person:sophie gautier

  • Retour sur la soirée déc‐ouverte LinuxFr.org, numéro 3
    https://linuxfr.org/news/retour-sur-la-soiree-dec-ouverte-linuxfr-org-numero-3

    La « soirée déc-ouverte LinuxFr.org » numéro 3, c’était le jeudi 13 avril 2017 dans les locaux de XWiki (merci Ludo !), avec bouffe et boisson, et une ambiance et un cadre de « bienveillance impitoyable » (pas de « violence complaisante »).

    La deuxième partie de cet article présente une petite synthèse, humble et tardive, de l’évènement.

    DemocracyOS, par Caroline Corbal, Laure Kassem, Sophie Gautier

    DemocracyOS France est une association qui défend et promeut le logiciel DemocracyOS, qui est une plateforme de prise de décision démocratique. Le logiciel a été créé suite à un mouvement citoyen en Argentine. L’association a travaillé, entre autres, avec la ville de Nanterre qui souhaitait mettre en place une campagne de concertation. L’association souhaite développer un écosystème d’institutions publiques ou (...)

  • S’il te plait, dessine-moi un modèle libre | Without Model
    http://www.withoutmodel.com/bastien-guerry/sil-te-plait-dessine-moi-modele-libre

    En prévision d’Open Experience le 6 mars sur les modèles économiques du logiciel libre, Bastien Guerry a joué au Petit Prince. Dans le rôle de Saint-Exupéry : Sophie Gautier (The Document Foundation qui est derrière Libre Office) et Laurent Séguin (AFUL). S’il te plait, dessine moi un modèle libre.
    Quel est votre modèle économique favori autour du logiciel libre ?

    • Un écosystème dans lequel les utilisateurs participent au développement du logiciel : à travers des entreprises qui reversent le code au projet, à travers un financement direct de la structure pour ce qui n’est pas du code.

      C’est un des points qui m’intéresse le plus : comment financer (en temps ou argent, ce qui revient souvent au même) les développements des choses qui ne sont pas du « code fonctionnel », et qui n’arrivent donc jamais à s’intégrer dans les besoins immédiats d’un client.

      Les « entreprises [ou indé] qui reversent le code au projet » le font à mon humble avis, 99,5% du temps, sur des fonctionnalités précises qu’ils ont développé au cours d’un projet avec un client. Mais quand il s’agit de refaire l’ergonomie d’une interface, de refondre le ou les sites de la communauté, de changer de logo : c’est toujours en plus, à côté, ailleurs.

      Hors s’il n’y a pas (ou plus), de barbu⋅e⋅s, sans famille, prêt⋅e⋅s à faire tout ça gentillement bénévolement en étant sur l’ordi jusqu’à 4h du mat’, ou en ne faisant que ça du week-end : ça ne se fait pas. Ou alors ça avance de 2cm par an.

      On peut à la fois avoir sincèrement envie d’aider à améliorer un logiciel, et en même temps pas du tout envie que l’informatique, le hack, nous bouffe la vie quotidienne : c’est mon cas, et je suis sûr que c’est le cas de plein d’autres.

      Je pense qu’il faut trouver des manières de fonctionner (modèle éco ou pas, je ne sais pas, peu importe les mots), qui permettent de participer à toutes les améliorations, pas juste celles fonctionnelles, tout en pouvant vivre décemment au quotidien.

      Le bénévolat ça va 5min, mais surtout le bénévolat est souvent (pas toujours, mais souvent) la face caché de quelqu’un qui a les moyens de ce bénévolat : parce qu’à côté il a accumulé autrement assez d’argent, ou de conditions matérielles, pour vivre correctement tout en faisant ce bénévolat. Je préfère souvent le modèle coopératif au bénévolat associatif.

      (Ce qui peut être en lien avec http://seenthis.net/messages/233534 où il dit que dans les pays en dev, il y a moins de contribs aux LL que dans les pays OCDE : il faut pouvoir vivre correctement avant. Sauf que moi je dis la même chose pour ce qui se passe à l’intérieur d’un pays développé, entre les gens ayant les moyens de… et les autres.)

      cc @aude_v, pour ce qui est du bénévolat, de la reconnaissance du travail, etc. :)