person:sébastien fontenelle

  • Ce Que L’On Ne Sait Pas De La Mort De Dizaines D’Enfants Palestiniens - Sébastien Fontenelle - Bakchich

    https://www.bakchich.info/blogs/2014/07/17/ce-que-l-on-ne-sait-pas-de-la-mort-de-dizaines-d-enfants-palestiniens-635

    Car en effet – et selon l’ONU, qui n’est pas exactement une officine islamo-gauchiste : un quart des victimes civiles du déluge de bombes sous lequel l’armée israélienne ensevelit (encore une fois) Gaza depuis la semaine dernière sont des enfants.

    Ce qui signifie, pour le dire autrement, que cette armée a (encore une fois) tué, en l’espace de quelques jours, plusieurs dizaines d’enfants palestiniens.

    Mais sur ces morts-là, mentionnées au détour d’articles dédiés, le plus souvent, à l’équilibrage d’une situation déséquilibrée : la presse n’a guère épilogué.

  • Retour sur un « grand dialogue »
    http://lmsi.net/Retour-sur-un-grand-dialogue

    Alors que, depuis le début de l’année 2014, deux nouveaux suicides au travail viennent de frapper à La Poste, à Salviac puis à Noisy-le Grand, il nous parait nécessaire de recommander l’édifiante enquête consacrée par Sébastien Fontenelle à la vague de suicides qu’a connue depuis deux ans cette « entreprise » qui fut, naguère, un service public. De simples « drames personnels et familiaux », nous dit-on, dans lesquels « la dimension du travail est inexistante ou marginale ». Des accidents, en quelque sorte, dont s’empareraient des syndicalistes à l’esprit mal tourné, pour le plaisir pervers de « couler La Poste »... Sébastien Fontenelle, pour sa part, prend au sérieux le diagnostic desdits syndicalistes, mettant en cause le traitement stressant infligé aux salariés, la destruction de près de 80 000 emplois (...)

  • Comment concentrer les poncifs en un seul mot : pour l’#éditocrate #assisté Christophe Barbier, le social-libéralisme c’est « viril »
    http://www.lexpress.fr/actualite/politique/le-virage-social-liberal-de-francois-hollande_1312212.html

    Or voici qu’après un an de cocon le président hermaphrodite risque le choix de la virilité.
    En cette affirmation inédite d’un social-libéralisme à la française, le chef de l’Etat ne mâche pas ses mots : puisse-t-il ne pas retenir ses coups !

    – déjà assimiler le courage à la virilité, comme si les femmes ne pouvaient pas être courageuses
    – et faire croire que la soumission à l’#oligarchie c’est du courage

    Sébastien Fontenelle remet les choses à leur place concernant l’assistanat du gusse
    http://www.bakchich.info/blogs/sebastien-fontenelle/erratum
    http://www.bakchich.info/sites/bakchich.info/files/u344/sans_titre-2.jpg
    rappel : http://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Express#Aides_financi.C3.A8res_de_l.27.C3.89tat

    #sexisme #grand_bond_en_arrière #néolibéralisme

    • Ca me rappel une citation de Foutriquet himself que j’avais relevé à l’époque
      http://madmegblog.blogspot.fr/2008/07/journal-dun-foutriquet.html

      Janvier 2008 - Je vis ma vie, Je me fout des commentaires des autres. Durant les douze dernières années, les gens s’étaient habitués a avoir un Grand-père et une Grand mère a L’Élysée. J’ai un nouveau style. Le Monde entier devra s’y faire. Les Français ont maintenant un vrai mec a L’Élysée, qui a quelque chose entre les Jambes et qui s’en sert. – Spiegel

      et pour ta remarque sur les couilles et le courage, perso j’utilise l’expression « gonades, gonadé·e·s » à la place de « couilles, couillus » comme ca c’est neutre vu que les gonades ce sont les ovaires et les testicules mais ca ne marche toujours pas avec les oligarches.

    • Il avait vraiment dit ça au Spiegel, notre Berluskozy ?
      J’avais raté ça..
      Quelle honte...

      J’aime bien aussi la formule de Barbier, « hermaphrodite » pour Hollande, qui doit sans doute être la version politiquement correcte de « tarlouze »...
      Oui le clivage gauche/droite selon ces crétins, ça pourrait se renommer en couillemollisme / severementburnisme...
      La testostérone semble décidément être un bon anesthésiant de la pensée, et le meilleur catalyseur de la servilité intellectuelle..

    • Pourquoi les pauvres votent à droite
      Préface de Serge Halimi http://www.agone.org/elements/pourquoilespauvresvotentadroite/index.html

      À la fin des années 1960, la concurrence internationale et la peur du déclassement transforment un populisme de gauche (rooseveltien, conquérant, égalitaire) en un « populisme » de droite faisant son miel de la crainte de millions d’ouvriers et d’employés d’être rattrapés par plus déshérités qu’eux. C’est alors que la question de l’insécurité resurgit. Elle va embourgeoiser l’identité de la gauche, perçue comme laxiste, efféminée, intellectuelle, et prolétariser celle de la droite, jugée plus déterminée, plus masculine, moins «  naïve  » .

      Cette métamorphose s’accomplit à mesure que l’inflation resurgit, que les usines ferment et que l’«  élite  », jadis associée aux grandes familles de l’industrie et de la banque, devient identifiée à une «  nouvelle gauche  » friande d’innovations sociales, sexuelles et raciales.

      Les médias conservateurs n’ont plus qu’à se déchaîner contre une oligarchie radical-chic protégée d’une insécurité qu’elle conteste avec l’insouciance de ceux que cette violence épargne. Au reste, n’est-elle pas entretenue dans ses aveuglements par une ménagerie de juges laxistes, ­d’intellectuels jargonnants et autres boucs émissaires rêvés du ressentiment populaire  ?

      «  Progressistes en limousine  » là-bas  ; «  gauche caviar  » chez nous.

    • oui c’est à peine croyable !
      Entre « hérmaphrodite » "capitaine de pedalo" et « flamby » c’est claire que les commentaires sur Hollande donnent quant même l’impression que le bon politicien est en fait un violeur.
      Par rapport à Foutriquet, je me souviens qu’a la même époque il intentait des procès contre des rapeurs qui voulaient « violer la France cette salope » ou un truc dans le genre mais c’etait pas le coté sexiste qui l’a choqué, mais le coté non respecteux de l’identité national, et c’est quant même hallucinant de voir qu’au même moment il se vente de son quelquechose entre les jambes dont il va se servir contre les citoyen·ne·s.

      @koldobika, en résumé si les pauvres votent à droit c’est par misogynie.

    • mad meg (@mad_meg) :

      Par rapport à Foutriquet, je me souviens qu’a la même époque il intentait des procès contre des rapeurs qui voulaient “violer la France cette salope” ou un truc dans le genre mais c’etait pas le coté sexiste qui l’a choqué, mais le coté non respecteux de l’identité national, et c’est quant même hallucinant de voir qu’au même moment il se vente de son quelquechose entre les jambes dont il va se servir contre les citoyen·ne·s.

      Ça me fait penser à une des prémisses de Derrick Jensen

      Premise Four: Civilization is based on a clearly defined and widely accepted yet often unarticulated hierarchy. Violence done by those higher on the hierarchy to those lower is nearly always invisible, that is, unnoticed. When it is noticed, it is fully rationalized. Violence done by those lower on the hierarchy to those higher is unthinkable, and when it does occur is regarded with shock, horror, and the fetishization of the victims.

      http://www.endgamethebook.org/Excerpts/1-Premises.htm

    • @mad_meg la misogynie est clairement présente dans les discours de droite, mais pas particulièrement à la base (pas plus qu’ailleurs) chez ceux à qui ces discours sont adressés.
      D’une part il s’agit pour ces discours de faire oublier aux pauvres que l’insécurité qu’ils subissent est surtout d’origine économique, en adoptant pour cela une posture simpliste et autoritariste prétendant régler le problème de façon simple (+ de flics etc). Et faire passer dans le même paquet l’idée que cette insécurité et cette « décadence » sont aussi liées à la perte des bonnes vieilles valeurs patriarcales où l’homme décidait « courageusement » pendant que la femme faisait bien sagement de la patisserie.
      Un tel discours marche chez des gens dépolitisés et en perte de repères, et leur fait avaler du machisme par la même occasion, si la seule alternative perçue est l’ordre ancien ou le chaos.
      En résumé je dirais que si les pauvres votent à droite c’est par dépolitisation (à laquelle des gens comme Barbier participent).

    • Je n’ai pas dit que c’etait « pire qu’ailleurs », la misogynie est très bien partagée entre riches et pauvres, gauche et droite, hommes et femmes, homos et héteros... mais ici par rapport à l’explication de Halimi que tu propose, c’est bien parce que certain·e·s pauvres adhèrent (comme certain·e·s riches) à cette idée que le pouvoir est une histoire de raideur phallique qui fait que cet « argument biblique » puisse servir encore.

      Mais c’est réducteur et caricatural cette question de « l’éfféminage », il y a de nombreux facteurs dans le fait que les gens votent contre leurs intérêts. Comme on parlait au départ de la biterie de Barbier je comprend qu’on s’oriente sur cet aspect, mais sur cette question je prefère par exemple le texte de Mona Chollet « Rêver contre soi-même »
      http://www.peripheries.net/article311.html
      ou ici le « syndrôme de l’avant dernier »
      http://www.slate.fr/story/54315/pauvres-vote-interet-economique
      et bien sur ce n’est que des exemples, il y a de nombreux facteurs qui me dépassent de très loin.

      Bonne suite de journée

    • @mad_meg ma réponse précédente était peut-être un peu courte mais effectivement, on est bien d’accord sur le fait que la misogynie soit répandue et donne prise dans de nombreux milieux à des arguments machistes, et sur le fait que des facteurs multiples font que les pauvres et votent contre eux-mêmes (c’est ce que détaillent entre autres Thomas Frank dans le bouquin dont je parlais, ainsi que @mona dans « Rêves de droite »)
      lien avec http://www.seenthis.net/messages/199547

  • Tartuffe Hollande Se Rendra Aux Obsèques De Nelson Mandela |
    Sébastien Fontenelle
    Bakchich

    http://www.bakchich.info/blogs/sebastien-fontenelle/tartuffe-hollande-se-rendra-aux-obseques-de-nelson-mandela

    mmédiatement après l’annonce du décès de Nelson Mandela, François Hollande, chef « socialiste » de l’État français, a rendu un vibrant hommage à ce « résistant exceptionnel » - à ce « combattant infatigable de l’apartheid » qui « l’aura terrassé par son courage, son obstination et sa persévérance », et qui « malgré les épreuves personnelles et les humiliations interminables d’une détention qui aura duré 27 ans, a pu non seulement renverser un régime abject, mais réconcilier les Sud-Africains et faire prévaloir la démocratie ».

     

    Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères de François Hollande, a quant à lui fait savoir qu’il « admirait d’autant plus » le défunt que la lutte contre l’apartheid a été l’un des « grands et constants engagements » de sa propre « vie ».

     

     

    Pour bien mesurer la portée de ces poignantes déclarations, il faut remonter le temps – jusqu’en 2008, par exemple.

     

    Cette année-là, comme l’expliquera Amira Haas (1), « une vingtaine de Sud-Africains – anciens activistes anti-apartheid, militantes féministes, défenseurs de l’égalité juridique et sociale, militants pour les droits des homosexuels et contre le déni politique de l’épidémie de sida, juristes et députés, en activité ou non – débarquent pour une visite guidée de quelques jours en Cisjordanie occupée ».

  • Un Intéressant Cas De Foutage De Gueule, par Sébastien Fontenelle | Bakchich

    http://www.bakchich.info/blogs/sebastien-fontenelle/un-interessant-cas-de-foutage-de-gueule

    Nous sommes donc (...) en présence d’un intéressant cas de foutage de gueule, où les mêmes rigolos considèrent très raisonnablement que le rap qui dénonce en Tunisie les « chiens » de la police et propose de les abattre doit évidemment être regardé comme l’expression artistique, un peu vive mais complètement légitime, d’une saine révolte…Mais théorisent que celui qui évoque en France « un autodafé pour ces chiens de Charlie Hebdo » doit au contraire être pris au premier degré, et dénoncé partout comme une incitation à la haine. Les animateurs de Charlie Hebdo aiment les rappeurs râpeux quand ils peuvent les diluer dans leur grande soupe au choc des civilisations – mais sinon ?

    A lire, sur Orient XXI
    Les rappeurs arabes au prisme de l’orientalisme
    http://orientxxi.info/magazine/les-rappeurs-arabes-au-prisme-de-l,0365

    #rap #culture #Tunisie #libertéexpression

  • Discussion avec Sébastien Fontenelle, auteur de Poste stressante (Seuil, 2013)
    http://cqfd-journal.org/Discussion-avec-Sebastien

    L’enquête de Sébastien Fontenelle révèle la gravité de la situation. En confrontant aux faits la parole de chacun, et en rappelant l’histoire d’un démantèlement qui a pris la valeur d’un symbole – celui des plus désastreuses conséquences de l’économie néolibérale –, il établit la responsabilité des dirigeants successifs,mais aussi des politiques, à commencer par les socialistes. Un terrible gâchis humain, que les salariés sont les seuls à payer. Parfois de leur vie.

  • « Si vous Avez Les Intestins Bien Accrochés »…, par Sébastien Fontenelle
    http://www.bakchich.info/blogs/sebastien-fontenelle/si-vous-avez-les-intestins-bien-accroches

    Cette semaine, l’hebdomadaire Marianne (décidément sédimenté dans son refus de céder aux intimidations des bien-pensant[e]s qui « font le jeu du Front national » en refusant notamment de constater que nous sommes submergé[e]s par une insécurité bigarrée) dit au monde « la vérité sur l’explosion des cambriolages » - et précise, d’emblée, que « cette hausse spectaculaire s’explique par une délinquance nouvelle venue d’ailleurs ».

    L’on apprend d’abord, dans l’épais papier de six pages qui porte cette révélation, que « le formidable mouvement vers la liberté » qu’a été « le printemps arabe » a (toutefois) été marqué, du bon côté de la Méditerranée, par « un relâchement du contrôle des frontières » - et que des « délinquants tunisiens » en ont profité pour s’infiltrer dans le boulevard Haussmann, 75008, Paris : « La flambée des cambriolages ou “vols de rue“ dans certains secteurs de la capitale leur est directement attribuée ».

    #racisme #xénophie
    Faudrait aussi un tag pour la #presse_poubelle

  • Pathétiques « Socialistes », par Sébastien Fontenelle
    http://www.bakchich.info/blogs/sebastien-fontenelle/cessez-de-grace-vos-inconvenantes-pitreries
    http://www.bakchich.info/sites/bakchich.info/files/u344/cliche_2013-10-16_16-44-39.jpg

    Entendons-nous bien : je sais parfaitement que le foutage de gueule est une composante essentielle de l’ADN des « socialistes », et qu’il serait (par conséquent) aussi vain de réclamer qu’ils se défassent de leur abominable manie de prendre les gens pour des con(ne)s que d’exiger, disons, que la pluie cesse de mouiller, et vite, steuplaît, parce que là, ça devient vraiment très chiant.

     

    Mais là, quand même : leur faux dercherie passe les limites du supportable.

     

    Parce que dans la vraie vie, c’est tous les jours, ou presque, depuis l’élection de Françoizollande, que des familles subissent le même odieux traitement qui vient d’être infligé à celle de Leonarda : l’interminable liste de ces indignités peut très utilement être consultée ici et là, et cette lecture pourra être complétée par le rappel que l’excellent M. Peillon, de l’Éducation nationale, a bubulé le mois dernier qu’il trouvait « inacceptable » que des petits nenfants soient ainsi déscolarisés – puis s’est (courageusement) tenu coi, durant que ces #déscolarisations continuaient.

  • Une Thérapie De Patrick Artus, par Sébastien Fontenelle
    http://www.bakchich.info/blogs/sebastien-fontenelle/une-therapie-de-patrick-artus

    Pour le dire autrement (et plus précisément) : pendant que l’ouvrier de l’industrie automobile françousque, par exemple, continue de bénéficier du versement, tous les mois, d’un salaire somptuaire (et d’une série presque infinie de facilités sociales) pour construire la Twingo –je te demande un peu -, Helmut – l’humble Helmut – sait se contenter, lui, de l’autre côté du Rhin, d’un modeste émolument délesté de toute CSG, alors qu’il fabrique des bagnoles qui passent de 0 à 100 kilomètres/heure en moins d’une nanoseconde.

  • « L’Abandon De l’Intérêt Général », par Sébastien Fontenelle
    http://www.bakchich.info/blogs/sebastien-fontenelle/labandon-de-linteret-general

    Il faudrait remonter loin dans le temps, sans doute à l’époque où les organisations syndicales et politiques n’étaient pas encore formées, pour trouver un État aussi complaisant aux riches et aux puissants, aussi dur aux faibles et aux isolés.

     

    (…) Dans sa quête du « marché parfait », le libéralisme économique présuppose que le seul moteur de la vie économique et sociale demeure le profit ; ce qui est bon pour l’entreprise serait nécessairement bénéfique pour la société.

     

    Dans cet univers, la reconnaissance du droit à la différence n’est plus que la reconnaissance des différences fondées sur l’argent ; le système est fondé sur quelques idées simples : les plus riches sont les plus dynamiques ; la puissance revient aux plus habiles ; les inégalités sociales résultant du profit sont légitimes.

  • « L’Occident face à l’islam » | Sebastien Fontenelle (Les mots sont importants)
    http://lmsi.net/L-Occident-face-a-l-islam

    Au mois d’octobre 2010 (deux années, donc, après avoir dit sur le même sujet quelques dérangeantes « vérités »), L’Express consacre sa couverture, et un consistant dossier, à la confrontation de « L’Occident face à l’islam ». Pour introduire sa (nouvelle) contribution à ce qui est devenu une discipline journalistique à part entière, l’hebdomadaire dresse le constat que : « des États-Unis à l’Europe, partout le débat s’envenime autour de la religion musulmane et des menaces que fait peser l’islamisme sur les sociétés occidentales ». Bien sûr, L’Express ne précise pas que cette envenimation (dont la réalité reste sujette à caution, puisque aussi bien ce « débat » n’est guère plus vif en 2010 qu’il ne l’était deux ou cinq ans plus tôt) pourrait bien être, pour partie, le résultat de l’insistance que la « grande » presse met à bûcheronner l’« arbre empoisonné » de l’islam, et des artifices qu’elle déploie dans cette fustigation. (...) Source : Les mots sont importants

  • Retour sur dix années d’islamophobie hebdomadaire (Première partie)

    par Sebastien Fontenelle
    22 novembre 2012

    L’actualité récente l’a encore démontré : la course est serrée, dans la presse hebdomadaire française, pour décrocher la palme de l’islamophobie. Si Le Point et Valeurs Actuelles ont dernièrement marqué des points, il convient de ne pas sous-estimer le potentiel d’un autre magazine, dirigé par l’incontournable Christophe Barbier : L’Express. C’est ce que vient opportunément nous rappeler le texte qui suit, extrait du fort recommandable livre de Sébastien Fontenelle, Les briseurs de tabous.

    http://lmsi.net/Les-verites-qui-derangent

    #islamophobie #journalisme #Sébastien_Fontenelle

  • « Les vérités qui dérangent » | Sébastien Fontenelle (Les mots sont importants)
    http://lmsi.net/Les-verites-qui-derangent

    L’actualité récente l’a encore démontré : la course est serrée, dans la presse hebdomadaire française, pour décrocher la palme de l’islamophobie. Si Le Point et Valeurs Actuelles ont dernièrement marqué des points, il convient de ne pas sous-estimer le potentiel d’un autre magazine, dirigé par l’incontournable Christophe Barbier : L’Express. C’est ce que vient opportunément nous rappeler le texte qui suit, extrait du fort recommandable livre de Sébastien Fontenelle, Les briseurs de tabous. Source : Les mots sont importants

  • Femen ou le fétichisme du dévoilement
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2012/10/17/les-femen-prennent-leurs-quartiers-a-la-goutte-d-or_1776339_3224.html

    L’article du « Monde » sur Femen France cite Safia Lebdi et Loubna Méliane, soit deux « militantes » historiques de Ni putes ni soumises - juste pour dire le degré de confiance qu’on peut leur accorder.

    Loubna Méliane, c’est la féministe telle que les aime Luc Le Vaillant (journaliste à « Libération », auteur de papiers grossièrement sexistes sur l’affaire DSK, d’un portrait inénarrable de Caroline De Haas, et j’en passe), comme en témoignait ce portrait qu’il lui avait consacré en 2004 :

    Ces jours-ci, il y a des femmes voilées qui défilent, asservies volontaires à l’obscurantisme. Face à elles, cheveux au vent, jupe en jeans et bas résille, fière de son indépendance sur ses talons vacillants, se dresse Loubna Méliane, fille des Lumières et partisane du vivre libre, en pensées, en actions et en émotions.

    http://www.liberation.fr/portrait/0101474918-d-une-autre-etoffe

    (Sur Le Vaillant, voir cette chronique de Sébastien Fontenelle : http://www.politis.fr/Ca-Serait-Bien-Que-Les-Coince-e-s,15801.html
    )

    Les premières photos des actions des pin-ups de Femen France me donnent envie de reproduire ce passage de « Beauté fatale » :

    La lumière représente, dans notre monde, un déterminant
    culturel puissant. Nous manifestons une foi profonde et obstinée dans les vertus de l’exposition, au point de nier la violence qu’elle implique. Nous sommes persuadés qu’il est bon d’en montrer le plus possible, que du dévoilement viendra une forme de révélation, de délivrance. Seule la honte paraît pouvoir justifier que l’on veuille garder des choses pour soi. Cette conviction anime les invités de la téléréalité, comme les candidates de "Belle toute nue", sur M6. L’émission vise à « réconcilier avec leur corps » des femmes qui se trouvent trop grosses, en les faisant poser ou défiler nues ou en sous-vêtements, leur image géante étant projetée sur un mur à Paris et soumise au jugement des passants. La démarche séduit d’autant plus qu’elle se présente comme une déclaration de guerre à des normes tyranniques. Sous le titre « Nues et fières de l’être ! », le magazine "Glamour" constate que, au-delà de cette émission, la pratique consistant à se faire photographier nue séduit les jeunes femmes : « De plus en plus de filles comme nous se déshabillent pour une séance photo. Pour une pub, un blog ou un magazine de mode, elles sont prêtes à poser nues sans rougir. » Dans le porno, remarque Stéphane Rose, l’épilation intégrale, mais aussi les positions acrobatiques des acteurs pour que la caméra puisse filmer la pénétration en gros plan répondent à la volonté de « voir plus, voir mieux ». Devant les émissions mettant en scène des opérations de chirurgie esthétique, un chroniqueur télé note l’« acharnement mis à “dégager le visage”, à “donner le goût d’être visible” ». "Elle" publie un article intitulé « Déplanquez-vous ! », afin d’apprendre à la lectrice à s’habiller de manière à montrer son corps. Et une chirurgienne américaine attribue le succès de son activité au fait que les vêtements ont des coupes de plus en plus ajustées, des tailles de plus en plus basses : « Je suis obligée de faire les abdominoplasties de plus en plus bas. Je leur dis d’apporter un bikini ou un jeans, et on travaille à partir de là. Mais ils sont coupés si bas que n’importe qui serait désavantagé en les portant. Et leurs vêtements de sport : ce ne sont pas des tee-shirts, mais carrément des soutiens-gorge, avec des bas très moulants, et cela les amène dans mon cabinet. » Plusieurs de ses confrères confirment cette observation ; ils notent aussi que la mode de l’épilation intégrale a provoqué une hausse directe du nombre de vaginoplasties.

    Cette obsession de la visibilité tend à donner raison au philosophe Alain Badiou lorsqu’il interprétait en ces termes, dans une tribune, la loi française sur le voile à l’école : « Une fille doit montrer ce qu’elle a à vendre. Elle doit exposer sa marchandise. […] On croyait avoir compris qu’un droit féminin intangible est de ne se déshabiller que devant celui (ou celle) qu’on a choisi(e) pour ce faire. Mais non. Il est impératif d’esquisser le déshabillage à tout instant. Qui garde à couvert ce qu’il met sur le marché n’est pas un marchand loyal. On soutiendra ceci, qui est assez curieux : la loi sur le foulard est une loi capitaliste pure. Elle ordonne que la féminité soit exposée. Autrement dit, que la circulation sous paradigme marchand du corps féminin soit obligatoire. Elle interdit en la matière – et chez les adolescentes, plaque sensible de l’univers subjectif entier – toute réserve. »

    Nous vivons dans un monde surexposé. Et elle vient de loin,
    cette lumière qui est à la fois, en effet, celle d’un supermarché et celle d’un laboratoire. À la fausse rationalité d’essence marchande et industrielle qui nous gouverne s’ajoute une réminiscence de la posture scientifique conquérante héritée du XIXe siècle : l’ambition de parvenir à une objectivité totale, à un éclairage exhaustif du réel, à l’élucidation de tous les mystères de l’univers par le savoir humain, en faisant de la raison froide l’unique instrument
    de la connaissance.

    #femmes #voile #Femen

    • Effectivement, cela ne peut pas avoir la même signification chez nous où le corps des femmes est « surexposé » et marchandisé. Je me souviens du passage de « Beauté fatale » que vous citez de son propre livre. Je m’écarte ici « un poil » de ce passage, pour y revenir. La mise à nu ce n’est pas forcément se dévoiler. le nu peut aveugler le regard. « Voyez mon corps », et on ne voit plus que le corps. Je ne sais pas si on ne voit plus que le corps des manifestantes où si on fait attention à leurs revendications.

    • FEMEN-ism in International Women’s Issues on Persephone Magazine.
      http://persephonemagazine.com/2012/02/09/femen-ism

      FEMEN gets a lot of attention, fights the stereotype that feminists are man-hating hulks of testosterone-y estrogen, and their performances can be seen as a parody on the status quo. BUT, with no understanding of who is funding the group, as well as the use of a very specific type of topless woman in their protests, it is hard to see the group as anything other than a misogynist’s dream of what feminism is supposed to be.

    • En tout cas elles dérangent ces #Pussy Riot ou #Femen, leurs actions révoltent autant la majorité des féministes que les intégristes ou les bourgeois.
      Je remarque qu’elles visent les minorités intégristes religieuses cathos type Civitas, les musulmans pro burkas, ou les orthodoxes de l’Est et combattre des minorités c’est un peu con en France.
      Franchement, j’hésite entre un mouvement artistique (on n’aime ou pas) du 21 e siècle, street art et performances où elles se produisent comme des objets c’est certain, et une publicité de la cause ukrainienne ou russe de départ.
      J’ai tendance à penser que les micro mouvements de ce type se développeront dans tous les secteurs politiques et pas seulement le féminisme et qu’il faut plus se demander à quoi ces micro mouvements tentent de résister, au poids de la religion et des dictatures cela me semble évident.

  • La Honte N’Éblouit Pas Les Yeux Des « Socialistes » | Sébastien Fontenelle (Vive le feu !)
    http://www.politis.fr/La-Honte-N-Eblouit-Pas-Les-Yeux,19702.html

    Aujourd’hui, les ami(e)s : nous allons, si tu veux bien, mesurer le taux de félonie des « socialistes » français. Plus précisément : nous allons vérifier si ces personnages sont vraiment d’impénitents renégats – ou si c’est encore pire que ça. Pour cela, nous allons nous replonger, 32 ans après sa publication, dans un livre écrit par quelques-uns d’entre eux, et paru en 1980 - sous le titre : L’Agression. L’État-Giscard contre le Secteur public [1]. Il s’agit, comme tu l’auras probablement deviné, d’une dénonciation au vitriol des menées antisociales de la droite régnante d’alors (au pouvoir depuis 1974). Source : Vive le feu !

  • Quand Charlie Hebdo fait de l’humour…
    Par Sébastien Fontenelle
    jeu, 20/09/2012| Bakchich
    http://www.bakchich.info/medias/2012/09/20/quand-charlie-hebdo-fait-de-lhumour-61700

    Ainsi, « pour le spectateur, l’image suggérait que les Juifs, en faisant ces choses repoussantes, n’étaient plus des êtres humains, mais d’une espèce voisine de celle du cochon. Cela leur déniait la dignité d’homme.

    Par la suite – dans de plus tardives époques : la tradition de ces abjectes caricatures s’est renforcée.

    Et bien sûr : les nazis l’ont perpétuée - dans les pages, notamment, de l’hebdomadaire Der Stürmer, qui ne dédaignait point d’user, pour mieux diffuser son venin antisémite, de la « pornographie » et des « caricatures ».

    Aujourd’hui, ces atrocités tombent évidemment sous le coup de la loi, qui les punit sévèrement (1).

    Mais heureusement, il reste les musulmans : ça serait quand même dommage, que Charlie Hebdo ne puisse plus faire d’humour…

    #Xénophobie

    • C’est un problème, ces comparaisons avec les juifs dans les années 30 ; que pédagogiquement, cela serve à faire comprendre que le contexte est extrêmement important et que ne pas le prendre en compte en se drapant derrière des préceptes absolus relève de la bêtise, c’est une chose, mais cette comparaison sans nuance laisse penser que les situations sont similaires, ce qui est absurde. Que les musulmans soient discriminés en France, c’est indéniable et il faut le combattre ; mais prétendre qu’ils sont dans la même situation que les juifs en Allemagne dans les années 30 est ridicule.

    • Je n’ai pas lu cela ( même situation) dans l’article de Sébastien Fontenelle.
      Cet article démontre que sans connaître l’histoire médiévale de la caricature, « d’instinct » quand il s’agit de déshumaniser l’autre, les mêmes réflexes reviennent.

    • En effet, j’avais lu la comparaison avec les années 30 ailleurs ; ceci dit celle avec les porcs moyennageux ne me parait pas beaucoup plus pertinente si l’on se réfère au dessin de Charb visé (certes nul et pas très drôle, mais y établir une relation directe me parait audacieux).

  • Un peu moins confiant par Sébastien Fontenelle
    http://cqfd-journal.org/Un-peu-moins-confiant

    Je lis ce matin chez les camarades du Diplo que « le programme du nouveau président » Françoizollande, pour tiédasse et « suffisamment modéré pour ne pas alarmer “les marchés” » qu’il soit, aurait du moins ceci d’un peu appréciable qu’il donnerait « un coup d’arrêt à la légitimation des thèmes xénophobes par le chef de l’État » dans laquelle le sarkozysme s’est journalièrement complu, tout au long des cinq années de permanente dégueulasserie que nous venons d’endurer – et sinon, je pourrais continuer cette phrase pendant quelques supplémentaires plombes encore, en y mettant plein de virgules et de tirets, puis quelques parenthèses, mais là, tout de suite, et pour une fois, j’y tiens pas plus que ça, alors si tu veux bien je vais l’arrêter ici, merci.

    Personnellement, et puisque tu me demandes (avec beaucoup d’urbanité) mon point de vue : je suis, pour ce qui touche à ce point, un peu moins confiant que les camarades du Diplo.

  • Laurent Joffrin se foutrait-il ? par Sébastien Fontenelle
    http://cqfd-journal.org/Laurent-Joffrin-se-foutrait-il

    Dans Le Nouvel Observateur (rires), cette semaine, le taulier, Laurent Joffrin, pique une monstrueuse colère contre « l’hebdomadaire mondialement connu The Economist », qui a eu, quelques jours plus tôt, l’à peine croyable effronterie de narrer que « la France » est à son avis « dans le déni des réalités économiques les plus élémentaires », et de lui dispenser une sévère leçon de capitalisme, du style, maintenant, les mangeurs de grenouilles, faut vous réduire la dépense publique, ou sinon vous allez finir comme des putains de Grec(que)s.

    Ça lui gonfle si fort les winnies, à Laurent Joffrin, qu’il se met à gueuler, dans un éditorial, que The Economist, « contrairement à ce que beaucoup de Français pensent », n’est pas du tout « un journal impartial » (comme est par exemple Le Nouvel Observateur [rires]), mais bien, plutôt, une publication dédiée au soutien, « par tout moyen », du « libre-échangisme » et de « l’économie de marché », qui « défend les thèses les plus libérales avec une rigidité exemplaire » – et bim, prends donc ça dans ta gueule, maudit Rosbif.

    The Economist ? C’est un « perroquet journalistique » qui, « quels que soient l’année, la saison ou le siècle, soutiendra qu’il faut diminuer les impôts, alléger les règlements, faire reculer les funestes idées d’égalité ou de justice, et surtout oublier Keynes et tous les socialisants de la terre ».

    The Economist ? C’est un « périodique militant et dogmatique », dont les « articles, tous issus du même moule, défendent depuis un siècle et demi les mêmes idées sommaires et immobiles ».

    The Economist ? « C’est la Pravda du capital » !

  • Pour Le Changement, Finalement : Faudra Encore Attendre Un Peu | Sébastien Fontenelle (Vive le feu !)
    http://www.politis.fr/Pour-Le-Changement-Finalement,18442.html

    Immédiatement après avoir pris ses fonctions de nouveau ministre de la Sûreté de l’État : Manuel Valls a enfilé son imper mastic, façon commissaire Maigret circa 1959, pour se rendre, incontinent, et comme faisait toujours Claude Guéant (CFTCG), à Marseille (Bouches-du-Rhône), qui est pour ces gens-là un endroit hautement symbolique, puisque pas moins de quatorze individus y ont déjà été abattus « depuis le début de l’année » dans des « règlements de comptes » [1] - comme nous l’ont doctement expliqué nos ami(e)s les journalistes (NALJ) sur un ton qui suggérait assez nettement qu’ils n’avaient rien vu de tel depuis l’assassinat de plein de bootleggers par le lâche Al Capone, le 14 février 1929. (...) Source : Vive le feu !

  • Repassez plus tard, j’ai « dîner » par Sébastien Fontenelle
    http://cqfd-journal.org/Repassez-plus-tard-j-ai-diner

    Comme des représentants du Conseil français du culte musulman (CFCM) le priaient au tout début du mois de décembre dernier, par un circonstancié courrier, de leur accorder une audience où ils ambitionnaient – que d’effronterie – de lui montrer que les actes islamophobes avaient encore augmenté de 34 % en 2011 (après avoir déjà explosé en 2010), Nicolas Sarkozy, chef sortant de l’État français (NS, CSDL’ÉF), leur a tout de suite répondu qu’à chaque fois qu’un(e) musulman(e) est injurié(e) c’est une affaire nationale fait répondre un mois plus tard, par son petit personnel de maison, qu’il était grave overbooké, et que ç’allait par conséquent point être possible du tout qu’on lui mette dans l’agenda une délégation de fils d’Allah, mais qu’il transmettait la complainte du CFCM à son fidèle Glaude, ministre von Staatssicherheit, à des fins de suivi du dossier : ce n’est donc pas comme si le gars leur avait directement claqué la porte dans la gueule, mais force est de constater que ça y ressemble quand même un peu beaucoup.

  • Où L’On Voit Que, Des Fois, Laurent Joffrin Varie (Dans Sa Perception Du « Rapport Entre Les Écrits Ou Les Paroles D’Un Côté, Les Actes De L’Autre ») | Sébastien Fontenelle (Vive le feu !)
    http://www.politis.fr/Ou-L-On-Voit-Que-Des-Fois-Laurent,17758.html

    1. Au mois de juillet 2011, Anders Behring Breivik assassine à Oslo plusieurs dizaines de ses compatriotes. Il a rédigé, avant de perpétrer son crime, un interminable manifeste de plus de 1.500 pages, d’où ressort qu’il se voit comme un « révolutionnaire conservateur » en guerre contre le « politiquement correct », qu’il regarde comme une « idéologie totalitaire » (dédiée à la subversion des « valeurs traditionnelles ») qui d’après lui prépare, par sa « promotion du multiculturalisme », l’« islamisation de l’Europe ». Source : Vive le feu !