person:simon leys

  • Orwell et la « common decency »
    http://www.pileface.com/sollers/spip.php?article753

    « On ignore trop souvent que c’était au nom du socialisme qu’il [Orwell] avait mené sa lutte antitotalitaire, et que le socialisme, pour lui, n’était pas une idée abstraite, mais une cause qui mobilisait tout son être, et pour laquelle il avait d’ailleurs combattu et manqué se faire tuer durant la guerre d’Espagne. »
    Simon Leys, Orwell ou l’horreur de la politique, 1984.
    « Si Orwell plaidait pour qu’on accorde la priorité au politique, c’était seulement afin de mieux protéger les valeurs non politiques. »
    Bernard Crick, Orwell, une vie.

    #Orwell #Michéa #CommonDecency

    • Or c’est bien en ce sens qu’Orwell parlait de « société décente ». Il entendait désigner ainsi une société dans laquelle chacun aurait la possibilité de vivre honnêtement d’une activité qui ait réellement un sens humain.

    • Note : Orwell avait d’ailleurs sur la question une position ouverte et pragmatique. « Il est vain de souhaiter, dans l’état actuel de l’évolution du monde — écrit-il ainsi dans Le Lion et la Licorne — que tous les êtes humains possèdent un revenu identique. Il a été maintes fois démontré que, en l’absence de compensation financière, rien n’incite les gens à entreprendre certaines tâches. Mais il n’est pas nécessaire que cette compensation soit très importante. Dans la pratique, il sera impossible d’appliquer une une limitation des gains aussi stricte que celle que j’évoquais. Il y aura toujours des cas d’espèce et des possibilités de tricher. Mais il n’y a aucune raison pour qu’un rapport de un à dix ne représente pas l’amplitude maximum admise. Et à l’intérieur de ces limites, un certain sentiment d’égalité est possible. Un homme qui gagne trois livres par semaines et celui qui en perçoit mille cinq cent par ans peuvent avoir l’impression d’être des créatures assez semblables [can feel themselves fellow creatures] ce qui est inenvisageable si l’on prend le duc de Westminster et un clochard de l’Embankment. »Essais, Articles, Lettres, vol. 2, éditions Ivrea

    • Dans son Essai sur le don, Mauss en a d’ailleurs dégagé les conditions anthropologiques universelles : le principe de toute moralité (comme de toute coutume ou de tout sens de l’honneur) c’est toujours — observe-t-il — de se montrer capable, quand les circonstances l’exigent, de « donner, de recevoir et de rendre ».

      Note : Si on accepte de voir dans la morale commune moderne (ou common decency) une simple réappropriation individuelle des contraintes collectives du don traditionnel (tel que Marcel Mauss en a dégagé les invariants anthropologiques) on pourra assez facilement en définir les maximes générales : savoir donner (autrement dit, être capable de générosité) ; savoir recevoir (autrement dit, savoir accueillir un don et non comme un dû ou un droit ; savoir rendre (autrement dit, être capable de reconnaissance et de gratitude). On pourra également en déduire les fondements moraux de toute éducation véritable (que ce soit dans la famille ou à l’école) : ils se résumeront toujours, pour l’essentiel) à l’idée qu’à l’enfant humain tout n’est pas dû (contrairement à ce qu’il est initialement porté à croire) et qu’en conséquence, il est toujours nécessaire de lui enseigner, sous une forme compatible avec sa dignité, que le monde entier n’est pas à son service (sauf, bien entendu, si le projet explicite des parents est de faire de leur enfant un exploiteur ou un politicien — ou, d’une manière plus générale, un manipulateur et un tapeur). Il suffirait, d’ailleurs, d’inverser ces principes socialistes pour obtenir automatiquement les axiomes de toute éducation libérale (et notamment l’idée décisive que l’enfant doit être placé en permanence au centre de tous les processus éducatifs).

    • @eoik, je t’en prie. Si tu regarde à #michéa ici tu en sauras davantage quant à ses positions, avec des avis contradictoires à leur sujet. Comme bien d’autres, j’aime beaucoup certains textes d’Orwell (qui a eu plusieurs vies et soutenu des positions forts ... diverses) dont Hommage à la Catalogne

      qui est téléchargeable là
      http://radicatheque.over-blog.com/2013/08/ebook-hommage-à-la-catalogne-george-orwell.html

    • Ah, chance. Je m’en vais me télécharger ça tout de suite ! Merci @colporteur.

      Je viens de finir Orwell ou l’horreur de la politique de Simon Leys. L’Orwell qu’il présente m’est très sympathique (je n’ai que de lointains et scolaires souvenirs d’Animal Farm et de 1984) mais il ne parle pas du tout de la « Common Decency » et je m’interroge sur son origine.

      Oui, j’ai parcouru #Michéa : très intéressant, en effet.

  • Je ne suis pas à jour d’encyclique anti-libérale : Michéa a sorti un livre d’échanges épistolaires avec Jacques Julliard le mois dernier : La Gauche et le peuple. Apparemment on en a pas parlé sur Seenthis.

    Je mets donc ici plusieurs liens en rapport ce livre, que je n’ai pas forcément déjà lus ni écoutés.

    Un hommage de Michéa à Simon Leys, juste avant la sortie du livre, cet été :
    http://bibliobs.nouvelobs.com/essais/20140830.OBS7682/simon-leys-le-fleau-des-ideologues.html

    Sur l’Obs, toujours par Aude Lancelin :
    http://bibliobs.nouvelobs.com/essais/20140930.OBS0697/la-gauche-a-t-elle-trahi-le-peuple.html

    Recension du livre de Julliard sorti précédemment : Le choc Simone Weil (cc @koldobika)
    http://encyclopedie.homovivens.org/documents/le_choc_simone_weil

    Sur France Culture, les émissions en rapport avec le livre :
    http://www.franceculture.fr/oeuvre-la-gauche-et-le-peuple-de-jacques-julliard

    Et notamment par Finky (qui veut à tout pris caser l’identité, la crise de civilisation et même Renaud Camus, mais qui se fait rembarrer 3 fois de suite) :
    http://www.franceculture.fr/emission-repliques-qu-est-ce-que-la-gauche-2014-10-11
    http://rf.proxycast.org/947748997349515264/13397-11.10.2014-ITEMA_20678827-0.mp3

    Et sur Les Matins :
    http://www.franceculture.fr/emission-les-matins-la-gauche-a-t-elle-encore-un-avenir-2014-10-01
    http://rf.proxycast.org/946728724747788288/10075-01.10.2014-ITEMA_20675255-0.mp3
    http://www.dailymotion.com/video/x26zzuv_les-matins-la-gauche-a-t-elle-encore-un-avenir_news

    cc @aude_v pour la question du libéralisme
    #Michéa #Julliard #libéralisme #gauche #peuple #Progrès #dialogue #débat

    • Ah ben ils sont pas d’accord sur plein de sujets, ça c’est sûr (notamment sur l’obligation d’avoir des dirigeants, apparemment bourgeois d’après ce que je comprends de Julliard).

      Moi ça me fout les boules tous ces débats intéressants qu’il pourrait y avoir, même si on est pas d’accord sur plein de trucs (sur le genre je suppose notamment), toutes ces non-rencontres…

    • Hem. Etes vous vraiment sûrs qu’un « débat » pourrait être envisagé entre des simples mortels et des éditocrates ou des professionnels de la ponte annuelle de philosophie radicale (plus ou moins une ponte par an, pour le ponte Michéa - un peu en dessous de la production d’Onfray, certes) ?
      Corollaire : êtes vous vraiment sûr d’avoir du temps à perdre à écouter ces derniers s’écouter parler ensemble ?

      La simple idée de Julliard se faisant mousser sur quelqu’un comme Simone Weil m’écoeure.
      Julliard rime avec charognard, comme avec répugnant aussi.
      Michéa récupérant Simon Leys. Charognards.

      Ces mecs méritent des tartes à la crèmes. Mais avec quelques cactus dedans, histoire de dégonfler un moment leurs baudruches.

      Pis causer de « gauche » et de « peuple »... bref.
      Causer, tant que vous voulez. mais entre gens d’en bas. Entre précaires. Entre faibles de l’Ordre - celleux sur qui les Forces du même Ordre frappent si courageusement, celleux qu’on gère, qu’on gouverne, qu’on méprise à des degrés divers - histoire de pas oublier trop, de pas s’éloigner de tout ce que d’autres viennent fourrer et dissimuler sous ces mots.

      Histoire de voir ce qu’on devient lorsqu’on accepte d’endosser ce genre de paletot, et où et à quoi ça mène. Et de commencer de refuser de faire pour personne le valet-de-pied, le mannequin ou le portemanteau.

      (mais j’aime bien comme au fil des liens proposés on glisse de Michéa à Finkie et Camus. La pente médiatique et démocrate est glissante, et l’esprit de parti est un des noms que l’on donne communément à la perte de tout esprit.
      Simone et Simon ne méritent pas pareille compagnie.)

      #je_dis_ça_je_dis_rien

    • Bof, Simone et Simon ont échangé et ont eu pour compagnie des penseurs de droite/réac/cathos/ou autre, eux-mêmes. Donc on peut vouer n’importe qui au pilori comme ça.

      Quand Finky invoque Camus (R.), Michéa de son côté propose Vaneigem. On ne peut pas dire que ce soit vraiment la même culture.

      On peut critiquer des choses (et il y a plein de points sur lesquels je ne suis pas d’accord, et de questions que je pourrais lui poser aussi), sans pour autant tout amalgamer.

      Si on ne discutais QUE entre « gens d’en bas », on se priverait quand même du dialogue avec bon nombre de philosophies et de philosophes (y compris dans les études féministes, dont un bon nombre sont issues de gens ayant un très haut niveau universitaire et qui sont payé⋅e⋅s par l’État, et qui, on ne peut pas le nier, ont pu écrire dans de nombreux journaux mainstream aussi).

    • Comment dire. je n’ai pas le sentiment d’être privé d’accès à la pensée des philosophes et universitaires, encore moins de ne pas avoir connaissance du genre de bouillie confusionniste que servent à l’envi les plus médiatiques d’entre eux.

      Ellil est d’ailleurs des universitaires dont je tiens la pensée en très haute estime, et qui sont pour moi une véritable nourriture intellectuelle, je ne prétendrais pas le contraire. Mais ce ne sont pas les plus médiatiques, loin de là. Et entre se trouver de temps à autre exposé dans les médias mainstream - et faire preuve d’une véritable complaisance à leur endroit, voir plus - il me semble qu’il y a un gouffre.

      Aucun des vivants cités ici ne me semble proposer quoi que ce soit de digeste et de suffisamment exigeant envers soi-même pour mériter qu’on s’y attarde. Et il me semble bien peu opportun de souhaiter leur redonner encore la parole dans un « débat », quand ils sont édités et squattent déjà les médias : y compris beaucoup de presse militante, en panne de production originale.

      Il ne s’agit pas d’amalgamer. La rigueur comme la vigueur de la pensée d’un Vaneigem se sont tout de même sacrément émoussées depuis le bon vieux temps du Traité (je n’étais pas né alors), et le contenu le plus incisif de sa pensée du temps qu’il était situ, comme de celle des meilleurs de ses comparses, mérite sérieusement d’être réévaluée et critiquée.

      Des questions comme « La gauche a-t-elle trahi le peuple ? », par exemple, me paraissent d’un inintérêt vertigineux, tant les termes en lesquels elles sont formulées sont creux et ne touchent pas terre. (je pense pour ma part que « le peuple » est une catégorie de la pensée tellement fourre-tout, qui recouvre tant de disparités et de vécus, qu’elle voue ceux qui y ont recours à être trahis ou à se trahir eux-mêmes, par exemple ; tout comme est voué à la même déception l’électeur. Et que la « gauche politique » recouvre trouve justement les hommes et femmes d’Etat et autres agents du Pouvoir qui se trouvent en charge desdites « trahisons ».
      Que si l’on a l’ambition de faire avancer le schmilblick ne serait-ce que d’un angström, il faut partir du constat de ce que le terme « trahison » n’est en pareil domaine depuis longtemps plus approprié : ou qu’il est ici complètement dévoyé, son sens perverti lorsqu’on persiste à prétendre l’employer pour désigner quelque chose d’aussi prévisible et attendu que la déception des représentés. Si l’on veut exprimer réellement, honnêtement ce dont on prétend rendre compte, alors il faut recourir à d’autres termes.
      Qu’inversement, si l’on tient à continuer à penser et poser les questions en termes de gauche, de peuple et de trahison, alors l’on signifie assez clairement que l’on se refuse à hisser sa pensée politique ne serait-ce qu’au seul ras des pâquerettes. Ce qui caractérise assez sûrement tout ceux qui plastronnent dans les médias et qui font profession d’alimenter régulièrement la production littéraire

      Pis Simone Weil, je l’ai connu d’abord par la lecture d’un gars comme Boris Souvarine et des témoignages anarchistes sur la guerre d’Espagne. J’ai étoffé avec d’autres mauvais esprits assez peu mainstream, y compris un Bernanos, qui était un foutu catho, mais qui n’était pas tendre avec son propre camp. C’est un parcours qui en vaut d’autres, assurément, une telle personnalité pouvant s’aborder par bien des faces. Mais le problème est surtout de la compagnie dans laquelle on se trouve en le faisant. Il me semble que cela influence profondément la lecture que l’on va faire d’une oeuvre. Le « mode d’emploi » avec lequel on l’aborde n’est pas le même, pour dire les choses très grossièrement. On peut bien sur s’en affranchir, mais cela va demander ensuite beaucoup de temps.
      Tenez, c’est le même problème avec un type aussi sympathique et épatant que le curé Meslier, que tant découvrent depuis quelques années sous la plume du triste hédoniste Onfray.
      C’est l’époque et le reflux des luttes qui veulent ça, je ne jette la pierre à personne.
      Mais cela n’est pas sans incidence.

      Il ne s’agit pas tant de droite et de gauche que de compromission et de confusion dans leur pensée, de ce que l’on peut soi-même espérer en faire. Je causerais pas une seconde ni de Simone Weil ou de Vaneigem, ni même de la couleur de mes chaussettes ou de la froidure de la pluie avec des personnages aussi résolument antipathiques et complaisants avec ce que ce monde nous inflige que le sont des Michéa ou Julliard (bien qu’il y ait assurément matière à distinguer l’un de l’autre).
      Et je ne recommanderais à personne de le faire !

    • et à propos de Michéa qui me semble parfois forcer le trait en donnant une tonalité « vieux-jeu » à ses propos, qui ne dénonce pas la récupération de son discours par certains réacs, et qui laisse planer le flou quand il parle de common decency :
      http://seenthis.net/messages/156736#message225785
      http://seenthis.net/messages/221090#message222665
      http://seenthis.net/messages/225913#message225930
      http://seenthis.net/messages/263980#message264287

    • Je vais me répéter...

      Des questions comme « La gauche a-t-elle trahi le peuple ? », par exemple, me paraissent d’un inintérêt vertigineux, tant les termes en lesquels elles sont formulées sont creux et ne touchent pas terre. (je pense pour ma part que « le peuple » est une catégorie de la pensée tellement fourre-tout, qui recouvre tant de disparités et de vécus, qu’elle voue ceux qui y ont recours à être trahis ou à se trahir eux-mêmes, par exemple ; tout comme est voué à la même déception l’électeur. Et que la « gauche politique » recouvre trouve justement les hommes et femmes d’Etat et autres agents du Pouvoir qui se trouvent en charge desdites « trahisons ».
      Que si l’on a l’ambition de faire avancer le schmilblick ne serait-ce que d’un angström, il faut partir du constat de ce que le terme « trahison » n’est en pareil domaine depuis longtemps plus approprié : ou qu’il est ici complètement dévoyé, son sens perverti lorsqu’on persiste à prétendre l’employer pour désigner quelque chose d’aussi prévisible et attendu que la déception des représentés. Si l’on veut exprimer réellement, honnêtement ce dont on prétend rendre compte, alors il faut recourir à d’autres termes.
      Qu’inversement, si l’on tient à continuer à penser et poser les questions en termes de gauche, de peuple et de trahison, alors l’on signifie assez clairement que l’on se refuse à hisser sa pensée politique ne serait-ce qu’au seul ras des pâquerettes. Ce qui caractérise assez sûrement tout ceux qui plastronnent dans les médias et qui font profession d’alimenter régulièrement la production littéraire.

  • L’Histoire de France. De l’ombre à la lumière (ou comment économiser 35 euros)
    http://aggiornamento.hypotheses.org/2281

    A Simon Leys : « ”Il serait sans doute vain de chercher à pourfendre ces gens là…C’est leur inconsistance qui les rend indestructible” Déflation, hausse du coût des études etc. L’historien est parfois désemparé. A quoi servons-nous donc en ces de temps de crise économique et sociale ? Mais la rentrée prochaine nous offre l’opportunité de donner du sens à notre fonction : c’est cadeau, le collectif Aggiornamento vous propose d’économiser 35 euros. Comment ? En snobant insensiblement le dernier le dernier livre de Dimitri Casali, L’Histoire de France. De l’ombre à la lumière, annoncé en septembre chez Flammarion. Source : aggiornamento (...)

  • milosz sur simone weil - Recherche Google

    ❝Dans la lumière de Simone Weil : Milosz et l’amitié de Camus
    textyles.revues.org/1577 de S Leys - ‎2008

    *Czeslaw Milosz on Simone Weil and Albert Camus
    maverickphilosopher.typepad.com/.../czeslaw-milosz-...*

    20 nov. 2009 - Czeslaw Milosz, "The Importance of Simone Weil" in Emperor of the Earth : Modes of Eccentric Vision (University of California Press, 1977), p.

    Simone Weil, Albert Camus, le siècle et nous - Cairn.info
    www.cairn.info/zen.php
     ?ID_ARTICLE=ESPRI_1208_0009
    Ce qui fit l’importance soudaine de Simone Weil au lendemain de la guerre en Europe ... [1] ) dans la Pologne de Czeslaw Milosz [2] Czeslaw Milosz a consacré ...
    “Distance is the soul of beauty.” Finally. He explains. | The ...
    bookhaven.stanford.edu › UncategorizedTraduire cette page
    De Cynthia Haven - 28 août 2012 - Now, six years after his death, I continually test myself against the saying of Simone Weil that Miłosz liked to cite, ’Distance is the soul of beauty ...
    In the Light Friendship : Simone Weil, Czeslaw Milosz, and ...
    www.thefreelibrary.com › ... › June 22, 2013
    Free Online Library : In the Light Friendship : Simone Weil, Czeslaw Milosz, and Albert Camus.(Critical essay) by "Queen’s Quarterly" ; Arts, visual and performing ...
    Littérature et espaces

    Société française de littérature générale et comparée. Congrès, ‎Daniel-Henri Pageaux, ‎Juliette Vion-Dury - 2003 - ‎Imaginary places
    La dimension spirituelle de l’espace chez Simone Weil et Czeslaw Milosz Patrycja TOMCZAK Université de Poznan - Pologne La relation entre Simone Weil, ...

    Le Studio de l’inutilité -
    Simon Leys - 2012 - ‎
    La position religieuse de Milosz paraît tout à la fois symétrique et inverse de celle de Simone Weil. La réflexion de cette dernière sur les païens naturellement ...

    Czeslaw Milosz - Shestov or the Purity of Despair - Angelfire
    www.angelfire.com/nb/shestov/milosz.htmlTraduire cette page

  • Simon Leys
    Malheureusement même l’Etat belge, que l’on imaginait plus conciliant, s’est révélé stupide et plus particulièrement son ministère des affaires étrangères :
    Samedi 20 septembre 2008
    n.c.
    Brèves (1) !
    AFFAIRE LEYS
    Les Affaires étrangères sortent du bois

    A la suite de l’article que nous avons consacré ce vendredi à l’affaire Leys, du nom du célèbre sinologue belge, les Affaires étrangères ont tenu à réagir malgré l’action en justice en cours. Pour rappel, Pierre Ryckmans alias Simon Leys reproche à l’administration belge d’avoir fait de ses fils jumeaux des apatrides. Parlant d’« accusations infondées » et d’atteinte à la réputation de l’ambassade de Camberra, cette dernière affirme au contraire qu’« une étude approfondie du dossier réalisée par le SPF Justice a confirmé, au vu des informations disponibles, la perte de nationalité » de Marc et Louis Ryckmans. Celle-ci « n’est naturellement ni une sanction ni une humiliation mais est la conséquence inéluctable des dispositions légales applicables à tous. Une procédure habituelle de recouvrement de nationalité (…) permettrait de remédier à la situation. Si Messieurs Louis et Marc Ryckmans avaient accepté d’entamer cette procédure (…) il est vraisemblable que leur situation aurait déjà été définitivement régularisée (…) La procédure est rapide et légère et le SPF Affaires Etrangères accorde toujours un soin particulier à son suivi. Mais elle est impossible sans la collaboration des intéressés (…) De nouveaux passeports provisoires sont prêts à être délivrés dès l’introduction par les intéressés de (cette) procédure ». (P.Ma)

    L’ambassadeur belge en Australie est immortalisé une fois pour toutes. Le diplomate inepte a d’ailleurs poursuivi sa carrière en Chine.

  • On the Abolition of All Political Parties.
    ( de l’abolition de tous les partis politiques)
    Simon Leys commentait Simone Weil...

    On the Abolition of All Political Parties
    Pub date: January 2013
    RRP: $16.99
    ISBN: 9781863955881
    Imprint: Black Inc.
    Format: PB
    Size: 186 x 124mm
    Extent: 96pp
    On the Abolition of All Political Parties
    Simon Leys

    ‘Political parties are a marvellous mechanism ... If one were to entrust the organisation of public life to the devil, he could not invent a more clever device.’

    Here Simon Leys translates for the first time into English an essay by the remarkable Simone Weil – philosopher, activist, mystic – which makes a case for the corrupting effect of political parties on political life, and calls for their abolition. This is a dazzling account of the perils of political conformity, written with brilliant clarity and wit.

    It is combined with an essay by the Nobel Prize-winner Czeslaw Milosz ‘on the importance of Simone Weil’ and an essay by Leys on the influence of Weil, especially on Albert Camus. The result is a jewel-like volume which showcases some of the finest minds of the last century.

    Simone Weil (1909–43), a brilliant student of philosophy and classics, in her short life was a factory worker, farm labourer and teacher, as well as volunteering for the Republicans in the Spanish Civil War and assisting the Free French in London. Her books include Gravity and Grace, The Need for Roots and Waiting for God. Albert Camus described her as ‘the only great spirit of our time’; the New York Times as ‘one of the most brilliant and original minds of twentieth-century France’; and Susan Sontag wrote in the New York Review of Books that ‘anything from Simone Weil’s pen is worth reading.’

    Praise for On the Abolition of All Political Parties:

    ‘What makes her thought so special, so bracing and so strange, is its combination of philosophical rigour and spiritual compass.’ - The Australian

    ‘An extraordinary little book.’ - Spectator

  • Vale Pierre Ryckmans (Simon Leys)
    By The Monthly (journal australien)
    Monday, 11th August 2014

    We were deeply saddened to learn of the passing of Pierre Ryckmans.

    Pierre Ryckmans, whose pen-name was Simon Leys, was born in Belgium and settled in Australia in 1970. He taught Chinese literature at the Australian National University and was Professor of Chinese Studies at the University of Sydney from 1987 to 1993.

    His writing has appeared in The New York Review of Books, Le Monde, Le Figaro Littéraire, Quadrant and The Monthly, and his books include The Hall of Uselessness, The Death of Napoleon, Other People’s Thoughts and The Wreck of the Batavia & Prosper.

    In 1996 he delivered the ABC’s Boyer Lectures. His many awards include the Prix Renaudot, the Prix mondial Cino Del Duca, the Prix Guizot and the Christina Stead Prize for fiction.

    He was a giant of Australian letters and will be greatly missed.

    The Monthly is proud to have worked with him, and we offer our deepest condolences to his loved ones.

    By Simon Leys:

    THE SINS OF THE SON
    Vladimir Nabokov’s ’The Original of Laura: A Novel in Fragments’

    THE CAMBODIAN GENOCIDE
    Francis Deron’s ’The Trial of the Khmer Rouge’

    IN THE WAKE OF MAGELLAN
    The Voyage of Globalisation’s Forefather

    LIES THAT TELL THE TRUTH
    The paradox of art and creative writing

    MEMENTO MORI

    TELL THEM I SAID SOMETHING

    (Books by Simon Leys - Black Inc)
    Comments

  • Site d’information et de débat sur l’actualité, indépendant et participatif - Le nouvel Observateur
    http://rue89.nouvelobs.com

    Mort de Simon Leys, pourfendeur des intellectuels maoïstes français
    Pierre Ryckmans, alias Simon Leys, mort ce lundi en Australie où il s’était installé, a longtemps été considéré comme un « traître », un « renégat » par une partie de l’intelligentsia française. Son tort : il avait prouvé que l’« empereur

    C’est pour moi un profond regret de n’avoir pas connu cet homme à l’esprit exemplaire .Un intellectuel sans préjugés. Un véritable écrivain.
    Un titre atypique :
    Six récits au fil inconstant des jours , de Shen Fu, traduit par Simon Leys ( chez JC Lattès)
    Mais tous les textes de Leys donnent à penser. Et on se sent un peu seul sans cet exilé.

  • « La vérité est toujours à propos de quelque chose, tandis que la réalité est cela même dont parle la vérité. »
    ( C.S. Lewis, cité par Simon Leys in Comment Lire ? Le bonheur des petits poissons ; Paris,2007)
    Il y est question de simplicité d’âme.