person:salah hamouri

  • Question de Meyer Habib sur les "Groupuscules antisionistes" et réponse de Laurent Nunez
    http://www.assemblee-nationale.fr/15/cri/2018-2019/20190157.asp#P1626343
    http://videos.assemblee-nationale.fr/video.7290176_5c6c09a9e83a3.2eme-seance--questions-au-gou

    Texte :

    M. le président . La parole est à M.. Meyer Habib.

    M. Meyer Habib . Monsieur le Premier ministre, le 20 août 1899, en pleine Affaire Dreyfus, était organisée à Paris, comme aujourd’hui, une grande manifestation contre l’antisémitisme. Car déjà, les extrêmes se retrouvaient dans la détestation du Juif, synonyme de pouvoir, d’argent et de théories du complot. C’est dans ce terreau de haine qu’est né à Paris, rue Cambon, sous la plume de Theodor Herzl, le sionisme moderne, mouvement d’émancipation nationale du peuple juif. Pourtant samedi dernier à Paris, on entendait : « Barre-toi sale sioniste ! », « Rentre à Tel-Aviv ! », « La France, elle est à nous ! »... Tel est le triste visage de l’antisémitisme en 2019. Dans un contexte de crise sociale, la parole antisémite se libère, et par un tour de passe-passe sémantique, « Juif » est devenu « sioniste », on ne dit plus : « sale Juif », mais : « sale sioniste », plus politiquement correct. L’idée que le peuple juif n’a pas droit à un État, c’est l’antisémitisme par excellence.

    M. Jean-Paul Lecoq . Non !

    M. Meyer Habib . Le boycott d’Israël, le BDS – Boycott, Désinvestissment, Sanctions – prôné par certains à l’extrême gauche, c’est de l’antisémitisme !

    Plusieurs députés du groupe GDR . Non !

    M. Meyer Habib . Glorifier à l’Assemblée des terroristes qui ont assassiné des dizaines de civils israéliens parce que juifs, c’est de l’antisémitisme ! Et ceux-là même, Insoumis et communistes, qui ont quitté en bloc cet hémicycle quand j’ai dénoncé le terroriste Salah Hamouri… Quand on attise la haine depuis des années, il est bien hypocrite de manifester contre l’antisémitisme !

    M. Jean-Paul Lecoq . J’espère que le Premier ministre va vous répondre ! Vous appelez ça l’unité nationale ? Diviseur !

    M. Meyer Habib . De l’extrême gauche à l’ultra-droite en passant par la mouvance islamiste, « sioniste » est devenu le signe de ralliement de ceux qui vomissent le système, la République, les élites : Rothschild, Macron, les francs-maçons... Dans les banlieues désertées par les Juifs, un antisémitisme arabo-musulman sévit sur fond d’islamo-gauchisme et de haine d’Israël. Pour tous ceux-là, le Juif est l’homme à abattre. C’est la triste réalité : d’abord les Juifs, et après la France. (Exclamations sur les bancs du groupe GDR..)

    M. Jean-Paul Lecoq . Vous tenez un discours de haine !

    M. Stéphane Peu . Les communistes étaient dans les camps avec les Juifs !

    M. Meyer Habib . Monsieur le Premier ministre, le 16 juillet 2017, le président Macron déclarait très justement que l’antisionisme était la forme réinventée de l’antisémitisme. Aujourd’hui, il hésite à le pénaliser : un pas en avant ; deux pas en arrière. En attendant douze Français ont été tués parce que juifs, sur fond d’antisionisme ! Monsieur le Premier ministre, fin des grands discours et place aux actes, ou je crains que ces Français quittent massivement la France !
    –----------
    Un député brandit une banderole. Mme Sonia Krimi l’applaudit. – Vives exclamations sur les bancs du groupe UDI-Agir et sur de nombreux bancs du groupe LR.)

    On doit l’interruption de Meyer Habib à l’ex-député LREM Sébastien Nadot qui dénonce la vente d’armes de la France à l’Arabie Saoudite en brandissant une banderole « La France tue au Yémen »
    –----------
    M. le président . Monsieur Nadot, remettez immédiatement cette banderole aux huissiers. Ce comportement non seulement interrompt inutilement la parole de notre collègue Meyer Habib mais, de surcroît, je me dois de vous faire un rappel à l’ordre qui sera inscrit au procès-verbal. (Applaudissements sur divers bancs.)

    Monsieur Habib, vous avez la parole.

    M. Meyer Habib . Je vous remercie, monsieur le président. Je voulais terminer en disant que le président Macron avait déclaré très justement que l’antisionisme était la forme réinventée de l’antisémitisme. Aujourd’hui, il hésite à pénaliser l’antisionisme et c’est pourquoi je demande au Premier ministre de passer aux actes car je crains que les Français juifs quittent massivement la France. (Applaudissements sur les bancs des groupes UDI-Agir et sur quelques bancs du groupe LaREM.)

    M. le président . La parole est à M.. le secrétaire d’État auprès du ministre de l’intérieur.

    M. Laurent Nunez , secrétaire d’État auprès du ministre de l’intérieur . Monsieur le député, nous avons eu souvent l’occasion, vous et moi, de discuter de la question du lien entre l’antisionisme et l’antisémitisme. En répondant à Mme Constance Le Grip, j’ai expliqué ce qu’est le délit d’antisémitisme. L’antisionisme, vous le savez, c’est autre chose puisqu’il s’agit d’un positionnement politique consistant à critiquer la politique d’Israël au nom de ce que certains considèrent comme une forme de liberté d’expression.

    Une fois rappelé cela, monsieur le député, j’ajoute que je ne suis pas naïf : il ne m’a pas échappé que derrière le faux-nez de l’antisionisme pouvait se cacher de l’antisémitisme. Et vous savez très bien que c’est un phénomène que le ministère suit avec beaucoup de vigilance. Les groupuscules antisionistes sont surveillés de près par les services et retiennent toute notre attention. Je vous confirme qu’il existe en ce domaine une jurisprudence, que nous appliquons au cas par cas : chaque fois qu’au regard des caractéristiques de l’auteur et du contexte dans lequel des propos antisionistes ont été tenus, leur caractère antisémite peut être retenu quand ils ne sont que le faux-nez de l’antisémitisme. Mais nous le faisons à droit constant, les textes en vigueur, consacrés par la jurisprudence, nous le permettent déjà. Je peux vous dire que plusieurs mouvements recueillent toute notre attention – vous avez cité le BDS – et que nous sommes attentifs à la commission éventuelle de délits pénaux et aussi à ce que, derrière des slogans antisionistes, ne se cachent pas de l’antisémitisme.

    Mais encore une fois, monsieur le député, nous agissons à droit constant, la jurisprudence nous le permet, et il ne semble pas au Gouvernement nécessaire à ce stade de pénaliser l’antisionisme en tant que tel. Nous le faisons chaque fois qu’eu égard au contexte et aux caractéristiques de l’auteur, nous sommes en droit de considérer qu’il y a antisémitisme. Il sera à cet égard intéressant de voir dans quel sens pencheront les tribunaux lorsque auront été interpellés, comme nous le souhaitons tous le plus vite possible, les auteurs des injures contre M. Finkielkraut. (Applaudissements sur plusieurs bancs des groupes LaREM, MODEM et GDR.)

    #antisémitisme #antisionisme #Palestine #censure #Liberté_d'expression #BDS #criminalisation_des_militants #Meyer_Habib

  • Une diplomatie honteuse - [UJFP]
    mardi 11 décembre 2018 par le Bureau national de l’UJFP
    http://www.ujfp.org/spip.php?article6834

    En cette fin d’année 2018, quand on fait le bilan de tout ce qu’a fait la France en tant qu’État à propos de la Palestine et d’Israël, on ne peut qu’être consterné.

    Salah Hamouri, citoyen français, a passé plus d’un an en prison en Israël sans procès. Aucune protestation publique. Au contraire, pendant cette détention, le président Macron a donné plusieurs fois l’accolade à son « cher Bibi ».

    Pas plus de réaction face aux arrestations massives d’enfants, à la détention d’Ahed Tamimi ou de la députée Khalida Jarrar qui est en prison sans jugement depuis juillet 2017.

    Depuis le 30 mars 2018, l’armée israélienne assassine comme dans un stand de tir des manifestant-e-s désarmé-e-s dans la bande de Gaza. Il y a à ce jour 230 mort-e-s et des milliers d’estropié-e-s, victimes des balles explosives, armes formellement interdites. Pas un mot de la France contre ce carnage prémédité. Ce silence permet que le crime continue et se renouvelle régulièrement chaque vendredi. (...)

  • PARIS S’EMBRASE, PAROLES DE GILETS JAUNES, MACRON À L’HEURE DU CHOIX, SALAH HAMOURI
    Le Média
    Diffusé le 3 déc. 2018
    https://www.youtube.com/watch?v=yXyKOnmCRRE


    à partir de 23:00

    ▶ L’AUTRE INTERVIEW - SALAH HAMOURI : LE CAUCHEMAR DE SA DÉTENTION EN ISRAËL Hassina Mechaï reçoit dans les locaux du Média l’avocat Franco-palestinien, Salah Hamouri, ce résident de Jérusalem qui a été placé en détention administrative par Israel, puis libéré le 30 septembre 2018. On avait d’ailleurs reçu, pour en parler, sa compagne, Elsa Lefort. Et je vous invite à retrouver sur les réseaux sociaux du Média, Facebook, Twitter, son face cam.

  • INTERVIEW – Salah Hamouri : « Les Israéliens nous maintiennent tous dans une grande prison »
    Middle East Eye - Elodie Farge - 27 octobre 2018
    https://www.middleeasteye.net/fr/reportages/interview-salah-hamouri-les-isra-liens-nous-maintiennent-tous-dans-un

    (...) MEE : Certains parlent de l’acharnement d’Israël à votre encontre, à quelle fin selon vous ? Incarneriez-vous quelque chose dont les autorités israéliennes auraient peur ?

    SH : Je pense que l’occupation israélienne harcèle tout le peuple palestinien, pas moi uniquement. Je fais partie de ce peuple donc je subis un acharnement.

    L’occupation israélienne harcèle tout le peuple palestinien, pas moi uniquement

    C’est vrai que je sens une pression spéciale sur moi pour me faire partir. Je ne sais pas si je suis considéré comme un symbole ou pas mais je crois que leur objectif me concernant est véritablement de me pousser à l’exil en utilisant ma famille comme moyen de pression.

    MEE : Pensez-vous que la diplomatie française ait contribué à votre libération ?

    SH : Je pense que la diplomatie française n’a pas agi suffisamment pour obtenir ma liberté. Parce qu’à partir du moment où il n’y avait aucune charge contre moi, la France aurait dû taper du poing sur la table des négociations.

    « Les autorités françaises doivent avoir du courage et défendre le droit de tous les citoyens français », rappelle Salah Hamouri (AFP)

    Je pense que la diplomatie française n’a pas agi suffisamment pour obtenir ma liberté

    La France peut, si elle s’en donne les moyens, être une puissance respectée. À mon avis, la France a trop tardé à réagir, me concernant. Les efforts faits finalement auraient dû l’être dès le premier jour de ma détention et avec vigueur. (...)

    #Salah_Hamouri

  • Chantons pour eux, pas contre eux
    Dominique Grange (chanteuse engagée à perpétuité), Fête de l’Huma, le 15 septembre 2018
    https://www.bdsfrance.org/temoignage-chantons-pour-eux-pas-contre-eux-dominique-grange

    Un grand merci, tout d’abord, aux camarades de BDS qui m’ont invitée. Je suis touchée et fière d’avoir ici, aujourd’hui, l’opportunité de pouvoir publiquement réaffirmer mon soutien au peuple palestinien et mon adhésion profonde et entière à toute forme de Boycott impulsé par la Campagne BDS, notamment ce boycott culturel qu’exercent de nombreux artistes dans de nombreux pays, à l’égard d’un régime qui bafoue quotidiennement les principes fondamentaux du Droit International et de la Justice, violant les droits humains d’un peuple qu’il a spolié de ses biens et de ses terres et pratiquant le terrorisme d’État contre qui ose lui résister.

    Pour moi, cette prise de conscience a pris racine il y a déjà longtemps. Je sais où et comment ça a commencé : je suis de cette génération née pendant, ou juste après la seconde guerre mondiale, une génération dont les familles ont vécu l’occupation de la France par l’Allemagne nazie, ou en ont été chassées pour être expédiées vers les camps de la mort. Et en grandissant, j’ai entendu, puis lu les témoignages de ce qu’elles ont subi tout au long de ces cinq années sous la botte ennemie, quand seuls régnaient, l’arbitraire et la terreur -avec le soutien d’un gouvernement collaborationniste- et que la résistance populaire, à mesure qu’elle s’organisait, était l’objet de représailles sanglantes. Notre génération a grandi avec cette menace et la hantise que tout cela puisse recommencer…

    D’autres guerres ont ensuite éclaté, mais elles étaient différentes : des guerres de Libération nationale, cette fois. J’étais encore petite au moment de la guerre d’Indochine, puis adolescente pendant la guerre d’Algérie, que le gouvernement français nomma tout d’abord « les évènements » d’Algérie ! Peu à peu, des mots nouveaux sont entrés dans ma tête via les nouvelles qui nous parvenaient sur l’unique chaîne d’une petite télé en noir et blanc que mon père avait achetée pour suivre les « Actualités » : impérialisme, colonisation, pacification, nettoyage, racisme, torture…mais aussi Front de Libération Nationale, Lutte armée, Guerre populaire, Résistance à l’occupant, Moudjahids… Alors, à partir de la Guerre d’Algérie, bien qu’encore très jeune, j’ai choisi mon camp.

    En mai 68, le rejet de l’oppression et de toute forme d’autoritarisme a trouvé un terreau idéal au sein de notre génération dont les vingt ou trente premières années de vie venaient d’être si profondément marquées par les guerres. Nous étions prêts car notre conscience révolutionnaire s’était forgée dans les échos de luttes dans lesquelles nous nous reconnaissions : luttes anticolonialistes et anti-impérialistes, pour l’émancipation et l’autonomie des peuples.

    En février 1969, sont nés les premiers Comités Palestine, à l’initiative de la Gauche prolétarienne et d’ouvriers maghrébins proches, pour « soutenir la lutte révolutionnaire du peuple palestinien contre le sionisme et contre l’impérialisme -avec à sa tête l’impérialisme américain-, et appuyer activement le mouvement de Libération Nationale de la Palestine ». La cause du peuple palestinien est alors devenue celle de nombreux jeunes comme moi, que le mouvement révolutionnaire de mai 68 avait mis en mouvement et qui ne s’avouaient pas vaincus par l’apparent « retour à la normale », ni par la répression policière dont ils avaient parfois été l’objet, pour la première fois de leur vie. Le massacre dit « de Septembre noir » (en 1970) par l’armée du roi Hussein de Jordanie dans les camps de réfugiés palestiniens fit près de 3.500 victimes et environ 11.000 blessés. Ce crime de masse contre le peuple palestinien a mobilisé très largement les travailleurs arabes en France et également toute une partie de la jeunesse, lycéens, étudiants, intellectuels, artistes, y compris dans des actions de rue violemment réprimées, au quartier latin, à l’Ambassade de Jordanie… Depuis lors, beaucoup d’entre nous avons soutenu sans réserve la résistance du peuple palestinien. Aussi, au jour d’aujourd’hui, cinquante après, le boycott culturel d’Israël est pour moi non seulement une évidence mais un devoir. Les artistes portent une responsabilité énorme lorsqu’ils acceptent d’aller pratiquer leur art en public, à l’invitation de ce gouvernement israélien scélérat et de son armée terroriste qui, depuis 70 ans, inflige à tout un peuple, dans la plus totale impunité et le silence des nations, humiliations, spoliations, violences, actes de torture, incarcérations et détentions administratives sans fin (comme pour Salah Hamouri), punitions collectives, expulsions, destructions de maisons, violations des libertés les plus essentielles, assassinats… !

    La saison croisée France-Israël ne peut pas nous laisser sans réaction face à une aussi grossière entreprise de blanchiment de crimes. Que les Francofollies, entre autre, – le Festival fondé par Jean-Louis Foulquier en 1985 pour donner une nouvelle tribune à la jeune et bonne chanson française engagée – puissent être ainsi « exportées » vers Israël sans la moindre protestation de ceux qui ont contribué à lui donner son essor – Renaud, Lavilliers… entre autres ! –, est parfaitement insupportable. Nombre d’artistes revendiquent un certain apolitisme, une neutralité de bon ton qui leur évite de s’interroger sur le contexte dans lequel ils vont exercer leur art et de comprendre qui ils servent en acceptant de le faire dans un Etat ultras-sécuritaire où, contrairement à ce qu’on leur fait miroiter, « il ne fait pas bon vivre » pour tout le monde ! Cette soi-disant « neutralité » ne peut que réjouir ceux qui oppriment les Palestiniens. Aussi, les artistes ont-ils un rôle essentiel à jouer : nous n’avons pas le droit de rester neutres ! Mais sans doute un grand nombre ne l’a-t-il pas encore compris … L’appel au boycott par des organisations de la société civile palestinienne est pourtant une forme de résistance simple qui nous est proposée pour en finir avec une « collaboration » culturelle qui ne peut trouver d’excuses tant que le gouvernement israélien poursuivra impunément sa politique de colonisation et d’apartheid.

    En 2010, je suis allée chanter à Ramallah, en Cisjordanie occupée et par la suite, j’ai écrit une chanson, « Détruisons le Mur ! », pour témoigner de la douleur, de l’enfermement, de l’interdiction du droit au retour pour les exilés, et de toutes les injustices que subissent chaque jour les Palestiniens soumis à l’apartheid israélien. Parce qu’elle témoigne de la réalité, cette chanson est mon boycott à moi pour contribuer à désamorcer toute tentative de blanchiment de crimes de la part d’Israël…Je regrette seulement que le silence de nombre de mes « collègues » chanteur(se)s concernant l’occupation israélienne reste assourdissant. Pourquoi ne se sont-ils/elles pas élevé(e)s massivement contre les bombardements qui ont dévasté Gaza en 2008, puis en 2014 ? Pourquoi ne les entend-on pas aujourd’hui, protester contre les tireurs d’élite israéliens qui, chaque vendredi depuis le 30 mars 2018, lors de la Grande Marche du Retour, assassinent des enfants palestiniens, des membres des équipes de secours, des journalistes, des photographes, en blessant et en mutilant des milliers d’autres ? Je le répète, nous les chanteur(se)s, avons une responsabilité particulière parce que nous sommes « visibles » et « audibles » ! Nous paraissons en public, nous avons des micros pour porter la voix des plus faibles, de ceux qui n’ont pas la parole et résistent jour après jour, souvent au prix de leur liberté, voire de leurs vies. Aussi, j’espère que cet appel à la solidarité sera entendu et que nous serons nombreux à poursuivre le boycott de la Saison croisée France-Israël, les Francofollies, l’Eurovision, et toute manifestation culturelle organisée par Israël dans le but de masquer sa politique criminelle, raciste et génocidaire à l’égard du Peuple palestinien.

    Et puisque nous, chanteurs/chanteuses, avons le pouvoir de briser le silence, refusons de nous rendre complices de ces crimes et soutenons la résistance héroïque des Palestiniens contre la colonisation et l’occupation militaire :

    CHANTONS POUR EUX, PAS CONTRE EUX !

    Rappel, sa vidéo de 2015 : Détruisons le mur !
    https://www.youtube.com/watch?v=wRDdqDluwNg

    #Palestine #France #solidarité #Dominique_Grange #Musique #Chanson #BDS #Boycott_culturel #histoire

  • La lettre de Salah Hamouri après sa sortie de prison
    Le courrier de l\’Atlas - Par Nadir Dendoune - le mercredi 3 octobre 2018
    http://www.lecourrierdelatlas.com/proche-orient-la-lettre-de-salah-hamouri-apres-sa-sortie-de-pris

    Salah Hamouri détenu arbitrairement en Israël depuis le 23 août 2017, a été libéré ce dimanche 30 septembre. Cet avocat franco-palestinien a adressé une lettre à tous ceux qui ont plaidé en sa faveur durant sa détention.

    Cher·e·s ami·e·s,

    Me voici enfin libéré, après 13 mois de détention, dans une sombre prison de l’occupation. 13 mois sans jamais connaître le motif de ma détention. 13 mois sans savoir quand je retrouverai la liberté. (...)

    #Salah_Hamouri

  • Elsa Lefort (comité Salah Hamouri) : « Israël veut vider Jérusalem de sa population arabe. »
    Regards - Ajoutée le 2 oct. 2018
    https://www.youtube.com/watch?v=d_LeAI1a-zM&feature=youtu.be

    L’avocat franco-palestinien, incarcéré depuis un an dans les geôles israéliennes - sans raison formelle, a été libéré dimanche dernier. Mais de quelle liberté dispose-t-il réellement ? Son épouse, Elsa Lefort, porte-parole du comité de soutien à Salah Hamouri, est l’invitée de #LaMidinale.

    #Salah_Hamouri

  • CP-salah-hamouri-libre.pdf
    http://libertepoursalah.fr/wp-content/uploads/2016/07/CP-salah-hamouri-libre.pdf

    COMMUNIQUÉ DE PRESSE d’Elsa Lefort , 30 septembre 2018

    SALAH HAMOURI ENFIN LIBÉRÉ

    Salah Hamouri est enfin sorti de la prison du Néguev où il était enfermé depuis 13 mois, suite à une décision strictement politique du gouvernement Netanyahu.

    J’ai donc la joie de vous l’annoncer : Salah Hamouri est enfin libéré !

    C’est lui, et personne d’autre, qui nous a annoncé la nouvelle de sa sortie. C’est totalement incroyable mais c’est particulièrement significatif.

    Les plus hautes autorités françaises, jusqu’à la dernière minute et malgré nos demandes, nous ont expliqué qu’elles ne « savaient pas » ce qu’il adviendrait le 30 septembre quant à la libération de Salah Hamouri. Il convient de savoir aussi qu’un rendez-vous accepté en juillet entre le Président Emmanuel Macron et moi-même a été annulé brutalement au mois d’août.
    L’engagement élyséen a été rompu tandis que le Président recevait un député franco-israélien particulièrement extrémiste qui avait injurié Salah dans l’hémicycle. On peut difficilement faire plus complaisant avec les autorités israéliennes et ses inconditionnels soutiens français ! (...)

  • Israël : le Franco-Palestinien Salah Hamouri libéré
    RFI - Publié le 30-09-2018
    http://www.rfi.fr/moyen-orient/20180930-israel-le-franco-palestinien-salah-hamouri-libere-apres-plus-an-detenti

    L’avocat franco-palestinien Salah Hamouri, 33 ans, a été libéré de prison dimanche après plus d’un an de détention administrative en Israël. Il lui est interdit de célébrer sa libération et de participer à des activités militantes pendant 30 jours. Il a rejoint le domicile familial à Jérusalem-Est.

    Dans leur maison située dans un faubourg de Jérusalem-Est, les parents de Salah Hamouri, ont mis de la musique en fond sonore, même si l’avocat franco-palestinien a interdiction de fêter sa libération. Après 13 mois de prison, il fait son retour sous des cris de surprise, rapporte notre correspondante à Jérusalem, Marine Vlahovic.

    Soupçonné de conduire des « activités illégales » en Cisjordanie et à Jérusalem et placé en détention administrative, c’est à dire sans inculpation, ni vrai procès, le trentenaire dénonce une arrestation arbitraire.

    « Il n’y a rien qui explique pourquoi ils sont venus. Ils n’y a aucune charge. Rien. »

    Désormais libre, Salah Hamouri a un objectif : retrouver sa femme française et son fils, qui sont interdits de territoire par Israël depuis bientôt deux ans.

    « Le retour de ma femme et de mon enfant, c’est un deuxième combat pour moi, parce que je sais bien que le seul but pour les Israéliens c’est de se débarrasser de moi. Ils veulent m’obliger à sortir du pays. Ça je ne veux pas, c’est une décision définitive pour moi. Moi je reste là. Ils me manquent beaucoup, mais malgré cela, le moral ça va. Et j’espère que pour le reste des prisonniers, ils vont sortir au plus vite. »

    Selon des organisations de défense des droits des prisonniers, 450 palestiniens sont incarcérés en Israël sous le régime de la détention administrative.

    #Salah_Hamouri

    • Israël libère l’avocat franco-palestinien Salah Hamouri, après plus d’un an de prison
      LE MONDE | 30.09.2018 à 16h59 • Mis à jour le 01.10.2018 à 09h37 | Par Piotr Smolar (Jérusalem, correspondant)
      https://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2018/09/30/apres-plus-d-un-an-de-detention-israel-libere-l-avocat-franco-palestinien-sa

      L’homme de 33 ans avait été arrêté à Jérusalem le 23 août 2017. Les accusations portées contre lui sont restées confidentielles, comme c’est souvent le cas pour les détentions administratives.
      (...)
      Il a été libéré sous certaines conditions, notamment celle de limiter ses activités militantes pour la cause palestinienne. Celui qui a passé l’essentiel de sa détention administrative dans la prison de Ketziot dans le désert du Néguev raconte volontiers le quotidien de son expérience derrière les barreaux. Dans la section III, six tentes de vingt détenus, lits superposés. Chaque jour, réveil à 6 h 30, inspection. Puis on s’occupe comme on peut :

      « Avec mon expérience de la prison, je savais qu’il fallait rendre chaque journée utile, et ne pas fixer les murs ou compter les étoiles. On essayait d’améliorer notre niveau culturel, de courir un peu, de faire des pompes. J’ai donné des cours d’histoire de la Palestine, de français aussi. »

      Son surnom : « le Français ». « C’est mieux que son dernier passage en prison, où on l’appelait Sarkozy ! », rit sa mère, qui est française. Emprisonné pour la première fois en 2005, Salah Hamouri est une figure emblématique en France des réseaux propalestiniens. Il estime que Paris n’a pas tout fait pour accélérer sa libération, malgré la visite consulaire mensuelle. « Je sais que mon dossier était dérangeant et que les relations avec Israël sont spéciales », affirme-t-il

    • France Diplomatie
      Israël - Libération de Salah Hamouri (30 septembre 2018)
      https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/dossiers-pays/israel-territoires-palestiniens/relations-bilaterales/evenements/article/israel-liberation-de-salah-hamouri-30-09-18

      La France se réjouit de la libération hier de notre compatriote Salah Hamouri, en faveur duquel le Président de la République et le ministre de l’Europe et des affaires étrangères sont intervenus à plusieurs reprises auprès du Premier ministre israélien.

      Au cours des treize mois de la détention administrative de notre compatriote, les autorités consulaires françaises lui ont rendu régulièrement visite.

      Nous souhaitons à présent que l’épouse et le fils de Salah Hamouri puissent obtenir le droit de se rendre à Jérusalem pour le retrouver.

  • Salah Hamouri, un an dans les limbes de la justice israélienne
    Libération - Par Guillaume Gendron, Correspondant à Tel-Aviv — 26 août 2018 à 20:06
    http://www.liberation.fr/planete/2018/08/26/salah-hamouri-un-an-dans-les-limbes-de-la-justice-israelienne_1674653

    Né à Jérusalem d’un père palestinien et d’une mère française, le binational de 33 ans a passé la moitié de sa vie d’adulte en prison. Denise Hamouri, qui vit toujours à Jérusalem-Est, égrène les sentences : « Trois mois de prison au lycée pour avoir collé des affiches, quatre mois à la fac, puis sept ans. »
    Icône

    La dernière correspond à sa condamnation en 2005 pour sa participation, selon la justice israélienne, à une cellule du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) qui planifiait l’assassinat d’Ovadia Yossef, grand rabbin cofondateur du parti religieux Shass. Malgré l’absence de preuve matérielle, Hamouri, qui n’a jamais reconnu les faits, avait choisi de plaider coupable en échange d’un accord divisant la peine encourue par deux.

    Durant son incarcération, il devient l’icône des réseaux français pro-palestiniens qui le considèrent comme un « prisonnier politique » et réclament sa libération, alors que la France, présidée par Nicolas Sarkozy, s’affaire sur le sort de Gilad Shalit, ce soldat franco-israélien tombé aux mains du Hamas.

    A sa sortie de prison en 2011 (dans le cadre des accords Shalit, justement), Hamouri, qui a entamé des études de droit à l’ombre, enchaîne les conférences et rejoint Addameer, une association de soutien aux prisonniers palestiniens. Il épouse la fille du président de son comité de soutien, l’ex-député communiste Jean-Claude Lefort.

    Pour Elsa Lefort, expulsée d’Israël en janvier 2016 avec le jeune fils du couple, c’est ce non-renoncement au militantisme qui est visé par les autorités israéliennes : « A chaque retour en Israël, il était interrogé, on lui mettait la pression : "Pourquoi tu ne restes pas en France, un si beau pays… Tu n’y auras pas de problèmes…" Le but est de le pousser à quitter Jérusalem. » La dernière arrestation d’Hamouri, souligne Elsa Lefort, a eu lieu trois jours après qu’il a passé l’examen du barreau palestinien.

  • Les détentions administratives, un Guantanamo israélien

    https://orientxxi.info/magazine/les-detentions-administratives-un-guantanamo-israelien,2039

    Quand la communauté juive de Palestine dénonçait les lois qui servent aujourd’hui contre les Palestiniens en général, et Salah Hamouri en particulier

    La communauté juive s’était en son temps violemment opposée à cette législation. (…) Une de ces manifestations fut un meeting organisé par l’Association des juristes juifs de Palestine, auquel assistèrent 400 avocats juifs, le 7 février 1946. On pouvait entendre le Dr M. Dunkelblum (nommé ensuite membre de la Haute Cour de justice d’Israël) : « Ces ordonnances constituent (…), une violation flagrante des principes fondamentaux de la légalité, de la justice, de la discipline. Elles légalisent le plus parfait arbitraire des autorités militaires et administratives. (…) Les Defense Regulations dépouillent les citoyens de leurs droits et confèrent aux autorités des pouvoirs illimités.

    Encore plus intéressantes furent les paroles prononcées par le Dr Bernard Joseph de l’Agence juive (devenu le Dr Dov Joseph, plus tard ministre de la Justice) : « La question que posent ces ordonnances est la suivante : seront-nous tous soumis au terrorisme légal ? (…) Le citoyen n’a aucune garantie contre une arrestation à vie sans jugement, aucune garantie de liberté individuelle. Il n’existe pas de possibilité de recours contre les actes du commandement. (...) Il n’est pas nécessaire qu’un délit soit réellement commis. Il suffit qu’une décision soit prise dans un bureau, et le destin d’un homme est fixé. (…) Entre la liberté et l’anarchie, il n’y a pas d’alternative. On ne peut pas demander au citoyen de se plier à une législation qui le met hors-la-loi ».

    M. J. Shapira [futur ministre israélien de la justice], s’exprima de manière encore plus violente : « Le régime instauré avec la promulgation des Defense Regulations en Palestine n’a son équivalent dans aucun pays civilisé. Même en Allemagne nazie il n’existait pas de telles lois. Ce qui se passait à Maidanek3 et ailleurs était contraire à la lettre écrite de la loi. (…) Nous devons déclarer à la face du monde : les Defense Regulations minent les fondements de la loi. (…) Le transfert d’une grande partie de la juridiction civile à une juridiction exclusive ou parallèle des tribunaux militaires signifie la négation de la loi elle-même ».

    À la fin du meeting, les résolutions suivantes furent adoptées :
    1) Les Defense Regulations privent les citoyens de leurs libertés fondamentales ;
    2) Elles (…) instaurent un régime d’arbitraire sans aucun contrôle juridique.

  • Solidarité avec Jean-Claude Lefort - [UJFP]
    jeudi 16 août 2018 par le Bureau national de l’UJFP
    http://www.ujfp.org/spip.php?article6595

    Jean-Claude Lefort, ancien président de l’AFPS et militant pour la libération de Salah Hamouri, avocat français et palestinien détenu administratif (c’est-à-dire sans procès et sans accès à un quelconque dossier d’accusation) en Israël depuis près d’un an, reçoit d’un certain Didier Blum ce message privé : « Attention aux balles perdues, fils de pute ».

    #Salah_Hamouri

  • Questions publiques au gouvernement français
    31 juil. 2018 Par Pierre Stambul Blog : Le blog de pierre Stambul
    https://blogs.mediapart.fr/pierre-stambul/blog/310718/questions-publiques-au-gouvernement-francais

    Monsieur Emmanuel Macron, Monsieur Edouard Philippe, Monsieur Jean-Yves Le Drian,

    Vos discours sont lisses quand vous parlez d’Israël/Palestine. Vous prenez un ton grave pour parler de paix, de sécurité. Mais vos actes disent le contraire.

    Alors répondez aux vraies questions :

    Al Awda, bateau de la flottille de la liberté en route pour Gaza a été arraisonné en eaux internationales par la marine israélienne à cinquante milles nautiques de Gaza. Il y a eu des blessés et tous les passagers ont été transférés dans la prison de Givon. Cet acte est-il légal, oui ou non ?

    L’article 224-6 du code pénal dit que « Le fait de s’emparer ou de prendre le contrôle par violence ou menace de violence d’un aéronef, d’un navire ou de tout autre moyen de transport à bord desquels des personnes ont pris place, ainsi que d’une plate-forme fixe située sur le plateau continental, est puni de vingt ans de réclusion criminelle. » Allez-vous poursuivre en justice l’État d’Israël conformément à nos lois que vous avez le devoir de faire appliquer ?

    Après Salah Hamouri détenu sans procès depuis de nombreux mois, c’est Sarah Katz, citoyenne française également, qui est en prison en Israël. Pourquoi n’avez-vous pas fait une déclaration publique exigeant sa libération ?

    Pourquoi vos services (cellule de crise du Ministère des Affaires Étrangères ou Consulat de France à Tel-Aviv) sont-ils à la limite de l’impolitesse et ne montrent aucune intention d’aide réelle quand on les interroge sur le sort de Sarah Katz ? Vous la jugez coupable de quelque chose ?

    Deux millions de Gazaouis vivent depuis de nombreuses années dans une prison à ciel fermé bouclée par terre, par mer et par air. Approuvez-vous ce blocus inhumain ?

    Les soldats israéliens ont tiré impunément sur une foule désarmée à plusieurs reprises à Gaza. On en est à 150 mort·e·s et 15 000 blessé·e·s. Les balles explosives sont interdites contre les éléphants mais on les utilise contre les Gazaouis. Vous n’avez rien à dire là-dessus ? Pourquoi ce silence ? Vous approuvez ? (...)

    #Flottille #Gaza

  • Dix Français proposent à Netanyahou de prendre la place de Salah Hamouri en prison
    2 juil. 2018 Par René Backmann
    https://blogs.mediapart.fr/rene-backmann/blog/020718/dix-francais-proposent-netanyahou-de-prendre-la-place-de-salah-hamou

    Malgré les démarches d’Emmanuel Macron et du ministère des affaires étrangères, le gouvernement israélien vient de prolonger de trois mois la détention administrative, sans procès ni charge, du jeune avocat franco-palestinien qui a déjà passé dix mois dans une prison israélienne.

    Dix personnalités à la retraite – dont plusieurs anciens parlementaires – ont adressé jeudi une lettre au premier ministre israélien Benjamin Netanyahou [Lire ici le texte de la lettre : https://static.mediapart.fr/files/2018/07/02/lettre-sh.pdf ] dans laquelle ils lui proposent d’être emprisonnés en Israël à la place de la Salah Hamouri, jeune avocat franco-palestinien né et résidant à Jérusalem, détenu administrativement en Israël depuis le 23 août 2017 sans procès et sans qu’aucune charge ait été retenue contre lui.

  • Palestine. Le « cher Bibi » emprisonne Salah Hamouri pour trois mois de plus
    L’Humanité – Jeudi, 28 Juin, 2018
    Pierre Barbancey
    https://www.humanite.fr/palestine-le-cher-bibi-emprisonne-salah-hamouri-pour-trois-mois-de-plus-657

    La nouvelle est tombée. Sèche comme le claquement d’une porte de prison : la détention administrative de l’avocat franco-palestinien Salah Hamouri, qui devait se terminer ce 30 juin, a été renouvelée pour trois mois sur ordre du ministre de la Défense israélien, Avigdor Lieberman.
    (...)
    Interrogé par l’Humanité hier, le ministère français des Affaires étrangères n’a pas souhaité réagir immédiatement « compte tenu de la complexité de la situation de M. Hamouri que nous suivons avec attention », en attente d’« un retour détaillé » des diplomates sur place.

    #Salah_Hamouri

    • Salah Hamouri : la France botte en touche une nouvelle fois
      Vendredi, 29 Juin, 2018 - Pierre Barbancey
      https://www.humanite.fr/salah-hamouri-la-france-botte-en-touche-une-nouvelle-fois-657547

      Jeudi, nous avons reçu un communiqué du ministère des Affaires étrangères. « Nous ne pouvons que regretter cette décision, sur laquelle doit se prononcer la justice israélienne dans les prochains jours », peut-on lire, soulignant que « nous n’avons cessé, depuis l’arrestation de M. Hamouri, de transmettre des demandes précises aux autorités israéliennes, pour qu’il soit mis fin au régime de sa détention administrative. ». On ne ne sait pas quelles sont ces demandes. Demande de dossier ? Demande de libération ? Ce mot n’apparait qu’en fin de communiqué en ces termes : « Dans l’attente de sa libération, que nous espérons rapide, M. Salah Hamouri continuera de bénéficier de la protection consulaire prévue par la Convention de Vienne, au titre de laquelle il a pu recevoir, depuis le début de sa détention, des visites régulières des autorités consulaires françaises ». Voilà ! Le ministère « espère » la libération de Salah Hamouri en évoquant les interventions du président, dont la dernière en date du 5 juin, lorsqu’il a reçu en grandes pompes Netanyahu. Emmanuel Macron a « renouvelé notre demande qu’il soit mis fin à la détention administrative de M. Salah Hamouri. Ces demandes faites par le président de la République et le ministre sont relayées avec constance auprès des autorités israéliennes en vue de leur mise en œuvre. »

      Mais de libération il n’en est toujours pas question.

    • Israël - Situation de Salah Hammouri
      https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/dossiers-pays/israel-territoires-palestiniens/article/israel-situation-de-salah-hammouri
      28 juin 2018

      Le ministère de la Défense israélien a notifié à Salah Hammouri la prolongation de sa détention administrative pour une durée de trois mois. Nous ne pouvons que regretter cette décision sur laquelle la justice israélienne doit se prononcer dans les prochains jours.

      Comme Jean-Yves Le Drian l’a dit à l’Assemblée nationale le 22 février, « nous n’avons cessé, depuis l’arrestation de Salah Hammouri, de transmettre des demandes précises aux autorités israéliennes, pour qu’il soit mis fin au régime de sa détention administrative ». Lors de ses entretiens avec le Premier ministre israélien, le président de la République a lui-même évoqué la situation de Salah Hammouri et a demandé qu’il soit mis fin à sa détention administrative.

      Dans l’attente de sa libération, que nous espérons rapide, Salah Hammouri continuera de bénéficier de la protection consulaire prévue par la Convention de Vienne, au titre de laquelle il a pu recevoir, depuis le début de sa détention, des visites régulières des autorités consulaires françaises.

  • Palestine. L’ONU dénonce la détention de Salah Hamouri
    Pierre Barbancey | Lundi, 28 Mai, 2018 | L’Humanité
    https://www.humanite.fr/palestine-lonu-denonce-la-detention-de-salah-hamouri-655926

    Le groupe de travail du Conseil des droits de l’homme des Nations unies vient de publier un rapport concernant l’avocat franco-palestinien et estime que celui-ci doit être libéré immédiatement.

    Fait rare qui montre la gravité de la situation : le groupe de travail du Conseil des droits de l’homme de l’ONU dédié aux détentions arbitraires vient de publier un rapport sur Salah Hamouri. Depuis le 23 août 2017, l’avocat franco-palestinien est en détention. Simple, au départ (il a été arrêté en toute illégalité à son domicile de Jérusalem-Est, occupée par Israël depuis 1967), transformée ensuite en détention administrative. Aux six mois exigés par le ministre de la Défense, Avigdor Lieberman, se sont ensuite ajoutés quatre-vingt-dix jours. Pourquoi ? Personne ne le sait. Le dossier est secret et même les défenseurs de Salah Hamouri n’en connaissent pas le contenu ! Tous les recours, y compris devant la Haute Cour de justice d’Israël, ont été rejetés. (...)

  • Salah Hamouri menacé de trois mois de prison supplémentaires Salah Hamouri menacé de trois mois de prison supplémentaires
    Pierre Barbancey | Jeudi, 24 Mai, 2018 | L’Humanité
    https://www.humanite.fr/salah-hamouri-menace-de-trois-mois-de-prison-supplementaires-655807

    En détention administrative depuis le mois d’août, l’avocat franco-palestinien devrait sortir le 30 juin. Mais les sbires de Netanyahou s’acharnent.

    La « justice » israélienne vient d’annoncer que l’avocat franco-palestinien Salah Hamouri restera en prison jusqu’au 30 juin et n’exclut pas de renouveler pour trois mois l’ordre de détention administrative sous prétexte que de nouveaux éléments secrets se sont ajoutés au dossier tout aussi secret. Israël montre ainsi qu’il entend agir sur tous les fronts pour faire taire toutes les voix remettant en cause l’occupation des territoires palestiniens et la colonisation.

    #Salah_Hamouri

  • Ivry : la préfecture s’oppose au portrait de Salah Hamouri sur la façade de la mairie
    Le Parisien | 06 mai 2018,
    http://www.leparisien.fr/val-de-marne-94/ivry-la-prefecture-s-oppose-au-portrait-de-salah-hamouri-sur-la-facade-de

    Les services de l’Etat jugent « cette prise de position » contraire au « principe de neutralité imposé aux collectivités territoriales ». Le maire PCF se dit stupéfait.

    « Cette prise de position est de nature à compromettre le respect du principe de neutralité imposé aux collectivités territoriales. » Voilà ce que la préfecture du Val-de-Marne pense du portrait affiché depuis six mois sur la façade de la mairie d’Ivry-sur-Seine. Les services de l’Etat l’ont fait savoir par courrier, quinze jours après que le visage de Salah Hamouri, peint par l’artiste C215, a été vandalisé. L’œuvre est en cours de restauration depuis.

    #Salah_Hamouri

  • Carhaix. Salah Hamouri, citoyen d’honneur à l’unanimité
    Par Ouest-France Modifié le 26/04/2018 à 09h59
    https://www.ouest-france.fr/bretagne/carhaix-plouguer-29270/carhaix-salah-hamouri-citoyen-d-honneur-l-unanimite-5721657

    L’avocat franco-palestinien, actuellement emprisonné, a été fait citoyen d’honneur de la ville, mardi, lors du conseil municipal.

    La dernière délibération du conseil municipal proposait aux élus de faire Salah Hamouri citoyen d’honneur de la ville de Carhaix. Cet avocat franco-palestinien, spécialisé dans la défense des Droits de l’Homme, est détenu de façon arbitraire depuis plusieurs mois en Israël. La délibération a été votée à l’unanimité par les élus

    #Salah_Hamouri

  • « En France, pour être traité comme un citoyen à part entière, il vaut mieux s’appeler Romain que Salah ». Elsa Lefort, épouse de Salah Hamouri
    http://www.lecourrierdelatlas.com/politique-en-france-pour-etre-traite-comme-un-citoyen-a-part-ent

    Après avoir espéré en vain une mobilisation des autorités françaises pour faire libérer son mari Salah Hamouri, Elsa Lefort est aujourd’hui pleine de désillusions. Source : Le courrier de l’Atlas

  • La détention administrative de Salah Hamouri est renouvelée ! La France est humiliée mais le combat continue
    https://nantes.indymedia.org/articles/40263

    Avidgor Liberman, ministre de la défense israélien a signé le renouvellement de la détention de Salah Hamouri, avocat franco-palestinien, arbitrairement incarcéré par Israël depuis le 23.07.2017. Cette détention est prolongée de 4 mois, renouvelables. L’arbitraire et l’injustice les plus absolus continuent. À l’arbitraire de l’Etat israélien s’ajoute les responsabilités de la France qui, au-delà de ses affirmations, n’a pas mis en œuvre des moyens conséquents dont elle dispose pour faire libérer un Français, victime d’un arbitraire politique qui lui vaut une détention totalement injuste à l’étranger.

    #Guerre #Racisme #Resistances #antifascisme #Guerre,Racisme,Resistances,antifascisme

  • Renouvellement de la détention administrative de Salah Hamouri
    Par Nadir Dendoune | le jeudi 22 février 2018

    http://www.lecourrierdelatlas.com/le-procureur-demande-le-renouvellement-de-la-detention-administr

    On s’y attendait : le procureur, ainsi que le Shin Bet (services secrets israéliens) viennent de demander le renouvellement de la détention administrative de Salah Hamouri, avocat franco-palestinien détenu en Israël depuis le 23 août et censé sortir de prison dans quelques jours, le 28 février.

    Mais rien n’est joué pour autant. "C’est la procédure normale : les différents acteurs sont consultés (services secrets et « justice ») puis le dossier va au ministre de la Défense. C’est lui qui au final tranchera", précise le comité de soutien de Salah Hamouri.(...)

  • Il faut « exiger la fin des pratiques de détentions qui constituent une violation des droits des enfants » en Israël
    Etienne Balibar, professeur émérite de philosophie, université de Paris- Ouest ; Pierre Barbancey, journaliste ; Michel Benassayag, psychanaliste et philosophe ; Rony Brauman, médecin et essayiste ; Alain Brossat, professeur de philosophie ; Marie Buisson, FERC CGT ; Cybèle David, animatrice de la fédération SUD éducation ; Alain Gresh, directeur du journal en ligne Orient XXI. info ; Bernadette Groison, secrétaire générale de la FSU ; Nacira Guénif, sociologue, université Paris-8 ; Kaddour Hadadi, artiste (HK) ; Geneviève Jacques, présidente de la Cimade ; Nicole Lapierre, socio-anthropologue ; Jean Etienne de Linarès,délégué général de l’ACAT ; Gilles Manceron, historien ; Malik Salembour, président de la LDH ; Sylvie Tissot, sociologue ; Dominique Vidal, collaborateur du Monde diplomatique, Le Monde, le 23 janvier 2018
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2018/01/23/il-faut-exiger-la-fin-des-pratiques-de-detentions-qui-constituent-une-violat

    Tribune. Nous sollicitons le soutien du président de la République et son intervention pour l’arrêt de la détention d’enfants palestiniens dans les prisons israéliennes. Nous voulons en particulier attirer son attention sur le cas de Ahed Tamimi poursuivie par le gouvernement israélien : le 15 décembre dernier Mohamed Tamimi 15 ans est atteint à la tête par une balle de métal recouverte de caoutchouc tirée à courte de distance par des soldats de l’armée d’occupation israélienne. Le jeune garçon était dans un état critique et sa cousine Ahed Tamimi, âgée de 16 ans, était visiblement bouleversée par l’annonce de son état et la gravité de ses blessures.

    Ces mêmes soldats ont approché une heure plus tard la maison familiale, et Ahed les a frappés en leur criant de partir. Ce moment filmé par sa mère et diffusé sur les réseaux sociaux montre le courage d’une adolescente affrontant à mains nues deux soldats lourdement armés.

    Le 19 décembre 2017, Ahed Tamimi est enlevée chez elle en pleine nuit par l’armée puis traduite devant un tribunal militaire. Les douze motifs d’inculpation retenus contre elle lui font courir le risque de 12 ans de prison. Les tribunaux militaires israéliens ne traitent que des cas de prisonniers palestiniens avec un taux de condamnation de 99,74 %. Ainsi, l’avenir de Ahed Tamimi paraît sombre sans notre intervention.

    Nous lui demandons d’apporter urgemment son soutien à la libération immédiate de Ahed Tamimi et à la levée de toutes les charges retenues contre elle.

    Le cas de Ahed Tamimi n’est pas isolé. Selon l’association Defense of Children International-Palestine, Israël poursuit chaque année de 500 à 700 enfants devant des tribunaux militaires, certains âgés de 12 ans, et détient en prison une moyenne de 200 enfants en toute période.

    Selon les enquêtes des agences des Nations unies, dont l’Unicef, Human Right Watch, B’tselem, Amnesty International, and Defense for Children International – Palestine, trois enfants arrêtés sur quatre subissent des violences lors de leur arrestation ou des interrogatoires. Ils sont fréquemment arrêtés lors de descentes nocturnes dans leur foyer ; 85 % des enfants palestiniens arrêtés ont les yeux bandés et 95 % sont menottés.

    Ils sont privés d’accès à un avocat, de visite de leurs parents durant les interrogatoires et sont forcés de signer des aveux. Ils sont souvent placés en « détention administrative », pouvant ainsi être détenus plusieurs mois sans inculpation ni procès. Leurs centres de détention souvent situés hors des territoires occupés en Israël, rendent les visites de leurs familles difficiles. L’usage des cellules d’isolement pour les interrogatoires d’enfant est une pratique assimilée à la torture par la loi internationale.

    Le rapport de l’Unicef de 2013 « Enfants en détention militaire israélienne » conclut : « la maltraitance des enfants au contact du système militaire de détention semble être généralisée, systémique et institutionnalisée tout au long du processus, depuis le moment de leur arrestation jusqu’à la poursuite en justice de l’enfant, son éventuelle condamnation et l’application de la peine ».

    Nous demandons au président Emmanuel Macron de prendre contact d’urgence avec les autorités israéliennes pour exiger que cessent enfin des pratiques de détentions qui constituent une violation des droits des enfants, des droits humains et du droit international.

    Nous lui rappelons qu’à ce jour, notre compatriote Salah Hamouri demeure lui aussi dans les geôles israéliennes, victime de la même procédure inique de « détention administrative ».

    La France doit agir pour que Ahed Tamimi et tous les autres enfants palestiniens prisonniers retrouvent leur foyer dans les plus brefs délais. On ne saurait regarder ailleurs alors que des enfants et l’un de nos compatriotes sont détenus illégalement loin de leurs familles.

    #Palestine #Ahed_Tamimi #enfants #prisons #Salah_Hamouri

  • Emmanuel Macron demande à Netanyahou la libération de Salah Hamouri
    Par Nadir Dendoune | le lundi 15 janvier 2018

    http://www.lecourrierdelatlas.com/palestine-emmanuel-macron-demande-a-netanyahou-la-liberation-de-

    Vaut mieux que tard que jamais. Après plusieurs mois d’hésitations, la diplomatie française semble enfin se bouger pour son compatriote Salah Hamouri détenu arbitrairement en Israël depuis le 23 août.

    Dans un courrier adressé à plusieurs responsables associatifs, début janvier, le cabinet de la Présidence a indiqué que « le président de la République a évoqué le sujet avec Benjamin Netanyahou, Premier ministre d’Israël, lors de leur rencontre, le 10 décembre dernier, et a demandé la libération de Monsieur Hamouri ».
    (...)
    Le 31 décembre dernier, l’administration pénitentiaire israélienne avait informé Salah Hamouri de son transfert immédiat de la prison du Néguev (Qeziot) vers celle de Meggido située au sud-est d’Haïfa. Une décision prise en guise de mesure punitive, suite à l’interview donnée par Salah Hamouri à nos confrères de l’Humanité, via l’intermédiaire de ses avocats.

    #Salah_Hamouri