person:samson

  • New Gillette ad shows father helping transgender son to shave | World news | The Guardian

    https://www.theguardian.com/world/2019/may/28/gillette-ad-shaving-transgender-son-samson-bonkeabanut-brown

    A transgender man learning to shave is featured in a new ad by razor company Gillette. The ad, posted to Gillette’s Facebook page, features Toronto-based artist Samson Bonkeabantu Brown shaving with some coaching from his father.

    “I always knew I was different. I didn’t know there was a term for the type of person that I was. I went into my transition just wanting to me happy. I’m glad I’m at the point where I’m able to shave,” he says. “I’m at the point in my manhood where I’m actually happy.”

    #publicité #transgenre

  • Bloqués en Suisse

    Des milliers de requérants d’asile #déboutés ne peuvent ni être renvoyés, ni rentrer chez eux. Beaucoup continuent de vivre en Suisse avec l’#aide_d’urgence, sans aucune perspective d’avenir. De jeunes Érythréens se confient.

    Mewael* vit à Genève avec 10 francs par jour. Il n’a pas le droit de suivre une formation ou de travailler. Pour occuper ses journées, il joue au football, réalise de petits travaux dans son centre d’accueil ou cuisine à la maison de quartier. Il fait partie de ces milliers de personnes qui n’ont pas obtenu l’asile, mais qui ne peuvent pas rentrer chez elles et se retrouvent coincées en Suisse. En 2017, elles étaient plus de 8000Lien externe à recevoir l’aide d’urgenceLien externe, la plupart du temps sous forme d’hébergement ou de nourriture.

    Mewael a une vingtaine d’années. Il a fui l’Érythrée et est arrivé en Suisse il y a bientôt trois ans. Il a déposé sa demande d’asile et a appris le français en attendant la décision qui est tombée deux ans plus tard : la requête est rejetée, Mewael doit quitter le territoire. Il a fait recours et s’accroche à ce mince espoir. Le jeune homme aurait voulu faire un apprentissage d’électricien ou de mécanicien, mais aujourd’hui, il n’y croit plus. « La vie est compliquée en Suisse », soupire son ami Samson. « C’est pas compliqué, c’est mort », répond Mewael, les larmes aux yeux.
    Renvoi prononcé, mais pas exécuté

    Les Érythréens sont particulièrement nombreux à se retrouver dans cette situation, car le gouvernement suisse n’a pas signé d’accord de réadmission avec l’Érythrée. Il ne peut donc pas expulser de force les requérants déboutés. « Sur le plan international, la Suisse se démarque en rendant des décisions de renvoi : aucun État européen n’exécute de renvoi vers l’Érythrée », précise un rapport très détaillé de l’Observatoire romand du droit d’asile et des étrangers sur les pressions subies par la communauté érythréenne.

    Samson est en Suisse depuis déjà 4 ans et souffre de ne pas pouvoir travailler : « Je suis bloqué, je ne sais pas quoi faire. C’est très stressant ». Pour sortir de cette situation, certains ont tenté de déposer une demande d’asile dans un autre pays. Yonas est allé jusqu’en Allemagne, mais il a été renvoyé en Suisse en raison des accords de DublinLien externe. Il est aussi là depuis 4 ans et rêve de devenir mécanicien, jardinier ou même avocat. « Quand je suis parti de chez moi, j’ai cru que mes problèmes étaient terminés, mais en fait ils m’ont accompagné jusqu’ici », se désole Yonas.

    Tous ces jeunes Érythréens parlent bien français, mais ils ont la gorge serrée et ne trouvent plus les mots quand ils évoquent leur vie en Suisse et leurs perspectives d’avenir. « Je me sens mal, j’ai des problèmes de sommeil et de concentration, confie Robel, depuis 2 ans à Genève. Ici je pensais trouver le bonheur, la liberté, et je n’ai rien trouvé. »

    Impossible de rentrer

    Lorsqu’elles annoncent aux requérants déboutés leur obligation de quitter la Suisse, les autorités leur proposent une aide au retour, mais aucun d’entre eux n’envisage de rentrer. L’Érythrée est gouvernée par un dictateur qui asservit son peuple et commet de multiples crimes contre l’humanité, comme l’a rapporté l’Organisation des Nations Unies : « Les responsables érythréens s’en prennent aux civils de façon persistante, généralisée et systématique depuis 1991. Ils n’ont cessé depuis lors de commettre des crimes d’esclavage, d’emprisonnement, de disparition forcée et de torture, ainsi que d’autres actes inhumains, des actes de persécution, des viols et des assassinats. »

    Hayat a envie de raconter ce qui lui est arrivé, pour que nous puissions mieux comprendre la situation des réfugiés érythréens. Il explique que chez lui, tout le monde doit faire l’armée pour une durée indéterminée. La population n’est pas libre de se former ou de travailler comme elle le souhaite. Et de nombreuses personnes s’évanouissent dans la nature, sans que les familles ne soient jamais informées de leur emprisonnement ou de leur décès.

    Le père de Hayat a ainsi disparu, et lui-même s’est retrouvé en prison alors qu’il avait seulement 16 ans. Il a été frappé, attaché et enfermé dans une cage. Durant un transfert, le jeune homme a réussi à s’enfuir et à traverser le Soudan, la Libye puis la Méditerranée. Au départ, ils étaient un groupe de 25 personnes. Seules 3 d’entre elles sont arrivées en Italie.

    « On ne vient pas ici pour l’argent, on cherche juste la liberté », déclare Hayat qui vient de recevoir une bonne nouvelle : son recours a abouti, il a obtenu une admission provisoire. Le jeune homme va pouvoir poursuivre sa formation chez un électricien, qu’il aurait due interrompre du jour au lendemain s’il avait été débouté. Mais cette victoire est pour lui bien amère, car tous ses amis attendent encore une décision de justice ou sont définitivement déboutés.

    Un système « kafkaïen »

    « C’est compliqué pour eux, car dans un premier temps ils trouvent un havre de paix et ensuite, on leur dit qu’ils doivent partir », indique une bénévole qui tente d’aider ces jeunes au maximum, mais qui éprouve un grand sentiment d’impuissance. « Il n’y a pas de vision globale de la personne, tout est toujours découpé : il y a un responsable pour les soins, un autre pour le logement, etc. La responsabilité est toujours rejetée sur un autre service et cela devient kafkaïen. »

    Une admission provisoire permettrait au moins aux requérants frappés d’une décision d’asile négative de suivre une formation et de travailler. Mais elle ne peut être délivrée que si le renvoi est contraire aux engagements de la Suisse dans le domaine du droit international, s’il met concrètement l’individu en danger ou s’il est matériellement non réalisable. « Les demandeurs d’asile érythréens déboutés qui font l’objet d’une décision de renvoi sont légalement obligés de quitter la Suisse, explique le Secrétariat d’État aux migrations (SEM). Actuellement les renvois forcés ne sont en effet pas possibles, mais les retours sur une base volontaire le sont. »

    Le SEM estime donc qu’il serait faux de donner une admission provisoire aux individus qui refusent de quitter le pays, simplement parce que la Suisse ne peut pas effectuer de renvoi forcé. « Cela récompenserait les personnes qui, dès le départ, font clairement savoir qu’elles ne respecteront pas leur obligation de quitter le pays, bien qu’elles n’aient pas besoin d’une protection suisse et qu’elles seraient contraintes de partir. »
    Aide limitée

    Le SEM rappelle que l’individu qui décide de rester malgré tout n’a plus droit à l’aide sociale, mais uniquement à l’aide d’urgence. L’objectif étant « de faire en sorte que les personnes concernées s’acquittent volontairement de leur obligation de quitter la Suisse en ne prévoyant plus d’incitations matérielles pour rester. »

    La remise de l’aide d’urgence et la gestion de ces requérants déboutés revient aux cantons, souvent désemparés face à cette population qui ne peut ni travailler, ni se former. « C’est compliqué de rester positif et de garder ces jeunes motivés », confie une éducatrice sociale qui travaille avec eux à Genève.

    Des Assises romandesLien externe sur la question des requérants déboutés privés de formation s’est tenue début février à Lausanne. Des apprentis, des patrons, des professionnels de l’asile et des enseignants ont lancé un appelLien externe pour exiger des autorités cantonales et fédérales de permettre aux jeunes de terminer leur formation, même en cas de décision d’asile négative.

    Des signatures sont aussi récoltées à Genève pour une pétition en ligne qui demande au canton de ne pas exclure les requérants d’asile érythréens de l’aide sociale et de leur permettre de se former et de travailler.

    Politique d’asile plus restrictive

    Toutefois, le mouvement de durcissement de la politique d’asile qui s’est opéré ces dernières années au niveau fédéral ne semble pas prêt de s’arrêter. Le SEM a publié en 2016 un nouveau rapportLien externe sur la situation en Érythrée et a effectué un tour de vis, confirmé par de récentes décisionsLien externe du Tribunal administratif fédéral. Les juges considèrent désormais que les demandeurs d’asile érythréens peuvent être renvoyés dans leur pays, même s’ils risquent d’être enrôlés dans l’armée à leur retour. Le SEM a entrepris le réexamen de plus de 3000 dossiers de requérants érythréens titulaires d’une admission provisoire, afin d’évaluer si un renvoi est exigible.

    Les associations de défense des migrants et la communauté érythréenne se mobilisent contre ces durcissements. Une manifestation réunissant 1500 personnes a eu lieu en mai dernier devant le Palais fédéral à Berne et une pétition munie de plus de 12’000 signatures a été déposée pour que l’asile soit accordé avec effet immédiat à toute personne menacée de mauvais traitements. Mais la Chambre haute du Parlement a refusé de donner suite à cette pétition, car elle soutient en grande majorité le durcissement opéré par le SEM.

    https://www.swissinfo.ch/fre/asile_bloqu%C3%A9s-en-suisse/44772002
    #limbe #attente #stranded_migrants #asile #migrations #réfugiés #Suisse #réfugiés_érythréens #Erythrée #statistiques #chiffres

  • J’ai vu le #film The Shape of Water (2018), le nouveau Guillermo del Toro. Attention, la bande annonce parvient à raconter en 2min30 l’essentiel du film (qui dure 2 heures…) :
    https://www.youtube.com/watch?v=XFYWazblaUA

    Hé ben je ne sais pas trop quoi en penser…

    D’un côté, avec Diala, on a passé un excellent moment. Le film est bourré de petites choses adorables, de références en veux-tu en-voilà, les acteurs sont épatants, on sent qu’il se dit des choses (sur la libido féminine, sur la différence, sur l’homosexualité dans une société archaïque, sur la guerre froide…). La première impression, c’est que c’est pas réellement du niveau du Labyrinthe de Pan (2006), mais que ça pourrait tout de même être son deuxième meilleur film.

    Et puis, à la réflexion, je ne sais pas. Le scénario est extrêmement prévisible (une fois qu’on apprend qu’elle a été trouvée « dans une rivière » et qu’elle a ces cicatrices dans le cou, on a deviné la fin). La façon qu’elle et la bête ont de tomber amoureux est carrément bâclée – c’est l’argument central de l’histoire et c’est expédié en deux scènes où elle lui donne des œufs à manger. Le méchant super-méchant est tellement méchant que ça tourne à la parodie, alors qu’on nous cause de subtilité par ailleurs (la différence, tout ça). Aucun personnage n’évolue réellement (le méchant est détestable dès le début, elle on sait tout de suite qu’elle est bonne et forte, que sa copine qui assure pour elle va faire ce qu’il faut pour elle, etc.). Toutes les anecdotes qui suggèrent une piste peut-être intéressante sont laissées en plan (scène d’ouverture, elle se masturbe dans sa baignoire, et donc quoi ? son copain gay se fait jeter par son ex, puis par un serveur homophobe et raciste, et donc quoi ? sa copine parle en permanence de son mari, un raté total, et donc quoi ? mépris de classe pour les « nettoyeuses de pisse », et donc quoi ?…).

    Mais surtout, il y a un côté : Guillermo va chercher son Oscar et ça se voit. Tous les thèmes sont, grosso modo, progressistes mais très « gentiment » traités et toujours de manière très superficielle (on dirait que c’est écrit par un Démocrate new-yorkais)… Principalement : d’un point de vue ciné, c’est très manière « film à récompense » : c’est filmé à la Jeunet, ça chante « La Javanaise » en français, il y a une tripotée de petits trucs mignons typiquement « je fais arty » (les pas de danse en restant assis, la collection de tartes immangeables dans le frigo, les claquettes dans le couloir, la scène rêvée de comédie musicale de l’âge d’or, etc.), le méchant balance des références bibliques (archi-tirée par le cheveux – et je dis pas ça juste parce que c’est Samson et Dalila), c’est gentiment référentiel (le copain regarde des vieux films sur sa petite télé)… Les gens discutent de détails pas réellement intéressants et c’est bourré de petits gestes et de références, à la Pulp Fiction, genre le critique de film il doit écrire « par petites touches impressionnistes »…

    Au point qu’arrivé au bout de deux heures pas du tout désagréable, tout ça semble finalement creux, mais surtout tous ces petits moments mignons mais qui ne disent pas grand chose apparaissent suspect d’être là justement pour dire « donnez un Golden Globe à Guillermo del Toro ! » :

  • #Botswana wants electric fence along Zim border

    Gaborone – A lawmaker from the governing Botswana Democratic Party, Samson Guma-Moyo, has called for the erection of an electric fence along the country’s border with #Zimbabwe, as a way of curbing the spread of the foot and mouth disease.

    https://southernafrican.news/2017/05/22/botswana-wants-electric-fence-along-zim-border
    #murs #barrières_frontalières #frontières #santé #maladie #épidémie

  • La peur du vide
    http://www.drame.org/2/Musique.php?D=123#

    Une émission de 1983, produite et réalisée par Un drame musical instantané : Jean-Jacques Birgé, Bernard Vitet et Francis Gorgé ainsi que Arnold Schönberg Die eiserne Brigade, Edgar Varèse Ionisation, Camille Saint-Saëns improvise au piano Samson et Dalila, Hector Berlioz La damnation de Faust, Pandemonium, Sérénade, Charles Trenet Joue-moi de l’électrophone, les Frères Jacques Monsieur William, Claude Nougaro À bout de souffle, Georgius Monsieur Bebert, Marianne Oswald Anna la bonne, Bernard Vitet La guêpe, le rêve de Robert Desnos... Durée : 2h33. Source : France Musique

  • Tavi Gevinson : Still Figuring it Out - YouTube
    http://www.youtube.com/watch?v=6osiBvQ-RRg&feature=youtu.be

    Et dire qu’elle a 15 ans... (via @cafemode sur Twitter)

    Tavi Gevinson is editor-in-chief and founder of RookieMag.com and writes thestylerookie.com. Rookie, a site for teenage girls, broke 1 million page views within 5 days of launching in September of 2011, and contributors have included Miranda July, Dan Savage, Joss Whedon, JD Samson, Zooey Deschanel, Sady Doyle, Lesley Arfin, and Cindy Gallop. It has received praise from Weekend Edition Sunday on NPR, the New Yorker, and a number of other publications, and, most importantly, the girls who write in to the site. Tavi has also written for publications such as Harper’s Bazaar, Jezebel, Lula, and Pop, and is a contributing editor to GARAGE magazine. She is 15 and a sophomore in high school, and also the author of an embarrassing diary recently found from the 6th grade.

    #mode #femmes #ados #Gevinson