person:samantha power

  • Israel Kills Palestinians and Western Liberals Shrug. Their Humanitarianism Is a Sham.
    https://theintercept.com/2018/04/02/israel-killing-palestine-civilian-liberal-humanitarian

    So, where is the outcry from liberal interventionists across the West? Where is BHL, as Palestinians are being shot and wounded in the hundreds in 2018?

    Where is the call from former U.K. Prime Minister Tony Blair, whose 1999 speech in Chicago defending the concept of a “just war” and a “doctrine of the international community” became a key text for liberal interventionists, for a “no-fly” zone over Gaza? Why does a guest speaker at Ariel Sharon’s funeral have nothing to say about the increasing number of Palestinian funerals?

    Where is the moral outrage from former U.S. ambassador to the United Nations, Samantha Power, the famously pro-intervention, Pulitzer Prize-winning author of a “A Problem From Hell,” which lamented U.S. inaction in Rwanda, over the sheer number of unarmed Palestinians shot, killed, and injured in recent days? How does she have time to retweet a picture of an elephant and a lion cub, but not to make a statement about the violence in Gaza?

    Where is the demand from Canadian academic-turned-politician Michael Ignatieff, who was once one of the loudest voices in favor of the so-called responsibility to protect doctrine, for peacekeeping troops to be deployed to the Occupied Territories?

    Where are the righteously angry op-eds from Nicholas Kristof of the New York Times, or Richard Cohen of the Washington Post, or David Aaronovitch of The Times of London, demanding concrete action against the human rights abusers of the IDF?

    And where is the appeal from former U.S. Secretary of State and arch-interventionist Madeleine Albright for economic and financial sanctions against the state of Israel? For an arms embargo? For travel bans on Prime Minister Benjamin Netanyahu, Defense Minister Lieberman, and IDF chief of staff Lt. Gen. Gadi Eizenkot?

    Their silence is deafening — and telling. Palestinians, it seems, have been so dehumanized that they don’t deserve a humanitarian intervention

  • Poutine pris la main dans les spaghettis
    http://www.dedefensa.org/article/poutine-pris-la-main-dans-les-spaghettis

    Poutine pris la main dans les spaghettis

    Samantha Power fut la représentante des États-Unis du président Obama aux Nations-Unies. Une des plus connues parmi les harpies d’Hillary, elle avait le sang notablement chaud et le garde en cet état. On lui doit quelques initiatives fameuses, comme une attaque physique à main non-armée contre l’ambassadeur de Russie en pleine session du Conseil de Sécurité et une liste sans fin d’imprécations de type cruise missiles contre “le boucher Assad” et autres cibles du genre. « Samantha fait du bon boulot », avait confié alors et in illo tempore le ministre des affaires étrangères Fabius à ses conseillers djihadistes.

    Samantha n’en a donc pas fini. Elle a découvert que les résultats flatteurs des populistes en Italie sont dus à l’action de Poutine, spécialiste des (...)

    • A noter qu’un tweeter-sprinter se présentant comme Jonathon Davies @JonD99 avait posté son sondage perso le 4 mars 2018, veille du scrutin, avec la question : « Combien de temps faudra-t-il aux #ItalianElection2018 pour que quelqu’un affirme que les Russes sont responsables des résultats ? »

      Sur 477 votants, 6% avaient répondu “une semaine“, 12% “un jour”, 25% “quelques heures”, 57% “immédiatement”… Valsez saucisses, disait Robert Paraz dans son livre fameux sur la France de la IVème République. Aujourd’hui, nous héritiers de La Java du Diable, nous sommes tous “rock’n’roll”.

  • Top Samantha Power Aide is Now Lobbying to Undermine Opponents of Yemen War
    https://theintercept.com/2017/11/22/uae-yemen-war-hagar-chemali-united-nations-samantha-power

    Bien se rendre compte que dans sa biographie Samantha Power est etiquettée « militante des droits de l’homme ». Elle avait même écrit un article dans le monde diplomatique. https://www.monde-diplomatique.fr/2005/09/POWER/12751

    Mais elle n’avait pas dupé Edward Herman https://zcomm.org/znetarticle/responce-to-zinn-on-samantha-power-by-edward-herman

  • Samantha Power, l’égérie des « grandes démocratie » en matière de censure sur Internet

    La censure de l’internet et les projets de guerre du gouvernement
    https://www.wsws.org/fr/articles/2017/sep2017/spow-s23.shtml

    Un autre objectif majeur de l’assemblée est la campagne croissante des gouvernements américains et européens pour réprimer l’échange d’informations et d’opinions sur Internet. La Première ministre britannique Theresa May, le Président français Emmanuel Macron et le Premier ministre italien Paolo Gentiloni ont tous utilisé le prétexte de la lutte contre le terrorisme et les « fausses nouvelles » pour demander des mesures plus drastiques de la part des grandes entreprises de technologie pour censurer Internet, que Gentiloni a qualifié de « champ de bataille pour les cœurs et les esprits ».

    Cette attaque contre la liberté d’expression est l’élément central de la réponse des élites dirigeantes capitalistes dominées par la crise à la croissance des tensions géopolitiques mondiales, à l’instabilité économique et à la radicalisation politique de larges masses des travailleurs et des jeunes.

    #censure #liberté_d'expression #opinion (fabrique de l’)

  • Les réseaux Obama contre Trump
    http://www.dedefensa.org/article/les-reseaux-obama-contre-trump

    Les réseaux Obama contre Trump

    Il apparaît que des indications concordantes mettent en cause plusieurs personnalités de l’administration Obama dans une campagne générale d’espionnage puis de discrédit du candidat Trump puis du président-élu Trump (puis du président ensuite, etc.). Parmi ces personnalités, on trouve deux des plus fameuses “harpies” de l’ancien président, Samantha Power, qui fut ambassadrice des USA à l’ONU jusqu’en janvier 2017, et Susan Rice qui fut la présidente du NSC et conseillère du président Obama en matière de sécurité nationale jusqu’au départ de son patron. Selon le Washington Freedom Beacon, un site proche des neocons et des intérêts israéliens (voyez comme les choses sont simples), c’est Power qui a dirigé cet effort d’obstruction et de sabotage de Trump, Rice tenant également un (...)

  • Swedish Doctors for Human Rights : White Helmets Video, Macabre Manipulation of Dead Children and Staged Chemical Weapons Attack to Justify a “No-Fly Zone” in Syria – THE INDICTER
    http://theindicter.com/swedish-doctors-for-human-rights-white-helmets-video-macabre-manipulati

    Si, après ça, vous avez encore la moindre estime pour les Casques blancs ! Perso, j’ai tendance à accorderplus de crédibilité aux Swedish Doctors for Human Rights...

    UN representatives were moved to tears by the spectacle presented to them by the White Helmets. An appropriate response, to the black art performance of the White Helmets, whose acting talents have propelled them onto Hollywood’s red carpet. In any sane world, however, the ‘misuse’, the propaganda abuse, of the children being exploited as props in a war that will inevitably kill more children, should also qualify the White Helmets for due process in a court of law and condemn their sponsors to prosecution in the European Court of Human Rights.

    As for war-hawk, Samantha Power’s threats, echoed by her puppet human rights organisations, controlled by western corporate elites, I would like to mention that the war in Syria started when the US and NATO states, in unholy alliance with Gulf State tyrannies, funded, trained and armed the “moderate” extremist forces which have since invaded and terrorized the Syrian state and its people, who have steadfastly stood with their elected government against the tide of regime change propaganda and proxy military intervention.

    In the final judgement, when the international court for war crimes puts the immoral warmongers on trial, they will be condemned and found guilty of abhorrent crimes against Humanity by all the decent people of this world.

  • Poutine officialise le Silent Coup contre Trump
    http://www.dedefensa.org/article/poutine-officialise-le-silent-coupcontre-trump

    Poutine officialise le Silent Coup contre Trump

    Le président russe a, dans des déclarations publiques, pour la première fois rendue “officielle” dans la communication internationale au plus haut niveau l’hypothèse d’un “Coup” (“Silent Coup”, “Maidan Style Coup”, comme il vous plaira) contre le président-élu Donald Trump. Cette intervention n’a pas eu l’heur de déclencher quelque émotion que ce soit dans les mêmes sphères les plus hautes de la communication internationale... Étrange vérité-de-situation de ces temps où la narrative et le déterminisme-narrativiste ont tant de force et d’influence sur les psychologies affaiblies, avec l’esprit et le jugement à mesure, qu’ils interdisent des réactions rationnelles et normales de la part des directions en charge dans les relations internationales.

    De telles (...)

  • Le genre d’info que vous ne lirez jamais dans la presse...
    http://www.chroniquesdugrandjeu.com/2017/01/le-genre-d-info-que-vous-ne-lirez-jamais-dans-la-presse.html

    Rappelez-vous, chers lecteurs, la chute d’Alep n’était qu’horreur et infamie : « crimes de guerre », « crimes contre l’univers »... L’ONU - en fait Samantha Power, qui se prenait sans doute à elle seule pour la communauté internationale toute entière - évoquait...

    • Les chiffres officiels commencent toutefois à sortir. Donnons la parole au représentant du Secrétaire général des Nations Unies, peu suspect de russophilie primaire :

      « From Syria, the UN, directly or through partners, has provided life-saving assistance to the nearly 150,000 people from eastern Aleppo in Syria who have been displaced from or have returned to the area. More than 36,000 of them were evacuated to the western countryside of Aleppo and Idlib governorate and more than 111,000 people to different areas in Aleppo city, including more than 50,000 in formerly besieged neighbourhoods. The UN and our national and international humanitarian partners continue efforts to scale up our response in Aleppo to do all we can to ensure that the people of Aleppo receive the aid they need. »

      Pardon ? On se frotte les yeux... Sur les près de 150 000 habitants de la poche d’Alep-est, seuls 36 000, en comptant les insurgés, ont choisi l’évacuation vers la zone rebelle (Idlib) tandis que 111 000 ont préféré rejoindre les zones gouvernementales !

      Traduction : 75% des civils étaient en réalité pris en otage par les barbus modérément modérés, qui n’étaient suivis que par un petit quart de la population de la poche rebelle. On comprend que la journaloperie institutionnelle préfère passer l’info sous silence...

  • Dernières nouvelles de Syrak
    http://www.chroniquesdugrandjeu.com/2017/01/dernieres-nouvelles-de-syrak.html

    La prise d’Alep - où l’humanité s’était apparemment effondrée dixit l’inénarrable Samantha Power - avait marqué un jalon important dans le conflit qui ensanglante le Syrak. Une pause également, priorité étant donnée aux négociations, c’est-à-dire au saucissonnage...

  • It was bizarre to watch #Samantha_Power at the UN conveniently forget to mention all the massacres done in America’s name
    http://www.independent.co.uk/voices/samantha-power-un-us-ambassador-america-syria-aleppo-massacres-srebre

    So there was Samantha Power doing her “shame” bit in the UN. “Is there no act of barbarism against civilians, no execution of a child that gets under your skin, that just creeps you out a little bit?”, America’s ambassador to the UN asked the Russians and Syrians and Iranians. She spoke of Halabja, Rwanda, Srebrenica “and, now, Aleppo”.

    Odd, that. For when Samantha talked about “barbarism against civilians” in Aleppo, I remembered climbing over the dead Palestinian civilians massacred at the Sabra and Chatila refugee camps in Beirut in 1982, slaughtered by Israel’s Lebanese militia friends while the Israeli army – Washington’s most powerful ally in the Middle East – watched. But Samantha didn’t mention them. Not enough dead Palestinians, perhaps? Only 1,700 killed, including women and children. Halabja was up to 5,000 dead. But Sabra and Chatila certainly “creeped me out” at the time.

    And then I recalled the monstrous American invasion of Iraq. Perhaps half a million dead. It’s one of the statistics for Rwanda’s dead. Certainly far more than Srebrenica’s 9,000 dead. And I can tell you that Iraq’s half million dead “creeped me out” rather a lot, not to mention the torture and murders in the CIA’s interrogation centres in Afghanistan as well as in Iraq. It also “creeped me out” to learn that the US president used to send innocent prisoners off to be interrogated in... Assad’s Syria! Yes, they were sent by Washington to be questioned in what Samantha now calls Syria’s “Gulags”.

    #amnésie #Etats-Unis

  • Alep : la musique orientale de la propagande de l’Occident 14 déc. 2016 - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/12/alep-la-musique-orientale-de-la-propagande-de-l-occident-14-dec.20
    https://cdn.rt.com/french/images/2016.12/article/58516b45c461888f1f8b457f.JPG

    Tout le monde prend ce que racontent les médias pour argent comptant, sans s’interroger sur les sources. Or il n’y a pas un seul journaliste occidental sur place à Alep, s’indigne l’historien John Laughland.

    Dimanche à Paris, vers 7h30. Le parfum montant du café matinal est accompagné d’un air diffusé sur France Musique. Ces quelques moments de musique orientale sont dédiés, nous annonce doucement le présentateur, aux victimes du génocide qui est en train de se dérouler à Alep. Décidément, même les émissions de musique sont désormais pénétrées de propagande politique, comme au bon vieux temps soviétique !

    Le pauvre présentateur de radio ne fait que danser à la mélodie de tous les médias occidentaux. Qui paie les violons choisit la musique. Depuis le début de la bataille d’Alep, en effet, cette dure campagne militaire - la guerre urbaine est sans doute la plus atroce de toutes - est présentée par les médias occidentaux uniquement sous l’angle de la souffrance humaine. Ces médias répètent obsessionnellement que les civils en sont les victimes. A Alep-Est il ne semble y avoir que des hôpitaux, tellement on en a bombardé. Et parmi les « résidents » de cette ville, on a l’impression qu’il n’y a que des jardiniers et des filles de sept ans qui savent tweeter, à en croire au reportages de CNN.

    " Une image vaut mille mots et la guerre d’information est une guerre d’images "
    Et partout, les mêmes images de bébés portés dans les bras d’hommes, des clichés évidemment taillés sur mesure pour les caméras. Il y a un nombre quasiment infini de ces photos sur internet, comme on peut le constater en tapant « man carrying baby aleppo » dans Google images. De nombreuses vidéos montrent des personnes qui témoignent des pires atrocités mais qui n’ont pas la moindre tache de poussière sur leurs vêtements plutôt coûteux, et encore moins d’égratignure ou même de saleté sur leur visage. (Voir par exemple ce reportage de France Info, à partir de 0.40, mais il y en a tant d’autres.) Ont-ils vraiment vu ce qu’ils affirment ? Il est permis d’en douter.

    Deux choses sont particulièrement dérangeantes pour un citoyen de l’Occident dit démocratique. D’abord les deux poids, deux mesure qui consistent à évoquer Alep uniquement sous l’angle de la souffrance humaine - le fait que celle-ci soit sans doute exagérée ne veut pas dire, bien au contraire, qu’elle n’est pas aussi très réelle - mais la bataille simultanée de Mossoul uniquement sous l’angle des forces qui sont en train de prendre la ville. 

    D’Alep les médias racontent combien d’enfants blessés, combien d’hôpitaux touchés. On ne dit jamais combien de rebelles tués ou combien de civils en zone gouvernementale attaqués par ceux-ci. Il n’y a strictement rien sur les civils qui se réjouissent de leur sort, ayant pu quitter la prison des milices islamistes dans laquelle ils sont enfermés depuis des années. Il n’y a que des allusions très pudiques aux civils d’Alep Est qui cherchent refuge auprès des forces de l’armée syrienne. Il n’y a surtout rien sur les attaques d’obus lancés par les rebelles sur la population civile d’Alep Ouest, où les hôpitaux peuvent aussi être les cibles.

    " Il n’y a pas un seul journaliste occidental sur place à Alep, et pourtant le monde occidental se croit le mieux informé sur la situation dans cette ville "
    De Mossoul, c’est le contraire : les civils y sont les otages des rebelles ; ceux-ci y commettent des atrocités - ils mettent, par exemple, des bombes dans des jouets d’enfants ; la population ne rêve que de sa libération par l’armée irakienne soutenue par les Etats-Unis. On rend compte de cette bataille uniquement depuis la perspective des forces de libération. Samantha Power, faisant ce qui sera, on s’en réjouit, un de ses derniers numéros au Conseil de sécurité de l’ONU, demande aux Russes s’ils n’ont honte de rien. Mais c’est plutôt à soi-même, et à son propre gouvernement, qu’elle devrait poser cette question.

    Le deuxième élément, plus préoccupant encore, est la crédulité des élites occidentales. Tout le monde prend ce que racontent les médias pour argent comptant, sans s’interroger sur les sources. Or le New York Times envoie ses dépêches sur Alep depuis Beyrouth, The Guardian depuis Istanbul, la BBC depuis Londres, et ainsi de suite. Il n’y a pas un seul journaliste occidental sur place à Alep, et pourtant le monde occidental se croit le mieux informé sur la situation dans cette ville. L’ONU condamne des massacres mais elle ne dispose d’aucune source information fiable sur celles-ci. Tout ce que montrent les journalistes de RT, est balayé comme de la « propagande pro-Kremlin », pour reprendre le langage infantile et paranoïaque de l’officine bruxelloise, Stratcom.

    Cette crédulité dangereuse a deux causes. La première, ce sont les images dont les gens semblent être devenus les victimes passives. Une image vaut mille mots et la guerre d’information est une guerre d’images. Les fameux Casques blancs, depuis longtemps démasqués par Vanessa Beeley comme les récipients de centaines de millions de dollars occidentaux, ont surtout le rôle de produire des images. Avec leur vidéo promo confectionnée par une société américaine de communication, ce groupe semble ne disposer ni de brancards ni d’aucun matériel paramédical. Mais il y a toujours un photographe sur place pour filmer leurs prouesses.

     "Croire aux péchés de l’autre, c’est éprouver un sens intoxicant de sa propre supériorité "
    En octobre, un député britannique a même comparé la bataille d’Alep au bombardement de la ville espagnole de Guernica par les Nazis en 1937. En effet, une comparaison s’impose - mais non pas pour les raisons qu’a données cet ancien ministre. On se souvient de Guernica principalement à cause du tableau de Picasso, l’un des tableaux les plus connus de l’histoire de l’art - à cause d’une image, donc. Taper « Guernica » dans Google images et vous y trouverez essentiellement des images du tableau, mais non pas de la vraie ville. C’est l’image qui créé la réalité virtuelle, et qui par conséquent façonne la perception et la mémoire.

    Cette crédulité a une deuxième cause dont il ne faut sous-estimer l’importance. Croire aux péchés de l’autre, c’est éprouver un sens intoxicant de sa propre supériorité. La condamnation morale est contagieuse parce qu’elle flatte l’orgueil de celui qui condamne. On se lave de tout soupçon en projetant les maux de ce monde sur l’autre. Plus fort on tape, plus on se blanchit. C’est cela qui entraîne la spirale de la violence, contre laquelle nous prévenait le grand anthropologue, feu René Girard. La foule joue un rôle clé dans cette violence, les vraies foules comme les foules virtuelles qui sont créées par la pensée unique. La foule a tendance à se focaliser sur des individus considérés comme l’incarnation du mal, dans ce cas Bachar el-Assad ou Poutine. Voilà pourquoi le Christ avait raison de désamorcer la foule, et de la faire disparaître en identifiant les individus qui la composent, quand il a demandé à celui qui est sans péché de lancer la première pierre contre la femme adultère. C’est une leçon qui est plus actuelle que jamais.

     
    Par John Laughland                                    https://francais.rt.com

    • Les Russes sont tous honnêtes, transparents et ne font, eux, pas la moindre propagande. D’ailleurs leurs bombes ne tuent que les méchants.

      Russia Today est un média parfaitement neutre.

      Je ne fais pas confiance aux médias occidentaux (mais je fais confiance à certains journalistes occidentaux), mais je ne fais pas confiance non plus aux médias russes, ni aux sanguinaires Poutine et Bachar qui ont maintes fois fait leurs preuves en crimes de masse abominables.

    • Bombes et propagande
      http://www.politis.fr/articles/2016/12/bombes-et-propagande-35951

      Pourquoi les habitants d’Alep n’ont pas droit aux manifestations qui ont suivi le massacre de My Lai, la guerre d’Irak ou les bombes sur Gaza ? Sans doute parce que la propagande diffusée par le régime de Damas, reprise et amplifiée par Moscou, puis relayée dans nos régions, a été d’une redoutable efficacité. Et pourquoi donc ? Parce qu’elle est entrée en résonance avec nos doutes, nos peurs et nos confusions. Elle a atteint une société – la nôtre – meurtrie par les attentats de l’an dernier. Comme s’il suffisait aujourd’hui de dire « jihadistes » pour que la machine à comprendre s’enraye.

    • Je ne crois pas que la propagande russe ait quoi que ce soit à voir avec la supposée absence de réaction des populations.

      A moins que tu ne supposes que les occidentaux soient totalement innocents et absents dans ce qu’il se passe à Alep et en Syrie en général ? Comment les « rebelles » peuvent-ils encore se nourrir, avoir des munitions et se battre depuis 5 ans que la guerre dure ? Avec les armes des russes peut-être ?

  • Panne de courant au pays des lumières ! Sont-ils tombés sur la tête ?
    Par : Michel Raimbaud* | Publié le : 23/10/16

    En ces temps troublés, la « communauté internationale » - nom de scène des trois Occidentaux qui se piquent d’être les maîtres de droit divin de notre planète - semble perdre les pédales. Voilà donc nos larrons en quête de nouvelles aventures.

    http://www.afrique-asie.fr/component/content/article/75-a-la-une/10563-panne-de-courant-au-pays-des-lumieres-sont-ils-tombes-sur-la-tete

    (...) La réunion du Conseil consacrée à la Syrie, tenue le dimanche 25 septembre 2016, devrait rester inscrite aux annales de l’arrogance et de la perfidie. Grâce soit rendue aux chevaliers de l’Axe du Bien comme Samantha Power, égérie des néoconsaméricains, au ministre anglais des affaires étrangères,qui doit sa promotion ahurie au Brexit, et au représentant français au Conseil de Sécurité, relayés de près ou de loin par les Kerry, Ayrault et consorts, le spectacle était prometteur et n’a pas déçu, qu’il s’agisse de la richesse des pauvres réparties, de la majesté du style oratoire, de la haute tenue morale des contre-vérités et acrobaties de langage ( parler sans filet est un exercice de haute volée).

    De réunion en réunion, le spectacle continue, sans cesse renouvelé comme les vagues de la mer, dans une ambiance de tragédie : ceux qui veulent libérer les habitants d’Alep de la sauvagerie terroriste sont des criminels de guerre passibles de la Cour Pénale Internationale, ceux qui financent et protègent les dits terroristes sont des héros à casques blancs passibles du Nobel de la Paix. C’est beau la dialectique et comprenne qui pourra…(...)

    #coup_de_gueule #diplomatie

  • Michel Raimbaud : « La diplomatie française est disqualifiée, marginalisée, ignorée… » | Arrêt sur Info
    http://arretsurinfo.ch/michel-raimbaud-la-diplomatie-francaise-est-disqualifiee-marginalisee-i

    Panne de courant au pays des lumières ! Sont-ils tombés sur la tête ?
    En ces temps troublés, la « communauté internationale » – nom de scène des trois Occidentaux qui se piquent d’être les maîtres de droit divin de notre planète – semble perdre les pédales. Voilà donc nos larrons en quête de nouvelles aventures. 
    Comme d’habitude, l’Amérique, cette nation qui se croit indispensable et dispense aux quatre coins de l’univers ses leçons de morale, de démocratie et de droits de l’homme en faisant oublier qu’elle doit son existence au génocide des amérindiens et sa prospérité actuelle au pillage du monde considéré comme une arrière-cour, donne le ton. Ses sbires, les ci-devant « grandes puissances européennes », qui se plaisent à jouer aux gros poissons dans les petites mares, ne sont pas en reste…Ayant remis les pendules à l’heure avec son Brexit et lancée dans le compte à rebours d’un Scotxit, la perfide Albion peut s’investir à fond dans son rôle traditionnel de cheval de Troie de l’Amérique. Pour sa part, notre « grande nation », qui fait tout pour ne plus l’être, se distingue par son arrogance ordinaire, sa prétention anachronique et le naufrage de sa diplomatie.
    Nos fanfan-la-tulipe, nos malbroughsmironton-mirontaine, nos lafayette-nous-voilà, prennent de grands airs de chefs de guerre qui nous feraient rire si leurs desseins n’étaient pas aussi sinistres : appeler à envoyer « à six pieds sous terre »Bachar Al Assad, s’acharner à peaufiner la mise à mort du peuple syrien et à détruire la vieille terre qui fut la matrice de notre civilisation, de nos religions et de notre alphabet ne sont pas des objectifs dignes d’un pays à l’histoire prestigieuse, qui se réclame si volontiers des « lumières ». Enchaîner les provocations et les incidents diplomatiques en pensant humilier ou braver ce Vladimir Poutine qui tient tête à l’Amérique, divinité révérée par nos élites, est du plus haut ridicule.
    La diplomatie française est disqualifiée, marginalisée, ignorée, y compris par ses maîtres de Washington
    Dans la posture qui est la sienne depuis son retour au « bercail atlantique », la France a perdu sa crédibilité, son prestige et le respect des pays qui jadis la trouvaient « juste même lorsqu’elle est injuste ». La diplomatie française est disqualifiée, marginalisée, ignorée, y compris par ses maîtres de Washington,au point d’être tenue à l’écart des grands dossiers et évincée des négociations décisives, tant est évidente sa capacité de nuisance. 
    Certes, nous rétorquera-t-on, la Francea encore des alliésstratégiques qu’elle choisit apparemment selon des critèresinnovants. Certainsde ces critères tiennent à des affinités profondes avec nos valeurs traditionnelles (droits de l’homme, condition de la femme, respect des travailleurs immigrés, tolérance religieuse, démocratie, libertés…), d’autres sont inspirés par une complémentarité naturelle (ils ont du pétrole et des dollars, nous avons des idées et surtout des besoins d’argent frais), d’autres enfin sont en relation avec des facteurs auxquels on ne s’attendrait pas, à savoir la proximité avec des terroristes « modérés » et des « démocrates » djihadistes : c’est ainsi qu’après l’heure du Qatar (merci pour ce moment)et une brève idylle avec Erdogan le Maléfique(gâchée par le souvenir d’un génocide),nousvivons « l’instant saoudien », avec une farandole de princes et d’émirs comme s’il en pleuvait, des promesses de contrats mirifiques, une « identité de vues totale »propice à tous les mauvais coups. Si Paris valait bien une messe, Riyad vaut bien quelques promesses voire quelques compromissions : la distance nous sépare, mais la volonté de détruire la Syrie et de« neutraliser » Bachar al Assad nous unit…
    Il y a quelque chose de pourri au royaume des grandes démocraties 
    Le déferlement d’inepties, de mensonges, de trucages, de faux pavillons, de références en trompe-l’œil devrait interpeller quelque part nos élites ployant sous le fardeau de leur « mission civilisatrice et bombardière ». Hélas, nous avons beau tendre l’oreille, c’est à peu de choses près le silence radio. N’y aurait-il pas quelque chose de pourri au royaume des grandes démocraties ? N’y aurait-il pas un maillon manquant dans cette sainte trinité occidentale où l’on cherche en vain l’esprit sain qui pourrait inspirer le père anglo-américain et le fils franco-européen.
    S’il n’y avait que les déclarations martiales, les contre-vérités flagrantes, les mensonges sans vergogne, les imprécations sans foi ni loi, cene serait que le énième tableau de lamauvaise série B que les médias, intellectuels et politiques, de gauche, de droite et du milieu, déversent depuis plusieurs années sur le bon peuple français qui en a vu, entendu et gobé bien d’autres. C’est agaçant et ignoble, c’est inquiétant, mais on s’y fait. L’important n’est pas la rose ou même le rouge au front, c’est de voter, quitte à choisir le plus beau, le plus hâbleur, le plus menteur, le plus martial ou le plus bête…Les campagnes électorales débutantes ou finissantes en témoignent : l’Amérique devra choisir entre la prévisible harpie, Hillary, l’égérie des néocons, faucons et autres variétés du « parti de la guerre », et l’imprévisible Trump, qui a annoncé la couleur.
    Pour l’instant, il est particulièrement angoissant d’entendre, au sein de ce temple de la diplomatie que devrait être le Conseil de Sécurité,vociférer les mégères et les gorgones qui ont investi la diplomatie US et s’égosiller les diplomates aux longs doigts et aux costumes gris à rayures verticales des « grandes diplomaties », toutes et tous à l’unisson pour répercuter vers les quatre coins de la planète le courroux de nos bons maîtres chahutés par l’Histoire.

    Serguei Lavrov et son homologue français Jean-Marc Ayrault lors d’une conférence de presse à Moscou, le 6 octobre 2016. [VASILY MAXIMOV . AFP]
    La réunion du Conseil consacrée à la Syrie, tenue le dimanche 25 septembre 2016, devrait rester inscrite aux annales de l’arrogance et de la perfidie. Grâce soit rendue aux chevaliers de l’Axe du Bien comme Samantha Power, égérie des néo cons américains, au ministre anglais des affaires étrangères,qui doit sa promotion ahurie au Brexit, et au représentant français au Conseil de Sécurité, relayés de près ou de loin par les Kerry, Ayrault et consorts, le spectacle était prometteur et n’a pas déçu, qu’il s’agisse de la richesse des pauvres réparties, de la majesté du style oratoire, de la haute tenue morale des contre-vérités et acrobaties de langage ( parler sans filet est un exercice de haute volée).
    De réunion en réunion, le spectacle continue, sans cesse renouvelé comme les vagues de la mer, dans une ambiance de tragédie : ceux qui veulent libérer les habitants d’Alep de la sauvagerie terroriste sont des criminels de guerre passibles de la Cour Pénale Internationale, ceux qui financent et protègent les dits terroristes sont des héros à casques blancs passibles du Nobel de la Paix. C’est beau la dialectique et comprenne qui pourra… 
    Ban et le sacre de Dame bêtise… 
    Pour couronner le sacre de Dame bêtise, nous avons droit à la prestation de Ban. Ce falot personnage, qui s’apprête à nous quitter après avoir brillé par sa servilité, a bien mérité de la patrie (américaine) : il n’aura pas eu besoin de fermerl’électricité derrière lui tant l’obscurité était déjà profonde au Secrétariat Général des Nations Unies, mais il n’aura pas attendu d’avoir rendu sa livrée pour tenir un discours qui, tranchant avec la banalité habituelle de ses propos, témoignait de sa perfidie et de son allégeance au dieu Amérique, accablant l’Etat syrien de ses affirmations mensongères et de ses accusations frelatées.
    Bref, nous avons droit à une mobilisation générale du ban et de l’arrière-ban de la « communauté internationale » occidentale mobilisée au service des terroristes et de leurs parrains, dans un déferlement de haine et de bassesse qui sied mal à l’ambiance feutrée des instances diplomatiques. Tout ce beau monde, à coup d’effets de manches, de tirades grandiloquentes et patelines, de sorties collectives théâtrales, veut faire croire qu’il essaie de sauver le droit international que depuis vingt-cinq ans les maîtres impériaux de la planète ont dévasté. Est-ce parce qu’ils sont tombés sur la tête qu’ilsvoient le monde à l’envers ? En tout cas, menteurs ils sont, menteurs ils resteront !
    Pour la France, quel gâchis d’avoir mis un point d’honneur à se complaire dans le déshonneur. Injuste, immorale, suicidaire, la diplomatie française est devenue si stupide qu’elle nous fait parfois désespérer. Tout se passe comme si nos élites avaient jeté aux orties l’héritage national, les références, les valeurs, les convictions qui nourrissent une politique étrangère digne d’un grand pays…La France n’avait pas de pétrole ; voilà qu’elle semble n’avoir plus d’idées, sa diplomatie en étant réduite à racler dans les tiroirs pour proposer des trucs de concours Lépine. Il ne sera pas dit que l’aménagement de notre diplomatie est un aménagement de cuisine : « Lapeyre, y en a pas deux », dit le slogan, mais les ambassadeurs, il pourra y en avoir deux, comme les Croates vont en faire l’expérience. Panne de courant ? Couvre-feu de la pensée ? C’est en tout cas dans une obscurité de mauvais aloi qu’est plongée la « terre des lumières ».Et pour l’instant, il reste bien caché, l’homme d’Etat qui réussira à lui redonner sa place au soleil, levant de préférence.
    Pourtant le temps presse : comme l’écrivait Paul Valéry, « le vent se lève et il faut tenter de vivre »... 
    Par Michel Raimbaud | Publié par Afrique Asie le 23/10/16

  • L’ambassadrice américaine Samantha Power a eu des mots très durs pour Moscou [...]

    Moscou « abuse du privilège historique » d’être membre permanent du Conseil avec droit de veto, a-t-elle affirmé."

    http://www.ladepeche.fr/article/2016/09/25/2426123-syrie-scenes-horreur-alep-occidentaux-tancent-russie.html

    Ahah, ils ont jamais honte les ricains.

    Pour info les statistiques du nombre de vétos opposés

  • La #RUSSIE à Samantha Power : Dégage, putain !
    http://vilistia.org/archives/12100

    lundi 19 septembre 2016 On aurait pu croire que Samantha Power ne manque pas de cervelle pour tirer une conclusion rationnelle, car elle avait été longtemps professeure à Harvard avant qu’elle ne devienne une putain politique. Mais, apparemment, l’idéologie du … Lire la suite →

    #EFFONDREMENT_DES_USA #USA

  • US ambassador ’outraged’ over South Sudan harassment
    https://www.yahoo.com/news/us-ambassador-outraged-over-south-sudan-harassment-143548818.html

    JUBA, South Sudan (AP) — The U.S. ambassador to the United Nations, Samantha Power, says she is “outraged” that South Sudan’s government has harassed civil rights activists who met with a U.N. Security Council delegation during a visit to the young nation.

    Power said in a statement issued Saturday that the delegation observed “chilling” living conditions for civilians trapped in the ongoing conflict between the government and rebel forces. She says the South Sudanese government should elevate, not suppress, the voices of activists “who organize peacefully and provide constructive criticism.”

    She says the Security Council is “engaging directly with the government of South Sudan to underscore that intimidation and threats toward civil society must cease immediately.”

    #étranges #indignations et #aveuglement des #Etats-Unis
    https://seenthis.net/messages/524012

    #Sud-Soudan

  • Burkini Bans, New Atheism and State Worship: Noam #Chomsky on #Religion in Politics
    http://www.truth-out.org/news/item/37424-burkini-bans-new-atheism-and-state-worship-noam-chomsky-on-religion

    A drumbeat of propaganda on how “we are good” and “they are evil,” with constant exercises of self-admiration and abuse of others, can hardly fail to have an impact on perception of the world.

    Examples abound, but merely to illustrate the common pattern, take a current example from the peak of the intellectual culture: Samantha Power’s August 18 article in the New York Review of Books. Without any relevant qualification or comment, the author presents Henry Kissinger’s sage reflections on “America’s tragic flaw”: namely, “believing that our principles are universal principles, and seeking to extend human rights far beyond our nation’s borders... ’No nation... has ever imposed the moral demands on itself that America has. And no country has so tormented itself over the gap between its moral values, which are by definition absolute, and the imperfection inherent in the concrete situations to which they must be applied.’”

    For anyone with the slightest familiarity with contemporary history, such fatuous musings are simply an embarrassment — or to be more accurate, a horror. And this is not talk radio, but a leading journal of left-liberal intellectuals. People bombarded with patriotic drivel from all corners are likely to have a view of themselves and the world that poses major threats to humanity. It is hardly surprising in the light, both of the historical record and the self-images concocted by ideologists, that the US is ranked in international polls as the greatest threat to world peace, no one else even close. Nor is it surprising that the population is protected from such improper facts by the “free press.”

    #propagande #énormités #effroyables #Etats-Unis

  • Hillary et ses “Harpies”, ou le féminisme guerrier
    http://www.dedefensa.org/article/hillary-et-ses-harpies-ou-le-feminisme-guerrier

    Hillary et ses “Harpies”, ou le féminisme guerrier

    Dans son livre Hillary Clinton, la Reine du chaos (Editions Delga, 2015), la commentatrice et auteure américaine Diana Johnstone met notamment en évidence la présence de l’élément féminin, non seulement chez Clinton bien entendu, mais dans son entourage, – et, pour la prospective, dans ce que serait son administration en cas de victoire le 8 novembre prochain, notamment dans les postes vitaux de sécurité nationale.

    Cette tendance n’est ni récente ni conjoncturelle : c’est Hillary Clinton, nouvelle Secrétaire d’État, qui a remis en selle Victoria Nuland comme porte-parole du département d’État, en 2009. C’est encore elle qui favorisa l’accession de Samantha Power à la fonction d’ambassadrice des USA à l’ONU, Susan Rice que Power remplaçait passant à la (...)

  • Cameroun : un mort au passage du convoi de l’ambassadrice des Etats-Unis à l’ONU - RFI
    http://www.rfi.fr/afrique/20160419-cameroun-1-mort-passage-convoi-ambassadrice-etats-unis-onu?ns_campaign=

    Au #Cameroun, un #enfant a été tué lors du passage du convoi de #Samantha_Power, l’ambassadrice des Etats-Unis à l’ONU en tournée régionale, dans le cadre de la lutte contre les insurgés de Boko Haram. Son convoi roulait à vive allure, dans l’extrême-nord du pays quand il a percuté le garçon de sept ans dans un village près de Mokolo. Samantha Power a présenté ses condoléances à la famille.

    D’après des témoins, le convoi roulait à environ 110 kilomètres-heure quand une jeep blindée a heurté un garçon qui se trouvait au milieu de la route. Le convoi a poursuivi son chemin, mais une ambulance qui accompagnait l’escorte a recueilli l’enfant pour l’amener à l’hôpital où il a succombé à ses blessures.

  • Israël veut des sanctions après les tirs de missiles iraniens
    ats / 12.03.2016 21h49
    http://www.romandie.com/news/Israel-veut-des-sanctions-apres-les-tirs-de-missiles-iraniens/684869.rom

    Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a appelé samedi les grandes puissances à sanctionner sans attendre l’Iran. La république islamique a effectué cette semaine plusieurs tirs de missiles balistiques.

    M. Netanyahu a demandé au ministère des Affaires étrangères de demander aux cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’Onu (Etats-Unis, Russie, France, Grande-Bretagne, Chine) et l’Allemagne « de prendre des mesures punitives immédiates » contre Téhéran. Ces pays, réunis dans le « groupe P5+1 », ont négocié avec Téhéran l’accord conclu en juillet sur le programme nucléaire iranien.

    Dans un communiqué, les services de Benjamin Netanyahu dénoncent « les transgressions iraniennes flagrantes et répétées » des accords sur les missiles balistiques. « Il s’agit d’une étape importante et d’un test pour les grandes puissances dans l’application de l’accord nucléaire », a-t-il ajouté.

    Les Etats-Unis ont fait savoir vendredi qu’ils allaient soulever cette question lundi devant le Conseil de sécurité. Washington est « extrêmement préoccupé » par ces essais balistiques « provocateurs et déstabilisateurs », selon l’ambassadrice américaine aux Nations unies Samantha Power, qui a rappelé que les résolutions de l’Onu interdisaient à Téhéran de tirer des missiles à capacité d’emport nucléaire.

    Les Gardiens de la révolution, unité d’élite de l’armée iranienne, ont annoncé avoir procédé mardi et mercredi à des tirs de missiles balistiques conçus, ont-ils précisé, pour pouvoir atteindre Israël.

    Il y a deux mois, Washington a imposé des sanctions contre des entreprises et des personnes associées à ce programme balistique, après le test d’un engin à moyenne portée de type Emad en octobre 2015.

  • #Obama_doctrine / partie 1
    Allez, je me lance dans le commentaire, en espérant faire des émules...
    L’article, déjà signalé par @kassem, dont la matière première sont des interviews d’Obama, est consultable ici : http://www.theatlantic.com/magazine/archive/2016/04/the-obama-doctrine/471525
    Au tout début de l’article Goldberg nous dépeint une administration américaine en août 2013 persuadée, notamment Kerry, de la nécessité de faire payer amèrement à Assad les 1400 morts de l’attaque chimique de la Ghouta orientale censé avoir tout juste eu lieu. Le tout, bilan humain et responsabilité, considéré comme des faits indiscutables par le journaliste.

    In the Damascus suburb of Ghouta nine days earlier, Assad’s army had murdered more than 1,400 civilians with sarin gas. The strong sentiment inside the Obama administration was that Assad had earned dire punishment. In Situation Room meetings that followed the attack on Ghouta, only the White House chief of staff, Denis McDonough, cautioned explicitly about the perils of intervention. John Kerry argued vociferously for action.

    Puis retour en arrière sur le désaccords au sein de l’administration US quant au degré d’investissement dans la guerre en Syrie. Parmi les plus chauds partisans d’un investissement militaire plus fort en Syrie, bien sûr Samantha Power et son devoir d’ingérence humanitaire ("responsability to protect") mais aussi Hillary Clinton, selon Goldberg. A ceux-là Obama aurait opposé son principe du « don’t do stupid shit », en clair pas un soldat américain au sol pour réitérer les « conneries » de Walker Bush.
    Ce principe du « don’t do stupid shit » n’admettant selon les confidences d’Obama que deux exceptions : les intérêts vitaux américains et, bien sûr, la sacro-sainte sécurité d’Israël :

    only a handful of threats in the Middle East conceivably warranted direct U.S. military intervention. These included the threat posed by al‑Qaeda; threats to the continued existence of Israel (“It would be a moral failing for me as president of the United States” not to defend Israel, he once told me); and, not unrelated to Israel’s security, the threat posed by a nuclear-armed Iran.

    [Donc ça n’empêchait pas de droner autant qu’on veut au Yémen notamment conte la fameuse menace d’al-Qaïda (AQPA), exception au principe dûment revendiquée, mais aussi de financer des groupes proxies en Syrie, au risque de renforcer la cousine d’AQPA en Syrie : al-Nousra...]
    Ensuite Goldberg revient sur la fameuse ligne rouge d’Obama, censée avoir été franchie en août 2013. Adel al-Jubeïr persuadé que cette fois-ci Barack va y aller et puis Merkel qui fait savoir qu’elle n’en sera pas, le vote négatif au Parlement britannique et enfin la visite surprise de James Clapper à Obama pour lui rendre bien clair que si des éléments « robustes » soutenait la thèse de la responsabilité de l’attaque à Assad, ce n’est tout de même pas un « slam dunk ». Bref, plutôt sûr, mais pas vraiment quand même... Genre, s’il avère que c’était faux, je refuse d’endosser, Mister president !

    Obama was also unsettled by a surprise visit early in the week from James Clapper, his director of national intelligence, who interrupted the President’s Daily Brief, the threat report Obama receives each morning from Clapper’s analysts, to make clear that the intelligence on Syria’s use of sarin gas, while robust, was not a “slam dunk.” He chose the term carefully. Clapper, the chief of an intelligence community traumatized by its failures in the run-up to the Iraq War, was not going to overpromise, in the manner of the onetime CIA director George Tenet, who famously guaranteed George W. Bush a “slam dunk” in Iraq.

    Goldberg nous rapporte ensuite la déception de Valls, Abdallah II de Jordanie, l’émir d’Abou Dabi, et des Saoudiens en la personne d’al-Jubeïr, quand ils apprennent qu’Obama va demander l’autorisation préalable du Congrès.
    Tiens, et les Israéliens, qui avaient pourtant fourni obligeamment de supposés enregistrements audio d’Assad au moment de cette attaque, ils en pensaient quoi ?
    Epilogue de ce 1er épisode, Godberg nous évoque Obama à l’initiative du deal avec Poutine lors d’un sommet du G20 : abandon des armes chimiques contre abandon des frappes - ce n’est pas cette version là que l’on connaissait !

    Amid the confusion, a deus ex machina appeared in the form of the Russian president, Vladimir Putin. At the G20 summit in St. Petersburg, which was held the week after the Syria reversal, Obama pulled Putin aside, he recalled to me, and told the Russian president “that if he forced Assad to get rid of the chemical weapons, that that would eliminate the need for us taking a military strike.”

    Et finalement qui a quand même gagné dans ce deal ?

    The removal of Syria’s chemical-weapons stockpiles represented “the one ray of light in a very dark region,” Netanyahu told me not long after the deal was announced.

    En passant rien sur la neutralisation probable par les Russes de deux missiles tirés - on ne sait trop par qui - vers la Syrie, et qui pourrait bien avoir été une invitation claire de Vladimir à Barack à se cantonner à la diplomatie plutôt qu’au hard power...

  • Pour Samantha Power quand al-Nusra agit mal il faut l’appeler ISIS (et apparemment certains médias trouvent cela naturel)
    http://www.middleeasteye.net/fr/reportages/un-r-fugi-syrien-raconte-les-atrocit-s-subies-par-les-homosexuels-lor

    Un jour, des troupes gouvernementales l’ont maltraité, le traitant de « tapette, de pédé, et d’autres grossièretés », a-t-il raconté. Puis quand le Front al-Nosra, la branche syrienne d’al-Qaïda, a pris le contrôle de la ville et torturé un « homme efféminé », promettant de débarrasser la ville de la « sodomie », il a craint pour sa vie.

    « J’étais terrifié. Je ne suis plus sorti de chez moi pendant des mois. Parfois, je fermais la porte à clé pour dormir. Je ne me sentais plus du tout en sécurité », a-t-il expliqué à Middle East Eye.

    « Je pouvais quand même tout entendre : les coups de feu, les annonces faites depuis les mosquées. C’était vraiment effrayant car en fonction de la façon dont vous parlez, dont vous marchez, vous pouviez être tué. Ils ont arrêté au moins trois personnes parce qu’elles étaient LGBT [lesbiennes, gays, bisexuels et trans].

    « L’une d’entre elles aurait pu dire que je faisais moi aussi partie de leur groupe. »

    Quelques mois plus tard, il a réussi à fuir et à se rendre dans un refuge pour LGBT au Liban. Il a rejoint les États-Unis il y a trois mois, obtenu l’asile et vit désormais à San Francisco, où il travaille pour l’Organisation pour le refuge, l’asile et la migration.

    Lundi, cet élégant jeune homme de 28 ans est entré dans l’Histoire en racontant son expérience au Conseil de sécurité des Nations unies lors de la toute première réunion de l’institution consacrée aux droits des LGBT. Au centre des discussions : les victimes homosexuelles du groupe État islamique (EI) en Irak et en Syrie.

    À l’issue de la réunion, l’envoyée des États-Unis à l’ONU, Samantha Power, a indiqué que des images « choquantes, déchirantes » d’homosexuels ayant été victimes de l’EI avaient été montrées aux diplomates.

  • Little to celebrate in South Sudan, by by Antony Loewenstein
    http://mondediplo.com/blogs/little-to-celebrate-in-south-sudan

    The UN Security Council recently imposed new sanctions on #South_Sudan including travel bans on six South Sudanese citizens. Samantha Power, US ambassador to the UN, praised the move saying: “The Security Council took strong action in support of a peaceful end to the conflict in South Sudan by sanctioning six South Sudanese individuals for fuelling the ongoing conflict and contributing to the devastating humanitarian crisis in their country.” [#st]

    http://zinc.mondediplo.net/messages/4619 via Le Monde diplomatique

  • Samantha Power : Bodies of 500 civilians found in Debaltseve
    http://www.kyivpost.com/content/ukraine/samantha-power-bodies-of-500-civilians-found-in-debaltseve-382800.html

    The bodies of 500 civilians have been found in the cellars of residential buildings in Debaltseve, US Permanent Representative to the UN Samantha Power has said.

    (intégralité de la (très) brève)

    Aucun détail sur les circonstances de la découverte (quand, par qui…)

    • Le compte-rendu est sous embargo.

      Le communiqué à la presse donne une idée des échanges, mais sans faire référence aux cadavres de civils.
      http://www.un.org/press/en/2015/sc11809.doc.htm

      La première déclaration de Samantha Power est ainsi résumée :

      SAMANTHA POWER (United States) said that although there had been a reduction in violence after 18 February, Russian-backed separatists started violating the package of measures with deadly attacks since day one. There had been widespread obstruction by the separatists to OSCE monitors, and Russia had pretended that it had no heavy weaponry in Ukraine in hopes of deflecting international attention. Russian convoys that were supposed to go out of Ukraine were going in. If they were indeed humanitarian convoys, why were inspections not permitted, she questioned. The separatists had established a track record of using the lull to regroup and resupply, but the international community was carefully watching what happened this time. Crimea constituted not only the violation of sovereignty by a permanent member of the Security Council, but also provided a preview of the rule facing eastern Ukraine under the separatists. To avoid an Orwellian world where peace was professed but not practiced, implementation of the Minsk agreements was urgent.

      Des échanges à propos du sort de Nadia Savtchenko donne l’occasion à Vitaly Tchourkine de placer :

      Making a further statement, Mr. CHURKIN (Russian Federation) (…) said that Ms. Savchenko was accused of involvement in the killing of two journalists and her detention was not illegal, as it resulted after a full and transparent legal process. It was ironic that the United States, with its record in Guantanamo Bay, pointed fingers at the Russian Federation.

    • CR en ligne
      http://www.un.org/en/ga/search/view_doc.asp?symbol=S/PV.7400&referer=http://www.un.org/depts/dhl/resguide/scact2015_table_en.htm&Lang=F

      Les conséquences dévastatrices de ce conflit ont été clairement mises en lumière dans le dernier rapport du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme. Plus de 1,7 million de personnes ont été déplacées et il y a plus de 5 800 morts – un bilan des victimes qui ne tient pas compte des centaines de corps découverts après la fin du siège meurtrier de Debaltseve mené par les séparatistes appuyés par la Russie. Un rapport rédigé par le Bureau de la coordination des affaires humanitaires à la fin du mois dernier fait état de 500 corps retrouvés dans des maisons et des caves à la fin du siège – 500 corps. Des maisons et des caves où des gens s’étaient réfugiés pour se mettre à l’abri des tirs incessants de mortiers et de roquettes de fabrication russe qui se sont abattus sur les habitants de la ville, pris au piège. Plusieurs semaines après le début du siège, à la fin du mois de janvier, le chef autoproclamé des séparatistes appuyé par la Russie a annoncé que quiconque tenterait de sortir se retrouverait sous le feu croisé de leur artillerie. À partir de ce jour, a-t-il dit, la route ferait l’objet de tirs incessants. Les habitants de la ville n’avaient donc d’autre choix que de risquer leur vie en restant ou de la risquer en partant. Des civils ont été tués dans les deux cas, et, je le répète, 500 corps ont été retrouvés dans des maisons et des caves où des gens s’étaient réfugiés.

      Le rapport de l’UN OCHA
      Ukraine : Situation report No.29 as of 27 February 2015 - Ukraine | ReliefWeb
      http://reliefweb.int/report/ukraine/ukraine-situation-report-no29-27-february-2015

      Situation Overview
      The 15 February ceasefire in eastern Ukraine remains fragile. Humanitarian partners report that many people in Debaltseve have heavily suffered from the recent intensification of fighting: many are traumatized and have had little or no access to assistance or basic services for weeks. OSCE Special Monitoring Mission (SMM) reports that almost all the buildings in the city centre were destroyed or heavily damaged. De facto authorities report that the remaining 7,000 inhabitants, including 1,000 children, and 2,000 returnees, have extremely limited access to running water, basic services or heating. 500, mostly civilian, corpses had been found in houses and cellars in Debaltseve and authorities have requested body bags from international organizations operating in the area. The pre-conflict population of the city stood at more than 25,000 people.

  • Le Conseil de sécurité soutient les accords de Minsk

    U.N. Security Council calls for Ukraine fighting to stop | Reuters
    http://www.reuters.com/article/2015/02/17/us-ukraine-crisis-un-idUSKBN0LL1YV20150217

    The United Nations Security Council on Tuesday called on all parties in eastern Ukraine to stop fighting and implement a European-brokered peace deal as an almost three-day-old ceasefire rapidly began to unravel.

    Russia drafted a resolution, adopted unanimously by the 15-member council, in a move that U.S. Ambassador to the United Nations, Samantha Power, described as “ironic” given the rebels fighting in eastern Ukraine are backed by Moscow.


    (le texte n’est pas encore sur le site du Conseil de sécurité)