person:salil shetty

  • Quand la #torture, « en plein essor » mondial, est « normalisée » et « glorifiée » - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/867042/quand-la-torture-en-plein-essor-mondial-est-normalisee-et-glorifiee.h

    La torture « a été presque normalisée, c’est devenue la routine », a regretté le secrétaire général d’#Amnesty, Salil Shetty, au cours de la conférence de presse de lancement de la campagne « Arrêtons la torture ».

    « Depuis la soi-disant guerre contre le #terrorisme, l’usage de la torture particulièrement aux #Etats-Unis et dans leurs sphères d’influence (...) a été complètement normalisé », a-t-il ajouté, expliquant ce phénomène par « les attentes en terme de #sécurité_nationale ».

    (...) 

    Pour Kate Allen, directrice pour le Royaume-Uni d’Amnesty, ce soutien est lié à la popularité des séries télévisées d’espionnage, particulièrement violentes. « Des séries comme +#24 Heures+ et +#Homeland+ ont glorifié la torture pour toute une génération, mais il y a une énorme différence entre la représentation dramatique créée par les scénaristes et son utilisation réelle par des agents du gouvernement dans des salles de torture », a-t-elle affirmé.

  • La Russie entretient le conflit en Ukraine | Amnesty International France
    http://www.amnesty.fr/AI-en-action/Violences/Armes-et-conflits-armes/Actualites/La-Russie-entretient-le-conflit-en-Ukraine-12503

    Des milices ukrainiennes et des forces séparatistes se sont rendues responsables de crimes de guerre. Des images satellite font état d’une présence croissante d’armements et d’artillerie russes dans l’est de l’Ukraine, accusant la Russie d’aggraver les crimes des séparatistes.

    Alors que le cessez-le-feu annoncé demeure incertain et la situation sur le terrain dangereuse, Amnesty International demande à toutes les parties, y compris la Russie, de cesser de violer les lois de la guerre.

    Toutes les parties au conflit se sont montrés indifférentes à l’égard de la vie des civils et négligent de manière flagrante leurs obligations internationales. Salil Shetty, secrétaire général d’Amnesty International

    LA RUSSIE ENTRETIENT LE CONFLIT EN UKRAINE

    Il apparaît clairement sur ces images que la Russie entretient le conflit, aussi bien par son ingérence directe que par le soutien qu’elle accorde aux séparatistes dans l’est de l’Ukraine. La Russie doit faire cesser l’afflux constant d’armements et d’autres ressources vers une force d’insurrection qui est impliquée dans des violations flagrantes des droits humains.

    Les chercheurs d’Amnesty International dans l’est de l’Ukraine ont recueilli des informations sur des bombardements aveugles, des enlèvements, des cas de torture et des homicides.

    Le Kremlin a nié maintes fois toute implication dans les combats en Ukraine. Cependant, les photos satellite et les témoignages rassemblés par l’organisation apportent des preuves que les combats ont évolué vers ce qu’Amnesty International qualifie maintenant de conflit armé international.

    UN CONFLIT ARMÉ INTERNATIONAL

    Les images montrent que l’artillerie a établi de nouvelles positions entre le 13 et le 29 août tout près de la frontière, à l’intérieur de l’Ukraine, et qu’elle se compose notamment selon toute apparence d’obusiers D-30 de 122-mm en position de tir et orientés vers l’ouest. À deux endroits on peut voir un véhicule d’appui et ce qui semble être des bunkers. Sur l’une des photos du 29 août, on voit six véhicules blindés amphibies (probablement des BRDM-2s).

    On voit une autre position d’artillerie similaire dans un champ au nord-est de la première, également en territoire ukrainien. Les photos du 26 août 2014 montrent six obusiers relativement avancés (probablement des 2S19 Msta-S 152-mm) en position de tir, orientés vers le sud-ouest et des sites de l’armée ukrainienne.

    Entre le 26 et le 29 août, les pièces ont été déplacées pour être orientées vers l’ouest, toujours à l’intérieur de l’Ukraine. Une photo datée du 29 août montre ce qui semble être plusieurs véhicules militaires dans la zone, le long d’une rangée d’arbres et dans un champ voisin.

    Ces images satellite, les informations sur la capture de soldats russes à l’intérieur de l’Ukraine et les témoignages selon lesquels des soldats et des véhicules militaires russes ont traversé la frontière ne laissent pas de place au doute : il s’agit désormais d’un conflit armé international.

    LES CIVILS EN UKRAINE MÉRITENT PROTECTION ET JUSTICE

    Les chercheurs d’Amnesty International sur le terrain dans l’est de l’Ukraine ont interviewé des témoins qui fuyaient les combats près d’Altchevsk, Donetsk, Kramatorsk, Krasnyï Loutch, Lyssytchansk, Louhansk, Roubejnoïe, Pervomaïsk et Sloviansk. Ils se sont également entretenus avec des Ukrainiens qui s’étaient réfugiés dans la région de Rostov, en Russie.

    Des civils de ces régions ont raconté à Amnesty International que leurs quartiers subissaient des bombardements soutenus de la part des forces gouvernementales ukrainiennes. Leurs témoignages laissaient entendre qu’il s’agissait d’attaques aveugles susceptibles de constituer des crimes de guerre. Des témoins ont également dit que des voisins avaient été enlevés, torturés et tués par des séparatistes.

    Amnesty International a aussi reçu des informations dignes de foi sur des enlèvements et des tabassages dont se seraient rendus coupables des bataillons de volontaires agissant aux côtés des forces armées ukrainiennes régulières.

    Amnesty International demande aux autorités ukrainiennes d’ouvrir une enquête sur les allégations de violations graves du droit international humanitaire et de traduire en justice les responsables présumés de crimes de guerre. Des commandants et des dirigeants civils peuvent, eux aussi, être poursuivis pour crimes de guerre en tant que membres de la chaîne de commandement, s’il s’avère qu’ils savaient, ou auraient dû savoir que des crimes étaient commis et qu’ils n’ont rien fait pour les empêcher ou pour en punir les auteurs.

    En l’absence d’une enquête approfondie et indépendante, il y a un risque réel que les Ukrainiens gardent pendant plusieurs générations les cicatrices de cette guerre.

  • #Amnesty accuse l’#UE de s’ériger en « #forteresse » contre les #réfugiés #syriens

    Amnesty International accuse les pays européens d’accueillir un « nombre pitoyablement bas » de réfugiés syriens. « L’Union européenne a lamentablement échoué à jouer son rôle d’#abri pour les réfugiés qui ont tout perdu, sauf leur vie », a estimé , vendredi 13 décembre, le secrétaire général d’Amnesty, Salil Shetty. « Dans l’ensemble, les dirigeants européens devraient baisser la tête de honte », ajoute-t-il.

    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2013/12/13/amnesty-accuse-l-ue-de-s-eriger-en-forteresse-contre-les-refugies-syriens_43

    #asile #migration

  • Qatar’s construction labourers face abuse: Amnesty International | GulfNews.com
    http://gulfnews.com/news/gulf/qatar/qatar-s-construction-labourers-face-abuse-amnesty-international-1.1255916

    Qatar’s construction labourers face abuse: Amnesty International

    Report urges government to act and end these practices

    By Jumana Al Tamimi, Associate Editor
    Published: 01:01 November 18, 2013
    Gulf News

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    Image Credit: AFP
    Migrant labourers at a construction site in Doha. The world’s spotlight will continue to shine on Qatar’s commitment to human rights in the run-up to the 2022 World Cup. Picture used for illustrative purposes.

    Dubai: Migrant construction workers are facing widespread abuse at the hands of their employers in Qatar’s construction sector, a report by Amnesty International concluded recently.

    The human rights watchdog has urged the government to end these practices by taking a series of actions.

    The report titled “The Dark Side of Migration: Spotlight on Qatar’s construction sector ahead of the World Cup,” released during a press conference in Doha last Sunday in the presence of senior officials from the watchdog, reveals widespread and routine abuse of migrant workers — in some cases amounting to “forced labour”.

    “It is simply inexcusable in one of the richest countries in the world, that so many migrant workers are being ruthlessly exploited, deprived of their pay and left struggling to survive,” Salil Shetty, Secretary-General of Amnesty International, said in a press statement, a copy of which was received by Gulf News.

    The 169-page report was based on interviews with workers, employers and government officials. The documented abuses include “non-payment of wages, harsh and dangerous working conditions, and shocking standards of accommodation”.

    Among the interviewed workers were Nepalese employed by a company that delivers “critical” supplies to a project associated with the planned Fifa headquarters for the 2022 World Cup spoke of labour abuses.
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    They said they were “treated like cattle”. Employees were working up to 12 hours a day and seven days a week, including during Qatar’s very hot summer months.

    Amnesty also interviewed “dozens of construction workers who were prevented from leaving the country for many months — leaving them trapped in Qatar with no way out”.

    “Construction companies and the Qatari authorities alike are failing migrant workers. Employers have displayed an appalling disregard for the basic human rights of migrant workers. Many are taking advantage of a permissive environment and lax enforcement of labour protections to exploit construction workers,” said Shetty.

    As Fifa World Cup 2022 stadia are being constructed, “the world’s spotlight will continue to shine on Qatar in the run-up to the 2022 World Cup offering the government a unique chance to demonstrate on a global stage that they are serious about their commitment to human rights and can act as a role model to the rest of the region,” added the head of Amnesty.

    The workers, many of whom come from South or Southeast Asia, are recruited at a “remarkable rate” to support the construction boom, and Qatar’s population is increasing at 20 people an hour, the official said. But many migrants “arrive in Qatar full of hopes, only to have these crushed soon after they arrive. There’s no time to delay — the government must act now to end this abuse”.

    The watchdog urges the government to enforce labour protections — which many employers flout routinely. It also called for an overhaul of the ‘sponsorship’ system, which leaves migrant workers unable to leave the country or change jobs without their employers’ permission.

    “Please tell me - is there any way to get out of here? ... We are going totally mad,” one Nepalese construction worker, unpaid for seven months and prevented from leaving Qatar for three months, told Amnesty officials.

    Amnesty contacted several major companies with regard to cases it had documented. It said “many expressed serious concerns about Amnesty International’s findings and some said that they had carried out investigations. One company said it had upgraded its inspection regime as a result”.

  • New #media #access a #human_right : Amnesty
    http://www.straitstimes.com/BreakingNews/World/Story/STIStory_651367.html

    MONTREAL - UNFETTERED access to new media, which has been restricted by some states including China and Iran, should be a human right, Amnesty International secretary general Salil Shetty said on Wednesday.
    ’The time has come to consider access to new media, and their use, a human right,’ Mr Shetty told a press conference.

    #connexion #internet #droit_fondamental #hadopi #atla