person:silicon valley

  • L’humiliation de Mark Zuckerberg, convoqué devant le Congrès

    http://www.lemonde.fr/idees/article/2018/04/10/l-humiliation-de-mark-zuckerberg-convoque-devant-le-congres_5283156_3232.htm

    L’heure des comptes a sonné pour le PDG de Facebook, attendu mardi 10 avril au Sénat et le lendemain à la Chambre des représentants, analyse la correspondante du « Monde » à San Francisco Corine Lesnes.

    La série culte Silicon Valley, qui a repris fin mars sur HBO, n’a pas manqué de se moquer. Au générique, elle montre maintenant le logo de Facebook… en cyrillique. Même malin plaisir du côté du rival Snapchat. Pour le 1er avril, l’application préférée des ados a proposé un filtre imitant la mise en page de la plateforme de Mark Zuckerberg. Les photos y sont aimées par « votre maman » et « un bot » russe, l’un des 50 000 faux comptes déployés par la Russie pour influencer l’élection présidentielle de 2016 aux Etats-Unis…

    Dans la Silicon Valley, les malheurs de Facebook ont été parfois durement commentés. « C’est une crise de confiance », a jugé Marc Benioff, le PDG du géant du logiciel Salesforce, qui, comme Elon Musk, de Tesla, s’est désinscrit du réseau social. Tim Cook a tancé son alter ego. Apple aussi aurait pu « faire des tonnes d’argent si elle avait transformé son client en produit, a-t-il pointé. Nous avons choisi de ne pas le faire ». « Zuck » a reconnu que Facebook monétise les données de ses usagers auprès des publicitaires. Mais à l’en croire, c’est par pur esprit humanitaire : pour offrir un service « qui ne soit pas accessible qu’aux riches ».

    Rares sont ceux, aujourd’hui aux Etats-Unis, qui défendent le réseau social aux 2 milliards d’inscrits, emblème, il y a peu encore, de la réussite planétaire des géants des technologies. Depuis la découverte des interférences russes dans l’élection de Donald Trump, Facebook est devenu le symbole de l’irresponsabilité globale des milliardaires du numérique – et la preuve des effets pervers du modèle économique de gratuité des réseaux sociaux.

    Le scandale Cambridge Analytica – du nom de la firme britannique de marketing politique liée à M. Trump qui a aspiré les données de 87 millions de comptes de Facebook en 2015 – a été la débâcle de trop. La Federal Trade Commission a ouvert une enquête qui pourrait valoir à Facebook une amende record. L’action a perdu 15 % en trois semaines (mais son cours avait doublé en trois ans).

    Depuis, chaque jour apporte un nouvel aveu. Oui, Facebook scanne les messages de tous les particuliers sur son application Messenger. Oui, Facebook suit les internautes, même quand ils n’ont pas téléchargé l’application (grâce au « mouchard » qui figure sur les sites qu’ils visitent). Selon une note interne de 2016 qui vient de fuiter, montrant à quel point l’affaire commence à éroder la culture d’une entreprise réputée pour sa cohésion, la croissance du nombre d’abonnés était devenue une obsession. Connecter toute la planète, l’ambition suprême. Et cela, « même si quelqu’un meurt dans une attaque terroriste coordonnée grâce à nos outils », précise cette note.

    Un genou à terre

    Zuckerberg-le-surdoué a un genou à terre. Selon un sondage publié le 2 avril par le site Axios, le taux de popularité de Facebook a chuté de 28 points entre octobre et mars (–12 pour Google et –13 pour Amazon). Le « nerd » asocial multiplie les interviews à un rythme effréné, alors qu’il n’en donnait jamais. Zuckerberg, qui se retranchait derrière son adjointe, Sheryl Sandberg, pour faire des politesses à Washington ou Bruxelles, a été obligé d’accepter de se présenter lui-même devant le Congrès : mardi 10 avril au Sénat, le lendemain à la Chambre.

    Deux jours d’audition. Ce sera une première pour un jeune milliardaire qui était revenu un jour de Washington en expliquant à ses employés, médusés, qu’il avait manifesté la « quantité de respect qui convenait » aux élus de la Nation : à savoir sa tenue habituelle, jean et tee-shirt. Aujourd’hui, l’indulgence risque d’être inversement proportionnelle à l’arrogance d’hier, même si Zuckerberg portera la cravate. Selon le New York Times, il a été « coaché » par une firme juridique, qui lui a enseigné à être « humble et agréable » dans ses réponses.

    La commission sénatoriale du commerce entend interroger le fondateur de Facebook sur son plan pour « regagner la confiance perdue », « sauvegarder la confidentialité des données des usagers » et « mettre fin à une série de réponses tardives à des problèmes importants ». « Zuck » aura du mal à restaurer sa crédibilité. Le magazine Wired s’est amusé à faire la liste de ses « excuses » : des dizaines depuis la création en 2003 à Harvard d’un site rassemblant les photos d’étudiantes piratées dans l’intranet de l’université. Quinze ans plus tard, il n’est pas à même de garantir que les données des 2 milliards d’inscrits n’ont pas été consultées à leur insu par des tiers.

    Mark Zuckerberg est-il de taille à affronter la crise ? Plusieurs actionnaires se sont interrogés publiquement sur son aptitude à diriger une compagnie devenue aussi tentaculaire. Le chef du fonds de pension de la ville de New York, Scott Stringer, l’a appelé à démissionner pour permettre à Facebook d’entamer « un deuxième chapitre, celui de l’amélioration de sa réputation ». Même analyse de la part du responsable du service économique du San Francisco Chronicle, Owen Thomas : « Le consensus qui se développe à Washington, dans la Silicon Valley et dans le reste du monde est que Facebook a besoin d’un changement radical, au-delà de l’avalanche d’annonces et de mises à jour des règles sur la vie privée. »

    Zuckerberg, septième fortune du monde (l’affaire Cambridge Analytica lui a coûté deux places), n’est certainement pas du style à s’effacer. « J’ai lancé cet endroit. Je le dirige », a-t-il signifié. Il a pris soin de conserver le contrôle du conseil d’administration et de 60 % des droits de vote des actionnaires. Nul ne peut l’écarter. A 33 ans, il préside une compagnie qui se retrouve en position d’arbitre du processus démocratique mondial. Cela, sans avoir de comptes à rendre à personne, à moins que le Congrès ne décide qu’il est temps de s’en mêler.

  • La chute d’Elizabeth Holmes, star de la Silicon Valley accusée d’escroquerie Le Figar - AFP - 14 Mars 2018
    http://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/2018/03/14/32001-20180314ARTFIG00379-la-chute-d-elizabeth-holmes-star-de-la-silicon-va

    L’entreprise #Theranos et sa patronne prétendaient révolutionner les #analyses_sanguines. Ils ont en fait trompé les investisseurs pour lever des centaines de millions de dollars.

    La SEC, le gendarme boursier américain, a accusé mercredi Theranos, sa dirigeante-fondatrice Elizabeth Holmes et son ancien président Ramesh Balwani, d’être parvenus à lever « plus de 700 millions de dollars auprès d’investisseurs au travers d’une fraude élaborée qui a duré plusieurs années, pendant lesquelles ils ont exagéré ou menti à propos de la technologie, des activités et des performances financières de l’entreprise » de biotechnologie.

    Ce dénouement, que la SEC présente comme une « leçon » pour la #Silicon_Valley, vient acter la chute d’Elizabeth Holmes, que certains comparaient à Steve Jobs, le défunt patron-fondateur d’Apple. En lançant Theranos en 2003, à 19 ans, elle promettait des diagnostics plus rapides et moins chers que ceux des laboratoires traditionnels aux États-Unis, grâce à des méthodes présentées comme révolutionnaires, permettant jusqu’à 200 analyses avec une toute petite quantité de sang. Mais une série d’articles parus fin 2015 dans le Wall Street Journal avait commencé à semer le doute sur la véracité de ces affirmations. Quelques mois plus tard, le ministère de la Santé avait lui aussi fait part de ses réserves.

    En réalité, affirme la SEC dans son communiqué mercredi, le système vanté par la #start-up - basée à Palo Alto, en plein cœur de la Silicon Valley - « ne permettait de réaliser qu’une toute petite quantité de tests, et la société réalisait l’immense majorité des tests des patients avec d’autres dispositifs fabriqués par d’autres » entreprises.

    « Dire la vérité »
    Theranos, Elizabeth Holmes et Ramesh Balwani avaient même affirmé que leurs produits étaient utilisés par le ministère américain de la Défense sur le terrain en Afghanistan et que l’entreprise aurait un chiffre d’affaires de 100 millions de dollars en 2014 : en fait, le gouvernement n’a jamais utilisé ces produits et Theranos a dégagé en 2014 un revenu de... 100.000 dollars.

    Pour la SEC, cette affaire doit servir d’exemple à la Silicon Valley, qui fourmille de start-up cherchant des financements et d’investisseurs aux poches pleines, avides de parier sur des entreprises qui se présentent presque toutes comme révolutionnaires. Cette affaire « est une leçon importante pour la Silicon Valley », selon Jina Choi, directrice du bureau de la SEC à San Francisco, citée dans le communiqué de la SEC. « Les #innovateurs qui cherchent à révolutionner et à bouleverser un secteur doivent dire aux investisseurs la vérité sur ce dont sont capables leurs technologies aujourd’hui, et non ce qu’ils espèrent qu’elles pourront faire un jour », ajoute Jina Choi.

    Theranos et Elizabeth Holmes ont signé avec la SEC un accord amiable, aux termes duquel la dirigeante accepte de payer une amende de 500.000 dollars, cède le contrôle de l’entreprise et n’a pas le droit de diriger une entreprise cotée pendant dix ans. Elle devra aussi rendre à Theranos près de 19 millions d’actions qu’elle détient dans la start-up, qui était encore valorisée à près de 10 milliards de dollars en 2014. Cet accord, qui ne vaut pas aveu, n’empêche pas des poursuites judiciaires. L’ancien président Ramesh Balwani sera poursuivi en justice par la SEC en Californie, a en revanche précisé un responsable de la SEC, Steven Peikin, pendant une conférence téléphonique. « L’entreprise se réjouit de voir se clore cette affaire et a hâte de faire progresser sa technologie », ont indiqué dans un communiqué les « membres indépendants » du conseil d’administration de Theranos.

    Sur la sellette depuis plus de deux ans, Theranos avait frôlé le dépôt de bilan et licencié l’an dernier 155 personnes, près de la moitié de ses effectifs, après avoir dû fermer fin 2016 laboratoires et centres, mettant au chômage du même coup 340 salariés. La chute d’Elizabeth Holmes, jeune femme blonde à l’esprit combatif et brillant, est d’autant plus marquante qu’elle figura en 2015 sur la liste des 100 personnalités les plus influentes de la planète du magazine Time.

    Sa fortune était en 2014 évaluée à 3,6 milliards de dollars par le magazine Forbes, faisant d’elle la plus jeune milliardaire n’ayant pas hérité de sa fortune.

    #Chute

  • Les secrets bien gardés du #revenu_universel - Ouishare
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/140023785468

    Pour Ouishare, Diana Filippova revient superbement sur les contradictions du revenu universel, l’idée qui semble fédérer des courants politiques inconciliables. En soulignant combien les modalités d’applications des uns et des autres en font un projet à multiples facettes, où les propositions des uns n’ont rien à voir avec celles des autres.“Plus on tardera à mettre en avant les différences fondamentales entre les propositions de revenu universel formulées par ces courants idéologiques distincts, plus la consensus autour d’un projet politique deviendra bancal. Car la meilleure façon d’étouffer une réforme, c’est de mettre un point d’honneur à en faire un projet consensuel : il sera alors timide, incohérent, inefficace, et à force de vouloir satisfaire tout le monde, il décevra tout le monde.”Il est tant de (...)

    #travail #digiwork

  • Les adolescents de la Valley - California Sunday
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/120596328726

    Intéressant reportage sur les adolescents de génie de la Silicon Valley, qui, entre 16 et 22 ans, ont répondu à l’appel de l’investisseur libéral Peter Thiel qui, depuis 2011, les invite en nombre à abandonner leurs études pour se mettre à développer ou monter une start-up (voir son programme Thiel Fellowship). Quand les hackathons deviennent de nouveaux Woodstocks pour une génération… Quand l’argent et le travail non-stop deviennent la concrétisation de l’existence.

    #jeunes

  • Ne me parlez plus d’attractivité

    Vous êtes lecteur du Postillon et vous avez la désagréable sensation que sa lecture vous fait stagner dans la cuvette ? Ça tombe bien, Le Postillon vous propose dans cet article un voyage, un vrai, un grand. Qui vous emmènera de votre compteur électrique, dont les jours sont comptés, à la Silicon Valley, qui est – comme vous le savez – notre modèle à tous. Un périple qui vous transportera du « Bien » et du « Gid », les premières agences d’attractivité économique grenobloises, à la désormais célèbre AEPI (agence d’études et de promotion de l’Isère), dont les membres sillonnent le monde pour vendre notre chère cuvette. Une odyssée où l’on reparlera de la libération de Grenoble, où l’on évoquera la disparition des emplois suite à l’invasion des nouvelles technologies, et où l’on effleurera la bêtise de l’économie mondialisée. Vous êtes prêt ?

    http://www.lepostillon.org/Ne-me-parlez-plus-d-attractivite.html

    #mondialisation #Linky #compteursintelligents #siliconvalley #grenoble #attractivité

  • Comment la #Silicon_Valley façonne notre avenir - Spiegel
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/113417772005

    Thomas Schulz (@tomschulz33) le correspondant américain pou le Spiegel revient longuement sur la nouvelle élite de la Silicon Valley qui cherche à transformer nos sociétés, ces cyber-libertariens et transhumanistes profondément libertaires, qui considèrent la “la réglementation comme un obstacle voir un anachronisme”, qui prônent une philosophie #politique qui “combine sensibilités hippies ésotériques et capitalisme hardcore”. Il dresse le portrait de 4 d’entre eux : le prophète Ray Kurzweil, l’ingénieur Sebastian Thrun, l’idéologue Peter Thiel, et le conquérant Joe Gebbia, l’un des fondateurs d’Airbnb. Quatre portraits qui dessinent un combat inégal entre des entreprises qui pensent et agissent à l’échelle mondiale et conquierent des marchés et de l’autres des politiciens démunis. 

    #idéologue

  • Amende de 415 millions de $ pour les grosses pointures de la Silicon Valley
    http://www.comptoir-hardware.com/actus/business/27541-amende-de-415-millions-de-pour-les-grosses-pointures-de-la-

    La justice américaine vient de coller une petite féssée aux géants de la Silicon Valley, que sont Adobe, Apple, Google ou encore Intel, qui s’étaient entendus pour ne pas débaucher de salariés d’une société concurrente. Cela a permis de limiter la hausse des salaires, la concurrence, etc... [Tout lire]

    #Business_&_internet

  • Amende de 415 millions de $ pour les grosses pointures de la Silicon Valley
    http://www.comptoir-hardware.com/actus/business/27541-amende-de-415-millions-de--pour-les-grosses-pointures-de-la

    La justice américaine vient de coller une petite féssée aux géants de la Silicon Valley, que sont Adobe, Apple, Google ou encore Intel, qui s’étaient entendus pour ne pas débaucher de salariés d’une société concurrente. Cela a permis de limiter la hausse des salaires, la concurrence, etc... [Tout lire]

    #Business_&_internet

  • Pourquoi la #silicon_valley ne devrait pas être le modèle de l’innovation - Harvard Business Review
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/103713093983

    Dan Breznitz, responsable de la chaire d’étude de l’innovation et co-directeur du laboratoire des politiques de l’innovation de l’université de Toronto, explique dans une éclairante tribune pour la Harvard Business Review, que le modèle d’innovation de la Silicon Valley que tout le monde souhaite imiter et égaler n’est plus le modèle de l’innovation d’aujourd’hui et encore moins celui de demain. Tous les pays aspirent à créer leur propre Silicon Valley, oubliant primo qu’un tel éco-système d’innovation est impossible à recréer, mais surtout, qu’il n’est plus le paradigme de l’innovation. Pourquoi ? Parce que la production de bien et de services est désormais globalisée et que la spécialisation régionale de la production est là pour rester. “Les smartphones sont désormais développés, conçus, fabriqués et (...)

    #économie #innovation

  • L’avenir de l’éducation est déjà là, mais il n’est pas également distribué - Medium
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/89953359572

    L’auteur de science-fiction Tim Maughan livre pour Medium 4 portraits fictifs d’utilisateurs des technologies éducatives qui permettent de mettre en scène les tensions et l’impact des technologies sur l’éducation. Entre Sherp, 15 ans, scolarisé à la maison, fils de professionnels de la Silicon Valley, qui suit des cours privés avec un capital-risqueur influent lui permettant d’obtenir des fonds pour son premier prototype dans les biotechnologies, et Iona, une retraitée grecque de 67 ans qui paye ses cours de Mandarin en étant cobaye pour le laboratoire Pfizer, ou Kumar, le petit indien de 13 ans qui suit des cours gratuit via Google, mais qui doit veiller la vie pour faire des projets collaboratifs avec des enfants de l’autre bout du monde… Tim Maughan donne un peu d’épaisseur aux transformations (...)

    #éducation #prospective #scénarios #QN

  • Dans la silicon valley ils se rêvent des îles rien que pour eux avec des i-coco sur tout les palmiers

    _http://tempsreel.nouvelobs.com/l-enquete-de-l-obs/20140408.OBS3079/micro-etats-villes-flottantes-le-projet-fou-des-nouveaux-maitre

    Ils ont déstabilisé des industries entières, amassé des milliards, maîtrisé vos données et s’immiscent de manière de plus en plus intime dans votre vie quotidienne… Mais les seigneurs de la Silicon Valley voient encore plus loin : ils imaginent à présent de créer des « pays » à eux, des communautés offshore, où la technologie règne en maître. Leur projet fétiche ? Une myriade de cités marines, ne dépendant d’aucun gouvernement souverain. Dans ces villes flottantes modulaires, on ne paierait pas d’impôts, on réglerait ses factures en bitcoins, on ne consommerait que de l’énergie verte, on apprendrait en ligne, on serait livré par drone et soigné à coups de thérapie génomique…

  • Oculus rises to a $2B exit while its Kickstarter backers are left with cheap swag | PandoDaily BY NATHANIEL MOTT ON MARCH 26, 2014
    http://pando.com/2014/03/26/oculus-rises-to-a-2b-exit-while-its-kickstarter-backers-are-left-with-cheap-s

    Despite the general bunk of Kickstarter’s claim that it isn’t a store, it’s clear that Oculus’ backers were contributing to the company’s campaign because they believe in a future where virtual reality is viable, not because they wanted to pre-order a shirt. Oculus was well on its way to making that future a reality — its headset is expected to best similar products from Sony and Microsoft — without having to sell to a social network-turned-Silicon Valley behemoth.

    #crowdfunding #oculus_rift #réalité_virtuelle #monde_virtuel #facebook

    • Un exemple qui montre bien toute la limite du crowfunding. Des milliers de gens ont investi dans Occulus, participant au développement de la société (qui a empoché bien plus qu’elle demandait) et de son produit, sans que sa vente ne leur profite.

      Tout ce qu’ils ont obtenu est de savoir que leur argent contribué à un tas de gros bonnets de la Silicon Valley qui sont devenus un peu plus riches, tandis que la technologie dans laquelle ils plaçaient leurs espoirs est tombée dans les mains d’une entreprise, qui, pour beaucoup d’entre eux, leur inspire surtout la méfiance.

      Kickstarter se défend d’être un magasin et pourtant nul n’y achète de part dans les sociétés qu’ils soutiennent. Les Gentils financeurs ne sont que des consommateurs.

    • L’intéressant c’est comment une entreprise a pu se retrouver valorisée à $2 milliards en se finançant à la base par le crowdfunding.
      L’autre question est : les vaut-elle ?

    • Les jeux de capital dans la silicon valley ne s’analysent pas tant sur la question de la valeur dollar que de la valeur pouvoir/contrôle. Le premier sur le marché, s’il ne merde pas, prend tout. Il semble donc que la question qui justifie ces acquisitions se pose comme suit : est-ce le moment où la VR va devenir un marché de masse ? (Idem, pour Google, avec la robotique/domotique…). Car avec 2 zillions de $ et les bonnes personnes, la probabilité que l’entreprise X parvienne à capter ces marchés est assez élevée. Tous les géants actuel de l’Internet ou presque sont là parce qu’ils ont fait (et gagné) ce type de pari (il y a donc un biais de sélection d’entrepreneurs qui se pensent comme des « visionnaires » capables de détecter les bonnes tendances).

    • Le jeune homme fait alors le tour des enchères de l’armée, d’entreprises ou encore d’hôpitaux. Ils liquident leurs technologies mises au point quelques années plus tôt. Une aubaine pour M. Luckey. Très vite, son trésor de guerre s’étoffe. « Je pense avoir la plus importante collection au monde de casque de réalité virtuelle », assure-t-il aujourd’hui. Il en possède plus d’une cinquantaine.
      http://siliconvalley.blog.lemonde.fr/2014/03/27/palmer-luckey-le-petit-genie-de-21-ans-qui-a-converti-fac

      Le jeune homme a un nouvel ami, Mark :

      The future of VR : oculus
      http://www.reddit.com/r/oculus/comments/21cy9n/the_future_of_vr

      Facebook is run in an open way that’s aligned with Oculus’ culture. Over the last decade, Mark and Facebook have been champions of open software and hardware, pushing the envelope of innovation for the entire tech industry. As Facebook has grown, they’ve continued to invest in efforts like with the Open Compute Project, their initiative that aims to drive innovation and reduce the cost of computing infrastructure across the industry. This is a team that’s used to making bold bets on the future.

      Drôle, sinon :

      If you cannot purchase the real thing why not buy something that sounds similar? Two relatively unknown companies appear to be benefiting from such thinking thanks to name association with Oculus VR (...) Oculus VisionTech, a Vancouver-based company that has developed invisible forensic video watermarking technology (...) Oculus Innovative Sciences, a Nasdaq-listed healthcare company

      What’s in the name Oculus? FT.com by John Aglion 26/03/14
      http://www.ft.com/intl/cms/s/0/3bf7b056-b4f9-11e3-9166-00144feabdc0.html

    • « Je n’ai pas mis 10 000 dollars lors d’un premier tour de table pour créer de la valeur en faveur de Facebook », a publiquement déclaré Markus Persson, le créateur de Minecraft, qui était en négociation avec Oculus pour y développer une version de son jeu. « Beaucoup d’autres dans l’industrie du jeu vidéo se sentent trahis, même s’il ne savent pas vraiment pourquoi ; et en dépit du fait qu’aucune promesse n’a en fait été cassée », écrit le New Yorker.

      http://lemonde.fr/technologies/article/2014/03/27/vente-d-oculus-a-facebook-une-honte-pour-les-internautes_4390834_651865.html

  • Ce que l ?#internet n ?a pas réussi (2/4) : renverser les inégalités
    http://www.internetactu.net/2014/02/05/ce-que-linternet-na-pas-reussi-24-renverser-les-inegalites

    Mercredi 22 janvier, les protestations anti-#Silicon_Valley qui se multiplient depuis le printemps 2013 en Californie ont franchi une nouvelle étape quand plusieurs #manifestants s’en sont pris à un salarié de #Google, Antholony Levandowski, qui travaille sur le projet de #voiture_autonome. Les manifestants ont bloqué son domicile et distribué des tracts l’incriminant à ses voisins, comme l’explique en détail Jérôme Marin de Silicon #2.0 (@jeromemarinsf), témoignant que l […]

  • Ce que l’internet n’a pas réussi (2/4) : renverser les inégalités
    http://www.internetactu.net/2014/02/05/ce-que-linternet-na-pas-reussi-24-renverser-les-inegalites

    Mercredi 22 janvier, les protestations anti-Silicon Valley qui se multiplient depuis le printemps 2013 en Californie ont franchi une nouvelle étape quand plusieurs manifestants s’en sont pris à un salarié de Google, Antholony Levandowski, qui travaille sur le projet de voiture autonome. Les manifestants ont bloqué son domicile et distribué des tracts l’incriminant à ses voisins, comme l’explique en détail…

    #économie #pauvreté #politique #Silicon_Valley

    • À partir d’Evgueni Morozov :
      "” Evgeny Morozov ne dit pas autre chose quand il explique que “l’innovation n’est qu’un euphémisme pour désigner les intérêts des entreprises de la Silicon Valley plutôt que pour évoquer un agenda social et politique ambitieux”. Pour la Silicon Valley, avoir une application sur son smartphone qui vous alerte sur le fait d’avoir besoin de faire plus d’exercice ou comment manger plus sainement est un moyen pour résoudre les problèmes de santé ou d’obésité, qu’importe alors si les gens ne sont plus en mesure de payer les soins dont ils ont besoin ou leur assurance. La manière qu’ont ces entreprises de traiter des questions politiques sous couvert de technologie est une idéologie à part entière, estime Morozov, dont le pire effet est de dépolitiser tout débat sur la politique économique et industrielle d’un pays. Le fait d’avoir une nouvelle technologie à notre disposition, plus efficace, n’est pas une raison suffisante pour abandonner certaines de nos politiques"

      Et un peu plus loin, un bout sur la #néoréaction :
      "Et si le fait que l’internet ait aggravé les inégalités était un acte délibéré ? Et si changer le monde pour moins d’égalité était le but caché des entrepreneurs de la Vallée révélant leurs vrais visages ? C’est ce qu’envisage le journaliste Klint Finley (@klintron) pour TechCrunch en mettant les pieds dans le plat et en évoquant “la montée des néoractionnaires”.

      Pour Finley, les néoréactionnaires sont d’anciens libertaires qui ont décidé que la liberté et la démocratie étaient incompatibles. Leur critique, souvent avouée a demi-mots ou dans l’entre-soi, se concentre sur l’opposition à la démocratie sous toutes ses formes. (...) Cette idéologie dit aux geeks, mâles, blancs qu’ils sont les dirigeants naturels du monde… un monde qu’ils n’aperçoivent même pas depuis les fenêtres fumées des bus qui les emmènent travailler. "

  • Ces branchés qui débranchent
    http://www.lemonde.fr/style/article/2012/04/27/ces-branches-qui-debranchent_1691531_1575563.html

    « Les gens se demandent pourquoi des professionnels de la Silicon Valley, dont certains de Google, qui semblent devoir beaucoup à l’industrie informatique, envoient leurs enfants dans une école qui n’utilise pas d’ordinateurs » (...) Pour apprendre à écrire, il est important de pouvoir effectuer de grands gestes. Les maths, ça passe par la visualisation dans l’espace. L’écran gêne l’enseignement. Il diminue les expériences physiques et émotionnelles."
    (...)
    Richard Stallman, le gourou du logiciel libre, explique qu’il travaille désormais déconnecté. « La plupart du temps, écrit-il sur son site, je n’ai pas Internet. Une ou deux fois par jour, parfois trois, je me connecte pour envoyer et recevoir mes courriels. Je relis tout avant d’envoyer. » Se déconnecter est devenu un acte volontaire.
    (...)
    « Les gens sentent que ça ne va pas : 90 % de leur temps de travail passe dans les mails, chez eux on envoie des SMS à table »
    (...)
    Tout comme Pierre Desproges ironisait il y a vingt ans sur l’ouvrier de droite en costard qui croisait son patron de gauche en jean, avoir son téléphone posé sur la table n’est plus un attribut de pouvoir. S’extraire de l’exposition aux écrans est devenu un marqueur du luxe. « Certains ont le pouvoir de se déconnecter et d’autres ont le devoir de rester branchés, écrit le sociologue Francis Jauréguiberry, qui dirige actuellement une recherche sur le sujet. Les nouveaux pauvres des télécommunications sont ceux qui ne peuvent pas échapper à l’obligation de répondre immédiatement, et qui doivent donc vivre dans l’urgence et dans l’interpellation continue. Les nouveaux riches, au contraire, sont ceux qui ont la possibilité de filtrer et d’instaurer de la distance vis-à-vis de cette interpellation. »
    (...)
    AUJOURD’HUI, LES FOYERS SANS TÉLÉVISION sont plutôt aisés (51 % sont des CSP+, 19,4% des CSP-) tandis que les foyers qui possèdent plus de deux télés sont surtout des CSP- (43 % sont des CSP- et 30 % des CSP+). L’accès à Internet et le smartphone prennent-ils la même direction ?

    #téléphone #télévision #internet #shabbat via @lazuly

    • Les nouveaux pauvres des télécommunications sont ceux qui ne peuvent pas échapper à l’obligation de répondre immédiatement, et qui doivent donc vivre dans l’urgence et dans l’interpellation continue. Les nouveaux riches, au contraire, sont ceux qui ont la possibilité de filtrer et d’instaurer de la distance vis-à-vis de cette interpellation.

      Ce n’est pas très étonnant (et je n’apprends pas grand chose) mais c’est très intéressant.

      C’est comme l’écologie et le retour à la terre, les espaces protégés et les maisons « rustiques », « folkloriques », etc. C’est un truc de riche qui a le temps et l’argent de reconstituer en faux des choses qui ont existé en vrai dans une autre époque.

      #Bernard-Charbonneau avait écrit de très bonnes pages à ce sujet dès le début de l’#écologie-politique. Cela correspond parfois quasiment mot pour mot...
      Ce n’est donc qu’un avatar de plus de la même mécanique.

      Dans l’état actuel de l’homme, il n’y a pas de critères plus sûr de la civilisation industrielle que le « sentiment de la nature » - car il n’est pas encore devenu raison. Les progrès de l’un suivent rigoureusement ceux de l’autre, en même temps que celui-ci ouvre la voie à celle-là. En matière de nature, la seconde société industrielle [la société industrielle des loisirs naturisés] est encore plus exigeante que la première. L’âge du plastique aime la « belle matière », la pierre nue ou les bois mal équarris, et nous les conservons au xylophène. Amateurs d’art brut, nous ornons notre living de souches ou de cailloux qui ne sont plus des objets d’art mais des jeux de la nature. A la pureté, mécanique ou chimique, des produits industriels, nous préférons l’impure pureté du vivant. Nous salons nos mets avec du sel gris, et nous mangeons du « pain paysan » cuit au feu de bois et non au mazout ; mais depuis qu’il n’y a plus de campagne c’est à Paris qu’il faut le chercher. Riches, nous payons très cher le luxe de la pauvreté : les paniers, les pots, la bure fabriqués à la main.

      Au prolétariat tout ce qui est neuf, net et verni ; à l’ « Elite » tout ce qui est vieux, rugueux, écaillé. Comme nos bourgeois collectionnaient les vieilles armoires de leurs métayers, nos industriels s’installent dans leurs « fermettes » : si l’évolution continue l’ancienne maison du pauvre vaudra plus cher que la villa du riche.

      Le Jardin de Babylone , #Encyclopédie-des-nuisances

    • C’est rigolo ça fait plus de 10 ans que je vois des ami-e-s, des connaissances, suivre ce genre de chemin : dire « stop », arrêter internet, le téléphone, en avoir marre d’être toujours joignable, toujours à l’affut, connecté. Je pense que surtout pour les gens comme nous, qui discutons sur IRC depuis des dizaines d’années, sommes habitués à toute cette communication permanente, en permanence on a ce « risque » de ne plus supporter (pourquoi ?) et de tout arrêter, ce qui serait pour la plupart problématique, car on a aussi un métier « connecté ».