person:sophie montel

  • L’ex-FN Sophie Montel se met à table et balance sur le système Le Pen
    https://www.nouvelobs.com/politique/20190305.OBS1214/l-ex-fn-sophie-montel-se-met-a-table-et-balance-sur-le-systeme-le-pen.htm

    On se demande presque comment Sophie Montel est restée près de trente ans dans ce parti, le FN devenu Rassemblement national, où « tout le monde n’est pas fou mais où tous les fous sont ». De l’organisation d’un système pour capter les fonds européens au profit du parti, aux histoires de fesses entre les uns et les autres, tout y passe. Au risque, à certains moments, de tomber dans un style crapoteux, que l’auteure dit assumer parfaitement.

    La fin des boules puantes pour Marine Le Pen et Florian Philippot ? Rien n’est moins sûr. Sophie Montel collabore pleinement avec la justice dans le cadre de l’enquête qui cible l’utilisation de fonds européens par le FN (voir extrait n° 1), et qui a entraîné une quinzaine de mises en examen, dont celle de Marine Le Pen. Au total, 16 députés et 54 contrats de collaborateurs parlementaires sont visés par l’enquête, pour un préjudice évalué par le Parlement européen à 6,8 millions d’euros entre 2009 et 2017.

    #extreme_droite #France
    #paywall

    • En matière de vengeance, Sophie Montel a déjà fait preuve de son efficacité. En mars 2017, elle dénonçait dix-neuf de ses collègues qui employaient, selon elle, des permanents de leurs partis comme assistants parlementaires à Strasbourg. Soupçonnés, trois ministres MoDem, dont François Bayrou, avaient été forcés à la démission en juin.

      Dans le livre, l’élue réaffirme que Marine Le Pen a mis en place un système de prise en charge financière des permanents du FN par le Parlement européen. Des accusations qu’elle a déjà eu l’occasion de porter en juin 2018 devant l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF). Lors d’un séminaire en juillet 2017, Marine Le Pen aurait également suggéré d’avoir recours aux assistants parlementaires pour former une cellule « argumentaires » du parti. « Déjà qu’ils ne foutent rien au Parlement européen et vu comme ils sont payés, ils peuvent bien faire ça, non ? », se serait exclamée la cheffe.

      Marine Le Pen assure n’avoir « rien à foutre » de la sortie du livre
      Sophie Montel raconte avoir cru en Marine Le Pen après sa prise de contrôle du parti en 2011. « Les cassures » remonteraient à 2015, selon celle qui était alors proche de Florian Philippot. Quelques mois avant le bureau politique de mai 2015 qui exclut Jean-Marie Le Pen du parti, une réunion se serait tenue à Bruxelles au cours de laquelle Philippot et son frère Damien auraient mis la pression sur Marine Le Pen pour qu’elle lâche son père.

      « Le marché est clair. Elle choisira les deux frères », écrit Sophie Montel. Mais la présidente du FN « se retournera aussitôt contre Florian Philippot […]. Difficile de se regarder dans un miroir après un tel coup ». Dès lors, les anciens mégrétistes et identitaires prennent plus de place dans le parti. Y compris Marion Maréchal que Marine Le Pen craindrait. Quand elle « est là, la tante ne cesse de guetter ses réactions, elle s’inquiète de la moindre contrariété qui pourrait chiffonner sa chère nièce […], parfois presque gênée par le débordement d’intérêt en public », raconte Sophie Montel.

      Florian Philippot, dont on apprend qu’il a enregistré clandestinement le dernier bureau exécutif auquel il assistait, est lui aussi amplement critiqué. La députée raconte que la création des Patriotes au sein du FN aurait bel et bien eu pour objectif de précipiter son départ. Ce dont l’accusaient ses détracteurs en interne. Le 21 septembre 2017, après qu’il a annoncé sa démission du FN sur France 2, Sophie Montel, qui le trouve émouvant, l’appelle. Il lui aurait répondu : « tu y as cru, alors j’ai bien joué la comédie ! » Ce qu’il dément.

      Contacté par Le Parisien, Florian Philippot évoque « un livre écrit dans l’aigreur ». L’entourage de Marine Le Pen assure, lui, n’avoir « rien à foutre » de la sortie du livre : « On ne le prendra même pas pour caler un meuble. »

      source : www.leparisien.fr

  • Mélenchon et la dictature macronienne ...
    Perquisition filmée en direct
    https://www.facebook.com/JLMelenchon/videos/1389245074542796
    #agression_politique #opération_d'intimidation #dictature_en_marche #justice_politique
    https://www.francetvinfo.fr/politique/la-france-insoumise/jean-luc-melenchon-vise-par-une-perquisition-a-son-domicile-dans-le-cad

    Pablo Iglesias :

    Le jour où Macron fait face à la crise de son gouvernement, la police se présente chez @JLMelenchon, leader de l’opposition parlementaire. Du jamais vu en Europe. Tout mon soutien aux camarades insoumis.

    • Coup de force policier, judiciaire et politique contre Jean-Luc Mélenchon et la France insoumise

      Ce mardi 16 octobre, aux aurores, le parquet de Paris, qui agit sous les ordres directs de la ministre de la justice a déclenché une opération d’ampleur contre Jean-Luc Mélenchon, la France insoumise, le Parti de Gauche et tous les anciens assistants du président du groupe de la France insoumise.

      Cette attaque sur la base d’éléments fantaisistes. Il s’agit d’une part d’une dénonciation d’une élue d’extrême-droite, Sophie Montel, qui avouait elle-même qu’elle n’était pas sérieuse. Elle parlait en effet d’un » pied de nez « .

      Concernant les comptes de campagne pour l’élection présidentielle de 2017, la commission nationale des comptes de campagne a validé le 13 février 2018 les comptes de Jean-Luc Mélenchon sans aucune irrégularité. Ce n’est pas le cas pour ceux d’Emmanuel Macron pour lequel des irrégularités ont été notées. Afin de prouver publiquement son honnêteté, Jean-Luc Mélenchon a demandé le 8 juin 2018 le rééxamen de tous les comptes de campagne.

      Emmanuel Macron et ses proches n’ont pas à souffrir ces persécutions. Pourtant, ils ont bénéficié de dons irréguliers pour leur campagne présidentielle. Le président de la République a aussi profité d’importantes ristournes de ses amis pour diverses prestations. Pourquoi aucune enquête préliminaire n’a été ouverte ? Pourquoi le président de la CNCCFP a passé son temps à défendre le compte de monsieur Macron ? Cela a-t-il un rapport avec son augmentation de salaire de 57% en juin 2018 ?

      https://lafranceinsoumise.fr/2018/10/16/coup-de-force-policier-judiciaire-et-politique-contre-jean-luc-mel

      « Premier jour du nouveau gouvernement : perquision au siège de la LFI et du Parti de gauche et au domicile de tous les responsables du mouvement. »

      « En ce moment, tous ceux qui ont travaillé avec moi ou qui ont été proches de moi ces dernières années subissent une perquisition. On leur prend leurs téléphones, on leur prend leurs ordinateurs. Voici les débuts du nouveau ministre de l’Intérieur, et de la ministre de la Justice. Voilà ce qu’ils sont en train de faire pour intimider et faire peur »

      « Ce n’est pas de la justice, ce n’est pas de la police. Nous ne méritons pas un déploiement pareil. On croirait l’arrestation de je ne sais pas quoi, d’un gang, d’une bande » ...

      Jlm

    • À la suite des perquisitions qui ont eu lieu mardi matin aux sièges de La France insoumise (LFI) et du Parti de gauche, ainsi que chez Jean-Luc Mélenchon et d’anciens assistants du député LFI, le député de la Somme (LFI) François Ruffin a tenu à réagir vigoureusement via un communiqué. En préambule, il dit « (son) profond sentiment d’injustice » avant de charger, sans le nommer, le président de la République Emmanuel Macron. « Il y a un homme qui a mené sa campagne main dans la main avec les maîtres de la presse, les maîtres des télécoms, les maîtres du médicament, tout le CAC40 réuni, qui baigne dans les affaires comme un requin en eaux troubles, il y a un homme qui a profité du ministère de l’Économie (…), pour lancer sa campagne présidentielle sur les deniers publics, il y a un homme qui s’est entouré de ministres, de collaborateurs, gavés de stock-options, d’affairistes de l’immobilier, de champions du conflit d’intérêts, il y a un homme qui, retour sur investissement, fait des lois sur mesure pour ses amis financiers (…). Et qui vient-on poursuivre ? Le groupe qui, aujourd’hui, à l’Assemblée et en dehors, défend les gens contre l’argent. C’est tellement évident. Tellement deux poids, deux mesures. Tellement une disproportion de moyens pour des queues de cerises, quand, dans le cas Benalla, la police trouve porte close le soir et revient gentiment le lendemain, une fois l’appartement nettoyé . » François Ruffin poursuit sa diatribe en regrettant l’impunité dont jouit, à ses yeux, le groupe Sanofi puis conclut en adressant un message aux « Républicains de ce pays » : « On peut apprécier ou non Jean-Luc Mélenchon. On peut apprécier ou non la France insoumise. Et je ne suis pas, loin de là, le plus « corporate » des députés FI. Mais le souci, pour moi, n’est plus là (…). C’est la question démocratique qui est désormais posée. Et de cette épreuve, avec le peuple, avec les gens, je suis convaincu que nous sortirons plus forts . »

      http://www.courrier-picard.fr/142711/article/2018-10-16/perquisitions-chez-les-insoumis-francois-ruffin-crie-linjustice-et-c
      https://fr-fr.facebook.com/FrancoisRuffin80/posts/1045547625626774?__tn__=K-R

  • Sophie Montel, l’« iconoclaste », est mise au ban du #Front_national
    https://www.mediapart.fr/journal/france/080917/sophie-montel-l-iconoclaste-est-mise-au-ban-du-front-national

    L’élue comtoise, proche de #Florian_Philippot, est officiellement démise de la tête du groupe FN au conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté. Problèmes de discipline pour les uns, guerre des clans pour les autres ; la polémique fait tache en cette période de refondation du FN. Sophie Montel © Capture d’écran i-télé

    #France #Bourgogne-Franche-Comté #Nicolas_Bay

  • #Front_national : Sophie Montel, « iconoclaste » est mise au ban
    https://www.mediapart.fr/journal/france/080917/front-national-sophie-montel-iconoclaste-est-mise-au-ban

    L’élue comtoise, proche de #Florian_Philippot, est officiellement démise de la tête du groupe FN au conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté. Problèmes de discipline pour les uns, guerre des clans pour les autres ; la polémique fait tache en cette période de refondation du FN. Sophie Montel © Capture d’écran i-télé

    #France #Bourgogne-Franche-Comté #Nicolas_Bay

  • FN : Sophie Montel, « iconoclaste » mise au ban
    https://www.mediapart.fr/journal/france/080917/fn-sophie-montel-iconoclaste-mise-au-ban

    L’élue comtoise, proche de #Florian_Philippot, est officiellement démise de la tête du groupe FN au conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté. Problèmes de discipline pour les uns, guerre des clans pour les autres ; la polémique fait tache en cette période de refondation du FN. Sophie Montel © Capture d’écran i-télé

    #France #Bourgogne-Franche-Comté #Front_national #Nicolas_Bay

  • Sophie Montel, « iconoclaste » mise au ban du FN
    https://www.mediapart.fr/journal/france/080917/sophie-montel-iconoclaste-mise-au-ban-du-fn

    L’élue comtoise, très proche de #Florian_Philippot, est officiellement démise de la tête du groupe FN au conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté. Problèmes de discipline pour les uns, guerre des clans pour les autres ; la polémique est en tout cas du plus mauvais effet en cette période de refondation du #Front_national. Sophie Montel © Capture d’écran i-télé

    #France #Bourgogne-Franche-Comté #Nicolas_Bay

  • Ces sept affaires qui minent le projet de moralisation promis par Emmanuel Macron RTS - Didier Kottelat, avec agences - 1 Juin 2017
    http://www.rts.ch/info/monde/8665648-ces-sept-affaires-qui-minent-le-projet-de-moralisation-promis-par-emmanu

    La moralisation de la vie politique est l’une des grandes promesses de campagne d’Emmanuel Macron. Mais à peine investi, le nouveau président français voit son projet mis à mal par plusieurs affaires éclaboussant ses proches. Tour d’horizon.

    DEUX MINISTRES DANS LA TOURMENTE

    1) Richard Ferrand, le ministre « qui mêle vie publique et affaires privées »

    C’est la principale épine dans le pied du nouveau président français, qui a fait de la moralisation de la vie politique son cheval de bataille : Richard Ferrand - ancien du Parti socialiste, premier parlementaire à avoir rallié Emmanuel Macron en 2016, catapulté secrétaire général d’En marche puis nommé ministre de la Cohésion des territoires - fait aujourd’hui face à une enquête préliminaire sur ses activités passées ouverte par le parquet de Brest.

    Le 24 mai, c’est le Canard enchaîné qui lance la première flèche https://www.rts.ch/info/monde/8648165-le-ministre-francais-ferrand-epingle-dans-une-affaire-qui-tombe-mal-.htm contre celui qui a été l’un des plus proches lieutenants d’Emmanuel Macron durant la campagne présidentielle. En 2011, les Mutuelles de Bretagne, alors dirigées par Richard Ferrand, ont loué des locaux appartenant à une société de sa compagne, révèle l’hebdomadaire satirique.
    La deuxième salve est tirée par Le Monde http://www.lemonde.fr/politique/article/2017/05/30/entre-politique-et-affaires-enquete-sur-le-melange-des-genres-de-richard-fer le 30 mai avec une enquête sur le « mélange des genres » du ministre âgé de 54 ans. Ce dernier « mêle depuis 20 ans vie publique et affaires privées », écrit le journal, qui évoque des contrats accordés par les Mutuelles de Bretagne à des proches, des assistants parlementaires non déclarés, dont le propre fils de l’élu, ou encore un conflit d’intérêts au Parlement.

    >> L’affaire Ferrand fait écho à l’affaire Fillon :
    L’ouverture d’une enquête préliminaire fragilise la défense de Richard Ferrand, qui réfute en bloc les accusations. Interrogé sur ces affaires le 31 mai sur France Inter, il soulignait ne pas être mis en cause par la justice, mais par le « tintamarre médiatique ». Et le ministre d’ajouter que tout ce qu’il a fait dans sa vie professionnelle est « légal, public, transparent ».

    Richard Ferrand peut encore se prévaloir du soutien du Premier ministre Edouard Philippe, même si ce dernier a indiqué avoir « parfaitement conscience de l’exaspération des Français ». Reste que les citoyens auront le dernier mot : le ministre devrait démissionner de son poste s’il perdait l’élection législative dans la 6e circonscription du Finistère, où il brigue un second mandat de député.

    2) Marielle de Sarnez, soupçonnée d’abus de confiance

    De 1999 à son entrée au gouvernement français il y a à peine plus de deux semaines, Marielle de Sarnez, 66 ans, a été députée européenne. La nouvelle ministre des Affaires européennes est sous le coup d’une enquête préliminaire pour « abus de confiance » ouverte le 22 mars dernier, indique Le Parisien http://www.leparisien.fr/politique/assistants-parlementaires-marielle-de-sarnez-visee-par-une-enquete-29-05- lundi 29 mai. En cause : des soupçons d’emplois fictifs concernant son ancienne attachée au Parlement européen.

    C’est une dénonciation de l’eurodéputée Sophie Montel (Front national), elle-même mise en cause pour des faits similaires, qui a mis le feu aux poudres. Celle-ci a signalé le cas de 19 élus français au Parlement européen de tous bords politiques, dont celui de la cofondatrice et vice-présidente du Modem, le parti centriste de François Bayrou.
    Marielle de Sarnez réfute catégoriquement ces accusations et annonce mardi 30 mai avoir porté plainte pour « dénonciation calomnieuse contre Mme Sophie Morel ». Dans un communiqué publié sur Twitter, la ministre précise que son assistante « a fourni un travail assidu » et que son contrat de travail « a été validé et approuvé par le Parlement européen », encadré par des règles « bien plus strictes » que celles en vigueur en France.

    DEUX CANDIDATS AUX LÉGISLATIVES SUSPENDUS

    3) Christian Gerin et ses tweets antisinionistes

    Le journaliste et producteur de télévision Christian Gerin, 62 ans, investi jeudi 11 mai par La République en marche dans la 5e circonscription de Charente-Maritime, a été suspendu dès le lendemain. Cette décision faisait suite à une dénonciation http://www.licra.org/communique-antisemitisme-la-licra-demande-a-emmanuel-macron-de-retirer-linves de la Ligue contre le racisme et l’antisémitisme (Licra) à propos des messages critiques d’Israël et antisionistes - qualifiés d’"antisémites" par la Licra - publiés sur Twitter.

    Saisie de ce cas, la commission d’éthique a décidé de lui retirer l’investiture. « La violence de ses propos ne correspond pas aux valeurs de notre mouvement », indique mercredi 31 mai le service de presse de La République en marche, cité par le site de France 3. http://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/charente-maritime/royan/charente-maritime-candidat-republique-marche-desinvesti Christian Gerin, de son côté, assume ses propos et se défend d’être antisémite, qualifiant les accusations portées à son encontre de « boules puantes » électorales. « Mon hostilité est dirigée contre la politique menée par Israël aujourd’hui », affirme-t-il.

    Reste que, selon la référente départementale du mouvement, citée par le journal Sud-Ouest, http://www.sudouest.fr/2017/05/31/legislatives-en-charente-maritime-christian-gerin-blanchi-par-la-commission Christian Gerin a été blanchi des accusations d’antisémitisme. Sur Facebook, ce dernier continue d’ailleurs à faire campagne avec des affiches faisant figurer la photo d’Emmanuel Macron ainsi que la mention « Soutien au président de la République ». Un autre candidat investi par le Modem, Gérard Potennec, se réclame pourtant lui aussi de la majorité présidentielle.

    4) Pierre Cabaré, condamné à une peine d’inéligibilité

    Candidat dans la 1ère circonscription de Haute-Garonne, dans le Sud-Ouest, Pierre Cabaré, 59 ans, a vu son investiture suspendue par La République en marche le 28 mai. La raison : une vieille peine d’inéligibilité d’un an prononcée en 2003 à la suite du rejet de ses comptes de campagne pour les législatives de 2002. Une peine que le candidat avait omis de mentionner lors de sa demande d’investiture.

    Dans un communiqué, le parti présidentiel rappelle avoir posé comme condition l’absence de peine d’inéligibilité et un casier judiciaire vierge pour faire campagne sous la bannière de La République en marche. Pierre Cabaré - prothésiste dentaire de profession - se justifie en affirmant qu’il ne « connaissait rien », à l’époque, des obligations légales en matière de financement des campagnes électorales. « Je n’ai été remboursé de rien, je n’ai rien coûté à la société », relève-t-il. « Je suis honnête. Aujourd’hui, j’ai des comptes précis, au cordeau », ajoute le candidat

    Le mouvement a décidé mercredi 31 mai de lui retirer officiellement son investiture, annonce France Bleu. https://www.francebleu.fr/infos/politique/toulouse-legislatives-pierre-cabare-en-marche-mais-desinvesti-1496266592 Interrogé, Pierre Cabaré explique pourtant avoir « reçu le feu vert pour continuer la campagne avec les affiches et les logos de La République en marche ». Le candidat était d’ailleurs en campagne mercredi sur le terrain dans sa circonscription.

    TROIS AUTRES CANDIDATS MIS EN CAUSE

    5) Alain Tourret épinglé pour abus d’indemnité

    Alain Tourret est député sortant de la 6e circonscription du Calvados. Elu à l’Assemblée nationale en 2012 sous la bannière du Parti radical de gauche, le maire de Moult-Chicheboville, 69 ans, a été investi par La République en marche pour briguer un nouveau mandat. Dans un article au vitriol publié le 23 mai (lien payant) https://www.mediapart.fr/journal/france/230517/voyage-achat-dune-tele-un-depute-proche-de-macron-abusait-de-son-indemnite , Mediapart pointe du doigt l’utilisation faite par le député de son indemnité représentative de frais de mandat (IRFM).

    Achat d’une télévision, tickets de cinéma, parties de golf, frais dans un Club Med au Sénégal, etc. : Mediapart dresse une liste de dépenses réglées par Alain Tourret avec cette indemnité, censée pourtant couvrir des frais exclusivement liés à son mandat. Le site se base sur des documents issus des « Macron Leaks », le député faisant partie des victimes du piratage ayant visé des proches d’Emmanuel Macron durant la campagne.

    Après un échange avec le déontologue de l’Assemblée nationale, Alain Tourret reconnaît plusieurs « erreurs d’imputation ». Il a mandaté un audit de ses comptes à un expert-comptable, selon son entourage cité par Mediapart. Le député précise avoir remboursé 16’000 euros à la suite de cet examen.

    6) Véronique Avril dépeinte en « propriétaire voyou »

    Lundi 29 mai, Mediapart publie une autre enquête intitulée « A Saint-Denis, la candidate LREM a agi en propriétaire voyou » (article payant) https://www.mediapart.fr/journal/france/290517/saint-denis-la-candidate-lrem-agi-en-proprietaire-voyou . Le site d’information en ligne y révèle les pratiques immobilières problématiques de Véronique Avril, la candidate aux législatives de La République en marche dans la 2e circonscription de Seine-Saint-Denis.

    Cette femme de 50 ans a acheté en 2011 un appartement situé dans un immeuble insalubre, frappé depuis plusieurs années d’un arrêté de péril, ce qui n’est toutefois pas interdit. En revanche, elle a ensuite loué ce bien, « ce qui est en soi illégal » selon Mediapart, qui parle d’un loyer « exorbitant », soit 650 euros par mois pour 23 m2. Interrogé, le députés sortant Mathieu Hanotin (PS) dénonce « un comportement digne d’un marchand de sommeil ».

    Véronique Avril, qui travaille à la mairie de Paris, confirme les faits, mais plaide la bonne foi, indiquant avoir mené des travaux pour 20’000 euros afin de rendre son appartement habitable. Quant au loyer, elle admet qu’il était « sûrement trop haut », mais précise s’être fait « embobiner » par l’agence immobilière qui s’occupait de l’entière gestion de son bien. La candidate n’a pas été condamnée pour ces faits, contrairement à d’autres propriétaires dans le même immeuble, note pour sa part Le Parisien http://www.leparisien.fr/saint-denis-93200/a-saint-denis-tempete-autour-de-la-candidate-en-marche-30-05-2017-7000137 .

    7) Houmria Berrada, condamnée pour falsification de diplôme

    Houmria Berrada est la candidate de La République en marche dans la 2e circonscription du Nord. Problème : cette femme de 34 ans, militante antiraciste, a été condamnée en mars 2011 par le tribunal correctionnel de Lille pour falsification de diplôme, révèle La Voix du Nord https://login.lavoix.com/html/anonymous?unitId=lavoixdunord_www_prod&returnPage=http://www.lavoixdunord.fr%2F170537%2Farticle%2F2017-05-30%2Fcette-condamnati mardi 30 mai. Elle a écopé de huit mois de prison avec sursis pour faux et usage de faux d’un document administratif, ajoute le journal.

    Houmria Berrada, interrogée par La Voix du Nord, se défend vigoureusement, affirmant que la condamnation ne figure pas sur son casier judiciaire, dont elle aurait fourni un extrait à La République en marche. Le comité éthique du mouvement pourrait se pencher sur ce cas, relève son responsable départemental.

    #En_marche #Richard_Ferrand #Marielle_de_Sarnez #mélange_des_genres #abus_de_confiance #Pierre_Cabaré #inéligibilité #Alain_Tourret #Macron_Leaks #Véronique_Avril #Immobilier #marchand_de_sommeil #Houmria_Berrada #falsification_de_diplôme #faux_et_usage_de_faux

  • Florian Philippot : ce que cache le vernis de la « dédiabolisation du FN » - Les Inrocks
    http://www.lesinrocks.com/2017/04/news/florian-philippot-ce-que-cache-le-vernis-de-la-dediabolisation-du-fn

    Le vice-président du Front national a fait entrer au parti des anciens de la gauche souverainiste. C’est ce que révèle Le Monde dans une longue enquête consacrée au plus proche conseiller de Marine Le Pen. C’est lui qui a initié le tournant vers une ligne nationale-républicaine du parti.

    Une formation souverainiste

    Florian Philippot est “le leader d’une petite troupe persuadée de pouvoir couper le parti de son passé et d’en faire une simple formation souverainiste” écrit Le Monde. Pour cette frange de militants, souvent venus de la gauche, c’est l’arrivée au pouvoir de Marine Le Pen et de son bras droit, en 2011, qui marque le début de la véritable histoire du parti, martèle le quotidien.

    Supposé incarner l’aile modérée, il a fait entrer au parti des personnalités diverses, au parcours parfois plus radical que l’on en pourrait le penser. Bertrand Dutheil de La Rochère, bras-droit de Florian Philippot et dirigeant du Rassemblement Bleu Marine, est un ancien communiste. Il a dirigé le MRC de Jean-Pierre Chevènement avant de rejoindre le camp frontiste en 2011. Mais auprès du Monde, il refuse de prendre position quant à l’antisémitisme d’Alain Soral, le conseiller de Marine Le Pen en 2007, plusieurs fois condamné pour contestation ou apologie de crime contre l’humanité.

    “Je n’ai jamais vu Soral, explique-t-il. Je constate juste que David Rachline est directeur de campagne. Quand on me dit que Soral est antisémite, et que David est ou était proche de Soral, je dis : ‘Ah bon ?‘”. Le père du maire de Fréjus était de confession juive.

    Des anciens militants radicaux

    Dans l’équipe proche de Florian Philippot, on trouve aussi Alain Avello. Aujourd’hui président du collectif Racine (qui vise à implanter le parti chez les enseignants), il a milité pour Egalité et Réconciliation, l’association d’Alain Soral.

    “J’ai adhéré un an à Egalité et réconciliation. Je ne suis jamais allé à aucune réunion. Il faut faire le distingo entre le Soral de 2008 et celui d’aujourd’hui. Il avait suscité un certain espoir, il avait un discours social”, affirme-t-il au Monde.

    Pourtant, le polémiste antisémite avait déjà été condamné en 2008 par la cour d’appel de Paris pour incitation à la haine raciale.

    Dans son sillage, on trouve aussi la députée européenne FN Sophie Montel. Dans les années 1990, l’élue a milité pour Terre et peuple, un courant identitaire. Elle aurait même défendu “sans trembler les propos de Jean-Marie le Pen qui affirmait ne pas croire à ‘l’égalité des races’”, explique le quotidien.

    #Linfiltré #PhoneStories #FN

  • Florian Philippot près de la porte de sortie ? Pas si simple | L’Opinion
    http://www.lopinion.fr/edition/politique/florian-philippot-pres-porte-sortie-pas-si-simple-122040

    « Son professionnalisme est reconnu par tous », écrivent les auteurs, convoquant les témoins de la défense, Sébastien Chenu : « C’est le seul à bosser » ; ou Sophie Montel, fan n° 1 : « Il est timide, il n’est pas suffisant. Les militants l’adorent. » Mais il y a aussi ceux de l’accusation. Parfois anonymes, avançant qu’il n’est pas aimé, qu’il est isolé et coléreux. « Gnagnagna, je veux sortir de l’euro » mime « un cadre », tel un enfant capricieux. « Il ne sait pas mettre de liant », juge Jean-Lin Lacapelle, chargé de la mobilisation militante. Ce n’est pas très méchant, mais l’intéressé a répliqué dès lundi matin sur Twitter : « Les bonnes manips et mensonges de campagne ! Florian est et restera un élément incontournable du succès. N’en déplaise aux calomniateurs ! »

    « Si Marine ne remporte pas la présidentielle, il va s’en prendre plein la gueule ! », s’exclame aussi dans le livre Gilbert Collard, menaçant de se présenter au comité central du FN contre Florian Philippot afin de le pousser vers la sortie. Problème : il n’est pas membre du FN et il faut deux ans d’ancienneté pour voter au congrès, qui pourrait avoir lieu fin 2017. « Faut pas écouter toutes les bêtises, ça rend idiot », a réagi le bouillant député du Gard…

    Manipulation. Enfin, il y a cette phrase, citée cette fois par l’AFP : Florian Philippot aurait, il y a quelques mois, confié en privé : « En 2017, le FN, je vais voir comment ça tourne. Je vais pas forcément y rester des années. » Abandonner le FN ? Retourner travailler au ministère de l’Intérieur ? L’intéressé hausse les épaules. « Je ne réponds pas », dit-il à l’Opinion.

    #PhoneStories #Linfiltré #FN

  • Besançon : intervention antifa au meeting de Marine Le Pen
    http://lahorde.samizdat.net/2015/10/31/besancon-intervention-antifa-au-meeting-de-marine-le-pen

    Communiqué de l’Action populaire : En cette soirée du mercredi 28 octobre, la présidente du Front National, Marine Le Pen, est venue animer une réunion publique de soutien à la candidature de Sophie Montel, tête de liste FN pour les prochaines élections régionales en Bourgogne-Franche-Comté. Cet évènement avait pour but implicite de démontrer que Besançon [&hellip

  • Chez Peugeot, le Doubs version précarité, Raphaël Helle, photographe | Mediapart
    http://www.mediapart.fr/portfolios/chez-peugeot-le-doubs-version-precarite

    Dimanche 1er février, une législative partielle dans la quatrième circonscription du Doubs désignera le remplaçant à l’Assemblée nationale de Pierre Moscovici. En 2012, Sophie Montel (FN) avait obtenu 24,47 % des voix. Aux européennes de 2014, le parti d’extrême droite a rassemblé localement 36 % des électeurs. Dans la circonscription d’Audincourt, 22 % des électeurs sont ouvriers. L’usine Peugeot, devenue PSA, y est l’un des principaux employeurs. Sur les chaînes, on croise un jeune qui se dit « esclave » plutôt qu’ouvrier, une femme « résignée », de plus en plus d’intérimaires et de CDD. « Maintenant, c’est quand ? », a tagué un anonyme dans une rue.