person:sid ahmed ghozali

  • De Philippe Geluck à Sid Ahmed Ghozali
    http://1671137.fr/blog/2015/02/14/de-philippe-geluck-a-sid-ahmed-ghozali

    On connaît généralement le dessinateur Philippe Geluck pour son chat : (Les sentences du chat de Geluck, c’est comme les brèves de comptoir, j’aime bien, parfois, de loin en loin, je n’en abuse pas, ça me saoule vite.) On connaît moins … Continuer la lecture →

    #Ailleurs #Autres_morceaux

  • Sid Ahmed Ghozali au Forum d’El Khabar
    « Le changement pourrait venir de l’armée »

    – El Watan http://www.elwatan.com 02.12.14


    Dans un entretien accordé au quotidien El Khabar, l’ancien Premier ministre du président Chadli ne mâche pas ses mots quant il s’agit d’analyser la situation politique du pays.

    Tout d’abord, il récuse l’idée selon laquelle le pouvoir serait entre les mains de Bouteflika. Pour Sid Ahmed Ghozali, c’est l’armée qui dirige le pays et qui détient les pleins pouvoirs. « Le pouvoir est entre les mains d’un groupe au sein de l’armée », quant au président Bouteflika, il ne serait qu’« une marionnette », selon l’ancien Premier ministre. Pour preuve, il affirme qu’aucune décision ne peut être annoncée par le Président sans qu’elle ne soit « au préalable validée par les services de renseignement ».

    Abordant les informations qui ont fait état, cet été, de la décision du Président de diminuer les prérogatives du DRS, l’ancien Premier ministre les considère comme « fantaisistes ». En outre, pour Sid Ahmed Ghozali le battage médiatique fait autour de la maladie du Président ne serait qu’un écran de fumée destiné à cacher la « maladie du système ». Il n’exclut pas une solution militaire.

    Pour cela, il n’écarte pas un coup d’Etat de la part d’« un individu issu de l’institution militaire qui s’élèverait au-dessus des masses et déclarerait que la situation ne peut plus durer ». Au plan politique, l’ancien ministre des Affaires étrangères juge que les réformes annoncées ne sont qu’un trompe-l’œil destiné à gagner du temps. « 

    La révision de la Constitution a pour but de gagner du temps et de tromper les Algériens afin de les détourner des véritables problèmes », a-t-il déclaré. Et d’accuser le régime de n’avoir « aucun projet stratégique et comme seul objectif la perpétuation du système ».

    L’ancien Premier ministre a par ailleurs regretté l’absence d’une vraie opposition qui puisse débattre, dans un cadre serein, des problèmes de l’Algérie.Au volet économique, celui qui fut également le patron de Sonatrach estime que la chute des prix du pétrole ne permet plus au pouvoir de continuer à acheter la paix sociale et se dit convaincu que le pays est à la veille d’une insurrection populaire : « Cette situation finirait par mener, à terme, à un nouveau 5 Octobre à la puissance et aux violences décuplées par rapport aux événements d’origine. »
     

    R. P.

  • « Il faut reconnaître le Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie » - El Watan

    http://www.elwatan.com/18-11-2014-278167_109.php

    Conférence de Me Ali Yahia Abdennour à Montréal (Canada)


    Voilà une déclaration qui ne devrait pas déplaire au fondateur du Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie (MAK), Ferhat Mhenni.

    Maître Ali Yahia Abdennour, qui est au Canada pour faire la promotion de son livre sur la crise berbère de 1949 et animer une série de rencontres sur la situation politique en Algérie, répondait à une question sur la légitimité et la pertinence du mouvement autonomiste, lors des débats qui ont suivi sa première conférence, dimanche dernier à Montréal. L’illustre avocat a rappelé, dans sa réponse, sa dernière contribution sur les colonnes d’El Watan, où il affirmait : « Les partis non reconnus, présidés par Ali Benflis, Sid Ahmed Ghozali, Ali Rachedi Abdeslam, Ferhat Mhenni, etc. ont droit de cité, car toutes les voix ont le droit de se faire entendre. Il est temps que le bon sens et la raison habitent les esprits. »

    Pour l’infatigable militant des droits de l’homme, « le parti de Ferhat Mhenni a le droit d’exister » et ce sera au peuple trancher. Mais sans liberté, puisque l’armée accapare le pouvoir depuis l’indépendance, ce ne sera pas une tâche facile. « La souveraineté populaire a été confisquée autant par le colonialisme que par les militaires. Nous avons libéré le territoire mais pas le peuple », rajoute Me Ali Yahia Abdennour. Il a cité Victor Hugo qui avait dit : « Libérez la liberté et elle fera le reste. »

    Pour lui, d’ailleurs, le « problème » de la liberté et de la justice se posera « lorsque le pouvoir actuel devra partir ». Il lui prédit une fin avant avril 2015. Il a aussi rappelé avoir rencontré Ferhat Mhenni et séjourné en Espagne. Un pays dont il loue la décentralisation, ce qui manque cruellement en Algérie. Une centralisation qui commence à la base, où « le secrétaire général d’une APC désigné par décret présidentiel a plus de pouvoir qu’un président d’APC pourtant élu », sans oublier le wali qui a presque un droit de vie et de mort sur les maires.

    Par ailleurs, il n’adhère pas à l’idée d’indépendance de la Kabylie. « Comment voulez-vous abandonner les richesses du Sahara ? » tranche-t-il....
     

    Samir Ben