elle y récoltait. La séquence est en tête d’une interview de Ron Paul par John McAdams, où l’on voit l’inimitable Paul souriant d’une sidération presqu’amusée à force de grotesquerie, devant ce spectacle extraordinaire enfanté par ce qui n’est même pas de la démagogie au fond, mais qui est tout juste l’opportunité de dire ce que réclame l’apparence de l’instant présent, sans aucun souvenir de rien, sans aucun avenir de rien du tout

    https://www.youtube.com/watch?v=tiO_La3yuKc

  • L’alarmisme de l’OTAN sur la « menace russe » dans les pays baltes n’est « qu’affaire de gros sous »
    http://vilistia.org/archives/13853

    Par Estonie, Lettonie — 07 mars 2017 Crises Etats-Unis Hégémonie Ingérence Russie UE Ukraine © Ints Kalnins Source : Reuters L’establishment de la sécurité américaine essaie de justifier son existence, explique le directeur exécutif de l’Institut Ron Paul, en commentant le … Lire la suite →

    #OTAN

  • Ron Paul demande la fin de la politique américaine hypocrite concernant la Syrie – Site de la chaîne AlManar-Liban
    http://french.almanar.com.lb/191673

    Nous ne pouvons pas savoir exactement ce qui se passe à Alep, mais nous sommes au fait d’un certain nombre de choses qui se sont passées ces cinq dernières années en Syrie. Il n’y a pas eu d’insurrection populaire, qui aurait cherché à renverser un dictateur et à apporter la démocratie. Dès l’instant où le Président Obama a déclaré : « Assad doit partir » et où il a ordonné la livraison d’armes, il était évident qu’il s’agissait d’une opération commanditée depuis l’étranger pour changer le régime, en utilisant des combattants étrangers contre des forces du gouvernement syrien. Si le peuple avait vraiment été contre Assad, celui-ci n’aurait eu aucune chance de survivre pendant cinq ans aux attaques des étrangers et de son propre peuple.

    #syrie

  • Oups... Ron Paul, secrétaire d’État ?
    http://www.dedefensa.org/article/oups-ron-paul-secretaire-detat

    Oups... Ron Paul, secrétaire d’État ?

    C’est une blague, ce n’est pas une blague ; c’est un ballon d’essai, c’est de la provoc’, c’est n’importe quoi, etc., – choisissez... C’est dans tous les cas, à notre sens, un premier signe de ce qui nous attend avec The Donald, désormais candidat quasi-désigné du parti républicain : des rumeurs folles, des annonces inattendues, bref une flot de communication caractérisé par l’inattendu, autant venant de lui que de ses adversaires et de ses partisans. Les Chinois n’aiment pas Trump, principalement parce qu’il est “imprévisible”.

    Donc, certains prennent au sérieux le tweet de la journaliste du Washington Post Jennifer Rubin, le 4 mai sur #thingstoworryabout, simplement avec ces mots : « Ron Paul, Secretary of State », signifiant que le choix que Trump ferait pour cette (...)

  • Ron Paul : Les européens en ont assez de l’interventionnisme américain
    http://www.brujitafr.fr/2016/04/ron-paul-les-europeens-en-ont-assez-de-l-interventionnisme-americain.html

    Ronald Ernest « Ron » Paul, né le 20 août 1935, est un homme politique américain, membre du Parti républicain, représentant du Texas à la Chambre des représentants …/… Partisan du libertarianisme, il préconise un État fédéral au rôle limité, de faibles...

  • Guantanamo, un monstre américain

    http://www.lemonde.fr/international/article/2016/02/26/guantanamo-un-monstre-americain_4872601_3210.html

    Il se tient droit, marche un livre ouvert entre les mains, le regard dans le vide. Le détenu dont on ne connaîtra pas le nom marche ainsi devant chacune des cellules individuelles de son bloc pénitentiaire. Il marche et tourne en rond sans interruption. L’homme porte une longue barbe, un long tee-shirt et un short beiges, de larges sandales  ; il semble réciter du bout des lèvres quelques prières ou sourates du Coran. A aucun moment il ne s’arrêtera devant la vitre sans tain à travers laquelle les visiteurs l’observent. Le détenu tourne, toujours au même rythme, comme s’il avait décidé de se soustraire à sa condition carcérale dans un vertige spirituel sans fin.

    Guantanamo, camp n° 6, au cœur du centre de détention de la base navale américaine à Cuba. Là où les autorités militaires enferment les prisonniers dits, d’après la terminologie locale, «  highly compliant  », «   extrêmement accommodants  » en français, ou «   dociles  », selon les définitions. A côté, à une vingtaine de mètres à peine, face à la mer, formidablement gardé, grillagé et barbelé lui aussi, le camp n° 5, l’autre centre carcéral aux blocs quasi identiques, mais où sont enfermés les détenus «  non coopératifs  », c’est-à-dire «   hautement dangereux pour eux-mêmes, pour les autres prisonniers ou les gardiens   », toujours d’après les critères de l’armée.

    Nous avons été autorisé à voir «   l’homme au livre   », comme une dizaine d’autres détenus, par le Pentagone, responsable du centre. Une visite de deux jours accordée à une poignée de médias, dont Le Monde,(...)

    Et pourtant. Le 22 janvier 2009, à peine deux jours après son investiture, Barack Obama signe un décret présidentiel ordonnant la fermeture du camp dans un délai d’un an. L’un des principaux symboles de l’ère George W. Bush avait été la cible du candidat démocrate lors de sa campagne. Le candidat à la vice-présidence, Joe Biden, l’avait même qualifié de « défaite quotidienne ». A plusieurs reprises, M. Obama s’était prononcé en faveur de la mise en place de procédures judiciaires fédérales pour juger les détenus. « Une priorité », avait-il insisté. Dès son installation à la Maison Blanche, il gèlera d’ailleurs pendant cent vingt jours le fonctionnement des tribunaux militaires d’exception instaurés sur l’île par son prédécesseur. Il ira même jusqu’à renommer, dans un étrange euphémisme, les « combattants illégaux » en « belligérants non autorisés » (unprivileged belligerents). En vain.

    L’ultime plan de Barack Obama

    Cruelle répétition de l’Histoire, sept ans plus tard, presque jour pour jour, lors de son ultime discours sur l’état de l’Union, le 12 janvier, Barack Obama s’est vu répéter qu’il continuerait à œuvrer pour fermer le centre de Guantanamo : « Il coûte cher, il est inutile et ne sert qu’à être un prospectus de recrutement pour l’organisation Etat islamique. » Plus récemment encore, ce 23 février, à près de dix mois de son départ de la Maison Blanche, il a déposé au Congrès un ultime plan pour transférer les derniers détenus et fermer le site. Un projet qui prévoit de transférer dans une dizaine de centres pénitentiaires sur le sol américain les prisonniers, mais qui échouera très probablement devant l’opposition des élus. Comment en est-on arrivé là ?

    L’une des erreurs initiales d’Obama a été de croire que son projet de fermeture de Guantanamo allait être soutenu par la majorité démocrate ainsi que par certains élus du camp adverse. Avant même la fin du mandat de son prédécesseur, des voix comme celles des candidats républicains John McCain et Ron Paul s’étaient de fait prononcées en faveur d’une fermeture du site. Or, dès mai 2009, le Sénat, pourtant largement dominé par les démocrates, inflige un camouflet au nouveau président. Il empêche la fermeture de « Gitmo », comme l’appellent les Américains, en refusant à la quasi-unanimité de voter l’enveloppe de 80 millions de dollars (72,5 millions d’euros) au Pentagone et au département de la justice, prévue notamment pour transférer les 242 détenus restants.

    Plusieurs élus, pourtant proches du président, se plaignent d’être mis devant le fait accompli. Ils critiquent l’absence de plan précis pour le suivi juridique des détenus une fois arrivés sur le sol américain. La perspective de libérer des prisonniers dans les Etats inquiète les édiles locaux, qui y voient « un suicide électoral », notent PeterFinn et Anne Kornblut dans une enquête de 2011 du Washington Post.

    Les Républicains, contre la fermeture du camp

    De leur côté, les républicains font campagne sur le thème : « Rencontrez votre nouveau voisin, Khalid Cheikh Mohammed » (surnommé « KSM » par les médias américains), le « cerveau » présumé du 11-Septembre, arrêté en 2003 au Pakistan et transféré en septembre 2006 à Guantanamo. Ils s’opposent à la fermeture du camp autant par loyauté à Bush que par calcul politique. A leurs yeux, l’exécutif tout comme le judiciaire doivent refuser de considérer le terrorisme comme un crime de droit commun. Ils n’hésitent pas pour cela à reprendre à leur compte les informations du renseignement américain selon lesquelles des dizaines de détenus déjà libérés auraient repris le combat. Un argument utilisé encore aujourd’hui par les principaux caciques républicains. Selon différentes sources, près de 18 % des ex-détenus de Guantanamo auraient rejoint le champ de bataille, avec un taux nettement plus important sous l’ère Bush que sous celle d’Obama.

    En novembre 2009, le ministre de la justice, Eric Holder, déclare que Khalid Cheikh Mohammed et ses codétenus Ramzi Ben Al-Chibh, Ali Abdul Aziz Ali, Walid Ben Attach et Mustapha Al-Hawsawi seront transférés sur le sol américain et passeront en procès devant un tribunal fédéral à New York. Tous les cinq avaient plaidé coupable en décembre 2008 devant la justice militaire à Guantanamo.

    L’annonce est unanimement saluée par les défenseurs des droits de l’homme. Les républicains, eux, fulminent. Certains y voient « un pas en arrière pour la sécurité » des Etats-Unis et un « risque inutile » pour les New-Yorkais. Des familles des victimes dénoncent à leur tour le fait que les accusés auront « les mêmes garanties constitutionnelles » que les Américains. Des élus s’inquiètent du risque de voir les débats s’éterniser et tourner au procès des détentions extrajudiciaires des années Bush (« KSM » a subi 183 séances de waterboarding, les simulacres de noyade, dans les prisons secrètes de la CIA).

    Nouveau camouflet

    Le débat s’enlise. Le ministre Holder a beau assurer que le système judiciaire américain saura se « montrer à la hauteur », indiquer que l’accusation est suffisamment solide pour se passer des confessions obtenues sous la torture et que le ministère public réclamera la peine de mort, l’opinion ne suit pas. On évoque l’éventualité d’un décret présidentiel pour fermer le camp, mais Obama hésite à utiliser une telle arme. Non seulement celle-ci comporte de hauts risques politiques et juridiques, mais son usage contreviendrait aux principes que Barack Obama s’était fixés, lui qui a souvent critiqué George W. Bush pour avoir abusé du pouvoir présidentiel.

    Le 8 décembre 2010, nouveau camouflet : la Chambre des représentants adopte une disposition du projet de loi de finances pour l’exercice fiscal 2011, qui prohibe l’utilisation de fonds publics pour le déplacement de prisonniers sur le sol américain, empêchant de facto tout transfèrement. Dans la foulée, les élus interdisent le financement de la prison de remplacement que Barack Obama avait trouvée dans l’Illinois.

    C’est l’échec. « Les plans de la Maison Blanche ont été minés par des erreurs de calculs politiques, une certaine confusion et une timidité face à l’opposition croissante du Congrès », avance le Washington Post, qui ajoute : « Les efforts infructueux destinés à fermer Guantanamo illustrent le style de leadership d’Obama. Celui-ci angoisse sa base libérale et permet à ses opposants d’imposer de temps à autre leurs propres agendas à force de vouloir accorder un espace au compromis et à la passivité. » Deux ans après sa prise de pouvoir, le président est obligé d’admettre que sa promesse de campagne a du plomb dans l’aile. « Je n’ai pas été capable de résoudre cette affaire à ce jour et, sans la coopération du Congrès, on ne peut rien faire, reconnaît-il lors d’un entretien accordé à l’Associated Press. Mais cela ne veut pas dire que j’abandonne. »

    Plusieurs catégories de détenus

    Son administration décide de classer les détenus en plusieurs catégories. Certains prisonniers deviennent éligibles à une « libération conditionnelle » (conditional release) ou à un « bon pour transfert » (approved for transfer). D’autres entrent dans la catégorie « détenu illimité » (indefinite detainee) : ces prisonniers sont trop dangereux pour être libérés, mais une procédure judiciaire à leur encontre s’avère impossible, les « aveux » ayant été obtenus par la coercition. De fait, Barack Obama entérine, au grand dam des organisations de défense des droits de l’homme, le maintien de 47 détenus à la détention provisoire illimitée.

    Parallèlement, l’administration crée un Bureau de révision périodique pour réévaluer leur statut. A la différence des panels de l’administration Bush, purement militaires, ce bureau a une composition élargie aux ministères de la défense, de la justice, de la sécurité intérieure, des affaires étrangères et aux services de renseignement.

    Au printemps 2013, Barack Obama repart à l’offensive. « Intenable », « coûteux »,« un outil de recrutement pour les extrémistes », dit-il, déjà, pour condamner la prison, où 100 des 166 détenus restants sont alors en grève de la faim, dont 23 alimentés de force. « Cette idée que nous allons continuer à garder plus de 100 individus à perpétuité dans un no man’s land, alors que nous avons mis fin à la guerre en Irak, que nous concluons la guerre en Afghanistan, que nous réussissons à démanteler le cœur d’Al-Qaida, que nous avons maintenu la pression sur tous ces réseaux terroristes transnationaux, que nous avons transféré le contrôle de la détention en Afghanistan ; cette idée que nous maintiendrions pour toujours un groupe d’individus qui n’ont pas été jugés, c’est contraire à qui nous sommes, c’est contraire à nos intérêts, et il faut que ça cesse », tonne-t-il.

    Les mots sonnent justes, mais rien n’y fait. Ou presque. A partir de 2014, l’administration Obama accélère le transfèrement des détenus libérables et pour lesquels un pays d’accueil a été trouvé. Selon les données accessibles jusqu’au début février, 115 détenus ont été libérés depuis l’arrivée de M. Obama à la Maison Blanche. Près d’un tiers uniquement durant la dernière année. Les 10 Yéménites envoyés vers Oman, pour la seule journée du 14 janvier 2016, constituent un record en la matière.

    Qu’à cela ne tienne. Vu du sol, le huis clos de Guantanamo tourne à plein régime, comme si de rien n’était. Le budget annuel de fonctionnement dépasse les 400 millions de dollars, soit un coût de près de 4 millions de dollars par détenu. Quelque 100 médecins, infirmiers et personnels soignants sont à demeure sept jours sur sept, vingt-quatre heures sur vingt-quatre, dans un bâtiment voisin, toujours face à la mer et jouxtant l’ancien camp Delta 1 rendu célèbre par les photos des détenus vêtus d’uniformes orange. Le médecin-chef évoque des cas de cholestérol, d’hypertension et d’obésité, l’utilisation aussi d’anti-inflammatoires. Il ne donnera pas le nombre exact des détenus encore en grève de la faim et nourris de force par sonde : « Ils sont très, très peu comparé au passé. » Comprendre une douzaine, voire un peu plus. « Il faut remonter très haut dans la hiérarchie pour obtenir ce chiffre », glisse-t-il.

    2 000 gardiens

    Les installations carcérales sont gardées par près de 2 000 gardiens. Un nombre qui n’a pas diminué malgré la réduction des prisonniers. « C’est l’architecture de l’endroit qui veut cela, explique le colonel David Heath, chef du personnel pénitentiaire depuis 2014. Qu’il y ait 10 détenus ou 100, le nombre de gardes est pour nous identique. Chaque détenu doit avoir sa cellule individuelle, et nous nous plaçons toujours dans l’hypothèse la plus dangereuse. »

    Dans le camp n° 6, où se trouvent environ une quarantaine de détenus, les blocs carcéraux forment un quadrilatère avec un espace commun d’une soixantaine de mètres carrés, au centre duquel sont fixées trois tables en métal. Une vingtaine de cellules y sont réparties sur deux niveaux avec une porte qui donne sur une petite cour. Chaque cellule possède une structure en dur avec un matelas, un WC, un miroir, une petite table, un casque isolant, cinq livres dont le Coran, un tapis de prière et une flèche noire peinte au sol orientée vers La Mecque. Accrochés en haut des murs aux deux extrémités de l’espace commun, deux télévisions grand écran.

    Un bouquet de 300 chaînes est mis à la disposition des prisonniers. « Chaque bloc a son chef. C’est lui qui choisi le programme, religieux la plupart du temps », indique un des responsables du camp n ° 6, précisant qu’ils ont le droit aussi d’écrire et de passer un coup de fil ou deux par mois, selon leur statut. « Nous regroupons les plus radicaux entre eux, les plus coopératifs ensemble, par degrés, cela évite certains problèmes », dit laconiquement ce gradé.

    Prier cinq fois par jour

    Les détenus peuvent prier quelque vingt minutes, cinq fois par jour. Certains suivent des cours de langue – anglais ou espagnol –, des cours d’informatique ou d’arts plastiques. Un espace récréatif est également accessible en plein air de deux heures à vingt-deux heures par jour, toujours selon leur statut et leur comportement. « Ils jouent comme des dieux au football », commente un jeune garde. Il n’est pas rare de voir un ballon voler loin par-dessus les enceintes. « Un geste de défi aux autorités », glisse un journaliste.

    La librairie du camp est tenue par un jeune militaire, diplômé de science politique. Quelque 35 000 livres, DVD, CD, jeux vidéo, revues et magazines composent ce fonds constitué au fil des années, principalement par des dons. Il y a là du Harry Potter, une version imprimée du quotidien Al- Quds Al-Arabi, une BD de Superman,National Geographic, Alexandre Dumas en anglais, Oliver Twist, de Charles Dickens, le livre d’Obama The Audacy of Hope et même des exemplaires de Planète foot, France football et Onze. « Ils adorent le sport, le foot,dit-il, mais ce qu’ils empruntent le plus ce sont les jeux vidéo et les livres religieux, les ouvrages sur le Coran et ses interprétations. »

    D’une même voix, les militaires accompagnateurs et responsables du camp estiment que l’image de Guantanamo dans le monde est déformée. « Mes gars peuvent être fiers de leur travail, insiste le colonel Heath. On traite les détenus avec dignité et respect, que vous le croyiez ou non, même s’ils ne le méritent pas, même s’ils envoient des excréments ou de l’urine ou crachent sur les gardiens. Il y a eu 300 “assauts” sur les gardiens depuis que je suis en poste, et pas une fois un garde n’a répondu, ni verbalement, ni physiquement, et de cela, oui, je suis fier. » Comme tous ses confrères, il ne répondra pas aux accusations de torture et de mauvais traitements soulevées à partir des années 2004 et 2005 par d’innombrables ONG et enquêtes internationales. « Depuis que je suis ici, je peux vous dire que je n’ai jamais entendu parler de telles pratiques », dit-il, précisant que « le centre ne procède plus à des interrogatoires ».

    Refus de parler du passé

    Zak, ou « Zaki », comme il dit, ne donne jamais son nom de famille. Ce Jordanien est depuis onze ans le conseiller culturel de la prison de Guantanamo, une sorte de médiateur entre geôliers et détenus. A 58 ans, cet originaire d’Amman explique que son travail s’est allégé avec le temps. Il est arrivé en 2004, à l’époque où plus de 600 prisonniers étaient détenus. « Il y avait du travail tout le temps, tous les jours, mais aujourd’hui ils n’ont plus besoin de moi, ils me parlent moins, le dernier entretien remonte à plusieurs semaines. » Lui aussi refuse de parler du passé. « Actuellement, l’atmosphère générale est plutôt de savoir quand ils rentreront, affirme le conseiller culturel. Ils ont vu le discours sur l’état de l’Union du président, des chaînes en arabe l’ont repris. Ils demandent tous quand ils pourront partir. »

    A ce jour, sur les 91 détenus encore incarcérés, 46 sont en « détention illimitée », sans jugement ni inculpation, 10 sont en cours de jugement ou ont déjà été condamnés pour crime de guerre par une commission militaire, et 35 possèdent le statut de « détenus transférables », c’est-à-dire en attente de pays d’accueil. Parmi ce dernier groupe figure depuis le 21 février Majid Ahmed, un Yéménite de 35 ans, incarcéré à Guantanamo le 16 janvier 2002. L’homme avait été enrôlé comme garde du corps de Ben Laden, un mois avant les attaques du 11-Septembre, selon le renseignement américain. Il avait été placé en détention illimitée.

    Quatorze ans plus tard, le Bureau de révision a donc jugé qu’il avait été « relativement accommodant, bien qu’il ait été extrêmement non coopératif avec ses interrogateurs ». Sur sa fiche de renseignement, on apprend qu’il « cultive toujours des sentiments antiaméricains et maintient des vues islamistes conservatrices qui pourraient rendre difficiles son transfert et sa réintégration dans de nombreux pays ».
    La visite prend fin. Selon les consignes, les photos prises par le groupe seront soumises à la censure avant le départ. Dans son bloc du camp n° 6, l’homme à la barbe longue tourne toujours en rond. Il a posé son livre, mais il marche toujours d’un même rythme en tournant en rond. Dans un vertige sans fin.

  • Le vieil homme et la colère
    http://www.dedefensa.org/article/le-vieil-homme-et-la-colere

    Le vieil homme et la colère

    11 février 2016 – Lorsqu’on a suivi Ron Paul en 2008 et 2012, dans ses tentatives chaque fois sabotées par l’establishment de s’inscrire dans le cours des primaires du parti républicains, on constate que la question de son âge (72 ans et 76 ans) fut rarement abordée, j’irais même jusqu’à dire “jamais”. (La “question de l’âge”, je veux dire par là, évidemment, que briguer une telle fonction que la présidence des États-Unis à 72 ans puis à 76 ans constitue nécessairement, ou disons logiquement, un handicap par rapport à l’énergie exigée et la fatigue engendrée, et que cela aurait pu être utilisé, d’ailleurs non sans raison, comme un argument contre lui. La “question de l’âge” avait été, in illo tempore, un des grands débats de la réélection de Reagan, qui avait 73 ans en 1984.) L’âge de Ron (...)

  • Ron Paul : “l’establishment n’acceptera pas Sanders”
    http://www.dedefensa.org/article/ron-paul-lestablishment-nacceptera-pas-sanders

    Ron Paul : “l’establishment n’acceptera pas Sanders”

    Selon Ron Paul, l’establishment démocrate est “probablement“ en pleine effervescence pour trouver un candidat “de remplacement” si Hillary Clinton est obligée d’abandonner les présidentielles à cause de sa vilaine affaire des e-mails (on nomme cela “Emailgate”, c’est plus simple à retenir). Ron Paul indique que John Kerry serait sollicité de se tenir prêt, ou éventuellement le vice-président Joe Biden à nouveau (on lui a déjà demandé une fois et il avait dit non), ou éventuellement “quelqu’un d’autre”... Bref, on fait les fonds de tiroir pour bloquer Sanders à tout prix, si Sanders reste seul en course, parce que l’establishment ne veut pas de Sanders, point-barre. (Bien que lourd, l’establishment vient de comprendre, eurêka, que Sanders est un (...)

  • (Avec des pincettes) Russia Exposes US Hidden Agenda in Syria
    http://www.ronpaulinstitute.org/archives/featured-articles/2015/september/16/russia-exposes-us-hidden-agenda-in-syria

    Equally, Lavrov lifted the veil a little bit to let the Americans know that the Russian military intelligence has not only been monitoring the operations of the American military aircraft in Iraq but have scientifically analyzed the US aircraft’s flight plans and so on. In sum, Russians seem to have intelligence dope to substantiate something that the Iranians have been all along maintaining, namely, that the American aircraft are regularly airdropping supplies for the IS.

    Honnêtement, je ne sais pas quoi penser de ça. C’est quelque chose que je vois parfois passer sur les sites hum-hum, mais là je note parce que ça passe sur le site du Ron Paul Institute. Certes, Ron Paul c’est parfois hum-hum aussi, mais c’est tout de même très intégré au système…

    Quant à l’auteur, Melkulangara Bhadrakumar, encore franchement je ne connais pas. Je vois qu’il écrit énormément, le lecteur pourra se faire une idée ici :
    http://www.strategic-culture.org/authors/melkulangara-bhadrakumar.html

    • «The very interesting process of the USA becoming its own nemesis: the USSR 2.0, or, as some are calling, the USSA. The USA is best characterized as a decomposing corpse of a nation lorded over by a tiny clique of oligarchs who control the herd by wielding Orwellian methods of mind control... [...] The signs of this advanced state of decomposition are now unmistakable everywhere you look, be it education, medicine, culture or the general state of American society, where now fully half the working-age men is impaired in their ability to earn a decent living. But it is now particularly obvious in the endless compounding of errors that is the essence of American foreign policy…»

  • Reckless Congress ‘Declares War’ on Russia – Ron Paul (oui, c’est du Ron Paul)
    http://original.antiwar.com/paul/2014/12/05/reckless-congress-declares-war-on-russia

    Today the US House passed what I consider to be one of the worst pieces of legislation ever. H. Res. 758 was billed as a resolution “strongly condemning the actions of the Russian Federation, under President Vladimir Putin, which has carried out a policy of aggression against neighboring countries aimed at political and economic domination.”

    In fact, the bill was 16 pages of war propaganda that should have made even neocons blush, if they were capable of such a thing.

    These are the kinds of resolutions I have always watched closely in Congress, as what are billed as “harmless” statements of opinion often lead to sanctions and war. I remember in 1998 arguing strongly against the Iraq Liberation Act because, as I said at the time, I knew it would lead to war. I did not oppose the Act because I was an admirer of Saddam Hussein – just as now I am not an admirer of Putin or any foreign political leader – but rather because I knew then that another war against Iraq would not solve the problems and would probably make things worse. We all know what happened next.

    • (...) Daniel McAdams, ancien conseiller parlementaire et actuel directeur de l’Institut Ron Paul mis en place par l’ancien parlementaire, donne une interview instructive où il détaille les “procédures” conduisant à cette sorte de résolution, et au vote à la quasi-unanimité qui s’ensuit presque automatiquement. Il y ajoute une rapide analyse des conditions extérieures qui ont accompagné ce vote, qui le conduisent à penser qu’en agissant comme il le fait, le Congrès (la Chambre) ne fait pas autre chose que donner le feu vert à la possibilité d’une nouvelle phase de la guerre en Ukraine, entre Kiev et la Novorussia. Bref, il faut bien que le Congrès, malgré tout, serve à quelque chose, – et que dire de ce qui nous attend en 2015 ?

    • »Daniel McAdams : «It is interesting that you see; just when the South Stream pipeline that was supposed to start going through Bulgaria was called off this week – the US probably views that as a great victory. When the Europeans are paying 30 percent more for their fuel they may have a different view of it. But the timing is absolutely right. And this is a green light for the Poroshenko government to resume military actions against the “separatists” in Eastern Ukraine. If you read the resolution very, very early on, it encourages him to retake this territory. So it is not only a declaration of a US Cold War against Russia but it is a declaration of war for Kiev against Donetsk and Lugansk.»

  • Éloge de la sécession, par Ron Paul
    http://www.dedefensa.org/article-_loge_de_la_s_cession_par_ron_paul_30_09_2014.html

    @TITREBREVE = Éloge de la sécession, par Ron Paul On a déjà vu que la crise du référendum sur la l’indépendance en Écosse avait suscité diverses réactions dans nombre de régions où se pose l’une ou l’autre question du type-sécession. (La Catalogne est le prochain point de crise, avec des développements en cours, – voir ZeroHedge.com le 29 septembre 2014 et RT le

  • » Ron Paul: Syria Chemical Attack A ‘False Flag’ Alex Jones’ Infowars: There’s a war on for your mind!
    http://www.infowars.com/ron-paul-syria-chemical-attack-a-flase-flag

    Ron Paul: Syria Chemical Attack A ‘False Flag’

    Despite the Obama administration’s attempt to immediately blame Assad’s forces for the chemical attack, multiple U.S. officials have said that the administration’s evidence is “not a slam dunk.” Officials also mentioned that the administration had no “smoking gun.” In fact, the rebels have now even claimed responsibility for the attacks, and Anthony Gucciardi has revealed that mounting evidence lends to the reality that the Syrian rebels carried out the attacks.

  • L’emploi des femmes en Europe
    http://www.laviedesidees.fr/L-emploi-des-femmes-en-Europe.html

    "Qu’en est-il de l’emploi féminin dans les différents pays européens et quelles sont les évolutions récentes ? En insistant sur la diversité des situations européennes, cet essai vise à déterminer les politiques qui semblent les plus favorables à l’emploi des femmes dans une perspective de « cycle de vie », c’est-à-dire en tenant compte de la phase spécifique de l’éventuelle naissance et de l’éducation de très jeunes d’enfants."