person:samer issawi

  • Victoire de la grève de la faim : salutation aux prisonniers palestiniens et à leur lutte pour la libération
    Samidoun, le 27 mai 2017
    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2017/05/30/victoire-de-la-greve-de-la-faim-salut-aux-prisonniers-palestini

    Les dirigeants de la Résistance Palestinienne qui ont participé à la grève de la faim : Marwan Barghouthi, dirigeant du Fatah ; le secrétaire général du Front populaire pour la libération de la Palestine (FPLP), Ahmad Sa’adat, les dirigeants du FPLP Kamil Abu Hanish et Ahed Abu Ghoulmeh, les prisonniers palestiniens les plus anciens Karim Younes et Nael Barghouthi, les dirigeants du Hamas Abbas Sayyed et Hasan Salameh, les dirigeants du Jihad islamique Zaid Bseiso et Anas Jaradat, le leader du FDLP Wajdi Jawdat, les anciens grévistes Mohammed al-Qeeq et Samer Issawi et des centaines d’autres dirigeants emprisonnés du peuple palestinien.

    (...)

    Les prisonniers palestiniens ont clairement mis en lumière, par la lutte pour la Dignité et la Liberté, le pouvoir de l’unité palestinienne. Les dirigeants emprisonnés de toutes les tendances palestiniennes se sont réunis pour affronter l’occupant. Cette unité était ressentie dans la lutte, dans les rues et à l’intérieur des murs des prisons – et les effets de cette unité ont été ressenties dans la réalisation de la victoire des prisonniers.

    Les grévistes de la faim ont demandé à l’occupation israélienne de parler avec les dirigeants choisi et ont vaincu toutes les tentatives de contourner la direction et les choix des prisonniers. Plus que cela, cependant, ils ont démontré une fois de plus que la véritable direction du mouvement de libération nationale palestinienne se trouve dans le mouvement des Prisonniers Palestiniens.

    (...)

    Grâce à leur lutte, le soutien au combat des Prisonniers Palestiniens a grandi et s’est développé un soutien croissant pour la lutte palestinienne – dans le mouvement ouvrier, où les grandes confédérations syndicales au Canada et en Uruguay se sont jointes aux mouvements sociaux au Brésil en émettant des résolutions de solidarité à la grève et même parmi les parlementaires du parlement portugais, du parlement panafricain, de nombreux députés européens, parlementaires argentins et chiliens, parlementaires galiciens et andalous, et même le candidat NDP Ashton et le député américain Danny Davis, ont soutenu les prisonniers.

    Peut-être le plus émouvant, le pouvoir de la solidarité internationaliste entre les luttes de libération a été clairement illustré dans la solidarité des Prisonniers Politiques Irlandais Républicains, Philippins, Turcs et Kurdes et la grève de la faim solidaire du combattant communiste arabe pour la Palestine, Georges Ibrahim Abdallah, avec ses camarades Basques et Arabes , ainsi que la solidarité exprimée dans les prisons américaines. Des Prisonniers Palestiniens ont célébré l’actualité de la libération de Oscar Lopez Rivera des prisons coloniales des États-Unis et se sont réjouis de la reprise de leur retour aux côtés de l’ancienne Prisonnière Palestinienne Rasmea Odeh.

    Le mouvement des prisonniers palestiniens et leur lutte ont également renforcé et inspiré des campagnes de boycott, de désinvestissement et de sanctions – de la création de zones sans HP dans les syndicats et dans les institutions communautaires à l’inspiration des campagnes et initiatives locales de boycott, en mettant l’accent sur G4S et HP. Le boycott universitaire et culturel et le boycott complet adopté par le syndicat LO en Norvège.

    #Palestine #DignityStrike #Grève_de_la_faim #Prisons #Prisonniers_politiques #unité #solidarité

  • Même au risque de mourir, les détenus administratifs en grève de la faim ne céderont pas
    par Shahd Abusalama
    11 juin 2014 - The Electronic Intifada - http://electronicintifada.net/blogs/shahd-abusalama/administrative-detainees-hunger-strike-issue-their-will-they-sta

    Traduction : Info-Palestine.eu - Naguib
    http://www.info-palestine.net/spip.php?article14619

    Peine de mort

    Mon père, qui a passé un total de quinze ans dans les prisons israéliennes, appelle le gavage « la peine de mort. » Il a participé dans la prison de Nafha à la grève de la faim de masse en 1980 qui a duré 33 jours. Il a été soumis au gavage et il a heureusement survécu. Mais ses camarades Rasem Halawa du camp de réfugiés de Jabalia et Ali al-Jaafary du camp de Dheisheh, ont été victimes de cette pratique meurtrière qui visait à briser leur grève de la faim, et ils sont morts après avoir été soumis à cette alimentation forcée.

    Les agents du service pénitentiaire israélien amplifient les pressions sur les grévistes de la faim alors que leur santé ne cesse de se détériorer. Ils les ont placés dans des cellules d’isolement sans fenêtre, gardant les mains et les jambes enchaînées pendant des dizaines d’heures, interdisant les visites des familles et des avocats, et leur niant même l’accès au sel qui est nécessaire à leur survie.

    Les grévistes se sont engagés dans « une grève de la faim jusqu’à la victoire ou le martyr », de même que l’avaient fait Khader Adnan, Hana Al-Shalabi, Mahmoud Sarsak, Samer Issawi et d’autres ex-détenus qui ont été libérés après des batailles héroïques de grève de la faim contre l’IPS.

    La lettre des prisonniers

    Ci-dessous ma traduction d’une lettre que nos détenus ont réussi à passer en contrebande le 8 juin, appelant l’humanité, tous les gens de conscience à participer à un soutien populaire et international de leur combat pour la justice. L’ex-détenu Allam Kaaby a lu ce document lors d’une conférence de presse devant la tente de sit-in érigée devant le Comité international de la Croix-Rouge à Gaza :

    Malgré les chaînes, les barreaux et les murs des prisons, ceci témoigne de la volonté de ceux qui se tiennent au bord de la mort pour le bien de notre patrie, la Palestine.

    Après avoir quitté les cellules d’isolement qui ne sont plus en mesure de tolérer nos douleurs, nos maladies et nos corps usés, depuis nos lits d’hôpitaux où nous sommes attachés par des chaînes et surveillés par des chiens de garde, au milieu des geôliers qui contemplent nos monitoring cardiaques qui peuvent annoncer notre mort à tout moment, alors que nous sommes près de mourir, nous lançons notre appel qui pourrait être le dernier pour certains d’entre nous. C’est le moment de faire connaître notre volonté avant que nous embrassions notre peuple comme de dignes martyrs. Notre appel est notre voix, notre cri, notre volonté. Nous sommes les détenus administratifs en route vers l’immortalité, pour embrasser le soleil de la dignité qui pourrait marquer dans le même temps la fin de la bataille pour la dignité. Nous élevons notre voix, en espérant qu’elle atteindre notre peuple révolutionnaire.

    Tout d’abord, nous vous appelons à intensifier votre soutien aux grévistes de la faim qui ne sont pas encore devenus des martyrs, aux combattants qui luttent contre notre ennemi fasciste avec leurs corps méritent de votre part une loyauté qui empêche que notre sang ne continue de couler et dont le flot ne s’arrêtera qu’à l’accomplissement de nos justes revendications.

    Deuxièmement, les douleurs de la faim ont endommagé certains de nos organes, mais d’autres organes restent toujours intacts. Alors que la mort nous attend, nous déclarons que rien ne se mettra en travers du chemin de nos sacrifices, même la mort. Par conséquent, nous faisons don de nos organes encore intacts aux combattants, aux pauvres et aux opprimés qui sont dans le besoin. Nous attendons la visite du Comité international de la Croix-Rouge pour approuver ces dons.

    Troisièmement, nous vous demandons de rester fidèles à notre sang et au sang de tous les martyrs qui ont sacrifié leurs vies dans notre lutte pour la Palestine. La fidélité ne se manifeste pas seulement par des mots, mais par l’action révolutionnaire qui ne connaît ni hésitation ni faiblesse.

    Quatrièmement, nous vous demandons de conserver nos droits historiques et légitimes, et de ne jamais abandonner un pouce de la Palestine, du fleuve à la mer. Le droit au retour est le pont de nos droits historiques. Ces droits ne peuvent pas être restaurées sans résistance, qui est le seul langage que comprend notre ennemi.

    Cinquièmement, n’oubliez pas les détenus qui resteront en vie après nous, car ceux qui sacrifient leur liberté comme un prix pour la liberté de leur peuple, méritent la liberté plutôt que la mort.

    À notre digne peuple de Palestine et de la diaspora, aux hommes libres et aux combattants de la liberté à travers le monde, nous laissons nos cris perçus malgré l’obscurité des prisons israéliennes creusées pour enterrer la vie. Et aux personnes dont la conscience est morte à travers le monde, nous disons que notre peuple palestinien continuera la lutte jusqu’à la victoire. Nous faisons nos adieux avec des visages souriants.

  • Samer Issawi’s house raided and family arrested ahead of his release - Ahram Online

    http://english.ahram.org.eg/NewsContent/2/8/89785/World/Region/Samer-Issawis-house-raided-and-family-arrested-ahe.aspx

    Israeli forces raided the Jerusalem home of Palestinian political prisoner and resistance icon Samer Issawi on Sunday, a day before his release from an Israeli prison.
    His father, Tariq, and his brother, Midhat, were also arrested at the home, according to a Facebook post by Samer’s sister Shirin.

  • #Israel to release iconic Palestinian hunger striker #Samer_Issawi
    http://english.al-akhbar.com/content/israel-release-iconic-palestinian-hunger-striker-samer-issawi

    Young Palestinian protesters hold portraits of hunger striking prisoner Samer Issawi during a solidarity sit-in outside the Red Cross offices in Jerusalem on March 14, 2013. (Photo: AFP - Ahmad Gharabli)

    Iconic Palestinian prisoner Samer Issawi, whose unprecedented 277-day #hunger_strike from inside an Israeli jail helped draw international attention to the plight of prisoners earlier this year, is due to be released Monday after a 17-month incarceration. “We are still waiting outside the gates, and our hearts are filled with joy,” Issawi’s sister, Shireen, tweeted from the entrance to Israel’s Shata prison Monday afternoon. Issawi, 34, became a national symbol in the Palestinian struggle against Israeli oppression after launching a hunger strike last year to (...)

    #administrative_detention #Palestine #Top_News

  • Après 277 jours de grève de la faim, le prisonnier politique palestinien Samer Issawi devrait être libéré demain par les autorités israéliennes :

    Younes Arar - Photos du journal

    https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10152472092725760&set=a.437133825759.225407.531065759&type=

    Dear friends,

    Every darkness is followed by light. Our beloved hero Samer Issawi went through the longest hunger strike ever (277 days) to be released from fascist Israeli occupation jails. He was offered by the Israeli occupation intelligence to be released but not to his home in Jerusalem, to Gaza in an exchange for his release, but he insisted to continue his struggle and only to be released to his home in Jerusalem...They tried to break his will using all types of torture both physical and psychological in a disparate try to push him to stop his empty stomach battle, but he never gave up and continued his struggle...They arrested all his family including his mother, father, sister and brother to force him to break his hunger strike, but he didnt kneel and continued his just battle, and finally, the fascists gave up and surrendered to his will and determination and declared that he will be released in December 23rd....Today they arrested his father and brother and questioned them in a try to disturb their happiness of releasing Samer, they forgot that all Palestinians are the family of Samer Issawi and will all celebrate his release...Samer is Free tomorrow to his home in occupied Jerusalem, he won the battle using a powerful weapon that is his STOMACH, 22 December, 2013.

    #Palestine #Samer_Issawi #Israël #occupation

  • EU urged to secure Palestinian prisoner’s release from Israeli jail | World news | guardian.co.uk

    http://www.guardian.co.uk/world/2013/apr/17/palestinian-prisoner-israeli-jail?CMP=twt_gu

    The European Union must take “immediate and concrete steps” to secure the release of a Palestinian prisoner in an Israeli jail who has been refusing food for almost nine months and is in a critical condition, a senior Palestinian official has demanded.

    In a letter to Catherine Ashton, the EU foreign policy chief, Saeb Erekat said the life of Samer Issawi “hangs in the balance” and warned his death could result in serious violence and damage efforts to revive the peace process.

    #israel #palestine #prisonnier-palestinien #droits-humains

  • Top Israeli authors plead with Palestinian security prisoner Samer Issawi: End hunger strike

    Haaretz Daily Newspaper

    http://www.haaretz.com/news/diplomacy-defense/top-israeli-authors-plead-with-palestinian-security-prisoner-end-hunger-str

    Several Israeli authors and scholars have issued a plea to Palestinian prisoner Samer Issawi, asking him to put an end to his months-long hunger strike.

    The public appeal came in response to a message written by Issawi and posted on Facebook, in which he asked Israelis to intervene on his behalf. The security prisoner has refused solid food for eight months and is now in Kaplan Hospital in Rehovot because of his deteriorating medical condition.

    The group, which includes literary luminaries A. B. Yehoshua, Amos Oz and Yehoshua Kenaz, offered their sympathy but suggested his death would hamper efforts to settle the conflict between Israel and the Palestinians.

  • Enchainé à son lit de prisonnier, SAMER ISSAWI a démarré une grève de la soif

    http://www.europalestine.com/spip.php?article8149

    Nous rappelons que ce prisonnier politique palestinien, habitant de Jérusalem, avait été libéré fin 2011 dans le cadre d’un échange de prisonniers, après avoir passé 10 ans dans les prisons de l’occupant, et qu’Israël a procédé ensuite à sa ré-arrestation en juillet dernier, sur la base d’un « dossier secret »...

    Pourquoi François Hollande, qui reçoit Netanyaou et Peres, n’a jamais évoqué les violations des droits de l’homme et des conventions de Genève avec ses amis et partenaires ? Pourquoi ces prisonniers n’ont-ils pas le statut de prisonniers politiques ? Pourquoi sont-ils systématiquement torturés, au point d’en mourir ? Pourquoi sont-ils arrêtés et détenus arbitrairement ? Depuis quand la résistance à l’occupation n’est-elle pas un droit fondamental et reconnu pour tous ceux et toutes celles qui la subissent ?

  • Palestine : Déclaration de Samer Issawi, en grève de la faim depuis plus de 8 mois, sur la question de la « déportation » - Samer Issawi
    http://www.ism-france.org/temoignages/Declaration-de-Samer-Issawi-en-greve-de-la-faim-depuis-plus-de-8-mois-su

    "En ce qui concerne l’offre, faite par l’occupant israélien, de me déporter à Gaza, j’affirme que Gaza fait indéniablement partie de mon pays et son peuple est mon peuple. Cependant, je rendrai visite à Gaza quand j’en aurai envie et quand je le déciderai, car elle fait partie de mon pays, la Palestine, dans lequel j’ai le droit d’aller ou bon me semble, du nord au sud. Je refuse catégoriquement d’être déporté à Gaza, car cette pratique ne fait que raviver l’amer souvenir des expulsions que notre peuple palestinien a subies en 1948 et 1967.

    Nous luttons pour la liberté de notre pays et pour le retour chez eux de ceux qui sont réfugiés -que ce soit en Palestine ou en exil -pas pour leur ajouter d’autres déportés. Cette pratique systématique, par laquelle israel cherche à vider la Palestine de ses habitants palestiniens pour les remplacer par des étrangers n’est rien d’autre qu’un crime.

    Par conséquent, je refuse d’être déporté et je n’accepterai d’être libéré qu’à Jérusalem car je sais que l’occupant israélien tente de vider Jérusalem de ses habitants pour que les Arabes deviennent une minorité.

  • Lettre du prisonnier palestinien Samer Issawi publiée par le Guardian :

    We are fighting for all Palestinians | Samer Issawi
    http://m.guardiannews.com/commentisfree/2013/mar/03/hunger-strikers-fighting-for-palestinians-israel

    Mon histoire n’est pas différente de celle de nombreux autres jeunes palestiniens qui sont nés et ont vécu toute leur vie sous l’occupation israélienne. A 17 ans, j’ai été arrêté pour la première fois, et emprisonné pendant deux ans. J’ai été arrêté à nouveau dans mes 20 ans, à l’acmé de la deuxième Intifada à Ramallah, lors de l’invasion israélienne de nombreuses villes de Cisjordanie - ce qu’Israël appelle l’opération Bouclier défensif. J’ai été condamné à 30 ans de prison pour des accusations liées à ma résistance à l’occupation.

    Je ne suis pas le premier membre de ma famille à être emprisonné dans la longue marche de mon peuple vers la liberté. Mon grand-père, un membre fondateur de l’OLP, avait été condamné à mort par les autorités mandataires britanniques, dont les lois sont utilisées par Israël à ce jour pour opprimer mon peuple, il s’échappa quelques heures avant le moment de son exécution. Mon frère, Fadi, a été tué en 1994, à l’âge de 16 ans, par les forces israéliennes lors d’une manifestation en Cisjordanie après le massacre de la mosquée Ibrahimi à Hébron. Medhat, un autre frère, a subi 19 ans dans la prison. Mes autres frères, Firas, Ra’afat et Shadi ont chacun été emprisonné pendant cinq à 11 ans. Ma sœur, Shirine, a été arrêté à plusieurs reprises et a passé un an en prison.
    La maison de mon frère a été détruite. L’eau et l’électricité de ma mère ont été coupées. Ma famille, avec les habitants de ma bien-aimée ville de Jérusalem, sont constamment harcelés et agressés, mais ils continuent à défendre les droits des Palestiniens et des prisonniers.

    Après presque 10 ans de prison, j’ai été libéré dans l’accord parrainé par l’Egypte entre Israël et le Hamas pour libérer le soldat israélien Shalit Gilad en échange de prisonniers palestiniens. Cependant, le 7 Juillet 2012, j’ai été arrêté de nouveau près de Hizma, une zone située dans la municipalité de Jérusalem, accusé d’avoir violé les termes de ma libération (que je ne devais pas quitter Jérusalem). D’autres qui ont été libérés dans le cadre de cet accord ont également été arrêtés, certains sans raison déclarée. Par conséquent, j’ai commencé une grève de la faim le 1er Août pour protester contre ma détention illégale et la violation par Israël de l’accord.

    Ma santé s’est fortement dégradée, mais je vais continuer ma grève de la faim jusqu’à la victoire ou le martyre. C’est la dernière pierre qui me reste à jeter aux tyrans et geôliers devant l’occupation raciste qui humilie notre peuple.

    Je tire ma force de tous les hommes libres dans le monde qui veulent la fin de l’occupation israélienne. Mon faible rythme cardiaque perdure grâce à cette solidarité et ce soutien ; ma faible voix tire sa force de voix qui sont plus fortes, et peuvent pénétrer les murs de la prison.

    Mon combat n’est pas seulement pour ma propre liberté. Mes collègues grévistes de la faim, Ayman, Tarik et Jaafar, et moi menons une bataille pour tous les Palestiniens contre l’occupation israélienne et ses prisons. Ce que j’endure est faible en comparaison au sacrifice des Palestiniens dans la bande de Gaza, où des milliers sont morts ou ont été blessés à la suite de violentes attaques israéliennes et un siège sans précédent et inhumain.

    Cependant, un soutien supplémentaire est nécessaire. Israël ne pourrait pas poursuivre son oppression sans le soutien des gouvernements occidentaux. Ces gouvernements, en particulier les Britanniques, qui ont une responsabilité historique dans la tragédie de mon peuple, devraient imposer des sanctions contre le régime israélien jusqu’à la fin de l’occupation, reconnaître les droits des Palestiniens, et libérer tous les prisonniers politiques palestiniens.

    Ne vous inquiétez pas si mon cœur s’arrête. Je suis encore en vie aujourd’hui et même après la mort, parce que Jérusalem coule dans mes veines.

    Si je meurs, c’est une victoire, si nous sommes libérés, c’est une victoire, parce que de toute façon j’aurais refusé de me rendre à l’occupation israélienne, sa tyrannie et son arrogance.

  • Palestine : « Nés libres, nous le resterons » - Soutenir la lutte des prisonniers détenus dans les geôles sionistes Bulletin n° 6 - Février 2013 - Rim al-Khatib
    http://www.ism-france.org/analyses/-Nes-libres-nous-le-resterons-Soutenir-la-lutte-des-prisonniers-detenus-

    Le CICR réagit de manière honteuse à la lutte des prisonniers et du soutien de leurs familles. Prétextant la présence de sheikh Khodr Adnane dans ses locaux, il a décidé d’empêcher les familles des prisonniers de s’y rassembler, que ce soit à Gaza ou à Ramallah. Bilal Diab, prisonnier libéré ayant également fait une grève de la faim pour obtenir sa libération, a commenté : « Le CICR devrait plutôt fermer ses locaux qui se trouvent dans Tel Aviv ». Le CICR prétend que la présence de sheikh Khodr Adnane gêne les parents des prisonniers qui souhaitent recevoir leur autorisation pour les visites. La tentative du CICR de diviser entre les grévistes de la faim et les familles de prisonniers a été refusée par les familles même, qui ont affirmé leur soutien à sheikh Khodr Adnane, tout comme les prisonniers ont soutenu la démarche du résistant du Jihad islamique.

    L’attitude de l’équipe du CICR installée en Palestine soulève colère et indignation au sein des familles des prisonniers et de larges couches du peuple palestinien. A l’exception d’un communiqué laconique s’inquiétant de la santé des prisonniers en lutte, le CICR n’a apporté aucune aide et n’a fourni aucun effort pour interpeller les instances internationales sur le sort des prisonniers palestiniens. Il continue à être le fidèle serviteur de l’occupation, et sous prétexte de « neutralité », poursuit une politique de collaboration indigne de quiconque prétend vouloir servir la cause de la liberté et de la justice dans le monde.

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    Israeli court orders Issawi to remain in custody
    http://www.maannews.net/eng/ViewDetails.aspx?ID=566933

    An Israeli court on Tuesday ruled that Samer Issawi, who has been on hunger strike for over 200 days, must remain in custody.

    Issawi’s lawyer Jawad Bulous requested Issawi’s release at a magistrate’s court in Jerusalem. An Israeli military prosecutor opposed the request.

    Issawi, who entered the court in a wheelchair surrounded by armed guards, has been on hunger strike since August. Asked by the judge about his condition, Issawi “replied in a weak voice that he suffers pains and is facing death,” Bulous told Ma’an.

    His mother collapsed in court as the judge announced that Issawi would remain in prison until the next hearing in one month.

  • Samer Issawi

    Cisjordanie : "Mon frère est mourant" : un appel urgent de la famille du gréviste de la faim Samer Issawi (vidéo) - Malaka Mohammed
    http://www.ism-france.org/temoignages/-Mon-frere-est-mourant-un-appel-urgent-de-la-famille-du-greviste-de-la-f

    "Les dernières nouvelles que nous avons datent du 14 décembre, quand le tribunal de l’occupation israélienne a refusé de libérer Samer sous caution. J’ai reçu des nouvelles de différentes sources, m’indiquant que mon frère a récemment commencé à souffrir de douleurs aiguës dans tout le corps, en particulier aux muscles, à l’abdomen et aux reins.

    « Il a des carences sévères en vitamine B-12. Son organisme a commencé à manger ses muscles et ses nerfs. Il semble qu’il a perdu le contrôle de ses membres à la suite d’un dysfonctionnement nerveux. Son vision est fragile parce qu’il s’évanouit quatre à cinq fois par jour et son corps est couvert d’ecchymoses. Il vomit du sang, son cœur s’affaiblit et il peut à peine respirer. »

    J’ai demandé à Shireen : « Quand as-tu vu ton frère ? »

    "Comme un squelette"

    « Personne n’a pu le rencontrer ou lui parler depuis son arrestation. Je l’ai vu jeudi [13 décembre] au tribunal. Il avait l’air d’un squelette assis sur un fauteuil roulant, il ne peut ni bouger ni marcher. On l’a mis à l’abattoir de la clinique de la prison Ramleh pendant ses premiers mois de grève. Un mois plus tard, pour le punir, on l’a mis dans une petite cellule. Il a enduré le confinement solitaire dans une pièce de 2m², pour faire pression sur lui et qu’il mette fin à sa grève. »

    « Où est-il maintenant ? »

    « Il est toujours dans une petite pièce noire à l’hôpital Assaf Harofeh. Il est maintenu en isolement : personne ne peut le voir, même pas les membres de sa famille. Ses seuls contacts humains, ce sont avec les gardiens qui portent trompeusement des uniformes blancs. Il a les jambes attachées avec des chaines qui paraissent encore plus grosses à côté de son petit squelette. »