person:sleiman

  • Pour faire intelligent, ces derniers jours, tu dois pondre un article expliquant que Saad Hariri, en soutenant la candidature de Michel Aoun, s’est coupé de la base « anti-syrienne » du « bloc sunnite » de son parti.

    Alors bon, avant de soutenir la candidature de Aoun, le premier candidat du « bloc sunnite » de Hariri était Samir Geagea, le leader du parti le plus violemment islamophobe de la région. Puis le candidat du « camp anti-syrien » de Hariri a été Sleimane Frangié, qui est toujours heureux de rappeler qu’il est un ami d’enfance de Bachar Assad.

    Et ils auraient attendu le choix de Aoun pour tiquer, ses militants du « bloc sunnite anti-syrien » ? (Ces doctes articles de haute tenue politico-politicienne omettent tous de te rappeler les déboires financiers de Saad et du courant du Futur, lesquels ne paient plus leurs factures depuis des années…)

    • D’apres Al Akhbar, c’est parce que etre contre Aoun est trandy :

      لماذا لم يصفق « باشو » لميشال عون؟ | الأخبار
      http://www.al-akhbar.com/node/267288

      Trendy.
      الهجوم على ميشال عون «ترِندي». والكلمة، تعني حدوث «اتجاه» ينمو ويتعاظم، بحيث يصير التعارض معه خطاً كبيراً. والترِند موضة «ليبرالية» تجد حرية الحركة والتطور في المجتمعات «الديموقراطية»، أو التي تفترض أنها كذلك. لبنانياً، يمكن الحديث عن لحظة هزيمة ساطعة لقوى يمثّل ميشال عون كل ما لا ترغب به.

  • Nasrallah appelle à une entente générale sur la présidentielle - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/1012144/nasrallah-appelle-a-une-entente-generale-sur-la-presidentielle.html

    Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, est apparu mardi soir en personne dans le complexe Sayed al-Chouhada’ dans la banlieue-Sud de Beyrouth à la veille de la commémoration de l’Achoura, abordant durant son discours la situation en Syrie, au Yémen et au Liban.

    La commémoration de l’Achoura est la plus importante du calendrier chiite. Les pèlerins pleurent leur martyr Hussein, assassiné en 680 par les troupes du calife omeyyade Yazid durant la bataille de Kerbala. Selon la tradition, l’imam Hussein a été décapité et son corps mutilé, ce que de nombreux fidèles commémorent par des actes d’auto-flagellation. Des pèlerins chiites du monde entier visitent chaque année son mausolée à Kerbala, situé à 80 km au sud-ouest de Bagdad.
    Des millions d’autres, du Liban à l’Asie, commémorent la mort de l’imam dans leur pays respectifs, s’adonnant aussi à une kyrielle de rituels. Certains se flagellent le dos, d’autres se frappent la tête avec une épée jusqu’à ce leur visage et leur vêtement immaculé soient recouverts de sang.

    « Le choix du Hezbollah a toujours été clair »

    Sur le plan local, le leader chiite a appelé à une entente générale sur l’élection présidentielle, laissant ainsi entendre qu’un accord bilatéral entre le Courant du Futur et les aounistes ne suffirait pas.

    « Durant les dernières semaines, le pays a été témoin d’événements politiques positifs concernant l’élection présidentielle libanaise. Il était question d’un accord ou d’un soutien du chef du Courant du Futur, Saad Hariri, à la candidature du général Michel Aoun. Tout développement politique positif qui aboutit au résultat souhaité obtient notre soutien et nos encouragements, et nous reconnaissons le courage de ceux qui sont responsables de ces développements », a-t-il déclaré, en allusion à M. Hariri.

    Michel Aoun, fondateur du Courant patriotique libre est jusqu’ici soutenu en principe par son allié, le Hezbollah, ainsi que par les Forces libanaises de Samir Geagea. Le chef des Marada, Sleiman Frangié, est soutenu par le Courant du Futur de Saad Hariri. Néanmoins, plusieurs rumeurs, démenties à ce stade par le Courant du Futur, laissent penser que M. Hariri pourrait finalement appuyer la candidature de M. Aoun.
    Michel Aoun et Sleiman Frangié sont tous deux issus de la coalition du 8 Mars qui gravite autour du Hezbollah.

    « Le choix du Hezbollah a toujours été clair. Nous avons annoncé, il y a deux ans, jour pour jour, notre soutien à Michel Aoun, qui est un candidat naturel. Nous avons choisi de boycotter les séances électorales dans le cas où nous n’avons pas la garantie de l’élection de Michel Aoun à la présidence. Ceci est notre droit naturel et légal. Même si nous élisons un président, on dira encore que le Hezbollah ne voulait pas de président et qu’il a été obligé de voter pour lui », a lancé le leader chiite.
    « Nous avons fait l’objet de beaucoup de pression régionales et internationales et il y a eu des contacts afin que nous retirions notre soutien à Michel Aoun », a-t-il déclaré, avant d’affirmer que sa formation est « accusée depuis deux ans de paralyser la présidentielle, le Parlement, et le gouvernement. D’aucuns veulent la discorde entre le Hezbollah et ses alliés, le CPL, Amal et les Marada. Ils ne se soucient pas de l’élection d’un chef de l’Etat ».

  • Le dialogue s’ouvre sur fond de tensions entre le courant du Futur et le Hezbollah - Sandra NOUJEIM - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/999690/le-dialogue-souvre-sur-fond-de-tensions-entre-le-courant-du-futur-et-

    Le chef du courant du Futur, qui s’est rendu à Aïn el-Tiné dimanche soir, aurait confié au président de la Chambre qu’il avait « tout fait », actes à l’appui, pour faciliter un compromis autour de la présidentielle. Cela vaudrait autant pour son appui au député Sleiman Frangié que pour ses pourparlers – directs et indirects – en deux temps avec le chef du bloc du Changement et de la Réforme, le général Michel Aoun. Ayant fait preuve d’ouverture à toutes les possibilités, y compris les moins populaires, M. Hariri attendrait désormais que les autres parties proposent à leur tour des initiatives concrètes dans le sens du compromis, apprend-on d’un député du courant du Futur, qualifiant de « tiède » la rencontre avec M. Berry. C’est la même attente d’une initiative sincère que le chef du courant du Futur aurait adressée au chef du Rassemblement démocratique, le député Walid Joumblatt, avec lequel il s’est entretenu hier soir.

    Cette position a du reste été communiquée hier par M. Hariri aux députés du bloc du Futur au cours d’une « réunion longue et franche », selon un participant. L’accent a été mis sur une nuance importante : la présidentielle étant la clé de voûte de la relance institutionnelle, c’est à elle que devrait se restreindre toute initiative de déblocage.

  • Hariri : J’assume la responsabilité de toutes mes initiatives passées - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/990702/hariri-jassume-la-responsabilite-de-toutes-mes-initiatives-passees.ht

    Le chef du Courant du Futur a, par ailleurs, évoqué le dialogue avec le Hezbollah, affirmant avoir voulu « débloquer les portes de la présidentielle ». « J’ai répondu favorablement à l’initiative de Nabih Berry (président de la Chambre) et de Walid Joumblatt (le chef du PSP), afin d’apaiser les tensions confessionnelles grandissantes qui avaient culminé par des affrontements armés à Tripoli », a dit Saad Hariri.

    Évoquant la vacance présidentielle, le leader sunnite a affirmé avoir soutenu la candidature de son allié Samir Geagea, le chef des Forces libanaises, en dépit des « critiques » qu’il dit avoir reçues. M. Hariri affirme par ailleurs avoir prôné l’élection d’Amine Gemayel à la présidence après avoir constaté que les chances de M. Geagea « étaient quasi nulles ». "Ce n’est qu’après le blocage total des candidatures des alliés que j’ai ouvert la voie à la candidature du chef des Marada, Sleiman Frangié. « J’en suis le seul responsable », a-t-il souligné, déplorant le fait que le blocage persiste toujours malgré les « choix difficiles ».

  • Saad Hariri pourrait lancer une initiative pour « ressouder le 14 Mars » - Sandra NOUJEIM - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/989886/saad-hariri-pourrait-lancer-une-initiative-pour-ressouder-le-14-mars-

    a crise que traverse le leadership du courant du Futur est à lire sous l’angle de ces mutations.
    Les résultats des municipales de Tripoli (la victoire de la liste soutenue par Achraf Rifi contre la liste consensuelle hétéroclite réunissant les autorités sunnites de la ville ainsi que des composantes alaouites et des factions sunnites associées directement au régime syrien) semblent avoir imposé au sein du courant du Futur une démarche d’autocritique. Un responsable du parti à Tripoli en révèle les prémisses à L’Orient-Le Jour : « La plus grande question pour nous est la dislocation du 14 Mars. Il nous semble nécessaire, pour y remédier, de revenir sur les candidatures anarchiques soutenues par ses composantes respectives, c’est-à-dire aussi bien la candidature du député Sleiman Frangié que celle du général Michel Aoun. » Cette approche pourrait faire l’objet d’une « initiative globale » de Saad Hariri, lors de l’iftar prévu jeudi prochain au Biel, affirme le responsable.

  • La présidentielle est une affaire libanaise, affirme l’ambassade britannique - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/989319/la-presidentielle-est-une-affaire-libanaise-affirme-lambassade-britan

    Lors d’un entretien télévisé jeudi soir, M. Machnouk avait révélé qu"en appuyant la candidature du chef des Marada, Sleiman Frangié, le chef du courant du Futur, Saad Hariri, avait avalisé un projet qui avait pris forme sur une proposition de la Grande-Bretagne, qui avait ensuite été approuvée par les États-Unis, puis par l’Arabie saoudite".

  • Le dossier présidentiel relégué au second plan - Scarlett HADDAD - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/972271/le-dossier-presidentiel-relegue-au-second-plan.html

    En quelques jours, les priorités ont été totalement bouleversées. Alors que les Libanais misaient sur la tenue de la séance parlementaire du 2 mars pour l’élection présidentielle, brusquement le paysage politique s’est complètement modifié, les positions locales se sont radicalisées sur fond de menaces des pays du Golfe, à la fois de suspendre le don de « trois milliards de dollars plus un » à l’armée et d’expulser les 400 000 Libanais installés dans ces pays (dont 250 000 sont en Arabie saoudite).

    Comment expliquer ce soudain retournement de situation, alors qu’en toute logique, le royaume d’Arabie était censé donner un push à son allié, le chef du courant du Futur, de retour au Liban pour faire élire son candidat Sleiman Frangié à la présidence ? Pourquoi ressortir aujourd’hui une position du ministre des Affaires étrangères à la réunion des ministres arabes au Caire, il y a près d’un mois et demi, et susciter autour d’elle une polémique qui ne paraît pas vraiment justifiée ? Ces questions méritent d’être posées, surtout que la prise de position du ministre des Affaires étrangères, même si elle peut paraître critiquable, n’a ni de près ni de loin remis en question l’appartenance arabe du Liban, ni son engagement en faveur des causes arabes communes.

  • Séance du 2 mars : le suspense maintenu - Scarlett HADDAD - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/971153/seance-du-2-mars-le-suspense-maintenu.html

    Le secret de l’optimisme affiché par M. Hariri se résume comme suit : à travers ses contacts avec les différents protagonistes, il estime pouvoir assurer le quorum requis pour la séance du 2 mars, qui est de 86 députés. Selon ses calculs, le Hezbollah et le bloc de Michel Aoun, qui jusqu’à présent affirment vouloir boycotter cette séance, ne peuvent aligner que 41 députés (sur 128). Ce qui signifie que le quorum des deux tiers peut ainsi être assuré.
    Dans ses calculs, le chef du courant du Futur considère que son candidat, le chef des Marada, Sleiman Frangié, devrait se présenter au Parlement vu qu’il est le principal concerné. Il se base aussi sur la participation du bloc du président de la Chambre, Nabih Berry, qui, jusqu’à présent, n’a boycotté aucune des 35 séances d’élection présidentielle, ainsi que sur la présence du bloc des Forces libanaises. Pourtant la participation de ces trois blocs à la séance du 2 mars n’est pas acquise.

  • Nasrallah lève l’ambiguïté et la jette dans le camp adverse - Scarlett HADDAD - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/967876/nasrallah-leve-lambiguite-et-la-jette-dans-le-camp-adverse.html

    Indirectement, il est en train de dire à ceux qui voudraient obtenir le retrait de Michel Aoun de la course à la présidence d’en parler avec lui et d’essayer de le convaincre s’ils le peuvent. Pour le Hezbollah, cette question est tranchée et il n’est donc plus besoin d’y revenir et d’essayer de semer le trouble dans les esprits en invoquant une ambiguïté qui n’existe pas. En même temps, Hassan Nasrallah a émis « des critiques bienveillantes » à l’adresse de Sleiman Frangié, en rappelant que le général Aoun était candidat avant l’ancien ministre. Tout en multipliant les signes d’affection et de respect à l’égard de ce dernier, il a précisé que lorsque celui-ci a été approché par des émissaires du chef du courant du Futur, il lui avait conseillé d’en parler avec le général Aoun, tout en acceptant sa volonté de voir ce que ces émissaires pourraient avoir à lui proposer. Mais à aucun moment le Hezbollah n’avait songé à renoncer à la candidature de Michel Aoun puisqu’il s’était engagé « moralement et politiquement » envers lui. Hassan Nasrallah a aussi estimé que « la mise en scène » qui a suivi la rencontre de Paris entre Saad Hariri et Sleiman Frangié était mauvaise, tout en en faisant assumer la responsabilité au camp du Futur. Il a donc en quelque sorte justifié la méfiance du CPL à l’égard de cette proposition, relevant le fait que jusqu’à présent, elle n’a pas encore été officialisée.

  • Présidentielle : « Aoun est notre candidat naturel », lance Nasrallah - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/967536/presidentielle-aoun-est-notre-candidat-naturel-lance-nasrallah.html

    Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a réaffirmé vendredi son soutien à la candidature du chef du bloc parlementaire du Changement et de la réforme, Michel Aoun, à la présidence de la République, accusant l’autre camp d’utiliser le soutien officieux du chef du Courant du Futur, Saad Hariri, à la candidature du chef des Marada, Sleiman Frangié, pour semer le trouble.

    Aoun, « notre candidat naturel »
    Dans une intervention télévisée au cours de laquelle il s’est efforcé de balayer les accusations de blocage de la présidentielle lancées contre le Hezbollah et l’Iran, Hassan Nasrallah a indiqué que le parti chiite soutenait la candidature de M. Aoun, mettant l’accent sur l’engagement scellé entre les deux parties.

    « Après avoir étudié toutes les options, les cadres du Hezbollah se sont accordés sur le fait que Michel Aoun était notre candidat naturel », a affirmé Hassan Nasrallah, assurant que le parti chiite « fera tout pour que Michel Aoun arrive au pouvoir ». « Nous avons scellé en toute transparence un engagement politique et de principe avec Michel Aoun », a-t-il poursuivi.

    Le secrétaire général du Hezbollah a également salué le soutien du chef des FL, Samir Geagea, à la candidature du chef du bloc parlementaire du Changement et de la réforme, annoncé le 18 janvier janvier.
    « Nous sommes heureux que les Forces libanaises, qui ont une douloureuse histoire avec le CPL, soutiennent la candidature de Michel Aoun », a-t-il déclaré, rejetant l’idée que le rapprochement entre MM. Aoun et Geagea constituait une trahison.

    • Il y a une transcription complète en français sur al-Manar : S.Nasrallah : Aoun est notre candidat, Frangiyeh est notre bien-aimé
      http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?eid=282500&cid=18&fromval=1&frid=18&seccatid=23&s1=1

      Dans la conjoncture actuelle, nous avons dans les apparences trois candidats à la présidence au Liban mais sérieusement il n’y en a que deux.

      Notre vision : la scène politique présente un gain politique important pour notre camp politique.

      Le camp 14 mars est divisé : une partie soutient notre candidat, et l’autre soutient un allié.

      Ca veut dire que nous sommes en bonne posture

      Il n’y a plus de candidat du 14-mars

      Le président sera du 8 mars. Les divergences se portent sur la personne. Ca veut dire que nous avons gagné.

      Nous avons un engagement moral-moral et moral politique dans notre soutien à la candidature au général Aoun. C’est clair et net.

  • Présidentielle : polémique entre Geagea et Berry - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/966696/presidentielle-la-polemique-entre-geagea-et-berry-enfle.html

    Une polémique mettait aux prises lundi le chef des Forces libanaises, Samir Geagea, et le président du parlement, Nabih Berry, suite à l’annonce du soutien du leader des FL à la candidature du chef du bloc parlementaire du Changement et de la réforme, Michel Aoun.

    Tout est parti de propos de M. Berry, rapportés par la presse, tenus à la suite de cette annonce. « Veulent-ils que le Hezbollah mette un pistolet, un fusil ou une roquette sur la tempe du chef des Marada, Sleiman Frangié, et de Nabih Berry pour qu’ils élisent le candidat qu’ils souhaitent ? », s’était alors interrogé le président du Parlement.
    Plusieurs semaines avant l’annonce du soutien du chef des FL à M. Aoun, le leader du Courant du Futur, Saad Hariri, avait proposé l’élection de M. Frangié à la présidence dans le cadre d’un compromis politique.

    M. Geagea a répondu lundi matin sur son compte Twitter : si M. Berry réagit comme cela, « en quoi alors Michel Aoun est-il le candidat du 8 Mars ? » "De la même façon dont vous êtes le candidat du 14 Mars", aurait répondu M. Berry quelques heures plus tard. « Mais, Monsieur le président, j’ai retiré ma candidature en faveur de celle du général Aoun », a rétorqué le chef des FL.

  • Des manœuvres et des contre-manœuvres politiques... - Scarlett HADDAD - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/964774/des-manoeuvres-et-des-contre-manoeuvres-politiques.html

    Si cette approche est vraie, une question se pose : pourquoi ce tapage autour de l’initiative annoncée du chef des Forces libanaises d’adopter la candidature de son rival le général Michel Aoun ? Depuis que le chef du courant du Futur Saad Hariri a lancé l’idée de la candidature du chef des Marada Sleiman Frangié à la présidence de la République, les milieux des Forces libanaises annoncent, en effet, la volonté de leur chef de riposter en appuyant la candidature du général Aoun. Les informations en provenance des Forces libanaises sont d’ailleurs un peu confuses. Certains proches de ce parti estiment que la décision de Geagea a été prise et que son annonce est imminente et d’autres pensent au contraire qu’elle reste tributaire d’une annonce officielle de la part de Saad Hariri de la candidature de Sleiman Frangié.

  • Option Frangié. Damas pour ou contre ?
    http://magazine.com.lb/index.php/fr/component/k2/item/14413-option-frangi%C3%A9-damas-pour-ou-contre??issue_id=215

    La visite du député Sleiman Frangié au président Bachar el-Assad, selon des sources informées, n’avait certainement pas pour but d’informer ce dernier du climat qui a régné à Paris ni de la réunion avec Hassan Nasrallah, mais bien plus pour assurer sur des bases solides sa candidature à la présidentielle.
    Plusieurs heures avant la rencontre avec Saad Hariri dans la capitale française, Assad avait donné à Frangié son accord avec plus d’enthousiasme que bien d’autres au Liban. Nader Hariri et Ghattas Khoury, mis au courant de ces données, les avaient transmises à l’ancien Premier ministre Saad Hariri, ce qui a constitué un facteur positif dans la préparation de la présidentielle.
    D’autres sources croient savoir que Frangié avait été mis en garde, directement ou indirectement mais sans détour, par le haut commandement syrien, que le plus important est qu’il conserve la ligne politique qu’il a toujours suivie à son égard, avant toute autre considération aussi importante qu’elle soit pour son accession à la présidence.
    Dans des cercles proches du régime syrien, on dément les rumeurs faisant état d’un avis, positif ou négatif, que Damas aurait porté à la candidature de Frangié. Ils affirment que deux questions se posent au commandement syrien. La première, très délicate, exige une réponse transparente et prouvée sur les véritables raisons qui ont conduit l’Arabie saoudite et d’autres Etats connus pour leur opposition féroce à Bachar el-Assad, dont ils souhaitent le départ de la présidence syrienne, à approuver l’initiative de la candidature à la présidence de la République libanaise d’un allié fidèle du président syrien tel que Sleiman Frangié. La deuxième question que se posent les proches de Damas est de savoir quelle arrière-pensée a dicté l’initiative de la candidature de ce dernier. Ne serait-ce pas, disent certains, une manière de brûler les chances de Frangié et de Michel Aoun à la faveur de l’accession d’une troisième personne au palais de Baabda.

  • Entre Aoun et Nasrallah, une alliance basée sur la loyauté, la vision commune et les intérêts - Scarlett HADDAD - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/960676/entre-aoun-et-nasrallah-une-alliance-basee-sur-la-loyaute-la-vision-c

    Il est donc inutile de chercher à trouver au sein du Hezbollah une voix discordante qui pourrait émettre ne serait-ce qu’une réserve sur la possibilité pour le général Aoun d’arriver à Baabda. Les sources du parti révèlent à cet égard qu’il ne s’agit pas pour le secrétaire général du Hezbollah d’une position uniquement morale et loyale. Les intérêts sont aussi en jeu et exigent une telle clarté dans les options. Le Hezbollah serait en effet conscient du fait que la couverture chrétienne que lui assure le général Aoun est un trésor inestimable, surtout face à la campagne féroce dont il est la cible, au Liban, dans la région et sur le plan international, et qui dure depuis des années, financée par des fonds américains et saoudiens. Il y avait certes eu, avant le chef du CPL, des leaders et d’importantes figures chrétiennes favorables au Hezbollah et à la résistance. Le chef des Marada Sleiman Frangié en fait partie, tout comme l’ancien chef d’État Émile Lahoud et d’autres. Mais aucun de ceux-là, en dépit de leur loyauté sans faille à la résistance, n’avait réussi à donner au Hezbollah une telle couverture chrétienne au niveau de la base et des commandements. Cette relation entre le parti et le CPL a créé un climat serein pour le Hezbollah (et pour les chrétiens) dans les nombreux régions et villages mixtes entre eux et autour de la banlieue sud, donnant une plus grande marge de sécurité au Hezbollah et lui permettant d’être tranquille sur le plan interne pour se consacrer à la double mission qu’il s’est fixée : rester vigilant à la frontière avec Israël et participer aux combats en Syrie contre les mouvements terroristes.

  • Vers un nouveau rendez-vous manqué avec la présidentielle - Scarlett HADDAD - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/959849/vers-un-nouveau-rendez-vous-manque-avec-la-presidentielle.html

    Si le 8 Mars et le CPL considèrent la proposition comme une victoire incontestée de leurs options stratégiques, plusieurs questions se posent sur son timing et sur la manière dont elle a été lancée, et qui pourrait cacher de nombreux pièges. Sur le plan du timing, les milieux du 8 Mars et du CPL se demandent pourquoi l’Arabie saoudite, qui vient de durcir ses positions sur le dossier syrien par le biais de la réunion des factions de l’opposition syrienne à Riyad, qui a pratiquement paralysé le processus de Vienne, accepterait-elle actuellement l’élection à la présidence du Liban du plus loyal allié du président syrien, l’ancien ministre Sleiman Frangié ? Au moment où le royaume wahhabite a encouragé les factions de l’opposition syrienne réunies à Riyad à exiger avant tout dialogue le départ du président syrien, ramenant la situation au point de départ, on comprend mal pourquoi il jetterait du lest au Liban, non seulement au Hezbollah qu’il vient de sanctionner en retirant la chaîne al-Manar du bouquet de chaînes distribuées par le satellite Arabsat, mais aussi au président syrien lui-même. Cette soudaine bénédiction du choix de Saad Hariri concernant Sleiman Frangié est surprenante, sachant en plus que le chef du courant du Futur n’est pas vraiment dans les bonnes grâces des dirigeants saoudiens.

  • Le Hezbollah trancherait après la rencontre Aoun-Frangié - Philippe Abi-Akl - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/958768/le-hezbollah-trancherait-apres-la-rencontre-aoun-frangie.html

    Les trois partis chrétiens sont donc incapables de se retrouver et de s’allier, et peuvent difficilement faire front contre Sleiman Frangié, l’un des quatre pôles maronites et l’un des chefs de file du 8 Mars. Les trois sont donc dans l’embarras et pourraient adopter la candidature du chef des Marada s’il leur donne les garanties demandées.
    Tout le monde attend donc la rencontre Aoun-Frangié et la position du Hezbollah qui s’ensuivra. Mais l’on s’attend peu, au sein du 8 Mars, à ce que le parti chiite bouscule la dynamique en cours, en raison des répercussions que cela aurait sur son camp politique et sur le positionnement de M. Frangié lui-même. Le Hezbollah ne peut se passer de son allié précieux, et sait très bien la place qu’il occupe auprès des dirigeants iraniens.

  • Frangié tend la main à Geagea et... se rapproche de Baabda - Fady NOUN - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/958582/frangie-tend-la-main-a-geagea-et-se-rapproche-de-baabda.html

    On va même jusqu’à dire, dans les milieux cités, qu’il existe un volet économique à ce compromis, avec l’émergence d’un Liban pays producteur de gaz et de pétrole, et que cette perspective n’a pu être tout à fait absente de l’esprit de l’homme d’affaires Gilbert Chaghouri, qui a été l’un des artisans de la rencontre à Paris entre Saad Hariri et Sleimane Frangié.

    #pétrole #gaz #énergie #Liban

  • Des facteurs internes et régionaux gèlent le compromis Frangié - Sandra NOUJEIM - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/957767/des-facteurs-internes-et-regionaux-gelent-le-compromis-frangie.html

    Le compromis interne en vue, dont l’une des clauses est le consensus autour de la candidature du député Sleiman Frangié à la présidence de la République, est gelé depuis vendredi dernier.

    L’une des raisons directes de ce gel est l’abstention des Kataëb d’y répondre favorablement : devant servir de couverture chrétienne au compromis en question, le parti a soumis son accord éventuel à la condition que M. Frangié s’engage au préalable à respecter une liste de principes qu’il lui a soumise par écrit. Le refus des Kataëb a été subtilement enrobé de conditions quasi impossibles pour Sleiman Frangié, qui continue de se définir comme « un candidat consensuel du 8 Mars ».
    Dès lundi dernier, à la suite de la rencontre du chef du courant du Futur, Saad Hariri, avec Samy Gemayel à Paris, le refus des Kataëb se faisait déjà sentir, contrairement aux informations ayant pu être rapportées, à Beyrouth, aux parties parrainant ce compromis, notamment le député Walid Joumblatt. Des sources informées qui ont suivi de près les concertations en cours à Paris avaient laissé entendre à L’Orient-Le Jour qu’il n’était « pas sûr que les Kataëb avalisent le compromis ».

  • Une candidature Frangié, réponse au rapprochement Geagea-Aoun ? - Sandra NOUJEIM - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/956269/une-candidature-frangie-reponse-au-rapprochement-geagea-aoun-.html

    « Attaquer Michel Aoun équivaut désormais à attaquer Samir Geagea », va jusqu’à affirmer cette source. La confusion provoquée par des informations sur l’ouverture du Futur à un leader chrétien nouveau a produit « l’effet d’un coup d’épée à l’intérieur du 14 Mars, révélant le fiasco qui règne au sein de ce camp ».
    Les FL s’abstiennent pour l’instant de tout commentaire. Mais la perspective de la candidature de Sleiman Frangié risque fort bien de consolider leurs relations avec le CPL. Michel Aoun et Samir Geagea ne s’étaient-ils pas déjà entendus sur le terrain, en 1988, pour dresser des barrages et empêcher les députés d’assurer le quorum pour l’élection de l’ancien président Sleiman Frangié ? Drôle de déjà-vu...

  • Dans Now, le député du Futur Bassem al-Shab ne veut toujours pas de Aoun comme président du Liban (pas assez neutre), mais propose Soleimane Frangié Jr, fidèle ami de Bachar Assad, ça oui. (L’impertinence de ces gens, vraiment…)
    https://now.mmedia.me/lb/en/reportsfeatures/564389-a-president-on-the-horizon

    Asked by NOW who might fit that profile, Shab cited the leader of the 8 March-aligned Marada Movement, MP Sleiman Frangieh. When NOW queried how Frangieh, a staunch ally of Syrian President Bashar al-Assad, could be acceptable to 14 March, Shab hinted at a hypothetical agreement by which Frangieh’s presidency would be paired with Future leader MP Saad Hariri as prime minister.

  • Dear Lebanon: An Open Letter - Tom Fletcher
    http://blogs.fco.gov.uk/tomfletcher/2013/11/21/dear-lebanon-an-open-letter

    Tomorrow I’ll hand a letter from Prime Minister Cameron to President Sleiman, with formal congratulations on Lebanon’s 70th anniversary.

    The wonderful people at Rag Mag also asked me to write an open letter to mark the day. This is a tough and precarious assignment, and it will annoy or anger some people. But I’ve had a try, as I think this is an important moment for reflection.

    Karl reMarks: Dear Britain: A Reply from Lebanon
    http://www.karlremarks.com/2013/11/dear-britain-reply-from-lebanon.html

    You say: “your politics are dynamic on the surface. Yet broken and paralysed beneath it.” Now we both know that your politics are equally dysfunctional but you can’t even produce the surface appearance of dynamism as your political class now consists entirely of identical plastic clones that are lacking in both substance and principles. Now to be fair all white guys look the same to us, but seriously look at Cameron, Miliband and that other one. May we suggest dressing them in football shirts with the names on the back?

  • Je vois que Tammam Salaam s’écrit aussi de cette façon dans les #cablegate, j’en ai donc trois de plus à signaler :

    08BEIRUT1288 - 3 septembre 2008
    LEBANON : WITH DAS HALE, VETERAN SUNNI FIGURE
    STRESSES NEED FOR MORE ASSISTANCE TO THE ARMY
    http://wikileaks.org/cable/2008/09/08BEIRUT1288.html

    In his August 30 meeting with visiting NEA DAS David Hale, Minister of Culture and respected leader of the Sunni community Tammam Salaam stressed the need for progress in the Israeli/Palestinian peace process to defuse extremism in the region. Praising Hizballah’s quick admission of culpability in the August 28 attack on a Lebanese Army helicopter, Salaam opined that a “security by consensus” understanding was emerging between Hizballah and the government. Salaam stressed the need for more powerful USG assistance to the Lebanese Armed Forces, warned about continuing sectarian tension and rising extremism, as demonstrated in Tripoli, and expressed moderate praise for Lebanon’s top three leaders, President Sleiman, PM Siniora, and Speaker Berri. End summary.

    (La citation qu’en fait Angry Arab est trop courte. Remise dans son contexte, elle ne me semble pas particulièrement scandaleuse.)

    La même information reprise le lendemain :
    08BEIRUT1296 - 4 septembre 2008
    SUBJECT : LEBANON : LAF HELICOPTER ATTACK A HIZBALLAH ERROR ?

    Minister of Culture Tammam Salaam told DAS Hale August 30, one day after the cabinet named Kahwagi as the new LAF Commander, that the appointment should give the impression that security is under control. Instead, the helicopter incident represented a step backwards. Salaam did not believe Hizballah would be held accountable for the incident, but credited Hizballah for not being “arrogant” in its public statements on the incident. Salaam added that what was evolving between Hizballah and the GOL was a “security by consensus” understanding.

    Et quelques considérations de politique politicienne par Miqati :
    09BEIRUT443 - 16 avril 2009
    LEBANON : MIKATI CAUTIOUSLY OPTIMISTIC ABOUT ELECTORAL OUTCOME, BUT SAYS RACE WILL BE CLOSE

    Mikati observed that the process of state-building was difficult. He said an April 13 attack on a Lebanese Armed Forces (LAF) patrol in the Bekaa valley proved that “curing” one institution was not enough, if the others were still “sick,” such as the Justice Ministry or the Internal Security Forces (the police). He called President Sleiman “wise,” and credited him for acting as an arbitrator between Lebanon’s political factions. If the electoral outcome produced a moderate majority, including a group of eight to ten independents, then Sleiman would be strengthened, he theorized. Among the independents, Mikati believed that he, current Minister of Culture Tammam Salaam (Sunni), and presidential advisor Nazem Khoury (Christian) were among those who could bring about this change.

  • Wadi Khaled residents block Bqaiaa-Homs road
    June 11, 2012 share
    Al-Jadeed television reported on Monday that Wadi Khaled residents blocked the Bqaiaa-Homs road with burning tires to protest for the release of Sleiman al-Ahmad.

    The report added that protesters were angry that negotiations led by former MP Mustafa Ali Hussein with Syrian authorities had not resulted in Ahmad’s release.

    The National News Agency reported on Sunday that Ahmad, who hails from Wadi Khaled, was kidnapped by unknown assailants. Following a meeting held in Akkar, the participants, which included local officials and MPs, said Ahmad “was handed over to the Syrian [authorities].”

    –NOW Lebanon

  • Liban : les assises maronites favorables au projet Ferzli sur la loi électorale | À La Une | L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/category/À+La+Une+(Slideshow)/article/736503/Liban_:_les_assises_maronites_favorables_au_projet_Ferzli_sur_la_loi_

    Les assises maronites élargies ont entamé vendredi matin leurs travaux à Bkerké, sous l’égide du patriarche Mgr Béchara Raï. Ces assises auxquelles ont assisté les principaux pôles maronites ont été axées sur le dossier de la loi électorale. Etaient présents à la réunion, outre Mgr Raï, le chef des Forces libanaises (FL) Samir Geagea, le chef du parti Kataëb, Amine Gemayel, le chef du Courant patriotique libre (CPL), Michel Aoun, et le chef du Courant des Marada, Sleiman Frangié, ainsi que plusieurs députés et ministres chrétiens.

    A l’issue des discussions, la commission de suivi a été chargée d’entamer les consultations avec toutes les parties à la base du projet de loi électorale élaboré par le Rassemblement orthodoxe. Ce système, connu désormais sous l’appellation de projet Ferzli, du nom de son auteur, Élie Ferzli, ancien vice-président de la Chambre et l’un des fondateurs du tout nouveau Rassemblement orthodoxe, prévoit un vote à la proportionnelle dans le cadre de la circonscription la plus grande, mais sur une base confessionnelle totale, c’est-à-dire que les électeurs de chaque communauté ne votent que pour les candidats de cette communauté.

    J’ai un peu de mal à trouver l’information : les aounistes sont d’accord avec ça ?