person:slobodan milosevic

  • Les ténors du barreau.
    J’avais pas percuté jusqu’à hier au sujet de cette expression toujours très en vogue. Il me semble n’avoir jamais entendu cette expression pour désigné une femme.
    Pourtant les femmes plaident en France depuis Maître Jeanne Chauvin en 1901
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Jeanne_Chauvin
    Deja dire maître pour une avocate ca fait bizzare mais « ténore » !
    Ici un article de causette sur les discriminations faites aux avocates
    https://www.causette.fr/le-mag/lire-article/article-2029/les-avocates-balancenta.html

    Chez les avocats, on commence souvent par être collaborateur. Un statut particulier, qui n’est pas protégé par le Code du travail, et donne tout pouvoir aux associés : « C’est très précaire, signale Arnaud. Les collaboratrices sont à la merci des patrons. On peut les remercier facilement, sans besoin de justification. » De quoi « exacerber les risques de harcèlement », juge-t-il. Sachant que 60 % des femmes avocates sont collaboratrices, elles sont plus vulnérables, plus en proie au harcèlement. « On est totalement exposées, déplore Lucie. Ce statut nous emprisonne. On se tait, si on veut manger. »
    La sociologue Isabel Boni-Le Goff, spécialiste des questions de genre en milieu professionnel à l’Université de Lausanne (Suisse), a participé à une étude européenne sur le métier d’avocat entre 2015 et 2017. À cette occasion, elle a collecté « de nombreux témoignages de diverses formes de harcèlements moral et sexuel ». Le plus fréquent : les « sanctions, reproches et mises à l’écart » à l’occasion de la grossesse. Elle a également relevé « des pratiques tout aussi violentes de brimades, humiliations, sanctions financières ». Sa conclusion : « On est dans un système de harcèlement très généralisé et sexualisé. » Difficile de le chiffrer précisément. « Les avocates victimes de harcèlement minimisent ou nient ces expériences, analyse la sociologue. C’est l’effet miroir : une professionnelle qui défend les victimes aura du mal à s’identifier comme telle. Beaucoup viennent de milieux bourgeois et tiennent un discours conservateur sur la condition féminine. Elles n’osent pas insulter l’institution.

     »

    Le harcèlement peut aussi être utilisé comme une arme professionnelle pour déstabiliser l’adversaire. Juste avant de plaider dans une affaire de viol, la pénaliste Isabelle a vu l’avocat de la partie adverse lui lancer : « Avant de plaider, j’ai besoin de me vider les couilles. Accompagne-moi aux chiottes. » Des paroles qui pétrifient. « La plaidoirie, c’est un moment stressant, on est fragile », complète-t-elle. Elle y voit « un mode de gestion ». « C’est récurrent : l’adversaire va tenter de t’humilier. Devant ton client, il dit : “Elle est conne, elle ne comprend rien au dossier…” » Blonde aux yeux bleus, elle a aussi entendu qu’elle était recrutée « pour attirer les clients. Une jolie collaboratrice sert de vitrine ». Arnaud, associé de son cabinet d’affaires, ne nie pas : « Le plus choquant, c’est sans doute la discrimination des moches ! Une femme brillante, mais pas assez belle aura du mal à trouver un poste. » Lui-même reconnaît sélectionner ses collaboratrices au physique. « Déceler l’intelligence, c’est un pari. En choisissant un physique, on est sûr de soi. On est dans un métier de représentation. Une fille belle, élégante, svelte, c’est plus avenant. »
    Humiliant ? Rabaissant ? Sans aucun doute, mais « pas le droit de craquer, tonne Lucie. Sinon, c’est la mise à mort. Dès que tu es en état de faiblesse, que tu as des galères économiques, les hommes te proposent de coucher. Si tu refuses, ils t’accablent, ils t’invitent à quitter le métier. »

    La conclusion est ultra déprimante ;

    « Ensemble, on est plus fortes face à ce milieu machiste. Les femmes représentent les deux tiers des nouveaux avocats. Le chiffre joue pour nous. À force, nous prendrons notre place. »

    Car c’est pas le nombre de femmes qui fait qu’on les prend pas pour des paillassons, quel est le pourcentage de femmes dans l’éducation nationale ?

    on compte 82% de femmes chez les professeurs des écoles. Mais elles ne sont plus que 64% chez les certifiés. A partir des agrégés on atteint la parité (52%). Au dessus les hommes dominent : on ne compte que 35% de femmes chez les professeurs de chaire supérieure.

    Le même principe s’applique aux personnels de direction et d’inspection. Si 56% des principaux adjoints sont des femmes, ce n’est plus vrai que pour 46% des principaux et 31% des proviseurs. Chez les inspecteurs il y a 47% de femmes chez les IEN, 43% chez les IPR et seulement 32% chez les inspecteurs généraux.

    http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2018/03/08032018Article636560903281097607.aspx

    –------

    Pour la voix de ténor des femmes j’ai trouvé l’expression « tenoriste » pour une voix de femme ici
    https://fr.audiofanzine.com/techniques-de-chant/forums/t.360429,femme-tenor-complexe.html
    Dans les classification des voix, le ténor est dans les voix masculines
    http://scenari.crdp-limousin.fr/opera/01_lucia_di_lammermor_mobile/co/4__La_voix.html


    Sur QG je trouve une liste des 30 avocats les plus puissants en fait il n’y en a que 17 sur le site et c’est couilleland comme on pourrait s’y attendre
    https://www.gqmagazine.fr/pop-culture/gq-enquete/articles/qui-sont-les-30-avocats-les-plus-puissants-de-france-/50546
    la première femme est en fait un couple, donc pas vraiment une femme et elle passe en second.
    – 6 LES INSÉPARABLES, PIERRE HAÏK ET JACQUELINE LAFFONT

    Ce couple de pénalistes, formé il y a trente-trois ans entre un juif pied-noir aux penchants anarchistes et une catholique fille d’un officier de marine gaulliste, a gravi toutes les marches, des comparutions immédiates aux chefs d’État : ils conseillent aujourd’hui Nicolas Sarkozy dans l’affaire de corruption présumée de magistrat dite « Bismuth » ainsi que des présidents africains (Gabon, Tchad). Ils défendent avec la même technique les molosses des gangs de banlieue et le magnat de l’armement Serge Dassault.

    13 L’INDIGNÉE, FRANÇOISE COTTA
    Trente-six années de barreau et Me Cotta est toujours indignée. Au palais où elle combat le « droit d’exception antiterroriste » appliqué aux suspects du djihad. À la frontière italienne, où elle prend fait et cause pour les migrants qu’on refoule. En leur nom, elle a attaqué les autorités pour « délaissement d’enfants ».

    Et c’est tout, pas d’autres femmes et est-ce qu’on dit que Françoise Cotta est une ténor du barreau ?
    Par exemple dans causette elle est une « figure du barreau »
    https://www.causette.fr/le-mag/lire-article/article-1661/frana-oise-cotta-la-vie-clandestine-da-une-avocate.html
    –—
    ici un article qui souleve le problème

    Les TénorEs du Barreau

    « Les ténors du barreau tiennent tellement le devant de la scène qu’on pourrait penser que les femmes n’existent pas dans cette profession. Pourtant elles sont bel et bien présentes au pénal. En voici neuf d’entre elles, réunies pour la première fois. »

    http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/4/15/20/82/2538_001.pdf
    –—
    une émission radio « les soprano du barreau » pas encore écouté
    https://www.franceculture.fr/emissions/sur-les-docks-14-15/territoires-interdits-14-sopranos-du-barreau

    Maître Pierre Blazy , avocat au Barreau de Bordeaux, élu « macho » de l’année 2013 parLes Chiennes de garde , a affirmé que les femmes n’avaient pas les « épaules » pour plaider au pénal.

    Le pénal, du brutal, du lourd : des trafics de drogue, des assassins, des petits et grands truands et des violeurs aussi. Autant de situations devant lesquelles une femme n’aurait pas l’étoffe ou la crédibilité nécessaire pour se démarquer : bien trop émotive, comment demeurer objective en toutes circonstances ?

    Un plafond de verre et de préjugés que certaines avocates n’osent pas franchir, craignant que leur voix peinent à percer parmi les ténors du barreau…

    Marie-Alix, Myriam, Agnès et les autres ne sont pas de celles-ci. Attachées à comprendre l’humain derrière le crime, sensibles et solides, elles plaident dans la cage aux lions et se soucient peu des rugissements.

    Après la voix de ténor, il faut donc les épaules de déménageurs. Pas fous les hommes, le pénale ils se le gardent pour se garantir une fraternelle impunité pour les viols (90 à 98% d’impunité, bravo messieurs) et féminicides (qui sont 1/3 des homicides). C’était en 2013, en 2019 c’est pire car la profession est dévalorisée, maltraité par les juges et les lois liberticides et ceci expose encore plus les femmes. A part ca Pierre Blazy plaide toujours et George Tron va très bien.

    –---

    • J’écoute l’emission de france culture, il y a aussi les enfants, car pour la médiatisation il faut du temps et le temps les femmes n’en ont pas. L’avocate qui témoigne dit que tout arrive en même temps (carrière à lancé et enfants elle veut dire). Elle raconte qu’elle n’avais pas le temps de voire ses enfants qui semblent lui en vouloir pour ca. Peut etre qu’elle était mère célibataire mais ne le dit pas, je pense qu’elle l’aurais mentionné si c’étais le cas.
      Récit aussi du mépris des clients, le milieu et le crime etait une spécificité masculine et un haut lieu de démonstrations de virilité elle raconte devoir bossé 4 fois plus que les hommes pour qu’on la prenne au sérieux.

      l’avocate qui parle de l’empathie, nécessaire selon elle pour défendre des prévenus raconte que pour défendre les victimes c’est plus difficile car les victimes souffrent et ca fait trop de pression sur l’avocate... on est pas sorti des ronces...

    • pas de souci @gonzo mon message est long et plein de liens.

      @vazi Diva du prétoire ca doit pas etre un compliment ! J’avais jamais entendu, mais ca me semble à l’opposé du ténor.
      gogole me donne une seule occurence :

      Dans les couloirs du tribunal on le surnomme « la diva du prétoire ». Il assène ses coups sans relâche. Ses preuves s’empilent sur des plateaux roulants, enfermées dans de gros classeurs noirs. Quand il s’irrite de l’apparente incompréhension des juges, on le voit rajuster sa cravate, dont on devine, sous la robe noire, le style bonbon anglais. Ou bien il regarde avec suffisance le bout de ses ongles, invite sur un ton acerbe les magistrats à mieux « conduire la barque, mener le navire ». Soupçonnant l’accusé de ne pas prendre ses médicaments, il lui suggère, un brin hautain, un sevrage tabagique « pour la bonne marche du procès ». Les faiblesses de Slobodan Milosevic, qui a 64 ans et souffre d’hypertension, « sont dues à la lourdeur du procès », expliquent Steven Kay et Gillian Higgins.

      https://www.lemonde.fr/a-la-une/article/2006/02/11/la-machine-milosevic-devant-ses-juges_740347_3208.html
      assène, irrite, bonbon anglais, ton acerbe, regarde avec suffisance, un brin hautain...

  • Vucic’s Kosovo Speech Promoted a Dangerous Fantasy :: Balkan Insight
    http://www.balkaninsight.com/en/article/vucic-s-kosovo-speech-promoted-a-dangerous-fantasy-09-10-2018-1

    Knowing full well that no one would dare to criticise him after he seemingly hit a couple of conciliatory notes, Vucic turned back to the hidden essence of his speech as he praised Slobodan Milosevic’s ‘leadership’.

    “Milosevic was a great Serbian leader whose intentions were certainly for the best, but our results were very poor. Not because he wanted that but because our wishes were unrealistic, while we neglected and underestimated the interests and aspirations of other nations,” he said. “Because of that, we paid the largest and most severe price. We haven’t become bigger.”

    This part of Vucic’s speech alone should have set off alarms in the EU and the West in general, because it showed his true colours, and demonstrated that he is still taking the same hard nationalist line that destroyed millions of lives.

    #Serbie #nationalisme

  • The U.S. just bombed 3 sites in Syria. Here’s what we know about why nations choose airstrikes. - The Washington Post
    https://www.washingtonpost.com/news/monkey-cage/wp/2018/04/14/the-u-s-just-bombed-3-sites-in-syria-heres-what-we-know-about-why-st

    [...]

    Democracies aren’t more prone to use airstrikes — but rich states are

    We looked at some popular expectations about why states would choose air power. Traditionally, there is the perception that democracies are more likely to use airstrikes — and only airstrikes — because democratic leaders are too afraid to put boots on the ground and risk casualties.

    Policymakers and even potential target states themselves have shared this perception. Since the U.S. withdrawal from Vietnam, numerous militarily weaker states have gambled on their ability to outlast American public acceptance of casualties.

    Contrary to popular perceptions about the cost sensitivity of democracies, we find that democratic states are not more likely than their autocratic counterparts to employ air-only campaigns. But rich states — and by extension, militarily powerful states — are more likely to use airstrikes. This dynamic helps us understand Saudi Arabia’s military campaign in Yemen, for instance.

    Airstrikes are more likely when the stakes for an intervener are low

    The second popular expectation we examine is whether or not airstrikes are a signal of low resolve. Do rich and powerful states just use air power when they don’t care enough to put boots on the ground? Both Saddam Hussein and Slobodan Milosevic certainly acted like they believed just that — they attempted to resist U.S.-led airstrikes on multiple occasions.

    We found support for the idea that lower stakes make an airstrikes-only strategy more likely. In high-stakes conflicts, states are much more likely to couple airstrikes with ground forces. With airstrikes alone, targets may rightly infer that the crisis is a lower foreign policy priority for the attacking state. Of course, those leaders conducting the airstrikes may argue that airstrikes are a costly signal of future uses of force.

    While airstrikes may indeed be used as a means of escalation, states are likely aware that airstrikes are a limited signal — and realize that the most salient crises cannot be resolved with airstrikes alone or without a stronger signal of resolve.

    Airstrikes alone as a crisis response may thus lead the target to conclude that the attacker is unresolved. This may lead the state being attacked to hold out, and not make major concessions.

    Airstrikes alone are not particularly effective

    When states choose to use airstrikes alone, do they work?

    In previous research, we found that air power strategies that include efforts to deny targets military capabilities as well as punish target publics and regimes are more likely to be successful. The April 2017 airstrikes on Shayrat Airbase represented only a minimal effort at military denial, and therefore, it is unsurprising that, despite the wealth and military superiority of the United States, there was no long-lasting impact.

    The bottom line

    President Trump’s decision to employ strikes is not particularly surprising. Leaving aside his own personal views, he is the leader of a rich state with few good military options in Syria, a country where the stakes for the United States are relatively low.

    For a second time in his presidency, Trump has chosen airstrikes. It probably won’t be the last.

    #Syrie #Etats-Unis

  • Oh, et remettons-en une couche sur Herman et Chomsky, tant qu’on y est… (Des fois qu’on douterait encore que « liquider la gauche anti-impérialiste » est un des thèmes centraux de l’ère contemporaine.)

    La désinformation d’une partie de la gauche sur la guerre en Syrie
    https://www.slate.fr/story/158272/desinformation-syrie-media-goutha

    Certains, au sein de la gauche radicale, ont l’habitude de minorer les crimes de masse ou de critiquer leur traitement médiatique, estimant qu’ils servent de justification à des interventions militaires occidentales. Le parcours des intellectuels de gauche Noam Chomsky et Edward S. Herman, auteurs du best-seller La fabrique du consentement, est éclairant. Dans les années 70, Chomsky a critiqué le traitement médiatique du génocide au Cambodge, l’accusant d’exagérer les atrocités du régime de Pol Pot et de minorer la responsabilité des États-Unis, ce qui justifierait un durcissement de la guerre au Vietnam. Au cours des années 1990, Edward S. Herman co-écrit un essai, The politics of genocide, où sous couvert de dénoncer l’instrumentalisation de ces tragédies par les interventions occidentales, il flirte avec le négationnisme, affirmant notamment que la plupart des morts du massacre de Srebrenica sont morts de cause « indéterminée », et que la majorité des civils exterminés lors du génocide rwandais étaient hutus. En 2000, Chomsky publie un essai sur le Kosovo où il critique l’intervention de l’OTAN et dénonce la « diabolisation » de Slobodan Milosevic. Par ailleurs, il a préfacé un ouvrage négationniste de Robert Faurisson et défendu le droit de celui-ci à s’exprimer.

    Il n’aura échappé à personne que Herman et Chomsky ont publiquement soutenu la présence de Claude El Khal à Le Média (au moins autant que celle de Faurisson et Milosevic, si tu suis un peu).

    Le rapport de toute cette couillonnade avec la Syrie ? Si je comprends bien : « une certaine gauche » (anti-impérialiste) serait coupable de toujours se tromper. Et donc les pas-anti-impérialistes auraient, par opposition, raison, en particulier sur la Syrie ?

    #je_suis_un_idiot_utile_du_chomskysme

    • Hystérie générale des atlantistes sur la Syrie

      On aura tout entendu, tout vu concernant la Syrie depuis le début du conflit de la part de ceux qui ont le monopole de l’information et pensent de ce fait avoir le monopole de la vérité. Y compris en utilisant tous les moyens les plus sophistiqués de la bonne vieille propagande : observatoire des droits de l’homme qui se réduit à un individu logé à Londres, casques blancs financés par les occidentaux et apparaissant systématiquement dans le sillage des terroristes, « rebelles modérés » qui ne sont rien d’autres que des avatars d’Al Kaïda, photos truquées .... et la liste est sans fin.

      Ils ont ignoré Mossoul et les massacres massifs de population civile, ils ont ignoré Raqqa rasée pour être « libérée », ils ignorent la guerre quasi génocidaire menée contre le peuple yéménite par les alliés des occidentaux ; l’Arabie Saoudite armée par la France, le RU, les USA.

      Ce qui les rend hystériques avec la Syrie c’est la résistance victorieuse à la volonté hégémonique de ceux qui ont semé le chaos en Irak, en Lybie et ailleurs.

      Ce qui les rend encore plus hystériques c’est qu’une voix dissonnante s’élève refusant les amalgames. ll leur faut salir le journaliste qui refuse les partis pris, la diffusion d’informations non sourcées ainsi que les images à sensation, le média qui lui donne la parole et Mélenchon parce que en fin de compte c’est l’homme à abattre !!!

  • Database Tracks History Of U.S. Meddling In Foreign #Elections : NPR
    https://www.npr.org/templates/transcript/transcript.php?storyId=506625913

    Article de décembre 2016,

    Sans même compter les #coup-d'état dont ils sont les instigateurs, les Etats-Unis se sont mêlés d’élections étrangères plus de 80 fois entre 1946 et 2000.

    This is hardly the first time a country has tried to influence the outcome of another country’s election. The U.S. has done it, too, by one expert’s count, more than 80 times worldwide between 1946 and 2000. That expert is Dov Levin of Carnegie Mellon University. I asked him to tell me about one election where U.S. intervention likely made a difference in the outcome.

    DOV LEVIN: One example of that was our intervention in Serbia, Yugoslavia in the 2000 election there. Slobodan Milosevic was running for re-election, and we didn’t want him to stay in power there due to his tendency, you know, to disrupts the Balkans and his human rights violations.

    So we intervened in various ways for the opposition candidate, Vojislav Kostunica. And we gave funding to the opposition, and we gave them training and campaigning aide. And according to my estimate, that assistance was crucial in enabling the opposition to win.

    SHAPIRO: How often are these interventions public versus covert?

    LEVIN: Well, it’s - basically there’s about - one-third of them are public, and two-third of them are covert. In other words, they’re not known to the voters in the target before the election.

    SHAPIRO: Your count does not include coups, attempts at regime change. It sounds like depending on the definitions, the tally could actually be much higher.

    LEVIN: Well, you’re right. I don’t count and discount covert coup d’etats like the United States did in Iran in 1953 or in Guatemala in 1954. I only took when the United States is trying directly to influence an election for one of the sides. Other types of interventions - I don’t discuss. But if we would include those, then of course the number could be larger, yeah.

    #Etats-Unis

  • John Pilger : Au coeur du gouvernement invisible : Guerre, Propagande, Clinton & Trump - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/preview

    Le grand journaliste australien John Pilger, qui vient d’interviewer Julian Assange nous livre ici une critique du rôle des médias occidentaux au vitriol (Bertrand)

    Au cœur du gouvernement invisible : Guerre, Propagande, Clinton & Trump
     

    John Pilger
    Le journaliste américain Edward Bernays, est souvent décrit comme l’homme qui a inventé la propagande moderne.

    Neveu de Sigmund Freud, pionnier de la psychanalyse, c’est Bernays qui a inventé le terme « relations publiques » comme un euphémisme pour dire "manipulations et tromperies".

    En 1929, il a persuadé les féministes de promouvoir les cigarettes pour les femmes en s’affichant en train de fumer pendant la New York Easter Parade - comportement alors considéré comme outrancier. Une féministe, Ruth Booth, a déclaré, « Femmes ! Allumez un autre flambeau de la liberté ! Luttez contre un autre tabou sexuel !"

    L’influence de Bernays s’est étendue bien au-delà de la publicité. Son plus grand succès a été le rôle qu’il a joué pour convaincre le public américain de se joindre au massacre de la Première Guerre mondiale. Le secret, disait-il, était « l’ingénierie du consentement » de la population de façon à la "contrôler et [l’]enrégimenter selon notre volonté sans qu’elle le sache".

    Il a décrit cela comme « le vrai pouvoir de décision dans notre société" et l’a appelé le « gouvernement invisible ».

    Aujourd’hui, le gouvernement invisible n’a jamais été plus puissant et aussi peu compris. Dans ma carrière en tant que journaliste et cinéaste, je n’ai jamais vu la propagande s’insinuer dans nos vies comme elle le fait maintenant sans être contestée .

    Imaginez deux villes. Toutes les deux sont en état de siège par les forces du gouvernement de leur pays. Les deux villes sont occupées par des fanatiques, qui commettent des atrocités, comme décapiter les gens.

    Mais il y a une différence essentielle. Dans un des deux sièges, les soldats du gouvernement sont décrits comme des libérateurs par les journalistes occidentaux embarqués avec eux, qui relatent avec enthousiasme leurs batailles et leurs frappes aériennes. Il y a en première page des photos de ces héroïques soldats faisant le V de la victoire. Il est peu fait mention de victimes civiles.
     

    Alep (Avant/Après)
    Dans la deuxième ville - dans un pays voisin - se passe presque exactement la même chose. Les forces gouvernementales assiègent une ville contrôlée par la même espèce de fanatiques.

    La différence est que ces fanatiques sont pris en charge, fournis et armés par « nous » - par les Etats-Unis et la Grande-Bretagne. Ils ont même un centre de médias qui est financé par la Grande-Bretagne et les USA.

    Une autre différence est que les soldats gouvernementaux qui assiègent cette ville sont les méchants, condamnés pour avoir agressé et bombardé la ville - ce qui est exactement ce que les bons soldats font dans la première ville.

    Déroutant ? Pas vraiment. Tel est le double standard de base qui est l’essence même de la propagande. Je parle, bien sûr, du siège actuel de la ville de Mossoul par les forces gouvernementales de l’Irak, qui sont soutenues par les Etats-Unis et la Grande-Bretagne et du siège d’Alep par les forces gouvernementales syriennes, soutenues par la Russie. L’un est bon ; l’autre est mauvais.

    Ce qui est rarement signalé est que ces deux villes ne seraient pas occupées par des fanatiques et ravagées par la guerre si la Grande-Bretagne et les États-Unis n’avaient pas envahi l’Irak en 2003. Cette entreprise criminelle a été lancé sur la base de mensonges étonnamment semblables à la propagande qui déforme maintenant notre compréhension de la guerre civile en Syrie.

    Sans ce roulement de tambour de la propagande déguisé en information, ni le monstre ISIS [Daech - NDT] ni Al-Qaida, ni al-Nusra, ni les autres bandes djihadistes ne pourraient exister, et le peuple de Syrie n’aurait pas besoin de se battre pour sa survie aujourd’hui.

    Certains se souviennent en 2003 de la succession de journalistes de la BBC se tournant vers la caméra et nous disant que le choix de Blair pour ce qui s’est révélé être le crime du siècle était "justifié". Les réseaux de télévision américains ont produit la même validation pour George W. Bush. Fox News a rameuté Henry Kissinger pour s’enthousiasmer sur les preuves fabriquées par Colin Powell.

    La même année, peu de temps après l’invasion, j’ai filmé une interview à Washington avec Charles Lewis, le journaliste d’investigation américain renommé. Je lui ai demandé, "Qu’est-ce qui se serait passé si les médias les plus libres du monde avaient sérieusement remis en question ce qui s’est avéré être de la propagande grossière ?"

    Il a répondu que si les journalistes avaient fait leur travail, "il y a une très, très forte chance que nous ne serions pas allés à la guerre en Irak".

    Ce fut une déclaration choquante, et qui fut confirmée par d’autres journalistes célèbres à qui je posais la même question - Dan Rather de CBS, David Rose de The Observer ainsi que des journalistes et producteurs de la BBC, qui ont souhaité rester anonymes.
     

     
    En d’autres mots, si les journalistes avaient fait leur travail, s’ils avaient contesté et étudié la propagande au lieu de l’amplifier, des centaines de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants seraient encore en vie aujourd’hui, et il n’y aurait pas d’ISIS et aucun siège d’Alep ou de Mossoul.

    Il n’y aurait eu aucune atrocité dans le métro de Londres le 7 Juillet 2005. Il n’y aurait eu aucune fuite de millions de réfugiés ; il n’y aurait pas de camps de misère.

    Lorsque l’atroce acte terroriste a eu lieu à Paris en Novembre dernier, le président François Hollande a immédiatement envoyé des avions pour bombarder la Syrie - et plus de terrorisme s’en est suivi, de façon prévisible, comme le produit de la grandiloquence de Hollande sur la France « en guerre » et « ne montrant aucune pitié". Que la violence d’État et la violence djihadiste s’alimentent mutuellement est une vérité dont aucun dirigeant national n’a le courage de parler.

    "Lorsque la vérité est remplacée par le silence", disait le dissident soviétique Yevtushenko, "le silence est un mensonge."

    L’attaque contre l’Irak, l’attaque contre la Libye, l’attaque contre la Syrie se sont produites parce que le leader de chacun de ces pays n’a pas été une marionnette de l’Occident. Le dossier d’un Saddam ou d’un Kadhafi en matière de droits de l’homme était sans importance. Ils n’ont pas obéit aux ordres et n’ont pas abandonné le contrôle de leur pays.

    Le même sort attendait Slobodan Milosevic après qu’il ait refusé de signer un « accord » qui exigeait l’occupation de la Serbie et sa conversion à une économie de marché. Son peuple a été bombardé, et il a été poursuivi à La Haye. Ce genre d’indépendance est intolérable.

    Comme WikiLeaks l’a révélé, ce ne fut que lorsque le dirigeant syrien Bachar al-Assad en 2009 a rejeté un oléoduc, qui devait traverser son pays en provenance du Qatar vers l’Europe, qu’il a été attaqué.

    A partir de ce moment, la CIA a planifié de détruire le gouvernement de Syrie à l’aide des fanatiques djihadistes - les mêmes fanatiques qui tiennent actuellement les habitants de Mossoul et de l’Est d’Alep en otage.

    Pourquoi n’est-ce pas dans les journaux ? L’ancien fonctionnaire du Foreign Office britannique Carne Ross, qui était responsable des sanctions opérationnelles contre l’Irak, m’a dit : « soit nous nourrissions les journalistes factoïdes avec des renseignements aseptisés, soit nous les mettions au congélateur. Voilà comment cela fonctionnait. ».

    Le client médiéval de l’Occident, l’Arabie Saoudite - à laquelle les Etats-Unis et la Grande-Bretagne vendent pour des milliards de dollars d’armement - est en train, en ce moment-même, de détruire le Yémen, un pays si pauvre que, dans le meilleur des cas, la moitié des enfants y souffrent de malnutrition.

    Regardez sur YouTube et vous verrez le genre de bombes massives - "nos" bombes - que les Saoudiens utilisent contre des villages pauvres et poussiéreux, contre des mariages et des funérailles.

    Les explosions ressemblent à de petites bombes atomiques. Les lanceurs de ces bombes en Arabie Saoudite travaillent côte à côte avec des officiers britanniques. Ce fait n’est pas évoqué au journal du soir.

    La propagande est plus efficace quand notre consentement est fabriqué par des gens avec une excellente éducation - Oxford, Cambridge, Harvard, Columbia - et qui font des carrières à la BBC, au Guardian, au New York Times, au Washington Post.

    Ces organismes sont considérés comme des médias libéraux. Ils se présentent comme éclairés, tribuns progressistes du zeitgeist moral. Ils sont anti-racistes, pro-féministes et pro-LGBT.

    Et ils aiment la guerre.

    Alors qu’ils plaident pour le féminisme, ils soutiennent les guerres rapaces qui nient les droits d’innombrables femmes, y compris leur droit à la vie.

    En 2011, la Libye, un Etat moderne, a été détruite sous prétexte que Mouammar Kadhafi était sur le point de commettre un génocide contre son propre peuple. Ce fut répété sans interruption dans tous les médias ; et pourtant il n’y avait aucune preuve. C’était un mensonge.

    En fait, la Grande-Bretagne, l’Europe et les États-Unis voulaient ce qu’ils aiment à appeler un « changement de régime » en Libye, le plus grand producteur de pétrole en Afrique. L’influence de Kadhafi sur le continent et, surtout, son indépendance était intolérable.

    Donc, il a été assassiné d’un coup de poignard dans le dos par des fanatiques, soutenus par l’Amérique, la Grande-Bretagne et la France. Hillary Clinton a applaudi sa mort horrible devant la caméra, en déclarant, « Nous sommes venus, nous avons vu, il est mort !"

    La destruction de la Libye a été un triomphe médiatique. Alors que les tambours de guerre résonnaient, Jonathan Freedland écrivit dans le Guardian : "Bien que les risques soient bien réels, l’argument en faveur d’une intervention reste fort."

    Intervention - quel mot poli et bénin du Guardian , dont la signification réelle, pour la Libye, fut la mort et la destruction.

    Selon son propre décompte, l’OTAN a lancé 9.700 "sorties de frappes" contre la Libye, dont plus d’un tiers étaient destinées à des cibles civiles. Elles comprenaient des missiles avec des ogives à l’uranium. Regardez les photos des décombres de Misrata et de Syrte, et les fosses communes identifiées par la Croix-Rouge. Le rapport de l’Unicef ​​sur les enfants tués dit, « la plupart [d’entre eux] ont en dessous de l’âge de dix ans".

    En conséquence directe, Syrte est devenue la capitale d’ISIS.

    L’Ukraine est un autre triomphe médiatique. Des journaux libéraux respectables tels que le New York Times, le Washington Post et le Guardian, et les radiodiffuseurs traditionnels tels que la BBC, NBC, CBS, CNN ont joué un rôle crucial dans le conditionnement de leurs téléspectateurs à accepter une nouvelle et dangereuse guerre froide.

    Tous ont déformé les événements en Ukraine pour faire croire à un acte maléfique accompli par la Russie, alors qu’en fait, le coup d’Etat en Ukraine en 2014 a été le travail des États-Unis, aidés par l’Allemagne et l’OTAN.

    Cette inversion de la réalité est tellement omniprésente que l’intimidation militaire de Washington envers la Russie n’est pas dans les journaux ; elle est effacée derrière une campagne de diffamation et de diabolisation du même genre que celle dans laquelle j’ai grandi pendant la première guerre froide. Une fois encore, les Ruskoffs viennent nous chercher des noises, dirigés par un nouveau Staline, que The Economist dépeint comme le diable.
     

    Un logo parlant : le glaive désigne clairement le pays ennemi
    La suppression de la vérité sur l’Ukraine est l’un des blackouts sur l’information les plus complets dont je me souvienne. Les fascistes qui ont conçu le coup d’Etat à Kiev sont de la même espèce que ceux qui ont soutenu l’invasion nazie de l’Union soviétique en 1941. De toutes les peurs au sujet de la montée de l’antisémitisme fasciste en Europe, aucun dirigeant ne mentionne jamais les fascistes en Ukraine - sauf Vladimir Poutine, mais il ne compte pas.

    Beaucoup dans les médias occidentaux ont travaillé dur pour présenter la population russophone ethnique de l’Ukraine comme des étrangers dans leur propre pays, comme des agents de Moscou, presque jamais comme des Ukrainiens souhaitant une Ukraine fédérale ni comme des citoyens ukrainiens résistant à un coup d’Etat orchestré depuis l’étranger contre leur gouvernement élu.

    Il y a là presque la joie d’esprit [en français dans le texte -NDT] d’une réunion de classe de bellicistes. Les batteurs de tambours du Washington Post qui incitent à la guerre contre la Russie sont les mêmes éditorialistes qui ont publié le mensonge selon lequel Saddam Hussein avait des armes de destruction massive.

    Pour la plupart d’entre nous, la campagne présidentielle américaine est un monstrueux spectacle médiatique, dans lequel Donald Trump est le méchant. Mais Trump est détesté par ceux qui ont le pouvoir aux États-Unis pour des raisons qui ont peu à voir avec son comportement odieux et ses opinions. Pour le gouvernement invisible de Washington, l’imprévisible Trump est un obstacle à sa conception de l’Amérique du 21eme siècle.

    Celle-ci consiste à maintenir la domination des États-Unis et à subjuguer la Russie, et, si possible, la Chine.

    Pour les militaristes à Washington, le vrai problème avec Trump est que, dans ses moments de lucidité, il ne semble pas vouloir une guerre avec la Russie ; il veut parler avec le président russe au lieu de le combattre ; et il dit qu’il veut parler avec le président chinois.

    Au cours du premier débat avec Hillary Clinton, Trump a promis de ne pas être le premier à introduire des armes nucléaires dans un conflit. Il a dit : « Je ne voudrais certainement pas être celui qui fait la première frappe. Une fois que l’alternative nucléaire se produit, tout est fini." Cela n’a pas fait la une des journaux.

    At-il vraiment voulu dire cela ? Qui sait ? Il se contredit souvent. Mais ce qui est clair est que Trump est considéré comme une grave menace pour le statu quo maintenu par la vaste machine de sécurité nationale qui fonctionne aux États-Unis, peu importe qui est à la Maison Blanche.

    La CIA veut qu’il soit battu. Le Pentagone veut qu’il soit battu. Les médias veulent qu’il soit battu. Même son propre parti veut qu’il soit battu. Il est une menace pour les dirigeants du monde - contrairement à Clinton, qui n’a laissé planer aucun doute sur le fait qu’elle est prête entrer en guerre avec la Russie et ses armes nucléaires et avec la Chine.

    Clinton a la formation, comme elle s’en vante souvent. En effet, son dossier est éprouvé. En tant que sénateur, elle a soutenu le bain de sang en Irak. Quand elle a été candidate contre Obama en 2008, elle a menacé de « totalement oblitérer » l’Iran. En tant que secrétaire d’Etat, elle a été complice de la destruction des gouvernements de Libye et du Honduras et mis en route la provocation de la Chine.

    Elle a promis de soutenir une zone d’exclusion aérienne en Syrie - une provocation directe à la guerre avec la Russie. Clinton pourrait bien devenir le président le plus dangereux des États-Unis de toute ma vie - une distinction pour laquelle la concurrence est féroce.

    Sans la moindre preuve, elle a accusé la Russie de soutenir Trump et de pirater de ses e-mails. Ces e-mails, publiés par WikiLeaks, qui nous disent que ce qu’affirme Clinton en privé, dans ses discours aux riches et aux puissants, est le contraire de ce qu’elle dit en public.

    Voilà pourquoi faire taire et menacer Julian Assange est tellement important. En tant qu’éditeur de WikiLeaks, Julian Assange connaît la vérité. Et permettez-moi de rassurer ceux qui sont inquiets, il va bien, et WikiLeaks fonctionne sur tous les cylindres.

    Aujourd’hui, la plus grande accumulation de forces dirigées par les Américains depuis la Seconde Guerre mondiale est en cours - dans le Caucase et l’Europe orientale, à la frontière avec la Russie, en Asie et dans le Pacifique, où la Chine est la cible.

    Gardez cela à l’esprit quand le cirque de l’élection présidentielle atteindra son point final le 8 Novembre, Si la gagnante est Clinton, un chœur grec de commentateurs écervelés va célébrer son couronnement comme un grand pas en avant pour les femmes. Aucun d’eux ne mentionnera les victimes de Clinton : les femmes de Syrie, les femmes d’Irak, les femmes de Libye. Aucun d’eux ne mentionnera les exercices de défense civile menées en Russie. Aucun d’eux ne rappellera Edward Bernays et ses "flambeaux de la liberté".

    L’attaché de presse de George Bush, avait un jour appelé les médias, des "facilitateurs complices".

    Venant d’un haut fonctionnaire travaillant dans une administration dont les mensonges, permis par les médias, ont causé tant de souffrances, cette description est un avertissement de l’histoire.

    En 1946, le procureur du Tribunal de Nuremberg a déclaré à propos des médias allemands : « Avant chaque agression majeure, ils ont lancé une campagne de presse calculée pour affaiblir leurs victimes et pour préparer psychologiquement le peuple allemand à une attaque. Dans le système de propagande, ce sont la presse quotidienne et la radio qui furent les armes les plus importantes."
    [Traduction : Bertrand Riviere - BNB] 

    Source : John Pilger

    https://gaideclin.blogspot.fr

  • Ex-Yougoslavie – Slobodan Milosevic disculpé, tandis que l’OTAN passe à autre chose
    http://vilistia.org/archives/11296

    Par Neil Clark le 06 août 2016 Balkans Europe Me Vergès gagne son procès post mortem Manifestation d’hommage à Slobodan Milosevic – Cimetière de Pozarevac – 10 mars 2007 La disculpation, par le TPIY, de feu Slobodan Milosevic, ancien président … Lire la suite →

    #BALKANS_-_GENERAL

  • Massacre de Srebrenica : Radovan Karadzic condamné à 40 ans de prison par le TPIY

    RFI :
    Radovan Karadzic, jugé pour les massacres de la guerre de 1992-95 en ex-Yougoslavie, est condamné à 40 ans de prison par le TPIY
    Président de la Republika Srpska durant la guerre de Bosnie, inculpé par le TPIY en 1995, finalement arrêté à Belgrade en juillet 2008, Radovan Karadzic était inculpé de crimes de guerre, crimes contre l’humanité et crime de génocide pour le cas spécifique du massacre de Srebrenica, en juillet 1995. L’enjeu ce de procès était essentiel : Karadzic n’était pas un chef de guerre, mais l’instigateur du nettoyage ethnique pratiqué par les milices serbes de Bosnie. Le procès de Slobodan Milosevic ayant été interrompu par le décès de l’accusé, en mars 2006, Karadzic devient le premier responsable politique reconnu coupable de génocide depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.

    Juillet 1995. Des milliers d’hommes et garçons musulmans sont exterminés en Bosnie-Herzégovine. Le procès du commanditaire Radko Mladic vient de nouveau d’être reporté. Sine die. (MAJ à la fin de l’article)
    1995. Le génocide au Rwanda à peine terminé, l’horreur se répète, en Europe cette fois (ex-Yougoslavie). En Bosnie, des hommes sont éliminés à cause de leur religion, ils seraient au moins 8 000. Les maris, fils, pères, frères sont exterminés en fonction de leur sexe et de leur appartenance à l’Islam. Les femmes sont violées. Le but : exterminer la population musulmane. Il s’agit du pire massacre en Europe depuis la seconde guerre mondiale.

    http://sanstransition.tumblr.com/post/23284899365/srebrenica-1995-un-g%C3%A9nocide-en-europe

  • L’implication de la France (+USA, UK et ONU) dans le génocide de Srebrenica selon Florence Hartmann, une journaliste au Monde

    http://www.lesoir.be/933124/article/actualite/monde/2015-07-10/etats-unis-france-et-grande-bretagne-ont-donne-leur-accord-au-massacre-srebre

    Le 11 juillet 1995, 8.000 hommes et adolescents étaient exécutés par les forces du général Mladic. Un massacre qui ne doit rien au hasard, révèle la journaliste Florence Hartmann, 20 ans plus tard.

    Srebrenica se trouve dans une vallée verdoyante, en Bosnie orientale, au milieu des montagnes qui entourent la rivière Drina. Mais il y a 20 ans, le 11 juillet 1995, Srebrenica se transforme en véritable enfer. Les forces bosno-serbes, dirigées par le général Ratko Mladić, s’emparent de cette enclave musulmane, séparent les hommes et les femmes et massacrent, dans les jours qui suivent, tous les hommes âgés entre 16 et 60 ans. Au total, cela représente 8.372 victimes, dont les corps sont enterrés dans des charniers. La « lâcheté » et le « dysfonctionnement onusien » sont pointés du doigt pour ce véritable massacre, reconnu comme génocide par le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie.

    Que s’est-il passé ? Srebrenica avait pourtant été décrétée « zone protégée » par le Conseil de sécurité des Nations Unies. De son côté, l’Otan avait reçu l’obligation de défendre l’enclave coûte que coûte et un bataillon de Casques bleus néerlandais y avait été envoyé pour protéger la zone. Comment un tel massacre a-t-il pu avoir lieu sous le nez des grandes puissances européennes ?

    Longtemps considéré comme une « erreur » de l’Occident, le génocide de Srebrenica aurait, en réalité, eu l’aval de la France, de la Grande-Bretagne et des États-Unis, selon la journaliste Florence Hartmann, ancienne journaliste du Monde, qui publie  « Le sang de la realpolitik. L’Affaire Srebrenica ». Il représentait le meilleur moyen d’en finir avec la guerre de Bosnie. Les trois grandes puissances n’auraient donc pas hésité à sacrifier plus de 8.000 hommes et adolescents pour obtenir la paix…

    Pis, le général néerlandais Onno van der Wind vient de confirmer un élément glaçant mettant directement en cause les Nations Unies, peut-on lire dans le quotidien suisse Le Temps. Bien que ce sont les soldats de Mladić qui ont transporté les victimes en autocars pour les exécuter, l’Onu leur aurait fourni près de 30.000 litres d’essence pour mener à bien leur opération et alimenter les bulldozers qui allaient creuser les fosses communes.

    Garder la face
    En réalité, la France, les États-Unis et la Grande-Bretagne se sont rendu compte que le président yougoslave, Slobodan Milosevic, refuserait catégoriquement l’idée des Occidentaux sur le partage de la Bosnie, qui veulent que les Serbes détiennent 49 % du pays. Sauf, peut-être, si les enclaves musulmanes (dont fait partie Srebrenica) ne reviennent aux mains des Serbes.

    (...)
    Mais pour résumer, le sacrifice de Srebrenica était nécessaire pour que cette interminable guerre prenne fin, mais également pour que les trois grandes puissances mondiales puissent « sauver la face » et diminuer les pertes occidentales...(...)

  • Les #Balkans et l’#Europe

    Où en est-on dans les Balkans, vingt ans après les guerres yougoslaves et près d’une décennie après la disparition de la Yougoslavie ? Quelles perspectives l’Union européenne offre-t-elle aux Etats successeurs de l’ancienne fédération, aujourd’hui assagis ? En 2001 le géographe Michel Roux, spécialiste des minorités nationales de Yougoslavie, posait ces mêmes questions dans un contexte encore incertain, dix ans seulement après les premières proclamations d’indépendance et le début de la guerre en Croatie ; les armes s’étaient tues mais la Yougoslavie agonisante de Slobodan Milosevic refusait encore la perte du Kosovo et la sécession du Monténégro. M. Roux écrivait dans la revue Hérodote : « Les Balkans sont entrés en 1991 dans une crise majeure, la troisième du XXe siècle. Comme lors des deux précédentes (1912-1918, 1941-1945), des frontières ont été changées, des populations massacrées ou déplacées de force, et les dégâts humains et matériels ont été énormes. Autre similitude, le p...

    Des confins aux voisins. Les relations de l’UE avec les Balkans au prisme des espaces intermédiaires [Résumé | Accès restreint]
    Emmanuelle Boulineau
    #Migration et #asile en #Serbie : une européanisation des politiques publiques et associatives ? [Résumé | Accès restreint]
    Clément Corbineau
    Qu’est-ce qu’être macédonien ? Nation, territoire et orthodoxie en République de #Macédoine [Résumé | Accès restreint]
    Goran Sekulovski

    Hommage à Michel Roux

    #Michel_Roux, les Balkans occidentaux et leur intégration européenne [Accès restreint]
    Jean-François Drevet
    Le Bosniaque et le cerisier. Hommage à Michel Roux [Accès restreint]
    Stéphane Rosière
    Crise grecque et géographie [Accès restreint]
    Michel Sivignon

    http://geocarrefour.revues.org/9496
    #revue
    cc @albertocampiphoto

  • Exposed : Globally Renowned Activist Collaborated With Intelligence Firm #Stratfor -
    http://www.occupy.com/article/exposed-globally-renowned-activist-collaborated-intelligence-firm-stratfor

    Quand la défense des intérêts de l’"élite" et la #surveillance et #répression de la #dissidence sont présentées comme des activités de promotion de la #démocratie.

    Serbia’s #Srdja_Popovic is known by many as a leading architect of regime changes in Eastern Europe and elsewhere since the late-1990s, and as one of the co-founders of Otpor!, the U.S.-funded Serbian activist group which overthrew Slobodan Milošević in 2000.

    Lesser known, an exclusive Occupy.com investigation reveals that Popovic and the Otpor! offshoot #CANVAS (Centre for Applied Nonviolent Action and Strategies) have also maintained close ties with a #Goldman_Sachs executive and the private intelligence firm Stratfor (Strategic Forecasting, Inc.), as well as the U.S. government. Popovic’s wife also worked at Stratfor for a year.

    These revelations come in the aftermath of thousands of new emails released by #Wikileaks' “Global Intelligence Files.” The emails reveal Popovic worked closely with Stratfor, an Austin, Texas-based private firm that gathers intelligence on geopolitical events and activists for clients ranging from the American Petroleum Institute and Archer Daniels Midland to Dow Chemical, Duke Energy, Northrop Grumman, Intel and Coca-Cola.

    • Ah c’est marrant, j’ai rencontré récemment son ancien acolyte Ivan Marović, très sympa… je ne crois pas qu’il se soit compromis ? Il n’a pas l’air d’être un vendu, en tout cas :)

  • Le TPIY acquitte en appel l’ex-chef de l’armée yougoslave Momcilo Perisic

    Le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY) a acquitté jeudi en appel l’ancien chef d’état-major de l’armée yougoslave Momcilo Perisic, condamné en première instance à 27 ans de prison notamment pour avoir « aidé et encouragé » l’armée des Serbes de Bosnie (VRS) à tuer et persécuter les musulmans de Bosnie.

    Le juge Theodor Meron a en conséquence ordonné (...) la « libération immédiate » de M. Perisic, 68 ans, un des principaux collaborateurs de Slobodan Milosevic, l’ancien président yougoslave mort dans sa cellule à La Haye en 2006.

    Cet acquittement signifie qu’aucun haut responsable yougoslave n’aura au final été condamné par le TPIY pour des crimes commis en Bosnie lors des conflits qui ont déchiré l’ex-Yougoslavie au début des années 90.

    http://www.lorientlejour.com/category/Derni�res+Infos/article/802977/Le+TPIY+acquitte+en+appel+lex-chef+de+larm.html

  • Revolution U - By Tina Rosenberg | Foreign Policy
    http://www.foreignpolicy.com/articles/2011/02/16/revolution_u

    Très intéressant ; la #non-violence comme tactique, ça ne s’improvise pas, mais ça peut s’enseigner ; on connaît les précurseurs, de Gandhi à la lutte anti-#apartheid, et les militants d’aujourd’hui (#Egypte...)

    Les anciens d’Otpor (#Serbie) ont formé CANVAS :

    Center for Applied NonViolent Action and Strategies, an organization run by young Serbs who had cut their teeth in the late 1990s student uprising against Slobodan Milosevic. After ousting him, they embarked on the ambitious project of figuring out how to translate their success to other countries.

    Ils font maintenant des ateliers de formation pour des militants de 50 pays. L’article raconte par le menu un de ces ateliers en #Birmanie, mais cite aussi le #Liban, la #Georgie, etc.