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    • Des militants cogitent sur les grèves de demain, JOSEPH CONFAVREUX, mediapart

      La Bourse du travail de Paris a accueilli le 27 janvier une journée de réflexion, entre haine du #travail tel qu’il est et désir de faire autrement. À l’heure de Deliveroo et Blablacar, les participants ont discuté des manières dont les nouvelles technologies, qui favorisent parfois l’exploitation de travailleurs précaires, peuvent aussi préparer les mobilisations de demain.

      « Pour ceux qui testent, détestent ou contestent le travail. » Telle était la baseline de la journée organisée, samedi 27 janvier, à la Bourse du travail à Paris, pour « penser le travail » et surtout les façons d’y échapper et/ou de le transformer.

      « C’est une journée auto-organisée et hybride, détaille l’écrivain de science-fiction Alain Damasio, l’un des organisateurs, dont l’idée est née de la volonté de poursuivre la lutte contre la loi Travail II, bouclée en quelques secondes par le pouvoir, en alternant action directe et propositions. Après la “chasse aux DRH” à la rentrée, on voulait donc proposer des alternatives au travail tel qu’il existe. »

      Intitulée « Tout le monde déteste le travail », pour faire écho au slogan « Tout le monde déteste la police » des mobilisations contre les mesures successives portées sous Hollande et Macron, cette journée avait pour but de prolonger, dixit Éric Beynel, du syndicat Sud-Solidaires, le « bouillonnement de forces qui s’était manifesté depuis 2016, à Nuit debout ou dans les cortèges, afin de reconstruire une hégémonie culturelle sur cette question du travail ».

      « Détester le travail » à la Bourse du travail, n’est-ce pas un paradoxe susceptible de rebuter de nombreux travailleurs et syndiqués, et n’est-ce pas prendre le risque de se retrouver dans un entre-soi gauchiste et anarchiste ? « Il y a eu un gros débat en interne, reconnaît Alain Damasio. J’étais plutôt contre au départ, mais je dois reconnaître que c’est un très bon titre. Non seulement parce que la dimension provocatrice, second degré et ironique fonctionne, mais aussi parce que, face au monde économique de Macron, qui essaye de nous faire croire que tout le monde est libéré dans et par le travail, on peut faire le pari que l’écrasante majorité des gens souffrent et détestent leur travail. La plupart des gens qui ont un emploi oscillent entre le burn out et le bore out. » Le titre et le programme de la journée ont, quoi qu’il en soit, fait venir un public massif et attentif, jeune et divers, souvent proche du site Lundimatin, le miroir numérique du Comité invisible.

      Selon Éric Beynel, les syndiqués n’ont pas été découragés par l’intitulé de la journée, puisque « des syndicalistes de la CGT ou de la FSU sont présents, même s’ils ne sont pas dans l’organisation. Notre idée est de refaire de ces bourses du travail des lieux d’échanges, de débats, de confrontations, comme c’était le cas au début du XXe siècle. La situation écologique, politique et sociale impose de ne pas s’enferrer dans de vieilles et vaines querelles. Le lien entre autonomes et syndicats n’est pas évident, mais on s’est retrouvé dans les manifestations contre la loi Travail, dans la lutte contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, contre l’enfouissement de déchets à Bure, et il est important de se réunir maintenant dans des espaces où on peut inventer des possibles partagés ».

      Cette convergence entre les autonomes et les syndicats « existait peu ou pas », abonde Alain Damasio. « Aujourd’hui, ajoute-t-il, on fait discuter des anarchistes, des autonomes, des communistes révolutionnaires, des syndicalistes, des artistes, des membres du Comité invisible, pour construire un ailleurs ou un en-dehors du travail… »

      Le public a circulé toute la journée entre le grand auditorium où débattaient, au sujet du « #néomanagement », de « l’offensive technologique du capital » et de l’« au-delà du salariat », des employés en lutte d’Orange et de Lidl, un livreur Deliveroo de Brighton, des membres de la plateforme Blablagrève, des acteurs de la campagne « Make Amazon Pay », des avocats et des sociologues, et la grande salle de réunion, où des orateurs allant du professeur de droit Emmanuel Dockès à l’autonome italien Franco Piperno, en passant par le philosophe algérien Sidi Mohammed Barkat, exposaient leurs vues sur le travail « sans capitalistes ni rentiers », la « religion industrielle » ou le « travail en trompe-l’œil ».
      Entre les deux salles, il était possible de se procurer à prix libre des sandwichs tartinés de « terrine de la ZAD », d’aller réaliser des sérigraphies et des gravures dans une salle ad hoc, d’écouter les sons diffusés par le collectif Zanzibar, qu’Alain Damasio décrit comme des « fictions ironiques de “team building” ou “team banding” à destination de cadres vivant en 2040 », ou encore d’acheter des livres dont les titres annonçaient le ton de la journée : Libérons-nous du travail, par le Comité érotique révolutionnaire, Le Travail à mort, au temps du capitalisme absolu, de Bertrand Ogilvie, ou encore Le Gros capitaliste, texte de B. Traven édité par les éditions Libertalia.

      « Grévistes volants »

      Deux caractéristiques principales se sont dégagées de la multitude des prises de parole, sans qu’il soit pour autant possible, ni sans doute nécessaire, de dégager une ligne programmatique ou un corpus cohérent, pour refonder le travail de demain.

      La première réside dans un refus de ce qui peut se définir comme « l’ubérisation » du travail, mais sans nostalgie aucune pour les rets du salariat, ni même pour le fonctionnariat. « Pour nous, la solution ne viendra pas de l’État, mais de l’auto-organisation des travailleurs », a ainsi affirmé Callum Cant, livreur Deliveroo à Brighton, avant de donner les résultats d’une étude montrant, à l’échelle européenne, la contestation croissante et souvent inaperçue des conditions faites aux auto-entrepreneurs des plateformes numériques.

      L’une des interventions les plus intéressantes de la journée a ainsi été celle d’un membre du CLAP, le Collectif des livreurs autonomes de Paris, qui exprimait la volonté à la fois de rester autonome dans son activité professionnelle et d’inventer des pratiques de mobilisation et de protestation adaptées à l’économie contemporaine.
      En effet, expliquait-il, « pour des gens comme nous, la grève n’est pas un mode d’action très utile. Si on se déconnecte, l’entreprise connecte d’autres livreurs qui sont ravis de prendre les commandes à notre place ». Mais leur connaissance fine de la plateforme Deliveroo, des petites failles des algorithmes utilisés et des cas particuliers tolérés par un support téléphonique entièrement basé à Madagascar et vite débordé, leur a permis d’organiser des blocus de commandes, dont le coût n’était supporté ni par les livreurs eux-mêmes ni par les restaurateurs, puisque les blocages étaient organisés à la sortie des restaurants, une fois la commande payée par Deliveroo.

      À ces modes d’action innovants s’articulent des procédures plus classiques, menées de concert avec la médecine du travail ou devant les tribunaux, pour faire reconnaître la pénibilité d’un travail qui peut exiger de transporter des commandes de plus de 12 kilos sur 8 kilomètres de distance, ou bien encore des tentatives de bâtir une plateforme numérique de livraison coopérative et équitable.

      Ce retournement de l’usage des outils du numérique qui facilitent le plus souvent l’exploitation des travailleurs individualisés est également au cœur du collectif Blablagrève, qui propose, sur le modèle du célèbre Blablacar, de mettre en relation, à travers une plateforme collaborative, des « grévistes volants » avec des piquets de grève ayant besoin de soutien logistique et/ou juridique. « Nous sommes partis, a décrit l’un des membres du collectif, du constat que les bouleversements dans le monde du travail sont intenses, alors qu’il n’existe ni bouleversement, ni intensification des formes de lutte. » Cette configuration plus souple leur a permis d’intervenir sur des chantiers de la région parisienne, ou auprès des femmes de ménage de Holiday Inn, c’est-à-dire des espaces où les syndicats sont peu présents et les grèves difficiles à mener.
      Beaucoup des intervenants partageaient donc, tel l’essayiste et philosophe Ariel Kyrou, à la fois une méfiance vis-à-vis de la façon dont les technologies peuvent mettre les « vies sous contrôle » et une curiosité pour la façon dont elles peuvent dessiner d’autres perspectives. Ce partisan d’un revenu universel « beaucoup moins utopique que les adversaires d’un tel système ne le prétendent » a développé, à la suite des travaux de la revue Multitudes, l’idée d’une « taxe Pollen » qui permettrait, en imposant de manière quasi insensible l’intégralité des flux financiers et monétaires, un revenu pour tous à 1 200 euros mensuels, susceptible d’affranchir les individus des « boulots de merde », dont il fut aussi beaucoup question lors de cette journée.

      La proposition a entraîné une vaste discussion autour de la différence entre un « revenu universel » de ce type et le « salaire à vie », suggéré par l’économiste Bernard Friot. Pour Ariel Kyrou, les « mécanismes sont proches, mais la proposition de Friot repose sur un mode de production industrielle qui ne prend pas assez en compte l’économie immatérielle et la façon dont c’est aujourd’hui moins la force productive que les flux d’argent qui dégagent de la valeur. Le #revenu universel tel que nous le proposons participe d’un autre imaginaire que celui de la société industrielle et de l’administration centralisée. On se situe dans l’imaginaire de l’activité libre, dans l’en-dehors et l’ailleurs du faire ».

      Si elle était centrée sur le travail, cette journée d’échanges débordait en effet largement de cette thématique en cherchant à définir une manière de faire société qui romprait avec la logique « carcélibéral » et l’enthousiasme contemporain pour la « start-up nation ». L’après-midi s’est d’ailleurs conclu, avant un départ vers Aubervilliers pour un temps de théâtre, de musique et de banquet, par la conférence de presse de lancement du collectif OSEF (Opposition à la startupisation de l’économie française), où l’on retrouve notamment la Quadrature du Net, Attac ou Solidaires, en lutte contre ce qu’ils désignent comme la « Startuffe Nation ».
      Comme le résumait Johnny, l’un des membres de la campagne « Make Amazon Pay », venu spécialement d’Allemagne, « le débat autour d’Amazon ne concerne pas seulement les conditions de travail dans les entrepôts. Ce qui se joue, c’est Amazon et son monde. Cela concerne à la fois ceux qui travaillent pour Amazon, ceux qui commandent des articles sur Amazon, mais aussi tous les autres. Cela nous permet de comprendre comment la technologie influence notre vie et pas seulement le travail. Nous voulons décider collectivement quel voyage technologique nous avons envie de faire dans le futur. La gauche radicale et les syndicats ont très peu d’idées là-dessus. Les gens de la Silicon Valley et les gouvernements y réfléchissent, mais la gauche très peu ».

      À cette aune, la seconde grande caractéristique de cette journée aura été de donner une place importante aux récits alternatifs, aux contre-imaginaires, et notamment à l’anticipation. Pour l’écrivain Alain Damasio, la science-fiction peut être utile pour deux raisons : « Avoir un rôle classique d’alerte sur les cas les plus inquiétants du néomanagement en extrapolant les tendances les plus noires, mais aussi un autre volet plus utopique, qui élabore des propositions. »

      Avec 11 autres écrivains, il a donc publié un stimulant ouvrage de nouvelles intitulé Au bal des actifs. Demain le travail (éditions La Volte), qui imagine des façons de travailler dans le futur. Sous la plume de Catherine Dufour est ainsi décrit un monde où « Flexemploi » propose des jobs de 24 heures à des individus dont les dates de péremption sont très rapides.
      Sous celle de l’ancien banquier Norbert Merjagnan naît, au contraire, un univers qui repose sur une « monnaie sociale », le pixel, dont la caractéristique est de prendre de plus en plus de valeur quand de plus en plus de personnes s’investissent dans le projet qu’elle soutient, et d’en perdre si un seul capitaliste très riche s’y intéresse.

      Quant à Alain Damasio, il propose un texte hilarant sur l’avenir des « créatifs » et la machinisation des métiers, en imaginant les difficultés d’un cuisinier bientôt à la retraite pour transmettre à un robot censé le remplacer, mais incapable de bien sentir, en dépit de ses capteurs visuels ultraperfectionnés, la « bonne » couleur du sucre pour la tarte Tatin. Une nouvelle à l’image de cette journée, où les récits destinés à penser au-delà ou en dehors du travail ont été plus importants que de possibles recettes pour le réorganiser aujourd’hui…

      https://seenthis.net/messages/663487

  • Je débarque sans doute mais je viens de trouver les archives de la revue "Quasimodo" et c’est passionant :
    http://www.revue-quasimodo.org/Index.htm


    La revue Quasimodo pluridisciplinaire, paraît en France depuis 1996 à raison d’un numéro par an, et publie des volumes thématiques autour de l’analyse socio-politique du corps.
    Description
    La revue propose une analyse des politiques du corps à travers des contributions de chercheurs de différentes disciplines (philosophes, historiens, journalistes, psychologues ou sociologues). Il s’agit d’étudier comment s’effectue l’incorporation des normes, valeurs et idéologies dominantes ; les inégalités corporelles (face à la santé, à la mort, au sexe, etc.) ; l’étude des institutions et des rites de modelage du corps.

    "A propos de Quasimodo

    Sylvain marcelli, L’interdit

    Comment percevons-nous notre propre corps ? Le corps de l’autre est-il fondamentalement différent ? Ces questions, d’ordre esthétique, ont une dimension excessivement politique : le corps de l’autre renvoyé à une étrangeté fondamentale est souvent prétexte à la discrimination et au rejet. Or, la perception de cette différence n’est pas un phénomène aussi naturel qu’on voudrait le penser. Le bizarre, c’est toujours l’autre, le normal c’est toujours soi. Et pourtant nous sommes aussi différents de lui que lui de nous… Donc bizarre nous le sommes aussi pour l’autre.

    La bien nommée revue Quasimodo s’intéresse depuis octobre 1996 à ces questions. « L’Autre corporellement différent, écrivent ses promoteurs, porteur d’une différence anatomique réelle ou imaginaire, est un Quasimodo potentiel. Il fait affront au corps légitime et engendre des entreprises visant à le remettre d’aplomb, à le rendre conforme, ou encore à le contenir, l’écarter ou l’éradiquer. Et c’est ainsi que s’exerce sur les corps un pouvoir invisible ou, pour le dire autrement, que fonctionne le désir de conformité. » Dans ses premières livraisons (toujours denses et passionnantes, à raison d’un numéro par an), Quasimodo s’est plus particulièrement intéressé aux représentations et aux pratiques des corps dans le milieu sportif (distingué pour son « virilisme »), dans la prison (« corps incarcérés »), dans un art subversif (« art à contre corps »). Le dernier numéro, particulièrement consistant (près de 250 pages), est consacré aux « fictions de l’étranger ». Il s’ouvre sur une histoire de la représentation des corps hutus et tutsis au Rwanda, avant et pendant le génocide. Il se referme tout aussi judicieusement sur « quelques remarques à propos de la représentation du corps chez les personnes atteintes du VIH »."

    Textes à télécharger
    http://www.revue-quasimodo.org/Quasimodo%20-%20Textes-PDF.htm
    Textes sur le corps :

    Frédéric Baillette, « Figures de l’âme et anatomie politique du corps » (1,3Mo)
    « La reconnaissance de l’intimité de l’homme, des profondeurs de sa personnalité, de son épaisseur, de ses élucubrations internes, s’est très longtemps appuyée, et s’appuie encore, sur le décryptage de son apparence physique. Empiriquement, puis "scientifiquement", s’est ainsi constituée une grille de lecture des reliefs du corps, de ses équilibres, de ses dysharmonies, des défectuosités physiques, des marques et des traces (tatouages, blessures, couleurs de peau, etc.) capable de repérer, en surface, les signes de la normalité (conformité) de l’âme ou de sa monstruosité (déviance). […] »
    Ce texte a été publié dans la revue Galaxie Anthropologique, n° 1 (« Transversalités »), avril 1992, p. 48-56.

    Frédéric Baillette, « Chronique des années glabres » (1,2Mo)
    « Un mouvement de fond bannit les poils de la sphère sportive. La plupart des champions optent désormais pour la coupe militaire. Aujourd’hui, le corps du sportif se veut arme de guerre. Le montage musculaire doit être impeccablement aiguisé, profilé, affûté pour "la gagne". Lorsque les victoires se jouent au cheveu près, le poil n’est plus compétitif. […] »
    Publié dans la revue Sport et Vie (n° 87, novembre-décembre 2004, Bruxelles, p. 46-53), ce texte s’intéresse aux rapports qu’entretiennent les sportifs avec leurs pilosités.

    Textes sur le sport :

    Frédéric Baillette, « Malleus athleticorum. Transes, extases et possessions sportives » (800Ko)
    « "D’ailleurs un stade, c’est une église. Il y a des correspondances, des rites semblables", constate Monseigneur Gaillot, expert en liturgies ecclésiastiques, […] ; une église, avec ses milliards de fidèles, son catéchisme, ses lieux de prières, ses temples, ses chemins de croix, ses calvaires ; une religion avec ses miracles, ses superstitions et sa pensée magique, ses hérétiques (les anti-sportifs), avec ses Dieux, ou ses demi-dieux, ses mystiques, ses croisés (les "Athlètes du Christ"), ses pénitents (les "durs au mal" !), et aussi, semble-t-il, ses possédés. […] »
    Ce texte a été initialement publié dans la revue Galaxie Anthropologique, n° 4-5 (« Possessions. Fantasmes, mythes et ravissements »), août 1993, p. 98-105. Puis réédité dans Quel Corps ?, Critique de la modernité sportive, Montreuil, Les Éditions de la Passion, 1995, p. 205-219.

    Frédéric Baillette, « L’entraînement sportif et ses efficacités meurtrières » (260Ko)
    « Selon une étude réalisée en 1985-1986 et portant sur 1043 sportifs victimes d’un accident, traumatismes francs ou microtraumatismes, lors de leur pratique sportive (football, rugby, tennis, athlétisme, cyclisme), 51% des lésions se produisent à l’entraînement. Un pourcentage qui atteint 74% chez les sportifs de haut niveau. Ainsi, chez cette population à risques, « 2 fois sur 3 l’accident survient à l’entraînement » ! Ces blessures, hors des compétitions proprement dites, vont de la « banale » tendinite jusqu’à l’accident meurtrier. […] »
    Ce texte a été publié sous le titre « À la vie, à la mort », dans la revue Autrement, Série « Sciences en société », n° 4 ( Le corps surnaturé. Les sports entre science et conscience »), avril 1992, p. 123-135.

    Frédéric Baillette, « Mourir in extremis » (490Ko)
    « Qu’elle survienne au coeur ou en marge de l’exploit, la mort de "l’explorateur de l’extrême", du "sportif de l’impensable", ce "nouvel aventurier", défricheur de l’impossible, est toujours prématurée, injuste, choquante, voire hérétique. Elle jette un froid dans le feu de l’action, elle gâche le spectacle, dérange en rompant brutalement une trajectoire de vie pleine, intense, en brisant une asymptote de jeunesse. […] La course à l’extrême, au dépassement de la limite de la limite, est une injonction à la vie, une vie rapide, exubérante, exemplaire, écumante de santé. La mort sportive est donc toujours incongrue, paradoxale. […] »
    Ce texte a été initialement publié dans la revue Quel Corps ?, n° 38-39 (« Une Galaxie Anthropologique »), octobre 1989, p. 288-295. Puis réédité dans Quel Corps ?, Critique de la modernité sportive, Montreuil, Les Éditions de la Passion, 1995, p. 321-331.

    Frédéric Baillette, « Le sport de compétition devrait être banni des pays civilisés » (2,1Mo)
    « En 1983, The Journal of American Medical Association publiait plusieurs articles et études sur les violences et les traumatismes liés à la pratique de la boxe. L’un des auteurs, G.D. Lundberg intitulait sa contribution : "Boxing should be banned in civilized countries". Il estimait que la boxe devait être interdite dans les pays civilisés pour des raisons morales, éthiques et médicales. Si j’ai paraphrasé ce titre, provocateur mais juste, c’est que pour ces mêmes raisons - auxquelles s’ajoutent des motifs économiques et politiques - je dénonce le sport de compétition, ses méfaits et ses tares congénitales. […] »
    Ce texte a été publié dans Jean-Pierre De Modenard, Drogues et dopages, Paris, Éditions Chiron, 1987, p. 277-312.

    Frédéric Baillette, « Larmes de crocodile et épanchements d’hémoglobine » (1,4Mo)
    « Dimanche 9 mars 1986, la télévision s’est (une fois de plus) repue des spectaculaires "gamelles" de deux sauteurs à ski à Bad Mitterndorf (Autriche) : pantins désarticulés se fracassant au sol, corps disloqués, glissant évanouis, gisant inertes en bout de piste, puis évacués sans ménagement, à la manière des taureaux mortellement touchés. Catapultés à près de 110 km/h, avec pour aire de réception un sol glacé, le grand saut ne pardonne pas la "faute technique". Peu de journaux se sont fait l’écho de ces sportifs abattus en plein vol pour le seul plaisir de battre un record et de dépasser les limites humaines. […] »
    Ce texte a été publié dans la revue Quel Corps ?, n° 30-31 (« Sociologies du sport »), juin 1986, p. 84-105.

    Frédéric Baillette, « Révoltes sociales et orthopédie sportive (sport et normalisation de la déviance) » (800Ko)
    « Dans ses premières réglementations, l’exercice physique a été envisagé comme moyen d’enrayer, puis de contrôler, les débordements d’hostilité au pouvoir. […] La première tâche de l’institution sportive est d’assurer la protection de la jeunesse, tout en organisant son "épanouissement". Le sport doit répondre au besoin de liberté, de récréation, de mouvement et d’émancipation de l’adolescent au sein de structures contrôlées, policées : les clubs sportifs, permettant ainsi d’échapper aux "nocivités" de la rue. […] »
    Ce texte a été publié dans Quel Corps ?, n° 28-29 ("Sport et modernité"), décembre 1985, p. 83-95.

    Textes critiques sur l’Éducation Physique et Sportive :

    Frédéric Baillette, « Les dix commandements de la critique radicale ! » (820Ko)
    « La critique radicale est le fer de lance de la pensée subversive, elle est l’aiguillon qui ranime les intelligences anesthésiées, les esprits moribonds. Elle est le cocktail Molotov des empêcheurs de penser en rond, le "missile théorique" (Marx) de ceux qui s’attaquent à la pensée en circuit fermé, cette pensée qui se décompose dans la tiédeur des laboratoires "labellisés", estampillés "habilités" et des colloques pasteurisés. La critique radicale combat les hygiénistes de la pensée, tous les eugénistes de la bonne parole et autres "orthoépistes" de la pensée calibrée. […] »
    Ce texte a été publié dans Frédéric Baillette et Jean-Marie Brohm (sous la direction de), Traité critique d’Éducation Physique et Sportive, Montpellier, Éditions Quel Corps ?, 1994, p. 10-18.

    Frédéric Baillette, « Les agrégés au pays des merveilles. Imaginaires et croyances en Magic Didactic » (740Ko)
    « Il était une fois un pays fantastique, composé de territoires bien réels, de provinces imaginaires et d’étendues fantasmatiques. Ce pays constituait une bien étrange mosaïque avec des contrées grouillantes de zombies, des oasis enchanteresses, des parcs d’attractions et bon nombre de zones cauchemardesques. On y devinait des domaines totalement inexplorés, des dimensions négligées, des expériences complètement passées sous silence. Dans ce pays, il y avait des bâtisses délabrées et lugubres, et quelques opulentes cavernes. Il y avait aussi beaucoup de mirages, d’illusions et d’épouvante […] »
    Ce texte a été publié dans Frédéric Baillette et Jean-Marie Brohm (sous la direction de), Traité critique d’Éducation Physique et Sportive, Montpellier, Éditions Quel Corps ?, 1994, p. 129-137.

    Frédéric Baillette, « La vampirisation sportive de l’EPS : morsures pestilentielles et flétrissures indélébiles » (1,5Mo)
    « L’Éducation Physique et Sportive est aujourd’hui entrée dans une phase intensive de culturisme didactique. Le "traitement didactique" est devenu le doping, le stimulant de choix d’une profession qui cherche à se renforcer et à se cuirasser […] pour mieux imposer et défendre sa présence dans l’institution scolaire. […] »
    Ce texte a été publié dans Frédéric Baillette et Jean-Marie Brohm (sous la direction de), Traité critique d’Éducation Physique et Sportive, Montpellier, Éditions Quel Corps ?, 1994, p. 155-171.

    Philippe Liotard, « Comment on écrit l’histoire de l’EPS... Ou comment on la raconte aux profs de gym ! » 840Ko)
    « Lors d’un récent stage de préparation aux épreuves écrites de l’agrégation interne d’Éducation Physique et Sportive (EPS), nous avons été confronté à une curieuse uniformisation des références et des discours par les candidats dans leur devoir. Ce constat pourrait ne pas présenter de réelle surprise, compte tenu de la régularité avec laquelle nous avons déjà enregistré ce phénomène. Pourtant, pour la première fois, l’uniformisation provenait d’une référence quasi exclusive aux écrits de Claude Pineau, Inspecteur Général de l’Éducation Nationale, Doyen du groupe EPS . […] »
    Ce texte a été publié dans Frédéric Baillette et Jean-Marie Brohm (sous la direction de), Traité critique d’Éducation Physique et Sportive, Montpellier, Éditions Quel Corps ?, 1994, p. 93-101.

    Frédéric Baillette, « On ne civilisera jamais les yétis » (350Ko)
    Texte publié dans Dossiers EPS, n° 15 (« L’éducation physique au XXème siècle en France », sous la direction de Bernard Xavier René), Paris, Éditions revue EPS, 1992, p. 200-212.
    « Les commanditaires de cet ouvrage attendaient de nous une sorte de généalogie de la critique du sport, ils demandaient d’en repérer les prémisses, d’en identifier les ancêtres les précurseurs) et d’en saisir les filiations. Comme si ceux qui aujourd’hui dénoncent les méfaits et exactions de l’institution sportive étaient les mieux placés pour faire l’archéologie des différentes "critiques" qui ont jalonné l’histoire du sport. On ne pouvait interpréter cette demande d’exhumation de cadavres autrement que comme une manière déguisée de dire (ou pire de faire dire) que depuis fort longtemps (bien avant la théorie marxiste critique du sport), les méfaits impérialistes du sport avaient déclenché de très vives réactions et suscité de violentes dénonciations. Finalement "les Brohm" n’auraient rien inventé, ils ne serviraient que du réchauffé. […] »

    Textes publiés dans et par la revue Quasimodo :

    Quasimodo n° 1 – « Sport et nationalisme » - (épuisé)

    Esméralda « Quasimodo, mon amour... » (120Ko)
    Philippe Liotard « Questions pour des champions. Projet d’étude des symboliques sportives » (80Ko)
    Gunter Gebauer « Le nouveau nationalisme sportif » (110Ko)
    Frédéric Baillette « Les arrières-pensées réactionnaires du sport » (130Ko)
    Slavko Mihaljcek « Le football comme vecteur de violence, comme support de symbolique xénophobe » (20Ko)
    Ignacio Ramonet « Passions nationales » (80Ko)

    Quasimodo n° 2 – « Corps incarcérés » - Acheter ce numéro

    Philippe Liotard « L’envol du Hibou » (60Ko)
    Esméralda « Libérez Quasimodo ! » (250Ko)
    Daniel Welzer-Lang « Penser les sexualités en Prison » (80Ko)
    Daniel Welzer-Lang, Lilian Mathieu, Michaël Faure « Effets de l’incarcération sur le corps et l’estime de soi » (80Ko)
    Catherine Erhel « Alerte au suicide dans les prisons » (50Ko)
    Charles Benqué « La prison, la fiole » (30Ko)
    Raphaël de Gubernatis « La Danse s’ouvre aux prisons » (70Ko)
    Frédéric Baillette « Corps reclus, corps torturés » (260Ko)
    Serge Hefez « La lutte contre le SIDA n’entre pas en prison » (60Ko)
    Michel Foucault « Vous êtes dangereux » (60Ko)

    Quasimodo n° 3-4 – « Nationalismes sportifs » - Acheter ce numéro (15 €)

    Quasimodo « Cocoricoteries » (introduction au numéro) (180Ko)
    Philippe Liotard « Le sport aux secours des imaginaires nationaux » (290Ko)
    Yves Le Pogam « Passions sportives, identité et modernité » (280Ko)
    Daniel Denis « La revanche des dominés. Le sport allégorie des nations en mouvement » (350Ko)
    Marc Perelman « La fureur du spectacle sportif » (340Ko)
    Lionel et Pierre Arnaud « Les premiers boycottages de l’histoire du sport » (350Ko)
    Sorin Antohi « De l’État-nation à l’État-parti roumain. Le sport instrument de conscience nationale » (240Ko)
    Bernadette Deville-Danthu « Le sport support de l’idée de nation » (140Ko)
    Serge Govaert « L’hymne national belge fait-il encore frissonner ? » (140Ko)
    Youssef Fatès « Les marqueurs du nationalisme des clubs sportifs musulmans dans l’Algérie coloniale » (180Ko)
    Frédéric Baillette « Racisme et nationalismes sportifs. Le Front National et le sport » (200Ko)
    Patrick Tort « Une argumentation efficace contre le racisme » (90Ko)
    Philippe Liotard « Éducation physique et imaginaire de décadence » (80Ko)
    Fabrice Auger « Sport, culture physique et fascisme » (160Ko)
    Jean-Michel Barreau « Les "nationaux" et l’école dans l’entre-deux guerres. Le "Vichy d’avant Vichy" » (150Ko)

    Quasimodo n° 5 – « Art à contre-corps » - (épuisé)

    Frédéric Baillette « À contre-corps » (300Ko)
    Vincent Breye « Corps mutilés, société dévastée. Témoignages picturaux » (460Ko)
    Didier Herlem « Polarité des sexes, racialité des corps » (260Ko)
    Frédéric Baillette et Philippe Liotard « Résistances artistiques » (770Ko)
    Ian Geay « Montrez ce corps que je ne saurais voir » (280Ko)
    Otto Mühl (entretien de Daniele Roussel) « L’objet de l’action » (520Ko)
    Michel Onfray (entretien de Daniele Roussel) « La Révolution viennoise. L’actionnisme radical » (870Ko)
    François Py « Les pièges du corps » (380Ko)
    Quasimodo « Dénicher l’imposture » (740Ko)
    Emmanuel Grez « Mon oeil. regard masculin sur quelques liens entre art et féminisme » (780Ko)
    Sylvie Léonard « Le corps du délit » (250Ko)
    Esméralda « Orlan et l’élucidation de la chair » (800Ko)
    Orlan « Surtout pas sage comme une image... » (640Ko)
    Jérôme Maigret et Cécile Perchet « Oh Chris, my hero !... L’expérimentation du corps par Chris Burden » (520Ko)
    Made in Éric (entretien de Laurent Goumarre) « Le corps-objet, ou la victoire de la pensée » (30Ko)
    Stelarc (entretien de Jacques Donguy) « Le corps obsolète » (180Ko)
    Teresa Macri « Les rictus de l’homme-machine. Marcel.li Antùnez Roca » (200Ko)
    Philippe Liotard « Bob Flanagan : ça fait du bien où ça fait mal » (890Ko)
    Bob Flanagan « Why » (80Ko)
    Esméralda et Quasimodo « Croquer la mort, saisir le vif » (1,1Mo)
    Stéphane Napoli « Pouvoirs de La Morgue » (160Ko)
    Pierre Gringoire « Culture-fiction » (520Ko)

    Quasimodo n° 6 – « Fictions de l’étranger » - Acheter ce numéro (15 €)

    Frédéric Baillette « Figures du corps, ethnicité et génocide au Rwanda » (770Ko)
    Jean-Paul Gouteux « Les soutiens européens à l’ethnisme » (430Ko)
    David Le Breton « Notes sur les imaginaires racistes du corps » (390Ko)
    Philippe Liotard « Fictions de l’étranger : le corps soupçonné » (860Ko)
    Sander L. Gilman « Les Juifs sont-ils des Blancs ? De la chirurgie nasale » (670Ko)
    Fethi Benslama « Le naturel et l’étranger » (370Ko)
    Emmanuel Grez « L’intolérable alibi culturel. L’excision et ses bonnes excuses » (420Ko)
    Sarah D’Haeyer « États d’âme d’une blanche au Mexique » (350Ko)
    Esmeralda « United colors of "France qui gagne" » (980Ko)
    Guy Hocquenghem « Passion de l’étranger » (80Ko)
    Gilles Boëtsch « Le morphotype de l’altérité. La construction du corps de l’indigène dans l’illustration populaire » (650Ko)
    Pascal Blanchard et Éric Deroo « Du Sauvage au Bon Noir » (360Ko)
    Sylvie Léonard « Le désir cannibale » (390Ko)
    Lydie Pearl « Économie sans frontière et monnaie de sang » (Michel Journiac) (660Ko)
    Ian Geay « Dracula, l’exclusion sanglante » (490Ko)
    Didier Herlem « Homme et femme, étrangers l’un à l’autre ? » (530Ko)
    Christelle Taraud « La prostituée indigène à l’époque coloniale » (460Ko)
    Manuela Vicente « Du rejet à la fascination. Variation contemporaine sur le thème de l’ "étranger" gitan » (520Mo)
    Séverine Mathieu « Ce corps étranger. Représentation du corps chez les personnes atteintes du VIH » (300Ko)

    Quasimodo n° 7 – « Modifications corporelles » - (épuisé)

    Philippe Liotard « Corps en kit » (590Ko)
    Philippe Liotard « Le poinçon, la lame et le feu : la chair ciselée » (620Ko)
    Rachel Reckinger « Automutilation révoltée ou expression culturelle ? Le cas du body piercing à Rome » (950Ko)
    Frédéric Baillette « Inscriptions tégumentaires de la loi » (800Ko)
    David Le Breton « L’incision dans la chair : marques et douleurs pour exister » (970Ko)
    Prune Chanay « Becker le marqué » (450Ko)
    Ron Athey (entretien avec Philippe Liotard) « L’encre et le métal » (440Ko)
    Frédéric Baillette « Organisations pileuses et positions politiques » (750Ko)
    Ian Geay « Voyous de velours. Dégaine et masculinité chez les skinheads à la fin des années soixante » (240Ko)
    Loïc Wacquant « Chicago fade. Le corps du sociologue en scène » (320Ko)
    Loïc Wacquant « La fabrique de la cogne. Capital corporel et travail corporel chez les boxeurs professionnels » (930Ko)
    Stéphane Proïa « Destin du corps dans la cité : Narcisse aux deux visages » (540Ko)
    Maxence Grugier « L’utopie cyborg. Réinvention de l’humain dans un futur sur-technologique » (750Ko)
    Esméralda et Maxence Grugier « Modifications corporelles technologiques. Petit panorama de la recherche contemporaine » (600Ko)
    Stelarc « La troisième oreille » (150Ko)
    Bruno Rouers « Une vision chimérique du corps : la xénogreffe » (700Ko)
    Anne Marcellini « Réparation des corps "anormaux" et des handicaps. Nouvelles biotechnologies et vieux débats ? » (720Ko)
    Txiki « Size acceptance. Pour l’acceptation des "gros" » (300Mo)
    Marie Jean-Bernard Moles « La fluctuation des genres plutôt que la bifurcation des sexes » (770Ko)
    Philippe Liotard « Sexe à la carte. De l’embellissement à l’effacement » (800Ko)
    Roland Villeneuve « Autour du corps asservi » (490Ko)
    Véronique Poutrain « Modifications corporelles et sadomasochisme » (450Ko)
    La Esméralda « Emplette bibliographiques » (320Ko)

    Quasimodo n°8– « Corps en guerre. tome 1 » - Acheter ce numéro (15 €)

    Frédéric Baillette « Du traitement des objectifs mous dans l’art de la guerre » (1,2Mo)
    Philippe Mesnard « Les victimes en partage. Approche du sens de la violence contemporaine à partir de la représentation des victimes » (960Ko)
    Laurent Gervereau « La guerre n’est pas faite pour les images » (730Ko)
    Frédéric Baillette « Incursions chez les petits tueurs infatigables » (1,3Mo)
    Olivier Grojean « Les formes ultimes d’engagement du corps » (530Ko)
    Renan Larue « Guerrier traqué, guerrier sacrifié. Aperçu sur les représentations de la mise à mort des bêtes dans l’imaginaire guerrier des Anciens » (420Ko)
    Catherine Coquio « Violence sacrificielle et violence génocidaire » (930Ko)
    La Esméralda « Bestialisation et déshumanisation des ennemis » (600Ko)
    Jean-yves Le Naour « La "Honte noire". La haine raciale des Allemands à l’encontre des troupes coloniales de l’armée française (1914-1940) » (450Ko)
    Jean-Yves Le Naour « "Bouffer du Boche". Animalisation, scatologie et cannibalisme dans la carricature française de la Grande Guerre » (500Ko)

    Quasimodo n°9– « Corps en guerre. tome 2 » - Acheter ce numéro (15 €)

    Frédéric Baillette « Stratégies de la cruauté. Figures de la mort qui rôde » (1,5Mo)
    Luc Capdevillla et Danièle Voldman « Les dépouilles de l’ennemi entre hommage et outrage » (730Ko)
    Thierry Hardier et Jean-François Jagielski « Le corps des disparus durant la Grande Guerre : l’impossible deuil » (1Mo)
    Martine Lefeuvre-Déotte « La mort dissoute. Un cas : l’Argentine » (550Ko)
    Georges Yoram Federmann « L’horreur de la médecine nazie. Struthof, 1943 : qui se souviendra de Menachem Taffel ? » (500Ko)
    Didier Herlem « Ein gesunder Volkskörper. L’obsession d’un "corps social sain" comme condition préalable et permanente de la guerre totale sous le IIIème Reich (1933-1945) » (1,1Mo)
    Sidi Mohammed Barkat « Corps et État. Nouvelles notes sur le 17 octobre 1961 » (330Ko)
    Pierre Tévanian « Le "corps d’exception" et ses métamorphoses. Réflexions sur le construction et la destruction de "l’immigré" et du "jeune" issu de l’immigration coloniale et post-coloniale » (550Ko)
    Stéphanie Latte Abdallah « Notes sur quelques figures récurrentes du corps et du genre dans les guerres de Palestine (460Ko)
    Karima Guenivet « Femmes, les nouveaux champs de bataille » (590Ko)
    La Esméralda « Emplettes bibliographiques » (300Ko)

    Quasimodo hors-série - Sport et virilisme - Acheter cet ouvrage (10 €)

    Sommaire
    « Sport et virilisme » (introduction) (90Ko)
    1ère Partie : Le corps sportif ou le devenir mâle
    Frédéric Bailllette « Les femmes au service du sport » (200Ko)
    Frédéric Baillette « Éloge de la masculinité » (240Ko)
    Frédéric Baillette « La mâle donne » (190Ko)
    2ème Partie : Violences sexuelles et emprise sportive
    Philippe Liotard « Un procès fondateur » (120Ko)
    Philippe Liotard « Des violences sexuelles dans le sport » (250Ko)
    Richard Montaignac « Les vaches qui rient » (140Ko)
    Marie-Victoire Louis « Violences sexuelles et sexistes : tout reste à faire » (240Ko)
    Clémence « Un entraîneur très attentionné » (130Ko)
    Philippe Liotard « L’entraîneur, l’emprise » (200Ko)
    Julia Voznescenskaya « Le Décameron des femmes » (140Ko)
    Catherine Moyon de Baecque « Témoignage » (100Ko)
    Frédéric Baillette & Philippe Liotard « Construction sportive de la domination » (130Ko)