person:sophie rabau

  • Trois éclats de trompette ou le son d’un vacarme, par Floriane Laurichesse & Sophie Rabau (été 2017)
    http://www.vacarme.org/article3038.html

    Et si le commencement, c’était le son d’une trompette ? Au bas des pages de ce chantier (regardez), les traits d’un trompettiste se dessinent progressivement sous nos yeux, commencement au ralenti, tellement ralenti que ce n’est plus du temps mais un amoncellement d’instants finalement réunis dans l’image d’un son cuivré. La trompette, sans que nous l’ayons prémédité, est réapparue au fil des textes qui nous parvenaient. Elle est là au pluriel, avec les « trompettes en grand nombre » qui devaient accompagner les rebelles au début de l’insurrection des Égaux initiée par Babeuf. La revoici, quand on parle des commencements musicaux, avec la Habanera de Bizet dont la dernière note est la première (et unique) note de la trompette.

  • saboteur, interpole : un programme d’action littéraire
    http://www.vacarme.org/article2955.html

    Quand on veut arrêter un saboteur, on appelle Interpol. Mais que faire pour devenir soi-même saboteur ou saboteuse ? Il faut interpoler, nous dit Sophie Rabau à la barbe fleurie, la Ned Ludd des lettres classiques, c’est-à-dire introduire anonymement un extrait de texte dans une œuvre à laquelle il n’appartient pas. Interpoler les chefs d’œuvre, les documents administratifs, les textes de loi, les discours de campagne. Évidemment ça risque de tout faire péter : plus de textes sacrés, plus de sources sûres, plus de discours autorisés, plus de pureté aux mots de la tribu, plus de sens obvie. C’est donc reparti pour une nouvelle saison de sabotages tous azimuts. Mais que fait la police ? que fait l’Académie ?

    #sabotage_littéraire