person:stéphane

  • Egypt’s Former President Morsi Dies in Court : State TV | News | teleSUR English
    https://www.telesurenglish.net/news/Egypts-Former-PresidentMorsiDies-in-Court-State-TV-20190617-0010.htm

    Egypt’s former President Mohamed Morsi died after fainting during a court hearing.

    Former Egyptian President Mohamed Morsi has died in court, state television reported Monday.

    It said Morsi had fainted after a court session and died afterward. He was pronounced dead at 4:50 pm local time according to the country’s public prosecutor.

    “He was speaking before the judge for 20 minutes then became very animated and fainted. He was quickly rushed to the hospital where he later died,” a judicial source said.

    “In front of Allah, my father and we shall unite,” wrote Ahmed, Morsi’s son on Facebook.

    Turkish President Tayyip Erdogan paid tribute to Morsi saying, "May Allah rest our Morsi brother, our martyr’s soul in peace.”

    According to medical reports, there were no apparent injuries on his body.

    Morsi, who was democratically elected after the popular ouster of Hosni Mubarak, was toppled by the military led by coup leader and current President Abdul-Fattah el-Sissi in 2013 after protests against his rule.

    “We received with great sorrow the news of the sudden death of former president Dr. Mohamed Morsi. I offer my deepest condolences to his family and Egyptian people. We belong to God and to him we shall return,” Qatari Emir Sheikh Tamim bin Hamad Al Thani wrote on Twitter.

    The United Nations spokesperson Stephane Dujarric offered condolences to his supporters and relatives.

    State television said Morsi, who was 67, was in court for a hearing on charges of espionage emanating from suspected contacts with the Palestinian Islamic Resistance Movement Hamas, which controls the Gaza strip that is under blockade by the current Egyptian government and Israel.

    He was facing at least six trials for politically motivated charges according to his supporters. The former president was also serving a 20-years prison sentence for allegedly killing protesters in 2012.

    Morsi was suffering from various health issues including diabetes and liver and kidney disease. During his imprisonment, he suffered from medical neglect worsened by poor prison conditions.

    Mohammed Sudan, a leader of the Muslim Brotherhood, said that Morsi’s death was "premeditated murder” by not allowing him adequate health care.

    "He has been placed behind [a] glass cage [during trials]. No one can hear him or know what is happening to him. He hasn’t received any visits for months or nearly a year. He complained before that he doesn’t get his medicine. This is premeditated murder. This is a slow death,” Sudan said.

    Morsi was allowed 3 short visits in 6 years. One in November 2013 after being forcibly disappeared for 4 months, and another in June 2017 when only his wife and daughter were allowed, and the third in September 2018 with security official recording the whole conversation.
    — Abdelrahman Ayyash (@3yyash) June 17, 2019

    #Égypte #islamisme #prison

  • « Prolifération » de moustiques tigre : le « spécialiste » était vendeur de répulsifs | Justine Brabant et Juliette Gramaglia
    https://www.arretsurimages.net/articles/proliferation-de-moustiques-tigre-le-specialiste-etait-vendeur-de-re

    Une flopée de titres anxiogènes sur la prolifération du moustique tigre sont parus dans la presse française depuis plus d’un mois. Derrière nombre de ces articles : la campagne efficace d’un site internet, « Vigilance moustiques »... qui est en réalité la vitrine d’une marque d’anti-moustiques. Plusieurs médias alertent pourtant, depuis 2015, sur ce mélange des genres. Source : Arrêt sur images

  • Article indigent compte tenu de la carrière incroyable de ce géant... très triste... à suivre...

    Le chanteur et pianiste Dr John est mort à l’âge de 77 ans
    Radio Canada, le 6 juin 2019
    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1175140/dr-john-chanteur-mort-deces-nouvelle-orleans

    Do you know the Dr ? Dr John ? Mac Rebennack ? Such a night... (1976)
    https://www.youtube.com/watch?v=SCRrXZP8b0I

    Dr. John Collection on Letterman, 1982-2008
    https://www.youtube.com/watch?v=VCFRKWnl-_I

    Et collection de duos ci-dessous...

    #Musique #Dr_John #Nouvelle_Orleans

  • Spatial militaire, la France passerait-elle à l’offensive ?
    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/spatial-militaire-la-france-passerait-elle-a-l-offensive-819012.html


    Quelles armes du futur pour la France dans l’espace
    © NASA NASA / Reuters

    Face à aux menaces dans l’espace, la France pourrait changer de doctrine. Dans un contexte de légitime défense, elle pourrait passer en mode offensif. Ce sera l’un des thèmes abordés lors du Paris Air Forum, organisé par La Tribune et qui se déroulera le 14 juin à la Maison de la Mutualité. Le général Michel Friedling Commandant du Commandement interarmées de l’espace, Caroline Laurent, la directrice de la Stratégie de la DGA, Stéphane Trompille, député de l’Ain et membre de la commission de la défense nationale et des forces armées et, enfin, Riadh Cammoun, VP Public and Regulatory Affairs de Thales Alenia Space débattront sur le thème « Spatial militaire, quelle doctrine pour la France ».

    Tic-tac, tic-tac, tic-tac... D’ici au 14 juillet, Emmanuel Macron va livrer dans un discours, qui doit faire date, la nouvelle stratégie spatiale de la France. Car le président s’intéresse de très près à ce dossier stratégique. "La France y a toujours été précurseur, y compris dans le domaine de la défense", avait-il rappelé le 13 juillet dernier dans les jardins de l’Hôtel de Brienne. "L’espace est un véritable enjeu de sécurité nationale, avait-il d’ailleurs expliqué_. C’est pourquoi je veux que nous définissions, au cours de la prochaine année, une stratégie spatiale de défense_". Tout le monde s’est donc mis au travail dans le dernier semestre 2018, a rendu la copie en fin d’année et ­attend désormais la parole présidentielle.

    Un discours était prévu en début d’année puis reporté en raison du mouvement des « Gilets Jaunes » et du Grand débat national. D’une façon générale, cette nouvelle stratégie est censée "dessiner une ambition pour nos forces armées à l’horizon 2040 avec des jalons très clairs et très cadrés de cette montée en puissance qui est proposée au président de la République", avait expliqué en décembre Hervé Grandjean, le conseiller pour les affaires industrielles au cabinet de Florence Parly. Aujourd’hui, on y est presque.

    Emmanuel Macron doit répondre à la question brûlante : la France va-t-elle changer de doctrine dans l’espace ? C’est fort possible. "La militarisation [de l’espace, ndlr] n’est pas forcément contradictoire avec les principes édictés par le Traité sur l’espace. (...) Le principe de légitime défense continue à s’appliquer", avait laissé entendre Hervé Grandjean. Faut-il rappeler également que la France a su faire évoluer ces dernières années sa doctrine dans le domaine cyber, un espace où elle ne s’interdit plus d’être offensive... Des indices qui laissent à penser que la France pourrait riposter face à des menaces venues de l’espace ou de la Terre pour détruire ou parasiter ses capacités spatiales. Car, comme l’avait affirmé à l’Assemblée nationale le chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), le général Philippe Lavigne, "si nous perdons la guerre dans l’espace, nous perdrons la guerre tout court".

  • @philippe_de_jonckheere me conduisant à refoutre le nez dans le bordel qui règne dans mes disques de stockage, je sui parvenu à arracher au quasi néant (ça vieillit très mal, les DVDs, et ce que je cherchais datait de 2003 et 2007) le deuxième numéro de Chutes que je croyais paumé définitivement.
    Un fichier qu’avait pas le bon nom, dans un tiroir qu’avait pas le bon nom, dormait dans un DVD avec rien d’écrit dessus.
    Bref, afin que ça n’arrive plus, je me suis dit que le meilleur moyen de le sauvegarder vraiment était de le foutre sur tous vos disques durs. Comme ça, si je le reperds, je pourrai vous le demander.

    C’est là : http://www.le-terrier.net/chutes

    avec Céline Guichard, Philippe De Jonckheere, Antoine Ronco, Dr. C., Jean-Luc Guionnet, Mardi Noir, Bertoyas, Stéphane Batsal, Alain Hurtig

  • La capitale du bruit
    https://www.nova-cinema.org/prog/2019/172-folk-on-film/varia/article/la-capitale-du-bruit

    Rock Brenner, Arnaud Delecrin & Stéphane Bernard, 2017, FR, video, VO FR ,95’

    Depuis 2012, un certain Robert photographie et filme les fêtards Strasbourgeois à leur insu et publie leur image sur sa page internet « Je suis Robert » dans le but de dénoncer les nuisances sonores nocturnes du centre-ville. Deux réalisateurs amateurs vont à sa rencontre pour essayer de comprendre sa démarche… Inspiré à la fois par des films comme « Waiting for Guffman » ou « C’est arrivé près de chez vous », mais surtout par la découverte d’une association strasbourgeoise montrant sur YouTube des personnes éméchées dans les rues du centre de Strasbourg, en train de vomir ou de s’embrouiller, « La capitale du bruit » est au départ un projet de court métrage, autoproduit avec de petits moyens, (...)

  • Radio Castagne | L’expérience
    https://www.franceculture.fr/emissions/lexperience/radio-castagne

    La radio c’est comme la lutte, une affaire de transmission. Stéphane Bonnefoi réveille les ondes de Radio Castagne, une radio clandestine de mineurs en lutte du bassin cévenol, lancée en 1979. Tissé d’archives familiales et radiophoniques, le récit fait entendre des ouvriers en lutte, et bien plus. Durée : 59 min. Source : France Culture

    http://rf.proxycast.org/1571767570195816448/11983-19.05.2019-ITEMA_22065640-0.mp3

  • Nantes. Stéphane Perrier : « Là, je m’interroge vraiment sur ce tir de LBD »
    13.05.2019 - Presse Océan
    https://www.presseocean.fr/actualite/nantes-stephane-perrier-la-je-m-interroge-vraiment-sur-ce-tir-de-lbd-13-

    Samedi, lors de la manifestation des Gilets Jaunes à Nantes, un journaliste de CNews a reçu une balle de défense (LBD) dans le bas-ventre. Le petit groupe dont il faisait partie était pourtant isolé du reste du cortège.

    Figure du journalisme nantais, Stéphane Perrier couvre les conflits sociaux depuis une vingtaine d’années pour TF1, CNews ou Télénantes. Pour la deuxième fois, il a été victime d’un tir de LBD (NDLR : lanceur de balle de défense). « Nous étions près d’une aubette de bus sur le Cours des 50-Otages que je connais par cœur, pas loin de la rue d’Orléans. Nous devions être cinq, dont deux agents de surveillance qui assurent notre protection depuis quelques mois, un collègue et deux « street medics » », raconte le cameraman pigiste.

    "Nous étions isolés"

    « Un peu plus loin, il y avait la manif des Gilets Jaunes et la Bac que l’on apercevait de l’autre côté. On entamait notre deuxième tour sur le cours. Nous étions isolés et vraiment en sécurité totale, au point d’avoir enlevé nos lunettes et le casque. Nous marchions tranquillement quand j’ai reçu le tir dans le bas-ventre ». Intense douleur. Stéphane s’écroule. « J’ai bien vu la Bac traverser le cours et aller vers le Bouffay », témoigne Mickael Chaillou, son collègue journaliste de CNews. « Ensuite, c’est parti en live, ça hurlait et je vois Stéphane au sol. Il est resté à terre de longues minutes avec les street medics ».

    "Ma ceinture a amorti le choc"

    Les gardes du corps des deux journalistes de CNews font alors « la tortue pour nous protéger. Un cordon de CRS est venu voir ce qui se passait, ce qui a entraîné des jets de bouteilles vers eux et donc vers nous qui étions derrière. On se retrouve dans le brouillard ». Les deux agents de sécurité éloignent alors le blessé de la cohue et des gaz piquants et se réfugient chez un vendeur de kebab. Une vingtaine de minutes plus tard, Stéphane Perrier sera sur pied. « J’ai voulu reprendre le boulot dans la foulée ». Mais la caméra, tombée à terre, ne répond plus. « La chance était quand même là car j’avais mis une ceinture de contention pour un mal de dos. Elle a amorti le choc."

    #violences_policières

  • L’Assemblée adopte un texte controversé sur les ex-enfants placés
    https://www.ouest-france.fr/societe/l-assemblee-adopte-un-texte-controverse-sur-les-ex-enfants-places-63401

    De vifs débats ont nourri l’Assemblée nationale, ce mardi 7 mai, concernant l’obligation de prise en charge des ex-enfants placés qui risquent de devenir SDF le jour de leurs 18 ans : quand le gouvernement a salué une « avancée », les oppositions ont dénoncé des « zones d’ombre » et émis des réserves sur le financement d’une telle mesure.

    La proposition de loi LREM visant à renforcer l’accompagnement de ces « jeunes majeurs vulnérables » vers l’autonomie a été votée en première lecture par 42 voix contre 6 et 1 abstention mais son dispositif central a particulièrement alimenté les critiques.

    Dans la version initiale du texte, adoptée en commission en juillet 2018, il était question de rendre obligatoire en cas de cumul de difficultés, les « contrats jeunes majeurs » qui permettent une prise en charge par les départements de ces jeunes jusqu’à leur vingt et unième anniversaire et ainsi d’éviter des « sorties sèches » à leur majorité. Car jusqu’ici, ce dispositif est appliqué à géométrie variable selon les départements.

    Pour préciser les contours de cette obligation et « mieux s’adapter aux besoins », le gouvernement et la rapporteure du texte Brigitte Bourguignon (LREM) ont fait voter une réécriture de l’article en instaurant des « contrats d’accès à l’autonomie », accessibles à ces jeunes « s’ils en font la demande » et sous condition. Cela ne fait pas disparaître pour autant du champ de la loi les « contrats jeunes majeurs », a précisé Brigitte Bourguignon.
    « Pourquoi pose-t-on une condition à la générosité ? »

    Mais pour prétendre au « contrat d’accès à l’autonomie », le jeune doit avoir été pris en charge par les services de l’aide sociale à l’enfance (ASE) « pendant au moins 18 mois cumulés dans les 24 mois précédant l’atteinte de (sa) majorité », un critère qui a fait bondir les élus de gauche. « Pourquoi pose-t-on une condition à la générosité ? », s’est insurgé l’Insoumis François Ruffin en pointant « le risque d’avoir des trous dans la raquette ».

    Ce critère exclut notamment des mineurs placés tardivement ou les mineurs non accompagnés étrangers, a estimé l’ensemble de la gauche.

    Comme plusieurs associations, Elsa Faucillon (PCF) a accusé le gouvernement de « vider le texte de sa substance » et dénoncé un amendement gouvernemental « déposé à la dernière minute ». « Quelle plus-value apporte cette réécriture si ce n’est plus de zone d’ombre que de clarifications ? », a renchéri Gisèle Biémouret (PS).
    Quel financement ?

    À droite, Stéphane Viry (LR) a émis des réserves sur le financement du dispositif. Alors que le gouvernement veut porter de 12 à 60 millions d’euros le budget annuel alloué à l’accompagnement des jeunes majeurs sortant de l’ASE, l’élu des Vosges considère que « le compte n’y est pas » et les moyens « insuffisants » pour les départements.

    « Déçue » par cette réécriture, la députée de la majorité Perrine Goulet, elle-même ancienne enfant placée, a proposé en vain de consacrer ces 48 millions d’euros supplémentaires à l’accès au logement ou à l’hébergement de ces jeunes majeurs.

    Le secrétaire d’État à la protection de l’enfance Adrien Taquet a jugé « réducteur » de limiter ce financement « à un seul aspect » de la mesure.

    Mais Perrine Goulet a obtenu d’accorder aux ex-enfants placés une « priorité d’accès » à des logements étudiants. Sa proposition a complété un amendement gouvernemental donnant une priorité à ces jeunes dans l’attribution d’un logement social.

  • La Décroissance, le journal de la joie de vivre ! Dans les Kiosques

    N° 159 – À mort l’avion
    Page 2 : Courriers – dessins

    Page 3 : Libérons le ciel, interview de Magdalena Heuwieser – Éditorial : Subordination, par Bruno Clémentin

    Page 4 : Chronique d’Alain Accardo : Il n’est pire sourd... - Notre-Dame-des-Landes : une victoire pour rien ?, interview de Jean-Marc Bitaud 

    Page 5 : Lectures
Page 6 : Salo­perie : Salo­perie : La croisière, par Raoul Anvélaut – Écotartufe : Écotartufe : Danone, par Pierre Thiesset 

    Page 7 : Simplicité volontaire : Le paysan moderne, interview d’Emmanuel par Catherine Thumann – L’action du mois : Rester jeune d’esprit
    
Page 8 : « C’est un nouveau type de personnalité que le capitalisme produit en série », interview de Cédric Biagini et Patrick Marcolini 

    Page 10 : Chronique de d’Alain Gras : Le retour du roi charbon – Bédé : Judge Raide, par Domi et Druilhe
    
Page 11 : Le petit économiste : Aux jeunes gens qui nous liraien, par Denis Baba – Casseurs de pub : La pub déteste le consommateur

    Page 12 : International : Ne pas oublier la bombe, interview de Jean-Pierre Dupuy

    Page 13 : Économie circulaire et posthumaniste, par Mikaël Faujour – Professeur Foldingue : Objecteurs de décroissance

    Page 14 : Lectures – Débat : Un politique est-il en mesure d’entraver l’expansion du système technique ?, avec Patrick Chastenet, Thérèse Delfel, Matthieu Auzanneau.

    Page 15 : Nicolas Bertrand : Leçon de vie
    
Page 16 : La chronique antinucléaire de Stéphane Lhomme : La farce tranquille 

  • « Fichier Monsanto » : « Le Monde » porte plainte (Le Monde)
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/16005-fichier-monsanto-le-monde-porte-plainte-lemonde

    Une plainte contre X a été déposée, le 26 avril, auprès du parquet de Paris, après la découverte de documents consignant des données de personnalités et leur opinion sur le glyphosate.

    Fichier Monsanto - glyphosate Document Le Monde

    Le Monde et Stéphane Foucart, journaliste au service Planète, ont porté plainte, le 26 avril, auprès du parquet de Paris après la découverte de ce « fichier Monsanto ». Parmi les deux cents personnalités politiques, scientifiques ou syndicales qui figurent dans ce fichier constitué par Fleishman-Hillard, près de la moitié sont des journalistes. Engagé par Monsanto, le grand cabinet de lobbying et de relations publiques a travaillé main dans la main avec le groupe Publicis, lui aussi mis en cause dans la constitution ou l’utilisation du fichier.

    Article réservé à nos abonnés (...)

    • Peu de remarques sur la collaboration au travail de fichage par publicis,
      Ainsi que sur son travail de corruption par l’intermédiaire des contrat publicitaire, d’ailleurs ?

      Etrange.
      Est ce parce que Madame Elisabeth Badinter en est le principal actionnaire ?
      Cette dame est très connue pour ses combats progressistes en apparence , et moins pour empocher les dividendes de l’empoisonnement au glyphosate.

  • « Fichier Monsanto » : « Le Monde » porte plainte
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/05/09/fichier-monsanto-le-monde-porte-plainte_5460196_3244.html

    Le Monde et Stéphane Foucart, journaliste au service Planète, ont porté plainte, le 26 avril, auprès du parquet de Paris après la découverte de ce « fichier Monsanto ». Parmi les deux cents personnalités politiques, scientifiques ou syndicales qui figurent dans ce #fichier constitué par Fleishman-Hillard, près de la moitié sont des #journalistes. Engagé par #Monsanto, le grand cabinet de lobbying et de relations publiques a travaillé main dans la main avec le groupe Publicis, lui aussi mis en cause dans la constitution ou l’utilisation du fichier.

  • La nature de leurs limites | Stéphane Lavignotte
    https://www.terrestres.org/2019/03/05/la-nature-de-leurs-limites

    L’ouvrage « Nos limites », premier livre de deux des principaux animateurs de la revue « Limite, revue d’écologie intégrale » donnait à comprendre, dès 2014, une pensée qui s’apparente davantage à une théologie catholique conservatrice – mal cachée derrière une forêt de références – qu’à une proposition écologiste. Source : Terrestres

  • Blog Stéphane Bortzmeyer : Sur l’Internet, citoyen ou simple consommateur ?
    https://www.bortzmeyer.org/citoyennete-internet.html

    Si vous regardez la télévision, ou écoutez les discours officiels, vous avez l’impression que l’Internet sert uniquement au commerce en ligne, et à nourrir Facebook et YouTube en leur laissant le plus de données personnelles possibles. Le débat politique au sujet de l’Internet est très pauvre, réduit à des discussions sur la répartition exacte du pouvoir entre ces GAFA et le gouvernement. Le citoyen et la citoyenne sont complètement absents. GAFA et gouvernement, derrière les polémiques qu’ils mettent en scène, sont en fait d’accord : l’internaute doit la fermer et consommer.

    Il est donc urgent de re-politiser l’Internet. Un système technique par lequel passe l’essentiel de nos échanges ne doit pas être géré sans les citoyennes et citoyens. D’où le débat le 5 juin prochain, à la Fonderie de l’Image à Bagnolet, « Réinventer la citoyenneté à l’heure d’internet ». (Ce débat rassemble notamment des auteurs publiés chez C&F Éditions.) Venez nombreuses et nombreux ! (Si vous utilisez OpenAgenda, les informations sont par ici.) cfeditions-5juin2019.jpg

    On parlera aussi d’alternatives. Car un autre point sur lesquels gouvernement et GAFA sont d’accord, c’est qu’il n’y a pas d’alternative : on discute de Facebook comme si aucun autre moyen de communication n’existait. De nombreuses entreprises, et plus encore d’associations ne communiquent publiquement que via Facebook. C’est cette position dominante qu’il faut remettre en cause. Quand on a une place aussi importante que Facebook, on en abuse forcément (pour la plus grande joie du gouvernement, qui ne demande pas mieux que de sous-traiter la censure à Facebook). Il est donc urgent de développer et de populariser des alternatives, comme les réseaux sociaux décentralisés mais aussi, par exemple, la syndication.

    #5juin #C&F_éditions

  • Fraude à la TVA : « Carrousel », la crasse du siècle
    Par Emmanuel Fansten et Jacques Pezet — 7 mai 2019 — Libération
    https://www.liberation.fr/planete/2019/05/07/fraude-a-la-tva-carrousel-la-crasse-du-siecle_1725371

    Cinquante milliards d’euros : voilà au bas mot la somme engloutie chaque année en Europe par la fraude à la TVA dite « carrousel », probablement la plus juteuse de l’histoire. En faisant circuler des biens et des services au sein de l’UE sans reverser la taxe finale aux Etats, ses artisans ont réussi le casse du siècle. Bien que son principe soit connu des autorités depuis plus de vingt-cinq ans, la fraude carrousel continue à provoquer des dégâts considérables, les Etats s’avérant incapables de mettre en place des outils permettant d’y mettre fin. En bout de chaîne, les profits générés alimentent le crime organisé et les réseaux terroristes, déformant l’économie légale et pénalisant les entreprises saines. A la veille des élections européennes, Libé s’est associé à 34 médias dans le cadre du projet « Grand Theft Europe », en collaboration avec le média d’investigation à but non lucratif allemand Correctiv, pour mettre en commun de nombreux documents confidentiels et mener des dizaines d’entretiens, afin d’évaluer la portée de cette gigantesque escroquerie.
    (...)
    En France, le pic a été atteint en 2009 avec la gigantesque fraude au CO2, des quotas carbone que les escrocs pouvaient s’échanger via une bourse détenue à 40 % par la Caisse des dépôts et consignations. Il suffisait alors de quelques clics pour acheter les quotas hors taxe à l’étranger et les revendre TTC en France sans reverser au fisc la TVA facturée. Puis de renouveler l’opération des dizaines de fois, en empochant à chaque tour 19,6 % de la somme investie. Au total, en à peine huit mois, l’escroquerie a fait perdre au moins 1,6 milliard d’euros à l’Etat français. Depuis, plusieurs procès retentissants ont mené à des sanctions exemplaires. L’an dernier, la 32e chambre du tribunal correctionnel de Paris a condamné 36 personnes à des peines allant jusqu’à dix ans de prison et 20 millions d’euros d’amende dans le volet dit « marseillais » de la fraude au CO2 (385 millions d’euros de préjudice). Mais plus d’une décennie après les premiers signalements, seule une infime partie des sommes envolées ont été récupérées et un grand nombre de fraudeurs courent toujours.
    (...)
    En France, plusieurs fraudes carrousel ont impliqué des escrocs proches du milieu franco-israélien au cours des dernières années. Ils seraient plusieurs dizaines identifiés par les services de police, réfugiés en Israël, à Dubaï ou dans des paradis fiscaux plus exotiques. L’un d’eux, Stéphane Alzraa, vient d’être extradé d’Israël pour son implication dans une escroquerie ayant permis de détourner environ 51 millions d’euros. Un autre, Arnaud Mimran, considéré comme un des princes du CO2, et condamné à huit ans de prison dans une affaire portant sur plus de 280 millions d’euros, devait comparaître lundi devant la cour d’assises spéciale de Paris pour séquestration et extorsion en bande organisée. Mais le procès a été renvoyé pour des raisons procédurales. Il est soupçonné d’avoir commandité l’enlèvement d’un richissime trader suisse en janvier 2015 afin de lui soutirer ses fonds, ce qu’il conteste. (...)

    #carrousel #mafia_du_co2 #taxe_carbone #France #Israël #Arnaud_Mimran

    • Entre la France et Israël, les escrocs ont toujours réseaux
      Par Marie Semelin, Intérim à Tel-Aviv — 7 mai 2019
      https://www.liberation.fr/planete/2019/05/07/entre-la-france-et-israel-les-escrocs-ont-toujours-reseaux_1725376

      (...)
      Ce jour de 2016, Stéphane Alzraa, ses yeux clairs, sa gouaille et son goût pour la flambe, roulent en Israël dans une Ferrari rouge au côté d’un ami, Michael Aknin. Dans l’univers des grands escrocs, les deux acolytes sont des petits, qui se sont tout de même largement gavés sur l’arnaque au CO2. Stéphane Alzraa, alias David Bloomberg comme il se fait désormais appeler, a deux mandats d’arrêt sur le dos. Il est en cavale, et c’est un simple contrôle routier qui l’envoie en geôle israélienne.

      Un an plus tôt, il était emprisonné à Corbas, près de Lyon, pour abus de biens sociaux. Le Franco-Israélien profite d’une permission de sortie en novembre 2015 pour se planquer au bord de la Méditerranée, bénéficiant sans doute du délai de transmission de son mandat Interpol, un peu plus lent qu’un avion pour Tel-Aviv. Egalement connu comme l’un des corrupteurs du commissaire Neyret, il a été condamné en son absence pour avoir un peu trop gâté l’ex-star lyonnaise de l’antigang. La France vient d’obtenir son extradition de l’Etat hébreu pour son implication dans une fraude au CO2 portant sur 51 millions d’euros. Après un feu vert du parquet israélien, Alzraa est arrivé dans l’Hexagone le mois dernier.

      Lui n’y croyait pas. « Israël n’extrade pas ses citoyens », confiait-il au téléphone, dans des écoutes publiées par la presse israélienne. Voyant cette perspective se rapprocher, il jure à des magistrats israéliens dubitatifs que « sa vie est en danger en France, où ses codétenus antisémites le menacent parce qu’il est juif », raconte une source proche du dossier : « Il a pris les Français pour des cons, pas de raison qu’il ne fasse pas pareil avec les Israéliens. » En Israël, certains laissent entendre que ce côté flambeur, couplé à du fricotage avec la pègre locale, n’est pas étranger à son extradition.

      #mafia_du_co2 #taxe_carbone

  • Pour en finir avec Notre-Dame !
    https://la-bas.org/5542

    Du bois, de la pierre, du métal détruits, et trois blessés légers. C’est finalement le bilan – heureusement faible – de l’incendie qui a détruit Notre-Dame de Paris. Pourtant, l’événement a suscité une émotion considérable, mondiale, de Donald J. Trump au pape, en passant par Arielle Dombasle et l’inévitable Stéphane Bern. « C’est un peu notre 11 septembre d’une certaine manière. On se souviendra tous où on était quand on a vu les premières images de Notre-Dame », s’est même émue Nathalie Loiseau, candidate aux élections européennes pour La République en marche [2]. Gérard Mordillat revient sur cet emballement médiatique et émotionnel.Continuer la (...)

  • Le « localisme » signe la victoire des identitaires au RN - Page 1 | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/160419/le-localisme-signe-la-victoire-des-identitaires-au-rn?onglet=full

    Une frange dissidente de ce mouvement va rejoindre le Front national, à l’instar de Pierre Vial, fondateur de l’association Terre et peuple et ardent défenseur d’un régionalisme identitaire. Pour cet identitaire influent, les migrants, dans une conception foncièrement biologique des « peuples », sont conçus comme « une espèce invasive dans un écosystème donné », explique Stéphane François.

    En 2011, Marine Le Pen fait aussi venir au bureau politique Laurent Ozon, fondateur d’un nouveau mouvement politique localiste et identitaire, la « Maison commune », et longtemps proche de la mouvance de la Nouvelle droite d’Alain de Benoist. Deux ans plus tôt, Ozon participait à Orange à une table ronde sur le thème « localisme ou globalisation » entre l’ancien du GRECE Jean-Yves Le Gallou et un représentant du bloc identitaire.

    Alors que Marine Le Pen lui confie la stratégique formation des cadres départementaux, Ozon développe devant eux sa conception du « localisme » : « 1/ relocalisation des activités humaines (travail, production, consommation) ; 2/ limitation des pratiques de prédations (grand patronat) et de parasitisme social (immigration sociale et économique). »

    #rassemblement_national #nomadisme #écologie #propriété

  • En octobre dernier, la presse unanime s’enthousiasmait pour les reconstitutions 3D de Palmyre, Alep, Mossoul. J’ai beau être un professionnel de la médiation culturelle utilisant les nouvelles technologies, je me demandais à l’époque comment on pouvait se réjouir d’une façon aussi indécente en des termes tels que ceux-ci :

    – Palmyre, Alep, Mossoul... Des cités millénaires ressuscitées en 3D
    https://www.geo.fr/histoire/cites-millenaires-palmyre-alep-mossoul-et-leptis-magna-ressuscitees-en-3d-a-lima

    – Réalité virtuelle : Alep, Palmyre, Mossoul, la renaissance des cités détruites
    https://www.lci.fr/high-tech/realite-virtuelle-la-renaissance-des-cites-detruites-alep-palmyre-mossoul-210085

    – L’Institut du monde arabe fait revivre les "cités millénaires" abîmées par l’EI
    https://www.france24.com/fr/20181010-cites-millenaires-exposition-institut-monde-arabe-menace-jihadist

    – Les cités millénaires du monde arabe sauvées par des images numériques ?
    https://www.telerama.fr/sortir/les-cites-millenaires-du-monde-arabe-sauvees-par-des-images-numeriques,n584

    Et ce très poétique (et chrétien) :
    – Alep, Palmyre, Mossoul renaissent de leurs cendres grâce à la 3D
    https://www.la-croix.com/Culture/Expositions/LInstitut-monde-arabe-reconstitue-virtuellement-beaux-sites-archeologiques

    Je suppose qu’aujourd’hui, tu perçois bien mieux ce qu’il y avait d’indécent à utiliser ces termes. Imagine qu’il n’y ait plus au centre de l’Île de la Cité qu’un tas de cendres fumant, et qu’on titre, réjoui : « La cathédrale millénaire ressuscitée en 3D », « Notre-Dame, la
    renaissance de la cathédrale détruite », « L’IMA fait revivre la “cathédrale millénaire” », « La cathédrale de Paris sauvée par des images numériques ? », et fort pertinent « La cathédrale Notre-Dame renaît de ses cendres grâce à la 3D ».

    Yep mon ami, comme ce serait réjouissant : ta cathédrale tu te la roules en tube et tu te la fumes, on va te me la faire « renaître de ses cendres » grâce à des images dignes de Assassin Creed dans le casque VR de ta PS4.

  • L’industrie alimentaire affronte le défi de la décroissance Marie-Josée COUGARD - 4 avril 2019 - les échos
    https://www.lesechos.fr/industrie-services/conso-distribution/lindustrie-alimentaire-affronte-le-defi-de-la-decroissance-1006467

    Jamais en dix ans les Français n’ont autant réduit leurs achats de produits alimentaires, selon l’Insee. Les volumes ont plus reculé (-1,2 %) en 2018 qu’au moment de la crise financière (-0,5 %).

    De prime abord, le constat est plutôt positif. L’an dernier, le chiffre d’affaires de l’industrie agroalimentaire a augmenté de 1,5 %, à 176,1 milliards d’euros. C’est une progression « supérieure à ce qu’on observe dans le reste de l’industrie », a souligné mercredi Richard Girardot, le président de l’Association nationale des industries alimentaires (Ania). Les entreprises ont embauché, créant près de 3.300 emplois. L’industrie de l’alimentation est le premier employeur français avec 427.600 emplois directs et près de 2,4 millions d’emplois induits. Autant d’éléments qui pourraient donner à penser que le bilan de santé de ce poids lourd de l’économie française est tout à fait positif. Pourtant, ce n’est pas le cas.

    248 fermetures d’usines
    L’industrie de l’alimentation est confrontée à un phénomène de déconsommation jamais observé en dix ans. Même au moment de la crise financière de 2008, la baisse des volumes n’avait pas connu pareille ampleur. Elle s’était alors limitée à -0,5 % quand en 2018, elle ressort à -1,2 %, selon l’Insee. Autant dire que « de la distribution ne stimule pas la consommation », martèle l’Ania. L’an passé, 26 annonces de fermetures d’usines ont été recensées par le cabinet Trendeo. Si l’on tient compte des annonces de créations, le solde net reste négatif à -8 contre -9 sur 2009-2011, ce qui fait dire à Richard Girardot que « les entreprises ont mieux résisté à la crise financière qu’à la guerre des prix ».

    En six années de déflation des prix alimentaires, 5,5 milliards de valeur ont été détruits pour la filière, souligne Nielsen. Les grandes marques ont beaucoup plus souffert que les autres. Entre 2013 et 2018, leurs prix ont reculé de 17 %, alors qu’au total les produits de grande consommation n’ont baissé que de 6,1 %. L’impact sur les marges s’est fait durement ressentir. En l’espace de trois ans, les marges brutes ont perdu 8 points pour tomber à 36 %, ce qui leur a valu de passer en dessous du niveau des marges de l’industrie manufacturière à 38 %, selon des calculs de l’Ania basés sur des chiffres Insee.

    Recul de l’innovation
    Dans cet environnement, l’industrie alimentaire peine à recruter et fait état de 21.000 emplois non couverts. « C’est le premier obstacle à la croissance des entreprises », a souligné Stéphane Dahmani, l’économiste de l’Ania. Les innovations, moins nombreuses, pâtissent de la situation. L’association estime que les lancements de produits ont chuté de 32 % sur l’année écoulée. Les entreprises agroalimentaires ont aussi perdu du terrain à l’exportation si bien que le solde des échanges a diminué de 5 %, à 7,2 milliards d’euros. Pis, l’écart s’est creusé avec les pays concurrents européens. Pour l’Ania, il ne fait pas de doute que « le déficit de compétitivité en France vienne avant tout de la destruction de valeur ajoutée spécifique au marché français ».

    La France occupe le quatrième rang de l’export, derrière les Etats-Unis, l’Allemagne et les Pays-Bas alors qu’elle était leader mondial en 2004. Les entreprises françaises ne sont que 20 % à s’aventurer sur les marchés étrangers quand c’est le cas de 80 % de leurs homologues allemandes. L’export entre pour un quart dans le chiffre d’affaires global du secteur alimentaire quand il représente 42 % pour le reste de l’industrie.

    La loi Egalim sans effet pour l’instant
    La mise en oeuvre de la loi Egalim destinée à calmer la guerre des prix et à faire remonter la valeur vers les entreprises et les agriculteurs n’a pour l’instant pas produit d’effets, estime le syndicat professionnel. « Les mauvaises pratiques persistent », juge l’Ania. Les trois quarts des entreprises que l’organisation a interrogées se sont encore vues demander des baisses de prix. Une sur quatre a subi des déréférencements. 60 % en ont été menacées. Le relèvement du seuil de revente à perte (SRP) a dégagé un gain de 600 millions d’euros sur douze mois glissants. « Ils sont allés directement dans les caisses de la distribution. Où est le ruissellement de la valeur sur la filière ? »  s’est interrogé Richard Girardot, qui réclame plus de contrôles de la DGCCRF.

    Interrogés, les distributeurs dénoncent de leur côté une étude de l’Ania « totalement biaisée ». Elle ne porte que « sur 3 % des entreprises », affirme Jacques Creyssel, le patron de la Fédération du commerce et de la distribution. « Plutôt qu’une communication agressive, nous attendons des industriels qu’ils expliquent comment les hausses acceptées vont redescendre aux producteurs, et notamment aux éleveurs. » Un an après les Etats généraux de l’alimentation, les deux filières ne sont pas près de s’entendre.
    #décroissance

  • Des légumes rustiques ressuscités à Lyon grâce à la mémoire russe des semences
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/04/04/des-legumes-rustiques-ressuscites-a-lyon-grace-a-la-memoire-russe-des-semenc

    Le plus grand conservatoire de semences du monde est russe et le 11 avril, c’est près de Lyon qu’il va ouvrir sa première antenne à l’étranger et contribuer à faire revivre des légumes et des végétaux de culture oubliés. La station de conservation de l’institut Vavilov qui collectionne à Saint-Petersbourg et depuis 1894 des semences du monde entier a été mise sur pied avec des partenaires français dans la commune de Charly (Rhône) sur un terrain sécurisé de quatre hectares.

    Sa création a pour enjeu de « développer au maximum la biodiversité cultivée », de manière à repérer les plantes résistantes à la sécheresse et aux maladies a indiqué à l’Agence France-presse (AFP), Benjamin Canon, du fonds pour la diversité biologique De Natura, coordinateur de ce projet qui réunit entreprises, associations, collectivités ainsi que les fondations du Crédit agricole.
    « Variétés résistantes aux maladies »

    L’institut russe Vavilov conserve et reproduit quelque 350 000 variétés de graines. Il organise la redistribution gratuite de ce patrimoine génétique fruitier ou légumier dans plusieurs pays, y compris dans les lieux d’origine d’où il avait parfois disparu. C’est ainsi que le chou quintal, délicieux dans la potée auvergnate, a été réintroduit l’automne dernier en Haute-Loire. Aussi, à l’occasion de l’ouverture de cette nouvelle antenne, trois variétés végétales seront solennellement semées : le maïs de Bresse, tout droit sorti du XVIIème siècle, un tournesol russe très mellifère à plusieurs tiges et plusieurs fleurs et un haricot grimpant.

    « Nous avons choisi des variétés résistantes aux maladies, qui attirent les insectes auxiliaires », dont la fonction est de protéger l’écosystème contre les insectes dits « ravageurs », a indiqué à l’AFP Stéphane Crozat, ethnobotaniste, fondateur du Centre de Ressources de Botanique Appliquée (CRBA) à Lyon et responsable scientifique du projet.

    #Biodiversité #Agriculture #Semences #Communs

  • #Levothyrox : une étude donne raison aux patients
    https://www.lemonde.fr/sciences/article/2019/04/04/levothyrox-une-etude-donne-raison-aux-patients_5445668_1650684.html

    Selon ces travaux franco-britanniques, les deux versions du traitement commercialisé par Merck auprès des malades de la thyroïde ne sont pas substituables pour chaque individu.

    Ni hystérie collective, ni complotisme des patients, ni « #effet_nocebo » géant. Deux ans après les premiers signalements d’effets indésirables attribués à la nouvelle formule du Levothyrox, des travaux franco-britanniques, publiés jeudi 4 avril dans la revue Clinical Pharmacokinetics, objectivent pour la première fois les plaintes déclarées par plusieurs dizaines de milliers de malades de la thyroïde. Ils indiquent que les deux formulations du médicament commercialisé par Merck ne sont pas substituables pour chaque individu : près de 60 % des patients pourraient ne pas réagir de la même manière aux deux versions du médicament. Ces travaux sont susceptibles de remettre en cause le plan de développement prévu par la firme pour sa nouvelle version du Levothyrox, qui doit être déployée dans 21 pays européens au cours des prochains mois.

    Ces résultats seront difficilement réfutables par le laboratoire et les autorités de santé, puisqu’ils sont fondés sur une réanalyse des données fournies par le laboratoire lui-même à l’Agence nationale de sécurité du médicament (#ANSM). Au passage, la crédibilité de l’agence en sort écornée : en creux, les travaux conduits par le biostatisticien Didier Concordet (université de Toulouse, INRA, Ecole nationale vétérinaire de Toulouse) et ses coauteurs de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) et de l’Université de Londres, montrent que l’ANSM n’a pas procédé à une analyse indépendante des données fournies par Merck à l’appui du changement de formule : elle s’est entièrement reposée sur l’interprétation qu’en a faite la firme. Sollicitée, l’agence n’était pas en mesure de réagir jeudi matin.

    Le reste derrière #paywall, mais l’essentiel est dit…

    • « L’affaire du Levothyrox illustre une confusion entre “consensus scientifique” et “consensus réglementaire” »
      https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/04/13/l-affaire-du-levothyrox-illustre-une-confusion-entre-consensus-scientifique-


      Des dizaines de milliers de patients ont déclaré ressentir des effets secondaires liés à la nouvelle formule du Levothyrox.
      JACQUES DEMARTHON / AFP

      Levothyrox, implants, néonicotinoïdes… Dans sa chronique, Stéphane Foucart revient sur ces controverses.

      Chronique. C’est une publication que nul n’attendait tant l’affaire semblait entendue. Jeudi 4 avril, dans la revue Clinical Pharmacokinetics, une équipe de chercheurs franco-britannique offrait, pour la première fois, une explication pharmacologique aux troubles déclarés par de nombreux malades de la thyroïde, après leur passage à la nouvelle formule du Levothyrox.

      Les chercheurs ont conduit une réanalyse statistique des données fournies par le laboratoire Merck à l’appui du changement de formule – ce que nul n’avait fait – et conclu que les deux formules du médicament ne sont pas substituables pour chaque individu.

      Non que le laboratoire ait triché : Merck avait respecté la réglementation, mais celle-ci n’exige de tester que la bioéquivalence moyenne (à l’échelle d’une population) des deux versions du traitement, sans garantir leur caractère interchangeable pour chacun.

      Depuis deux ans, une part du corps médical, les sociétés savantes impliquées et les autorités font pourtant valoir qu’aucun effet indésirable ne peut être attribué à la nouvelle formule, puisqu’un consensus scientifique certifie son équivalence à l’ancienne.

      Merck met en avant les avis convergents de vingt-trois agences nationales de sécurité du médicament ; en 2018, la revue de l’Association française pour l’information scientifique regrettait même, en « une » et à propos du Levothyrox, que « la science [soit] inaudible ». Renvoyant ainsi les dizaines de milliers de patients ayant déclaré des effets indésirables à leur irrationnelle anxiété et à leur obscurantisme.

      En fait, il ne s’agissait pas de science, mais de conformité à la réglementation. L’affaire illustre une confusion souvent entretenue entre « #consensus_scientifique » et « #consensus_réglementaire ».

      #paywall

    • ce qui pose la question de la pertinence de la réglementation…

      Notamment, l’utilisation exclusive de la moyenne pour les effets indésirables qui sont typiquement liés à des individus «  extrêmes  ». Il est assez étonnant que la dispersion ne soit pas prise en compte. Est-ce spécifique à l’étude de la #bioéquivalence ou est-ce plus général ?

  • Procès Tapie : trois ans de prison requis contre Stéphane Richard
    https://www.latribune.fr/technos-medias/telecoms/proces-tapie-trois-ans-de-prison-requis-contre-stephane-richard-812815.htm

    Le ministère public a requis ce lundi trois ans de prison – dont 18 mois avec sursis – contre le PDG d’Orange.

    Depuis son renouvellement à la tête d’Orange, Stéphane Richard savait qu’il avait cette épée de Damoclès au-dessus de la tête. Dans le procès de l’arbitrage contesté en faveur de Bernard Tapie dans son contentieux avec le Crédit Lyonnais, le procureur Nicolas Baïetto n’a pas été tendre avec le PDG d’Orange. Outre les cinq ans de prison ferme requis contre Bernard Tapie, il a estimé que l’actuel chef de file de l’opérateur historique, qui était directeur de cabinet de la ministre de l’Économie et des Finances Christine Lagarde au moment des faits, avait une importante responsabilité dans cette affaire. Il a requis à son encontre trois ans de prison, dont 18 mois avec sursis, 100.000 euros d’amende et l’interdiction d’exercer toute fonction publique pendant cinq ans.