person:salah hamouri

  • Face aux menaces du gouvernement israélien, le réseau Barghouthi décide de reporter | Le Club de Mediapart
    7 nov. 2017 Par Patrice Leclerc Blog : L’opinion d’un maire d’une ville populaire
    https://blogs.mediapart.fr/patriceleclerc/blog/171117/face-aux-menaces-du-gouvernement-israelien-le-reseau-barghouthi-deci

    Suite à cette rencontre, nous avons décidé de reporter à une date ultérieure notre délégation. En effet, la montée des pressions par le gouvernement israélien sur nos partenaires israéliens et palestiniens, sa stratégie de la tension, ne permet pas d’assurer la sécurité de la délégation. Nous n’aurions pas pu assurer notre programme de rencontres avec des parlementaires israéliens à la Knesset et l’autorité palestinienne à la Muqata, ainsi qu’avec des ONG.

    L’attitude du gouvernement israélien marque un durcissement liberticide important, un mépris de la République française et de ses élu-e-s. Pour la première fois, le gouvernement israélien a publié une liste d’élu-e-s et parlementaires français-e-s interdit-e-s d’entrée de territoire.

    Le réseau Barghouthi condamne cette décision de l’extrême droite israélienne au pouvoir. Cette attitude a cependant permis de médiatiser la cause que nous défendons pour la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens, notamment Marwan Barghouthi et notre compatriote Salah Hamouri.(...)

  • VIDÉO - Les députés LFI et PCF quittent l’hémicycle pendant une question de Meyer Habib, qui les accuse de « soutenir des terroristes » palestiniens
    Etienne Baldit | le 15 novembre 2017
    http://lelab.europe1.fr/video-les-deputes-lfi-quittent-lhemicycle-pendant-une-question-de-meye

    Gros moment de tension pendant les questions au gouvernement, mercredi 15 novembre à l’Assemblée nationale. Les députés de La France insoumise et du Parti communiste ont ostensiblement quitté l’hémicycle, scandalisés par une question du député Constructif Meyer Habib (élu des Français de l’étranger, sa circonscription comprend notamment l’État d’Israël) qui s’indignait du soutien de la France à Salah Hamouri, un avocat franco-palestinien placé en détention administrative en Israël depuis le 23 août.
    Une séquence qui s’est déroulée dans un certain brouhaha et qui a causé la colère ou l’embarras de plusieurs députés y compris dans les rangs de Meyer Habib (par ailleurs connu pour avoir remercié le « Tout Puissant » pour son élection), comme on peut le voir dans cette vidéo :

    http://www.dailymotion.com/video/x69byv7

    Réponse de Nathalie Loiseau
    http://www.assemblee-nationale.fr/15/cri/2017-2018/20180055.asp#P1095152

    Mme Nathalie Loiseau , ministre chargée des affaires européennes. Monsieur le député, comme vous l’avez indiqué, les autorités israéliennes ont annoncé leur refus d’accueillir sur leur territoire une délégation de députés, de sénateurs et de députés européens français.
    Un député du groupe REM. C’est honteux !
    M. Aurélien Pradié. C’est normal !
    Mme Nathalie Loiseau , ministre. Cette délégation se déplaçait dans le cadre d’une visite organisée par l’Association France Palestine Solidarité. Les membres de cette délégation avaient annoncé auparavant qu’ils souhaitaient rencontrer Marwan Barghouti et l’avocat franco-palestinien Salah Hamouri, tous deux emprisonnés. Il s’agit d’une décision souveraine d’Israël.
    M. Claude Goasguen. Voilà !
    Mme Nathalie Loiseau, ministre. Nous la respectons. Est-ce à dire que nous l’approuvons ? Je ne le crois pas, car nous souhaitons que les parlementaires français aient partout accès à l’ensemble des interlocuteurs qu’ils veulent rencontrer pour remplir leur mission d’information. (Applaudissements sur les bancs des groupes REM, MODEM et NG.) Nous y sommes attentifs en Israël aussi bien que partout où les élus français se rendent.
    En ce qui concerne plus spécifiquement la situation de Salah Hamouri, je tiens à redire ici que, dès lors qu’il s’agit de l’un de compatriotes, il a pleinement droit, comme tous les Français emprisonnés à travers le monde, à la protection consulaire, conformément à la Convention de Vienne. (Applaudissements sur quelques bancs des groupes REM, MODEM et NG.)
    Nous avons signalé aux autorités israéliennes toute l’attention que nous portons à sa situation, et nous avons fait part de notre préoccupation face au recours extensif à la détention administrative. Qu’en est-il en effet de Salah Hamouri ? La conséquence de sa détention administrative est que, arrêté le 23 août dernier, il ignore, tout comme son avocat ou nous-mêmes, les charges qui sont retenues contre lui. Nous continuons à demander le plein respect des droits de notre compatriote et, oui, à espérer sa libération rapide. (Applaudissements sur quelques bancs du groupe REM.)
    Ces échanges se poursuivent ; soyez assuré, monsieur le député, que cela ne remet nullement en cause la qualité des liens qui unissent Israël et la France. (Applaudissements sur les bancs du groupe REM et sur plusieurs bancs du groupe MODEM.)

  • Le gouvernement israélien s’apprête à refouler sept élus français
    http://www.lefigaro.fr/international/2017/11
    par Cyrille Louis, Correspondant à Jérusalem | Mis à jour le 13/11/2017 à 18:37 /13/01003-20171113ARTFIG00250-le-gouvernement-israelien-s-apprete-a-refouler-sept-elus-francais.php

    Pierre Laurent, Clémentine Autain, Patrick Le Hyaric ou encore Pascal Durand viennent d’être déclarés persona non grata. Ils devaient entamer ce week-end une visite en Israël et dans les Territoires palestiniens.

    Le ministère israélien de la Sécurité intérieure a annoncé lundi vouloir interdire l’entrée de son territoire à sept élus français, dont le secrétaire national du PCF, qui prévoient d’atterrir ce week-end à Tel Aviv pour une visite de cinq jours en Israël et dans les Territoires palestiniens. Ils font partie d’une délégation de vingt parlementaires et élus locaux qui avait indiqué un peu plus tôt dans la journée vouloir, à l’occasion de ce déplacement, « alerter sur la situation des près de 6000 prisonniers politiques palestiniens ».

    Certains membres de ce groupe d’élus issus du Parti communiste et de la France insoumise avaient annoncé leur intention de rencontrer Marwan Barghouti, haut cadre du Fatah incarcéré en Israël depuis une quinzaine d’années. Condamné à plusieurs peines de prison à perpétuité pour son implication dans la deuxième intifada, ce prisonnier de 58 ans est souvent présenté comme le plus populaire des dirigeants palestiniens.

    Selon une source au ministère israélien de la Sécurité intérieure, « la décision de refouler ces sept élus a été prise après une enquête rapide du bureau des Affaires stratégiques ». Cette structure est notamment chargée de surveiller les activités de la campagne internationale Boycott, désinvestissement et sanctions (BDS). Les autorités israéliennes ne semblaient toutefois pas en mesure de préciser, lundi après-midi, sur quels critères précis cette « liste noire » a été dressée. « Il s’agit des éléments les plus provocateurs », se bornait à préciser le ministère de la Sécurité intérieure, qui assurait vouloir « éviter une déconvenue aux intéressés en les informant à l’avance du sort qui les attend. »
    Interdits de rencontrer Salah Hamouri

    La liste dressée par le gouvernement israélien sous l’ordre des ministres Gilan Erdan et Arye Déry, telle que communiquée au Figaro, comprend le secrétaire national du PCF Pierre Laurent, la députée (LFI) Clémentine Autain, les députés européens Pascal Durand (Verts/Alliance libre européenne) et Patrick Le Hyaric (PCF), ainsi que les maires (PCF) de Stains Azzedine Taibi, de Limay Éric Roulot et de Gennevilliers Patrice Leclerc.

    D’après le ministère de la Sécurité intérieure, les treize autres élus qui prévoyaient de participer au voyage seront pour leur part admis sur le territoire israélien. Mais ils auront interdiction de rencontrer Marwan Barghouti ainsi que le détenu franco-palestinien Salah Hamouri, placé en détention administrative le 23 août, sans que ses défenseurs puissent avoir accès aux éléments réunis à son encontre. Le Quai d’Orsay s’est récemment dit « préoccupé » par sa situation, indiquant « espérer » sa remise en liberté.

    • Des élus français interdits d’entrée en Israël
      Lundi, 13 Novembre, 2017
      Humanite.fr
      https://www.humanite.fr/des-elus-francais-interdits-dentree-en-israel-645473

      Une délégation de plus d’une centaine d’élus français doit se rendre, ce week-end, en Palestine avec la volonté de rencontrer Marwan Barghouti et Salah Hamouri. Les autorités israéliennes ont annoncé qu’elles interdiraient à plusieurs d’entre eux, du PCF, de la FI et d’EELV d’entrer sur leur territoire.

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      Réaction aux déclarations des autorités israéliennes
      13 novembre 2017
      https://lafranceinsoumise.fr/2017/11/13/reaction-aux-declarations-autorites-israeliennes
      Communiqué du groupe « La France insoumise » à l’Assemblée nationale

      Les autorités israéliennes viennent de recommander à la délégation d’une centaine d’éluEs français qui s’apprêtent à partir à Jérusalem et dans les territoires palestiniens de « ne pas prendre l’avion ». Ainsi, l’Etat d’Israël veut interdire la venue de représentants de la République française, députés et sénateurs compris, sur leur territoire. Ce déni de démocratie et de liberté est aussi consternant qu’inacceptable.

      Quatre députés de la France Insoumise, Clémentine Autain, Michel Larive, Danièle Obono et Muriel Ressiguier, participent à ce voyage organisé par l’Association pour les jumelages entre les camps de réfugiés palestiniens et les villes françaises (AJPF).

      Le prétexte avancé est l’intention de rencontrer Marwan Barghouti, l’un des leaders palestiniens et aujourd’hui prisonnier politique. « Nous n’autorisons pas l’accès au territoire à ceux qui appellent activement à s’en prendre à Israël », a déclaré le ministre israélien de la Sécurité publique dans un communiqué. Ces propos sont stupéfiants. Agir pour l’application des résolutions de l’ONU et contre la colonisation constituerait-il désormais un engagement si insupportable qu’il légitimerait, aux yeux des autorités israéliennes, l’interdiction de venir sur leur territoire, y compris pour des élus français ? Comment un Àtat qui se dit démocratique peut-il proférer de telles menaces ?

      Comment ne pourrions-nous pas rendre visite à notre compatriote Salah Hamouri, privé de liberté pour son engagement politique ?

      Ces déclarations constituent une escalade dangereuse que la France ne peut accepter.

      Nous appelons le Président de la République, le gouvernement et le président de l’Assemblée nationale à intervenir pour que cette menace d’interdiction ne soit pas rendue possible. Il en va de la démocratie et de la paix.

    • Des élus français interdits de se rendre en Israël pour délit d’opinion
      14 novembre 2017 Par Thomas Cantaloube
      https://www.mediapart.fr/journal/international/141117/des-elus-francais-interdits-de-se-rendre-en-israel-pour-delit-dopinion

      (...) Selon le quotidien israélien Haaretz, qui s’est procuré un document émanant du ministère des affaires stratégiques, voici les justifications retenues pour l’interdiction de visa : « La question des visites aux prisonniers n’est pas de la responsabilité du ministère des affaires stratégiques, mais la question des prisonniers palestiniens et des efforts de délégitimation d’Israël sont imbriquées. (…) Une visite avec Marwan Barghouti est susceptible de lui donner de l’importance. » Barghouti est devenu une « cause célèbre » en Palestine et à l’étranger depuis qu’il a été arrêté en 2001, puis condamné à la prison à vie pour son rôle dans l’organisation d’attentats pendant la seconde intifada, alors qu’il clame son innocence.

      Quant à Salah Hamouri, il s’agit d’un avocat et activiste franco-palestinien placé en détention administrative en Israël depuis le 23 août, qui n’est pour l’instant pas inculpé. Selon le ministère des affaires stratégiques, « il est devenu en France le symbole du combat des prisonniers palestiniens. (…) Lui rendre visite reviendrait à célébrer un activiste extrémiste qui cherche à délégitimer Israël ».(...)

    • Israël refuse l’entrée à des responsables européens pour cause de ‘Soutien au boycott d’Israël’
      14 novembre | Ilan Lior , Jonathan Lis et Josh Breiner pour Haaretz |Traduction J.Ch. pour l’AURDIP |Actualités
      en English
      http://www.aurdip.fr/israel-refuse-l-entree-a-des.html

      Le but de la visite était de rencontrer en prison le leader palestinien condamné Marwan Barghouti, disent deux ministres.

      Israël a annoncé lundi qu’il interdirait l’entrée de sept membres d’une délégation de responsables européens en utilisant la législation récemment approuvée selon laquelle les militants du boycott anti-Israël sont interdits de visite.

      La délégation de 20 membres, dont l’arrivée en Israël était prévue pour la semaine prochaine, devait comprendre des députés européens et des maires français. La direction de la Population, de l’Immigration et des Frontières du ministère de l’Intérieur a dit que sept des 20 membres de la délégation seraient interdits d’entrée en Israël, ajoutant qu’elle avait été informée qu’ils avaient appelé au boycott d’Israël.

  • Palestine. Paris espère la libération de Salah Hamouri
    Rosa Moussaoui | Jeudi, 26 Octobre, 2017

    https://www.humanite.fr/palestine-paris-espere-la-liberation-de-salah-hamouri-644468

    Le Quai d’Orsay se dit « préoccupé » par le sort du Franco-Palestinien et dénonce « l’utilisation abusive et systématique de la détention administrative ».

    C’est la première fois, depuis l’arrestation de l’avocat franco-palestinien Salah Hamouri, arbitrairement détenu depuis le 23 août en Israël, que la France prend officiellement position dans cette affaire. « Nous demandons que l’ensemble des droits de Salah Hamouri soient bien respectés et espérons sa libération. Nous demandons aussi que sa famille puisse lui rendre visite », a déclaré hier la porte-parole du Quai d’Orsay, Agnès Romatet-Espagne. « Préoccupé » par le sort de notre compatriote, le ministère des Affaires étrangères s’étonne de ne disposer d’aucune information sur les charges retenues contre lui. « La France rappelle que l’utilisation abusive et systématique de la détention administrative porte atteinte au droit à un procès équitable et aux droits de la défense », a insisté Agnès Romatet-Espagne. Il y a quelques semaines, Amnesty International avait dénoncé la « détention arbitraire » de Salah Hamouri, emblématique, selon cette ONG, de « l’usage abusif de la détention administrative, permettant de détenir des suspects indéfiniment sans charges ni procès ».

    #Salah_Hamouri

  • Les détentions administratives, un Guantanamo israélien | Sylvain Cypel
    http://orientxxi.info/magazine/les-detentions-administratives-un-guantanamo-israelien,2039

    Le Franco-Palestinien Salah Hamouri est incarcéré en Israël en vertu des ordonnances sur l’état d’urgence. Imposées par la puissance occupante britannique, elles étaient appliquées avant 1948 pour réprimer certains groupes sionistes, dont les dirigeants s’appelaient Menahem Begin ou Ytzhak Shamir, futurs premiers ministres d’Israël. Et étaient alors dénoncées par les juifs de Palestine comme « une violation flagrante des principes fondamentaux de la légalité et de la justice ». Pourtant, dès la création de (...) Source : Orient XXI

  • Israël : l’Etat français muet sur le cas Hamouri
    29 sept. 2017 Par Les invités de Mediapart
    https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/290917/israel-letat-francais-muet-sur-le-cas-hamouri

    Plusieurs spécialistes en géopolitique considèrent que le silence du gouvernement français sur l’incarcération de Salah Hamouri, franco-palestinien de 32 ans, arrêté le 23 août dernier à Jérusalem, « n’est qu’un exemple parmi bien d’autres du deux poids deux mesures qui est de mise quand c’est l’Etat d’Israël qui viole les droits de l’Homme et ceux des peuples ».
    Les signataires :

    Monique Cerisier ben Guiga, sénatrice honoraire,

    Dominique Vidal, historien et journaliste,

    Géraud de la Pradelle, professeur émérite des Universités,

    René Backman, journaliste,

    Giovanna Tanzarella, militante associative,

    Pierre Blanc, universitaire,

    Agnès Levallois, consultante,

    Jean-Paul Chagnollaud, professeur émérite des Universités.

    #Salah_Hamouri

  • Le syndicat des avocats de France condamne l’incarcération de Salah Hamouri en Israël
    Le courrier de l\’Atlas | Par Nadir Dendoune | le vendredi 22 septembre 2017

    http://www.lecourrierdelatlas.com/france-le-syndicat-des-avocats-de-france-condamne-l-incarceratio

    Il y a quelques jours, ici même dans nos colonnes (voir notre article), Alexandre Braud, avocat au barreau de Béthune, se plaignait de l’absence de positionnement de son syndicat, le SAF (Syndicat des Avocats de France) à propos du sort de l’avocat franco-palestinien Salah Hamouri, emprisonné arbitrairement en Israël depuis le 23 août 2017.

    « Pour justifier leur silence, les responsables du syndicat m’avaient répondu qu’au moment de son arrestation, Salah Hamouri n’était avocat que depuis trois jours et que le syndicat ne défend que les confrères qui sont arrêtés dans l’exercice de leurs fonctions », se souvient Alexandre Braud. Quelques jours après, le discours du SAF a radicalement changé.

    Ce vendredi 22 septembre, par la main de son président Bernard Couderc, le syndicat des avocats de France a envoyé une lettre à Emmanuel Macron, lui demandant « d’œuvrer pour que la France fasse libérer l’un des siens, avocat injustement soumis à l’arbitraire d’un pouvoir aveugle et sourd ».

    « J’ai l’honneur de vous saisir du cas de monsieur Salah Hamouri, dont vous connaissez sans doute la situation. Je rappelle que Salah Hamouri est un français de 32 ans, marié à une française, il est père de famille. Il est chercheur terrain pour Addameer Prisoner Support and Human Rights Association (Addameer). Il est aussi est avocat », commence le président du SAF dans sa lettre.

    #Salah_Hamouri

  • « On m’a taxé d’antisémitisme parce que je soutiens mon confrère Salah Hamouri emprisonné en Israël », Alexandre Braud, avocat au barreau de Béthune
    Le courrier de l\’Atlas | Par Nadir Dendoune | le mardi 19 septembre 2017
    http://www.lecourrierdelatlas.com/france-on-m-a-taxe-d-antisemite-parce-que-je-soutiens-mon-confre

    Alexandre Braud est avocat au barreau de Béthune, dans le Pas-de-Calais (62). Quand il a appris qu’un de ses confrères, Salah Hamouri, avait été arrêté en Israël le 23 août dernier, puis jeté en prison (voir nos éditions), il a tout de suite interpellé son syndicat mais aussi ses collègues, comme il l’aurait fait pour « n’importe quel autre avocat détenu dans le monde ». Il ne s’attendait pas à de telles réactions...

    #Samah_Hamouri

  • Israël-Palestine. Acharnement d’Israël contre Salah Hamouri | L’Humanité | Pierre Barbancey | Mardi 19 Septembre 2017
    https://www.humanite.fr/israel-palestine-acharnement-disrael-contre-salah-hamouri-642208

    L’avocat franco-palestinien Salah Hamouri est maintenant définitivement placé en détention administrative pour six mois. Ainsi en a décidé un juge israélien, suivant la demande établie par le ministère de la Défense, dirigé par Avigdor Liberman, homme d’extrême droite, opposé à la paix avec les Palestiniens. Salah Hamouri serait un danger pour la sécurité d’Israël. Où sont les éléments du dossier permettant de priver de liberté un homme ? Nous ne le savons pas. Israël, en contrevenant au droit international, considère qu’il peut, sur la base d’un dossier secret, emprisonner les Palestiniens sans procès, sans qu’un accusé ne puisse se défendre, sans même que ses avocats aient le droit de consulter les pièces à charge. D’ailleurs, celles-ci existent-elles ? Pourquoi ne pas les produire si la « justice » israélienne est sûre de son action ? (...)

    #Salah_Hamouri

  • Salah Hamouri’s administrative detention order reinstated | Addameer
    http://www.addameer.org/news/salah-hamouris-administrative-detention-order-reinstated

    14 September 2017

    Addameer’s field researcher and human rights defender Salah Hamouri has had a previously issued administrative detention order reinstated after the Israeli High Court accepted the prosecutor’s appeal not to reissue a three-month sentence (the remainder of his former sentence from when he was released in the 2011 Wafa al-Ahrar prisoner exchange). Hamouri was initially given an administrative detention for six months on 23 August 2017. On the day of the order’s confirmation hearing, 5 September 2017, the Jerusalem District Court decided to instead make Salah complete the remaining time on a previously issued sentence from 2005. The Israeli prosecution appealed the judge’s decision and a court hearing was scheduled on 12 September 2017. On 13 September 2017, the Israeli High Court ruled in favor of the prosecutor’s appeal and ordered Hamouri to be placed under administrative detention for six months.

    Salah Hamouri, 32, is a Palestinian-French dual citizen and former Palestinian prisoner in Israeli jails. He was released in Wafa al-Ahrar exchange deal in 2011 after spending seven years in Israeli occupation prisons. In addition, he was banned from entering the West Bank by an Israeli military order until September 2016, and his wife Elsa Lefort is currently banned from entering Palestine.

    Addameer strongly condemns the Court’s decision, which is part of a systematic policy of detaining human rights defenders, politicians, activists and civil society leaders under administrative detention, with no charge or trial. This policy is being used as an attempt to suppress Palestinian resistance through the arbitrary detention of those who resist the occupation through the path of human rights and political action. This arrest and decision is but one in a list of many, where the occupying power has attempted to stifle the legitimate pursuit of Palestinian human rights and basic dignity. For those who dare to speak up against this oppressive colonial regime, arbitrary detainment awaits.

  • http://www.millebabords.org/spip.php?article30913 - Milles Bâbords

    L’avocat franco-israélien, Salah Hamouri, a été à nouveau arrêté par les autorités israéliennes le 23 août 2017. Ce rassemblement entend rappeler fermement à la France son devoir d’agir pour la libération immédiate de notre compatriote.
    Des courriers ont été envoyés aux autorités françaises et israéliennes, mais il est maintenant indispensable de communiquer plus largement et d’interpeller les autorités qui n’interviennent pas pour défendre l’avocat Salah Hamouri.
    Les manifestants demanderont à être reçus par les services préfectoraux.
    P.-S.

    Association France Palestine Solidarité
    c/o La Cimade, 8 rue Jean-Marc Cathala, 13002 Marseille
    PALESTINE 13 - Groupe marseillais de l’AFPS
    asso.palestine13 chez gmail.com, www.assopalestine13.org

    #MillesBâbords #SalahHamouri #Solidarité

  • Salah Hamouri en détention : la famille dénonce un acharnement judiciaire
    Modifié le 05-09-2017 à 13:03 | Avec notre correspondante à Jérusalem, Marine Vlahovic
    http://www.rfi.fr/moyen-orient/20170905-territoires-palestiniens-salah-hamouri-prison-justice-israel

    A Jérusalem, la saga judiciaire de Salah Hamouri se poursuit. Soupçonné d’avoir renoué avec des « organisations politiques illégales », le Franco-Palestinien a été arrêté par l’armée israélienne à son domicile de Jérusalem-Est le 23 août dernier. La semaine dernière, le ministère de la Défense israélien avait décidé de le placer six mois en détention administrative la semaine dernière. Mais le tribunal israélien a finalement décidé qu’il purgera trois mois de prison : c’est le reliquat de sa peine avant sa libération dans le cadre de l’échange de prisonniers avec Gilad Shalit en 2011.

    La famille et les avocats de Salah Hamouri dénoncent un acharnement judiciaire contre le jeune homme et demandent aux autorités françaises d’intervenir. Avant sa libération anticipée dans le cadre de l’échange de prisonniers avec Gilad Shalit en décembre 2011, il lui restait trois mois à purger. Pour Sahar Francis, l’avocate du franco-palestinien, il s’agit surtout de le laisser en détention à tout prix : « C’est la première fois qu’un juge décide de "réactiver" un reliquat de peine. Dans tous les cas, Salah reste en détention. Et en fin de compte, c’était leur objectif depuis le début, car depuis son arrestation et son interrogatoire ils n’ont jamais formulé d’accusation claire ou présenter de preuves contre lui »

    Salah Hamouri est soupçonné d’avoir renoué avec une « organisation politique illégale », ce qu’il nie, et son père Hassan Hamouri demande aux autorités françaises de faire pression sur Israël. « Les Français doivent se montrer dur envers Israël, Le président, le ministère des Affaires étrangères et le consulat doivent bouger maintenant. Nous n’avons plus le temps. Sinon cette histoire ne va jamais se terminer ».

    Salah Hamouri risque toujours d’être placé en détention administrative, un régime de détention, sans inculpation ni jugement, condamné par la France et l’Union Européenne. Salah Hamouri a déjà passé sept ans dans les geôles israéliennes, accusé d’avoir projeté l’assassinat du rabbin le plus influent de l’Etat hébreu. Il s’est toujours déclaré innocent.

    #Salah_Hamouri

    • ADDAMEER
      05 September 2017
      http://www.addameer.org/news/salah-hamouris-administrative-detention-order-replaced

      The Jerusalem District Court has reinstated a previously issued sentence from 2005 for Addameer’s field researcher and human rights defender Salah Hamouri’s, who was issued a six months administrative detention order on 29 August 2017. During the order’s confirmation hearing on 5 September 2017, the judge decided to replace the administrative detention order with a three-month sentence. This three-month represents the time that was left for Salah to serve prior to his release as part of the Wafa Al Ahrar exchange deal. Hamouri was to be released on 13 March 2012, but instead, was set free on 18 December 2011 as part of the exchange deal.

      Addameer’s attorney, Mahmoud Hassan, said that this decision will not prevent Hamouri from being placed under administrative detention again even after he serves the rest of his previous sentence. Hassan also noted that the prosecution nor the intelligence were in favor of the decision and will be filing an appeal.

      Addameer believes that this decision comes in response to the international pressure and campaigns calling for the immediate release of Hamouri. As a result, Israel’s reinstatment of the sentence represents an attempt at legitimizing Hamouri’s detainment. Addameer again emphasizes that Salah’s arrest and subsequent detainment represents an egregious attack by the occupation against the work of human rights defenders in Palestine. Take action now and sign this petition directed to French president Emanuel Macron and European officials demanding them to act now.

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      Israeli court reinstates former prison sentence for Palestinian-French NGO worker
      Sept. 5, 2017 9:24 P.M. (Updated : Sept. 5, 2017 9:26 P.M.)
      http://www.maannews.com/Content.aspx?id=778980

      BETHLEHEM (Ma’an) — A Jerusalem court replaced a six-month administrative detention order — imprisonment without charge or trial — issued against Salah Hamouri, a human rights defender and field researcher for Palestinian prisoners’ rights group Addameer, and replaced it on Tuesday with a reinstatement of a past sentence when Hamouri was released during an Israeli-Palestinian prisoners exchange six years ago.

  • La séance du dimanche : « L’affaire Salah Hamouri »
    https://quartierslibres.wordpress.com/2017/09/03/la-seance-du-dimanche-laffaire-salah-hamouri

    « Le 23 août dernier, trois jours après avoir obtenu son diplôme d’avocat, Salah Hamouri, un Franco-Palestinien de 32 ans a été une nouvelle fois arrêté par l’armée israélienne à son domicile de Jérusalem. Ce mardi 29 août, un tribunal militaire, illégal au regard du droit international, a décidé de le placer en détention administrative pour une durée de six mois. La détention administrative permet à Israël de maintenir arbitrairement des personnes en prison pendant plusieurs mois renouvelables indéfiniment, sans leur en notifier les raisons. Source : Quartiers libres

  • Mediapart : 10 articles sur Gilad Shalit, 2 sur Salah Hamouri

    Vaut-il mieux, pour provoquer l’intérêt de Mediapart, être un soldat israélien d’une armée d’occupation ou un militant, à moitié arabe, de l’application du Droit international en Palestine ? A chacun de juger.

    https://blogs.mediapart.fr/stephane-m/blog/020917/mediapart-10-articles-sur-gilad-shalit-2-sur-salah-hamouri

    @mediapart
    #Media #France #racisme #Information #Israël #discriminations

  • l’Humanité.fr propose en accès libre et en exclusivité le documentaire de Nadir Dendoune : « L’affaire Salah Hamouri »
    Vendredi, 1 Septembre, 2017
    https://www.humanite.fr/lhumanite-fr-propose-en-acces-libre-et-en-exclusivite-le-documentaire-de-na

    Le film de Nadir Dendoune, « L’affaire Salah Hamouri » questionne le faible intérêt des médias pour le cas de ce franco-palestinien. Une interrogation d’autant plus légitime qu’à la même époque, le sort du soldat franco-israélien Gilad Shalit, capturé le 25 juin 2006, à la lisière de la bande de Gaza, par des combattants proches du Hamas, avait fait l’objet d’une intense campagne politique et médiatique pour sa libération. Le président Sarkozy appellera même en 2008 à sa libération, alors que dans le même temps, Salah Hamouri croupissait encore en prison sans procès. Sa mère Denise n’aura jamais droit aux mêmes égards de la part des autorités françaises...

  • Elsa Hamouri ce Mercredi 30 Aout 2017 , en direct sur Radio Campus Lille
    http://www.campuslille.com/index.php/entry/elsa-hamouri-en-direct

    Salah Hamouri, franco-palestinien de Jérusalem, est une nouvelle fois emprisonné sans motif par les autorités d’occupation de la Palestine. « L’heure de l’mettre », dans sa rubrique « 1/4 d’heure en Palestine », s’entretient avec Elsa, son épouse. Et tous ensemble nous disons à notre gouvernement : mais pourquoi vous ne bougez pas pour CE compatriote ?

    . . . . . .
    #Palestine #Elsa_Hamouri #Salah_Hamouri #Femme #Prison #israel #détention_administrative #prisonniers #Audio #Radio #Radio_Libre

    https://seenthis.net/messages/625764
    https://seenthis.net/messages/625450#message625451
    https://seenthis.net/messages/625450#message625469

    • Liberté pour Salah Hamouri !

      Communiqué du groupe parlementaire « La France insoumise » du 31 août 2017.

      Six mois de « détention administrative » : c’est la peine encourue par notre compatriote franco-palestinien Salah Hamouri.

      Alors même que toutes les discussions portaient avant-hier au tribunal de Jérusalem sur les mesures assorties à une liberté conditionnelle la moins restrictive possible, une intervention du ministère de la Défense israélien est tombée demandant le placement en détention administrative pour six mois.

      La justice dispose maintenant de quelques heures pour rejeter cette décision ordonnée par le gouverneur militaire de Cisjordanie.

      La détention administrative bafoue le droit des détenus à un procès équitable, en déniant à l’accusé toute possibilité de défense, au mépris des conventions internationales sur les droits humains.

      La France ne peut et ne doit fermer les yeux devant cette mesure arbitraire et éminemment politique qui frappe l’un des siens.

      En conséquence, le groupe France Insoumise à l’Assemblée nationale demande au ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, et au président de la République, Emmanuel Macron, d’intervenir directement auprès des autorités israéliennes pour exiger la libération immédiate de Salah Hamouri.

      De plus, notre groupe sollicite une entrevue pour évoquer le sujet avec Monsieur le Ministre des Affaires étrangères dans les meilleurs délais.

      Ce jour, notre groupe s’associe au rassemblement initié par l’AFPS à 16h30 au métro Invalides devant le ministère des Affaires étrangères où notre camarade Clémentine Autain nous représentera.

      https://lafranceinsoumise.fr/2017/08/31/liberte-salah-hamouri

  • Israel sentences Palestinian-French NGO worker to detention without charge or trial
    Aug. 29, 2017 7:09 P.M. (Updated: Aug. 29, 2017 7:09 P.M.)
    http://www.maannews.com/Content.aspx?ID=778910

    BETHLEHEM (Ma’an) — An Israeli court sentenced Salah Hamouri, a human rights defender and field researcher for Palestinian prisoners’ rights group Addameer, to six months of administrative detention — imprisonment without charge or trial — on Tuesday, in what Addameer said was “part of a systematic policy of disempowerment.”

    According to Addameer’s statement, the court’s initial decision had been to place Hamouri under house arrest in al-Reineh, a Palestinian village in Israel, for 20 days. He would then be banned from entering Jerusalem or traveling abroad for three months.

    The decision had also included a bail fee of 10,000 shekels ($2,800). However, when his family went to Israel’s Russian interrogation compound, where Hamouri has been held, to pay the bail they were told by Israeli officials that Hamouri would not be released.

    Hamouri, 32, who holds dual Palestinian-French citizenship, was detained during an overnight raid on Wednesday from his home in the occupied East Jerusalem neighborhood of Kafr Aqab.

    An Israeli police spokesperson told Ma’an at the time that he was “not familiar” with the case.

    #Salah_Hamouri

    • Salah Hamouri condamné à 6 mois de détention administrative
      Par Addameer
      Source : Addameer | Traduction : MR pour ISM
      http://www.addameer.org/news/administrative-detention-order-issued-against-addameers-field-researcher-s
      http://www.ism-france.org/temoignages/Salah-Hamouri-condamne-a-6-mois-de-detention-administrative-article-2039

      29 août 2017 - Le chercheur de terrain d’Addameer et défenseur des droits de l’Homme Salah Hamouri a reçu une ordonnance de détention administrative de six mois qui devrait se terminer le 22 février 2018. Le tribunal de district de Jérusalem a d’abord ordonné sa libération conditionnelle, pourtant, moins d’une demi-heure après, l’ordonnance lui était remise.

      Selon la décision de la cour, Hamouri devait être placé en résidence surveillée à Al-Reineh (un village au nord des territoires occupés en 1948) pendant 20 jours. Il devait également être interdit d’entrer à Jérusalem et de voyager à l’extérieur du pays pendant 3 mois, jusqu’au 28 novembre 2017. De plus, Hamouri avait à payer une caution de 10.000 NIS (2.300€) et garanties de tiers mais quand sa famille est allée à Al-Moskobyeh pour payer la caution, on l’a informée qu’il ne serait pas libéré.

      Salah Hamouri, 32 ans, est un citoyen palestino-français et ex prisonnier palestinien dans les geôles israéliennes. Il a été libéré dans l’accord d’échange Wafa al-Ahrar, en 2011, après avoir passé sept ans dans les prisons de l’occupation israélienne. De plus, il est interdit d’entrée en Cisjordanie par un ordre militaire israélien depuis septembre 2016, et sa femme Elsa Lefort est actuellement interdite d’entrée en Palestine.

      Son arrestation et la décision à son encontre viennent grossir la longue liste des tentatives de la puissance occupante pour étouffer la poursuite légitime palestinienne des droits fondamentaux de l’homme et de la dignité. Pour ceux qui osent dénoncer ce régime colonial oppressif, les détentions arbitraires les attendent.

      Ce cas n’est pas simplement l’arrestation d’un individu. Cela fait partie d’une politique systématique pour réduire les Palestiniens à l’impuissance. Le but est de s’assurer que tout travail de soutien à la quête palestinienne pour l’autodétermination soit sévèrement puni. Le raisonnement est que si suffisamment de gens sont punis, et que le poids est trop lourd à porter, les autres seront sidérés et accepteront le statu quo. Ils se résigneront au fait qu’ils font partie d’une structure étatique qui les traite comme des sujets qu’on peut emprisonner et dépouiller de leurs droits à volonté.

      Pour les défenseurs des droits de l’homme, il y a deux choix. Abandonner sa cause, ou accepter une vie de punition constante. Ce n’est pas un choix facile à faire. Salah aurait pu aisément partir, vivre en France et avoir une vie tranquille avec son épouse et son enfant. Pourtant, il demeure un exemple pour nous tous. Il reste sur son lieu de naissance et lutte pour ceux que l’occupation cherche à réduire d’être humains à sujets. L’occupation lui fait payer cher son affirmation que lui et le peuple qu’il sert sont des êtres humains.

      L’association de soutien et de défense des droits des prisonniers Addameer réitère son appel à la libération immédiate d’Hamouri, car sa détention constitue une attaque contre les défenseurs des droits humains palestiniens.

      Addameer considère que la détention administrative est une forme de détention arbitraire qui constitue une torture psychologique. Incarcéré pour une durée indéterminée sans inculpation ni procès, le détenu peut développer des troubles psychologique, une dépression à long terme et une anxiété chronique associée à des éléments imprévisibles.

      Cette pratique de la détention arbitraire constitue une grave violation des lois internationales et des normes relatives aux droits de l’homme, en particulier les articles 78 et 72 de la Quatrième Convention de Genève qui stipulent qu’un individu accusé a le droit de se défendre. Elle viole également l’article 66 de la quatrième Convention de Genève et les normes fondamentales d’un procès équitable.

      Des organisations, des militants et des parlementaires de toute la France se mobilisent pour exiger à nouveau la libération de Hamouri et pour faire pression sur le gouvernement français pour qu’il prenne des mesures dans cette affaire.

      Signez cette pétition adressée au président français Emmanuel Macron et aux responsables européens qui exige qu’ils agissent maintenant.

    • Salah Hamouri placé en détention administrative pour six mois
      Mardi, 29 Août, 2017 | Humanite.fr
      https://www.humanite.fr/salah-hamouri-place-en-detention-administrative-pour-six-mois-641082

      Sur la seule base d’un « dossier secret », l’administration militaire d’occupation israélienne a décidé de laisser en prison le jeune Franco-Palestinien, arrêté la semaine dernière.
      Salah Hamouri, Franco-Palestinien de 32 ans, arrêté la semaine dernière par la police israélienne à son domicile, a été placé, hier, en détention administrative pour 6 mois, donc jusqu’au 22 février 2018. Mardi, il avait été présenté devant un juge de la Cour de Jérusalem qui avait décidé tout d’abord de le placer en résidence surveillée à Al-Reineh pour 20 jours, sans qu’aucune des charges n’aient été révélées, contenues dans un « dossier secret ». Le magistrat lui interdisait également l’entrée à Jérusalem (dont la partie orientale est illégalement occupée et annexée par Israël depuis 1967) ainsi que toute sortie du pays (rappelons que les Palestiniens qui veulent sortir des Territoires doivent obligatoirement passer par Israël !) pendant 3 mois, jusqu’au 28 novembre 2017. En plus de cette décision, Salah Hamouri devait s’acquitter d’une caution de 10000 shekels (environ 2300 euros). Sa famille s’est alors rendue à Al-Moskobyeh, le centre d’interrogatoire pour payer la caution. C’est alors que la décision militaire (les territoires occupés sont toujours placés sous la coupe d’un gouverneur nommé par le ministère de la Défense) est tombée : six mois de détention administrative. Une nouvelle audience est prévue jeudi pour savoir si le juge entérine cette décision. Ce qui se produit presque toujours, le mot « justice » se couplant difficilement avec celui d’« occupation ».

  • Detention period of Addameer’s field researcher Salah Hamouri extended | Addameer
    http://www.addameer.org/news/detention-period-addameers-field-researcher-salah-hamouri-extended

    27 August 2017

    Addameer’s field researcher and human rights defender Salah Hamouri, had his detention period extended by an Israeli judge at the Magistrate Court in Jerusalem for an additional three days for further interrogation. Addameer’s attorney, Mahmoud Hassan, has submitted an appeal against the judge’s decision to extend Hamouri’s detention period. Hamouri, who was arrested by occupation forces in a pre-dawn raid on 23 August 2017, has been under interrogation for five days.

    #Salah_Hamouri

    • Israël. Salah Hamouri placé en isolement jusqu’à mardi
      Pierre Barbancey
      Lundi, 28 Août, 2017 | L’Humanité
      https://www.humanite.fr/israel-salah-hamouri-place-en-isolement-jusqua-mardi-641015

      La détention du Franco-Palestinien a été prolongée. Son avocat a précisé à l’Humanité que les charges n’ont pas été communiquées.

      Arrêté mercredi à son domicile de Jérusalem-Est, Salah Hamouri devait sortir dimanche. Mais les autorités israéliennes en ont décidé autrement. Présenté devant un juge, hier, le Franco-Palestinien a vu sa détention prolongée jusqu’à mardi, et ce malgré l’appel interjeté immédiatement par son défenseur, Mahmoud Hassan.

      Tout est désormais à craindre

      C’est bien l’arbitraire le plus total. « On ne sait pas trop ce qu’ils font, explique l’avocat. C’est un dossier secret qui a été remis au juge et on ne sait pas quelles sont les charges. » Salah Hamouri a été interrogé pendant une vingtaine de minutes immédiatement après son arrestation et c’est tout. Il est, depuis, à l’isolement dans une cellule, à Jérusalem. « Il ne peut voir personne. Il est complètement coupé du monde extérieur, à part quand il est présenté devant le juge et que nous pouvons le voir », souligne Mahmoud Hassan. La police israélienne serait particulièrement intéressée par le téléphone de Salah Hamouri et par des dossiers saisis chez lui. Il serait soupçonné d’appartenir à une organisation ennemie ou illégale.Au vu des pratiques israéliennes, tout est désormais à craindre. Certes, le consulat général de France à Jérusalem suivrait le dossier et tenterait d’apporter une aide consulaire à Salah Hamouri, mais ses démarches ne semblent pas avoir abouti pour l’heure. On sait également que la pratique du « dossier secret », si chère à la « justice » israélienne, est un prétexte pour masquer le manque de preuves, mais ouvre la voie à la détention administrative. Une pratique héritée du mandat britannique et perpétuée par Israël. Elle permet de détenir un Palestinien pendant six mois renouvelables sans que les éléments du dossier constitué ne soient révélés. Plusieurs députés palestiniens, dont Khalida Jarrar, se trouvent dans ce cas, parmi les 450 détenus administratifs.