person:rosa moussaoui

  • Pour ne pas oublier #Malik_Oussekine

    On se demande dés fois comment LaREM fait pour recruter le pire de ce que l’espèce humaine propose.

    Rosa Moussaoui sur FB
    Hier, à 08:36

    « Il faut oublier l’affaire Malik Oussekine ! », dit l’ex-patron du RAID et député LREM Jean-Michel Fauvergue. On n’oublie pas. On n’oubliera jamais.

    **
    Ce devait être un soir de fête et de mobilisation. L’un de ces moments joyeux et chaleureux dont seuls les mouvements étudiants ont le secret. Ce vendredi 6 décembre 1986, après une manifestation pacifique, la Sorbonne occupée est évacuée dans le calme. Une veillée est finalement improvisée en plein air, sur la place où stationnent les étudiants délogés de l’université. Depuis le 25 novembre, le projet de réforme concocté par Alain Devaquet, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche du gouvernement Chirac, a jeté des milliers d’étudiants et de lycéens dans la rue. Les jeunes dénoncent en particulier la sélection que cette réforme entend instaurer à l’entrée de l’université. Sous la supervision de Charles Pasqua, ministre de l’Intérieur, la répression est brutale.
    Place Beauvau, l’ex-chef du SAC, à l’origine de lois anti-immigrés, ne s’embarrasse pas de libertés et de droits de l’homme. De violents affrontements entre jeunes et forces de l’ordre émaillent quotidiennement les manifestations.
    Il est minuit. Malik Oussekine, étudiant à l’École supérieure des professions immobilières, quitte son club de jazz favori, rue Monsieur-le-Prince. Le jeune homme de vingt-deux ans n’est pas à proprement parler impliqué dans le mouvement. Il a plutôt la tête à un important devoir qu’il doit rendre bientôt.
    Mais la répression, ce soir-là, atteint son paroxysme. Une armée de voltigeurs motoportés déferle sur le Quartier latin. Ils sont organisés en peloton, dont la mission consiste, selon l’un d’entre eux, qui témoignera plus tard, à « faire s’envoler les manifestants comme une volée de moineaux ». Sur chaque véhicule, deux hommes. L’un conduit, l’autre joue de la matraque. Ce soir-là, ils semblent avoir carte blanche et c’est une véritable « chasse aux jeunes » qui s’organise. Autour de la Sorbonne, c’est la panique. Les étudiants, affolés par ce déluge de violence, courent dans tous les sens pour échapper aux coups. Cette nuit-là, plusieurs centaines d’entre eux seront blessés, certains gravement. Dans la confusion, Malik se réfugie dans un hall d’immeuble, au 20, rue Monsieur-le-Prince. Deux policiers l’y poursuivent. Une seconde porte reste close. Il est pris au piège. Témoin direct du drame, Paul Bayzelon, habitant de l’immeuble et fonctionnaire au ministère des Finances, racontera ainsi l’effroyable scène à laquelle il a assisté : « Je rentrais chez moi ; au moment de refermer la porte après avoir composé le code, je vois le visage affolé d’un jeune homme. Je le fais passer et je veux refermer la porte. Deux policiers s’engouffrent dans le hall ; ils se sont précipités sur le type réfugié au fond et l’ont frappé avec une violence incroyable. Il est tombé, ils ont continué à frapper à coups de matraque et de pieds dans le ventre et dans le dos. »
    Lorsque les secours arrivent, Malik a déjà rendu son dernier souffle. Mais un transfert à la sauvette vers l’hôpital est mis en scène pour éviter, selon l’Humanité, la constatation de la police judiciaire et le recueil de témoignages.
    La nouvelle, le lendemain, se répand comme une traînée de poudre. L’émotion submerge le pays. « Nous étions en pleine bagarre contre les violences policières et les agressions racistes, nombreuses à l’époque, se souvient le réalisateur Mahdi Lallaoui, qui animait alors un collectif contre le racisme et pour l’égalité des droits. C’était une période très dure. »
    Devant le 20, rue Monsieur-le Prince, des anonymes, émus, déposent une fleur, un bouquet, un message. Les syndicats appellent à un arrêt de travail. Dès le lundi, un gigantesque défilé s’étire dans les rues de Paris. Trois cent mille personnes y prennent part dans la capitale, un million dans tout le pays. Dans les marches silencieuses, de sobres pancartes : « Ils ont tué Malik ».
    Jacques Chirac retire le projet de réforme. Alain Devaquet démissionne. Du côté du ministère de l’Intérieur, en revanche, c’est le black-out total. Charles Pasqua refuse de s’expliquer devant l’Assemblée nationale. La presse fait état de pressions sur les familles des jeunes blessés pour les dissuader de porter plainte.
    Sur le plan judiciaire, alors que les circonstances du drame sont connues, le parquet se contente, dans un premier temps, d’ouvrir une instruction pour « recherche des causes de la mort » de Malik. Objectif : gagner du temps et surtout semer le doute.
    Il faudra attendre deux ans et demi pour que la chambre d’accusation demande le renvoi devant la cour d’assises des deux policiers inculpés : le brigadier Jean Schmitt et le gardien de la paix Christophe Garcia. Le 28 janvier 1990, après six jours de débats, la cour d’assises de Paris rend son arrêt. Reconnus coupables de « coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner, par des agents de la force publique dans l’exercice de leurs fonctions », les deux hommes écopent l’un de deux ans de prison avec sursis, l’autre de cinq ans de prison avec sursis. Ils encouraient une peine maximale de vingt ans de prison. Ils ressortent libres. Ce verdict d’une scandaleuse clémence soulève la colère. « Est-ce que le fait de porter un uniforme vous protège et vous donne le droit de tuer ? » interroge alors Nacera Oussekine, la soeur de la victime.
    De Malik Oussekine à Zyed et Bouna, les deux jeunes morts électrocutés en novembre 2005 après s’être réfugiés dans un transformateur EDF pour échapper à des policiers, la lenteur des procédures et les verdicts bienveillants laissent trop souvent l’amère impression que l’uniforme constitue, aux yeux de la justice, une circonstance atténuante. Dans un rapport publié en avril 1998, Amnesty International dénonçait « l’impunité de fait » dont jouissent en France les auteurs de violences policières. Une situation sévèrement critiquée, à l’automne 2005, dans le rapport d’Alvaro Gil-Robles, commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe.

  • Sous la pression, l’Institut du monde arabe déprogramme une chanteuse sahraouie - RFI
    http://www.rfi.fr/afrique/20190304-chanteuse-sahraouie-deprogrammee-institut-monde-arabe-aziza-brahim-maro

    Selon une source bien informée, tout est parti d’un article paru le 29 janvier dernier sur un site marocain réputé proche du palais, le 360. Il s’émouvait de la programmation à l’Institut du monde arabe (IMA) d’#Aziza_Brahim, la qualifiant d’activiste du Front Polisario.

    Dans la foulée, l’ambassade du Maroc à Paris appelle l’Institut pour demander des explications. L’IMA se justifie en expliquant que la chanteuse a toute sa place dans le cadre du festival Les Arabofolies, qui a pour thématiques les femmes et les résistances. Des explications qui ne convainquent pas les diplomates marocains en poste à Paris.

    Ces derniers font alors pression sur les mécènes marocains qui financent régulièrement les projets de l’Institut, et qui finissent par menacer l’IMA de se désengager si le concert prévu initialement le 10 mars était maintenu.

    Son président, Jack Lang, tente bien d’intervenir, en expliquant que la chanteuse n’est nullement une activiste du #Polisario mais seulement une artiste qui chante l’histoire de son peuple. Rien n’y fait : le président de l’institution cède finalement sous la pression. Résultat, le 7 février, l’Institut annonce que « pour une raison indépendante de la volonté de l’artiste », le concert est annulé.

    Aziza Brahim - Lagi
    https://www.youtube.com/watch?v=kG4OX8uQpI0

    #musique #chanson #pression #diplomatie #Maroc #Sahara_occidental

    • #notre_ami_le_roi

      https://www.humanite.fr/editorial-notre-ami-le-roi-638595

      Éditorial. Notre ami le roi
      Vendredi, 7 Juillet, 2017
      Maurice Ulrich

      Une trentaine d’années après un livre de Gilles Perrault qui fit date, Notre ami le roi, révélant les sinistres réalités du pouvoir d’Hassan II au Maroc, le roi Mohammed VI est toujours « notre ami ». La visite à sa majesté d’Emmanuel Macron, il y a trois semaines, en témoigne. Il eut l’honneur selon le mot d’un diplomate de dîner en famille dans sa résidence privée. Le président de la République s’est dit « touché par cette marque d’amitié ». On ne sait pas si l’ampleur du mouvement social qui soulève le Maroc depuis plusieurs mois fut évoquée au dessert. D’ailleurs, soulignait ironiquement (on l’espère) le Figaro au lendemain de cette visite, « Emmanuel Macron n’en aura eu qu’un écho très lointain, puisque son séjour au Maroc s’est concentré sur la rencontre avec Mohammed VI et sa famille, sans entretien avec des représentants de la société civile ». Décidément, Emmanuel Macron pourrait écrire dans ses carnets intimes ce mot de Louis XVI qu’il affectionne : « Rien. »

      Rien, depuis que le 28 octobre dernier le jeune poissonnier Mouhcine Fikri a été broyé par une benne à ordures alors qu’il tentait désespérément de récupérer le matériel qui venait de lui être arraché par les policiers. Depuis, les manifestations populaires n’ont fait que prendre de l’ampleur, dans une région du Rif où le drame a remis à vif les blessures historiques de l’oppression du pouvoir central et a été vécu comme un révélateur d’une situation sociale où 40 % de la population est au chômage, où l’industrie est redevenue, après une courte embellie, quasiment inexistante, et où la corruption financière aussi bien que politique ronge la société. Les témoignages recueillis par notre envoyée spéciale Rosa Moussaoui sont sans ambiguïté. Les seules réponses du pouvoir, face à ce soulèvement du Rif qui n’a cessé de s’amplifier et de se structurer depuis octobre, ont été la répression, l’arrestation des militants les plus en vue, la volonté de faire taire la presse. 135 Rifains sont détenus à ce jour, dont 7 journalistes. Le silence de la France officielle est assourdissant. Il est des « amitiés » qui sont une chape de plomb.
      Par Maurice Ulrich

    • Géométrie variable, l’histoire tranchera...

      L’artiste Aziza Brahim annule son concert à Jérusalem occupée
      Campagne BDS France, le 29 juillet 2015
      https://www.bdsfrance.org/lartiste-aziza-brahim-annule-son-concert-a-jerusalem-occupee

      Appel au boycott du concert d’Enrico Macias au Maroc : « Je me fous éperdument de cette menace »
      Nadir Dendoune, Le Courrier de l’Atlas, le 4 février 2019
      https://www.lecourrierdelatlas.com/maroc-appel-au-boycott-du-concert-d-enrico-macias-au-maroc-je-me

      #boycott

    • « Je suis une activiste sociale » : les chants sahraouis d’Aziza Brahim déprogrammés de l’IMA
      https://www.lemonde.fr/culture/article/2019/04/26/musiques-du-monde-les-chants-sahraouis-de-resistance-d-aziza-brahim_5455127_


      La chanteuse Aziza Brahim à Barcelone, en décembre 2018.
      NINA PETRE

      A l’approche de son passage, vendredi 26 avril, au Pan Piper, à Paris, elle se dit consternée mais pas étonnée. Jointe par téléphone à Barcelone, où elle vit depuis dix ans et finalise le mixage d’un cinquième album dont la parution est prévue à l’automne, la chanteuse sahraouie Aziza Brahim revient sur l’annulation du concert qu’elle devait donner le 10 mars à l’Institut du monde arabe (IMA) : « –Ce n’est un secret pour personne. Le concert a été annulé suite à la pression de l’ambassade du Maroc et des mécènes marocains. Je ne comprends pas qu’une institution publique, en France, qui sait à quel point la liberté d’expression n’est pas respectée au Maroc, cède à ce chantage. »

      La chanteuse était programmée en clôture de la première édition du festival Les Arabofolies, sous-titrée « _Résistances ». Selon Greg Connan (Dérapage Productions), agent en France de l’artiste, un site marocain d’information, Le360, a alerté l’ambassade, qui a contacté Jack Lang, président de l’IMA. « La programmatrice m’a informé qu’ils avaient reçu un coup de fil insistant sur le fait qu’Aziza Brahim était une activiste du Front Polisario [mouvement de libération des populations sahraouies], ce qui est totalement faux, détaille M. Connan. Je leur ai raconté son parcours, ses idées. Les responsables de la programmation ont ensuite tenté de sauver ce concert, sans résultat. »

      #paywall

  • Super interview de 2013 : Rachid Taha : « Liberté, égalité, fraternité, c’est devenu un slogan publicitaire »
    Rosa Moussaoui et Marie-José Sirach, L’Humanité, le 22 novembre 2013
    https://www.humanite.fr/culture/rachid-taha-liberte-egalite-fraternite-c-est-deven-553643

    Un reportage sur Carte de Séjour en 1982 :
    https://www.youtube.com/watch?v=9vDc4YuZz1k

    L’Hymne antifasciste de 1993, Voilà Voilà :
    https://www.youtube.com/watch?v=YoUk9ksOKP4

    Ya Rayah en 1997, le clip officiel :
    https://www.youtube.com/watch?v=zp1m0xbkap4

    1,2,3 Soleils, le concert du siècle en 1999, avec Ida :
    https://www.youtube.com/watch?v=vVRsnDo0qcY

    Alliance punk arabe, il était logique qu’il adapte Rock el Casbah en 2004. Il était aussi logique qu’il la chante avec Mick Jones, en 2006 :
    https://www.youtube.com/watch?v=U76JhPVIoIs

    Le dernier morceau de son dernier disque studio en 2013 était une reprise de Voilà Voila, avec Brian Eno, Agnès b., Femi Kuti, Mick Jones, Christian Olivier, Eric Cantona, Camélia Jordana, Oxmo Puccino, Rachida Brachni, Sonia Rolland et Rodolphe Burger, conscient que la lutte contre le fascisme n’était pas terminée, mais sans lui ce sera encore plus difficile :
    https://www.youtube.com/watch?v=A6WIbvwcVUg

    Aussi ici :
    https://seenthis.net/messages/721451
    https://seenthis.net/messages/721454
    https://seenthis.net/messages/721475

    Très triste, encore... après Jacques Higelin et Aretha Franklin

    #Rachid_Taha #Musique #mort_en_2018

  • Khadija Ainani. « Au Maroc, l’espace public est verrouillé » | Entretien réalisé par Rosa Moussaoui | Vendredi 7 Juillet 2017 |
    L’Humanité
    http://www.humanite.fr/khadija-ainani-au-maroc-lespace-public-est-verrouille-638609

    La réponse répressive dans le Rif est emblématique du mépris du pouvoir partout dans le pays. Pour les défenseurs des droits ­humains, la révolte contre les injustices sociales doit pouvoir s’exprimer.

    Comment expliquer la profondeur et la durée du mouvement populaire dans le Rif ?

    Khadija Ainani Les sections locales de l’Association marocaine des droits humains (AMDH), dans le Rif, suivent ce mouvement depuis huit mois. Après la mort de Mouhcine Fikri, la colère, l’émotion et le refus de l’impunité ont poussé l’ensemble de la population dans la rue pour demander justice. L’État n’a pas pris la situation au sérieux. L’enquête n’est pas allée jusqu’au bout. Il n’y a pas eu de dialogue. Entre-temps, le mouvement s’est élargi à des demandes sociales et à une revendication de reconnaissance de la culture amazighe.

    Depuis le soulèvement de 1958, cette région a été le théâtre de nombreuses violations des droits humains. En 2006, l’instance Équité et Réconciliation a suggéré des réparations pour le préjudice collectif subi par les populations du Rif. Mais ses recommandations n’ont jamais été suivies d’effets.(...)

    #le_Rif

  • Stéphanie Latte : « Israël a tissé une toile carcérale sur les territoires palestiniens »
    ENTRETIEN RÉALISÉ PAR ROSA MOUSSAOUI
    MARDI, 23 MAI, 2017 ~L’HUMANITÉ
    http://www.humanite.fr/stephanie-latte-israel-tisse-une-toile-carcerale-sur-les-territoires-palest

    (...) L’actuelle mobilisation des prisonniers palestiniens en grève de la faim est-elle inédite par son ampleur et sa durée ? 

    Stéphanie Latte. Ces dernières années, ce sont surtout de longues grèves individuelles ou de petits groupes (80 personnes en 2016) contestant la détention administrative qui ont été conduites. Celle-ci fait donc partie des grandes grèves de la faim qui ont eu lieu depuis 1967, comme celle de 1992 qui engagea quasiment tous les détenus et l’ensemble des partis et aboutit à l’allongement de la durée de visites familiales de 30 à 45 minutes et à la possibilité d’étudier en prison. Un droit retiré en juin 2011 suite à la décision du Premier ministre israélien de durcir les conditions de détention afin de les rendre plus proches de celles du soldat Gilad Shalit enlevé et détenu par le Hamas à Gaza entre 2006 et octobre 2011, tout comme la possibilité de passer le bac en détention, et de recevoir suffisamment de livres, journaux et vêtements des familles. Ce qui fait partie des revendications de la grève actuelle. Une grève réellement unitaire n’avait pas eu lieu depuis celle de 2004 qui se solda par un échec et eut des conséquences lourdes sur les mobilisations collectives en prison pendant la décennie qui a suivi. Le Mouvement des prisonniers politiques, créé dans les années 1980, a en effet été très affaibli au début des années 2000, malgré la signature du Document des prisonniers en 2006 par l’ensemble des représentants partisans qui appelaient à l’unité face à la scission entre le Hamas et le Fatah. D’une part, en raison de l’absence de transmission générationnelle alors que la plupart des détenus (à l’exception de 350) sont sortis avec le processus de paix. D’autre part et surtout car avec la reprise des incarcérations massives au moment de la seconde Intifada (2000-2004) un nouveau management carcéral qui a fortement individualisé la vie en détention a été mis en place par l’administration pénitentiaire. Il a séparé et isolé les détenus en quartiers en fonction de leurs appartenances partisanes mais aussi de leurs lieux de résidence et de leurs liens familiaux : les résidents des villes ont été séparés de ceux de camps et des villages ; ceux originaires de Ramallah ont été distingués de ceux venus de Naplouse ou de Jénine. Un système de promotion matérielle et individuelle a été installé, et la représentation politique collective des prisonniers politiques a également été mise à mal par une politique de transferts. Le Mouvement des prisonniers a refait surface lors de la grève de la faim d’avril-mai 2012 lancée par le Hamas dont certaines revendications étaient similaires à celles encore portées à présent : arrêt des mises à l’isolement prolongé, fin de la politique de la détention administrative. Si 20% seulement des membres du Fatah l’avaient alors suivie et aucun de ses leaders, elle attestait déjà d’un regain de cohésion nationale par-delà les murs. Le mouvement actuel, réellement unitaire, est porté par des leaders charismatiques de tous les partis : Marwan Barghouti, Ahmed Saadat, secrétaire général du Front Populaire de Libération de la Palestine, Abbas Sayyed, membre du bureau politique du Hamas, Zaid Bseiso du Djihad islamique, Wajdi Jawdat du Front Démocratique de Libération de la Palestine et Bassam Kandakji du Parti du peuple. Il signe le retour sur la scène politique du Mouvement des prisonniers.(...)

    #grève_de_la_faim

  • Pétition : rendons visibles les prisonniers palestiniens en grève de la faim
    Médiapart, le 24 mai 2017
    https://blogs.mediapart.fr/dominique-vidal/blog/240517/petition-rendons-visibles-les-prisonniers-palestiniens-en-greve-de-l

    Ahmed ABBES, Directeur de recherche au CNRS et Secrétaire de l’AURDIP
    Hisham ABU SHAHLA Doctorant en Sciences politiques
    Gilbert ACHCAR, Sociologue (Université de Londres)
    Nadia Leila AISSAOUI, Sociologue
    Amin ALLAL, Chercheur au CERAPS (CNRS)
    Elena AOUN, Professeure et chercheure en relations internationales
    Isabelle AVRAN, Journaliste
    Marie-Noëlle ABIYAGHI, Institut français du Proche-Orient (IFPO)
    René BACKMANN, Journaliste
    Bertrand BADIE, Chercheur en relations internationales
    Pierre BARBANCEY, Journaliste (L’Humanité)
    Akram BELKAID, Journaliste et écrivain
    Mehdi BELMECHERI-ROZENTAL, Chercheur en sciences politiques
    Yazid BEN HOUNET, Anthropologue (CNRS)
    Laurent BONNEFOY, Chercheur au CNRS (Ceri - Sciences Po)
    Véronique BONTEMPS, Chercheure au CNRS
    Bernard BOTIVEAU, Chercheur émérite au CNRS
    Philippe BOURMAUD, Chercheur au CNRS et Maitre de conférences à Lyon 3
    Monique BRIOUDES, Membre de la rédaction d’Orient XXI
    Pascal BURESI, Chercheur (CNRS)
    François BURGAT, Politiste (IREMAM - Aix-en-Provence)
    Chiara CALABRESE, IREMAM- Aix-en-Provence
    Michel CAMAU, Professeur émérite des Universités
    Céline CANTANT, Chercheure (Central European University)
    Rawad CHAKER, Maître de conférence à l’Université Lumière Lyon 2
    Marc CHER-LEPARRAIN, Membre de la rédaction d’Orient XXI
    Pierre COURS-SALIES, Professeur émérite à l’Université Paris 8
    Sylvain CYPEL, Journaliste et Membre de la rédaction d’Orient XXI
    Jean-Paul CHAGNOLLAUD, Professeur émérite des universités
    Christine CHARRETTON, Enseignante-chercheure honoraire à Lyon
    Monique CHEMILIER-GENDREAU, Professeur émérite à l’Université Paris Diderot
    Francesco CORREALE, Ingénieur de recherche en analyse des sources (CNRS)
    Olivia Martina DALLA TORRE, Université Lyon 2
    Sonia DAYAN-HERZBRUN, Sociologue
    Joan DEAS, Doctorante (Sciences-Po Grenoble)
    Ishac DIWAN, Chercheur à la Chaire socio-économique du Monde arabe (Harvard University)
    Nicolas DOT-POUILLARD, Chercheur en Sciences politiques
    Françoise DREYFUS, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
    Hamza ESMILI, Doctorant en sociologie
    Jacopo FALCHETTA, IREMAM, Université Aix-Marseille
    Françoise FEUGAS, Journaliste et Membre de la rédaction d’Orient XXI
    Leo FOURN, Doctorant en sociologie (Université Aix-Marseille)
    Bernard FREDERICK, Journaliste
    Alain GRESH, Journaliste
    Martine HASSOUN, Journaliste
    Bernard HOURCADE, Directeur de recherche émérite au CNRS
    Ferran IZQUIERDO-BRICHS, Professeur de relations internationales à l’Université autonome de Barcelone
    Hana JABER, Chercheure
    Patrick KAMENKA, Journaliste et syndicaliste
    Salam KAWAKIBI, Politologue
    Maria KOKKINOU, Doctorante (EHESS)
    Wendy KRISTIANANSEN, Journaliste
    Stéphanie LATTE-ABDALLAH, Historienne et Politiste, Chercheure au CNRS
    Olivier LE COUR GRANDMAISON, Universitaire
    Ziad MAJED, Politologue et Professeur d’université
    Henri MAMARBACHI, Journaliste et Membre de la rédaction d’Orient XXI
    Sandrine MANSOUR, Historienne
    Farouk MARDAM-BEY, Editeur
    Jonas MATHERON, Chercheur à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
    Lamia MELLAL, Chercheure en histoire contemporaine
    Sarah MEMMI, Socio-démographe
    Eléonore MERZA-BRONSTEIN, Anthropologue
    Alain MILLE, Professeur émérite à l’Université Lyon 1
    Catherine MILLER, Directrice de l’IREMAM / CNRS - Université Aix-Marseille
    Khadija MOHSEN-FINAN, Universitaire Paris I et Membre de la rédaction d’Orient XXI
    Jose-Luis MORAGUES, Maître de conférence à la retraite (Université Paul-Valery, Montpellier)
    Jean Michel MOREL, Membre de la rédaction d’Orient XXI
    Rosa MOUSSAOUI, Grande reporter
    Camille NAJM, Politologue et Journaliste
    Cédric PARIZOT, Anthropologue
    Jean-Marc PILLAS, Journaliste
    Marianne POCHE, Attachée de coopération
    Raphael PORTEILLA, Maître de conférence (Université Bourgogne - Franche Comté)
    Marwan RASHED, Professeur des universités
    Philippe REKACEWICZ, Journaliste et Cartographe
    Clémentine RUBIO, Doctorante à l’université de Tours
    Laura RUIZ DE ELVIRA, Post-doctorante au CNRS (IREMAM - Université Aix-Marseille)
    Sina SAFADI, Doctorante en anthropologie (EHESS)
    Julien SALINGUE, Docteur en science politique
    Catherine SAMARY, Économiste
    Shlomo SAND, Historien, Professeur émérite de l’Université de Tel-Aviv
    Jean-Christophe SERVANT, chef de service à « Géo »
    Hélène SERVEL, Journaliste indépendante
    Maissoun SHARKAWI, Historienne
    Aude SIGNOLES, Maitre de conférences à Sciences-Po Aix-en-Provence et Chercheure (IREMAM)
    François SIINO, CNRS-IREMAM, Aix-en-Provence
    Marion SLITINE, Doctorante en anthropologie à l’EHESS
    Fanny URIEN-LEFRANC, Doctorante en anthropologie sociale et ethnologie
    Thomas VESCOVI, Chercheur en histoire contemporaine
    Dominique VIDAL, Historien et Journaliste.
    Guillaume WEILL-RAYNAL, Journaliste
    Nada YAFI, Membre de la rédaction d’Orient XXI
    Louisa YOUSFI, Journaliste (rédactrice en chef de Paroles d’honneur)

    #Palestine #France #Pétition #Prisonniers #Grève_de_la_faim

    • Liste difficile à obtenir, estimation entre 1500 et 1800 grévistes de la faim (sur 7000 prionniers en tout).

      Ce qui manque aujourd’hui c’est un relais médiatique et populaire fort pour faire pression. A ce titre, la mobilisation « d’intellectuels », avec tout ce que ça a d’élitiste, est un maigre prix à payer si c’est efficace...

      Malheureusement, cela augmente à peine le bruit de fond. Les journaux semblent attendre les premiers morts... Quelle tragédie...

    • Stéphanie Latte : « Israël a tissé une toile carcérale sur les territoires palestiniens »
      Rosa Moussaoui, L’Humanité, le 23 mai 2017
      https://seenthis.net/messages/601330

      Le mouvement actuel, réellement unitaire, est porté par des leaders charismatiques de tous les partis : Marwan Barghouti, Ahmed Saadat, secrétaire général du Front Populaire de Libération de la Palestine, Abbas Sayyed, membre du bureau politique du Hamas, Zaid Bseiso du Djihad islamique, Wajdi Jawdat du Front Démocratique de Libération de la Palestine et Bassam Kandakji du Parti du peuple. Il signe le retour sur la scène politique du Mouvement des prisonniers.